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crépuscule (juliet ii)(terminé)
Mer 22 Déc 2021 - 13:01
crépuscule,
14 janvier 2022, 22:00. (mood)
et pourtant, j'espère encore que l'enfant que j'étais
retrouve enfin, une parcelle de paix, de rires, de liberté sans fin.
(moodboard styx)
(tenue) Le rythme est lent, ce soir. Indolent, mais les vacances scolaires ne sont pas tout à fait terminées pour l’ensemble de la gent estudiantine – certain.es s’accrochent encore à quelques lambeaux de soleil grappillés dans des contrées plus clémentes que l’hiver sombre de l’Écosse, là où aurores boréales et dépression saisonnière se côtoient. Althea apprécie ces soirées, pendant lesquelles les habitué.es sont maitres. La lenteur lui permet de s’attarder, d’écouter – de voir. La faim au ventre, de les sentir dans leur confiance, le lien à exploiter et dont se repaître. Curieux mariage d’empathie et d’euphorie de puissance, dont elle accepte les deux facettes. @Freya Blackthorn s’est éclipsée, prétextant des révisions. « Tu restes un peu plus, Juliette? », demande la gracieuse tête de cerbère, prunelles de pluie attachées à son doux visage. Une nouvelle proximité s’est installée entre elles – à force de conversations sans enjeu de part et d’autre du bar, mais surtout, de celle qui s’est immiscée entre les barreaux de son lit d’hôpital, quelques mois auparavant. Prostrée et offerte en posture de grande faiblesse, n’est-il pas si aisé d’imaginer la capricieuse vulnérable, même ainsi, dans son antre?
La tenancière glisse un regard sur la clientèle éparse. L’ambiance est aux confidences et à la proximité – peu de gens s’intéressent véritablement aux sirènes, ce soir, plus pressés du contact intimiste offert par le contexte discret et les lumières tamisées. « Frey’ m’a laissé ce paquet, la dernière fois », annonce la ballerine malade, tirant le sachet soyeux dans lequel sont rangées de longues cartes de tarot. Althea n’y croit pas véritablement, mais elle s’amuse de reconnaître les traits qui l’arrangent dans tout le mysticisme ésotérique que la Blackthorn apprécie. Entre deux traits sur sa carte du ciel, la botaniste en herbe a analysé ses signes solaire (licorne) et lunaire (occamy), lui affirmant qu’encore heureux que son ascendant (kelpy) soit déjà un peu plus ordonné. La ballerine prend ce qui l’arrange, et laisse le reste de côté, peu encline à s’imaginer que les étoiles aient quoi que ce soit à voir avec son attitude – blâmer ses (dés)astres. « Allez, trois cartes », propose la brune, trouvant l’exercice au mieux amusant. Pose le paquet devant Juliet, et la laisse tirer ses trois cartes pour qu’elles puissent les interpréter sans grande foi mais certainemnt avec un brin d’amusement.
Pendant que la Blackthorn pose les figures sur la surface du bar, la wallonne prépare un nouveau mojito sucré à la Blackthorn, sachant désormais que les boissons amères qu’elle apprécie elle-même n’ont rien pour plaire au palais encore adulescent de la blonde. Elle malaxe adroitement sucre et menthe pour en mêler les effluves, et sert sa boisson à la blonde. « Alors? De bonnes promesses? », demande-t-elle, jetant un œil au livret que Tertia lui a laissé en guise de guide aux mystères des arcanes.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Jeu 23 Déc 2021 - 22:02
Les vacances sont terminées, les examens approchent en faisant un vacarme assourdissant… Les fêtes de fin d’années avaient été particulièrement pesantes. Chacun des Blackthorn étaient présents, même Secunda qui était revenue de son stage à l’étranger… Tout le monde s’était regardé en chien de faïence, surtout Juliet et @Edward Blackthorn . Les cadeaux avaient été échangés et certains avaient fait fondre le coeur de la blonde tandis que d’autres l’avaient laissé… circonspecte.
Juliet avait une soirée de libre et c’était assez rare pour le dire. Un sage lui aurait surement donné le conseil avisé d’en profiter pour rattraper le retard qu’elle avait accumulé dans ses cours du fait d’un internat chronophage mais elle s’était laissé tenté par un verre, juste un, avec sa soeur.
@Freya Blackthorn avait honoré sa promesse. Un verre, de longues discussions parmi lesquelles celle des potentielles fiançailles de Juliet avec Edward… Des plans échafaudés qui ne verraient jamais le jour parce que ni l’une ni l’autre n’ont le courage de se dresser d’un côté ou de l’autre de la ligne qui divise leur fratrie… Un verre et Freya était partie réviser.
Il était tôt. Trop tôt pour que la cadette ne se décide à rentrer. Si elle le faisait, elle se languirait d’ @Elio Cooper et pour l’instant elle n’avait pas eut le courage de lui annoncer la terrible nouvelle alors… De toute façon, @Matéo Cooper ne travaillait pas ce soir alors la question ne se posait pas vraiment n’est-ce-pas ? Tout ceci commençait à lui peser mais elle n’avait pas envie d’y penser.
Elle avait hoché la tête quand Althéa lui avait proposé de rester. Elle avait délaissé la table qu’elle partageait avec sa soeur pour rejoindre le bar qui abritait celle qui avait été sa patiente. Arquant un sourcil alors que Thea lui donnait les cartes d’un tarot de marseille, un sourire franchit les lèvres de la blonde quand son interlocutrice l’invita a tirer les cartes.
L’amoureux à l’endroit,
Le monde à l’envers,
Le six de coupes à l’endroit.
« Alors? De bonnes promesses? » Juliet lève les yeux vers l’ancienne ballerine qui se penche sur le livret d’interpretation alors qu’elle même n’en est encore qu’à reconnaitre les cartes qu’elle a disposé soigneusement sur le bar. Elle récupère son mojito avec un « merci » dans le regard avant de répondre avec un sourire amusé :
- Tu te rends bien compte que je n’ai jamais eut la moindre appétence ni croyance pour ces fadaises ?
Juliet avait une soirée de libre et c’était assez rare pour le dire. Un sage lui aurait surement donné le conseil avisé d’en profiter pour rattraper le retard qu’elle avait accumulé dans ses cours du fait d’un internat chronophage mais elle s’était laissé tenté par un verre, juste un, avec sa soeur.
@Freya Blackthorn avait honoré sa promesse. Un verre, de longues discussions parmi lesquelles celle des potentielles fiançailles de Juliet avec Edward… Des plans échafaudés qui ne verraient jamais le jour parce que ni l’une ni l’autre n’ont le courage de se dresser d’un côté ou de l’autre de la ligne qui divise leur fratrie… Un verre et Freya était partie réviser.
Il était tôt. Trop tôt pour que la cadette ne se décide à rentrer. Si elle le faisait, elle se languirait d’ @Elio Cooper et pour l’instant elle n’avait pas eut le courage de lui annoncer la terrible nouvelle alors… De toute façon, @Matéo Cooper ne travaillait pas ce soir alors la question ne se posait pas vraiment n’est-ce-pas ? Tout ceci commençait à lui peser mais elle n’avait pas envie d’y penser.
Elle avait hoché la tête quand Althéa lui avait proposé de rester. Elle avait délaissé la table qu’elle partageait avec sa soeur pour rejoindre le bar qui abritait celle qui avait été sa patiente. Arquant un sourcil alors que Thea lui donnait les cartes d’un tarot de marseille, un sourire franchit les lèvres de la blonde quand son interlocutrice l’invita a tirer les cartes.
L’amoureux à l’endroit,
Le monde à l’envers,
Le six de coupes à l’endroit.
« Alors? De bonnes promesses? » Juliet lève les yeux vers l’ancienne ballerine qui se penche sur le livret d’interpretation alors qu’elle même n’en est encore qu’à reconnaitre les cartes qu’elle a disposé soigneusement sur le bar. Elle récupère son mojito avec un « merci » dans le regard avant de répondre avec un sourire amusé :
- Tu te rends bien compte que je n’ai jamais eut la moindre appétence ni croyance pour ces fadaises ?
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Dim 9 Jan 2022 - 11:33
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14 janvier 2022, 22:00. (mood)
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(tenue) Il faut craindre la manipulation qui s’accompagne d’empathie – car si les débuts les plus balbutiants de leur relation ont été calculés, la ballerine déchue l’apprécie, la Blackthorn. Sa manière de regarder les gens un peu par en dessous de ses cils, ça lui donne un air de femme-enfant à moitié sortie du cocon familial, et il y a en elle un genre particulier de naïveté. Tributaire de son existence de sang pur, et il serait si aisé de la voir ainsi, la parfaite Juliet – mais derrière la façade de perfection, Althea connait depuis longtemps le traitement réservé par les quatre parents Blackthorn à leur progéniture. L’accès privilégié et discret dans les secrets familiaux permis par sa relation avec Prima et Tertia lui permet de la voir autrement qu’en numéro, Juliet.
Vue de l’extérieur, elle parait bonne dernière, la blonde – sixième d’une famille importante de sang pur, avec quelques accrocs au tableau qu’ont voulu tisser Tiberius Blackthorn et son épouse. D’un regard extérieur, même, elle n’aurait jamais songé à elle deux fois. Jeune, blonde, jolie, bien née, jamais un mot de travers – une fine poupée de porcelaine. Elle aurait pu être sotte, Juliet, et pourtant, Althea l’a observée, à l’hôpital, ses cheveux lui glissant de derrière l’oreille, une tache sur son sarrau vert, s’installer et rester près d’elle juste pour tenir compagnie à une patiente souffrante. Peut-être était-ce à cause de sa relation avec Prima et Freya, mais la Wallonne est prête à parier que la sorcière aurait fait de même avec une inconnue.
Sourire aux lèvres, elle lui sort le paquet de cartes, lui proposant de tirer les figures que la sœur de la médicomage en herbe lui avait données. Les trois cartes posées à plat sur le bar, la plus jeune ironise. « Tu te rends bien compte que je n’ai jamais eut la moindre appétence ni croyance pour ces fadaises? » et le péché d’Orgueil lui sourit en retour, tout aussi amusée. Curieuse. « Alors pour ça Juliette, il faudra m’expliquer, je te prie », commence la tenancière en feuilletant le carnet des interprétations des effigies divinatoires. « À la limite, chez les moldus, je veux bien que ce soit balayé du revers de la main, mais … tu as grandi dans un univers où les dragons, les voyants et des sortilèges canalisés à travers une branche existent. Comment tu définis où tracer la frontière de ce que tu crois? ». Curieuse, Althea darde son regard de pluie vers la blonde, trouvant le six de coupes en premier. Accompagne sa lecture d’un « hm » léger, avec l’envie de crayonner des notes pour mieux composer son interprétation. « Les coupes sont associées aux mains jointes, qui cherchent à recueillir quelque chose. » La Belge réfléchit. Accueillir quelque chose? Accueillir les larmes? Accueillir la vie? Juliet pourrait-elle être enceinte?
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Dim 9 Jan 2022 - 19:13
Juliet observe les cartes avec circonspection, il fallait le reconnaitre. Elle n’avait jamais comprit l’attrait de sa soeur et d’autres pour ce genre de … de quoi exactement ? Elle voyait plutôt ça comme des moyens d’arnaquer quelques clients crédules en quête d’existence. Au mieux. Quand on rendait ce loisir un peu lucratif… C’était bien tout ce qu’il pouvait apporter non ? Ou alors des discussions de comptoir qui flirtaient avec la créativité, un peu comme celle-ci.
La blonde releva son regard vers la d’Arenberg, la regardant à demi dessous ses cils alors qu’elle buvait une nouvelle gorgée du délicieux mojito que cette dernière lui avait préparé. Son regard azuré était fortement amusé par la question posée par Althéa çar ce n’était pas la première fois qu’elle avait à se justifier sur cette position aussi tranchée qu’elle avait.
- La frontière est pourtant simple entre ce qui est vérifiable et ce qui ne l’est absolument pas.
Elle croyait sincèrement au don de voyance de Kiran parce que nombre de ses visions s’étaient relevées justes et celles qui ne l’étaient pas s’expliquaient par un changement de paradigme que n’importe qui pouvait comprendre. Le troisième oeil c’était tout de même autre chose que ces histoire d’image dans le fond d’une theiere crasseuse ou de cartes retournées au hasard. Elle observe la tenancière lire le guide en silence, son regard se posant parfois sur le monde à l’envers, parfois sur les yeux qui semblaient concentrées de la wallonne. Elle ne peut s’empêcher de hausser les épaule alors qu’elle répond à son tour ce qu’elle pense du six de coupe.
- Six, c’est le numéro qui m’a été attribué, Sixtine. Je suis la seule a ne le partager avec personne si on écarte Nullus.
Elle fronce légèrement les sourcils avant de demander :
- Mais toi, tu crois à tout ceci ?
De la main, elle montre ces trois pauvres cartes qui sont censées refléter... quoi exactement déjà ? Son présent ? Son avenir ? Les deux ? Aux yeux de la cadette Blackthorn, ça aurait été étonnant tout de même. Thea n’avait pas vraiment le profil de celle qui croyait en l’avenir qu’on pouvait lire dans les astres ou ailleurs…
La blonde releva son regard vers la d’Arenberg, la regardant à demi dessous ses cils alors qu’elle buvait une nouvelle gorgée du délicieux mojito que cette dernière lui avait préparé. Son regard azuré était fortement amusé par la question posée par Althéa çar ce n’était pas la première fois qu’elle avait à se justifier sur cette position aussi tranchée qu’elle avait.
- La frontière est pourtant simple entre ce qui est vérifiable et ce qui ne l’est absolument pas.
Elle croyait sincèrement au don de voyance de Kiran parce que nombre de ses visions s’étaient relevées justes et celles qui ne l’étaient pas s’expliquaient par un changement de paradigme que n’importe qui pouvait comprendre. Le troisième oeil c’était tout de même autre chose que ces histoire d’image dans le fond d’une theiere crasseuse ou de cartes retournées au hasard. Elle observe la tenancière lire le guide en silence, son regard se posant parfois sur le monde à l’envers, parfois sur les yeux qui semblaient concentrées de la wallonne. Elle ne peut s’empêcher de hausser les épaule alors qu’elle répond à son tour ce qu’elle pense du six de coupe.
- Six, c’est le numéro qui m’a été attribué, Sixtine. Je suis la seule a ne le partager avec personne si on écarte Nullus.
Elle fronce légèrement les sourcils avant de demander :
- Mais toi, tu crois à tout ceci ?
De la main, elle montre ces trois pauvres cartes qui sont censées refléter... quoi exactement déjà ? Son présent ? Son avenir ? Les deux ? Aux yeux de la cadette Blackthorn, ça aurait été étonnant tout de même. Thea n’avait pas vraiment le profil de celle qui croyait en l’avenir qu’on pouvait lire dans les astres ou ailleurs…
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Dim 16 Jan 2022 - 18:47
crépuscule,
14 janvier 2022, 22:00. (mood)
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(tenue) La voix de Juliet est nette, formulant une opinion qu’elle ne semble pas avoir besoin de prendre le temps d’articuler, car proférée à de nombreuses reprises. Althea lui sourit franchement, le visage délicat de Tertia s’imposant à sa conscience comme une évidence. « C’est un point de contentieux entre Freya et toi, j’imagine? », demande le péché d’Orgueil en haussant un sourcil mutin en direction de la blonde, mais s’en détourne rapidement pour plutôt plonger le nez dans le carnet des interprétations astrales associées au six de coupes, et questionne la médicomage à ce sujet. « Six, c’est le numéro qui m’a été attribué, Sixtine. Je suis la seule a ne le partager avec personne si on écarte Nullus. » et une légère nonchalance se glisse dans le maintien de la jeune femme, qui semble pourtant réaliser que la ballerine éclopée ne lui a pas dit si elle fait partie des fidèles de l’école ésotérique de sa sœur. « Mais toi, tu crois à tout ceci ? »
Sourire énigmatique aux lèvres, Althea penche la tête sur le côté. « Seulement quand ça m’arrange », admet-elle, moue ironique aux lèvres, avant d’avaler une nouvelle gorgée de son verre. Avise celui de Juliet, sévèrement entamé, et commence déjà à écraser un mélange de sucre et de menthe fraiche au fond du prochain. « Non à vrai dire, je ne sais pas. L’amour existe, et il n’est pas vérifiable, quantifiable. Alors de me dire que des cartes pourraient être le réceptacle d’une sorte de charge magique … je ne sais pas. Ça me convient mieux que de trancher dans un sens ou l’autre, je crois. » Elle n’existe pas dans un monde de certitude, lady Pride, mais dans ces espaces d’entre-deux où se glissent les doutes et les vices. D’infinies nuances de gris pour la moralité, un kaléidoscope éternel pour le plaisir – ne se limiter en rien, car les cadres ne conviennent pas aux désirs grandiloquents de la brune. Tout ce délavé de gris, pour justifier des actes et les trouver justifiés – comme celui de se détourner d’elle sous prétexte de verser un sirop simple dans le verre.
douce juliet, sais-tu qu’on peut te chérir –
admirer tes traits délicats comme un visage à encadrer de ses doigts,
mais le risque est trop grand.
je t’aime bien, juliet, poupée chérie –
et ce soir, tu me dis toute la vérité.
La goutte de veritaserum glissée au fond du verre, elle se détourne à nouveau, l’air de rien. Déjà prête à lui servir son second cocktail, en habile tenancière prête à soigner ses clients préférés aux petits oignons. Pécher sans remords. Elle pose un doigt fin manucuré de bourgogne sur le second arcane. « Le monde à l’envers … », souffle Althea, jetant un regard au livre regroupant les symboles. Elle montre une ligne spécifique du texte à la sorcière. Le monde renvoie à l’image de la perfection, tout particulièrement de la femme. Il concerne les ambitions et les aspirations d’un individu. « Attends-tu de grands bouleversements à venir dans ta vie, Juliet? »
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Mar 1 Fév 2022 - 19:48
Très peu pour elle, les simagrées divinatoires. Il faut dire que l’esprit de Juliet était cartésien. On la décrivait comme naïve parfois mais on ne pouvait nier que la plus jeune des Blackthorn était particulièrement terre à terre. Le don de Kiran lui-même avait été l’objet de nombre de conversations, nombres d’explications et même quelques expérimentations qu’avait mit en place l’enfant aux cheveux blonds et bouclés pour mettre au défi ce troisième œil. Elle avait fini par y croire. Ça ne serait pas le cas pour le tarot. Et oui, Freya avait bien souvent soufflé ou maudit l’esprit trop scientifique, pas assez rêveur de sa cadette.
Elle n’a pas le temps de répondre qu’elle entrevoit vaguement quelque-chose alors qu’elle essaye de forcer une interprétation en laquelle elle ne croit pas. Ça aurait aussi bien pu être un cinq et alors elle aurait pensé à Baby qu’elle n’avait plus été voir depuis longtemps. Un sentiment de culpabilité effleura l’orée de son cœur mais la Summerbee le chassa en se promettant d’aller la voir très bientôt.
Et elle sourit à la réponse utilitariste de la barmaid. Puis fait la moue à l’expression de sa véritable pensée. Elle pourrait se lancer dans une présentation mi psychologique, mi chimique de ce qu’était l’amour mais ça serait sûrement fort ennuyeux pour on interlocutrice. Ses lèvres occupées à aspirer les dernier centilitre de son cocktail, elle répond finalement à la question précédente de la jeune femme.
- Un des rares désaccords avec Freya oui. Mais en général, on préfère en rire. Elle dit de moi que je suis étriquée, je rétorque qu’elle est trop fantasque et la boucle est bouclée.
Un tendre sourire se tend sur les lèvres de Juliet, le même qui la possède alors qu’elle parle d’un des membres de sa fratrie. Amour inconditionnel. Elle repousse son verre et si Juliet devait noter le service, il ne pourrait en être qu’un O. Un nouveau verre glisse vers elle, humidifiant le bois vernis du bar. Elle avait dit un verre et voila qu’elle se mettait à aspirer une gorgée du troisième. Adieu révisions. Bonsoir révélations.
- De nouvelles fiançailles, il faut croire que mes parents ne me lâcheront jamais avec ça…
Un pauvre sourire ourle ses lèvres. Elle ne s’est même pas rendu compte qu’elle avait répondu sans réfléchir une seconde. On lui avait posé une question, elle avait répondu. C’était aussi simple que ça.
Elle n’a pas le temps de répondre qu’elle entrevoit vaguement quelque-chose alors qu’elle essaye de forcer une interprétation en laquelle elle ne croit pas. Ça aurait aussi bien pu être un cinq et alors elle aurait pensé à Baby qu’elle n’avait plus été voir depuis longtemps. Un sentiment de culpabilité effleura l’orée de son cœur mais la Summerbee le chassa en se promettant d’aller la voir très bientôt.
Et elle sourit à la réponse utilitariste de la barmaid. Puis fait la moue à l’expression de sa véritable pensée. Elle pourrait se lancer dans une présentation mi psychologique, mi chimique de ce qu’était l’amour mais ça serait sûrement fort ennuyeux pour on interlocutrice. Ses lèvres occupées à aspirer les dernier centilitre de son cocktail, elle répond finalement à la question précédente de la jeune femme.
- Un des rares désaccords avec Freya oui. Mais en général, on préfère en rire. Elle dit de moi que je suis étriquée, je rétorque qu’elle est trop fantasque et la boucle est bouclée.
Un tendre sourire se tend sur les lèvres de Juliet, le même qui la possède alors qu’elle parle d’un des membres de sa fratrie. Amour inconditionnel. Elle repousse son verre et si Juliet devait noter le service, il ne pourrait en être qu’un O. Un nouveau verre glisse vers elle, humidifiant le bois vernis du bar. Elle avait dit un verre et voila qu’elle se mettait à aspirer une gorgée du troisième. Adieu révisions. Bonsoir révélations.
- De nouvelles fiançailles, il faut croire que mes parents ne me lâcheront jamais avec ça…
Un pauvre sourire ourle ses lèvres. Elle ne s’est même pas rendu compte qu’elle avait répondu sans réfléchir une seconde. On lui avait posé une question, elle avait répondu. C’était aussi simple que ça.
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Sam 12 Mar 2022 - 21:32
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(tenue) Il y a une solidité, chez Juliet, que la tenancière remarque. Son entourage le réalise-t-il, lui, ou ses proches sont-ils trop occupés à voir en la future médicomage la sixième née, la plus jeune, ses tendres années toujours accentuées par sa blondeur et les rondeurs toujours présentes sur ses traits? Althea sourit, au commentaire rapporté de Freya. « Je ne pense pas que tu sois étriquée », remarque la brune, son regard de pluie cherchant celui de la Blackthorn. Avec patience, elle déroule les bons mots, ceux qui la toucheront sans mentir. « Je pense … que tu as l’esprit plus pragmatique que la moyenne, et qu’il n’est probablement pas estimé à sa juste valeur parce que tu es la petite dernière de ta famille ». Histoire éternelle, chez les benjamin.es des familles d’aristocrates, moldues comme sorcières – nul besoin d’être particulièrement stratège pour le comprendre, mais c’est qu’elle cadre si bien, Juliet. Althea l’a vue, en femme d’action, en prise de décision millimétrée comme une montre suisse qui n’avait rien de l’enfant précieuse que doivent imaginer certains sorciers de son univers de sang pur.
C’est pour ça que t’as été choisie, Juliet.
Le veritaserum glissé au fond du cocktail qu’elle tend à la douce Blackthorn, Althea ne cille pas un seul instant avant de souligner le deuxième arcane : le monde à l’envers. « Attends-tu de grands bouleversements à venir dans ta vie, Juliet? », demande-t-elle, après que son invitée ait goûté sa boisson et le sérum qui lui délierait la langue. Peut-être lui aurait-elle dit, Juliet, sans cela – car il y a un caractère inoffensif rempli de confidences possibles qui s’établit, entre médicomage et patiente, mais Althea n’a pas l’âme à la gageure, ce soir, et préfère piper le dé d’avance.
La langue déliée de la sorcière ne se fait pas attendre. État étrange, que celui du veritaserum – l’hôte n’en prenant pas tout à fait conscience, mélange de confiance et de désir d’honnêteté se mêlant à sa psyché le temps que l’effet accorde à l’empoisonneur. Tout juste l’impression d’avoir un fardeau sur le cœur dont il faudrait se débarrasser, sans urgence véritable : le pouvoir de la suggestion, et peindre celle qui fait les demandes en réceptacle charitable plutôt qu’en interrogatrice capricieuse. La réponse de Juliet ne se fait pas attendre. « De nouvelles fiançailles, il faut croire que mes parents ne me lâcheront jamais avec ça… » La surprise peinte sur le visage d’Althea n’est pas tout à fait feinte – entre autres parce qu’elle a eu vent du fiasco avec le jeune héritier français qui lui avait été promis à l’origine. À croire que le nom Blackthorn vaille assez cher pour qu’elle demeure un bon parti – le manque de chance. Althea pose le menton dans une de ses paumes ouvertes, le coude appuyé contre la surface du bar, et choisit de laisser la 3e carte en guise d’hameçon pour plus tard, si la conversation cesse de paraître naturelle. Le veritaserum endort la méfiance, mais ne rend pas stupide pour autant. « Ont-ils déjà choisi celui qui t’est promis? Et … comment te sens-tu face à ça, si ce n’est pas trop intrusif? » La courtoisie généreuse et fausse, sachant très bien que la réponse viendra. Tendre Juliet.
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Sam 19 Mar 2022 - 22:04
Les mots de Thea la touchent plus profondément qu’elle ne voudrait l’admettre. Petite dernière, elle est l’une des seules de la fratrie qu’on a pas poussé vers les études. Encore moins vers les domaines de prédilections familiaux. Là où Secunda était destinée à reprendre le cabinet de sa tante, là où Kiran avait été choisit comme hérité de l’empire commercial qu’ils détenaient… On avait rien attendu d’elle si ce n’est ce mariage qui servirait les intérêts. Elle s’était longtemps complait dans cette position, au moins avait elle pu faire les études de son choix sans qu’on ne cherche à l’influencer. Mais c’était aussi symptomatique du peu d’estime qu’on avait pour elle. Une sourire, une voix légère, il n’en fallait pas plus pour clôturer ce qu’elle avait prit pour des compliments.
- Et bien je suis ravie de te l’entendre dire !
Boire une goutte de veritaserum sans s’en rendre compte c’était comme plonger dans une certaine volonté de plaire, de consentir à tout ce qui était possible et imaginable sans se rendre compte que ce n’est pas réellement une volonté de l’esprit mais le jeu de quelques hormones reproduites par la potion. Dire la vérité à Thea lui donne une sensation de plaisir qui est chimiquement produite par le veritaserum. Le soulagement de se confier, lui, pourtant, est réel.
Le regard azuré soutient les prunelles couleur de pluie de la tenancière. La surprise semble animer ses traits. Peut être parce que comme pour Prima, on estimait que des fiançailles ratées supposaient que la jeune femme concernée soit responsable et donc indigne ? C’est en filigrane ce qu’on lui avait reproché. Malheureusement pour elle, elle n’avait échoué qu’une seule fois là où Prima avait déjà été fiancée à deux reprise sans qu’aucun mariage ne puisse aboutir. Quoi qu’à deviner la position de Prima aujourd’hui, peut être que Sixtine préférait encore la sienne…
- Tu connais bien ma famille, ou en tout cas plusieurs de ses membres. Mais peut-être ignores tu que c’est assez courant parmi les très anciennes et conservatrices familles d’arranger un mariage entre branches plus ou loins éloignées. Pour garder le nom intact. Pour ne pas diviser les terres. Pour ne pas dilapider la fortune…
Par sûr que ce soit le veritaserum qui oeuvre dans ces longues tirades descriptives de la pensée pure. La suite par contre.
- Ils envisage de me marier à Nullus, le frère de Prima. Et malgré toutes ces traditions, malgré que ce soit un homme de grand qualité et emplit de bienveillance, malgré qu’il ne soit pas mon cousin de sang… Tout ceci me fait froid dans le dos.
- Et bien je suis ravie de te l’entendre dire !
Boire une goutte de veritaserum sans s’en rendre compte c’était comme plonger dans une certaine volonté de plaire, de consentir à tout ce qui était possible et imaginable sans se rendre compte que ce n’est pas réellement une volonté de l’esprit mais le jeu de quelques hormones reproduites par la potion. Dire la vérité à Thea lui donne une sensation de plaisir qui est chimiquement produite par le veritaserum. Le soulagement de se confier, lui, pourtant, est réel.
Le regard azuré soutient les prunelles couleur de pluie de la tenancière. La surprise semble animer ses traits. Peut être parce que comme pour Prima, on estimait que des fiançailles ratées supposaient que la jeune femme concernée soit responsable et donc indigne ? C’est en filigrane ce qu’on lui avait reproché. Malheureusement pour elle, elle n’avait échoué qu’une seule fois là où Prima avait déjà été fiancée à deux reprise sans qu’aucun mariage ne puisse aboutir. Quoi qu’à deviner la position de Prima aujourd’hui, peut être que Sixtine préférait encore la sienne…
- Tu connais bien ma famille, ou en tout cas plusieurs de ses membres. Mais peut-être ignores tu que c’est assez courant parmi les très anciennes et conservatrices familles d’arranger un mariage entre branches plus ou loins éloignées. Pour garder le nom intact. Pour ne pas diviser les terres. Pour ne pas dilapider la fortune…
Par sûr que ce soit le veritaserum qui oeuvre dans ces longues tirades descriptives de la pensée pure. La suite par contre.
- Ils envisage de me marier à Nullus, le frère de Prima. Et malgré toutes ces traditions, malgré que ce soit un homme de grand qualité et emplit de bienveillance, malgré qu’il ne soit pas mon cousin de sang… Tout ceci me fait froid dans le dos.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Sam 2 Avr 2022 - 13:58
crépuscule,
14 janvier 2022, 22:00. (mood)
et pourtant, j'espère encore que l'enfant que j'étais
retrouve enfin, une parcelle de paix, de rires, de liberté sans fin.
(moodboard styx)
(tenue) Le péché d’Orgueil tend l’oreille, calle sa respiration sur celle qu’elle observe chez Juliet. Lente, mesurée, car elle n’en sait rien, la blonde, du piège soigneusement délié qui vient de se refermer sur elle. Précis et patient, Althea a appris à la bonne école, avec pour tuteur celui qui se fond à ses pas comme une ombre effilée et inquiétante, son Hadès personnel. Le choix de la cible la plus pertinente pour ses besoins, sans envies sanguinaires comme celles de Leo, mais avec des besoins d’un égocentrisme crasse, imaginer les autres comme des outils davantage que comme des agents – et encore, un relent humaniste d’y voir des avantages pour eux, aussi. Car l’utilitarisme d’Althea s’habille d’une compassion étrange, le genre qui n’a rien de faux, et qui se glisse pourtant comme une énième maille dans le filet à lancer autour de ses nouvelles proies. Envy lui a appris à chasser, et la règle d’or – ne pas s’inventer quelqu’un d’autre. La ballerine éclopée n’a rien des instincts tueurs du Portoricain, il aurait été stupide de tenter de l’imiter – mais à son absence de talents de combat, lady Pride est méthodique, et tout juste assez humaine pour véritablement s’intéresser à l’Autre. Petite Perséphone qui s’accroche encore à la sensation du soleil sur son visage, avant de replonger aux enfers.
Un pli soucieux se fond sur la peau du visage soigneusement maquillé d’Althea, qui pose son menton au creux de la coupe de ses doigts pour mieux regarder Juliet lorsqu’elle lui explique les traditions matrimoniales des familles d’aristocrates sorciers. Se garde bien de couper court à ses explications et de lui faire la remarque qu’elle sait tout cela, très (trop) bien même, que c’est pareil, chez elle, chez les Moldus – peut-être pas dans la même mesure, certes, mais le principe demeure. Peut-être son père aurait-il mieux accueilli la nouvelle de la nature magique de sa fille, le cas échéant, s’ils avaient appartenu à une famille des plus normales. Peut-être, peut-être, et encore – mais toute son attention se concentre sur le visage poupin de la jeune médicomage. Et enfin, la révélation. Nullus. Un instant, une lueur affamée et victorieuse se glisse dans son regard, que la blonde ne voit pas, ayant profité d’un interstice dans la conversation pour ingérer une gorgée de sa boisson.
Rapidement, Althea se recompose un visage curieux et compatissant, celui de la confidente derrière son bar qui accueille les secrets et maux de n’importe quel client – que ses confessions à elle ne valent pas plus que ceux des autres, en ce qu’elles ne sauraient être utilisées. Unique réceptacle des soucis d’autrui, bienveillants calculs. Elle prend la posture de l’amie, celle des confidences du vendredi soir où l’on se fait des tresses en discutant garçons, drames familiaux petits et grands. « Froid dans le dos? », demande Althea, le souci lacé entre les accents de sa voix douce. « S’il est aussi bienveillant, j’aurais cru que ce serait au moins un parti … intéressant, pour toi, non? Enfin, si tu dois absolument être mariée à un autre sang pur … Ou t’avais de plus belles ambitions ailleurs, pour tes fiançailles? » Curieuse, agréable. Dis-moi tout, Juliet.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Jeu 14 Avr 2022 - 21:21
Elle n’avait parlé de tout ceci à personne, gardant ce qu’elle considérait comme un secret aussi honteux que dangereux. A ce stade, il ne s’agissait que d’une hypothèse, d’une possibilité. A part ses parents, son oncle et sa tante ainsi que Nullus, personne n’avait diée de ce qui se trâmait ; Et Juliet savait bien qu’au plus ce genre d’information se diluait dans la foule des biens nés, au plus ce qui était une simple hypothèse devenait une réalité.
Elle aimait profondément Nullus et elle n’avait aucun doute que son cousin serait un mari et même surement un père exceptionnel. Il avait été aimant et protecteur, confident de ses chagrins et alliés de ses premiers jeux… Mais c’était un amour fraternel qu’ils partageaient et comme elle venait de le révéler sans embarras aucun, l’idée de l’épouser lui faisait froid dans le dos. Et l’idée de procréer, elle n’osait même pas laisser la pensée effleurer sérieusement son esprit.
La douce Blackthorn aspire de nouveau une gorgée du beuvrage qui délie sa langue depuis plusieurs minutes sans même qu’elle ne s’en rende compte. Tout ce qu’elle remarque, c’est qu’il est agréable de sa confier à la tenancière. Naïve, elle a confiance, devinant que la barmaid garderait son secret bien caché entre deux cocktails de son cru. Naïve, elle se sent plus légère. Comme si elle osait enfin transférer sur quelqu’un le poids de ces confidences.
- Peut être que tu as raison. Peut être que je devrais m’estimer chanceuse. Bien des jeunes gens finissent mariés a quelqu’un qu’ils n’aiment pas, qu’il n’apprécie même pas. Je pourrais même tomber sur un homme mauvais…
Elle imagine le visage d’Octave face à elle, à côté de l’autel. Vision d’horreur. Effectivement, si elle devait être mariée à un sang-pur, Nullus ne serait pas le pire parti loin de là. Il ne la ferait pas souffrir comme avait pu faire Maximilien. Quelques mois auparavant peut être que Sixtine aurait tout simplement acquiescé, entendant dans les paroles de la ballerine la voix d’une sagesse que ces parents n’auraient su lui insuffler eux même.
Mais Juliet était amoureuse. Définitivement amoureuse. Ce genre d’amour réciproque qui rend les instants plus légers, les absences presque douloureuses. Ce genre d’amour qui fait sourire bêtement, qui emballe son cœur et humidifie ses pupille tant les sentiments sont capables de la dépasser, douce Juliet.
- Je pourrais vivre ma vie sans fiançailles si on pouvait me promettre que je la passe auprès d’Elio.
Si l’aveu concernant Nullus était risqué, celui-ci était dangereux. Un danger qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, consciente de ce qui pouvait se passer si le couple qu’ils formaient se vivait au grand jour. Condamnés à se cacher, elle avait pourtant était plus qu’explicite alors qu’elle répondait à la jeune femme qui l’écoutait presque tendrement. Elle qui ne rêvait que de robe blanche et de foyer heureux, elle aurait volontiers abandonné toute aspiration maritale et même maternelle s’il s’agissait de vivre auprès de celui qui choyait son cœur.
Elle aimait profondément Nullus et elle n’avait aucun doute que son cousin serait un mari et même surement un père exceptionnel. Il avait été aimant et protecteur, confident de ses chagrins et alliés de ses premiers jeux… Mais c’était un amour fraternel qu’ils partageaient et comme elle venait de le révéler sans embarras aucun, l’idée de l’épouser lui faisait froid dans le dos. Et l’idée de procréer, elle n’osait même pas laisser la pensée effleurer sérieusement son esprit.
La douce Blackthorn aspire de nouveau une gorgée du beuvrage qui délie sa langue depuis plusieurs minutes sans même qu’elle ne s’en rende compte. Tout ce qu’elle remarque, c’est qu’il est agréable de sa confier à la tenancière. Naïve, elle a confiance, devinant que la barmaid garderait son secret bien caché entre deux cocktails de son cru. Naïve, elle se sent plus légère. Comme si elle osait enfin transférer sur quelqu’un le poids de ces confidences.
- Peut être que tu as raison. Peut être que je devrais m’estimer chanceuse. Bien des jeunes gens finissent mariés a quelqu’un qu’ils n’aiment pas, qu’il n’apprécie même pas. Je pourrais même tomber sur un homme mauvais…
Elle imagine le visage d’Octave face à elle, à côté de l’autel. Vision d’horreur. Effectivement, si elle devait être mariée à un sang-pur, Nullus ne serait pas le pire parti loin de là. Il ne la ferait pas souffrir comme avait pu faire Maximilien. Quelques mois auparavant peut être que Sixtine aurait tout simplement acquiescé, entendant dans les paroles de la ballerine la voix d’une sagesse que ces parents n’auraient su lui insuffler eux même.
Mais Juliet était amoureuse. Définitivement amoureuse. Ce genre d’amour réciproque qui rend les instants plus légers, les absences presque douloureuses. Ce genre d’amour qui fait sourire bêtement, qui emballe son cœur et humidifie ses pupille tant les sentiments sont capables de la dépasser, douce Juliet.
- Je pourrais vivre ma vie sans fiançailles si on pouvait me promettre que je la passe auprès d’Elio.
Si l’aveu concernant Nullus était risqué, celui-ci était dangereux. Un danger qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, consciente de ce qui pouvait se passer si le couple qu’ils formaient se vivait au grand jour. Condamnés à se cacher, elle avait pourtant était plus qu’explicite alors qu’elle répondait à la jeune femme qui l’écoutait presque tendrement. Elle qui ne rêvait que de robe blanche et de foyer heureux, elle aurait volontiers abandonné toute aspiration maritale et même maternelle s’il s’agissait de vivre auprès de celui qui choyait son cœur.
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Ven 15 Avr 2022 - 17:05
crépuscule,
14 janvier 2022, 22:00. (mood)
et pourtant, j'espère encore que l'enfant que j'étais
retrouve enfin, une parcelle de paix, de rires, de liberté sans fin.
(moodboard styx)
(tenue) Les prunelles de pluie d’Althea sont vissées au visage de la Blackthorn avec une douce sollicitude qui n’est pas feinte, utilité pour d’autres buts qui ne l’empêchent pas de véritablement compatir avec la situation dans laquelle se trouve la blonde. Lorsqu’elle tente de se faire une raison, à l’instigation des mots du péché d’Orgueil, la Belge hoche lentement la tête, ponctuant le geste d’un léger grognement de sympathie à l’endroit de la plus jeune. « Mais tu rêves de bien davantage, n’est-ce pas? Tu es pleine de bonté et ambitieuse, il faut bien l’être pour devenir médicomage », commente la sorcière, adressant un sourire doux à la summerbee – car elle sait ce que c’est, de passer presque inaperçue dans une large fratrie, et de n’être bonne qu’à faire la belle ou à être mariée. Qu’est-ce que ça a cassé les plans de ses parents, d’apprendre que leur fille était une sorcière.
tu dois être si dévalorisée dans ta famille, juliet
mais moi je te vois comme tu es, sunshine.
tellement, éminemment
p r é c i e u s e.
et les points en suspension qui ne se disent pas mais se sentent, elle les connait, lady pride. Dans son antre de confessions, elle les attend, savoure leur texture dans l’air avant qu’on ne lui serve les secrets. « Je pourrais vivre ma vie sans fiançailles si on pouvait me promettre que je la passe auprès d’Elio. » et le pétillement dans ses yeux lui ferait bien fondre le cœur, si elle ne cherchait pas précisément ce genre d’information. Si elle n’était qu’une amie balbutiante, elle pourrait se contenter, la bouche en cœur, de lui demander des détails pour le simple plaisir d’écouter les confidences de la plus jeune. Mais ce n’est pas ce genre d’histoire, et si la bonté de la jeune femme n’est pas déguisée, observez qu’elle s’en sert comme un outil.
« Elio? Qui est-ce? J’imagine que tes parents n’approuveraient pas de lui, si ça te mine à ce point … », souffle la tenancière, un pli désolé plissé sur sa bouche. Honnête dans sa sollicitude, elle l’est pourtant, Althea – l’idée que le rayon de soleil qu’est Juliet soit forcée d’abandonner celui qu’elle aime véritablement au profit d’un mariage arrangé par ses parents lui parait barbare, et ce, malgré le fait qu’elle connait bien les rituels de l’aristocratie, qu’elle soit moldue ou sorcière. La théorie est toujours si loin, mais lorsque la réalité de ces dynamiques vient frapper, elle s’en désole tout de même, la brune. Même si au fond d’elle-même repose la sensation jubilatoire de tenir quelque chose d’éminemment précieux, quelque chose qu’elle cherche depuis cet été et n’aurait pu obtenir autrement. Je te tiens, Juliet.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Lun 25 Avr 2022 - 22:27
Il n’y avait que le veritaserum pour trahir ce secret qu’elle dissimulait si précieusement, si précautionneusement depuis tant de mois. Sa relation avec Elio tenait en une phrase bien connu des pauvres hères qu’ils étaient tous « pour vivre heureux, vivons cachés ». Leur couple n’était pas légitime au yeux du monde, au yeux de son monde. Et elle était prête à parier que l’entourage d’Elio ne cautionnerait pas d’avantage cette relation.
S’il n’y avait pas cette menace maritale, elle pourrait vivre ainsi longtemps. En tout quiétude. Elle se fichait bien d’apparaître au bras du Cooper en société. Elle se fichait bien de devoir dissimuler ses états d’âme à l’hôpital. Les moments qu’ils passaient seul à seul, loin des regards, étaient si précieux qu’ils en valaient bien ces petites mensonges et ces grosses omissions.
Pourtant, il lui semble que la d’Arenberg la comprend. A cette façon de reformuler ses phrases de manière toujours pour juste. A sa façon dont ses yeux de pluie semblaient lire dans l’âme de la plus douce des Blackthorn. A sa manière de hocher la tête d’un air entendu ou de lui dire ce qu’elle avait besoin, désespérément besoin, d’entendre. A sa manière de poser les questions justes, de déduire des exactitudes sans cesse…
- Il est de sang-mêlé alors… Jamais mes parents n’approuveraient qu’on puisse ne serait ce que se fréquenter.
Une gorgée pour faire passer l’amertume qui teinte sa voix mais c’est plusieurs litre de sucre roux qu’il faudrait pour adoucir l’humeur de la Blackthorn qui s’étiole au fil des confidences.
- Pourtant, crois moi, il a tellement de qualité. Bien plus que la plupart de ceux que mes parents voudraient me voir épouser. Il est droit, il est aimant et optimiste alors qu’il a vécu des drames. C’est un excellent médicomage qui se soucie des autres, de leur âme autant que de leur santé… C’est injuste que sa naissance ne le déclasse aux yeux de certains alors qu’il mérite, bien plus qu’eux, d’être reconnu comme une belle personne…
Elle fronce les sourcils, Juliet. Son verre est terminé et il lui semble qu’elle en dit trop. Son regard se perd quelques secondes sur les bouteilles de verres colorées qui décorent soigneusement le mur derrière la tenancière.
- Je suis beaucoup trop fleur-bleue n’est-ce pas ?
Stupidement naïve. C’est ainsi qu’on la considérée toute sa vie. Etait il question que sa change un jour ?
S’il n’y avait pas cette menace maritale, elle pourrait vivre ainsi longtemps. En tout quiétude. Elle se fichait bien d’apparaître au bras du Cooper en société. Elle se fichait bien de devoir dissimuler ses états d’âme à l’hôpital. Les moments qu’ils passaient seul à seul, loin des regards, étaient si précieux qu’ils en valaient bien ces petites mensonges et ces grosses omissions.
Pourtant, il lui semble que la d’Arenberg la comprend. A cette façon de reformuler ses phrases de manière toujours pour juste. A sa façon dont ses yeux de pluie semblaient lire dans l’âme de la plus douce des Blackthorn. A sa manière de hocher la tête d’un air entendu ou de lui dire ce qu’elle avait besoin, désespérément besoin, d’entendre. A sa manière de poser les questions justes, de déduire des exactitudes sans cesse…
- Il est de sang-mêlé alors… Jamais mes parents n’approuveraient qu’on puisse ne serait ce que se fréquenter.
Une gorgée pour faire passer l’amertume qui teinte sa voix mais c’est plusieurs litre de sucre roux qu’il faudrait pour adoucir l’humeur de la Blackthorn qui s’étiole au fil des confidences.
- Pourtant, crois moi, il a tellement de qualité. Bien plus que la plupart de ceux que mes parents voudraient me voir épouser. Il est droit, il est aimant et optimiste alors qu’il a vécu des drames. C’est un excellent médicomage qui se soucie des autres, de leur âme autant que de leur santé… C’est injuste que sa naissance ne le déclasse aux yeux de certains alors qu’il mérite, bien plus qu’eux, d’être reconnu comme une belle personne…
Elle fronce les sourcils, Juliet. Son verre est terminé et il lui semble qu’elle en dit trop. Son regard se perd quelques secondes sur les bouteilles de verres colorées qui décorent soigneusement le mur derrière la tenancière.
- Je suis beaucoup trop fleur-bleue n’est-ce pas ?
Stupidement naïve. C’est ainsi qu’on la considérée toute sa vie. Etait il question que sa change un jour ?
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Dim 15 Mai 2022 - 19:33
crépuscule,
14 janvier 2022, 22:00. (mood)
et pourtant, j'espère encore que l'enfant que j'étais
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(tenue) Avec patience, Althea dénoue un dernier fil autour de Juliet, sachant tenir les confesses de la jeune femme entre ses doigts fins. Le sentiment menace de la griser, mais elle sait qu’elle ne peut rien célébrer avant d’avoir porté le coup de grâce, la danseuse éclopée. « Non, je ne pense pas que tu sois trop fleur bleue », tranche la barmaid avec fermeté. « C’est parfaitement normal, de vouloir quelque chose de sain pour ton avenir. Tu as été élevée dans un monde qui déshumanise les sentiments et les relègue bien loin derrière la stratégie et le calcul … c’est pas de ta faute, je trouve au contraire que c’est une preuve de ta force de caractère, d’avoir su résister au moule avec lequel on a tenté de te modeler ». Sa voix vibre d’honnêteté, car elle est sincère, Lady Pride. Sait reconnaître les qualités chez les autres, nourrir leur ego, et réussit de plus belle lorsqu’elle flatte en disant la vérité.
« C’est un système dégueulasse », commente-t-elle, avant que le visage tendre de son Américain ne s’impose à elle. « Mon ex – Hunter Huntzberger, tu devais le connaître au moins de visu, il a été déshérité par sa famille parce qu’il refusait ses propres fiançailles et les valeurs de votre milieu. » Du bout de la main, chasse des doigts le souvenir de Hunter – et ses yeux doux, et sa chevelure dans laquelle elle aimait tant glisser les doigts, et sa façon de la faire danser même lors qu’elle n’avait plus que des jambes incendiées. Se recentrer sur la réalité de Juliet, que Juliet, le centre de son univers pour la soirée. « J’imagine que dans ton cas, t’enfuir n’est pas une possibilité? »
Le non vient si vite, franchissant les lèvres de l’angélique blonde si rapidement qu’il lui aurait crevé la peau, si elle ne s’y était pas préparée. Dans l’aveu de Juliet, elle sent la décharge de désespoir, et ça lui serre le cœur, un peu – autant qu’elle en exulte, d’avoir la solution-appât à ses problèmes. « Je … hm. » Althea hésite Presque, à peine, à présent qu’elle en est arrivée au moment du coup de grâce, et ce sera l’élément de confiance en elle, n’est-ce pas? Car elle manipule sans en avoir l’air. « Je peux te proposer quelque chose, qui pourrait t’aider. Tu dois bien le savoir, qu’on vend plus que des cocktails, ici, tu n’es pas idiote. C’est un repaire à secrets. Il y a, dans une salle privée, un espace … réservé aux souvenirs. Un genre de thérapie officieuse, si tu veux ». L’endroit est plus complexe qu’elle ne le décrit, mais pour l’accrocher, Althea n’a pas véritablement besoin de lui en expliquer tous les tenants et aboutissants – si Juliet est réellement désespérée, elle saisira sa chance. « Tu pourrais y trouver un espace safe pour renouer avec tes amours psychomagiques, et … peut-être aussi quelque chose à utiliser contre tes parents? » Dans ses prunelles de pluie se glissent sollicitude et compassion, et elle pose une main douce sur celle de Juliet. La serre avec une tendresse qui n’est pas feinte, et se penche vers elle. « Enfin, si tu veux. Y’a rien de bizarre ou de mal qui s’y passe, hormis parfois des souvenirs plus durs à porter. Peut-être … que ça pourrait être ta porte de sortie. »
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: crépuscule (juliet ii)(terminé)
Mar 24 Mai 2022 - 15:12
On l’avait toujours désignée comme candide, naïve… On avait loué sa douceur, sa tendresse tout en la rabaissant d’une certaine manière, la faisant passer pour faiblesse de femme. On la voyait parfaite épouse, peu importe vers qui elle s’avancerait le jour de ses noces. On la voyait enfanter assez d’enfants pour assurer la descendance de celui qu’elle aurait épousé. Et s’en occuper évidemment. Femme-épouse, épouse-mère, enfermée dans un carcan qui avait été celui de tant de femmes avant elle. Celui de sa mère. De sa grand mère…
Mais Althéa venait de renverser le paradigme. Elle présentait les mêmes faits sous un angle si différent. Un prisme dans lequel son côté fleur-bleu n’était pas un défaut mais une force. Une affirmation de soit. Et ça pouvait paraitre bête, de se sentir aussi rassurée par les mots qu’une connaissance, mais Juliet se sentait chamboulée. Comprise. Elle se sentait si rarement comprise. Elle ne répond pas, essayant de se voir elle même dans le regard de la tenancière.
Hunter Huntzberger, elle le connait. Pas personnellement mais elle le connait. Elle ignorait néanmoins qu’il avait été déshérité. Elle ignorait également qu’il avait fait parti de la vie de la d’Arenberg. Ces choses ne s’ébruitaient pas, en général. On célébrait plus volontiers le mariage d’un Wakefield et d’une Hangbé que les errements d’un Huntzberger.
- M’enfuir ?
Pour aller où ? Elle avait abandonné ses yeux azurés vers les prunelles de pluie de la jeune femme, visiblement désarçonnée par la question. A vrai dire, elle y avait déjà pensé. Mais les circonstances n’étaient pas les mêmes. Elle portait en elle un enfant qui n’était désiré par personne si ce n’était par elle même, alors qu’elle s’était rendue compte que l’avortement n’était pas une option. Elle n’aurait du d’autre choix que de tout quitter. De disparaitre avec cet enfant à naître. Mais en était elle capable pour Elio ? Pouvait elle abandonner sa vie, ses proches, ses études… Elle n’en était pas sûre. Elle finirait par le reprocher au Cooper. Le voir accomplir leur rêve et ne pas pouvoir en faire autant serait un crève coeur. Autant que celui de rompre avec lui… Il n’y avait pas de solution.
Elle allait répondre que non, s’enfuir n’était pas une solution. Elle a a peine le temps d’initier un non de la tête que la jeune femme commence une phrase. Juliet comprend très vite qu’il s’agit d’une proposition et il faut avouer qu’elle imagine pas, absolument pas, ce que peut lui proposer la ballerine. Elle ne dément pas la jeune femme qui souffle qu’il ne s’agit pas d’un bar comme un autre. Elle ne l’imaginait pas et pourtant maintenant qu’elle lui affirme, ça lui semble une évidence. Et elle ne comprend pas vraiment ce que la jeune femme lui propose mais l’idée d’allier le mot « contre » et « parents » ne la tente pas. D’autant plus qu’elle n’est pas idiote. Ce qui se dissimule ici ne doit pas être bien légal. Elle se s’imagine pas plus rebelle que criminelle.
- Je…
Pourtant elle hésite une seconde.
- Non, ça ira.
Un sourire de façade et elle repousse doucement son verre vide.
- Merci pour les verres et pour l’oreille attentive, mais il va vraiment falloir que j’aille réviser.
Evidemment, une fois rentrée, elle en serait tout bonnement incapable. La proposition de la d’Arenberg restera à la surface de son esprit longtemps sans qu’elle n’ose vraiment interroger cette option qui s’offre inespérément à elle.
Mais Althéa venait de renverser le paradigme. Elle présentait les mêmes faits sous un angle si différent. Un prisme dans lequel son côté fleur-bleu n’était pas un défaut mais une force. Une affirmation de soit. Et ça pouvait paraitre bête, de se sentir aussi rassurée par les mots qu’une connaissance, mais Juliet se sentait chamboulée. Comprise. Elle se sentait si rarement comprise. Elle ne répond pas, essayant de se voir elle même dans le regard de la tenancière.
Hunter Huntzberger, elle le connait. Pas personnellement mais elle le connait. Elle ignorait néanmoins qu’il avait été déshérité. Elle ignorait également qu’il avait fait parti de la vie de la d’Arenberg. Ces choses ne s’ébruitaient pas, en général. On célébrait plus volontiers le mariage d’un Wakefield et d’une Hangbé que les errements d’un Huntzberger.
- M’enfuir ?
Pour aller où ? Elle avait abandonné ses yeux azurés vers les prunelles de pluie de la jeune femme, visiblement désarçonnée par la question. A vrai dire, elle y avait déjà pensé. Mais les circonstances n’étaient pas les mêmes. Elle portait en elle un enfant qui n’était désiré par personne si ce n’était par elle même, alors qu’elle s’était rendue compte que l’avortement n’était pas une option. Elle n’aurait du d’autre choix que de tout quitter. De disparaitre avec cet enfant à naître. Mais en était elle capable pour Elio ? Pouvait elle abandonner sa vie, ses proches, ses études… Elle n’en était pas sûre. Elle finirait par le reprocher au Cooper. Le voir accomplir leur rêve et ne pas pouvoir en faire autant serait un crève coeur. Autant que celui de rompre avec lui… Il n’y avait pas de solution.
Elle allait répondre que non, s’enfuir n’était pas une solution. Elle a a peine le temps d’initier un non de la tête que la jeune femme commence une phrase. Juliet comprend très vite qu’il s’agit d’une proposition et il faut avouer qu’elle imagine pas, absolument pas, ce que peut lui proposer la ballerine. Elle ne dément pas la jeune femme qui souffle qu’il ne s’agit pas d’un bar comme un autre. Elle ne l’imaginait pas et pourtant maintenant qu’elle lui affirme, ça lui semble une évidence. Et elle ne comprend pas vraiment ce que la jeune femme lui propose mais l’idée d’allier le mot « contre » et « parents » ne la tente pas. D’autant plus qu’elle n’est pas idiote. Ce qui se dissimule ici ne doit pas être bien légal. Elle se s’imagine pas plus rebelle que criminelle.
- Je…
Pourtant elle hésite une seconde.
- Non, ça ira.
Un sourire de façade et elle repousse doucement son verre vide.
- Merci pour les verres et pour l’oreille attentive, mais il va vraiment falloir que j’aille réviser.
Evidemment, une fois rentrée, elle en serait tout bonnement incapable. La proposition de la d’Arenberg restera à la surface de son esprit longtemps sans qu’elle n’ose vraiment interroger cette option qui s’offre inespérément à elle.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride: