- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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What's going on ? - Juliet (terminé)
Mar 23 Aoû 2022 - 15:21
Un irrépressible sourire en coin, Quarta avait subit le repas sans un mot mais l'oeil tant malicieux qu'il était évident qu'elle se réjouissait de l'humeur exécrable qui, tissé tout autour d'elle, liait sa cousine à leur parents. Elle avait apprit la nouvelle par Kaiden et s'était contenté d'un vague hochement d'épaule lorsqu'on lui annonça qu'Elio Cooper avait survécu à son agression. Lever les yeux au ciel lorsque l'on suspecta, à mi mot du moins, l'implication familiale. Duh, dum-dum. Cela faisait des années qu'elle mettait tout le monde en garde, s'effrayait à chacune des idylles de ses aînés au point d'avoir usé chacune de ses excuses pour atténuer la colère de ses parents et justifier l'injustifiable. Personne ne l'avait écouté, moins encore Juliet, et c'était là un juste retour de bâton pensait-elle. Quarta n'avait rien dit la première fois, et encore moins lorsqu'elle avait deviné qu'un odieux mensonge se tapissait derrière la prétendue rupture de sa cousine. Elle n'avait rien dit parce que, quelque part sans doute, elle avait espéré que sa douce Juliet réalise qu'elle chargeait droit dans un mur. Qu'elle reproduisait le même schéma qu'avait esquissé sa cousine des années plus tôt.
Et elle avait tant pleuré Cillian la jolie Cataleya, avait mit tant d'intensité dans sa mise en garde à l'égard de Juliet que, quelque part sans doute, oui, elle jubilait aujourd'hui. Maintenant que tous réalisait qu'une action avait ses conséquences.
« - Tout va bien Sixitine ? » Le sourire radieux mais la pupille jeté sur l'âme de la jolie blonde, Quarta se délectait presque. Cruelle. Peut être seulement parce qu'elle savait cet homme vivant et désormais à l'abri. Loin de cette foutue relation. Si l'issue de l'attaque avait été tout autre, sans doute que la compassion aurait prit le pas sur l'égo. Sans doute que la grande sœur qui sommeillait en Quarta se serait révolté et aurait enfermé sa si précieuse Juliet entre ses bras, lui jurant que tout irait pour le mieux. Mais voilà, Elio était en vie, Cillian non, et Quarta avait tout fait pour ouvrir les yeux de sa cadette, quand bien même Juliet avait accueillit ses mises en garde sans grand intérêt.
Karma, sunshine. Karma.
Une aria au bout des lèvres et le corps drapé d'un peignoir aux allure de plume, Cataleya s'était soustraite à la salle de bain d'un pas éthéré. Presque irréel. Elle peignait encore ses long cheveux roux pour répartir au mieux ses baumes maison et ainsi garantir une brillance maximal à sa si précieuse capillarité lorsqu'elle aperçu sa cousine au détour d'un couloir. Seule. Dévastée. Sans doute en avait-elle déjà suffisamment fait. Certainement, même, que l'esprit de Juliet se troublait déjà seul mais quelque chose bouillonnait dans le cœur de Quarta et attisait son fiel. Et la tentation de mordre sans craindre la moindre représailles était si aisé que, une fois encore, Cataleya avait mordu.
« - Ne t'avais-je pas mise en garde, sunshine ? » Plus froide qu'elle ne l'aurait crû, Quarta s'était stoppé à la hauteur de sa cousine pour réajuster le bandeau rose à paillette qui maintenait sa chevelure de braise en arrière. « -C'est tout de même triste d'en arriver à de telles extrémités parce que tu t'entêtes, non ? »
Une moue faussement désolée pour toute conclusion, l'enfant d'Aloysius reprit sa route et sa chanson, épousant d'un pas tranquille le chemin de sa chambre.
Et elle avait tant pleuré Cillian la jolie Cataleya, avait mit tant d'intensité dans sa mise en garde à l'égard de Juliet que, quelque part sans doute, oui, elle jubilait aujourd'hui. Maintenant que tous réalisait qu'une action avait ses conséquences.
« - Tout va bien Sixitine ? » Le sourire radieux mais la pupille jeté sur l'âme de la jolie blonde, Quarta se délectait presque. Cruelle. Peut être seulement parce qu'elle savait cet homme vivant et désormais à l'abri. Loin de cette foutue relation. Si l'issue de l'attaque avait été tout autre, sans doute que la compassion aurait prit le pas sur l'égo. Sans doute que la grande sœur qui sommeillait en Quarta se serait révolté et aurait enfermé sa si précieuse Juliet entre ses bras, lui jurant que tout irait pour le mieux. Mais voilà, Elio était en vie, Cillian non, et Quarta avait tout fait pour ouvrir les yeux de sa cadette, quand bien même Juliet avait accueillit ses mises en garde sans grand intérêt.
Karma, sunshine. Karma.
Une aria au bout des lèvres et le corps drapé d'un peignoir aux allure de plume, Cataleya s'était soustraite à la salle de bain d'un pas éthéré. Presque irréel. Elle peignait encore ses long cheveux roux pour répartir au mieux ses baumes maison et ainsi garantir une brillance maximal à sa si précieuse capillarité lorsqu'elle aperçu sa cousine au détour d'un couloir. Seule. Dévastée. Sans doute en avait-elle déjà suffisamment fait. Certainement, même, que l'esprit de Juliet se troublait déjà seul mais quelque chose bouillonnait dans le cœur de Quarta et attisait son fiel. Et la tentation de mordre sans craindre la moindre représailles était si aisé que, une fois encore, Cataleya avait mordu.
« - Ne t'avais-je pas mise en garde, sunshine ? » Plus froide qu'elle ne l'aurait crû, Quarta s'était stoppé à la hauteur de sa cousine pour réajuster le bandeau rose à paillette qui maintenait sa chevelure de braise en arrière. « -C'est tout de même triste d'en arriver à de telles extrémités parce que tu t'entêtes, non ? »
Une moue faussement désolée pour toute conclusion, l'enfant d'Aloysius reprit sa route et sa chanson, épousant d'un pas tranquille le chemin de sa chambre.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Mer 21 Sep 2022 - 11:01
6 avril 2022
Convoquée. C’était au moins ce qu’il fallait pour que Juliet mette les pieds au Manoir de sa famille dont elle se tenait soigneusement éloignée depuis qu’elle avait commencé ses études supérieures, sauf depuis le retour de Baby dont elle visitait la tour en cachette dès que son temps libre le lui permettait. Mais lorsqu’elle était convoquée, elle ne pouvait guère ignorer les exigences de son père. Tiberius ne souffrait jamais d’aucun refus.
L’entretien, dans le bureau de son paternel, avait été une souffrance à chaque seconde. Ils avaient compris que la violence n’était pas ce qui fonctionnait le mieux sur Juliet alors le cadet des pères Blackthorn préférait utiliser un mélange de manipulation douce et de menaces subtiles. Ils avaient réimposé leurs exigences et l’avaient assorti d’une liste de bon partis qu’elle devait rencontrer. Pas un mot sur @Elio Cooper . Pas un alors qu’il essayait vainement de se remettre de l’agression dont il avait été victime. Juliet voyait pourtant la colère dans les prunelles de son père, colère qu’il essayait de dissimuler… Reprocher à sa fille d’avoir fréquenter un sang mêlé c’était reconnaitre à demi mot son implication. Alors il laissait sa fureur transparaitre sans réellement l’exprimer. Du côté de la douce Blackthorn, la terreur était plus forte que la colère… Comme toujours.
- Tout va bien Sixtine ?
Les yeux rivés sur le parquet, la Blackthorn n’eut pas besoin de lever ses prunelles, elle avait reconnu la voix de Cataleya. Celle-ci rayonnait, radieuse, alors que « Sunshine » semblait s’éteindre un peu plus à chaque pas qu’elle faisait dans ce manoir. Elle allait esquisser un sourire. Répondre que tout aller bien. Mentir éhontément, persuadée que seul Kaiden était au courant de l’état de santé de son amoureux. Et l’échange se serait sûrement arrêté là car les relations entre les deux cousines n’étaient plus ce qu’elles étaient depuis la disparition de celle qui complétait leur trio inséparable.
- Ne t'avais-je pas mise en garde, sunshine ?
- Je te demande pardon ?
La voix de Juliet se complait de la surprise qui la transperce. Et la suite… la suite était tout simplement inentendable pour la cadette. Cataleya savait, donc.
- C’est triste !? C’est tout ce que tu as à dire, Cat ? « C’est triste » !?
Elle manque de s’étrangler, la douce Blackthorn, devant le sourire presque glorieux de sa cousine laquelle reprenait tranquillement le chemin de sa chambre, dépassant Juliet qui se retourne, les bras ballants mais la colère naissant dans le creux de son coeur.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Sam 24 Sep 2022 - 22:39
«Je te demande pardon ? »Le sourire s'aiguise un peu lorsque le visage de Juliet se déforme sous l'incompréhension. L'esprit s’affûte devant une colère qu'elle entrevoit déjà mais qu'elle sait incapable de gronder plus fort, plus sinistrement, que celle qui tord déjà son cœur, excite son fiel avec tant de cruauté. Alors, si elle se laisse surprendre par le sursaut d’insurrection qui saisit les épaules de sa cousine, c'est le plus calmement du monde que Cataleya Quarta Blackthorn recule de trois pas. Dos à Juliet, comme pour remonter le temps et revenir à la hauteur de ce doux ange ayant osé brandir le fer devant son souffle brûlant. Défier des crocs acérés qui s'entrouvrent déjà, prêt à mordre ou calciner.
« C’est triste !? C’est tout ce que tu as à dire, Cat ? « C’est triste » !? »
Le peigne en bois se pointe un instant sur la blonde pour signifier que Cat a entendu. Pourtant elle ne dit mot, semble prendre son temps, se délecter d'une situation venue l'arracher à sa morne apathie. Sans doute ne réalise t'elle pas qu'après tant d'année, elle joue enfin le jeu dicté par ses parents ; s'apprête à fracturer les derniers liens venu soutenir le clan Blackthorn pour en dominer chacun des aspects. Pourtant elle le sait Cataleya, là, dressée dans son peignoirs aux allures de plumes, qu'elle ne devrait pas réagir au quart de tour. Charger tout crocs dehors, si belliqueuse qu'elle ne se reconnaissait même plus, et pourtant, ces deux années passée greffées à ses parents et oncle, seule, désespérément prise entre leurs filets, avaient sournoisement brisé quelque chose en elle. C'était indéniable.
« -Tu as raison, 'triste' n'était pas le mot le plus approprié. Désolant ? C'est désolant d'en arriver à de telles extrémités parce que tu t'entêtes à vouloir détruire ta vie et celle des autres ? C'est désolant que ça ait poussé des gens à commettre de tels actes ? C'est désolant que tu ais préféré lever les yeux au ciel plutôt qu'écouter lorsque je t'ai mise en garde. Non ! Mieux ! C'est désolant de constater que, à cause de tes erreurs, tu risques de précipiter cet homme dans ses pires travers. Si votre idylle ne lui est pas fatale, alors le traumatisme le sera. Tu avais raison, désolant était plus juste. Qu'est ce que je ferais sans toi ma douce Juliet, nos discussion m'ont manqué. » [/b]
Elle s'était lentement retournée durant son monologue, énuméré chacun de ses « désolants » du bout des doigts avant de conclure par un sourire étrangement doux. Si doux qu'il s'en faisait presque terrifiant après l'énoncée de telles paroles. Pourtant Cataleya avait entreprit de démêler une nouvelle fois sa longue chevelure, le plus naturellement du monde. Son bleu regard enfoncé, comme une lame, dans l'âme de Juliet. Pour un peu elle lui aurait sifflé un « fille indigne » mais laissa sa conscience la museler un peu, pas assez pourtant car elle savait pertinemment appuyer sur une plaie béante, y enfoncer les griffes si méticuleusement que nier la préméditation aurait été insensé. Non, elle avait rejoué la scène mainte et mainte fois, sans pourtant réaliser que jamais, dans ses fantasmes outrés et teinté d'égo meurtrit, elle n'avait été aussi cruelle. Elle s'était toujours contenté d'un « je te l'avais dit » avant de ramener Juliet dans ses bras, car il était évident qu'après un tel traumatisme, sa presque sœur n'avait besoin que d'amour et soutient.
Et pourtant...
Etait-ce la colère de Tiberius qui s'était doucement mêlé à la sienne ? Celle de ne pas avoir été entendue ? Celle de ne pas avoir réussit à raisonner ? Un étrange mimétisme, comme une ultime volonté de survivre en se calquant corps et âme au cercle si cruel dans lequel elle était tenue captive ? Peut être. Ou peut être que l'Horreur Blackthorn l'avait rendu insensible et détestable. Infâme dans chacun de ses mots. Pas étonnant que tous la délaissait,détestait, que tous fuyait à perdre haleine ce qui fut, durant quelques années du moins, le plus beaux des nids. Kaiden avait fuit le premier mais tous avait suivit, même Nullus. Même @James Blackthorn ... Seule Tertia demeurait parfois encore, quand bien même son regard se perdait parfois ailleurs, avide d'autres horizon. Et si Cataleya se laissait parfois encore charmer par l'odeur de ses pâtisseries, émerveiller par ces petits instants où, un peu désespérée, @Victoria Blackthorn la laissait tout de même verser le sucre dans les préparation, elle n'était jamais parvenue à étrangler cette petite voix venu lui susurrer que Tertia lui avait volé sa place. Lui avait sournoisement arraché Prima, comme Juliet d'ailleurs. Et ce simple constat lui tordait les viscères, lui rappelait qu'au moindre faux pas, elle était remplaçable. Qu'importe ! On lui avait assuré toute son enfance qu'elle n'avait pas besoin d'eux, il était temps de le comprendre. S'il fallait régir le manoir et les affaires familiales, redorer le blason après les désastres qui s'amoncelait aux portes, assurer la lignée seule, alors elle le ferait. Qu’importe. Qu'ils se perdent en route, se dépravent, sombrent ou épousent des sangs impurs. Elle reprendrait le flambeau, seule.
« C’est triste !? C’est tout ce que tu as à dire, Cat ? « C’est triste » !? »
Le peigne en bois se pointe un instant sur la blonde pour signifier que Cat a entendu. Pourtant elle ne dit mot, semble prendre son temps, se délecter d'une situation venue l'arracher à sa morne apathie. Sans doute ne réalise t'elle pas qu'après tant d'année, elle joue enfin le jeu dicté par ses parents ; s'apprête à fracturer les derniers liens venu soutenir le clan Blackthorn pour en dominer chacun des aspects. Pourtant elle le sait Cataleya, là, dressée dans son peignoirs aux allures de plumes, qu'elle ne devrait pas réagir au quart de tour. Charger tout crocs dehors, si belliqueuse qu'elle ne se reconnaissait même plus, et pourtant, ces deux années passée greffées à ses parents et oncle, seule, désespérément prise entre leurs filets, avaient sournoisement brisé quelque chose en elle. C'était indéniable.
« -Tu as raison, 'triste' n'était pas le mot le plus approprié. Désolant ? C'est désolant d'en arriver à de telles extrémités parce que tu t'entêtes à vouloir détruire ta vie et celle des autres ? C'est désolant que ça ait poussé des gens à commettre de tels actes ? C'est désolant que tu ais préféré lever les yeux au ciel plutôt qu'écouter lorsque je t'ai mise en garde. Non ! Mieux ! C'est désolant de constater que, à cause de tes erreurs, tu risques de précipiter cet homme dans ses pires travers. Si votre idylle ne lui est pas fatale, alors le traumatisme le sera. Tu avais raison, désolant était plus juste. Qu'est ce que je ferais sans toi ma douce Juliet, nos discussion m'ont manqué. » [/b]
Elle s'était lentement retournée durant son monologue, énuméré chacun de ses « désolants » du bout des doigts avant de conclure par un sourire étrangement doux. Si doux qu'il s'en faisait presque terrifiant après l'énoncée de telles paroles. Pourtant Cataleya avait entreprit de démêler une nouvelle fois sa longue chevelure, le plus naturellement du monde. Son bleu regard enfoncé, comme une lame, dans l'âme de Juliet. Pour un peu elle lui aurait sifflé un « fille indigne » mais laissa sa conscience la museler un peu, pas assez pourtant car elle savait pertinemment appuyer sur une plaie béante, y enfoncer les griffes si méticuleusement que nier la préméditation aurait été insensé. Non, elle avait rejoué la scène mainte et mainte fois, sans pourtant réaliser que jamais, dans ses fantasmes outrés et teinté d'égo meurtrit, elle n'avait été aussi cruelle. Elle s'était toujours contenté d'un « je te l'avais dit » avant de ramener Juliet dans ses bras, car il était évident qu'après un tel traumatisme, sa presque sœur n'avait besoin que d'amour et soutient.
Et pourtant...
Etait-ce la colère de Tiberius qui s'était doucement mêlé à la sienne ? Celle de ne pas avoir été entendue ? Celle de ne pas avoir réussit à raisonner ? Un étrange mimétisme, comme une ultime volonté de survivre en se calquant corps et âme au cercle si cruel dans lequel elle était tenue captive ? Peut être. Ou peut être que l'Horreur Blackthorn l'avait rendu insensible et détestable. Infâme dans chacun de ses mots. Pas étonnant que tous la délaissait,
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Mer 5 Oct 2022 - 9:37
Comment et pourquoi Cataleya était au courant, Juliet l’ignorait. Mais il avait fallut un simple échange de regard pour que ce soit une certitude et non plus une vague supposition. Elle savait et encore une fois, comme lorsqu’il avait était question de William, ses doutes se portent sur sa cousine. Elle ignorait que sa cousine savait que sa rupture avec Elio n’avait été qu’une vaste fumisterie, mais maintenant que Juliet savait qu’elle savait, elle ne pouvait s’empêcher de supposer que c’était elle qui avait vendu la mèche. Encore.
Elle manque de s’étouffer avec sa salive. Tout la contrarie, tant les mots que l’attitude de celle qui était presque sa soeur. La gorge nouée, elle aurait presque pu prendre la tangente. Les disputes et incompréhension avec Quarta étaient nombreuses depuis … depuis des années enfaite. Et Juliet avaient toujours préféré faire la politique de l’autruche, c’était plus simple, moins fatiguant. Mais là, c’était presque sorti tout seul. Dans sa voix on entendait un dégoût mêlé de surprise. Et ça n’allait pas en s’arrangeant.
- Je…
La tirade de la Cataleya la laisse sans voix. Juliet était déjà rongée par la culpabilité, envahit par la colère et le sentiment d’injustice… Mais son aînée semblait vouloir pousser encore plus loin ces sentiments. Ils s’enfonçaient dans son coeur et dans son âme tel un pieu particulièrement acéré.
- J’imagine que si tu as au courant c’est parce que tu n’es absolument pas innocente dans cette histoire…
Accusation qui n’est absolument pas voilée. Pour faire s’envoler le sentiment de culpabilité, la petite dernière des Blackthorn a besoin d’un autre coupable. N’importe qui sauf elle. Elle ne peut plus supporter l’idée que les cicatrices qui maculent le corps d’Elio sont de sa main… même indirectement.
- C’est pour ça que tu jubiles !? Tu as eu ce que tu voulais ? En quoi ça sert tes intérêts Cataleya ? Tu n’as donc plus aucun sens de la compassion ?
Juliet a ravalé ses larmes, relève le menton comme si elle essayait de ne pas se noyer. Son coeur s’emballe et ses yeux humides deviennent à chaque seconde un peu plus foncés par la colère…
Elle manque de s’étouffer avec sa salive. Tout la contrarie, tant les mots que l’attitude de celle qui était presque sa soeur. La gorge nouée, elle aurait presque pu prendre la tangente. Les disputes et incompréhension avec Quarta étaient nombreuses depuis … depuis des années enfaite. Et Juliet avaient toujours préféré faire la politique de l’autruche, c’était plus simple, moins fatiguant. Mais là, c’était presque sorti tout seul. Dans sa voix on entendait un dégoût mêlé de surprise. Et ça n’allait pas en s’arrangeant.
- Je…
La tirade de la Cataleya la laisse sans voix. Juliet était déjà rongée par la culpabilité, envahit par la colère et le sentiment d’injustice… Mais son aînée semblait vouloir pousser encore plus loin ces sentiments. Ils s’enfonçaient dans son coeur et dans son âme tel un pieu particulièrement acéré.
- J’imagine que si tu as au courant c’est parce que tu n’es absolument pas innocente dans cette histoire…
Accusation qui n’est absolument pas voilée. Pour faire s’envoler le sentiment de culpabilité, la petite dernière des Blackthorn a besoin d’un autre coupable. N’importe qui sauf elle. Elle ne peut plus supporter l’idée que les cicatrices qui maculent le corps d’Elio sont de sa main… même indirectement.
- C’est pour ça que tu jubiles !? Tu as eu ce que tu voulais ? En quoi ça sert tes intérêts Cataleya ? Tu n’as donc plus aucun sens de la compassion ?
Juliet a ravalé ses larmes, relève le menton comme si elle essayait de ne pas se noyer. Son coeur s’emballe et ses yeux humides deviennent à chaque seconde un peu plus foncés par la colère…
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Ven 7 Oct 2022 - 22:37
Rp supprimé par inadvertence ; Uc ._.
- Ne jette pas la responsabilité de tes crimes sur moi.
- Je travaille à l'hopital Juliet, il m'est difficile d'ignorer les bruits de couloir et l'agression de l'un de mes collègues.
-Tout ce que je voulais, Juliet, c'est que tu m'écoutes. Tu n'es pas sotte, tu sais ce dont ils sont capable bon sang !
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Sam 22 Oct 2022 - 20:39
Il fallait reconnaitre qu’elle accusait Quarta sans preuve. Elle ne pouvait même pas vraiment prétendre qu’elle le ressentait ainsi, parce que c’était une vague intuition mais la cadette des Blackthorn n’aurait absolument pas mit sa main au feu sur cette allegation qu’elle venait de lancer, comme pour se venger. A croire qu’elle ne pouvait s’empêcher de calquer son comportement sur celui de Quarta. Si celle-ci était imbuvable, Juliet essayait de l’être tout autant. Un sacré défi, s’il en était. Mais la vérité, c’était qu’elle ne savait absolument pas si sa presque soeur était impliquée dans cette histoire. Autant pour William, elle avait de quoi la suspecter… Autant là…
Elle voit bien que l’accusation fait mouche, Cataleya tourne son nez même si elle essayant tant bien que mal de la dissimuler. Juliet se trouve presque satisfaite de la situation alors qu’il n’existe pas une once de mesquinité en elle d’habitude. Elle reprend rapidement pied, la rousse, lui demandant de ne pas lui alourdir ses épaules qu’elle prétend frêles.
- Ne jette pas la responsabilité de leurs crimes sur moi.
Corrige aussitôt ma cadette, pour toute réponse. Qui désignait-elle ? Les parents. Elle ne savait pas qui d’Aloysius, Tiberius, Claudia ou Alice ait pu prononcer la sentence, peu importait aux yeux de Juliet. S’ils n’étaient tous coupable au moins étaient ils complice. Même sa mère, même la douce Alice. Elle en était sûre. La blondinette arque un sourcil alors que son aînée évoque des bruits de couloirs lesquels courraient à Sainte Marie.
- C’est bien ce que je pense. Il a bien fallut que ça sorte de l’hôpital pour arriver jusqu’au Manoir.
Regard tempête dans iris céruléennes, l’accusation n’est toujours pas voilée. A sa connaissance seules deux personnes savaient pour elle et @Elio Cooper … Sa colocataire qui était aussi l’une de ses co-interne et plus proche amie et Matéo, le frère Cooper. Elle ne voyait pas lequel des deux aurait pu vendre la mèche. La blondinette aurait moins de mal à accuser frontalement Cataleya que les deux autres à n’en point douter.
Le peigne en bois pointé vers elle, Juliet ne se sent pas plus menacé que si Cataleya avait pointé sa baguette magique. Même si la rousse avait bien des qualités, la magie de Juliet était bien plus efficace que celle de sa presque soeur. Pourtant les mots de la rousse suffisent à la blesser. La culpabilité revient comme une claque. Vive. Violente. Cuisante. Que dire ? Que répondre ? Sa voix semble bloquée par le noeud qui se forme dans sa gorge.
Elle voit bien que l’accusation fait mouche, Cataleya tourne son nez même si elle essayant tant bien que mal de la dissimuler. Juliet se trouve presque satisfaite de la situation alors qu’il n’existe pas une once de mesquinité en elle d’habitude. Elle reprend rapidement pied, la rousse, lui demandant de ne pas lui alourdir ses épaules qu’elle prétend frêles.
- Ne jette pas la responsabilité de leurs crimes sur moi.
Corrige aussitôt ma cadette, pour toute réponse. Qui désignait-elle ? Les parents. Elle ne savait pas qui d’Aloysius, Tiberius, Claudia ou Alice ait pu prononcer la sentence, peu importait aux yeux de Juliet. S’ils n’étaient tous coupable au moins étaient ils complice. Même sa mère, même la douce Alice. Elle en était sûre. La blondinette arque un sourcil alors que son aînée évoque des bruits de couloirs lesquels courraient à Sainte Marie.
- C’est bien ce que je pense. Il a bien fallut que ça sorte de l’hôpital pour arriver jusqu’au Manoir.
Regard tempête dans iris céruléennes, l’accusation n’est toujours pas voilée. A sa connaissance seules deux personnes savaient pour elle et @Elio Cooper … Sa colocataire qui était aussi l’une de ses co-interne et plus proche amie et Matéo, le frère Cooper. Elle ne voyait pas lequel des deux aurait pu vendre la mèche. La blondinette aurait moins de mal à accuser frontalement Cataleya que les deux autres à n’en point douter.
Le peigne en bois pointé vers elle, Juliet ne se sent pas plus menacé que si Cataleya avait pointé sa baguette magique. Même si la rousse avait bien des qualités, la magie de Juliet était bien plus efficace que celle de sa presque soeur. Pourtant les mots de la rousse suffisent à la blesser. La culpabilité revient comme une claque. Vive. Violente. Cuisante. Que dire ? Que répondre ? Sa voix semble bloquée par le noeud qui se forme dans sa gorge.
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Dim 23 Oct 2022 - 10:26
L'horreur plaqué sur ses rétines embrumées et le souffle tenu en suspend par l'ombre dessiné en bas des escaliers, Cataleya semble un instant perdre toute consistance à l'idée que l'on puisse surprendre les propos échangés. Des accusations explicites aux prémisses d'une dispute venu palpiter si fort entre les deux jeunes femmes que la rousse sent déjà s'éveiller en elle le pire des chaos. Aussi redresse t'elle doucement le dos, se rapproche t'elle d'un pas pour observer ce qui se trame plus bas, mais voit les tensions accumulé dans sa nuque filer lorsqu'elle comprend qu'il ne s'agit là que de la projection d'une statue et d'odieux jeux de lumière.
Son cœur bat encore trop fort, et son esprit s'agite tant que l'espace d'une minute, elle en oublierait presque Juliet et ses perfidies. Peut être choisit-elle même de délibérément les ignorer car elle le sait, Cat, que toutes ses justifications avancées se heurteront irrépressiblement au mur que dresse devant elle Juliet. Tant pis. Elle n'a de toute manière pas la force de débattre des heures, ni même l'envie. Que Juliet croit ce qu'elle veut, qu'elle l'érige au rang de demon ou traîtresse si ça l'enchantait. Quarta abandonnait.
« Je ne sais même pas pourquoi je m'efforce de tenir les ruines de cette pseudo-famille à bout de bras. Tout est de toute manière condamné à s'effondrer. »
Si la voix ne tremble pas, le timbre lui, détonne un peu. Écorché sur des idées dont la rousse ne parvient plus à se défaire. Persister à jouer les entre-deux, à incarner le fil venu lier ancienne et nouvelle génération, finirait pas la tuer. Tout bonnement. Elle avait tant plaidé la cause de ses ainés auprès de ses parents qu'elle le sentait aujourd'hui, Quarta, l'ombre de la disgrâce cercler autour de son crâne. La petite fille trop docile s'éloignait doucement, trop usé pour ne pas vouloir favoriser sa propre survie à l'amour inconditionnel qu'elle portait à sa famille et, si Cataleya s'efforçait toujours à réprimer ses sursauts trop sauvage, force était d'admettre qu'elle tenait de plus en plus tête. Combien de fois avait-elle défié les plans paternels du bout de ses iris et ce, en lui assurant que Kiran se ferait plus sage si on lui concédait ce mariage d'amour, avec une foutue sang mêlée ? Combien de fois avait-elle tenté de tranquilliser Tiberius au sujet de Juliet et ce, en dépit de la terreur qu'insufflait Claudia derrière lui ? Combien de fois avait-elle flirté avec les punitions corporelles ou impardonnables et ce, pour tenter de protéger ne serait-ce qu'un peu cette famille dysfonctionnelle et malade ? Trop de fois, sans doute, et elle s'était toujours mangé de plein fouet les répercussions des deux côtés.
« J'aurais aimé égarer tout l'amour que je te porte et te jeter en pâture toi et Elio, ça m'aurais coûter bien moins cher que mes fiançailles. Merlin ! J'aurais aimé être le monstre que tu penses que je suis, ma vie serait amplement plus simple ! Je me moquerait de vos absences répété, des drames qui éviscère nos lignées, je me contenterais de briller comme je l'ai toujours fait et ce, sans avoir à m'user jusqu'à l'os en jouant les tampons entre vous tous et les parents ! »
Si le regard reste plaqué sur les premières marche de l'escalier, sa posture et l'intensité de sa voix s'impose avec tant d'aisance dans la froide pénombre du manoir qu'il ne fait aucun doute que c'est là l'oeuvre d'Aloysius et Claudia Blackthorn. Des heures à corriger le moindre petit défaut, à parfaire cette jolie petite poupée gravé à leur image. Si sa magie n'était pas tant soumise à ses émotions, ne déraillait pas comme elle le faisait, sans doute aurait-elle pu devenir leur plus belle œuvre. Pourtant, infiniment droite, presque souveraine lorsque ses griffes s'aiguisent sur le bois sculpté de la rambarde, Cataleya lutte. Infiniment. Elle sent la Bête s'agiter en elle, ses muscles se tendre comme prêt à bondir, et si rien dans sa posture ne la trahit, c'est la pupille fixe et le souffle court qu'elle la réprime. L'étrangle un peu plus pour saboter ses débordements.
Pourtant, c'est soudainement que Cataleya se retourne, ramène doucement ses mains autour de son peigne et entame une marche pleinement mesuré jusqu'à sa chambre. Sans un regard pour Juliet, ni même un mot, marquant semblait-il la fin de toute discussion avec sa cousine.
Son cœur bat encore trop fort, et son esprit s'agite tant que l'espace d'une minute, elle en oublierait presque Juliet et ses perfidies. Peut être choisit-elle même de délibérément les ignorer car elle le sait, Cat, que toutes ses justifications avancées se heurteront irrépressiblement au mur que dresse devant elle Juliet. Tant pis. Elle n'a de toute manière pas la force de débattre des heures, ni même l'envie. Que Juliet croit ce qu'elle veut, qu'elle l'érige au rang de demon ou traîtresse si ça l'enchantait. Quarta abandonnait.
« Je ne sais même pas pourquoi je m'efforce de tenir les ruines de cette pseudo-famille à bout de bras. Tout est de toute manière condamné à s'effondrer. »
Si la voix ne tremble pas, le timbre lui, détonne un peu. Écorché sur des idées dont la rousse ne parvient plus à se défaire. Persister à jouer les entre-deux, à incarner le fil venu lier ancienne et nouvelle génération, finirait pas la tuer. Tout bonnement. Elle avait tant plaidé la cause de ses ainés auprès de ses parents qu'elle le sentait aujourd'hui, Quarta, l'ombre de la disgrâce cercler autour de son crâne. La petite fille trop docile s'éloignait doucement, trop usé pour ne pas vouloir favoriser sa propre survie à l'amour inconditionnel qu'elle portait à sa famille et, si Cataleya s'efforçait toujours à réprimer ses sursauts trop sauvage, force était d'admettre qu'elle tenait de plus en plus tête. Combien de fois avait-elle défié les plans paternels du bout de ses iris et ce, en lui assurant que Kiran se ferait plus sage si on lui concédait ce mariage d'amour, avec une foutue sang mêlée ? Combien de fois avait-elle tenté de tranquilliser Tiberius au sujet de Juliet et ce, en dépit de la terreur qu'insufflait Claudia derrière lui ? Combien de fois avait-elle flirté avec les punitions corporelles ou impardonnables et ce, pour tenter de protéger ne serait-ce qu'un peu cette famille dysfonctionnelle et malade ? Trop de fois, sans doute, et elle s'était toujours mangé de plein fouet les répercussions des deux côtés.
« J'aurais aimé égarer tout l'amour que je te porte et te jeter en pâture toi et Elio, ça m'aurais coûter bien moins cher que mes fiançailles. Merlin ! J'aurais aimé être le monstre que tu penses que je suis, ma vie serait amplement plus simple ! Je me moquerait de vos absences répété, des drames qui éviscère nos lignées, je me contenterais de briller comme je l'ai toujours fait et ce, sans avoir à m'user jusqu'à l'os en jouant les tampons entre vous tous et les parents ! »
Si le regard reste plaqué sur les premières marche de l'escalier, sa posture et l'intensité de sa voix s'impose avec tant d'aisance dans la froide pénombre du manoir qu'il ne fait aucun doute que c'est là l'oeuvre d'Aloysius et Claudia Blackthorn. Des heures à corriger le moindre petit défaut, à parfaire cette jolie petite poupée gravé à leur image. Si sa magie n'était pas tant soumise à ses émotions, ne déraillait pas comme elle le faisait, sans doute aurait-elle pu devenir leur plus belle œuvre. Pourtant, infiniment droite, presque souveraine lorsque ses griffes s'aiguisent sur le bois sculpté de la rambarde, Cataleya lutte. Infiniment. Elle sent la Bête s'agiter en elle, ses muscles se tendre comme prêt à bondir, et si rien dans sa posture ne la trahit, c'est la pupille fixe et le souffle court qu'elle la réprime. L'étrangle un peu plus pour saboter ses débordements.
Pourtant, c'est soudainement que Cataleya se retourne, ramène doucement ses mains autour de son peigne et entame une marche pleinement mesuré jusqu'à sa chambre. Sans un regard pour Juliet, ni même un mot, marquant semblait-il la fin de toute discussion avec sa cousine.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Lun 7 Nov 2022 - 19:24
Leur relation c’était tellement détériorée au fil des années que Juliet elle même ne se reconnaissait pas lors de ses échanges avec celle dont elle avait été si proche, membre d’un trio qui n’existerait plus jamais. Elle était persuadée que c’était de la faute de sa cousine si elle réagissait de cette manière, si elle était aussi vindicative et méprisable. Elle était persuadée que même avec tout les efforts du monde, elle ne serait jamais aussi piquante que l’épine d’adoption. Elle essayait pourtant, mais ne se reconnaissait pas dans les accusations qu’elle proférait sans preuve.
Elle vit l’horreur dans les yeux de Cataleya et se mit à douter, évidemment, sans pour autant qu’une once de culpabilité ne vienne s’immiscer dans son coeur. Sa cousine n’avait peut être pas tort mais elle ne pouvait plus décemment supporter son comportement blessant. Un hoquet de surprise vint secouer le corps de la blonde alors que la rouquine se plaint d’être incapable de tenir assemblé les morceaux d’une famille qui se disloquait.
Alors ça, ça c’était trop fort. Si fort que Juliet sur l’instant ne su que répondre. Tant de mauvaise foi c’était presque impossible à supporter dans les oreilles de la douce Blackthorn. Cataleya n’avait jamais été une soeur ou une cousine facile mais depuis des années, c’était de pire en pire. Aucun membre de cette famille, si ce n’est elle, ne pourrait soutenir le contraire. Et pourtant aucun ne lui avait tourné le dos. Ils étaient tous là, l’entourant d’amour non sans marcher sur des oeufs. Le reste n’est peut être pas si faux, l’enfant préféré aurait pu glâner quelques faveurs pour les autres, mais Juliet n’avait pas été de ceux là.
- Mais dit moi, Cataleya. Je t’en prie. Dit moi ce que je te dois et comment me défaire de ces dettes dont je n’ai visiblement pas connaissance. Serais-tu une bonne fée derrière ton comportement d'execrable peste ?
Même si elle n’était pas celle qui avait trahit son secret, Juliet était persuadée que son aînée n’avait absolument rien fait pour elle si ce n’est la dénigrer ou l’ignorer depuis que Baby avait quitté cette existence terne. Le ton de l’écossaise est excédé, las de ces disputes, las de ces sournoiseries. De toute façon, la rousse lui tourne de nouveau le dos. Et Juliet n’a aucune envie de lui courir après, elle l’avait trop souvent fait et ça n’avait apporté que des déceptions.
Elle vit l’horreur dans les yeux de Cataleya et se mit à douter, évidemment, sans pour autant qu’une once de culpabilité ne vienne s’immiscer dans son coeur. Sa cousine n’avait peut être pas tort mais elle ne pouvait plus décemment supporter son comportement blessant. Un hoquet de surprise vint secouer le corps de la blonde alors que la rouquine se plaint d’être incapable de tenir assemblé les morceaux d’une famille qui se disloquait.
Alors ça, ça c’était trop fort. Si fort que Juliet sur l’instant ne su que répondre. Tant de mauvaise foi c’était presque impossible à supporter dans les oreilles de la douce Blackthorn. Cataleya n’avait jamais été une soeur ou une cousine facile mais depuis des années, c’était de pire en pire. Aucun membre de cette famille, si ce n’est elle, ne pourrait soutenir le contraire. Et pourtant aucun ne lui avait tourné le dos. Ils étaient tous là, l’entourant d’amour non sans marcher sur des oeufs. Le reste n’est peut être pas si faux, l’enfant préféré aurait pu glâner quelques faveurs pour les autres, mais Juliet n’avait pas été de ceux là.
- Mais dit moi, Cataleya. Je t’en prie. Dit moi ce que je te dois et comment me défaire de ces dettes dont je n’ai visiblement pas connaissance. Serais-tu une bonne fée derrière ton comportement d'execrable peste ?
Même si elle n’était pas celle qui avait trahit son secret, Juliet était persuadée que son aînée n’avait absolument rien fait pour elle si ce n’est la dénigrer ou l’ignorer depuis que Baby avait quitté cette existence terne. Le ton de l’écossaise est excédé, las de ces disputes, las de ces sournoiseries. De toute façon, la rousse lui tourne de nouveau le dos. Et Juliet n’a aucune envie de lui courir après, elle l’avait trop souvent fait et ça n’avait apporté que des déceptions.
SUNSHINE
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Lun 7 Nov 2022 - 21:56
De chaque côté, l'Odieux se pare d'une agressivité irraisonnée. D'un magma de haine qui bulle tout près des visages, éclate à chacun des mots, et Cataleya mettrait sa main à couper que pareille à elle, Juliet ne désirait que mordre un peu plus fort. Faire éclater le cœur de sa sœur si cela lui permettait d’apaiser ne serait-ce qu'un peu toute ces pensées, toute ses émotions qui hurlait en elle. Pourtant, si la cinquième adoptée sent gronder en elle le pire des chaos, c'est mue d'une détermination toute singulière que Cataleya s'oblige a avancer, les griffes posés contre le mur, presque planté dans les tapisserie tant il lui en coûtait de ne pas faire front. Éclater cette gueule d'ange sous le pire des enfers. Et pourtant, lorsque l'insolence heurta une nouvelle fois son cœur de plein fouet, que les mots de Juliet se firent plus assuré, quelque chose pesa lourdement sur les épaules de Cataleya. La courbant presque.
Un vent glacial rugit soudainement dehors, s'élevant en fracas pour souffler une a une les bougies, et plonger l'étage tout entier dans une inquiétante pénombre, presque forcée. Tout semblait à dire vrai déformé par la nuit, des tableaux glauques aux statues posté tout les cinq mètres, et si Cataleya s'efforça de ne pas répondre sur le vif, parfaitement consciente de l'horreur qui gisait sur ses lèvres, force fut d'admettre qu'elle ne parvint pas à laisser passer ces ultimes mots. Un affront qui l'écorcha vive, autant par les propos tenu que par la forme.
Mue d'une lenteur étrange, quasis spectrale, Quarta détourne son visage des ombres pour plonger au plus profond d'une âme qu'elle sembla vouloir consumer, une sombre lueur tapis dans les profondeurs de son regard. Si elle osa un pas, ses griffes laissèrent un long sillage sur la tapisserie comme pour retenir une démarche qui se faisait chancelante. Tordue. A dire vrai, tout son corps sembla secoué d'un étrange tremblement et ce, jusqu'à ce qu'elle ne s'arrête véritablement, à hauteur d'une statue contre laquelle elle s'appuya à peine. La tête se pencha dans une longue cascade de feu et, l'espace d'un instant, un sursaut prit possession des épaules de la rousse. Un sursaut seul, qui trouva écho en un rire bref et déformé par le grondement venu rouler dans sa gorge. Un mélange étrange qui s'étrangla sur ses lèvres lorsque Catataleya Quarta Blackthorn l'étira en un sourire des moins sympathique.
« Ne plus traîner comme l'odieuse chienne que tu es serait un bon début, ne serait-ce que par respect pour mon frère. » Souffla t'elle enfin, lorsqu'elle pu pousser l'animagus en elle et forger ses mots dans une gueule qu'elle sentait bien trop irritable. Instable. Jamais elle n'avait pu croire nourrir pareil sentiment à l'égard de sa douce Juliet, et ce constat l'horrifia autant qu'il vint tordre ses tripes. L’écorcha jusqu'à la moelle, et plus loin encore. Et pourtant, si l'incompréhension était devenue monnaie courantes entre elles, si cela faisait une éternité qu'un seul sursaut des zygomatique n'avait pas même animé leurs échanges, force fut de constater que l’attitude de la blonde la révulsa corps et âme. Juliet était injuste, presque autant que pouvait l'être Cataleya, mais jouer la carte du « cesses prétendre porter la famille sur ton dos » lui donnait la nausée. La déchirait aussi, sincèrement, jusqu'à crever son cœur et laisser les restes couler sur ses joues. Était-ce les larmes qui montait ? Osait seulement piquer ses grands yeux bleu pour trouver une échappatoire ? Fuck. Elle hurlerait presque Cat, mais elle sait ses parents en bas, et sa mère capable de la détruire plus encore. Pas pour ses mots, pas pour ses menaces, mais pour des larmes qu'elle n'aurait su réprimer.
Et pourtant, la faiblesse monte. Cramponne des iris qui se veulent infiniment dures, et l'idée seule que les folies de Juliet puisse impacter Nullus lui arrache la pire des craintes. Il avait tant subit les erreurs des plus jeunes qu'il était aujourd'hui inconcevable qu'il doivent encore s’écorcher les mains sur de nouveau pots cassé. Elle la voyait pourtant bien, Juliet, chouiner, ramper, brandir la carte de la petite fille malheureuse capable de se défenestrer si, bouhou, on lui imposait de nouveau un mariage forcé. Elle se laissait toujours acculé Juliet, incapable de la moindre réflexion, prisonnière de règle dont elle ne comprenait rien et qui, inexorablement, la mettait sans cesse en défaut. Osait-elle seulement prétendre que, sans la présence de sa presque sœur, elle aurait pu se débrouiller ? Échapper aux pires sévices ?
Cataleya s'étrangla sous un nouveau rire, à mi-chemin entre une hilarité absurde et les larmes. Elle, elle n'avait pas hésité à placer ses pions sur l’échiquier, pas même remise du traumatisme que fut l'exil de James. Elle, elle n'avait pas même hésité à sacrifier cœur et principe pour le ramener, quitte à ce que cela la condamne à un mariage de raison et non pas d'amour. Elle savait où était les intérêts familiaux, mais surtout que jamais James n'aurait accepté prendre la main d'une autre si elle n'avait pas elle-même prit les devant. Fermé une à une les portes devant lui pour l'obliger à entreprendre un chemin qu'elle avait elle même tracé, quitter à ce que cela aiguise chez lui la pire des colères. Qu'il la haïsse, c'était toujours mieux que le savoir à l'autre bout du monde, à deux doigts de s'ouvrir les veines. C'était là la différence fondamentale entre Juliet et Cataleya. L'une subissait, l'autre abattait ses cartes pour tenir l'échec en défaut, constamment. Et Juliet osait prétendre qu'elle ne lui devait rien ?
Cataleya jouait les tampons depuis des années, se faisait avocat du diable pour les deux partis et en subissait les foudres. Elle avait aiguisé la méfiance de ses parents et les premières punitions corporelles, le mépris d'une fratrie désormais absente, quoi qu'ils osent parfois encore murmurer. Aucun n'avait été là pour la récupérer lorsque, à peine vivante, elle avait rampé jusqu'à sa chambre après le premier Doloris. Aucun n'était resté après le départ de James, et ce n'était pas les vulgaires « ça va ? » dispensé qui aurait pu jouer les béquille, non. Seule Tertia restait, et encore ; Claudia Blackthorn avait l'art de lui murmurer qu'elle n'était qu'une énième rivale. Quarta avait saboté chacune de ses relations pour tenir du mieux qu'elle le pouvait ces foutus liens familiaux uni et ce, dans l'ombre du manoir. L'influence était trop subtile pour que l'on perce ses plans à la lueur du jours. Pour briller, comme elle aurait aimer le faire. De toute les manières, l'inverse aurait été contre-productif ; attaquer de front l'aurait relayée au même rang que Juliet et il fallait tirer discrètement les ficelles pour survivre dans le monde des Blackthorns. Alors qu'elle la haïsse cette foutue morveuse, qu'elle court dans les bras de Kaiden, Nullus ou Prima pour conter les horreurs porté par l'Exécrable Peste ; Cataleya éclaterait de rire la prochaine fois qu'elle ouvrirait les cuisses à un sang mêlé et qu'elle se ferait attraper.
Pourtant, et sentant son animagus trop agité pour être pleinement contenu, Cataleya s'accroupit doucement comme pour s'obliger -l'obliger- à se faire plus petit. Elle sembla un instant ramassé sur elle, l'oeil brillant mais la posture étrangement plus menaçante tant elle tenait de l'étrange et de l'inhabituel.
« - L'exécrable peste s'est mangé son premier doloris pour toi, morveuse. Le second pour avoir tenté d'arracher James à l'Egypte. » En témoignait l'odieuse mèche blanche qu'elle pinça sévèrement entre ses doigts, vestige de ce qui s'ajouta à sa longue liste de traumatismes. Deux doloris, un impéro, et des oubliettes qu'elle suspectait à la chaîne tant certain cauchemars semblait vouloir se faire trop réel. Aussi naviguait-elle depuis plus d'un an dans un univers un peu flou où elle doutait encore de sa santée mentale. «Alors saches vos dettes bien réelles, quoi que tu puisses penser. Le déni ne créera aucune vérité. »
Un vent glacial rugit soudainement dehors, s'élevant en fracas pour souffler une a une les bougies, et plonger l'étage tout entier dans une inquiétante pénombre, presque forcée. Tout semblait à dire vrai déformé par la nuit, des tableaux glauques aux statues posté tout les cinq mètres, et si Cataleya s'efforça de ne pas répondre sur le vif, parfaitement consciente de l'horreur qui gisait sur ses lèvres, force fut d'admettre qu'elle ne parvint pas à laisser passer ces ultimes mots. Un affront qui l'écorcha vive, autant par les propos tenu que par la forme.
Mue d'une lenteur étrange, quasis spectrale, Quarta détourne son visage des ombres pour plonger au plus profond d'une âme qu'elle sembla vouloir consumer, une sombre lueur tapis dans les profondeurs de son regard. Si elle osa un pas, ses griffes laissèrent un long sillage sur la tapisserie comme pour retenir une démarche qui se faisait chancelante. Tordue. A dire vrai, tout son corps sembla secoué d'un étrange tremblement et ce, jusqu'à ce qu'elle ne s'arrête véritablement, à hauteur d'une statue contre laquelle elle s'appuya à peine. La tête se pencha dans une longue cascade de feu et, l'espace d'un instant, un sursaut prit possession des épaules de la rousse. Un sursaut seul, qui trouva écho en un rire bref et déformé par le grondement venu rouler dans sa gorge. Un mélange étrange qui s'étrangla sur ses lèvres lorsque Catataleya Quarta Blackthorn l'étira en un sourire des moins sympathique.
« Ne plus traîner comme l'odieuse chienne que tu es serait un bon début, ne serait-ce que par respect pour mon frère. » Souffla t'elle enfin, lorsqu'elle pu pousser l'animagus en elle et forger ses mots dans une gueule qu'elle sentait bien trop irritable. Instable. Jamais elle n'avait pu croire nourrir pareil sentiment à l'égard de sa douce Juliet, et ce constat l'horrifia autant qu'il vint tordre ses tripes. L’écorcha jusqu'à la moelle, et plus loin encore. Et pourtant, si l'incompréhension était devenue monnaie courantes entre elles, si cela faisait une éternité qu'un seul sursaut des zygomatique n'avait pas même animé leurs échanges, force fut de constater que l’attitude de la blonde la révulsa corps et âme. Juliet était injuste, presque autant que pouvait l'être Cataleya, mais jouer la carte du « cesses prétendre porter la famille sur ton dos » lui donnait la nausée. La déchirait aussi, sincèrement, jusqu'à crever son cœur et laisser les restes couler sur ses joues. Était-ce les larmes qui montait ? Osait seulement piquer ses grands yeux bleu pour trouver une échappatoire ? Fuck. Elle hurlerait presque Cat, mais elle sait ses parents en bas, et sa mère capable de la détruire plus encore. Pas pour ses mots, pas pour ses menaces, mais pour des larmes qu'elle n'aurait su réprimer.
Et pourtant, la faiblesse monte. Cramponne des iris qui se veulent infiniment dures, et l'idée seule que les folies de Juliet puisse impacter Nullus lui arrache la pire des craintes. Il avait tant subit les erreurs des plus jeunes qu'il était aujourd'hui inconcevable qu'il doivent encore s’écorcher les mains sur de nouveau pots cassé. Elle la voyait pourtant bien, Juliet, chouiner, ramper, brandir la carte de la petite fille malheureuse capable de se défenestrer si, bouhou, on lui imposait de nouveau un mariage forcé. Elle se laissait toujours acculé Juliet, incapable de la moindre réflexion, prisonnière de règle dont elle ne comprenait rien et qui, inexorablement, la mettait sans cesse en défaut. Osait-elle seulement prétendre que, sans la présence de sa presque sœur, elle aurait pu se débrouiller ? Échapper aux pires sévices ?
Cataleya s'étrangla sous un nouveau rire, à mi-chemin entre une hilarité absurde et les larmes. Elle, elle n'avait pas hésité à placer ses pions sur l’échiquier, pas même remise du traumatisme que fut l'exil de James. Elle, elle n'avait pas même hésité à sacrifier cœur et principe pour le ramener, quitte à ce que cela la condamne à un mariage de raison et non pas d'amour. Elle savait où était les intérêts familiaux, mais surtout que jamais James n'aurait accepté prendre la main d'une autre si elle n'avait pas elle-même prit les devant. Fermé une à une les portes devant lui pour l'obliger à entreprendre un chemin qu'elle avait elle même tracé, quitter à ce que cela aiguise chez lui la pire des colères. Qu'il la haïsse, c'était toujours mieux que le savoir à l'autre bout du monde, à deux doigts de s'ouvrir les veines. C'était là la différence fondamentale entre Juliet et Cataleya. L'une subissait, l'autre abattait ses cartes pour tenir l'échec en défaut, constamment. Et Juliet osait prétendre qu'elle ne lui devait rien ?
Cataleya jouait les tampons depuis des années, se faisait avocat du diable pour les deux partis et en subissait les foudres. Elle avait aiguisé la méfiance de ses parents et les premières punitions corporelles, le mépris d'une fratrie désormais absente, quoi qu'ils osent parfois encore murmurer. Aucun n'avait été là pour la récupérer lorsque, à peine vivante, elle avait rampé jusqu'à sa chambre après le premier Doloris. Aucun n'était resté après le départ de James, et ce n'était pas les vulgaires « ça va ? » dispensé qui aurait pu jouer les béquille, non. Seule Tertia restait, et encore ; Claudia Blackthorn avait l'art de lui murmurer qu'elle n'était qu'une énième rivale. Quarta avait saboté chacune de ses relations pour tenir du mieux qu'elle le pouvait ces foutus liens familiaux uni et ce, dans l'ombre du manoir. L'influence était trop subtile pour que l'on perce ses plans à la lueur du jours. Pour briller, comme elle aurait aimer le faire. De toute les manières, l'inverse aurait été contre-productif ; attaquer de front l'aurait relayée au même rang que Juliet et il fallait tirer discrètement les ficelles pour survivre dans le monde des Blackthorns. Alors qu'elle la haïsse cette foutue morveuse, qu'elle court dans les bras de Kaiden, Nullus ou Prima pour conter les horreurs porté par l'Exécrable Peste ; Cataleya éclaterait de rire la prochaine fois qu'elle ouvrirait les cuisses à un sang mêlé et qu'elle se ferait attraper.
Pourtant, et sentant son animagus trop agité pour être pleinement contenu, Cataleya s'accroupit doucement comme pour s'obliger -l'obliger- à se faire plus petit. Elle sembla un instant ramassé sur elle, l'oeil brillant mais la posture étrangement plus menaçante tant elle tenait de l'étrange et de l'inhabituel.
« - L'exécrable peste s'est mangé son premier doloris pour toi, morveuse. Le second pour avoir tenté d'arracher James à l'Egypte. » En témoignait l'odieuse mèche blanche qu'elle pinça sévèrement entre ses doigts, vestige de ce qui s'ajouta à sa longue liste de traumatismes. Deux doloris, un impéro, et des oubliettes qu'elle suspectait à la chaîne tant certain cauchemars semblait vouloir se faire trop réel. Aussi naviguait-elle depuis plus d'un an dans un univers un peu flou où elle doutait encore de sa santée mentale. «Alors saches vos dettes bien réelles, quoi que tu puisses penser. Le déni ne créera aucune vérité. »
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Sam 19 Nov 2022 - 20:20
Le mélodramatique n’avait jamais été l’inspiration préféré de la douce Blackthorn. Elle avait même longtemps été de ceux qui fuient les disputes et les drames comme on fuirait une tempête ou un incendie. Faire face, comme elle le faisait à cet instant, c’était assez récent finalement et à n’en point douter c’était ce qui rendait la fureur de Cataleya plus amère encore.
La madrilène qui s’ignore a toujours eut le sang chaud et cette mise en scène, sa cadette ne serait pas étonnée de la lui devoir. Une brise froide vient se glisser dans sa nuque, soufflant toutes les bougies qui éclairait ce qui ressemblait de plus en plus a un duel fratricide. Et elle aurait pu rire, Juliet, de cette mise en scène qu’elle trouve ridicule au possible.
Elle aurait pu rire si seulement l’insulte n’avait pas été si violente dans la bouche de celle qui aurait du être sa soeur. « Odieuse chienne » elle l’avait déjà entendu mais dans la bouche d’ @Octave Muller . L’insulte avait été mordante la première fois, elle l’était encore plus à cet instant. Prima ou Secunda auraient su répondre, mais l’art de la répartie n’était pas vraiment dans les talents de la cadette, encore moins alors qu’elle encaisse le coup comme s’il était réel.
Elle serre les dents, glisse ses mains dans ses poches. L’attitude peut paraitre laxiste mais en réalité, la manumagie la démange. Et cette démangeaisons ne s’arrête guère alors même que la rousse raconte l’impensable, l’inentendable. Juliet est si en colère qu’elle refuse qu’une énième culpabilité vienne piquer son coeur déjà lacéré. Elle n’est même pas sûre que la reine de la fabulation ne soit pas, encore, entrain de mentir pour avoir le beau rôle de l’histoire.
- Et même si je te croyais, je ne te devrais rien. Je ne t’ai rien demandé. Jamais. Je ne vous ai jamais rien demandé. A personne. Jamais.
Parce qu’elle savait que pour les autres, c’était vrai. Kiran avait déjà subit le courroux parental pour la protéger. Kaiden également. Mais elle pensait sincèrement que Quarta faisait partie de celles qui avaient été protégée… Etait elle donc la seule à avoir été épargnée par la douleur physique ? Au prix de quoi ?
La madrilène qui s’ignore a toujours eut le sang chaud et cette mise en scène, sa cadette ne serait pas étonnée de la lui devoir. Une brise froide vient se glisser dans sa nuque, soufflant toutes les bougies qui éclairait ce qui ressemblait de plus en plus a un duel fratricide. Et elle aurait pu rire, Juliet, de cette mise en scène qu’elle trouve ridicule au possible.
Elle aurait pu rire si seulement l’insulte n’avait pas été si violente dans la bouche de celle qui aurait du être sa soeur. « Odieuse chienne » elle l’avait déjà entendu mais dans la bouche d’ @Octave Muller . L’insulte avait été mordante la première fois, elle l’était encore plus à cet instant. Prima ou Secunda auraient su répondre, mais l’art de la répartie n’était pas vraiment dans les talents de la cadette, encore moins alors qu’elle encaisse le coup comme s’il était réel.
Elle serre les dents, glisse ses mains dans ses poches. L’attitude peut paraitre laxiste mais en réalité, la manumagie la démange. Et cette démangeaisons ne s’arrête guère alors même que la rousse raconte l’impensable, l’inentendable. Juliet est si en colère qu’elle refuse qu’une énième culpabilité vienne piquer son coeur déjà lacéré. Elle n’est même pas sûre que la reine de la fabulation ne soit pas, encore, entrain de mentir pour avoir le beau rôle de l’histoire.
- Et même si je te croyais, je ne te devrais rien. Je ne t’ai rien demandé. Jamais. Je ne vous ai jamais rien demandé. A personne. Jamais.
Parce qu’elle savait que pour les autres, c’était vrai. Kiran avait déjà subit le courroux parental pour la protéger. Kaiden également. Mais elle pensait sincèrement que Quarta faisait partie de celles qui avaient été protégée… Etait elle donc la seule à avoir été épargnée par la douleur physique ? Au prix de quoi ?
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Ven 25 Nov 2022 - 21:47
La douleur tient presque de l'insoutenable et, si le diaphragme se contracte, si le dos se courbe un peu plus encore, Cataleya s’évertue à taire le mal qui ronge ses tripes, romps un a un les derniers liens qui la maintienne encore là. Accroupit. La colère la nécrose, infecte une magie qui semble en tout point lui échapper, excite un fiel qui trouve écho en la mâchoire d'un animagus qu'elle sent gronder en elle et qu'elle tente désespérément d’apaiser. Pour un peu, elle se serait autorisé à lui parler tout bas, masser son ventre comme pour tenter un contact entre elle et la Bête, mais ses iris embrumée, férocement planté dans l'âme de sa sœur exclut toute tentative de trêve ou geste de douceur.
Elle ne souhaite que hurler Cataleya, jeter sa détresse au visage de sa sœur, renverser une à une les mornes statue qui joue les froids publique de cette bien triste comédie mais demeure incapable du moindre mouvement. Seule reste la douleur, autant physique que mentale, et des larmes qui mettent à mal son port de tête trop haut. Par Viviane, les larmes n'allaient tout de même pas couler, si ? Pas face à cette traînée !
Et pourtant, plus les mots s’amoncelle entre les lèvres de Juliet et plus Cataleya réalise que ces nuits passée à ramper, presque morte, jusqu'à son lit ne tenait que du glauque fantasme aux yeux de la blonde. Que la terreur éprouvée, les cris étouffé dans ses oreillers, les cicatrices laissé le long de ses cuisses n'avaient aucun crédit dans l'imaginaire de la douce Juliet. A ce stade de la discussion, Cataleya doutait même du fait qu'un impéro jeté devant ses yeux trouve le moindre intérêt aux yeux de la blonde. Tout au plus songerait-elle à une machination organisée entre cette exécrable peste et ses parents monstrueux. N'avait-elle donc aucune légitimité à souffrir de la situation, aucune légitimité en tant que victime ? Et Morgane seule savait ô combien le fait de ne pas être crû la heurta plus que tout les coups subit.
Fracassée par ce constat, le regard de la rousse fuit un peu. Serpente le long du parquet, trébuche un peu alors que son corps tout entier chancelle et trouve finalement place assis, là, contre la statue qui lui avait servit d’appui quelques secondes auparavant. Elle tremble un peu Cataleya, à la réminiscence de toute ces journées tenue là, acculée, entre les horreurs porté par son oncle et ses parents, entre les menaces, les coups, les chantages. Elle tremble un peu en réalisant tout ce qu'elle a pu perdre en s'obstinant à rester au lieu de fuir, tout ce qui s'effrite entre ses doigts toxiques. Est-elle donc devenue tant monstrueuse que même Juliet doutait du moindre mot soufflé par ses lèvres ? Qu'en serait-il de Nullus si elle osait enfin lui murmurer qu'elle était aux prises d'une terreur constante et sans nom, ou même, James la croirait-il seulement lorsqu'elle oserait lui murmurer tout bas ce qui avait pu palpiter dans le manoir lors de son absence ? Lorsque Juliet lui conterait les horreurs porté par sa bien aimée ? Comprendrait-il ou verrait-il dans les scarifications et cicatrices laissé par leur pères qu'une vulgaire tentative d'attention ? Ces simples pensées la révulse toute entière, pique la nausée et un sursaut des épaules que le rousse reprend presque mécaniquement, inflexible quant à la faiblesse qui peut parfois la tenir. Elle ne donnerait pas la satisfaction à Juliet de pleurer, encore moins par sa faute.
Alors elle inspire doucement Cataleya, le regard jeté au loin, récite mentalement quelques étranges mantra mais réalise qu'il lui faudra anesthésier la colère et la Bête qui gronde en elle avant le couché, sans quoi il était évident qu'elle lui échapperait pas même les paupières closes. Museler cette chose infâme venu frénétiquement gratter sous sa peau trop blanche et ce, par quelques potions cherchant à l'étrangler. L’annihiler toute entière. La Blackthorn avait passé le mois entier à se gaver de potion qui ferait pâlir ses collègues médicomage, mais tel était le prix à payer pour neutraliser le monstre qui grouillait en elle.
Ou bien se trompait-elle de cible, la jolie rousse.
Peut être que le monstre, au final, c'était bel et bien elle. L'animagus n'était qu'une extension, un infime éclat de ce qu'elle exposait au monde. Alors, peut être oui, Juliet avait-elle raison. Elle ne valait pas mieux que Claudia ou Aloysius...
« -Je t'ai aimé tu sais. Je vous ais aimé à m'en crever le coeur... » Murmura t'elle enfin, à peine perceptible, plus pour elle que pour un monde qu'elle exécra en tout point à cet instant précis. Son regard vide demeurait accroché aux spirales que formait le bois, livide, comme son teint. Seul son regard un peu rougit trahissait encore les palpitations de son coeur et pourtant, oui pourtant, quelque chose avait bel et bien cloué Cataleya Quarta Blackthorn sur le tableau de chasse familial.
Elle tremble un peu Quarta, cherche un appuis sur la statue qui l'avait vu choir, redresse sa maigre carcasse du mieux qu'elle le peu et s'agrippe désespérément au mur. Encore un peu choquée. Sa gorge la brûle, presque qu'autant que son coeur, mais elle ne trouve ni l'énergie, ni l'envie de détruire Juliet. D'appuyer sur l'hospitalisation d'Elio ou ses conditions de fille indigne. Non, seul demeure un vide intense. Un douleur monstre. Des insécurités naissantes qui, confirmés par Juliet, la poignarde à chaque sursaut de ses muscles.
Elle ne méritait pas d'être cru, et ne le serait en aucun cas pour sa fratrie. Toute les inquiétudes porté à son attentions lors du départ de James n'était donc qu'une vague politesse, en aucun cas un réel soutient. Maman avait raison après tout, elle était seule et elle n'aurait jamais du tenter de se dresser entre l'ordre parental et cette fratrie qui n'était, au final, pas même lié par le sang. Ils n'étaient que des étrangers jeté dans la mème arène, et seule la règle du chacun pour soit primait.
ou pire.
Peut être que l'alliance demeurait véritable, que le sentiment de fratrie persistait là bas, loin d'elle. Que cette sensation d'effondrement n'appartenait qu'à Cataleya car son comportement l'avait exclut de cette bulle autrefois si rassurante... Après tout, tout le monde semblait nouer entre leur doigts un peu de douceur ; il n'y avait qu'à voir comment Prima dardait son instinct le plus maternel sur Juliet, comment Kaiden veillait sur Tertia pour réaliser que l'amour n'avait pas quitté le foyer. Quarta en avait juste été exclue car infâme. Monstrueuse
« - Soit. Je te prie de m'excuser, Sixtine. » La voix tremble un peu mais le port se fait noble, impeccable lorsque la jolie rousse racle les murs, bien loin de Juliet, pour rejoindre sa chambre. « - Puisse la nuit t'être agréable »
Tout en elle lutte pour ne pas courir, se jeter sur sa porte, la claquer, la verrouiller à triple tour et hurler dans un coussin afin étouffer ses cris. Elle lutte pour ne pas éclater en sanglot, se jeter sur Juliet pour lui hurler qu'elle l'aime autant qu'elle la déteste, lutte pour contacter frénétiquement ses ainés et leur demander comment ne plus devenir cette Horreur qu'il contemplait tous mais, trop droite, le regard humide mais inflexible, Cataleya opta pour ce qu'elle savait le mieux faire.
S'enfermer, étouffer tout ceci dans un coin de son esprit, inhiber ses émotions sous une potions qui la ferait sombrer dans un épais sommeil. Qui anesthésirait son mal.
Elle ne souhaite que hurler Cataleya, jeter sa détresse au visage de sa sœur, renverser une à une les mornes statue qui joue les froids publique de cette bien triste comédie mais demeure incapable du moindre mouvement. Seule reste la douleur, autant physique que mentale, et des larmes qui mettent à mal son port de tête trop haut. Par Viviane, les larmes n'allaient tout de même pas couler, si ? Pas face à cette traînée !
Et pourtant, plus les mots s’amoncelle entre les lèvres de Juliet et plus Cataleya réalise que ces nuits passée à ramper, presque morte, jusqu'à son lit ne tenait que du glauque fantasme aux yeux de la blonde. Que la terreur éprouvée, les cris étouffé dans ses oreillers, les cicatrices laissé le long de ses cuisses n'avaient aucun crédit dans l'imaginaire de la douce Juliet. A ce stade de la discussion, Cataleya doutait même du fait qu'un impéro jeté devant ses yeux trouve le moindre intérêt aux yeux de la blonde. Tout au plus songerait-elle à une machination organisée entre cette exécrable peste et ses parents monstrueux. N'avait-elle donc aucune légitimité à souffrir de la situation, aucune légitimité en tant que victime ? Et Morgane seule savait ô combien le fait de ne pas être crû la heurta plus que tout les coups subit.
Fracassée par ce constat, le regard de la rousse fuit un peu. Serpente le long du parquet, trébuche un peu alors que son corps tout entier chancelle et trouve finalement place assis, là, contre la statue qui lui avait servit d’appui quelques secondes auparavant. Elle tremble un peu Cataleya, à la réminiscence de toute ces journées tenue là, acculée, entre les horreurs porté par son oncle et ses parents, entre les menaces, les coups, les chantages. Elle tremble un peu en réalisant tout ce qu'elle a pu perdre en s'obstinant à rester au lieu de fuir, tout ce qui s'effrite entre ses doigts toxiques. Est-elle donc devenue tant monstrueuse que même Juliet doutait du moindre mot soufflé par ses lèvres ? Qu'en serait-il de Nullus si elle osait enfin lui murmurer qu'elle était aux prises d'une terreur constante et sans nom, ou même, James la croirait-il seulement lorsqu'elle oserait lui murmurer tout bas ce qui avait pu palpiter dans le manoir lors de son absence ? Lorsque Juliet lui conterait les horreurs porté par sa bien aimée ? Comprendrait-il ou verrait-il dans les scarifications et cicatrices laissé par leur pères qu'une vulgaire tentative d'attention ? Ces simples pensées la révulse toute entière, pique la nausée et un sursaut des épaules que le rousse reprend presque mécaniquement, inflexible quant à la faiblesse qui peut parfois la tenir. Elle ne donnerait pas la satisfaction à Juliet de pleurer, encore moins par sa faute.
Alors elle inspire doucement Cataleya, le regard jeté au loin, récite mentalement quelques étranges mantra mais réalise qu'il lui faudra anesthésier la colère et la Bête qui gronde en elle avant le couché, sans quoi il était évident qu'elle lui échapperait pas même les paupières closes. Museler cette chose infâme venu frénétiquement gratter sous sa peau trop blanche et ce, par quelques potions cherchant à l'étrangler. L’annihiler toute entière. La Blackthorn avait passé le mois entier à se gaver de potion qui ferait pâlir ses collègues médicomage, mais tel était le prix à payer pour neutraliser le monstre qui grouillait en elle.
Ou bien se trompait-elle de cible, la jolie rousse.
Peut être que le monstre, au final, c'était bel et bien elle. L'animagus n'était qu'une extension, un infime éclat de ce qu'elle exposait au monde. Alors, peut être oui, Juliet avait-elle raison. Elle ne valait pas mieux que Claudia ou Aloysius...
« -Je t'ai aimé tu sais. Je vous ais aimé à m'en crever le coeur... » Murmura t'elle enfin, à peine perceptible, plus pour elle que pour un monde qu'elle exécra en tout point à cet instant précis. Son regard vide demeurait accroché aux spirales que formait le bois, livide, comme son teint. Seul son regard un peu rougit trahissait encore les palpitations de son coeur et pourtant, oui pourtant, quelque chose avait bel et bien cloué Cataleya Quarta Blackthorn sur le tableau de chasse familial.
Elle tremble un peu Quarta, cherche un appuis sur la statue qui l'avait vu choir, redresse sa maigre carcasse du mieux qu'elle le peu et s'agrippe désespérément au mur. Encore un peu choquée. Sa gorge la brûle, presque qu'autant que son coeur, mais elle ne trouve ni l'énergie, ni l'envie de détruire Juliet. D'appuyer sur l'hospitalisation d'Elio ou ses conditions de fille indigne. Non, seul demeure un vide intense. Un douleur monstre. Des insécurités naissantes qui, confirmés par Juliet, la poignarde à chaque sursaut de ses muscles.
Elle ne méritait pas d'être cru, et ne le serait en aucun cas pour sa fratrie. Toute les inquiétudes porté à son attentions lors du départ de James n'était donc qu'une vague politesse, en aucun cas un réel soutient. Maman avait raison après tout, elle était seule et elle n'aurait jamais du tenter de se dresser entre l'ordre parental et cette fratrie qui n'était, au final, pas même lié par le sang. Ils n'étaient que des étrangers jeté dans la mème arène, et seule la règle du chacun pour soit primait.
ou pire.
Peut être que l'alliance demeurait véritable, que le sentiment de fratrie persistait là bas, loin d'elle. Que cette sensation d'effondrement n'appartenait qu'à Cataleya car son comportement l'avait exclut de cette bulle autrefois si rassurante... Après tout, tout le monde semblait nouer entre leur doigts un peu de douceur ; il n'y avait qu'à voir comment Prima dardait son instinct le plus maternel sur Juliet, comment Kaiden veillait sur Tertia pour réaliser que l'amour n'avait pas quitté le foyer. Quarta en avait juste été exclue car infâme. Monstrueuse
« - Soit. Je te prie de m'excuser, Sixtine. » La voix tremble un peu mais le port se fait noble, impeccable lorsque la jolie rousse racle les murs, bien loin de Juliet, pour rejoindre sa chambre. « - Puisse la nuit t'être agréable »
Tout en elle lutte pour ne pas courir, se jeter sur sa porte, la claquer, la verrouiller à triple tour et hurler dans un coussin afin étouffer ses cris. Elle lutte pour ne pas éclater en sanglot, se jeter sur Juliet pour lui hurler qu'elle l'aime autant qu'elle la déteste, lutte pour contacter frénétiquement ses ainés et leur demander comment ne plus devenir cette Horreur qu'il contemplait tous mais, trop droite, le regard humide mais inflexible, Cataleya opta pour ce qu'elle savait le mieux faire.
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Mer 30 Nov 2022 - 21:49
Elle ne peut pas l’entendre. Elle ne peut tout simplement pas y croire. Pourrait-on lui mettre une pensine témoin sous les yeux, elle détournerait le regard afin de ne pas faire face a cette affreuse vérité qu’elle ne voulait pas accepter. Qu’elle ne pouvait pas accepter. Elle était consciente, la douce Juliet. Elle était consciente de l’étendue de la cruauté de leurs parents. Elle savait parfaitement ce que ses aînées avaient pu subir, elle connaissait l’horreur a laquelle elle avait pu ré-échapper.
Pourquoi ? Parce qu’elle était une fille ? Parce qu’elle était l’une des plus jeunes ? Parce qu’elle était douce et docile ? Tout cela à la fois ? Dans le fond, elle savait. Elle savait que si elle avait échappé aux coups et aux doloris, c’était parce qu’à chacune de ses fautes c’était un de ses aînés qui avait fait rempart de sa personne. Une fois. Peut-être deux. Assez rarement en tout cas pour que la cadette ne soit dans un déni profond des conséquence de ses actes.
Elle les aimait tant. Même Quarta. Même cette affreuse peste qu’elle était devenue. Elle les aimait tant qu’il lui était insupportable d’accepter qu’un seul d’entre eux ait pu souffert à cause d’elle. Et pourtant. « Je t'ai aimé tu sais. Je vous ais aimé à m'en crever le coeur... ». Cataleya fait écho à ses propres pensées mais Juliet n’est pas capable de lui répondre qu’elle l’aime. Au présent. C’est la vérité pourtant. Mais la colère et la rancoeur la bouffe si crument qu’elle semble imperméable à la déclaration de sa presque soeur.
Elle s’en va. Elle tourne le dos et c’est a cet instant que Juliet laisse quelques larmes illuminer son regard azuré. Sa mâchoire se desserre alors qu’elle regarde le corps décharné de Quarta s’éloigner dans le couloir. Elle esquisse un pas vers elle mais se retient d’en faire un second. Elle serre la mâchoire, persuadée que quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, c’est toujours l’amerture de la rousse qui finira par refaire surface. Qu’elle ferait mieux de définitivement faire le deuil de la relation qu’elles avaient enfant. Heureusement que Baby était dans sa tour à cet instant. Heureusement. Parce qu’elle ne serait pas fière de ce qu’elles sont devenues.
- De même.
Le ton n’est pas noble. Il est froid. Glacial. Aussi froid que l’air qu’elle déplace alors qu’elle disparait dans un craquement lequel résonna dans l’obscurité du couloir qui avait été témoin de cette altercation.
Pourquoi ? Parce qu’elle était une fille ? Parce qu’elle était l’une des plus jeunes ? Parce qu’elle était douce et docile ? Tout cela à la fois ? Dans le fond, elle savait. Elle savait que si elle avait échappé aux coups et aux doloris, c’était parce qu’à chacune de ses fautes c’était un de ses aînés qui avait fait rempart de sa personne. Une fois. Peut-être deux. Assez rarement en tout cas pour que la cadette ne soit dans un déni profond des conséquence de ses actes.
Elle les aimait tant. Même Quarta. Même cette affreuse peste qu’elle était devenue. Elle les aimait tant qu’il lui était insupportable d’accepter qu’un seul d’entre eux ait pu souffert à cause d’elle. Et pourtant. « Je t'ai aimé tu sais. Je vous ais aimé à m'en crever le coeur... ». Cataleya fait écho à ses propres pensées mais Juliet n’est pas capable de lui répondre qu’elle l’aime. Au présent. C’est la vérité pourtant. Mais la colère et la rancoeur la bouffe si crument qu’elle semble imperméable à la déclaration de sa presque soeur.
Elle s’en va. Elle tourne le dos et c’est a cet instant que Juliet laisse quelques larmes illuminer son regard azuré. Sa mâchoire se desserre alors qu’elle regarde le corps décharné de Quarta s’éloigner dans le couloir. Elle esquisse un pas vers elle mais se retient d’en faire un second. Elle serre la mâchoire, persuadée que quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, c’est toujours l’amerture de la rousse qui finira par refaire surface. Qu’elle ferait mieux de définitivement faire le deuil de la relation qu’elles avaient enfant. Heureusement que Baby était dans sa tour à cet instant. Heureusement. Parce qu’elle ne serait pas fière de ce qu’elles sont devenues.
- De même.
Le ton n’est pas noble. Il est froid. Glacial. Aussi froid que l’air qu’elle déplace alors qu’elle disparait dans un craquement lequel résonna dans l’obscurité du couloir qui avait été témoin de cette altercation.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» crédits : @Meloria
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Re: What's going on ? - Juliet (terminé)
Mer 7 Déc 2022 - 10:14
Le regard un peu vide mais le cœur au bord de l'éclatement, Cataleya n'entent pas même ce pas qui, pourtant, aurait du la stopper net. La contraindre au retour, à un effondrement dans des bras qui, si elle les savait peu accueillant, aurait certainement pu se refermer autour de son corps trop maigre et former un pâle rempart contre un monde qu'elle ne supporte plus.
Et pourtant, c'est presque aveugle qu'elle progresse dans la pénombre, les griffes plongés dans la tapisserie à chaque fois que son pas chancelle de trop. A chaque fois qu'elle sent son corps capable de se dérober sous son maigre poids. Elle ne tombera pas Cataleya. Pas ici, pas maintenant, et ce presque état de transe le lui répète inlassablement.
La colère est sourde, la douleur lacère chacun de ses muscles, mais l'esprit s’affûte plus encore sur les canines belliqueuse d'un animagus qu'elle sent de plus en plus hors de contrôle alors, méthodiquement, elle referme la porte derrière elle. Clos chacune des serrures, enchante les gonds de cette épaisse porte pour que, cette fois-ci, ils ne cède pas, et ne prête plus même attention aux lacérations qui parcourt le bois massif des portes et parquets. Ni même aux trous qui se creusent plus encore dans les cloisons chaque nuit durant.
Autrefois superbe et précieuse, sa chambre à aujourd'hui prit des airs de champs de bataille et, si les début contraignait chaque matin Cataleya a une mise au propre méticuleuse, à des réparations précipité, terrifié à l'idée que quelqu'un puisse contempler l'ampleur des dégât, force est d'admettre qu'aujourd'hui elle se contente de tout verrouiller. Elle n'a plus l'énergie de tout remettre en ordre, et toute celle qui lui reste se déverse inlassablement autour des renforcements qu'elle pourrait apporter à cette forteresse. Plus d'enchantement, plus d'insonorisation, plus de barreaux aux fenêtres, plus de médication, aussi, pour tromper ses sens et la contraindre au plus épais des sommeil.
Lourdement, Cataleya s'effondre sur son matelas et contemple les astres peint au dessus de sa tête, brouillé par les larmes venu poindre au coin de ses yeux mais incapable de glisser. Elle n'arrive pas même à sangloter, aussi brûlante soit sa gorge, et ce constat l'horrifie plus encore. Qui, diable, était incapable de pleurer après tant de souffrance causée et subit ? Elle. Et Morgane seule savait ô combien elle se répugna de chacun de ses aspects une fois cet effroyable constat tombé.
Et pourtant, c'est presque aveugle qu'elle progresse dans la pénombre, les griffes plongés dans la tapisserie à chaque fois que son pas chancelle de trop. A chaque fois qu'elle sent son corps capable de se dérober sous son maigre poids. Elle ne tombera pas Cataleya. Pas ici, pas maintenant, et ce presque état de transe le lui répète inlassablement.
La colère est sourde, la douleur lacère chacun de ses muscles, mais l'esprit s’affûte plus encore sur les canines belliqueuse d'un animagus qu'elle sent de plus en plus hors de contrôle alors, méthodiquement, elle referme la porte derrière elle. Clos chacune des serrures, enchante les gonds de cette épaisse porte pour que, cette fois-ci, ils ne cède pas, et ne prête plus même attention aux lacérations qui parcourt le bois massif des portes et parquets. Ni même aux trous qui se creusent plus encore dans les cloisons chaque nuit durant.
Autrefois superbe et précieuse, sa chambre à aujourd'hui prit des airs de champs de bataille et, si les début contraignait chaque matin Cataleya a une mise au propre méticuleuse, à des réparations précipité, terrifié à l'idée que quelqu'un puisse contempler l'ampleur des dégât, force est d'admettre qu'aujourd'hui elle se contente de tout verrouiller. Elle n'a plus l'énergie de tout remettre en ordre, et toute celle qui lui reste se déverse inlassablement autour des renforcements qu'elle pourrait apporter à cette forteresse. Plus d'enchantement, plus d'insonorisation, plus de barreaux aux fenêtres, plus de médication, aussi, pour tromper ses sens et la contraindre au plus épais des sommeil.
Lourdement, Cataleya s'effondre sur son matelas et contemple les astres peint au dessus de sa tête, brouillé par les larmes venu poindre au coin de ses yeux mais incapable de glisser. Elle n'arrive pas même à sangloter, aussi brûlante soit sa gorge, et ce constat l'horrifie plus encore. Qui, diable, était incapable de pleurer après tant de souffrance causée et subit ? Elle. Et Morgane seule savait ô combien elle se répugna de chacun de ses aspects une fois cet effroyable constat tombé.
Fin