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TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Dim 21 Mar 2021 - 15:55
Bed of roses ft. @Juliet Blackthorn20.03.2021C’est tôt qu’Octave quitte le domaine des Muller cet après-midi-là, dans l’optique d’aller faire quelques provisions. Non, il ne s’agit pas de nourriture, mais bien d’ingrédients en tous genres qui lui permettront de tester de nouvelles potions qu’on ne trouve parfois que dans de vieux livres. Bien qu’il aime à faire entendre le contraire, Octave ne réussit pas systématiquement ses potions, si bien qu’il lui arrive régulièrement de tomber à court d’ingrédients. Mais il connaît une petite boutique en ville idéale pour cela et n’hésite jamais à y retourner. L’apothicaire qui la tient, un vieil homme qui ferait peur à plus d’un, possède une discrétion qui convient tout à fait au sang-pur, qui n’aime pas à ce qu’on le surveille d’un peu trop près. Cette liberté dans ses actes lui permet de s’adonner à quelques pratiques qui en feraient rougir plus d’un, elles aussi. C’est donc là qu’il se dirige et il y passe, au bas mot, une bonne heure. La boutique n’est pourtant pas très grande, mais le nombre d’ingrédients y est en profusion et il sait toujours trouver bon conseil auprès de son détenteur - si on arrive à délier la langue de ce dernier.
Il en ressort avec quelques fioles, plantes et racines qu’il range aussitôt dans sa besace magique, n’ayant pas vocation à se faire repérer avec ce type d’ingrédients en ville. Bien que ce ne soit pas dans ses habitudes, il se met à flâner dans les diverses rues d’Inverness, laissant son regard accrocher quelques personnes sans jamais aller vers elles. Il ne recherche aucune compagnie, juste un peu de distraction. Voilà pourquoi, de temps en temps, Octave manie subtilement sa baguette pour renverser le sac d’une personne, ou relever la robe d’une autre. Des petites choses qu’on pourrait affilier au hasard ou à la mauvaise chance. Mais bien vite, ce petit jeu ne l’amuse plus. Le Muller a besoin de bien plus de divertissement qu’il ne saura trouver dans les rues de la ville.
Ses pas le dirigent donc vers le jardin botanique d’Inverness, donc le complexe accueille également un zoo de belle envergure. C’est dans cette partie qu’il se promène dans un premier temps, sans réellement s’attarder sur les animaux qui ne parviennent plus réellement à le surprendre. Il est donc logique pour lui de ne pas y passer trop de temps pour, au contraire, en dépenser plus sur la partie botanique de l’établissement. Des plantes à foison, dépourvues de magie à son grand regret. Mais s’il y a une seule chose qu’il bien peut accepter de la part des moldus c’est bien cela : leurs plantes et autres poisons. Il met plusieurs minutes à faire ne serait-ce qu’un mètre. Un stylo dans la main, un carnet dans l’autre, des lunettes sur le nez qu’il use rarement mais qui lui permettent de mieux détailler les plantes, il prend des notes sur ce qu’il lit et observe. Ce n’est pas la première fois qu’il vient ici et sûrement pas la dernière, car il a toujours l’impression qu’il s’est passé quelque chose de nouveau depuis sa dernière visite.
Une présence sur le côté commence à l’incommoder et Octave finit par tourner la tête dans cette direction, assez agacé pour que ses sourcils se froncent légèrement. Mais il doit bien vite tempérer les traits de son visage alors qu’il reconnaît la cadette Blackthorn - et en tout bon maître des potions qu’il est, il sait pertinemment QUI est son père et ce qu’une bonne entente avec elle pourrait lui apporter. Toujours dans l’intérêt, Octave… Ce n’est pas la première fois que la jeune femme lui tombe dessus et jusqu’à présent, il n’a pas tenté d’y prendre avantage. La coïncidence est trop belle pour qu’il ne saisisse pas cette nouvelle opportunité qui s’offre à lui.
“Juliet, right ? Intéressée par les plantes, à ce que je vois. Je ne pensais pas que les cours de Botanique t'intéressaient autant...”
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Dim 21 Mar 2021 - 19:15
Juliet retira sa blouse blanche et la suspendit au cintre qui pendait doucement dans son casier. Elle regarda la montre qui était à son poignet. Elle le savait déjà mais elle était très en avance… Comme quoi parfois le temps ne passait pas assez vite. Elle aurait pu rester un peu plus de temps auprès des patients du service, actuellement en thérapie collective avec un des psychomage de l’hôpital mais elle savait que son supérieur l’aurait mise à la porte vite fait bien fait. Elle avait fait tellement d’heures depuis plusieurs semaines… elle s’était tellement plongée dans ce boulot qu’elle aimait…
Elle avait un rendez-vous médical à l’hopital mais elle avait deux heures devant elle alors il fallait qu’elle s’occupe. Il faut dire que depuis qu’elle avait fait cette crise d’épilepsie elle était très sérieusement suivie. Un peu trop même à son goût. Mais en tant que future médicomage elle ne pouvait pas négliger sa propre santé, elle ne pouvait pas accumuler d’avantage de contradictions dans sa vie.
Il était passé quatorze heures mais la jeune femme n’avait pas encore mangé… Il était trop tard pour commander un vrai repas aussi décida-t-elle de s’acheter un sandwich et quelques clémentines… La saison serait bientôt passée et elle n’en avait pas encore beaucoup mangé. Il faisait beau depuis quelques heures, une éclaircie entre deux giboulée et la cadette Blackthorn décida d’aller se balader au jardin botanique en attendant l’heure de retourner à l’hôpital.
Juliet n’était pas une grande admiratrice des zoo ni une spécialiste en botanique. En réalité, elle venait surtout là pour se balader et profiter des rayons de soleil. Une cape légère sur ses épaules, elle portait un col roulé blanc et un pantalon ajusté de couleur vert foncé. Elle se baladait sans trop faire attention à ce qu’il y avait autour d’elle et elle entamait sa deuxième clémentine quand on lui adressa la parole. Si elle ne reconnu pas de suite la voix du jeune homme, son visage était familier.
- Octave Muller.
Juliet ne connaissait pas personnellement le Muller. Elle connaissait sa famille et l’avait souvent croisé lors des événements mondains auxquels elle avait pu assister accompagnée de sa famille. Si elle ne se trompait pas, il était le cousin du fiancé d’Ailla. Bref, un inconnu connu en somme. elle lui adressa un sourire poli mais ayant beaucoup d’apriori sur sa famille, elle n’était pas particulièrement heureuse de le croiser.
- Pas spécialement, je venais surtout me balader.
Elle jeta un coup d’oeil sur son carnet. Elle reconnu rapidement le dessin, un ingrédient souvent utilisé en médicomagie, en toute petite dose, afin de soigner une bradycardie sévère.
- Aconit nappe hm ? Intéressant choix… C’est pour faire quoi ?
Elle aurait très bien pu passer son chemin. Mais elle avait deux heures à tuer et les Muller ne manquaient jamais d'être intéressants malgré leurs nombreux défauts. Et puis... Octave était sûrement le plus beau d'entre eux... il n'était pas désagréable à regarder.
Elle avait un rendez-vous médical à l’hopital mais elle avait deux heures devant elle alors il fallait qu’elle s’occupe. Il faut dire que depuis qu’elle avait fait cette crise d’épilepsie elle était très sérieusement suivie. Un peu trop même à son goût. Mais en tant que future médicomage elle ne pouvait pas négliger sa propre santé, elle ne pouvait pas accumuler d’avantage de contradictions dans sa vie.
Il était passé quatorze heures mais la jeune femme n’avait pas encore mangé… Il était trop tard pour commander un vrai repas aussi décida-t-elle de s’acheter un sandwich et quelques clémentines… La saison serait bientôt passée et elle n’en avait pas encore beaucoup mangé. Il faisait beau depuis quelques heures, une éclaircie entre deux giboulée et la cadette Blackthorn décida d’aller se balader au jardin botanique en attendant l’heure de retourner à l’hôpital.
Juliet n’était pas une grande admiratrice des zoo ni une spécialiste en botanique. En réalité, elle venait surtout là pour se balader et profiter des rayons de soleil. Une cape légère sur ses épaules, elle portait un col roulé blanc et un pantalon ajusté de couleur vert foncé. Elle se baladait sans trop faire attention à ce qu’il y avait autour d’elle et elle entamait sa deuxième clémentine quand on lui adressa la parole. Si elle ne reconnu pas de suite la voix du jeune homme, son visage était familier.
- Octave Muller.
Juliet ne connaissait pas personnellement le Muller. Elle connaissait sa famille et l’avait souvent croisé lors des événements mondains auxquels elle avait pu assister accompagnée de sa famille. Si elle ne se trompait pas, il était le cousin du fiancé d’Ailla. Bref, un inconnu connu en somme. elle lui adressa un sourire poli mais ayant beaucoup d’apriori sur sa famille, elle n’était pas particulièrement heureuse de le croiser.
- Pas spécialement, je venais surtout me balader.
Elle jeta un coup d’oeil sur son carnet. Elle reconnu rapidement le dessin, un ingrédient souvent utilisé en médicomagie, en toute petite dose, afin de soigner une bradycardie sévère.
- Aconit nappe hm ? Intéressant choix… C’est pour faire quoi ?
Elle aurait très bien pu passer son chemin. Mais elle avait deux heures à tuer et les Muller ne manquaient jamais d'être intéressants malgré leurs nombreux défauts. Et puis... Octave était sûrement le plus beau d'entre eux... il n'était pas désagréable à regarder.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Mer 24 Mar 2021 - 16:29
Bed of roses ft. @Juliet BlackthornCe n’est jamais et ça n’a jamais été l’entente folle entre les Blackthorn et les Muller. Plutôt une sorte d’acceptation mutuelle pour le simple fait qu’elles sont toutes deux de grandes familles de sang-pur. Pourtant, Octave les a toujours dépréciés, mais comment pourrait-il en être autrement ? Il aime éliminer la compétition et il juge les Blackthorn comme une famille criarde qui ne manque jamais de faire parler d’elle. Du moins, c’est sa vision des choses et il n’en démordra pas. Il ne doit y avoir qu’une seule famille puissante en Écosse, et c’est forcément les Muller. Mais comme tout bon sang-pur qui se respecte, il a appris à feindre l’intérêt envers des personnes qu’il n’apprécie pas, dans le seul but, souvent, d’obtenir quelque chose. Une place dans la société, une validation quelconque… dans le cas présent, il s’agit surtout de produits intéressants pour sa collection et Octave ne peut décemment pas fermer les yeux là-dessus. Juliet a la chance d’avoir un père ayant à proximité de lui des ingrédients rares que beaucoup s’arracheraient - le Muller y compris. Feindre l’intérêt et s’accorder les faveurs de la cadette Blackthorn serait un plus pour ses pratiques de potions. Car oui, Octave ne se fait jamais d’amis inutiles.
Elle le reconnaît après ce qui semble être un court instant d’hésitation - ou de réflexion. Feindre l’amabilité est bien plus dur qu’il n’y paraît mais fort heureusement pour lui, le jeune homme s’y exerce depuis de nombreuses années. Bien qu’il lui accorde une haute estime, la solitude ne lui ouvrira pas certaines portes essentielles dans sa vie de sorcier et de maître potionniste. La demoiselle semble autant sur la réserve que lui et il soupire mentalement en se disant qu’il n’aura bientôt plus d’autre choix que de sortir l’une de ses meilleures armes : son sourire. Pour le moment, il prend la température de leur début de conversation.
Il la regarde jeter un œil à son carnet, qu’il laisse volontairement visible. Cette page ne contient aucune information sensible, il n’a donc aucun problème à la laisser à vue. Si cela peut servir sa cause…
“Exact, très bonne déduction.” Elle souligne l’intérêt de son choix mais sa prochaine question ne peut certainement pas attendre une réponse honnête de la part d’Octave. S’il s’amuse à lui expliquer que la plante, d’ordinaire médicinale bien qu’étant la plus toxique d’Europe, lui servirait au contraire à jouer des tours aux cœurs éreintés… elle risquerait de fuir à grandes jambes - ou d’en parler aux mauvaises personnes. Un mensonge ne sera donc pas de refus. “Je l’étudie dans l’optique de la travailler un peu plus tard. Certaines de ses propriétés restent à découvrir, bien qu’on considère en avoir déjà fait le tour.” C’est surtout le caractère toxique de la plante qui interpelle Octave. Son poison, utilisé sous forme pure, est déjà une magnificence en soi pour le potionniste.
“En as-tu déjà utilisé dans le cadre de tes études ?”
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Ven 26 Mar 2021 - 19:02
La présence d'Octave Muller n'empêchait pas la jeune Blackthorn de faire ce pourquoi elle était venue : prendre le soleil pour faire le pleins de vitamines D et manger ses petites mandarines pour faire le pleins de vitamines C. Si après ces petits shoots de bien être on osait lui dire que sa santé était vacillante...! Elle sorti donc de sa poche de cape l'une des mandarines qu'elle commença à éplucher. Le fruit sentait délicieusement bon si bien que la future médicomage en avait l'eau à la bouche. Son ventre se manifesta même d'un grognement.
D'un coup d'oeil rapide, elle avait regardé le carnet que le Muller avait dans les mains. Il avait entamé la conversation mais pour être très honnête, elle ne savait pas vraiment quoi lui dire. En réalité, elle ne le connaissait que de réputation... Petit génie des potions, mec pas forcément des plus sympathique, maniant la joute verbale avec beaucoup de talent, un beau mec dans l'ensemble... Mais personnellement, elle ne le connaissait pas. Il fallait bien trouver un sujet de conversation... et ce carnet était la seule potion qui lui était venue à l'esprit.
Dans ce petit carnet était dessiné la fleur d'aconit nappe, une plante assez commune somme toute... Il n'était pas vraiment surprenant qu'une future médicomage qui étudiait l'art des potions sache la reconnaitre. La réaction de Muller n'était que pure flatterie... Pourquoi ? Elle ne le savait pas mais ne souleva pas la remarque...Après tout, elle ne savait pas exactement ce que le Muller lui voulait, si seulement il lui voulait quelque-chose.
Elle mit un premier quartier de mandarine dans sa bouche tout en regardant le jeune Grymm lui expliquer qu'il avait l'intention de l'étudier parce que d'après lui certaines propriétés seraient encore inconnues. La jeune femme arqua un sourcil en mettant une deuxième partie de sa mandarine dans sa bouche. Elle en doutait fortement et se demandait pourquoi donc il pouvait avoir cette idée saugrenue ...
- Ah oui ?
La neutralité à l'état pur. Elle hausse les épaules tandis que l'étudiant lui demande si elle l'a déjà utilisé dans le cadre de ses études. Elle n'est pas potionniste... donc elle personnellement non. Mais elle a déjà utilisé certain traitements qui en contenaient, effectivement. Depuis qu'elle était en psychomagie, elle n'avait pas vraiment matière a utiliser ce genre d'ingrédient.
- Personnelement, non, mon service n'en a pas l'utilité. Mais les potionnistes les utilisent en principe actif pour certains traitements lorsque le rythme cardiaque d'un patient est trop lent. C'est une thérapie assez communément utilisée en médicomagie.
Elle posa un troisième morceau de clémentine dans sa bouche, avant d'en tendre quelques un à son interlocuteur, plus par politesse que par véritable envie :
- Tu en veux ?
D'un coup d'oeil rapide, elle avait regardé le carnet que le Muller avait dans les mains. Il avait entamé la conversation mais pour être très honnête, elle ne savait pas vraiment quoi lui dire. En réalité, elle ne le connaissait que de réputation... Petit génie des potions, mec pas forcément des plus sympathique, maniant la joute verbale avec beaucoup de talent, un beau mec dans l'ensemble... Mais personnellement, elle ne le connaissait pas. Il fallait bien trouver un sujet de conversation... et ce carnet était la seule potion qui lui était venue à l'esprit.
Dans ce petit carnet était dessiné la fleur d'aconit nappe, une plante assez commune somme toute... Il n'était pas vraiment surprenant qu'une future médicomage qui étudiait l'art des potions sache la reconnaitre. La réaction de Muller n'était que pure flatterie... Pourquoi ? Elle ne le savait pas mais ne souleva pas la remarque...Après tout, elle ne savait pas exactement ce que le Muller lui voulait, si seulement il lui voulait quelque-chose.
Elle mit un premier quartier de mandarine dans sa bouche tout en regardant le jeune Grymm lui expliquer qu'il avait l'intention de l'étudier parce que d'après lui certaines propriétés seraient encore inconnues. La jeune femme arqua un sourcil en mettant une deuxième partie de sa mandarine dans sa bouche. Elle en doutait fortement et se demandait pourquoi donc il pouvait avoir cette idée saugrenue ...
- Ah oui ?
La neutralité à l'état pur. Elle hausse les épaules tandis que l'étudiant lui demande si elle l'a déjà utilisé dans le cadre de ses études. Elle n'est pas potionniste... donc elle personnellement non. Mais elle a déjà utilisé certain traitements qui en contenaient, effectivement. Depuis qu'elle était en psychomagie, elle n'avait pas vraiment matière a utiliser ce genre d'ingrédient.
- Personnelement, non, mon service n'en a pas l'utilité. Mais les potionnistes les utilisent en principe actif pour certains traitements lorsque le rythme cardiaque d'un patient est trop lent. C'est une thérapie assez communément utilisée en médicomagie.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Dim 28 Mar 2021 - 11:55
Bed of roses ft. @Juliet BlackthornOctave a cette fâcheuse tendance à détester tout ce que les autres semblent aimer. Les animaux mignons, les desserts bien crémeux et plus que tout, le chocolat - dont il est, au passage, allergique. Des choses qu’on décrit comme douces mais qu’il trouve insipide. Le seul fruit qui semble trouver grâce à ses yeux est la framboise et il ne mange les autres que par pure nécessité. C’est pourquoi lorsque l’odeur nauséabonde de mandarine vient empester son espace vital, il manque de faire un pas sur le côté pour l’éviter le plus possible. Comment peut-on trouver cela mangeable… L’odeur le répugne et il n’en a jamais compris l’intérêt. La combinaison de l’orange avec le chocolat est une pure ignominie et il s’attend presque à voir la sorcière en sortir un carré de sa poche. Mais le fait qu’elle s’en alimente ne l’étonne que peu. Il a déjà pu remarquer par le passé que la demoiselle ne se démarque guère de ses semblables… un bout de paille dans une botte bien épaisse qui ne fait aucune différence. Ses goûts alimentaires semblent parfaitement refléter cela, tout comme sa réactivité. Alors qu’il évoque la possibilité de découvrir de nouvelles propriétés à cette plante, elle ne réagit qu’avec neutralité, presque désintérêt. Mon dieu, peut-il exister femme plus ennuyante ? Octave la regarde et si elle peut avoir des traits gracieux, ne trouve pourtant aucun charme au tout. Sûrement son manque de personnalité qui ne l’inspire guère… Heureusement que son intérêt à lui est bien précis, sinon il aurait déjà tourné les talons sans demander son reste. Entretenir la conversation ne fait pas partie de ses plus belles compétences mais il fait un effort en posant une prochaine question à la jeune femme, sentant que son cerveau un peu vide ne saurait le faire à sa place.
“Oui en effet, ça l’est.” Pas d’intérêt plus poussé. Pas de questions, pas de tentative d’en savoir plus… Mais que fait-elle de ses journées ? S’il pouvait la regarder avec incompréhension, il le ferait. Non, il la secouerait plutôt pour voir si de cette façon, elle aurait une réaction quelconque. Oh, elle en a une et la plus horrible qui soit pour Octave : elle lui propose - pire, lui tend - un bout de sa mandarine. Le sorcier fait un effort considérable pour ne pas faire une grimace de dégoût et s’invente un sourire poli.
“Non merci, j’ai eu mon apport de vitamine C pour la journée. Et tu es dans quel service exactement ?” Il en est presque à croiser les doigts pour que quelque chose de pertinent et intéressant sorte de sa bouche. Tellement dommage que quelqu’un portant un sang si pur soit dénué de tant de personnalité. À se demander ce que font les Blackthorn de leur temps libre, quand ils ne copulent pas entre eux.
Se penchant vers les plantes, il inspecte l’une d’elles avant de prendre quelques notes supplémentaires sur une autre page de son carnet.
“Astragalus membranaceus. Très utile en période d’examens, en cas de stress ou d’incapacité au sommeil. D’une simplicité visuelle fascinante. Si jamais tu en ressens le besoin, sa préparation est plutôt simple.” Il se retient de dire que ‘même les moldus y parviennent’ avec un air de mépris, ne connaissant pas encore l’avis de la jeune femme à ce sujet.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Mar 30 Mar 2021 - 18:00
« Oui, en effet, ça l’est ». Ben développe un peu non ? Avoir une théorie (improbable, certes) c’est bien mais franchement le Grymm pouvait pas faire un effort et expliciter ladite théorie. Du souvenir qu’elle en avait, le jeune Mull n’était pas du genre à avoir la langue dans sa poche et avait de prompts attitudes à la fanfaronnade… Qu’il n’avait guère envie d’exploiter aujourd’hui, il fallait croire. Elle se retint de soupirer d’ennui. De toute façon, l’aconit nappe n’était pas franchement la plante la plus interessante qu’elle eut croisé.
- L’aconit napel est une plante somme toute assez commune. L’aconit carmichael est plus interessante… plus rare aussi… Je ne pense pas qu’il y en ait ici.
La blondinette balaya des yeux les différentes espèces d’aconit présentée dans les jardins botanique mais elle n’en trouva guère trace. Aucune fleur en forme de casque bleue. Continuant de manger sa clémentine, elle ajouta :
- Les personnes les plus sensibles à son poison peuvent être paralysée rien qu’au toucher de la fleur…
Et une décoction du suc de celle-ci peut paralyser facilement un homme, entrainant la décès suite à l’incapacité respiratoire qui en découlait… Une plante vraiment charmante voyez vous. Nul doute qu’elle saura séduire le Muller. Il faut dire que la cadette Blackthorn était entrainée à ce genre de situation… les bals et autres mondanités lui avaient au moins apprit à faire la discussion avec n’importe qui.
Juliet avait du extirper de sa mémoire ces informations qu’elle avait entendu alors que son cousin @Kiran Blackthorn et son père discutaient affaires et notamment importation de produits rares… Il faut dire que l’aconit carmichael ne poussait qu’en Chine et pas chaque année. C’était un trésor pour ceux qui aimaient les potions et si l’entreprise Blackthorn était la première entreprise sur ce marché, c’est parce ce qu’elle avait acces à des ingrédients d’une rare qualité.
Elle ne se formalisa pas qu’il refuse le morceau de clémentine qu’elle lui tendait, elle le glissa dans sa bouche et sourit alors qu’il lui demandait enfin quelque-chose d’interessante. Juliet était profondément ses études, son stage et surtout le service de psychomagie dans lequel elle évoluait depuis plusieurs mois maintenant :
- En psychomagie. J’ai la chance d’être dans un service qui s’intéresse et traite aussi bien les troubles neurologiques que les troubles psychiatriques.
Elle écoute d’une oreille peu attentive les conseils d’Octave Muller. En ce qui la concerne, les examens ne sont pas pour tout de suite et surtout elle n’a pas vraiment besoin de ça… Elle cherche puis repére une poubelle plus loin. Elle sort sa baguette et fait élégamment voler la pelure de clémentine jusqu’à sa destination.
- Mhm. Oui, oui.
Non, vraiment, pouvait on en revenir à la psychomagie ?
- L’aconit napel est une plante somme toute assez commune. L’aconit carmichael est plus interessante… plus rare aussi… Je ne pense pas qu’il y en ait ici.
La blondinette balaya des yeux les différentes espèces d’aconit présentée dans les jardins botanique mais elle n’en trouva guère trace. Aucune fleur en forme de casque bleue. Continuant de manger sa clémentine, elle ajouta :
- Les personnes les plus sensibles à son poison peuvent être paralysée rien qu’au toucher de la fleur…
Et une décoction du suc de celle-ci peut paralyser facilement un homme, entrainant la décès suite à l’incapacité respiratoire qui en découlait… Une plante vraiment charmante voyez vous. Nul doute qu’elle saura séduire le Muller. Il faut dire que la cadette Blackthorn était entrainée à ce genre de situation… les bals et autres mondanités lui avaient au moins apprit à faire la discussion avec n’importe qui.
Juliet avait du extirper de sa mémoire ces informations qu’elle avait entendu alors que son cousin @Kiran Blackthorn et son père discutaient affaires et notamment importation de produits rares… Il faut dire que l’aconit carmichael ne poussait qu’en Chine et pas chaque année. C’était un trésor pour ceux qui aimaient les potions et si l’entreprise Blackthorn était la première entreprise sur ce marché, c’est parce ce qu’elle avait acces à des ingrédients d’une rare qualité.
Elle ne se formalisa pas qu’il refuse le morceau de clémentine qu’elle lui tendait, elle le glissa dans sa bouche et sourit alors qu’il lui demandait enfin quelque-chose d’interessante. Juliet était profondément ses études, son stage et surtout le service de psychomagie dans lequel elle évoluait depuis plusieurs mois maintenant :
- En psychomagie. J’ai la chance d’être dans un service qui s’intéresse et traite aussi bien les troubles neurologiques que les troubles psychiatriques.
Elle écoute d’une oreille peu attentive les conseils d’Octave Muller. En ce qui la concerne, les examens ne sont pas pour tout de suite et surtout elle n’a pas vraiment besoin de ça… Elle cherche puis repére une poubelle plus loin. Elle sort sa baguette et fait élégamment voler la pelure de clémentine jusqu’à sa destination.
- Mhm. Oui, oui.
Non, vraiment, pouvait on en revenir à la psychomagie ?
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Sam 3 Avr 2021 - 16:06
Bed of roses ft. @Juliet BlackthornIl a cette fâcheuse habitude de comparer chaque femme avec sa mère et/ou ses sœurs, ainsi que ses cousines - dont certaines sont tout à fait fascinantes. Ce qui, malheureusement, le conduit souvent à trouver les sorcières d’Hungcalf plutôt… communes. Identiques. Sans réelle personnalité ou manquant d’une passion qui fasse écho à la sienne. Difficile en même temps pour ces jeunes femmes d’atteindre le niveau de Lilith, ou bien encore d’Artémis. On parle bien sûr de beauté, mais surtout d’intelligence, d’esprit et de charisme. Après tout, ils n’étaient pas de la même famille pour rien, n’est-ce pas ?
Juliet parvient à accrocher une parcelle de son intérêt en évoquant une plante rare qu’elle a sûrement dû rencontrer ou au moins entendre parler par l’intermédiaire de son père : l’aconit carmichael. Dommage d’avoir un père dans ce type d’affaires et ne pas briller soi-même dans le domaine. Il se demande quelques secondes quels doivent être les intérêts de la demoiselle, avant de se rappeler… qu’il n’en a que faire. Pure question de profit, il ne reste à ses côtés que pour cela. Mais s’ils pouvaient continuer de parler de plantes, cela l’arrangerait.
“Il n’y en a pas en effet.” Et les moldus ne sauraient même pas maîtriser une telle plante à son potentiel… “N’est-ce pas fascinant ? Et utile contre un ennemi dangereux. Les plantes cachent tellement de ressources, derrière leur simple apparence. Regarde le Daphne mezereum. Un arbuste aux fleurs si belles et parfumées, au joli teint rosé. Qui pourrait deviner que ses baies peuvent provoquer un coma saisissant, voire une mort subite ? Et c’est tout l’intérêt de ces arbustes. Ils ont cet aspect attractif et très dangereux qui pousse à se méfier. Si on ne le fait pas, on peut bien finir plus bas que terre.” Et Octave s’y connaît, en potager. Il regarde à peine la jeune femme se débarrasser de son affreuse mandarine mais se sent soulagé de ne plus la sentir en si grande quantité, bien que persiste une forte odeur qui lui vrille le cerveau. À croire que c’est volontaire…
Feignant de l’intérêt, il la questionne sur ses études et comme si elle n’attendait que ça, s’engouffre dans l’opportunité de parler d’elle. La psychomagie… Octave n’a rien contre la médecine, bien au contraire. Mais la psychomagie l’indiffère souvent, malgré la propension qu’il a à se servir de la légilimencie pour fouiller le cerveau des gens. Voire y intervenir. Il devrait donc particulièrement se sentir concerné par cette branche médicale. Est-ce le cas ? Pas vraiment, bien qu’il n’écarte aucune connaissance. Le sorcier tente de revenir sur le sujet des plantes, qui l’intéresse bien plus, mais Juliet ne semble montrer aucun intérêt pour celles-ci. Pour une personne suivant le cours de botanique, c’est un comble… Octave se retient de pousser un soupir agacé et d’afficher du mépris, comprenant bien vite que la jeune femme est comme toutes les autres : si on ne parle pas d’elle et de ce qui l’intéresse, elle décroche complètement et devient inutile. Allez, un petit effort Muller. Tu peux supporter de faire la discussion avec elle, tu l’as bien fait avec d’autres !
“Et y a-t-il un élément particulier qui te fascine en psychomagie ? Qui t’y aurait poussé ? J’imagine qu’on ne tombe pas là-dedans par hasard. Il doit y avoir de sacrées problématiques dans ce domaine d’expertise médicale, qu’on ne soupçonne peut-être même pas. Quel est le cas le plus étrange ou fascinant que tu aies croisé jusqu’à présent ?” Il continue de se répéter qu’il fait tout ceci pour son propre bien. Pour ses potions.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Dim 4 Avr 2021 - 23:12
La cadette Blackthorn n’était pas une passionnée des plantes, pas plus qu’elle n’était une passionnée de potion. Tout au plus, il s’agissait d’outils pour exercer son futur métier. Elle aimait ça, mais sans plus. Il n’y avait que les Soins Aux Créatures Magiques qu’elle exécrait en réalité, pour le reste Juliet était une étudiante plutôt intéressée en général.
L’aconit Carmichael, elle n’en avait jamais vu de ses propres yeux. Elle en avait cependant souvent entendu son père et son cousin en discuter, notamment lors du dernier repas de famille. Faut dire que cette plante déchaînait les passions… Sa rareté et sa dangerosité la rendait assez exceptionnelle. D’ailleurs il était question de légiférer à ce sujet… Si Juliet était plutôt intéressée par la rareté de la plante, il semblerait que ce soit la dangerosité qui attire le Grymm. Les Muller… tous des psychopathes. Il enchaina sur un arbuste qu’elle ne connaissait que de nom et du reconnaitre qu’elle ne connaissait pas les détails qu’il exprimait.
- Intéressant… Heureusement que personne n’aurait l’idée de cueillir et de manger des baies inconnues depuis plusieurs milliers d’année. Les entreprises comme celle de ma famille sont là pour tester et commercialiser ce type d’ingrédients potentiellement rares et dangereux.
Humour ou taquinerie sur les intérêts saugrenus du Grymm. Un peu des deux certainement. Se croit elle capable de dérider le Muller ? Pas vraiment. Mais quitte a devoir discuter avec lui, peut être pouvait elle rendre cette discussion plus légère et plus amusante. A défaut de la rendre plus amusante, parler de psychomagie la rendait plus interessante… La première question trouvait facilement une réponse :
- En psychomagie on a une palette de soin très large. De la simple thérapie aux associations de potions les plus complexe… C’est en effet un domaine qui est assez difficile à décrire et obscur quand on y appartient pas mais passionnant quand on commence à s’y intéresser.
Elle pourrait en parler pendant des heures mais clairement pas avec lui. Parce qu’il n’aurait pas le répondant suffisant pour ce genre de sujet qui demandait des connaissances techniques… Ce n’était tout simplement pas son domaine d’expertise. La seconde question était plus difficile. Elle adorait tout ce qui pouvait avoir attrait aux dépressions et aux troubles alimentaires mais elle craignait que ce soit peu intéressant aux yeux de l’étudiant. Elle réfléchit quelques instants avant de répondre :
- Le plus surprenant… Nous avons eut un patient qui souffrait d’une étrange addiction. Il avait une fois reçu un sortilège d’endoloris, une sombre histoire, et il avait donc développé une addiction au fait de subir ce sort. Une sorte de sadomasochiste magique. C’était… particulier.
L’aconit Carmichael, elle n’en avait jamais vu de ses propres yeux. Elle en avait cependant souvent entendu son père et son cousin en discuter, notamment lors du dernier repas de famille. Faut dire que cette plante déchaînait les passions… Sa rareté et sa dangerosité la rendait assez exceptionnelle. D’ailleurs il était question de légiférer à ce sujet… Si Juliet était plutôt intéressée par la rareté de la plante, il semblerait que ce soit la dangerosité qui attire le Grymm. Les Muller… tous des psychopathes. Il enchaina sur un arbuste qu’elle ne connaissait que de nom et du reconnaitre qu’elle ne connaissait pas les détails qu’il exprimait.
- Intéressant… Heureusement que personne n’aurait l’idée de cueillir et de manger des baies inconnues depuis plusieurs milliers d’année. Les entreprises comme celle de ma famille sont là pour tester et commercialiser ce type d’ingrédients potentiellement rares et dangereux.
Humour ou taquinerie sur les intérêts saugrenus du Grymm. Un peu des deux certainement. Se croit elle capable de dérider le Muller ? Pas vraiment. Mais quitte a devoir discuter avec lui, peut être pouvait elle rendre cette discussion plus légère et plus amusante. A défaut de la rendre plus amusante, parler de psychomagie la rendait plus interessante… La première question trouvait facilement une réponse :
- En psychomagie on a une palette de soin très large. De la simple thérapie aux associations de potions les plus complexe… C’est en effet un domaine qui est assez difficile à décrire et obscur quand on y appartient pas mais passionnant quand on commence à s’y intéresser.
Elle pourrait en parler pendant des heures mais clairement pas avec lui. Parce qu’il n’aurait pas le répondant suffisant pour ce genre de sujet qui demandait des connaissances techniques… Ce n’était tout simplement pas son domaine d’expertise. La seconde question était plus difficile. Elle adorait tout ce qui pouvait avoir attrait aux dépressions et aux troubles alimentaires mais elle craignait que ce soit peu intéressant aux yeux de l’étudiant. Elle réfléchit quelques instants avant de répondre :
- Le plus surprenant… Nous avons eut un patient qui souffrait d’une étrange addiction. Il avait une fois reçu un sortilège d’endoloris, une sombre histoire, et il avait donc développé une addiction au fait de subir ce sort. Une sorte de sadomasochiste magique. C’était… particulier.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Lun 5 Avr 2021 - 14:31
Bed of roses ft. @Juliet BlackthornOh tiens, voilà l’humour sarcastique. Comme si cela ne suffisait pas… Octave quitte son carnet des yeux pour regarder la jeune femme et l’espace d’une seconde, se demande si elle ne serait pas en train de se foutre ouvertement de sa gueule. Comme n’importe quelle personne mais surtout comme un Muller, le potionniste n’aime pas qu’on le prenne pour un jambon et il est à deux doigts de cueillir une baie pour la fourrer au fond de la gorge de la Blackthorn. Guerre familiale en approche…
À la place, il se fend d’un sourire car la suite de ses propos a le don de l’intriguer, voire l’intéresser. Entreprise familiale, hein ? Voilà quelque chose qui le fait aussitôt tiquer et pour lequel il est capable de faire un effort supplémentaire de discussion. Ou, du moins, ne pas rendre Juliet toute grise et inanimée.
“C’est ce type d'entreprise qui nous permet d’avancer dans la recherche et l’expérimentation. J’ai toujours voulu y jeter un œil. Tu es bien chanceuse, ton père doit avoir de nombreuses choses à t’inculquer en la matière - ou en d'autres. Les plantes touchent un bon nombre de disciplines.” Sport, médicomagie, droit… on parle de plantes et de leurs usages dans de nombreux domaines, c’est une évidence. Octave retirerait beaucoup à être le disciple du chef de famille Blackthorn mais, pour cela, il doit amener les choses avec délicatesse. On ne rencontre pas ce genre de grand ponte tous les quatre matins.
Ce qui l’oblige à faire un effort concernant la psychomagie et ses nombreuses variantes. Il tente de démontrer de l’intérêt à Juliet pour que cette dernière se confie - bien qu’il déteste ça. Écouter les autres chouiner sur ce qu’ils aiment ou n’aiment pas. La jeune femme semble porter une haute estime à cette discipline, bien qu’elle ne rentre pas vraiment dans les détails permettant d’étayer son opinion. Beaucoup de matières restent obscures pour ceux ne prenant pas le temps d’y fourrer leur nez plus de quelques secondes. Il y a tellement de complexité dans la maîtrise des potions qu’il serait tout aussi difficile d’en expliquer le but. Au moins fait-elle l’effort de lui donner un exemple qui, aussitôt, s’empare de son intérêt. Enfin quelque chose de prenant… Ses sourcils se haussent légèrement alors qu’une petite étincelle apparaît dans son regard.
“Très particulier et sûrement fascinant à étudier. Comment êtes-vous parvenu à le traiter, si cela ne relève pas du secret médical bien entendu. Étrange addiction… comment faisait-il pour obtenir des autres qu’ils lui fassent subir ce sort ? Supplications ? Car même le plus vil sorcier poussé à bout n’en aurait pas automatiquement recours.” L’exemple le fascine et concernant ce sorcier en question, il lui aurait bien donné son aide s’il le lui avait demandé. Il doit être particulièrement satisfaisant de voir quelqu’un se substituer à ses tortures. Cela laisse Octave légèrement songeur car l’idée ne lui déplaît pas.
“L’esprit humain est si étrange et compliqué. Il faut avoir une grande force mentale soi-même pour exercer dans une telle discipline.” Il la regarde à nouveau et lui sourit, essayant là de faire passer un compliment qu’il peut ou non penser sincèrement. Lui sait qu’il ne pourrait pas officier dans de telles structures, se fichant bien trop des aléas de la vie des autres et ne trouvant aucun intérêt à les guérir. Mais il peut saisir l’hypothèse selon laquelle d’autres ressentent le besoin d’aider leurs prochains. Même si c’est une perte de temps. Heureusement pour lui, il a dégainé son meilleur sourire pour l’occasion.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Jeu 8 Avr 2021 - 23:33
Est ce que Juliet se moque du Muller ? Peut être un petit peu. Juliet c’est la douceur et la bienveillance d’un rayon de soleil mais ça reste une Blackthorn. Et s’il y a des épines, il y a forcément du piquant quelque part. Juliet était donc capable d’un peu de sacarsme parfois, encore plus depuis quelques temps d’ailleurs. Elle maitrisait parfaitement l’ironie depuis quelques semaines, c’était même devenu un sujet de plaisanterie de sa fratrie.
Elle sent donc le Muller sur le point de répliquer et pourtant il finit par sourire. Sincèrement ? Juliet ne saurait dire. Tout ce qu’elle peut affirmer c’est que le jeune Muller est intéressée par Tiberius Blackthorn. Ou plutôt par l’entreprise et la boutique de potions qui va de paire avec son… père. Pour être honnête, elle n’a jamais été très intéressée par la firme familiale. Malgré ses excellents résultats en potions, elle n’a jamais voulu en faire son métier. Juliet voulait soigner et aider. Elle avait eut la chance de choisir sa voix car d’autres membres de sa famille avaient prit la suite des affaires familiales.
- Oh oui, c’est un homme influent et très intelligent. Un homme d’affaire excellent également. On nous a enseigné très tôt beaucoup de chose sur la gestion d’une entreprise ainsi que sur les potions et le commerce des ingrédients évidemment. Je dois reconnaitre que pour ma part ce n’est pas vraiment ma passion… d’autres personnes plus intéressée pourrons reprendre ce flambeau bien mieux que moi…
Kiran, au demeurant. Mais fallait il vraiment le dire à Octave ? Cette discussions perdrait tout son intérêt s’il comprenait que tout était déjà organisé pour que l’entreprise reste aux mains des Blackthorn et qu’elle ne sorte, jamais au grand jamais, de la famille.
Juliet ne dissimule même pas un sourire en coin tandis que son exemple de cas psychiatrique fait mouche. C’est qu’elle la choisit avec grand soin pour pouvoir exciter l’intérêt du Muller. Il était un petit peu prévisible celui-ci quand même. Bon… moins que le fiancé de Secunda. Mais un petit peu quand même. Ceci dit, il avait raison de s’intéresser. Ce cas avait été passionnant. Elle n’explicite pas la notion de secret médical et que le fait de ne pas révéler de nom suffise à ne pas se mettre en illégalité. Elle était à peu près certaine que le Muller ne soit pas vraiment intéressé par un cours express en droit de la médicomagie.
- Sa femme se dévouait à lui faire subir ce sort pour le contenter. Et parfois il utilisait le sortilège de l’impérium pour contraindre d’autres personnes à l’endoloriser. C’est ce qui a finit par l’ammener chez nous.
Elle marque une pause avant de répondre à la première question :
- Et bien tout d’abord un sevrage progressif. Un des médecins qui avait été assermenté spécialement pour l’occasion lui infligeait ce traitement et évidemment avec ceci une thérapie psychologique. Un traitement à base d’anti-dépressif et une thérapie micro-électrique également. Plusieurs mois de soins en secteur fermé et encore un suivi à ce jour en secteur ouvert…
Elle sourit automatiquement en réponse au sourire du Muller. D’ailleurs elle trouve ça un peu bizarre. Elle ne comprend pas cette réaction quasi instinctive. Ce n’est même pas le compliment qui l’a fait sourire, juste le sourire. C’est qu’il est vraiment très beau, Octave Muller, quand il se met à sourire.
- Il faut savoir prendre du recul… comme dans tout métier qui interagit avec l’humain. Au moins les plantes n’ont pas d’état d’âme, c’est aussi simple comme ça.
Elle sent donc le Muller sur le point de répliquer et pourtant il finit par sourire. Sincèrement ? Juliet ne saurait dire. Tout ce qu’elle peut affirmer c’est que le jeune Muller est intéressée par Tiberius Blackthorn. Ou plutôt par l’entreprise et la boutique de potions qui va de paire avec son… père. Pour être honnête, elle n’a jamais été très intéressée par la firme familiale. Malgré ses excellents résultats en potions, elle n’a jamais voulu en faire son métier. Juliet voulait soigner et aider. Elle avait eut la chance de choisir sa voix car d’autres membres de sa famille avaient prit la suite des affaires familiales.
- Oh oui, c’est un homme influent et très intelligent. Un homme d’affaire excellent également. On nous a enseigné très tôt beaucoup de chose sur la gestion d’une entreprise ainsi que sur les potions et le commerce des ingrédients évidemment. Je dois reconnaitre que pour ma part ce n’est pas vraiment ma passion… d’autres personnes plus intéressée pourrons reprendre ce flambeau bien mieux que moi…
Kiran, au demeurant. Mais fallait il vraiment le dire à Octave ? Cette discussions perdrait tout son intérêt s’il comprenait que tout était déjà organisé pour que l’entreprise reste aux mains des Blackthorn et qu’elle ne sorte, jamais au grand jamais, de la famille.
Juliet ne dissimule même pas un sourire en coin tandis que son exemple de cas psychiatrique fait mouche. C’est qu’elle la choisit avec grand soin pour pouvoir exciter l’intérêt du Muller. Il était un petit peu prévisible celui-ci quand même. Bon… moins que le fiancé de Secunda. Mais un petit peu quand même. Ceci dit, il avait raison de s’intéresser. Ce cas avait été passionnant. Elle n’explicite pas la notion de secret médical et que le fait de ne pas révéler de nom suffise à ne pas se mettre en illégalité. Elle était à peu près certaine que le Muller ne soit pas vraiment intéressé par un cours express en droit de la médicomagie.
- Sa femme se dévouait à lui faire subir ce sort pour le contenter. Et parfois il utilisait le sortilège de l’impérium pour contraindre d’autres personnes à l’endoloriser. C’est ce qui a finit par l’ammener chez nous.
Elle marque une pause avant de répondre à la première question :
- Et bien tout d’abord un sevrage progressif. Un des médecins qui avait été assermenté spécialement pour l’occasion lui infligeait ce traitement et évidemment avec ceci une thérapie psychologique. Un traitement à base d’anti-dépressif et une thérapie micro-électrique également. Plusieurs mois de soins en secteur fermé et encore un suivi à ce jour en secteur ouvert…
Elle sourit automatiquement en réponse au sourire du Muller. D’ailleurs elle trouve ça un peu bizarre. Elle ne comprend pas cette réaction quasi instinctive. Ce n’est même pas le compliment qui l’a fait sourire, juste le sourire. C’est qu’il est vraiment très beau, Octave Muller, quand il se met à sourire.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Dim 11 Avr 2021 - 16:02
Bed of roses ft. @Juliet BlackthornComme toute bonne descendante d’une famille au nom prestigieux, Juliet vante exagérément les mérites de membre de ladite famille, espérant sûrement que cela fera oublier les déboires qu’on lui associe. Octave n’est certainement pas dupe et si les Muller ont une certaine réputation, les Blackthorn excellent dans ce domaine. C’est bien d’ailleurs le seul dans lequel ils soient forts, à bien y réfléchir… Il pourrait afficher plus d’intérêt pour le dirigeant de l’entreprise familiale, mais ce serait donner à la blonde un peu trop d’atout et il ne veut guère en arriver là. Il n’hésitera pas, cependant, à y revenir plus tard si l’occasion se présente.
Le tout est, présentement, de feindre de l’intérêt pour les travaux de la future médicomage, qui se passionne pour une matière qu’il n’affectionne pas particulièrement. Il peut au moins lui accorder la complexité de cette dernière. Elle parvient néanmoins à capter son attention - volontaire ou non, mais il ne comptera pas trop sur la perspicacité de la jeune femme - avec une étude de cas qui, à bien des niveaux, présente des caractéristiques fascinantes aux yeux d’Octave. Son intérêt stimulé, il devient plus facile pour lui d’établir une conversation basée sur un jeu de question-réponse, le tout parsemé de compliments bien disséminés afin que le tout paraisse naturel. Juliet lui donne alors les explications qu’il attendait et qui, bien évidemment, donnent bien plus d’intérêt à ses paroles. Pour une fois, il écoute réellement ce que la jeune femme a à dire et s’imprègne de ces informations, laissant son imagination combler les vides de son discours. Il visualise parfaitement ce scénario, provoquant alors un sourire chez le sang-pur.
Octave est bien moins stimulé par les explications médicales suivantes, bien qu’une thérapie micro-électrique puisse avoir de nombreux avantages détournés. “Fascinant” dit-il néanmoins, pensant plutôt à la façon dont cet homme subvenait à ses plaisirs via sa partenaire. Il se demande si, dans l’hypothèse folle où il trouverait une partenaire, cette dernière serait apte à se plier à ce genre de rituel… Le Muller finit par sortir de ses pensées funestes et complimenta indirectement la jeune femme, le tout armé d’un sourire qui a déjà fait ses preuves par le passé. Juliet lui répond alors de la même façon, chose étrange étant donné son apparent dédain à son égard depuis le début de cette conversation. C’est dire à quel point le charme d’Octave contrebalance son naturel effrayant. Fun fact : il en est parfaitement conscient.
“Je ne suis pas d’accord” dit-il en maintenant son sourire de façon naturelle, sans même trop d’effort. Il voit là l’opportunité de procéder à une nouvelle étape et la saisit à bras le corps. “Enfin, bien sûr que l’être humain a un état d’âme, encore heureux d’ailleurs.” Octave en a-t-il, lui ? Difficile à dire, sachant qu’il ne s’est jamais posé la question et que, jusqu’à présent, il n’en a fait que peu preuve. “Mais les plantes ont une âme. Elles naissent, elles grandissent, s’épanouissent, interagissent entre elles. Ce n’est pas pour rien qu’on les range dans la catégorie des êtres vivants, alors pourquoi en seraient-elles dépourvues ? Après tout, c’est bien grâce à elles que nous pouvons continuer de respirer chaque jour.” Octave prend alors la main de Juliet, la dépose tout contre la sienne, paume vers le ciel. Il dégaine doucement sa baguette, regarde autour de lui qu’il n’y ait bien personne et pointe le bout de la tige sur la peau de la jeune femme. Le sort informulé prononcé dans son esprit - Orchideus - une orchidée commence à se matérialiser dans la main de la Summerbee, aussi blanche que sa peau laiteuse. Octave la regarde pousser et grandir jusqu’à devenir une magnifique fleur, illustrant parfaitement son propos.
“N’est-elle pas sublime ?” demande-t-il, levant le regard vers elle, conscient que le processus les aura forcés à se rapprocher l’un de l’autre.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Lun 12 Avr 2021 - 23:02
Quand on pensait Blackthorn on pensait nécessairement à l’empire des potions qui allait avec. Si une partie de sa famille avait choisit la voix judiciaire, notamment son oncle qui était pourtant l’aîné de sa génération, ce n’était pas pour leurs talents de juristes que sa famille était majoritairement connu, c’était pour les potions de luxe qu’ils vendaient et pour l’importation et l’exportation d’ingrédiants… un business fructueux qui assurait le rythme de vie bourgeoise des deux fratries.
Si Juliet pensait avoir su harponner le Muller avec ce sujet, elle fut décontenancée par la manière dont il s’en désintéressa. Il était pourtant connu comme étant un des étudiants les plus doué de sa génération dans ce domaine. Ca avait même fait grincer des dents certains de ses cousins… Peut être la capacité de concentration du Muller avait elle été épuisée après ces tergiversations de haute voltige ? Dommage… Juliet avait rarement l’occasion de se vanter de ses parents. En général elle préférait s’en plaindre. Ca changeait un peu.
Le cas clinique qu’elle lui raconte semble également l’interesser. Au point d’arracher un sourire et un compliment à Octave Muller. Un jour à marquer d’une pierre blanche, car le jeune homme est plus connue pour sa moue mécontente de petit garçon mal elevé et trop gâté que pour cet agréable sourire dont elle vient d’être gratifiée. Elle continue donc mais de nouveau l’intérêt du jeune homme fond comme neige au soleil alors qu’elle explique les soins dont à pu bénéficier ce patient difficile. L’intérêt du Muller s’était arrêté au stade du fait divers, donc. C’était bien dommage.
La Cartésienne qu’était Juliet eut un petit sourire amusé alors que le britannique s’opposait à elle quant à l’absence d’état d’âme des plantes. Bien sûr que les plantes étaient vivantes et bien sur sans elles aucun autre être vivant ne pourrait survivre. Mais de la à dire quelles avaient une âme ? Les plantes n’ont pas de but, pas de volonté propre. Elle ne font que réagir, elle n’agissent pas. Attribuer une âme au plante n’est ni plus ni moins qu’un anthropomorphisme… Ceci dit, elle n’entre pas dans le débat. Déjà, parce que franchement il lui faudrait plus qu’une clémentine pour se lancer la dedans avec Octave Muller. Ce genre de discussion ne se fait pas à jeu mais plutôt avec trois ou quatre verres dans le nez.
En réalité, elle même si elle en avait eut envie, elle n’en aurait pas eut le temps car sa tirade terminée, le Grymm etraper sa main et la dépose dans la sienne, comme s’il voulait en lire les lignes. Mais Octave n’est pas mystique à ce point. Par contre, il est doué en sortilège et doucement une très belle orchidée croit à même sa peau. Bien que simple, le sortilège est si parfaitement exécuté qu’il fascine l’abeille un instant et tandis que la fleure s’immobilise, épanouie, elle croise le regard du britannique.
Il faudrait un jour expliquer à Juliet pourquoi elle a pu ressentir cet élan d’attirance pour le Muller qu’elle n’appréciait absolument pas. Pourquoi ce regard, ces mains, pourquoi ces choses aussi simples avaient pu avoir cet effet là sur la douce Blackthorn. Elle ne comprend vraiment pas ce qu’elle ressent à cet instant si ce n’est qu’elle sent poindre sous ses joues une chaleur indélicate et qu’elle a du mal à répondre au Muller :
- C’est … très joli oui.
Son regard échappe à celui du Grymm pour rejoindre de nouveau l’orchidée magique. On ne va pas se mentir, elle est à la fois sous le charme et extrêmement mal à l’aise. Elle n’a pas vraiment l’habitude de ce genre de comportement et elle se demande si elle l’interprete bien ou si c’est seulement dans sa tête qu’il se passe quelque-chose.
Si Juliet pensait avoir su harponner le Muller avec ce sujet, elle fut décontenancée par la manière dont il s’en désintéressa. Il était pourtant connu comme étant un des étudiants les plus doué de sa génération dans ce domaine. Ca avait même fait grincer des dents certains de ses cousins… Peut être la capacité de concentration du Muller avait elle été épuisée après ces tergiversations de haute voltige ? Dommage… Juliet avait rarement l’occasion de se vanter de ses parents. En général elle préférait s’en plaindre. Ca changeait un peu.
Le cas clinique qu’elle lui raconte semble également l’interesser. Au point d’arracher un sourire et un compliment à Octave Muller. Un jour à marquer d’une pierre blanche, car le jeune homme est plus connue pour sa moue mécontente de petit garçon mal elevé et trop gâté que pour cet agréable sourire dont elle vient d’être gratifiée. Elle continue donc mais de nouveau l’intérêt du jeune homme fond comme neige au soleil alors qu’elle explique les soins dont à pu bénéficier ce patient difficile. L’intérêt du Muller s’était arrêté au stade du fait divers, donc. C’était bien dommage.
La Cartésienne qu’était Juliet eut un petit sourire amusé alors que le britannique s’opposait à elle quant à l’absence d’état d’âme des plantes. Bien sûr que les plantes étaient vivantes et bien sur sans elles aucun autre être vivant ne pourrait survivre. Mais de la à dire quelles avaient une âme ? Les plantes n’ont pas de but, pas de volonté propre. Elle ne font que réagir, elle n’agissent pas. Attribuer une âme au plante n’est ni plus ni moins qu’un anthropomorphisme… Ceci dit, elle n’entre pas dans le débat. Déjà, parce que franchement il lui faudrait plus qu’une clémentine pour se lancer la dedans avec Octave Muller. Ce genre de discussion ne se fait pas à jeu mais plutôt avec trois ou quatre verres dans le nez.
En réalité, elle même si elle en avait eut envie, elle n’en aurait pas eut le temps car sa tirade terminée, le Grymm etraper sa main et la dépose dans la sienne, comme s’il voulait en lire les lignes. Mais Octave n’est pas mystique à ce point. Par contre, il est doué en sortilège et doucement une très belle orchidée croit à même sa peau. Bien que simple, le sortilège est si parfaitement exécuté qu’il fascine l’abeille un instant et tandis que la fleure s’immobilise, épanouie, elle croise le regard du britannique.
Il faudrait un jour expliquer à Juliet pourquoi elle a pu ressentir cet élan d’attirance pour le Muller qu’elle n’appréciait absolument pas. Pourquoi ce regard, ces mains, pourquoi ces choses aussi simples avaient pu avoir cet effet là sur la douce Blackthorn. Elle ne comprend vraiment pas ce qu’elle ressent à cet instant si ce n’est qu’elle sent poindre sous ses joues une chaleur indélicate et qu’elle a du mal à répondre au Muller :
- C’est … très joli oui.
Son regard échappe à celui du Grymm pour rejoindre de nouveau l’orchidée magique. On ne va pas se mentir, elle est à la fois sous le charme et extrêmement mal à l’aise. Elle n’a pas vraiment l’habitude de ce genre de comportement et elle se demande si elle l’interprete bien ou si c’est seulement dans sa tête qu’il se passe quelque-chose.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Mer 14 Avr 2021 - 12:50
Bed of roses ft. @Juliet BlackthornDifficile de contenter la Blackthorn. Difficile de contenter les femmes en général. C’est un fait qu’Octave n’ignore pas : lorsqu’il s’agit de sentiment, d’émotion ou de conversation, il n’est pas le candidat idéal pour ces demoiselles car, tout simplement, il n’est qu’indifférence face à tout cela. Face à elles. Tout ce qu’il peut leur apporter, c’est un contentement sexuel qui, bien souvent, n’est pas suffisant pour que le Muller ait envie d’entretenir une discussion avec la dame nue - ou à moitié nue - à ses côtés. Peut-on réellement le blâmer de ne trouver aucun intérêt à ces babillages sans queue ni tête ? Le sorcier déteste perdre son temps et c’est pourtant ce qu’il est en train de faire actuellement avec Juliet. Il n’en serait pas là s’il ne savait pas qui est le père de la jeune femme et ce qu’il représente pour lui. N’importe quel potionniste ambitieux ferait la même chose, n’est-ce pas ? Octave est donc bien obligé de mettre ses pulsions de côté pour supporter la voix de la blonde, dont l’air lui indique qu’elle ne semble se satisfaire de rien. Ou est-ce simplement leur incompatibilité qui se manifeste ? Ils n’ont absolument rien à se dire ou mieux encore, ne s’apprécient pas tant que cela. Après tout, Octave n’a jamais démontré d’intérêt pour la demoiselle en une vingtaine d’années d’existence, donc il doit lui sembler bien étrange qu’il lui parle aujourd’hui. Mais en réalité, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre de la part du Muller. Ses ambitions peuvent le mener à exécuter ce que l’on n’attend pas de lui. Tant que cela a le résultat escompté…
On ne peut pas dire que tout soit très probant avec Juliet Blackthorn. Une chose est sûre : elle n’aura pas hérité de l’intérêt que peut engendrer son père. Un effort supplémentaire lui est demandé et Octave le produit en soulevant le débat selon lequel les plantes auraient, ou non, une âme. Mais là encore, la jeune femme ne fait preuve d’aucune sorte d’intelligence ou d’intérêt. Mon dieu, une si jolie coquille peut-elle être si vide ? Il décide alors de prendre le souci à bras le corps et performe un sortilège à même sa main, histoire de tirer une quelconque réaction de la part de la médicomage. Peut-elle réellement rester insensible à ce charme ? Il lui semble bien que non, alors que ses joues semblent doucement rosir à sa question. Leurs mains restent quelque temps l’une contre l’autre, leurs regards rivés sur l’Orchidée qui s’éveille et s’épanouit dans la fine main de la Blackthorn. C’est une beauté dont Octave ne se lasse pas et au diable ceux qui ne peuvent comprendre cet émerveillement.
Un instant se crée. Étrange, nouveau, presque inconcevable. Mais pendant quelques secondes, il lui semble avoir une certaine… connexion avec Juliet. Preuve que la parole n’est pas toujours nécessaire pour tisser des liens. Le sorcier décale finalement sa main et referme son carnet avec douceur.
“Tu peux la garder” dit-il en désignant la fleur du menton. Ce n’est pas comme s’il manquait d’Orchidées au manoir Muller. “J’allais continuer ma visite, souhaites-tu m’accompagner ?” Bien sûr, si on lui demande, Octave préférerait faire ça seul. Mais aux grands maux les grands remèdes et s’il veut obtenir quelque chose de l’entreprise de potions Blackthorn un jour, c’est aujourd’hui qu’il doit faire les bons sacrifices.
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Re: TERMINE - Bed of roses (ft. Juliet)
Dim 18 Avr 2021 - 19:18
Et pourtant, Juliet n’était pas de celles qui étaient le plus difficile à satisfaire… quand il s’agissait de discussion, voir de flirt alors même qu’elle n’avait pas untels grande expérience en la matière, elle aimait les sujets légers mais intéressants. La littérature, la musique… voir même l’art… c’étaient de bonne manières de harponner la jeune Blackthorn. Parler de plantes et de potions ce n’était pas vraiment son plaisir, même si elle pouvait comprendre ceux pour qui ça l’était. Parler de psychomagie aurait pu lui plaire également et Octave avait pourtant bien poussé dans ce sens. Mais cette matière était tellement pointue qu’il était difficile d’en deviser avec un néophyte, et elle ne pouvait reprocher au Grymm de l’être. Quant au débat anti-cartésien sur l’âme des fleurs, Juliet n’eut même pas la foi de l’aborder. Elle était d’ailleurs surprise de cet aspect quasi philosophique que pouvait avoir le Muller… comme quoi il était capable d’être surprenant.
Elle est surprise mais pas spécialement dérangée. Un peu gênée peut être par le fait que ce soit si soudain mais surtout par le fait qu’elle trouve ça plutôt appréciable. Pas la fleur… La fleur est jolie, le sortilège parfaitement exécuté, il n’y a rien à redire là dessus. Mais c’est les mains chaudes du Muller qui la font réagir. C’est son corps proche, trop proche, du sien. Et ses yeux, qui semblaient ordinaire de loin mais ne l’étaient plus une fois si proche.
Comme paralysée par la surprise, la jeune femme fut incapable de bouger jusqu’à ce que le Muller lâche ses main et ne recule. Agacée elle même par son incapacité à réagir, et même un peu mal à l’aise face à ce qu’elle avait pu ressentir, elle reposa un masque de marbre sur son visage tout en se reconcentrant sur la fleur qu’elle prit dans sa main. Le Muller avançait dans sa visite et lui proposa de l’accompagner. La blondinette fit semblant de regarder sa montre même si elle savait que quelque soit l’heure elle allait refuser. Ce qu’il se passait était trop étrange pour qu’elle reste en la compagnie d’Octave. Il était bien trop tôt mais elle menti aisaiment.
- Ca aurait été un plaisir, mais j’ai bientôt à faire.
Elle sourit rapidement et rajouta avant de s’en aller :
- Merci pour la fleur, à un autre jour peut être.
Elle est surprise mais pas spécialement dérangée. Un peu gênée peut être par le fait que ce soit si soudain mais surtout par le fait qu’elle trouve ça plutôt appréciable. Pas la fleur… La fleur est jolie, le sortilège parfaitement exécuté, il n’y a rien à redire là dessus. Mais c’est les mains chaudes du Muller qui la font réagir. C’est son corps proche, trop proche, du sien. Et ses yeux, qui semblaient ordinaire de loin mais ne l’étaient plus une fois si proche.
Comme paralysée par la surprise, la jeune femme fut incapable de bouger jusqu’à ce que le Muller lâche ses main et ne recule. Agacée elle même par son incapacité à réagir, et même un peu mal à l’aise face à ce qu’elle avait pu ressentir, elle reposa un masque de marbre sur son visage tout en se reconcentrant sur la fleur qu’elle prit dans sa main. Le Muller avançait dans sa visite et lui proposa de l’accompagner. La blondinette fit semblant de regarder sa montre même si elle savait que quelque soit l’heure elle allait refuser. Ce qu’il se passait était trop étrange pour qu’elle reste en la compagnie d’Octave. Il était bien trop tôt mais elle menti aisaiment.
- Ca aurait été un plaisir, mais j’ai bientôt à faire.
Elle sourit rapidement et rajouta avant de s’en aller :
- Merci pour la fleur, à un autre jour peut être.
Terminé pour Juju
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