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terminé - électrons libres ☾ laelia [/!+18]
Lun 17 Déc 2018 - 22:33
☾ vingt heures. aucune autre précision. la reine n’a jamais eu besoin de s’introduire. éternelle étoile dans le ciel. elle saura. envole-toi. le chuchotement est à peine perceptible. souffle inaudible. les ailes cotonneuses de l’animal domestique disparaissent dans le calme étouffant de la nuit. Somptueux. la demeure Muller est victime d’un étrange mal depuis le réveillon de noël. silence. un silence qui ne présage rien de bon et donc la reine se délecte du haut de sa tour d’ivoire. ils ont tous vu le changement dans les yeux de la reine des glaces. Une obscurité aveuglante. Plus la moindre trace de celles qu’ils ont connu. Les sentiments se sont envolés. Plus aucune faiblesse. Plus aucune douleur. Plus aucune futilité la raccrochant à un quelconque espoir. Disparu. Et ça la soulage l’épine. Tous ces poids étaient bien trop lourds à porter. Tout a repris sens. Une renaissance. Le Phoenix. Prêt à mettre le monde à feu et à sang. Tous les moyens vont s’avérer bons et utiles dans sa quête. Laelia. La bombe à retardement. L’électron libre animé par la haine. Elle possède le feu sacré la belle mais peine à le canaliser. Seul le mot vengeance raisonne entre les lèvres charnues de la sirène. Elle doute. Elle hait. et cette colère, elle l’anime la reine. Elle sait qu’elle peut en faire l’une de ses plus redoutables armes. un fidèle soldat. instable mais dévoué. Pour ça, elle doit la voir. C’est à elle que le carton soigneusement décoré était destiné. ☾ vingt heures. l’épine sait qu’elle sera là. A vingt-heure pétante à l’endroit habituel. Imprévisible mais ponctuelle. lilas est assise, majestueuse, au fond de l’habitacle des anges. ils y servent de merveilleux cocktails que les deux maudites aiment siroter les soirs de mise à mort. Dieu seul sait de quelle manière les mots s’épouseront ce soir mais la reine a hâte de le découvrir. Elle passe une main délicate dans ses cheveux et ajuste son rouge à lèvre. Tintement. Un sourire délicat se dessine alors sur le visage angélique de la Muller. Son invité vient d’entrer. Elle déambule, le regard voilé, entre les âmes autour (aucune ne s’imaginant l’impact de cette rencontre entre deux démones) et se fraye un chemin jusqu’à la table. La reine se lève pour l’accueillir un sourire à la fois sincère et monté de mille pièces. Des mois qu’elles ne se sont pas vues. L’enfermement. Lilas écarte cette pensée de son esprit et passe sa main, pudique, autour des épaules de son amie pour déposer un léger baiser sur le coin de sa joue. Tu es venue. Bien sûr qu’elle est venue, comme l’abeille venant butiner son miel. Assieds-toi, je t’en prie – souffle la reine en présentant la chaise et en reprenant place. Elle détourne le regard l’épine, autoritaire, et ce sont deux verres au liquide rougeâtre qui apparaissent comme par magie devant elles. Je t’ai commandé un petit quelque chose – éternel sourire figé, analysant chacune des réactions de la belle.
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Mar 18 Déc 2018 - 7:49
électrons libres
Lilas & Laelia
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
Un parchemin noirci par l’encre d’une plume hors de prix dans sa paume délicate, sans prendre le temps d’y répondre, elle la brûlait d’un geste de baguette capricieuse. Baguette aussi élégante que sa personne, tout aussi dangereuse que son esprit. Elle affichait un sourire la fleur, ses ongles manucurés d’un noir sombre glissaient dans sa chevelure épaisse et obscure, contrastant avec la féerie de ses iris. Installée dans un fauteuil élégant en velours, sa paume rangeait sa baguette dans son porte-baguette autour de sa cuisse, ses doigts passaient dans le pelage dru de Cerdo. Un drap recouvrait ses petites jambes dessinées par l’effort sportif de la danse classique, une silhouette tonique et athlétique, fleur délicate aux pétales de soies. Ce sourire, gorgé de sous-entendus, ne quittait pas l’étendue généreuse de ses pulpes vêtues d’un rouge sanglant, rappelant drôlement celui qu’elle faisait couler chaque jour lorsqu’on ne lui obéissait pas.
Hissant une cape sombre confectionnée par ses soins avec des matériaux luxueux, Laelia utilisait le réseau de cheminée afin de se rendre au plus proche du lieu de rendez-vous. La précieuse ne supportait guère l’effet du transplanage qui avait le don de lui donner la nausée. Ses talons claquaient contre le bitume de la rue, sa chevelure sombre recouverte de la capuche de sa cape, elle avançait lentement, n’apportant que très peu d’intérêt à la ponctualité : les reines pouvaient bien se faire attendre. Ses mains délicieusement féminines et soignées poussèrent la porte, entrant dans l’endroit légèrement plus éclairé que la rue. Quelques regards s’arrêtaient sur la belle, avançant l’air impassible et même insensible dans la foule, ne se retenant guère de pousser ceux qui se trouvaient sur son chemin. Pas de cœur. La silhouette de sa rencontre se dessinait finalement sous ses yeux clairs, n’y voyant que de l’intérêt, celui de l’utiliser afin de concrétiser ses projets : la vengeance pure et brute.
Retirant sa cape d’un geste précieux, la fleur s’installait aux côtés de Lilas sans attendre sa permission, croisant ses jambes entre elles une fois que cette dernière ait déposé un baiser contre sa joue douce. Éternelle insolente, elle lui jetait un regard, de son air hautain de circonstance. Ses mains entouraient le breuvage choisît, une fraîcheur agréable contre sa peau typée. « Je te remercie. » Elle en buvait une gorgée, glissant une mèche derrière son oreille. Puis, Laelia se tournait vers sa partenaire, croisant son regard. « Que me voulais-tu ? » La femme ne perdait pas une seule minute, mettant directement les pieds dans le plat.
Hissant une cape sombre confectionnée par ses soins avec des matériaux luxueux, Laelia utilisait le réseau de cheminée afin de se rendre au plus proche du lieu de rendez-vous. La précieuse ne supportait guère l’effet du transplanage qui avait le don de lui donner la nausée. Ses talons claquaient contre le bitume de la rue, sa chevelure sombre recouverte de la capuche de sa cape, elle avançait lentement, n’apportant que très peu d’intérêt à la ponctualité : les reines pouvaient bien se faire attendre. Ses mains délicieusement féminines et soignées poussèrent la porte, entrant dans l’endroit légèrement plus éclairé que la rue. Quelques regards s’arrêtaient sur la belle, avançant l’air impassible et même insensible dans la foule, ne se retenant guère de pousser ceux qui se trouvaient sur son chemin. Pas de cœur. La silhouette de sa rencontre se dessinait finalement sous ses yeux clairs, n’y voyant que de l’intérêt, celui de l’utiliser afin de concrétiser ses projets : la vengeance pure et brute.
Retirant sa cape d’un geste précieux, la fleur s’installait aux côtés de Lilas sans attendre sa permission, croisant ses jambes entre elles une fois que cette dernière ait déposé un baiser contre sa joue douce. Éternelle insolente, elle lui jetait un regard, de son air hautain de circonstance. Ses mains entouraient le breuvage choisît, une fraîcheur agréable contre sa peau typée. « Je te remercie. » Elle en buvait une gorgée, glissant une mèche derrière son oreille. Puis, Laelia se tournait vers sa partenaire, croisant son regard. « Que me voulais-tu ? » La femme ne perdait pas une seule minute, mettant directement les pieds dans le plat.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Mar 18 Déc 2018 - 23:16
insolente. fougueuse. la danseuse virevolte. danse petit oiseau. l’épine l’observe, le regard feintant l’admiration. elle tente de sonder son âme, l’espace d’un instant. impossible. la luciole ne se laisse pas approcher si facilement. jamais, et la reine s'en souvient. patience. le sourire fou de lilas s’accentue. ce mystère envoûte la reine qui ne s’offusque même pas de l’arrogance à peine dissimulée de l’oisillon. équilibre éphémère ? sans doute. la danseuse prend place et porte le breuvage juste déposé devant elle à ses lèvres. la reine reste stoïque. elle attend. que me voulais-tu ? c’est un tout nouveau sourire qui vient abîmer les traits de la Muller. elle veut savoir. elle veut connaître le fond de ses plus sombres pensées et ça, ça l’excite muller, ça la stimule.
L’épine porte à son tour le breuvage à ses lèvres sublimées. le liquide subtilement alcoolisé vient lui chatouiller la gorge. c’est agréable… mais bien moins que les prunelles envieuses de la danseuse portées sur elle. elle dépose son verre délicatement et en dessine le contour de ses doigts fraîchement manucurés. Ses iris azurs viennent ensuite plonger dans ceux de son invitée. Intense échange entre les deux démones. elles se cherchent, s’apprivoisent. lilas perçoit la méfiance. la colère. quelle extase. délicieux. Je veux ce que tout le monde veut, princesse. Mine effrontée et le regard enflammé. Je veux ce que tu veux, en vérité – assure la reine, et elle a raison. Elle veut le feu. Elle veut le sang. Elle veut que justice soit faite. Elle veut que sa justice soit faite. Dans un geste désintéressé, la jeune muller dégage la mèche pourtant si bien mise en place par la danseuse derrière son oreille. Geste qu’elle se permet parce que le lien qu’elles entretiennent le lui permet ou alors parce que la reine ne demande jamais la permission. La vengeance. Beaucoup la craigne. Pour elles, c’est un exutoire. La reine se recule dans son siège avant de reprendre son verre et d’en siroter quelques gorgées. Nouvelle sensation de chaleur qui lui parcourt le corps. Doux goût de renouveau. Elle avait oublié l’épine ce que c’était la liberté. Ces trois mois l’ont fait revivre elle qui mourrait à petit feu. Les tortures n’ont fait que la ramener à ses premiers amours. Je veux que le monde se souvienne de ce qu’il nous a enlevé.– elle exulte la reine. Sa haine n’obscurcit en rien son jugement (du moins, c’est ce qu’elle pense) elle ne craint plus rien. elle a déjà tout perdu. je vois cette fougue dans tes yeux. Ça va bien plus loin que tu ne le laisses paraître n’est-ce pas ? elle n’a aucun idée de ce que la douce a subi mais elle reconnaît le désespoir et elle compte bien s'en servir à son avantage.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Mer 19 Déc 2018 - 7:33
électrons libres
Lilas & Laelia
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
Le bout de sa chaussure tapait lentement le bois du comptoir, sa cape reposant contre ses cuisses seulement vêtues d’un collant noir peu opaque, dévoilant ses sublimes jambes sculptées comme le reste de son petit corps. Elle n’était pas bien grande la jolie et paraissait frêle mais ce n’était rien de cela. La force de son caractère contribuait au charisme dont elle disposait, une aura déstabilisante. Elle ne voyait qu’un pion de plus à ses côtés, un semblant de reine que la fleur pouvait perforer de ses épines ou piétiner de sa sublimité. Ses pulpes venaient ensuite épouser l’arrondi du verre, l’alcool coulait lentement dans sa gorge bien trop sèche en plus de réchauffer la jolie, sensible au froid. Se tournant ensuite vers Lilas, un rire provocateur quittait ses lèvres, laissant place à un rire moqueur. Douce insolente qui ne respecte rien ni personne. « Je ne savais pas que tu étais Madame tout le monde. » Articulait la belle en déposant précieusement son verre contre le bois brut du meuble.
Laelia ne la quittait pas du regard, pas pour le moins déstabilisée par les propos de la jeune femme. « Et comment peux-tu savoir ce que je veux ? » La brune en soupirait, légèrement blasée par de tels mots. Combien avaient prononcé de telles paroles et avaient continuellement déçu la poupée ? Ce n’était pas seulement de la vengeance mais bien la torture ainsi que la mort qu’attendait la Trejo. Alors la fleur ne pouvait pas se retenir de rire, de bon cœur, réalisant que c’était bel et bien ce que la Muller lui proposait. « Vous êtes tous si prude. » Elle s’ennuyait presque la poupée. Divertissez-moi, bas peuple. Sa main rabattait sa mèche retirée par la blonde derrière son oreille, la princesse n’aimait pas être touché de la sorte, lui adressant un de ses regards glacial. À nouveau, ses doigts reprenaient le verre et la femme en buvait une nouvelle gorgée, déjà plus intéressée par ce que lui proposait mais elle n’y répondait pas.
La Trejo instaurait un long silence, maîtresse du temps. Puis, son regard qui fixait la surface plane de son verre à moitié vide revenait vers Lilas. Elle s’en approchait dangereusement, son visage frôlant le sien, une lueur effrayante dans ses yeux. « Je suppose que tu as pris cher, je peux voir la souffrance d’un passé comme l’indifférence d’un présent dans ton regard. » La paume de Laelia glissait contre la douce joue de Lilas, un sourire mauvais aux lèvres. Elle recoiffait cette dernière aux allures aussi impeccables qu’elle et portait sa bouche à l’oreille de la femme. « Je peux t’aider à faire mal, à faire couler le sang... » Un léger baiser à côté de son oreille. « À tuer. » Sa voix se faisait aussi basse qu’un murmure désormais dans leur bulle, les diablesses plongées en Enfer.
Laelia ne la quittait pas du regard, pas pour le moins déstabilisée par les propos de la jeune femme. « Et comment peux-tu savoir ce que je veux ? » La brune en soupirait, légèrement blasée par de tels mots. Combien avaient prononcé de telles paroles et avaient continuellement déçu la poupée ? Ce n’était pas seulement de la vengeance mais bien la torture ainsi que la mort qu’attendait la Trejo. Alors la fleur ne pouvait pas se retenir de rire, de bon cœur, réalisant que c’était bel et bien ce que la Muller lui proposait. « Vous êtes tous si prude. » Elle s’ennuyait presque la poupée. Divertissez-moi, bas peuple. Sa main rabattait sa mèche retirée par la blonde derrière son oreille, la princesse n’aimait pas être touché de la sorte, lui adressant un de ses regards glacial. À nouveau, ses doigts reprenaient le verre et la femme en buvait une nouvelle gorgée, déjà plus intéressée par ce que lui proposait mais elle n’y répondait pas.
La Trejo instaurait un long silence, maîtresse du temps. Puis, son regard qui fixait la surface plane de son verre à moitié vide revenait vers Lilas. Elle s’en approchait dangereusement, son visage frôlant le sien, une lueur effrayante dans ses yeux. « Je suppose que tu as pris cher, je peux voir la souffrance d’un passé comme l’indifférence d’un présent dans ton regard. » La paume de Laelia glissait contre la douce joue de Lilas, un sourire mauvais aux lèvres. Elle recoiffait cette dernière aux allures aussi impeccables qu’elle et portait sa bouche à l’oreille de la femme. « Je peux t’aider à faire mal, à faire couler le sang... » Un léger baiser à côté de son oreille. « À tuer. » Sa voix se faisait aussi basse qu’un murmure désormais dans leur bulle, les diablesses plongées en Enfer.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Sam 22 Déc 2018 - 13:50
folie maladive qu’elle perçoit dans les iris saphir de la danseuse. elle la provoque la belle, à diverses reprises. la muller reste stoïque. toute cette insolence lui coûtera cher un jour mais aujourd’hui, elle feint d’être touchée, diminuée. l’épine garde le contrôle. c’est ce qui la rend différente de la danseuse. elle connaît les codes, quand l’électron agit à l’instinct. manière de faire tout aussi respectable mais qui risque de causer sa perte. monstre fou. lilas l’observe. elle perçoit l’ennui mais elle perçoit aussi de l’intérêt non dissimulé. elle creuse. l’épine laisse la danseuse se donner en spectacle et profites de chaque acte avec délectation. petite chose ravagée par la vie. mêmeschéma. regard glacial quand lilas passe délicatement ses doigts à la fois frêles et puissants dans les chevelures du typhon. Réagis princesse, je n’attends que ça. après un temps infini, laelia s’approche. Proche. Assez proche pour que les deux âmes s’entrechoquent. Je suppose que tu as pris cher, je peux voir la souffrance d’un passé comme l’indifférence d’un présent dans ton regard. regard impassible. rapprochement presque charnel. les négociations comme celles-ci la font frissonner l’épine. intense. profond. une vraie négociation. la main délicate de l’électron caresse sa peau de porcelaine. leurs iris s’apprivoisent. main qui sublime la chevelure déjà parfaite. elles jouent dans la même cour, la reine en est intimement persuadée. sourire fou qui sublime les traits de la danseuse. c’est enivrant. Beauté ravivée. Je peux t’aider à faire mal, à faire couler le sang… à tuer. Doux frisson qui parcourt l’échine de la reine au moment où la danseuse dépose furtivement ses lèvres sur sa peau de porcelaine. le monde autour n’existeplus. il ne reste qu’une profonde noirceur et elle scintille de mille feux. le regard des deux démones est plus sombre que jamais. lilas sait qu’avec l’aide de laelia elle pourra accomplir de grandes choses. aller plus loin qu’elle ne l’a jamais été. Mettre la ville à feu et à sang. Puis le monde ensuite. Retrouver la place qui lui revient de droit. Je veux voir de quoi tu es capable – souffle la reine ses lèvres frôlant de peu celles, joueuses, de la danseuse. si elle joue rarement sur ce terrain, elle sait y faire quand il s’agit de manipulation l’épine. Tes mots ont su titiller mon imagination mais il faudra bien plus que des promesses pour que je crois en cette noirceur que tu ne fais que me vendre, ballerina – à son tour de sourire. elle la provoque doucement la reine. elle sait qu’elle est l’instigatrice de cette rencontre, qu’elle devrait offrir plus quedonnermais elle veut savoir sur quoi elle mise et ça la danseuse le comprendra. elles sont les mêmes. malsaines. perverses.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Sam 22 Déc 2018 - 17:03
électrons libres
Lilas & Laelia
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
Elle savourait, la fleur. Ses yeux pétillaient lorsque la jolie s’approchait d’elle, plantant son regard clair dans celui de la Muller. De sa position, Laelia pouvait voir et lire tant de choses : elle avait cette impression de trouver quelque chose en commun dans ce regard marqué par le temps et les épreuves, pauvre chose aussi ravagée que la Trejo. S’ils savaient. Oh oui, s’ils savaient quel monstre sommeillait en elle, tous la fuiraient comme la peste. Bien que c’était déjà le cas, la princesse aimait voir la terreur sur les traits de ses jouets, ils n’étaient que de la poussière qui disparaissait lorsqu’on soufflait dessus, misérables existences. Ils paieront tous un jour l’erreur d’être encore en vie, tous, la fleur n’épargnerait personne. Qui avait été là pour la soutenir elle lorsque les coups et l’isolement lui crevaient le cœur ? Elle-même, seule contre tous. C’était son combat.
Ses lèvres charnues baisent lentement sa peau de poupée, ce qui la faisait sourire d’une manière malsaine au creux de son oreille. Laelia lui proposait un plan, de quoi satisfaire l’envie enfantine de sa partenaire. Ne joue pas dans la cour des grands, tu risques de t’y perdre. Elle n’avait pas besoin de trop parler la jolie, son esprit était si plein d’images. Ses jouets qui pourrissaient dans un coin perdu du désert était la preuve que la danseuse n’avait pas de limites. Les mots de Lilas eurent pour effet de faire rire la Trejo qui, sans s’échapper de cette proximité, glissait sa langue contre ses pulpes. « N’est-ce pas toi qui voulais me voir ? » Un sourire. « N’est-ce pas à toi de faire tes preuves puisque tu estimes vouloir la même chose que moi ? » Les doigts fins de Laelia glissaient contre sa joue, effleurant à peine cette peau, cette âme fanée. « J’ai besoin de vérifier que tu n’es pas de ces gens-là. » De ceux qui étaient faibles et lâches. « Que tu n’es pas une fille incapable, lâche, fragile. » Il lui fallait tout autant des preuves. Son sourire s’agrandissait tout en glissant une main contre le genou de Lilas, remontant jusqu’à sa cuisse lentement. « Ne me déçois pas. » Lui murmurait la Trejo en terminant son verre. Déjà vide.
Ses lèvres charnues baisent lentement sa peau de poupée, ce qui la faisait sourire d’une manière malsaine au creux de son oreille. Laelia lui proposait un plan, de quoi satisfaire l’envie enfantine de sa partenaire. Ne joue pas dans la cour des grands, tu risques de t’y perdre. Elle n’avait pas besoin de trop parler la jolie, son esprit était si plein d’images. Ses jouets qui pourrissaient dans un coin perdu du désert était la preuve que la danseuse n’avait pas de limites. Les mots de Lilas eurent pour effet de faire rire la Trejo qui, sans s’échapper de cette proximité, glissait sa langue contre ses pulpes. « N’est-ce pas toi qui voulais me voir ? » Un sourire. « N’est-ce pas à toi de faire tes preuves puisque tu estimes vouloir la même chose que moi ? » Les doigts fins de Laelia glissaient contre sa joue, effleurant à peine cette peau, cette âme fanée. « J’ai besoin de vérifier que tu n’es pas de ces gens-là. » De ceux qui étaient faibles et lâches. « Que tu n’es pas une fille incapable, lâche, fragile. » Il lui fallait tout autant des preuves. Son sourire s’agrandissait tout en glissant une main contre le genou de Lilas, remontant jusqu’à sa cuisse lentement. « Ne me déçois pas. » Lui murmurait la Trejo en terminant son verre. Déjà vide.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Dim 23 Déc 2018 - 22:36
N’est-ce pas toi qui voulais me voir ? N’est-ce pas à toi de faire tes preuves puisque tu estimes vouloir la même chose que moi ? La muller ferme les yeux le temps d’un court instant. Les doigts de la danseuse glissent délicatement contre sa peau de porcelaine, comme un murmure. Dangereuse sirène. Que direz le patriarche muller ? parfait détail. l’épine sait ce qu’elle veut et elle l’obtiendra même si son corps abîmé doit tomber entre les mains du diable en personne. le pouvoir l’attire. le danger l’exalte et les mains de la danseuse la brûlent un peu plus intensément à chaque caresse. J’ai besoin de vérifier que tu n’es pas de ces gens-là. Que tu n’es pas une fille incapable, lâche, fragile. Elle ouvre à nouveau les yeux la muller, le regard fiévreux. Elle a cette soif de pouvoir, cette même soif qui lui a permis de survivre en Bulgarie. Elle crève devant tant d’obscurité. la danseuse. ce diamant brute qui ne lui inspirait avant ce soir qu’un profond agacement. simple sbire. aujourd’hui, elle semble plus belle et dangereuse que jamais. la reine est sûre de son choix. La folie qui l’anime est rayonnante. ça la fait sourire de plus bel la reine. le diamant passe sa main le long de la cuisse de la reine, insolente. douce contiguïté. Ne me déçois pas – finit-elle par souffler, en sirotant les dernières gorgées de son cocktail. son aplomb est écrasant mais la muller a une toute nouvelle étincelle dans le regard. elle sait qu’elle peut aller plus loin. elle sait qu’elle le doit pour convaincre le monstre de prendre part à son combat. plus rien ne l’effraie. plus aucune limite. son père veut faire qu’elle atteigne des sommets. elle choisit d’y parvenir par ses propres moyens. L’épine se mord délicatement la lèvre et s’empare de la main désormais libre de la danseuse pour venir guider ses doigts le long de sa clavicule. ses cicatrices. La danseuse peut en sentir les détails sous le chemisier immaculée de la sorcière. Traces qui témoignent d’un passé douloureux et d’un futur destructeur. Je ne suis pas une vulgaire fleur fragile – souffle la reine le sourire aux lèvres. elle s’avance un peu plus vers son démon l’épine et conduit l'autre main de la danseuse un peu plus proche de son intimité. Nous sommes les mêmes. elle ne reculera pas. Éternel monstre qu’elle est. La danseuse la fait se délivrer de la cage dans laquelle elle s’était enfermée. Le pouvoir appel le pouvoir. Je n’ai plus rien à perdre – souffle-t-elle hilare, en s’emparant de la mâchoire de la danseuse pour y déposer un baiser délicat. Elle s’empare ensuite délicatement de la lèvre inférieure de son double maléfique qu’elle mord avec appétit. Gout amer. Sang obscur qui coule. Délicieux.
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Lun 24 Déc 2018 - 4:06
électrons libres
Lilas & Laelia
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
Elle tenait les rênes la poupée et elle en était fière, elle dirigeait comme elle l’avait toujours fait. Le pouvoir entre ses mains, la fleur jubilait bien que cela ne suffisait pas à franchir les ronces de la fleur ni à arracher la rose au sol, Laelia n’était pas dupe. Il lui fallait du temps, aussi farouche qu’indomptable, à la manière de son invitée de choix, de luxe. Ses mains glissaient avec plus d’aisance sur ce corps qu’elle savait piétiner et mal en point, brisé par le temps et la puterie de la vie. Le passage de ses paumes brûlantes contre le corps de la Muller en témoignait, les cicatrices ne l’effrayaient guère. Non, la Trejo ne connaissait que trop bien. Une main proche de l’intimité de la femme, un sourire en coin se dessinait contre ses lèvres et Laelia laissait volontairement la pulpe de ses doigts toucher cette zone sensible, sans quitter son regard. La fleur l’écoutait, la laissant se justifier auprès de son double, parce que c’était ce qu’elles étaient : leurs âmes étaient en train de fusionner et de ne faire qu’un. Elles étaient les mêmes et Laelia l’avait senti en découvrant ses cicatrices, elle non plus n’avait peur de rien. Chose aisée lorsqu’on avait déjà tout perdu.
Son sang qui coulait contre ses lèvres puis son menton arrachait un sourire malsain à la fleur qui glissait son muscle rosé contre, ramassant ce liquide précieux. « Goûte-moi. » Ajoutait Laelia à la manière d’un ordre, ses pulpes toujours aussi proches de celles de Lilas. Le sang qui coulait l’excitait davantage. « Montre-moi ce dont tu es capable. » La fleur voyait dans le regard de sa belle l’intérêt et l’envie, elle l’avait dans sa poche, voyait en elle une alliée de choix. De taille même. Un bras appuyé contre le bar en bois, l’autre main de Laelia intensifiait ses gestes contre la cuisse de Lilas, se mettant à griffer de plus en plus sauvagement sa peau de ses ongles noirs, aussi sombres et obscurs que son âme. Même âme qui avait trouvé sa jumelle, son âme-sœur chez la belle Muller, deux âmes qui tentaient de s’apprivoiser désormais. Deux femmes martyrisées par la vie, qui n’avaient pas été épargnées et qui désiraient se venger, mettre à feu et à sang le monde qui les entourait. Laelia eut envie de lui montrer ses jouets mais patience était son maître mot, elle n’avait pas encore suffisamment confiance en elle pour le moment mais ce ne saurait tarder, les pieds fraîchement posés en Enfer, se tenant la main : elles étaient unies.
Son sang qui coulait contre ses lèvres puis son menton arrachait un sourire malsain à la fleur qui glissait son muscle rosé contre, ramassant ce liquide précieux. « Goûte-moi. » Ajoutait Laelia à la manière d’un ordre, ses pulpes toujours aussi proches de celles de Lilas. Le sang qui coulait l’excitait davantage. « Montre-moi ce dont tu es capable. » La fleur voyait dans le regard de sa belle l’intérêt et l’envie, elle l’avait dans sa poche, voyait en elle une alliée de choix. De taille même. Un bras appuyé contre le bar en bois, l’autre main de Laelia intensifiait ses gestes contre la cuisse de Lilas, se mettant à griffer de plus en plus sauvagement sa peau de ses ongles noirs, aussi sombres et obscurs que son âme. Même âme qui avait trouvé sa jumelle, son âme-sœur chez la belle Muller, deux âmes qui tentaient de s’apprivoiser désormais. Deux femmes martyrisées par la vie, qui n’avaient pas été épargnées et qui désiraient se venger, mettre à feu et à sang le monde qui les entourait. Laelia eut envie de lui montrer ses jouets mais patience était son maître mot, elle n’avait pas encore suffisamment confiance en elle pour le moment mais ce ne saurait tarder, les pieds fraîchement posés en Enfer, se tenant la main : elles étaient unies.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Mar 25 Déc 2018 - 15:48
électrons libres
Laelia & Lilas
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
l’humanité. Si l’épine en était pourvue avant cet entretien, nul doute que ce n’est plus le cas désormais. sentiments futiles. ils affaiblissent l’âme, la torturent, la jettent en pâture. la muller refuse d’être faible à nouveau. alors elles les laissent la guider, toutes ses pulsions orageuses et lugubres. ombre obscure. ses iris azurs prennent la couleur du sinistre. ils se lient, fiévreux, au regard brûlant de la diablesse. elle aime ce qu’elle y voit. la danseuse la pousse à outre passer les limites qu’elle n’avait fait qu’effleurer jusqu’à présent. jamais elle n’aurait osé, avant. pas dans les codes. pas digne de la muller. elle sait désormais que pour parvenir à ses fins, elle devait laisser le monstre s’emparer de son âme tout entière. Les dents de Lilas viennent s’amuser, provocantes, avec la lèvre inférieure de la danseuse qu’elles abîment jusqu'au sang. somptueux breuvage qui se déverse sur le visage immaculé de la ballerine. Goûte-moi. Montre-moi ce dont tu es capable – souffle-t-elle alors que la muller sentait la main de son assaillante de plus en plus sûre d’elle, s’amusant de sa peau marquée et abîmée. véritable démon. L’épine ne se laisse pas décontenancée, pas à un seul instant. son âme reste aspirée par le regard malsain de la danseuse. tu n’as pas idée de qui je suis, mon ange. la reine ne se fait plus prier. elle approche un peu plus son visage de la diablesse et laisse sa langue s’amusait délicatement sur la peau douce et vermeille. seulement un court instant. douce caresse. elle vient ensuite apprivoiser la langue, envieuse, de la ballerine. échange à la fois sensuel et profondément animal. les griffes de la danseuse marquent un peu plus fort la peau de la muller. c’est agréable. plaisir non dissimulé. lilas passe ses doigts délicats jusqu’à la nuque de son double pour venir intensifier cet échange. baiser volé. échange perçu comme charnel mais qui en vérité témoigne de la signature pure et simple d’un pacte entre deux enfants du diable. deux âmes dévouées à l’obscurité. tu m’appartiendras, sois en sûre. Elles se perdent lèvres contre lèvres. tu m’appartiens déjà. l’air commence à manquer à la reine qui rompt cet affrontement. les souffles des deux démons se mêlent et un sourire provocateur se dessine sur les traits de l’épine. nous allons accomplir de grandes choses toutes les deux – souffle-t-elle en attrapant son verre et en en dégustant les derniers gorgées, ne quittant pas la douce de son regard fiévreux. le pouvoir. elle sent la marque des ongles à l’intérieur de ses cuisses, mais elle ne ressent aucune douleur, rien qu’un profond désir coupable : celui d’aspirer jusqu’au dernier morceau de son âme. éternelle insatisfaite.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Mar 25 Déc 2018 - 17:35
électrons libres
Lilas & Laelia
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
Son sang impur coulait sur ses lèvres et le long de son menton jusqu’à épouser sa nuque dénudée au parfum envoûtant, délicat poison, opium du peuple qui les rendait tous fous. Elle souriait la fleur et glissait sa main confiante contre la cuisse de sa belle, la laissant glisser son muscle rosé contre son visage. Puis d’une harmonie parfaite, une symbiose à couper le souffle, elles s’embrassèrent langoureusement, le sang frais de la belle se mêlait à ce ballet. Leurs muscles rosés se mêlèrent d’un geste tandis que la main de Laelia se plaquait contre ses reins, rapprochant d’un geste sec son buste du sien. Contact de leurs poitrines, plaisant. Elles signaient leur pacte les diablesses, deux âmes pourries jusqu’au fond des entrailles. Tu m’appartiens. Piégée, l’agneau se retrouvait entre les griffes du loup, prêt à dévorer l’innocence. Les ongles de la fleur griffaient la peau blessée de la Muller ne cachant pas son plaisir. Leurs lèvres se se dévoraient, ne faisant plus qu’un, unies. La blonde ne pouvait plus retourner en arrière, non le monstre l’avait capturé dans sa cave. Trop tard, mon ange.
Le souffle lui manquait et elles se séparèrent, la fleur essuyait d’une serviette le sang de son visage bien que ce liquide la faisait vibrer, l’animait, lui rappelait qu’elle était encore en vie. Sa main saisissait la mâchoire de Lilas d’un geste sec, portant ses pulpes humides à l’oreille de sa partenaire. « Donne-toi à moi, ce soir. » Ordre glissé à son oreille, un sourire malsain étirait ses lèvres. Il n’y avait pas de retour en arrière, la privant de contact, les mains de la brune sulfureuse se nouèrent ensemble contre ses cuisses. La Grymm se reculait et fixait désormais Lilas, un fidèle sourire aux lèvres. Sa main glissait contre sa chevelure épaisse, la rejetant en arrière d’un geste élégant. Oh oui, ensemble, elles allaient accomplir de grandes choses. Tu es à moi.
Le souffle lui manquait et elles se séparèrent, la fleur essuyait d’une serviette le sang de son visage bien que ce liquide la faisait vibrer, l’animait, lui rappelait qu’elle était encore en vie. Sa main saisissait la mâchoire de Lilas d’un geste sec, portant ses pulpes humides à l’oreille de sa partenaire. « Donne-toi à moi, ce soir. » Ordre glissé à son oreille, un sourire malsain étirait ses lèvres. Il n’y avait pas de retour en arrière, la privant de contact, les mains de la brune sulfureuse se nouèrent ensemble contre ses cuisses. La Grymm se reculait et fixait désormais Lilas, un fidèle sourire aux lèvres. Sa main glissait contre sa chevelure épaisse, la rejetant en arrière d’un geste élégant. Oh oui, ensemble, elles allaient accomplir de grandes choses. Tu es à moi.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Mer 26 Déc 2018 - 0:46
électrons libres
Laelia & Lilas
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
aveuglée. l’épine l’avait été durant de nombreuses années. l’âme meurtrie mais l’esprit bien trop sage. elle s’est toujours mis des barrières la frauduleuse. éternelle insolente qui ne s’est jamais mis de sang sur les mains. jamais directement. mains bien trop propres, trop bien manucurées. c’est ce qui lui manque à l’épine. se salir les mains. perdre le contrôle. comme ce soir. les lèvres des deux démons se percutent comme des aimants attirés l’un par l’autre. c’est magnétique. c’est insensé mais la muller sent l’obscurité parcourir chacune de ses veines comme une véritable adrénaline et ça la dope. de ses bras frêles la danseuse attire à elle la corps de l’épine qui intensifie leur échange diabolique jusqu’à perdre leur souffle. elle dépose à peine son verre la muller que la danseuse s’empare de sa mâchoire délicate et vient lui susurrer au creux de l’oreille les mots qui la bousculent. Donne-toi à moi, ce soir. son étreinte est mystique. hypnotisante. souffle dans son cou. le désir de pouvoir, de noirceur de la muller est trop intense pour qu’elle parvienne à lutter, à s’en défaire. en a-t-elle seulement envie ? c’est attirant. Cette aura qu’elle dégage transperce l’âme de la muller qui cesse de réfléchir. son corps ne lui appartient plus de toute façon. tant de cicatrices. tant de coups reçus. il n’est plus le bien précieux qu’elle tentait à tout prix de chérir. bousillé. flingué. amoché. désiré. par le diable qui plus est. Lilas se redresse et passe à son tour sa main au niveau de la cuisse de la danseuse et glisse la pulpe de ses doigts jusqu’au porte baguette de la sorcière. la dangereuse. entrave qu’elle souhaiterait retirer le plus rapidement possible. regard toujours fiévreux. elle ne sait pas la reine, elle ne sait plus. elle se dresse sur ses deux talons et se penche, sa main s’agrippant à la peau nue de la ballerine et ses lèvres se perdant en un soupir dans son cou. le contact de sa peau chaude l’enivre. c’est cette arme qu’il lui faut. c’est cette source d’ombre dont elle veut tirer son énergie. il est temps d’y aller – souffle-t-elle en déposant un baiser hagard sur la peau délicate de la danseuse. elle attrape le poignet de la ballerine et attire l’éternel démon avec elle. l’un de ses sbires viendra pour payer la note. qu’est-ce que tu fais muller ? les pulsions animales ont raison de la muller qui une fois dehors attire la danseuse dans une rue adjacente et la plaque avec détermination contre le mur. obscures pensées. contact charnel. le diable s’empare d’elle. elle la voit. son esprit tente tant bien que mal de se focaliser sur un endroit où leurs corps à l’abandon pourraient s’entrechoquer. parfaitement fusionner. se perdre dans l’abime. elle ferme les yeux la muller, s’empare de sa baguette et conduit les deux âmes égarées jusque son appartement à inverness par transplanage, l’antre du diable. fais de moi ce que tu veux, je n'ai plus rien à perdre.
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Mer 26 Déc 2018 - 8:38
électrons libres
Lilas & Laelia
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
Les lèvres de la fleur percutaient celle de la jolie, la folie se mêlant à l’innocence, mélange somptueux et irrésistible. Elle le savait, Laelia, qu’elle était maîtresse de la situation et que la Muller était dans sa poche Son regard ne trompait pas, il était envieux, désireux de pouvoir et d’obscurité, du poison dans les veines, transformant la couleur de son sang en quelque chose de noir, de sombre et de malsain. Laelia saisissait son muscle rosé du sien et le dégustait avec appétit et fougue, percutant son buste du sien, un contact plaisant et enivrant. Puis elle quittait ses lèvres après que le souffle lui manquait, fougue insatiable. La Trejo testait ses limites en attrapant sa mâchoire entre ses doigts chauds, lui ordonnant de se donner à elle, de lui appartenir ce soir et pour le restant de ses jours. La fleur l’aiderait à réaliser ses projets, elle pouvait en être sure la blonde, Laelia faisait toujours ce qu’elle disait.
Lilas prenait les devants et se levait, Laelia enfilait sa cape sombre autour de ses épaules et qui couvrait ses jambes nues. Non, elle n’avait plus froid la fleur, c’était une rose immortelle désormais, habituée à être arrachée et torturée. Ses talons claquaient contre le sol du bar et passait en première, éternelle guide dans l’Enfer. La jolie l’attrapait dans une de ces ruelles et la propulsait au mur, plus la jolie avait mal, mieux c’était. Les pulpes de la reine retrouvaient celles de sa partenaire dans un échange fiévreux et endiablé, ses paumes venaient lacérer les fesses de sa belle, frappant son bassin du sien. Enfin, les diablesses transplanèrent jusqu’au logis de la Muller. La fleur ne perdait pas de temps et retirait ses talons vertigineux ainsi que sa cape, saisissant les hanches de la blessée entre ses mains fermes. Ses doigts gourmands lui retiraient chaque couche de vêtements en trop jusqu’à dévoiler son corps nu, parsemé de cicatrices : il était parfait ce corps, aussi meurtri que celui de sa maîtresse.
La fleur la ramenait contre le mur froid et glissait ses lèvres sur la peau de sa nuque, mordant sa fine peau parfumée de ses dents lacérées. Sa langue se joignait également à la partie, léchant cette peau mutilée avec envie et luxure, frappant par moments son bassin au sien sans la ménager. Quant à eux, ses ongles glissaient contre sa cuisse qu’elle griffait sans ménagement, remontant contre ses fesses que Laelia saisissait de ses deux paumes chaudes en marquant possessivement la peau claire de la rose. « Tu ne pourras plus m’échapper. » Susurrait la fleur à son oreille. « Je te possède entièrement. » Suçotant ensuite le lobe de son oreille, son souffle chaud glissait contre cette dernière, lui arrachant un sourire en coin, la Muller était prise au piège.
Lilas prenait les devants et se levait, Laelia enfilait sa cape sombre autour de ses épaules et qui couvrait ses jambes nues. Non, elle n’avait plus froid la fleur, c’était une rose immortelle désormais, habituée à être arrachée et torturée. Ses talons claquaient contre le sol du bar et passait en première, éternelle guide dans l’Enfer. La jolie l’attrapait dans une de ces ruelles et la propulsait au mur, plus la jolie avait mal, mieux c’était. Les pulpes de la reine retrouvaient celles de sa partenaire dans un échange fiévreux et endiablé, ses paumes venaient lacérer les fesses de sa belle, frappant son bassin du sien. Enfin, les diablesses transplanèrent jusqu’au logis de la Muller. La fleur ne perdait pas de temps et retirait ses talons vertigineux ainsi que sa cape, saisissant les hanches de la blessée entre ses mains fermes. Ses doigts gourmands lui retiraient chaque couche de vêtements en trop jusqu’à dévoiler son corps nu, parsemé de cicatrices : il était parfait ce corps, aussi meurtri que celui de sa maîtresse.
La fleur la ramenait contre le mur froid et glissait ses lèvres sur la peau de sa nuque, mordant sa fine peau parfumée de ses dents lacérées. Sa langue se joignait également à la partie, léchant cette peau mutilée avec envie et luxure, frappant par moments son bassin au sien sans la ménager. Quant à eux, ses ongles glissaient contre sa cuisse qu’elle griffait sans ménagement, remontant contre ses fesses que Laelia saisissait de ses deux paumes chaudes en marquant possessivement la peau claire de la rose. « Tu ne pourras plus m’échapper. » Susurrait la fleur à son oreille. « Je te possède entièrement. » Suçotant ensuite le lobe de son oreille, son souffle chaud glissait contre cette dernière, lui arrachant un sourire en coin, la Muller était prise au piège.
(c) DΛNDELION
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Re: terminé - électrons libres ☾ laelia [/!\+18]
Dim 13 Jan 2019 - 16:11
électrons libres
Laelia & Lilas
« On brûlera toutes les deux en Enfer, mon ange. »
☾ ellipse que le temps a trompé. la couleur vermeille parfume les draps de soie et le marbre ciré. pièce (in)animée par le souffle chaud du chaos. les ténèbres s’y sont abattus violemment et ont tout balayé sur leur passage, n’épargnant aucun signe de vie. sombres ébats entre deux âmes écorchées. les deux corps encore mêlés reposent sur le sol inerte. l’épine passe une main presque apaisée dans la tignasse débraillée de sa diablesse. la douleur la dévore l’erreur mais la sensation que cet échange lui a procurée en apaise chaque maux. oubliés les ongles acérés et les cicatrices nouvelles qui embaument sa peau de porcelaine. oubliés les morsures démoniaques. juste en ressort, une adrénaline et un plaisir intense. délicieux supplice. l’épine n’a pas encore complètement repris sa respiration, victime des caresses que la ballerine lui a intimé sans aucun répit. démon. appartenance mutuelle qui s’est nourri de leur haine commune. douloureux mais somptueux spectacle. chuchotements fous qui raisonnement encore dans son esprit. tu m’appartiens. sombre promesse. elle laisse ses prunelles détailler le corps nu de son acolyte. peau abîmée et écorchée par la muller mais bien loin de l’épave parfaite qu’est la silhouette de cette dernière. si tes blessures ne sont pas physiques mon ange, quelles sont-elles ? âme ravagée. interrogation qui s’échappe au profit d’un souffle qui se perd sur la mâchoire endormie de la diablesse. you should see me in a crown. i'm gonna run this nothing town. watch me make 'em bow. one by one by, one.
terminé
. (c) DΛNDELION