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Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Ven 11 Jan 2019 - 19:51
Le soleil brûlait sur cette douce pourriture, comme afin de la cuire à point et de rendre à la grande nature, tout ce qu’ensembles, elles ont joint. Tu ne sais plus de qui tu avais entendu ces quelques mots, pourtant, ils avaient défini toute ton existence et déterminé quel genre d’homme tu seras pendant les années qui arrivent. Un bébé qui est devenu un enfant, un gosse qui devient peu à peu un adulte et qui reviendra à la terre un jour ou l’autre. C’est une parfaite définition de ce que vous êtes, les humains. Pouvoir magique ou non, c’est la même chose de toute façon et il serait temps de s’en rendre compte, même si certains aiment être un sang-pur. Ça ne signifie rien. Tu ne sais même pas pourquoi tu continues à écrire ce genre de lettre qui n’arrivera jamais à destination, une plume destinée à celle que tu aimes, le plus au monde. Une femme qui n’est plus de ce monde et pourtant qui dans ton cœur, demeurera éternellement. Ta mère. Tu écris même si elle ne peut jamais lire aucune de ses lignes gribouillées aux larmes, engendré par le sang et par l’amour. Un atome qui vibre et se tourmente, une molécule qui créer de l’espoir et donne au plus grand nombre des personnes une raison de vivre parmi les mortels. Elle peut détruire aussi, tout comme la bêtise de l’homme. Poison à doubles lames.
Accoudé à la rambarde alors que le hibou vient de s’envoler pour emmener ce bout de papier qui ne pourra se décomposer à l’autre bout de l’univers. Peut-être dans le pays des morts, c’est du moins ton vœu le plus cher. Ce n’est pas une mauvaise chose d’avoir mal, mais c’est horrible de se dire que la douleur ne pourra jamais être apaisé. Les sortilèges impardonnables ne devraient pas être interdit pour ce genre d’occasion, le moment ou l’homme décide qu’il ne veut plus continuer. C’est ton cas ? Non. Tu as bien trop de phénomènes à découvrir, de lieux à explorer et de caprices à assouvir. Ce n’est pas pour aujourd’hui et pourtant un simple regard dans le vide te donne de drôles d’idées, tu n’arriverais pas entier si tu devais sauter. Un sourire au coin des lèvres. Pourquoi ce n'est pas plus simple alors que certains avec tout autant d'argent arrivent à vivre des années, heureux et sans problèmes. Ce n'est pas une légende.
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Re: Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Ven 11 Jan 2019 - 22:20
We have a problem
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Cours de danse suivit d’un cours de potion, Laelia enchaînait les cours à un rythme épuisant. Elle qui n’avait pas beaucoup de matières et qui détestait être ici, le démon était ravi. Ironie, triste sort qui était réservé à la jolie qui rêvait de rester chez elle, peaufiner sa conquête, hydrater cette soif incontrôlable de pouvoir. Les cheveux détachés, en sueur après ses heures de danse, la jolie se doucha dans les douches des vestiaires, se changeant ensuite. Évidemment, la fleur était la dernière à quitter l’endroit, toute pimpante. Vêtue d’une jupe patineuse sombre et d’un chemisier en soie, la Trejo portait des chaussures plates, étonnant, elle ne paraissait plus aussi intimidante la belle, du haut de son mètre soixante. Elle, prédatrice. Éternelle cape avec le symbole des verts, Laelia s’avançait vers sa prochaine salle de cours, l’air éternellement blasé.
Journée terminée, la belle rôdait dans les couloirs. Avec le temps, la fleur ne ressentait plus les courbatures liées à l’effort sportif, non, la femme était plus forte que ça. Lettre en poche, le diable se frayait un chemin entre les flammes, l’air sombre. Ce simple papier contenait des informations croustillantes et elle y avait répondu avec le plus grand intérêt, enchaînant les indices concernant ses parents sauvagement assassinés. Petit à petit, la brune montait les escaliers en colimaçon jusqu’à la volière. Elle s’arrêtait un instant, fixant son cousin qui s’y trouvait également, légèrement penché vers le vide. Ses doigts attrapaient violemment le tissu de son haut et tiraient le brun en arrière, sourcils froncés. « Qu’est-ce que tu faisais, gamin ? » Articulait Laelia sèchement, son regard dans le sien. Enfin, la fleur le lâchait, glissant sa lettre dans le bec d’un des volatiles que la belle caressait délicatement, fin sourire aux lèvres.
Journée terminée, la belle rôdait dans les couloirs. Avec le temps, la fleur ne ressentait plus les courbatures liées à l’effort sportif, non, la femme était plus forte que ça. Lettre en poche, le diable se frayait un chemin entre les flammes, l’air sombre. Ce simple papier contenait des informations croustillantes et elle y avait répondu avec le plus grand intérêt, enchaînant les indices concernant ses parents sauvagement assassinés. Petit à petit, la brune montait les escaliers en colimaçon jusqu’à la volière. Elle s’arrêtait un instant, fixant son cousin qui s’y trouvait également, légèrement penché vers le vide. Ses doigts attrapaient violemment le tissu de son haut et tiraient le brun en arrière, sourcils froncés. « Qu’est-ce que tu faisais, gamin ? » Articulait Laelia sèchement, son regard dans le sien. Enfin, la fleur le lâchait, glissant sa lettre dans le bec d’un des volatiles que la belle caressait délicatement, fin sourire aux lèvres.
(c) DΛNDELION
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Re: Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Lun 14 Jan 2019 - 9:22
Tu n’as pas l’intention de jour avec le feu, du moins pas aujourd’hui même si c’est sympathique de vérifier certaines limites à ne pas franchir comme mettre le doigt sur une plaque de cuisson allumée. Toujours un peu rebelle dans l’âme, aventurier et surtout suicidaire. Tu étais ce genre de petit garçon à toujours essayer de nouvelles chose, voir jusqu’ou tu peux aller en jouant avec le danger, prenant des risques pour devenir encore plus fort. D’une certaine façon, c’est une mission plutôt bien accomplie. Pour le coup. Tu regardes le vide, peux y apercevoir des milliers de failles et de couleurs, et même en regardant plus intensément, tu sais que tu ne pourras jamais remonter le temps réellement et toute la magie de ce monde ne pourra rien y changer. La magie n’est qu’une illusion et c’est pour ça que le plus souvent, ta baguette reste dans ta poche alors que l’effort physique peut tout régler. Là ou les sorts ne t’aident pas, la course s’en charge sans dire un mot. C’est ainsi que le sport grandit en toi depuis toutes ces années, dans le calme le plus évident, armée de sa fidèle sagesse. Une nouvelle vie s’offre à toi, alors que tu regardes ce précipice, doux songe contrecarré par cette cousine bien trop alarmante.
« Qu’est-ce que tu faisais, gamin ? » Tu te libères de son emprise d’un geste de la main, ce n’est pas la première fois que tu aimes jouer avec le danger. Elle ne devrait pas se comporter comme ça, mais tu connais Laelia et il est plutôt compliqué pour elle de s’occuper de ses propres problèmes quand ceux des autres sont aussi alléchants. Tu soupirs un instant, ce n’est pas le moment, surtout juste après l’envoi d’une lettre capable de te briser de l’intérieur une nouvelle fois. C’est bien trop difficile d’accepter la réalité de la vie, absolument impossible. « J’envoie du courrier. » Tu hausses les épaules, comme si ce n’était pas évident, tu voudrais faire quoi d’autre dans la volière à part écrire à quelqu’un que tu aimes. Tu n’as pas besoin de sarcasme aujourd’hui, ce n’est pas le jour pour ce genre de sourire qui apparaît déjà sur son visage. Pourtant, cette fois, tu vas l’affronter. Tu aimerais pouvoir passer à demain assez rapidement, encore quelques heures de plus dans cette situation et tu pourrais devenir complétement fou. Ce n'est pas une surprise pour certains. Tu l'as peut-être toujours été, d'ailleurs.
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Re: Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Lun 14 Jan 2019 - 18:37
We have a problem
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Son cousin regardait fixement le vide, être étrange qu’il était devenu en rentrant du Japon. La jolie le tirait en arrière, geste sec et brutal lui rappelant la violence de cette relation hors du commun. Son regard clair le foudroyait, ignorant. Ta vie m’appartient. Sourire glacial qui étirait ses pulpes tandis que ses ongles parfaitement manucurés glissaient entre les plumes soyeuses de l’animal. Son hibou était aussi beau et bien entretenu qu’elle, majestueux lorsque le volatile, d’un plumage gris unique prenait son envol et laissait le diable seul dans l’endroit. Ses bras se croisaient contre sa poitrine, frictionnant lentement ses avant-bras de ses paumes douces, le regard rivé sur l’horizon. « Tu ne m’as pas parlé de ta course, Tomas. » Commentait la petite brune, fermant les paupières lorsqu’une petite brise glaciale venait fouetter son visage, délicate caresse.
Enfin, la fleur se tournait vers le brun et se allait vers lui, faisant quelques pas en avant afin de lui faire face. Une main délicate glissait contre sa joue, petite femme qui se tenait immobile devant le Trejo. « Depuis quand tu ne me parles plus ? » Son front glissait non sans difficulté contre le sien, un instant, avant de reculer. « Je vois la colère et la haine. » Le résultat était facile à interpréter et ses lèvres s’étiraient dans un sourire sadique. « Pas étonnant que tu ait perdu, tu n’as aucune volonté. » Murmurait la dangereuse en propulsant son torse de ses doigts, au fond elle l’aidait juste à exprimer sa rage, élan que ne réalisait pas la fleur, trop occupée à détruire ce cousin et le construire à nouveau ensuite. « Faible que tu es. » Cette fois-ci, Laelia s’était approchée de son oreille, un baiser sauvage contre sa joue. Défoules-toi mon cœur, je suis là pour ça.
Enfin, la fleur se tournait vers le brun et se allait vers lui, faisant quelques pas en avant afin de lui faire face. Une main délicate glissait contre sa joue, petite femme qui se tenait immobile devant le Trejo. « Depuis quand tu ne me parles plus ? » Son front glissait non sans difficulté contre le sien, un instant, avant de reculer. « Je vois la colère et la haine. » Le résultat était facile à interpréter et ses lèvres s’étiraient dans un sourire sadique. « Pas étonnant que tu ait perdu, tu n’as aucune volonté. » Murmurait la dangereuse en propulsant son torse de ses doigts, au fond elle l’aidait juste à exprimer sa rage, élan que ne réalisait pas la fleur, trop occupée à détruire ce cousin et le construire à nouveau ensuite. « Faible que tu es. » Cette fois-ci, Laelia s’était approchée de son oreille, un baiser sauvage contre sa joue. Défoules-toi mon cœur, je suis là pour ça.
(c) DΛNDELION
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Re: Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Mer 16 Jan 2019 - 19:38
« Tu ne m’as pas parlé de ta course, Tomas. » Elle sait très bien que tu n’as pas réussi, c’est une évidence grâce au message que tes iris arrivent à retranscrire sans même le savoir et pourtant elle demande, la vipère. Elle trouve son bonheur dans le malheur des autres et surtout dans le tien, tu le sais, mais n’arrive pas à détourner les yeux d’elle quand elle se trouve au même endroit. C’est attractif. C’est plus intense que tout le reste et ça ne se calme pas avec les années depuis votre plus tendre enfance. L’interdiction plusieurs fois dépassée sans dire un mot, c’est ainsi par ici. « J’ai perdu. » Quoi de plus évident que cette défaite, vous étiez des milliers avec ce même objectif et tu n’as pas été le meilleur même si tu as terminé la course, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Le problème n’était pas l’endurance ou la vitesse, tu avais simplement plus fort que toi devant et ce n’est pas avec de l’entraînement qu’on peut facilement compenser le talent naturel. Pourtant, ça ne t’as pas découragé, bien au contraire alors que tu as double l’entraînement matinal pour pouvoir intensifier le rythme. Tu n’as pas perdu de vu cet objectif de ramener une médaille.
« Depuis quand tu ne me parles plus ? » Sa main passe doucement sur l’une de tes joues alors que tu hausses un sourcil, tu ne vois pas ce qu’elle veut te faire comprendre et ce n’est pas nouveau chez la jeune femme. Ensorcelante, mais mystérieuse. Tu allais pour répondre, mais la suite de sa réplique te fait reculer alors que vos fronts ne faisaient plus qu’un. Elle rigole là ? Tu ouvres les paumes de tes mains et retournes le tout vers le ciel comme pour lui poser la question avec ton corps. « Pardon ? » Elle continue et embrasse ta joue, sûrement le geste et la phrase de trop alors que tu commences à la pousser en penchant la tête sur le côté sans vraiment comprendre ce qu’il se passe. « Ne me touche pas. » Elle est complètement folle cette femme, et même si tu le sais, tu arrivais à t’y faire, simplement tu n’as pas du tout envie qu’on te dise ce genre de chose. Elle n’était pas là pendant que tu suais pour remporter la victoire, elle ne sait pas ce que tu ressens et encore moins à quel point cette course est impossible à gagner. Absolument impossible. Tu commences à t’énerver et tu sais que dans quelques secondes les mots vont dépasser la pensée que se soit dans un sens comme dans l’autre. « T’as un problème l’orpheline ? » Tu sais qu’elle n’aime pas du tout ce sujet et sadique comme tu es, ce n’est pas un souci pour toi d’aller sur ce terrain miné. Tu places les mains vers l’avant comme pour te protéger d’elle, ce ne serait pas la première fois qu’elle essaie de te frapper à plusieurs reprises, une habitude dans la famille Trejo. « Je t’entends plus là. » La malice dans le regard, le rictus au coin des lèvres. Le monstre vient de marquer des points, mais à quel prix ? C'est elle qui a commencée.
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Re: Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Mer 16 Jan 2019 - 21:57
We have a problem
Tomas & Laelia
« Il faut partir, étreindre le passé et s’en aller, doucement. Se départir, d'un pas pressé et avancer, prestement. Presque fuir, ne plus penser et accepter, finalement. »
Gentille poupée qui captait la rage du perdant et qui comptait l’aider à l’évacuer afin qu’il se sente plus léger. Cependant, la femme était incapable de comprendre cela, elle agissait seulement par plaisir de faire du mal, les mettant tous dans le même sac. Elle le regardait, une caresse tendre avant de lui lancer des pics, retournement de situation digne d’une pièce de tragédie. Le diable sortait, les yeux pleins de flammes et de plaisir, sourire sadique qui étirait délicieusement ses pulpes pleines. Le brun la poussait, la faisant reculer brutalement de quelques pas. « Pourtant tu aimes lorsque je te touche. » Sourire narquois.
Bim, l’orpheline. Un poing en pleine mâchoire et même si c’était sa faiblesse, elle ne perdait pas la face et se contentait de sourire. « Et toi, le perdant, celui qu’on oublie ? » Pas rapides et un poing violent qui s’abattait contre sa gueule d’ange. « Ou plutôt celui qu’on n’a jamais remarqué. » La violence revenait au galop, surtout entre eux où ils en venaient trop souvent aux mains. Elle le poussait, buste penché dans le vide tout en entourant sa nuque de ses doigts. « Petit dernier jamais reconnu, qui n’intéresse personne, le gamin misérable qui ne se souvient même pas de sa mère. » Laelia imitait un air faussement peiné, puis celle d’un enfant qui pleurait. « Capricieux et stupide. » C’était bel et bien des coups de poignard qu’elle lui plantait à l’aide des mots.
La fleur ricanait, fière d’elle et finissait par relâcher la pression autour de sa nuque. Elle reculait de quelques pas, triomphante avant de se jeter sur lui, le rouant de coups en tirant violemment son col. « Alors, elle est où ta maman, Trejo ? » Regard noir, bête qui ne parvenait pas à satisfaire sa faim, bien trop attirée par le fait de faire mal. « Enfant qui essaie de s’accrocher à un rêve mais qui n’y arrive pas parce que tu es trop faible. »
Bim, l’orpheline. Un poing en pleine mâchoire et même si c’était sa faiblesse, elle ne perdait pas la face et se contentait de sourire. « Et toi, le perdant, celui qu’on oublie ? » Pas rapides et un poing violent qui s’abattait contre sa gueule d’ange. « Ou plutôt celui qu’on n’a jamais remarqué. » La violence revenait au galop, surtout entre eux où ils en venaient trop souvent aux mains. Elle le poussait, buste penché dans le vide tout en entourant sa nuque de ses doigts. « Petit dernier jamais reconnu, qui n’intéresse personne, le gamin misérable qui ne se souvient même pas de sa mère. » Laelia imitait un air faussement peiné, puis celle d’un enfant qui pleurait. « Capricieux et stupide. » C’était bel et bien des coups de poignard qu’elle lui plantait à l’aide des mots.
La fleur ricanait, fière d’elle et finissait par relâcher la pression autour de sa nuque. Elle reculait de quelques pas, triomphante avant de se jeter sur lui, le rouant de coups en tirant violemment son col. « Alors, elle est où ta maman, Trejo ? » Regard noir, bête qui ne parvenait pas à satisfaire sa faim, bien trop attirée par le fait de faire mal. « Enfant qui essaie de s’accrocher à un rêve mais qui n’y arrive pas parce que tu es trop faible. »
(c) DΛNDELION
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Re: Houston, we have a problem. Laelia Terminé
Jeu 17 Jan 2019 - 21:55
C’est plaisant de faire du mal aux autres, surtout, tu trouves que c’est beaucoup plus simple et ça demande pas mal d’efforts en moins ce qui n’est pas à mettre de côté pour un fainéant comme toi qui à part pour la course n’aime pas sortir de son lit. Elle t’oblige à l’insulter, à lui manquer de respect et à être tout ce que tu détestes. Un véritable Trejo. Ton père serait sûrement très fier de toi en cet instant s’il t’entendait pour parler ainsi à la jeune femme. C’est pire que tout, que ce naze soit content de ce que tu fais, tu pourrais en vomir de dégoût. Tu es vexé, pas content et triste et c’est sûrement ce qui fait que tu réagis aussi mal même devant cette cousine que tu aimes tout particulièrement. Il faut croire que cette famille commence à partir en l’air, tu ne peux rien faire pour changer cette bombe qui va bientôt détruire cette fratrie. « Et toi, le perdant, celui qu’on oublie ? » Tu lèves le visage dans sa direction comme pour écouter à nouveau ces quelques mots que tu connais que trop bien, elle croit réellement que tu ne sais pas et qu’il faut le répéter. N’importe quoi. Cette femme n’a rien compris à la vie et ça te rend malade, impossible de changer quoi que se soit alors qu’on te pousse chaque jour à être de plus en plus mauvais, de plus en plus violent et sans pitié. Personne ne comprend rien. Tous des imbéciles. Elle t’attrape par la nuque et te force presque à observer le vide, tu aimes jouer avec le danger donc tu ne bronches même pas, les yeux dans ceux de Laelia. Un regard défiant celle qui ne te fait plus peur depuis bien longtemps. Si tu veux affronter ton père, ce n’est pas elle qui pourra se mettre en travers de ton chemin pour t’effrayer une seule seconde.
Tu n’avais pas l’intention de faire quoi que se soit après ce léger coup de gueule, tu es plutôt le genre de mec à laisser passer les choses vu que tu t’en moques éperdument en général, mais elle n’aurait jamais dû parler de ta mère. C’est à ce moment-là alors qu’elle comme à te frapper que lève une paume instinctivement et vient attraper le cou de la jeune femme pour la regarder de haut. « Si tu continues à parler de ma mère, je vais te tuer. » Voix grave ayant perdu tout signe d’humanité, personne n’a le droit de parler d’elle sans une autorisation de ta part, c’est une règle que même Laelia Trejo doit respecter sous peine de te mettre hors de contrôler. Tu la pousses et l’envoies au sol avec la simple force de ta main droite, tu n’es pas sportif pour rien. Puis, tu plonges tes iris dans les siens. La pitié ce n’est pas pour toi, pas dans ce genre d’occasion. « Essaie encore une seule fois de parler d’elle. » Tu passes une main dans ta poche pour caresser ta baguette. En cette minute, même, elle n’est plus de ta famille. « Juste une fois. » Ta maman ? Elle est morte et tu n’as pas besoin qu’on vienne te le dire, ce n’est pas très intelligent d’utiliser ça contre toi et tout son mauvais caractère ne pourra rien changer au fait que tu es plus fort et bien plus en colère qu’elle ne pourra jamais l’être. Tu souffles et garde les mains dans tes poches avant de prendre le chemin de la sortie, tu n’as plus envie de la voir. Pas aujourd’hui.
Terminé