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houston, we have a problem (oswald)
Dim 7 Fév 2021 - 19:22
6 février 2021, 18h
@oswald burgess
La nouvelle année a démarré sur les chapeaux de roues, et avec elle, mon dernier semestre avant la délivrance. L'obtention du sésame, j'ai nommé mon MAGICS en Arts Journalistiques, est à portée de main, et constitue mon centre d'intérêt le plus important depuis un mois. Je lis, parle, pense, rêve, mange MAGICS. Mes colocataires ne m'ont jamais vues aussi concentrée sur mes études, et j'ai plusieurs fois le droit à des moqueries gentilles sur ma quantité de travail. La révélation de ma condition de semi-vélane à la radio semble avoir débloqué quelque chose dans mon cerveau, et depuis, j'enchaine les recherches bibliographiques et les ébauches de paragraphes concernant mon ressenti, utilisant mon propre cas comme expérimentation de terrain. Ma concentration académique a bien entendu une répercussion sur mes autres obligations, auxquelles je porte beaucoup moins d'attention.
Hier, j'ai eu vent d'une rumeur. En tant que journaliste et ancienne rédactrice en chef du journal de ragots de l'université, je me dois de me tenir informée sur n'importe quelle actualité d'Inverness. Il semblerait que certaines créatures du zoo magique se sont échappées de leursprisoncage et ont fui en direction des souterrains de la ville. Une part de moi a jubilé en entendant la nouvelle. Grand bien leur fasse, à ces créatures, de vivre leur vie loin des humains, de se rebeller. Puis j'ai entendu la suite de l'histoire : le ministère de la Magie a décidé de récompenser ceux qui ramèneraient les créatures au magizoo. Des patrouilles ont été envoyées. Et là j'ai vu l'article du siècle. Je pourrais demander au Big Boss de l'imprimer en Une de la Chouette Enchaînée, je pourrais avoir mon big break, mon premier vrai article dans un journal… Je serais enfin reconnue comme une journaliste. J'ai déjà tout en tête : l'axe directeur, le titre… Il ne me manque que le contenu.
Et pour cela, j'ai décidé de m'engouffrer dans les souterrains à la suite d'une patrouille constituée de trois hommes, certainement des aurors. Go-pro attachée à ma poitrine, je vais pouvoir enregistrer chaque fait et geste de ces tortionnaires pour animaux. Le but étant tout de même de ne pas me faire repérer, je reste à une bonne distance du petit groupe, tentant de me faire la plus discrète possible - it's nice for a change, dirait Rosebury. Sauf que voilà, au détour d'un couloir assez étroit, je les ai perdus de vue. Et bien entendu, il y a trois chemins possibles. Alors, je vais où ? A gauche ? A droite ? Tout droit ? Je devrais peut être faire demi-tour… Mais est-ce qu'au moins je saurais retrouver mon chemin ? Ahah, la bonne blague. Non, en vrai, par où je suis venue ? Bon, on va tourner à gauche, en espérant que les aurors sont partis par là. Progressivement, je m'enfonce dans les souterrains, avançant à la lumière de ma baguette.
Un bruit résonne sur les murs, et je sursaute silencieusement, sentant progressivement la panique me gagner. Okay, je devrais peut être rentrer ? Appeler à l'aide ? Transplaner ? Oui, transplaner. Je vais rentrer chez moi. C'est la meilleure chose à faire, non ? Et tant pis pour mon article… Allez, trois, deux, un, je fais un pas et tourne sur moi-même en visualisant le portillon de mon jardin. Mais pas de sensation d'écrasement, je ne me sens pas bouger, je reste bien plantée sur le sol, quelque chose ne va pas. Bon, on réessaie. Toujours pas. Une troisième fois pour voir ? … non. Bon, apparemment, on ne peut pas transplaner ici. Magnifique. Parfait. Mon cœur n'est pas du tout en train de battre la chamade, ce n'est qu'une illusion. Tout est sous contrôle. Tout est sous contrôle. On va juste rebrousser chemin et sortir par où on est entré. Et tout ira bien.
Faisant volte-face, je me retrouve nez à nez avec une bestiole. De couleur bleu et violette, on dirait un genre de serpent avec une tête d'oiseau et des ailes de dragon. Si j'avais suivi le cours de soin aux créatures magiques, j'aurais tout de suite reconnu de quelle espèce il s'agit. Mais ce n'est pas le moment pour trouver le nom de cet animal. Animal qui a l'air assez agressif, redressé sur sa queue et qui doit faire à peu près ma taille, dans cette galerie étroite mais assez haute pour que je me tienne debout. Je fais quoi, je fuis ? Instinctivement, mes mains se lèvent, paumes ouvertes, pour indiquer à la créature mon souhait de ne pas lui faire de mal. Puis je fais un pas en arrière, un deuxième, lentement. Treeeees lentement. "Hello." J'essaie d'adopter un ton neutre, pas vraiment agressif. "Hi." Oui bon, je sais pas quoi lui dire, à cette bête. "I mean no harm." C'est mieux, déjà. "I think it's… very brave of you to escape like this…" Ma voix est tremblante, et à chaque fois que je fais un pas en arrière, la créature s'avance un peu plus. Les yeux rivés sur la bestiole bleue, je trébuche sur un caillou, geste brusque que l'animal a dû prendre pour une menace, puisqu'il pousse un cri perçant et fonce vers moi. Mes yeux s'arrondissent et je n'ai pas le temps de réfléchir que mon instinct de survie s'allume : courir, et fuir.
Gauche, droite, gauche, droite, encore à droite, je ne sais pas où je vais, perdue dans les souterrains. La bestiole est toujours à ma poursuite, et j'ai l'impression qu'elle gagne du terrain. Lors d'un regard en arrière, je trébuche une nouvelle fois sur une aspérité du sol, et me retrouve par terre. Je n'ai pas le temps de me relever que je suis pliée par une douleur dans la hanche, l'oiseau-serpent ayant enfoncé son bec à cet endroit. Un cri strident s'échappe de ma bouche, incontrôlé. Il se recule pour attaquer une nouvelle fois, mais j'ai le temps de me relever à moitié et de recommencer à courir pendant quelques secondes, jusqu'à la fin du couloir, où je m'arrête net. La galerie débouche sur une grande salle, le plafond à quelques mètres de hauteur, en forme de voûte. Quelques ouvertures m'indiquent que d'autres galeries débouchent sur cette salle. J'aurais aimé pouvoir atteindre une de ces portes avant l'oiseau-serpent, mais il faut croire qu'il est rapide. Je croyais que c'étaient des bébés qui étaient "exposés" ? Ou des seniors ? Bah pourtant, celui là il pète la forme. Ne voyant pas d'autre issue, je me retourne vivement vers l'animal, ma baguette pointée vers lui. Aucune idée de comment l'utiliser, mais peut être que ça lui fera assez peur pour me lâcher. Apparemment pas. Avec des yeux ronds comme des soucoupes, je vois la bestiole s'envoler et foncer vers moi. Quelques pas précipités vers l'arrière, mais qui ne sont pas assez rapide pour l'oiseau qui s'enroule autour de moi. Je crois que mon cœur va exploser tellement il panique. C'est avec un frisson d'effroi que je me sens m'envoler, les pieds en l'air, l'oiseau se faisant de plus en plus gros autour de moi. Olala, c'était pas prévu ça. C'était pas du tout prévu. Le sang me monte à la tête, la créature me serrant de plus en plus. Fermant les yeux, je sens l'air avoir du mal à atteindre mes poumons. So this is how I die.
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Re: houston, we have a problem (oswald)
Dim 7 Mar 2021 - 10:56
6 février 2021, 18h
Quand l'un des capitaines de la brigade magique avait pris Oswald à part pour lui proposer une mission, les yeux du Mancunian avaient frémi d'excitation. Après plusieurs mois de collaboration avec Cléopatra, il prenait de plus en plus de responsabilités et touchait du doigt l'idée d'être finalement considéré comme un sorcier d'élite comme un autre. Quand il apprit que la fameuse mission consistait à retrouver des animaux échappés du zoo, il déchanta. La moue légèrement déçue, il hocha tout de même la tête en écoutant parler de souterrains et de récompense. Certes, ça rentrait dans ses capacités : des traques contre de l'argent, c'était son activité principale lors de ses premières années en Amérique. Il traquait plus de sorciers que de créatures, surtout seul, mais il ne se trouvait plus dans l'immensité de la faune sauvage américaine : ici à Inverness le terrain de recherche était bien plus réduit. De toute façon, Oz n'était jamais contre un peu d'action. Il délaissa facilement son travail administratif pour aller se dégourdir les jambes et retrouver ses réflexes sur le terrain. Il put s'y rendre seul, et c'était déjà une victoire en soi. Il portait toujours sa rune de localisation, mais il n'avait plus besoin d'êtretenu en laisse accompagné à l'extérieur. D'ailleurs, la pleine lune était loin, il ne présentait aucun danger.
Baguette à la main, écusson du Département des mystères sur sa veste, il descendit dans les souterrains. Le réseau de canalisations et de tunnels lui était connu : il l'avait beaucoup utilisé lorsqu'il dirigeait le Filet du diable. Les allées étaient parfois étroites, des cul-de-sac s'y cachaient, et on ne pouvait pas transplaner. Si ce n'était pas un endroit idéal pour se battre, ça l'était encore moins pour fuir. Le lycan tendait l'oreille et entendait parfois de petits groupes de sorciers se déplacer, le pas pressé. Il se gardait bien de les rejoindre, plus à l'aise en solitaire. Il ne cracherait pas sur la récompense, mais ce qui le motivait était surtout la reconnaissance - et l'adrénaline. Il ignorait donc les signes de présence humaine pour chercher d'autres indices, auditifs ou odorants, indiquant la présence des créatures qui s'étaient échappées. Un cri. Un cri de détresse, suivi d'une course-poursuite. Oz se précipita dans la direction de l'alerte. Quand il hésita sur l'origine du son, répercuté en écho sur différentes parois, il suivit l'odeur de sang, sans même s'en rendre compte, sans réaliser que cela n'était pas de bon augure.
Au bout d'une galerie, les bruits se firent de plus en plus nets et Oz distingua de l'agitation dans la pénombre. Il se baissa légèrement pour rester en appui et la scène se fit plus claire au fur et à mesure qu'il avançait, rapide et discret. Une sorte de serpent géant à tête d'oiseau tenait une sorcière dans ses serres. C'était son sang à elle que le lycan sentait. L'oiseau-reptile espérait pouvoir s'envoler avec elle, mais restait bloqué par le plafond en forme de voûte. Encore à l'abri de la galerie, Oz lança un sort d'attaque à la base du cou de la créature et se précipita ensuite au cas où il faudrait réceptionner la victime. La créature bougea au moment du sort, et ne fut pas blessée. Elle se débarrassa d'Aphrodite, qui atterrit en plein sur le lycan. Il amortit donc sa chute en tombant lui aussi. Il essaya de se dégager rapidement, tout en espérant qu'elle soit encore consciente. Le sang de la jeune femme avait déjà maculé ses propres vêtements.
dé :
1 - 2 Le sortilège blesse l'Occamy et Oz récupère Aphrodite.
3 - 4 Le sortilège blesse l'Occamy, mais la créature garde Aphrodite dans ses serres.
5 - 6 Le sortilège rate et l'Occamy jette Aphrodite au sol.
La présence de la victime rendait la situation plus compliquée. Oswald préféra penser à elle en premier. Sans tergiverser il la souleva pour la porter sur son épaule, les bras ballants dans son dos, et quitta la pièce circulaire le plus vite possible. La créature lui paraissait bien trop grande pour les suivre dans les galeries, mais dans le doute il courut jusqu'à trouver un renfoncement assez grand et noir pour les dissimuler. Il y déposa la jeune femme et s'accroupit auprès d'elle. Le souffle court, il jeta un oeil à sa blessure à la hanche. Fuck. Il tourna son visage vers lui, espérant qu'elle soit encore consciente, et ses yeux lycans la reconnurent malgré l'obscurité. Aphrodite ?! Fuck. Oi, wake up. Il chuchotait, mais sa voix était rauque. Maintenant la sorcière assise d'une main ferme sur son épaule, il s'occupa de soigner comme il pouvait sa plaie à l'aide de sa baguette. What the fuck are you doing down there ? marmonnait-il, inquiet d'être repéré par une autre créature.
Quand l'un des capitaines de la brigade magique avait pris Oswald à part pour lui proposer une mission, les yeux du Mancunian avaient frémi d'excitation. Après plusieurs mois de collaboration avec Cléopatra, il prenait de plus en plus de responsabilités et touchait du doigt l'idée d'être finalement considéré comme un sorcier d'élite comme un autre. Quand il apprit que la fameuse mission consistait à retrouver des animaux échappés du zoo, il déchanta. La moue légèrement déçue, il hocha tout de même la tête en écoutant parler de souterrains et de récompense. Certes, ça rentrait dans ses capacités : des traques contre de l'argent, c'était son activité principale lors de ses premières années en Amérique. Il traquait plus de sorciers que de créatures, surtout seul, mais il ne se trouvait plus dans l'immensité de la faune sauvage américaine : ici à Inverness le terrain de recherche était bien plus réduit. De toute façon, Oz n'était jamais contre un peu d'action. Il délaissa facilement son travail administratif pour aller se dégourdir les jambes et retrouver ses réflexes sur le terrain. Il put s'y rendre seul, et c'était déjà une victoire en soi. Il portait toujours sa rune de localisation, mais il n'avait plus besoin d'être
Baguette à la main, écusson du Département des mystères sur sa veste, il descendit dans les souterrains. Le réseau de canalisations et de tunnels lui était connu : il l'avait beaucoup utilisé lorsqu'il dirigeait le Filet du diable. Les allées étaient parfois étroites, des cul-de-sac s'y cachaient, et on ne pouvait pas transplaner. Si ce n'était pas un endroit idéal pour se battre, ça l'était encore moins pour fuir. Le lycan tendait l'oreille et entendait parfois de petits groupes de sorciers se déplacer, le pas pressé. Il se gardait bien de les rejoindre, plus à l'aise en solitaire. Il ne cracherait pas sur la récompense, mais ce qui le motivait était surtout la reconnaissance - et l'adrénaline. Il ignorait donc les signes de présence humaine pour chercher d'autres indices, auditifs ou odorants, indiquant la présence des créatures qui s'étaient échappées. Un cri. Un cri de détresse, suivi d'une course-poursuite. Oz se précipita dans la direction de l'alerte. Quand il hésita sur l'origine du son, répercuté en écho sur différentes parois, il suivit l'odeur de sang, sans même s'en rendre compte, sans réaliser que cela n'était pas de bon augure.
Au bout d'une galerie, les bruits se firent de plus en plus nets et Oz distingua de l'agitation dans la pénombre. Il se baissa légèrement pour rester en appui et la scène se fit plus claire au fur et à mesure qu'il avançait, rapide et discret. Une sorte de serpent géant à tête d'oiseau tenait une sorcière dans ses serres. C'était son sang à elle que le lycan sentait. L'oiseau-reptile espérait pouvoir s'envoler avec elle, mais restait bloqué par le plafond en forme de voûte. Encore à l'abri de la galerie, Oz lança un sort d'attaque à la base du cou de la créature et se précipita ensuite au cas où il faudrait réceptionner la victime. La créature bougea au moment du sort, et ne fut pas blessée. Elle se débarrassa d'Aphrodite, qui atterrit en plein sur le lycan. Il amortit donc sa chute en tombant lui aussi. Il essaya de se dégager rapidement, tout en espérant qu'elle soit encore consciente. Le sang de la jeune femme avait déjà maculé ses propres vêtements.
dé :
1 - 2 Le sortilège blesse l'Occamy et Oz récupère Aphrodite.
3 - 4 Le sortilège blesse l'Occamy, mais la créature garde Aphrodite dans ses serres.
5 - 6 Le sortilège rate et l'Occamy jette Aphrodite au sol.
La présence de la victime rendait la situation plus compliquée. Oswald préféra penser à elle en premier. Sans tergiverser il la souleva pour la porter sur son épaule, les bras ballants dans son dos, et quitta la pièce circulaire le plus vite possible. La créature lui paraissait bien trop grande pour les suivre dans les galeries, mais dans le doute il courut jusqu'à trouver un renfoncement assez grand et noir pour les dissimuler. Il y déposa la jeune femme et s'accroupit auprès d'elle. Le souffle court, il jeta un oeil à sa blessure à la hanche. Fuck. Il tourna son visage vers lui, espérant qu'elle soit encore consciente, et ses yeux lycans la reconnurent malgré l'obscurité. Aphrodite ?! Fuck. Oi, wake up. Il chuchotait, mais sa voix était rauque. Maintenant la sorcière assise d'une main ferme sur son épaule, il s'occupa de soigner comme il pouvait sa plaie à l'aide de sa baguette. What the fuck are you doing down there ? marmonnait-il, inquiet d'être repéré par une autre créature.
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Re: houston, we have a problem (oswald)
Dim 7 Mar 2021 - 10:56
Le membre 'Oswald Burgess' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
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Re: houston, we have a problem (oswald)
Mer 7 Avr 2021 - 17:39
Affaiblie par sa blessure à la hanche, Aphrodite avait du mal à garder les yeux ouverts. Elle peinait à respirer, sentait le sang lui monter à la tête, la créature gonflant autour d'elle. Elle tentait de se dégager, en vain. L'animal tenait bien trop à sa proie. Elle n'entendit pas non plus la voix prononcer le sortilège, mais brusquement, elle se retrouva libérée. Son corps glissa entre les écailles du serpent, mais trop faible, elle ne sut pas atterrir sans heurt. Bizarrement, la Summerbee tomba sur quelque chose de mou. Une autre personne ? Intriguée, elle rouvrit les yeux et chercha du regard un mouvement.
L'homme sous elle n'eut pas de mal à se dégager, puis la manipula pour l'attraper. Songeant qu'il essayait certainement de l'éloigner de là, Aphrodite se laissa faire. Sa plaie à la hanche la lançait, mais la douleur était tellement forte qu'elle ne pouvait même pas l'exprimer en criant. Poupée de chiffon sur l'épaule de son chevalier, la journaliste ferma les yeux, abandonnant son destin dans les mains de celui qui la portait. Elle se détesterait bien assez vite d'avoir eu la position de la jeune femme en détresse, mais n'avait pas le choix.
Une main sur son menton la réveilla. "Aphrodite ?! Fuck. Oi, wake up." La voix de l'homme finit de la convaincre d'ouvrir les yeux. Dans la pénombre, elle ne le reconnaissait pas, mais il semblait la connaître. Ouvrant la bouche, la semi-vélane tenta de parler, mais rien ne sortait. De toute façon, le sorcier avait déjà porté son intérêt sur sa hanche, qu'il tenta de soigner. "Ouch." Quoiqu'il faisait, c'était douloureux. Laissant l'homme s'occuper d'elle, Aphrodite ferma les yeux une nouvelle fois, son crâne partant vers l'arrière. Ses pensées voguaient vers Elsbeth. Elle aurait su la soigner, elle. La Pokeby devait se balader avec des fioles utiles pour chaque occasion. Elle devait bien avoir de l'essence de dictame dans ses poches. C'aurait été bien pratique.
"What the fuck are you doing down there ?" Le sorcier marmonnait certainement pour lui-même, mais Aphrodite se força à répondre. "Saving... animals." Elle savait que sa réponse pouvait sembler futile, mais c'était littéralement ce qu'elle essayait de faire. Elle aurait pu expliquer en quoi les zoos étaient néfastes pour les créatures, quelles qu'elles soient, mais elle savait d'avance que le sorcier ne serait pas réceptif. Et elle n'avait pas la force. Actuellement, cette force servait à lui faire ouvrir les yeux, et redresser la tête. Une vague observation des alentours lui apprit qu'ils se trouvaient dans un recoin, et non plus dans la grande voûte haute de plafond. "The bird." Elle chuchotait, peu capable de plus. "Where is it ?" Il fallait absolument l'attraper vivant, et le remettre en liberté. Qu'importe où son lieu de vie était, il fallait le libérer. Il devait être perdu, tout seul dans ces souterrains.
L'homme sous elle n'eut pas de mal à se dégager, puis la manipula pour l'attraper. Songeant qu'il essayait certainement de l'éloigner de là, Aphrodite se laissa faire. Sa plaie à la hanche la lançait, mais la douleur était tellement forte qu'elle ne pouvait même pas l'exprimer en criant. Poupée de chiffon sur l'épaule de son chevalier, la journaliste ferma les yeux, abandonnant son destin dans les mains de celui qui la portait. Elle se détesterait bien assez vite d'avoir eu la position de la jeune femme en détresse, mais n'avait pas le choix.
Une main sur son menton la réveilla. "Aphrodite ?! Fuck. Oi, wake up." La voix de l'homme finit de la convaincre d'ouvrir les yeux. Dans la pénombre, elle ne le reconnaissait pas, mais il semblait la connaître. Ouvrant la bouche, la semi-vélane tenta de parler, mais rien ne sortait. De toute façon, le sorcier avait déjà porté son intérêt sur sa hanche, qu'il tenta de soigner. "Ouch." Quoiqu'il faisait, c'était douloureux. Laissant l'homme s'occuper d'elle, Aphrodite ferma les yeux une nouvelle fois, son crâne partant vers l'arrière. Ses pensées voguaient vers Elsbeth. Elle aurait su la soigner, elle. La Pokeby devait se balader avec des fioles utiles pour chaque occasion. Elle devait bien avoir de l'essence de dictame dans ses poches. C'aurait été bien pratique.
"What the fuck are you doing down there ?" Le sorcier marmonnait certainement pour lui-même, mais Aphrodite se força à répondre. "Saving... animals." Elle savait que sa réponse pouvait sembler futile, mais c'était littéralement ce qu'elle essayait de faire. Elle aurait pu expliquer en quoi les zoos étaient néfastes pour les créatures, quelles qu'elles soient, mais elle savait d'avance que le sorcier ne serait pas réceptif. Et elle n'avait pas la force. Actuellement, cette force servait à lui faire ouvrir les yeux, et redresser la tête. Une vague observation des alentours lui apprit qu'ils se trouvaient dans un recoin, et non plus dans la grande voûte haute de plafond. "The bird." Elle chuchotait, peu capable de plus. "Where is it ?" Il fallait absolument l'attraper vivant, et le remettre en liberté. Qu'importe où son lieu de vie était, il fallait le libérer. Il devait être perdu, tout seul dans ces souterrains.
- InvitéInvité
Re: houston, we have a problem (oswald)
Mar 20 Avr 2021 - 18:19
Elle avait mal, mais il était obligé de la maintenir pour refermer superficiellement la plaie et stopper le saignement externe. Elle était déjà mal en point, sonnée, secouée, et les dégâts internes pouvaient être graves. Oswald ne put s'empêcher de penser à Finn, même s'il savait que l'attrapeur ne sortait plus avec la semi-vélane. Il n'avait pas pensé trouver des victimes ici-bas et se trouvait pris au dépourvu. Sa priorité était désormais de la sortir de là au plus vite et en un seul morceau. What the fuck are you doing down there ? marmonna le Mancunian, n'arrivant pas à comprendre la raison qui pourrait justifier la présence de la sorcière dans les souterrains. Aphrodite réussit à murmurer quelques mots, et le lycan crut comprendre qu'elle parlait de sauver des animaux. What ? souffla-t-il, perplexe, supposant avoir mal compris. Peu importait, finalement. L'urgence était de nettoyer le sang qui recouvrait ses habits et les siens. Oswald se recula comme il pouvait et utilisa un sortilège de nettoyage sur lui comme sur elle.
Alors qu'il essayait d'être méticuleux, inquiet que l'odeur n'attire une autre créature, Aphrodite ouvrit les yeux à nouveau. The bird, chuchota-t-elle. Haussant les sourciles, Oz imagina que sa vision des oiseaux allait probablement changer après cette mésaventure. Where is it ? Toujours concentré sur le sortilège, il se permit de tirer un peu les habits déchirés de la jeune femme pour atteindre le sang dans les plis. Don't worry, it can't follow us here. En réalité, il n'en était pas sûr, mais pour elle il avait un air très sérieux. But there may be others and you're in really bad shape, lui expliqua-t-il, les yeux dans les siens, en rangeant sa baguette. Il continuait de chuchoter, alerte, guettant les bruits sourds dans les différents couloirs qui les entouraient.
Au loin, il entendit des hommes crier et jeter des sortilèges. Ils se débrouilleraient bien sans lui. Il avait uneécervelée imprudente à ramener à la surface. You shouldn't have come here, souffla-t-il en se penchant sur elle, désapprobateur, avant de l'enlacer pour pouvoir la transporter à nouveau. Juste avant de la soulever, un grognement interrompit tous ses mouvements. Aphrodite dans les bras, Oz tourna lentement la tête vers le couloir dans lequel se déplaçait laborieusement un Runespoor. La mâchoire contractée, le lycan jeta un coup d'oeil à la sorcière pour s'assurer qu'elle ne faisait aucun bruit, le temps que le reptile ne s'éloigne.
Alors qu'il essayait d'être méticuleux, inquiet que l'odeur n'attire une autre créature, Aphrodite ouvrit les yeux à nouveau. The bird, chuchota-t-elle. Haussant les sourciles, Oz imagina que sa vision des oiseaux allait probablement changer après cette mésaventure. Where is it ? Toujours concentré sur le sortilège, il se permit de tirer un peu les habits déchirés de la jeune femme pour atteindre le sang dans les plis. Don't worry, it can't follow us here. En réalité, il n'en était pas sûr, mais pour elle il avait un air très sérieux. But there may be others and you're in really bad shape, lui expliqua-t-il, les yeux dans les siens, en rangeant sa baguette. Il continuait de chuchoter, alerte, guettant les bruits sourds dans les différents couloirs qui les entouraient.
Au loin, il entendit des hommes crier et jeter des sortilèges. Ils se débrouilleraient bien sans lui. Il avait une
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