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[terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Jeu 3 Jan 2019 - 16:30
Oswald // charlie
kind people are my kinda people.
Le silence qui finissait de retomber sur l’établissement était presque assourdissant après des heures à supporter le brouhaha bourdonnant des clients constamment en train de parler associé à la musique qui retentissait dans le speakeasy. Charlie passait un chiffon humide sur le bar, attendant que ce qui restait de verres soit prêts à être essuyés. Elle replaça une mèche rebelle dans son chignon qui se voulait légèrement mieux fait que d’habitude, et jeta un œil à sa montre. Pas loin de deux heures et demies du matin. Comme d’habitude, les derniers clients avaient rechigné à partir, traînant pour finir leurs boissons. Charlie ne s’était pas énervée. Sa patience, au travail, était infinie. Elle avait gardé le sourire, avait soutenu leur conversation jusqu’à ce que les deux quinquagénaires finissent par décamper, une bonne vingtaine de minutes après l’heure officielle de fermeture. Une fois le bar propre, elle vérifia que toutes les bouteilles étaient bien rangées, nota celles qu’il faudrait bientôt remplacer. Elle arrangea le col de la chemise blanche qu’elle portait, dont les manches étaient roulées jusqu’au dessus de ses coudes, et le bas rentré dans son pantalon. C’était un peu plus guindé que ce qu’elle portait d’habitude mais à vrai dire, ça lui convenait quand même bien, c’était confortable, et surtout ça lui paraissait approprié à l’environnement et à son travail. Bon, bien sûr, si elle avait écouté les clients, elle aurait travaillé en bustier et porte-jarretelle, mais bizarrement ce n’était pas tellement son truc. Quand elle entendait de telles remarques, elle se contentait de secouer la tête en souriant. Après quelques incidents lorsqu’elle avait commencé à travailler au Filet du Diable, son patron lui avait expliqué qu’insulter les clients, même si c’était fait d’une voix parfaitement calme, n’était pas acceptable. Qu’il fallait jongler, slalomer, être souple avec les gens dont on attendait qu’ils donne leur argent contre des boissons. Ils étaient aussi là pour l’ambiance, et parfois, Charlie avait fini par le comprendre, pour se rincer l’œil. Elle soupira en replaçant une bouteille sur l’étagère du haut. I work hard at my job, but I suspect i’m mostly decorative. Elle sortit les verres qui étaient encore brûlants, et se saisit d’un torchon pour les essuyer un à un, ses doigts habitués à la température tenant le verre chaud sans aucun mal.
Elle balaya la salle du regard. À vrai dire, elle aimait bien cet endroit. Certes, les clients pouvaient être exaspérants. Certes, sa propre maladresse n’arrangeait pas toujours les choses. Néanmoins, l’ambiance du lieu et surtout la présence d’Oswald rendaient les choses largement plus supportables. Mine de rien, elle avait de la chance d’être tombée sur lui. Il était patient avec elle, très patient même, et à force de travailler ensemble ils avaient fini par se rapprocher, tant et si bien que même si le propriétaire des lieux restait son patron, elle le considérait presque comme un ami. C’était agréable d’avoir quelqu’un à qui demander des conseils, elle qui avait poussé comme de la mauvaise herbe, presque sans influence extérieure, étant donné que ses parents étaient aussi limités qu’elle pour ce qui était du rapport aux autres. Aussi, elle espérait qu’il pourrait l’aider par rapport à l’anarchie totale qui avait pris place dans sa boite crânienne depuis quelque temps. Certes, il y avait eu un passage compliqué lorsqu’elle était revenue de Madagascar, il lui avait remonté les bretelles, surtout parce qu’il s’était inquiété mais aussi parce qu’elle avait manqué à ses obligations. Néanmoins, les cicatrices qui marquaient encore le visage de la jeune femme à ce moment là semblaient l’avoir attendri.
À présent, la peau de son visage avait retrouvé sa texture habituelle, et elle supposait donc que suffisamment de temps avait passé pour qu’elle puisse se tourner vers lui chercher ses lumières comme on le faisait avec un ami. Elle garda deux verres propres sur le bar et rangea les autres, s’adressant au trentenaire dès qu’il fut à portée de voix. « Oi mister boss-man. » Elle aimait bien le taquiner en l’appelant comme ça, rappelant en plaisantant qu’elle n’était qu’une petite employée, rien de plus. « Ye drinkin somethin with me, mate ? » Sans attendre de réponse elle enchaînait. « Whot’s your poison ? » Elle attrapait agilement une bouteille de gin et s’en versait une quantité respectable avant d’y ajouter du tonic, des glaçons et une tranche de citron et de servir à Oswald ce qu’il avait demandé, lui jetant un regard qui se voulait innocent. « Sick night, innit ? » Elle faisait la conversation, juste pour ne pas avoir l’air de l’avoir piégé pour lui poser des questions. Néanmoins, la subtilité, ce n’était pas vraiment son truc. i’ve never been one to half-ass shenanigans. Elle porta son verre à ses lèvres, savourant une gorgée du breuvage amer. « Say, Ozzy… Can I ask you for relationship advice ? » Elle n’était pas sûre de la réaction du gérant. Depuis qu’il se connaissaient, elle n’avait jamais évoqué ce genre de sujet avec lui, en tout cas pas en étant directement concernée. Et elle n’était pas particulièrement discrète sur le fait que les sentiments, plus particulièrement les sentiments amoureux, c’était loin d’être sa tasse de thé. Ça et les relations sérieuses. Elle prit une nouvelle gorgée pour se donner contenance, un regard à la fois craintif et curieux posé sur l’homme en face d’elle.
love.disaster
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Jeu 3 Jan 2019 - 19:57
Assez silencieux en fin de nuit, probablement d'avoir trop parlé en début de soirée, potentiellement atteint par la lassitude régulière qui le faisait contempler la tranquillité morbide de sa vie, Oswald rompit l'enchantement du piano et rangea quelques chaises pendant que Charlie était derrière le bar. Il n'avait plus besoin de la couver du coin de l'oeil pendant son service désormais, même s'il tendait toujours un peu l'oreille lorsqu'elle s'adressait aux clients. Les incidents de ses débuts ne s'étaient pas reproduits depuis un certain temps désormais, elle avait fait des progrès, sa drôle d'employée. Oi mister boss-man. Quand elle l'interpella de son ton taquin, il ne put s'empêcher de sourire brièvement. Regard en coin, interrogation tacite. Ye drinkin somethin with me, mate ? La familiarité ne le dérangeait pas, surtout pas ici, et surtout pas de la part de celle qu'il voyait un peu comme une protégée. Et surtout pas à deux heures et demi du matin. Whot’s your poison ? Paternaliste, il la regarda se servir un gin tonic, incrédule et agacé de la voir boire aussi tard. Il oubliait les quantités d'alcool qu'il consommait au même âge qu'elle, qui n'était plus une enfant, car il ne pouvait s'empêcher de la voir comme un petit oiseau tombé du nid. Same as yours, but lighter. La précision finale ne servait qu'à indiquer qu'il n'aimait pas la voir boire ça, mais elle restait adulte et indépendante après tout. Sick night, innit ? Les yeux plongés dans les siens, légèrement suspicieux, il but une gorgée de son verre avant de répondre. I suppose. Ce n'était pas la première fois qu'ils se posaient ensemble après la fermeture, ni même qu'ils partageaient un verre, mais il trouvait Charlie étrangement insistante à vouloir faire la conversation.
Say, Ozzy… Un sourire de fierté d'avoir anticipé la requête à venir étira les lèvres du sorcier tandis qu'il reprenait une gorgée. Can I ask you for relationship advice ? Le sujet choisi demeurait une surprise. Toussant légèrement sur son gin mal avalé, Oswald reposa son verre sur le comptoir. Well, I knew you wanted to talk about something but I gotta say I didn't expect that. You noticed my love life is nonexistent, right ? Petit rire nerveux et attendri face au regard craintif de la jeune femme. Oh, to be young and to know nothing about love. De sa petite trentaine, le sorcier ne prétendait pas détenir les vérités des relations amoureuses : il y avait autant de relations que de personnes, et il était aussi perdu et brisé que n'importe qui. Ici, on ne le voyait jamais au bras d'une femme, on l'apercevait parfois laissant sortir un sorcier de sa chambre -parfois certains clients du bar. Il trouvait simplement amusant que Charlie se tourne vers lui pour parler de ça alors qu'il n'avait jamais vraiment vécu en couple et que sa seule histoire d'amour était un échec navrant. Néanmoins, il avait vécu beaucoup de choses, rencontré beaucoup de personnes et comprenait qu'elle cherchait quelqu'un d'un peu plus âgé pour poser ses questions. Ne voulant pas la dissuader dans sa lancée, il hocha la tête pour l'inviter à parler. Nevermind, I'll listen and try to do my best. Puisqu'ils n'allaient pas quitter le bar de sitôt, le sorcier s'assit plus confortablement sur un tabouret du bar et reprit son verre à la bouche. What's on your mind ? Or, may I ask, who ? Petit sourire taquin. Au fond, il était un peu curieux d'entendre comment Charlie, l'herbe folle, ce drôle de petit bout de femme, concevait l'amour et tout ce qui l'entourait.
Say, Ozzy… Un sourire de fierté d'avoir anticipé la requête à venir étira les lèvres du sorcier tandis qu'il reprenait une gorgée. Can I ask you for relationship advice ? Le sujet choisi demeurait une surprise. Toussant légèrement sur son gin mal avalé, Oswald reposa son verre sur le comptoir. Well, I knew you wanted to talk about something but I gotta say I didn't expect that. You noticed my love life is nonexistent, right ? Petit rire nerveux et attendri face au regard craintif de la jeune femme. Oh, to be young and to know nothing about love. De sa petite trentaine, le sorcier ne prétendait pas détenir les vérités des relations amoureuses : il y avait autant de relations que de personnes, et il était aussi perdu et brisé que n'importe qui. Ici, on ne le voyait jamais au bras d'une femme, on l'apercevait parfois laissant sortir un sorcier de sa chambre -parfois certains clients du bar. Il trouvait simplement amusant que Charlie se tourne vers lui pour parler de ça alors qu'il n'avait jamais vraiment vécu en couple et que sa seule histoire d'amour était un échec navrant. Néanmoins, il avait vécu beaucoup de choses, rencontré beaucoup de personnes et comprenait qu'elle cherchait quelqu'un d'un peu plus âgé pour poser ses questions. Ne voulant pas la dissuader dans sa lancée, il hocha la tête pour l'inviter à parler. Nevermind, I'll listen and try to do my best. Puisqu'ils n'allaient pas quitter le bar de sitôt, le sorcier s'assit plus confortablement sur un tabouret du bar et reprit son verre à la bouche. What's on your mind ? Or, may I ask, who ? Petit sourire taquin. Au fond, il était un peu curieux d'entendre comment Charlie, l'herbe folle, ce drôle de petit bout de femme, concevait l'amour et tout ce qui l'entourait.
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Jeu 3 Jan 2019 - 21:22
Oswald // charlie
kind people are my kinda people.
La jeune britannique haussa les épaules lorsque son patron lui demanda de lui servir la même boisson qu’elle mais avec moins d’alcool, et obtempéra, mélangeant les liquides, ajoutant les glaçons, le citron, et tendant son verre à son aîné. Oh, come on, it could be drugs. Bon. À vrai dire, il lui arrivait bien de temps en temps de consommer quelques substances récréatives. Mais rien de bien méchant. Oswald ne semblait pas parti pour l’aider à faire la conversation, en tout cas pas plus que ça, aussi elle se lança directement dans le vif du sujet, haussant un sourcil en le voyant sourire. Oui, bon. Elle n’était pas particulièrement discrète et avait tendance à mettre les pieds dans le plat. Son expression se fit encore un peu plus surprise lorsqu’il sembla s’étouffer légèrement, toussant un peu. « Well, I knew you want to talk about something but I gotta say I didn’t expect that. You noticed my love life is nonexistent, right ? » Il riait un peu et sur le visage de la summerbee se dessinait un fin sourire. « Aw, come on mate, don’t say that. You’re bloody attractive, and ruddy smart, and kind and awe. You jus’ need to meet the right one, or… somethin. » Bon, à vrai dire, elle ne savait pas trop quoi dire. Elle ne s’était jamais posé la question. Elle supposait qu’il avait du succès, ou bien que c’était quelque chose qui ne l’intéressait pas. Elle but une nouvelle gorgée, et reprit. « An’anyways, who am I gonna ask ? Me parents ? Me mates ? I don’think so, naw. » Clairement, ses parents étaient les dernières personnes auprès de qui elle irait se renseigner pour ce genre de question. Non, Oz était certainement le choix le plus logique. Parce que même dans sa bande de potes… Disons qu’ils étaient potes pour une raison. Et leur point commun c’était entre autre de n’avoir aucune idée de quoi faire avec les émotions qu’ils ressentaient envers d’autres humains. I don’t need to flirt, i’ll seduce you with my awkwardness. C’était vraisemblablement le mot d’ordre de leur clique.
L’homme la rassurait. « Nevermind, I’ll listen and try to do my best. » Il s’assit, comme pour se préparer à une conversation compliqué, et Charlie réalisa qu’elle devrait sûrement faire de même. « What’s on your mind ? Or, may I ask, who ? » Il lui souriait alors qu’elle faisait le tour du bar pour venir se percher sur un tabouret à côté de lui. Elle soupira, buvant une nouvelle gorgée avant de se placer un peu plus face à lui, pivotant ses jambes. Elle fit un geste vague de la main. « It’s jus’ this lad. I’m in a handful of classes with him. » How do I explain ? « I thought we wus just mates, yeah ? Like, nothing ambiguous or whatever, right ? » Elle remuait les glaçons dans son verre, cherchant ses mots. Elle prit une grande inspiration, étirant un peu son dos meurtris. « You know i’m not big on feelings and awe that. » Elle fit une courte pause. « Usually. » Nouvelle gorgée, ses yeux dans le vague accrochaient les lumières tamisées du bar, se promenaient sur les bouteilles et les verres. « And I though, well, even if we shag, yeah ? It’ll just be as usual. No matter innit ? But he didn’t seem into that kinda stuff anyway, right. But something happened. Literally only my fault. Wus jus’ stupid of me. » Elle prit un instant pour détacher ses cheveux, qui avaient été relevés la majeure partie de la soirée, et qui étaient légèrement douloureux au niveau des racines. Elle passa la main dedans, cherchant à expliquer la situation sans avoir à expliquer qu’elle avait eu la stupidité d’aller dans la salle ardente avec quelqu’un sous prétexte qu’elle ne croyait pas aux prétendus effets de la salle. « Anyways, let’s jus’say somethin happened. And I thought I wasn’t gun’ be bothered. Except, well, I am. I reaaaally am. But not really bad bothered. » Elle fit une pause.
Elle n’avait pas vraiment l’habitude de parler autant, et encore moins de ses propres émotions. Elle s’humecta les lèvres, évitant le regard de son aîné. « But that’s not it. Y’know how a couple weeks ago i basically disappeared ? And you were mad and stuff when I came back, yeah ? You know how I told you how I went to Madagascar ? » Elle soupirait de nouveau, faisant tourner les glaçons dans son verre, son pied gigotant de haut en bas à cause des nerfs. « Well, I almost died out there, yeah ? And i’m still here thanks to him. Oi, that lad really came to get me outta there. I’d be dead, Ozzy, dead, hanging from some tree in some bloody ravine and awe. » Elle laissa à son ami le temps de digérer toutes les informations qu’elle lui avait déjà balancé en travers de la tronche. Ça faisait déjà pas mal. Elle même était presque essoufflée, sa voix était légèrement montée en volume et dans les aigus alors qu’elle s’emportait dans son récit. Elle reprit une gorgée de gin, dans l’espoir de calmer ses nerfs qui étaient en pelote.
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Dim 6 Jan 2019 - 12:03
Si on lui avait dit, cinq ou six ans auparavant, qu'une jeune femme viendrait lui demander des conseils sur une situation sentimentale, Oswald aurait probablement beaucoup ri. Lui, le gamin, dragueur-blagueur, le coureur de jupons et de pantalons pas foutu de dire à sa meilleure amie qu'il était amoureux d'elle ? Assagi par le temps, ou calmé par la force des choses, l'Anglais s'amusa un peu de la requête de son employée. You noticed my love life is nonexistent, right ? Charlie lui répondit dans un sourire. Aw, come on mate, don’t say that. You’re bloody attractive, and ruddy smart, and kind and awe. You jus’ need to meet the right one, or… somethin. Les compliment l'avaient fait sourire avec tendresse, puisqu'il savait pertinemment que le vide de sa vie amoureuse n'avait rien à voir avec son physique ou ses qualités -difficile de se lier à quelqu'un quand on n'arrive pas à oublier son amour de jeunesse et qu'on porte une malédiction en soi. La fin du propos le piqua un peu au vif, et le sorcier se rendit compte qu'il n'avait aucune envie d'aborder ce sujet le concernant. Se trouvant stupide d'en vouloir à Charlie de faire comme si Murphy n'avait pas été "the right one", il prit conscience qu'elle ne pouvait pas savoir dans quoi elle mettait les pieds. Heureusement, la sorcière replaça la conversation dans la bonne direction. An’anyways, who am I gonna ask ? Me parents ? Me mates ? I don’think so, naw. Sa déduction paraissant tout à fait logique à Oswald, il acquiesça et l'invita à poursuivre. Nevermind, I'll listen and try to do my best.
Il s'assit donc au comptoir, tandis que la jeune femme faisait le tour pour le rejoindre. What's on your mind ? Or, may I ask, who ? Les histoires des autres étaient toujours intéressantes, encore plus quand la personne concernée était un petit bout de femme attendrissant qui devait se poser des questions naïves. Cela permettrait à l'Anglais d'oublier le poids de son amertume quelques heures. It’s jus’ this lad, commença Charlie d'un geste vague de la main. I’m in a handful of classes with him. I thought we wus just mates, yeah ? Like, nothing ambiguous or whatever, right ? Prenant une gorgée de son verre, Oswald acquiesçait pour signifier qu'il comprenait. You know i’m not big on feelings and awe that. ...Usually. Il l'avait deviné au fil du temps, oui. Il trouvait même ça plutôt sain, au fond. Il valait mieux être un peu distant avec tout ça que tomber désespérément amoureux à la moindre rencontre. Lui-même n'ayant jamais été très porté sur l'amour ne pouvait que trouver Charlie assez normale. And I though, well, even if we shag, yeah ? It’ll just be as usual. No matter innit ? But he didn’t seem into that kinda stuff anyway, right. Les yeux bleus sur elle, amusés par sa nervosité, le sorcier l'écoutait tranquillement. But something happened. Literally only my fault. Wus jus’ stupid of me. Sourcils froncés, il espérait en savoir davantage. C'était précisément là que l'histoire devenait intéressante. Tandis que la sorcière détachait ses cheveux, il eut l'impression qu'elle cherchait à ne pas entrer dans les détails. Anyways, let’s jus’say somethin happened. Décidant déjà qu'il comptait demander plus d'explications sur ce point, Oswald ne l'interrompit pas, préférant la laisser vider son sac d'une traite. Il goûta à nouveau à son verre. And I thought I wasn’t gun’ be bothered. Except, well, I am. I reaaaally am. But not really bad bothered. Les mots étaient vagues, maladroits, mais ils firent sourire le sorcier.
But that’s not it, reprit-elle, encore plus gênée. Y’know how a couple weeks ago i basically disappeared ? And you were mad and stuff when I came back, yeah ? You know how I told you how I went to Madagascar ? Le visage du sorcier s'assombrit. Difficile d'oublier cet épisode. Il avait été fou d'inquiétude de l'absence de son employée, et pire encore quand elle lui avait expliqué ce qui lui était arrivé. L'instinct de protection qu'il ressentait envers certaines personnes croissait d'années en années. L'âge, peut-être. Le loup, probablement. Oswald se plaçait en patron, en grand frère, parfois en mentor, et il s'attachait fortement à ses protégés. Yeah, I remember, Charlie. Voix grave, mine renfrognée. Il se demandait le rapport entre une légère histoire amoureuse et ce souvenir terrible de Madagascar. Well, I almost died out there, yeah ? And i’m still here thanks to him. Oi, that lad really came to get me outta there. I’d be dead, Ozzy, dead, hanging from some tree in some bloody ravine and awe. Visiblement encore secouée par tout ça, elle reprit une gorgée de gin, tremblante. Touché par son émoi, comprenant la place de cet ami dans l'histoire -I owe this guy a bottle or two-, il se retint de poser sa main sur Charlie, n'ayant pas l'habitude de gestes tendres envers elle. Seuls ses yeux exprimaient sa compassion. You lost me somewhere, reprit-il après un instant de silence, préférant ramener la discussion sur les rails de départ. If I sum things up : you have this friend, whom you could shag, no feelings involved as usual. Geste de la main, similaire à celui de Charlie au début de l'histoire. Oswald avait quasiment toujours couché sans être amoureux, bien que cela ne l'empêchait de tenir aux gens. Il serait donc le dernier à juger la désinvolture de la jeune femme concernant sa vie sexuelle. And that lad saved your life, second point de l'histoire. There's nothing here, conclut le sorcier.
I mean, besides gratitude, and friendship. Why are you bothered ? What happened exactly ? C'était ce moment du récit que Charlie avait éludé, c'était donc précisément là qu'il fallait appuyer. If you want advice I'm afraid you'll have to be more specific, s'excusa l'Anglais, conscient qu'il n'était pas forcément évident de se confier. Il lui souriait doucement, nonchalant, ne voulant pas trop insister non plus. Elle était libre de lui parler ou non. I can tell there's something, otherwise you would'nt be talking to me about him, but you have to dig in. Il reprit une gorgée et haussa les épaules. What happened ? He has someone else ? Or you can't tell the difference between gratefulness and a love feeling ? Oswald lançait des perches au hasard, peu doué pour deviner ce genre de choses. Il avait toujours vécu sa vie sentimentale assez simplement et s'était épargné bien des noeuds au cerveau. Anticipant une appréhension de son employée, qui se dirait peut-être qu'il jugerait ce qu'elle lui raconterait, ou qu'elle trouverait ses propres pensées bizarres, il reprit, le ton plus confiant. There's nothing weird or stupid. Love is a vast feeling which comes in different variations. Just try to put words on it. Haussement de sourcils taquin sur la fin pour compenser l'attitude un peu paternaliste. Il ne s'érigeait pas en expert de la chose, mais il avait la sagesse de savoir que tout était possible et que chaque expérience était unique et valide. Charlie avait peut-être choisi quelqu'un à l'apparence d'éternel célibataire, mais elle était aussi tombée sur quelqu'un qui savait écouter sans plaquer des jugements conventionnels sur les expériences individuelles.
Il s'assit donc au comptoir, tandis que la jeune femme faisait le tour pour le rejoindre. What's on your mind ? Or, may I ask, who ? Les histoires des autres étaient toujours intéressantes, encore plus quand la personne concernée était un petit bout de femme attendrissant qui devait se poser des questions naïves. Cela permettrait à l'Anglais d'oublier le poids de son amertume quelques heures. It’s jus’ this lad, commença Charlie d'un geste vague de la main. I’m in a handful of classes with him. I thought we wus just mates, yeah ? Like, nothing ambiguous or whatever, right ? Prenant une gorgée de son verre, Oswald acquiesçait pour signifier qu'il comprenait. You know i’m not big on feelings and awe that. ...Usually. Il l'avait deviné au fil du temps, oui. Il trouvait même ça plutôt sain, au fond. Il valait mieux être un peu distant avec tout ça que tomber désespérément amoureux à la moindre rencontre. Lui-même n'ayant jamais été très porté sur l'amour ne pouvait que trouver Charlie assez normale. And I though, well, even if we shag, yeah ? It’ll just be as usual. No matter innit ? But he didn’t seem into that kinda stuff anyway, right. Les yeux bleus sur elle, amusés par sa nervosité, le sorcier l'écoutait tranquillement. But something happened. Literally only my fault. Wus jus’ stupid of me. Sourcils froncés, il espérait en savoir davantage. C'était précisément là que l'histoire devenait intéressante. Tandis que la sorcière détachait ses cheveux, il eut l'impression qu'elle cherchait à ne pas entrer dans les détails. Anyways, let’s jus’say somethin happened. Décidant déjà qu'il comptait demander plus d'explications sur ce point, Oswald ne l'interrompit pas, préférant la laisser vider son sac d'une traite. Il goûta à nouveau à son verre. And I thought I wasn’t gun’ be bothered. Except, well, I am. I reaaaally am. But not really bad bothered. Les mots étaient vagues, maladroits, mais ils firent sourire le sorcier.
But that’s not it, reprit-elle, encore plus gênée. Y’know how a couple weeks ago i basically disappeared ? And you were mad and stuff when I came back, yeah ? You know how I told you how I went to Madagascar ? Le visage du sorcier s'assombrit. Difficile d'oublier cet épisode. Il avait été fou d'inquiétude de l'absence de son employée, et pire encore quand elle lui avait expliqué ce qui lui était arrivé. L'instinct de protection qu'il ressentait envers certaines personnes croissait d'années en années. L'âge, peut-être. Le loup, probablement. Oswald se plaçait en patron, en grand frère, parfois en mentor, et il s'attachait fortement à ses protégés. Yeah, I remember, Charlie. Voix grave, mine renfrognée. Il se demandait le rapport entre une légère histoire amoureuse et ce souvenir terrible de Madagascar. Well, I almost died out there, yeah ? And i’m still here thanks to him. Oi, that lad really came to get me outta there. I’d be dead, Ozzy, dead, hanging from some tree in some bloody ravine and awe. Visiblement encore secouée par tout ça, elle reprit une gorgée de gin, tremblante. Touché par son émoi, comprenant la place de cet ami dans l'histoire -I owe this guy a bottle or two-, il se retint de poser sa main sur Charlie, n'ayant pas l'habitude de gestes tendres envers elle. Seuls ses yeux exprimaient sa compassion. You lost me somewhere, reprit-il après un instant de silence, préférant ramener la discussion sur les rails de départ. If I sum things up : you have this friend, whom you could shag, no feelings involved as usual. Geste de la main, similaire à celui de Charlie au début de l'histoire. Oswald avait quasiment toujours couché sans être amoureux, bien que cela ne l'empêchait de tenir aux gens. Il serait donc le dernier à juger la désinvolture de la jeune femme concernant sa vie sexuelle. And that lad saved your life, second point de l'histoire. There's nothing here, conclut le sorcier.
I mean, besides gratitude, and friendship. Why are you bothered ? What happened exactly ? C'était ce moment du récit que Charlie avait éludé, c'était donc précisément là qu'il fallait appuyer. If you want advice I'm afraid you'll have to be more specific, s'excusa l'Anglais, conscient qu'il n'était pas forcément évident de se confier. Il lui souriait doucement, nonchalant, ne voulant pas trop insister non plus. Elle était libre de lui parler ou non. I can tell there's something, otherwise you would'nt be talking to me about him, but you have to dig in. Il reprit une gorgée et haussa les épaules. What happened ? He has someone else ? Or you can't tell the difference between gratefulness and a love feeling ? Oswald lançait des perches au hasard, peu doué pour deviner ce genre de choses. Il avait toujours vécu sa vie sentimentale assez simplement et s'était épargné bien des noeuds au cerveau. Anticipant une appréhension de son employée, qui se dirait peut-être qu'il jugerait ce qu'elle lui raconterait, ou qu'elle trouverait ses propres pensées bizarres, il reprit, le ton plus confiant. There's nothing weird or stupid. Love is a vast feeling which comes in different variations. Just try to put words on it. Haussement de sourcils taquin sur la fin pour compenser l'attitude un peu paternaliste. Il ne s'érigeait pas en expert de la chose, mais il avait la sagesse de savoir que tout était possible et que chaque expérience était unique et valide. Charlie avait peut-être choisi quelqu'un à l'apparence d'éternel célibataire, mais elle était aussi tombée sur quelqu'un qui savait écouter sans plaquer des jugements conventionnels sur les expériences individuelles.
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Lun 7 Jan 2019 - 0:45
Oswald // charlie
kind people are my kinda people.
Faire le récit de tout ce qui c’était passé avec Aaron était un travail de longue haleine. Mine de rien, en un peu plus d’un mois, de nombreuses choses s’étaient passées et leur relation avait pris un tour inattendu. « Yeah, I remember, Charlie, » répondait Oswald lorsqu’elle évoquait l’épisode de Madagascar. Elle racontait le moment où elle avait cru qu’elle n’allait pas s’en sortir, l’arrivée providentielle et surprenante d’Aaron, puis se tut, légèrement essoufflée, pour se désaltérer d’une gorgée de gin. Il semblait appréhender les informations et ils restèrent tous les deux silencieux un instant avant que le gérant ne prenne la arole. « You lost me somewhere. If I sum things up : you have this friend, whom you could shag, no feelings involved as usual. » Il imitait le mouvement de main vague que la jeune femme avait fait quelques instants plus tôt. « And that lad saved your life. There’s nothing there. » Charlie ouvrit la bouche pour répondre sans trop savoir quoi dire. Nothing ? Mate, I don’t know what you need. That’s already a lot to unfold. Mais déjà, Oswald reprenait. « I mean, besides gratitude, and friendship. Why are you bothered ? What happened exactly ? » Charlie hésitait, son visage rougissant encore davantage dans les lumières tamisées du bar. « If you want advice i’m afraid you’ll have to be more specific. » Il avait raison. Elle ne pouvait pas raconter une moitié d’histoire et attendre qu’on lui donne des conseils efficaces. Mais elle n’était pas tellement habituée à discuter de ce genre de sujet. À vrai dire, même sa vie sexuelle restait quelque chose de vague pour la plupart des gens. Ce n’était pas vraiment un mystère qu’il y en avait une, mais avec qui, quand, pourquoi, tout ça restait des questions sans réponse.
Etonnamment, Charlie était assez pudique, ou plutôt elle n voyait pas l’intérêt de parler de ce genre de choses à voix haute. « You’re right, » admettait-elle, penaude, en lorgnant le fond de son verre, « I do need to be more specific, innit. » C’était juste bizarre de parler de ce genre de choses à quelqu’un. En même temps, ça l’aiderait certainement à y voir plus clair. Poser les choses à voix haute. « I can tell there’s something, otherwise you wouldn’t be talking to me about him, but you have to dig in. » Il reprit une gorgée et elle l’imita. Finalement, elle avait eu une bonne idée en prenant des verres plus hauts que ceux utilisés habituellement pour le gin tonic. « What happened ? He has someone else ? Or youcan’t tell the difference between gratefulness and a love feeling ? » Charlie ne put retenir un soupir. « Naw, mate, it’s not that. » Elle avait déjà ressenti de la gratitude. Là, ça n’avait rien à voir. Elle hésitait, les mots avaient du mal à se former dans sa bouche. Comment pouvait-elle l’exprimer ? Peut être devrait elle commencer par le commencement. Elle ouvrait la bouche, ses lèvres s’agitant dans le vide pendant qu’elle réfléchissait, inquiète, à la manière dont elle pourrait expliquer les choses. Oswald avait dû sentir son trouble, parce qu’il se prit à la réconforter. « There’s nothing weird or stupid. Love is a vast feeling which comes in different variations. Just try to put words on it. » La jeune femme leva un sourcil. What do you think, I am trying.
Elle passa sa main libre sur son visage, se massant un peu les tempes, puis la porta à sa nuque. « Okay, so… Ye know the red room, in the university, right ? Don’t laugh, okay. For some reason I was convinced its effects and awe, that was just bullshit. And I figured, hey. He seems to have no interest in sex. Things aren’t ambiguous, right ? What better partner to go and find out what’s up, yeah ? » Elle faisait un léger mouvement de tête, soudainement mal à l’aise. « I know, I know it was stupid. Sooo thick of me. » Elle secouait la tête, détournait le regard et se prenait à rougir. « Butyeah, no, we hadn’t, like, shagged before or anything though. I just figured if we did it'd be just as usual. But yeah. Like I said. No ambiguity yeah ? But in there ? It was so weird. Like I couldn’t control myself and awe. » Nouveau soupir, sa poitrine se soulevait brusquement pour laisser place à l’air qui envahissait ses poumons. « Anyways. We had sex. » Elle pouvait sentir son visage chauffer. Elle était probablement écarlate. « And like. He hadn’t even kissed a girl before or anything so it got me wondering, and it was messing with my head so much, like, why me? Was it the room? so that’s why I went to Madagascar. » Comme toujours, elle avait fui. C’était décidément sa spécialité. Pour quelqu’un d’aussi téméraire, elle était bien lâche. Elle but une nouvelle gorgée de sa boisson, s’humecta les lèvres. « I just… Things got out of hand. But the last thing I expected was him coming to the rescue. It was so weird. When I asked him why he came, he said he missed me. And I realised, for fock’s sake, I missed him too. » C’était un élément particulièrement troublant. Il était rare que les gens lui manquent, c’était l’un des avantages qu’elle avait à avoir grandi sans jamais se poser nulle part, sans avoir de relations fixes. Elle pouvait partir du jour au lendemain et même les gens à qui elle tenait ne lui manquaient pas, même si elle était heureuse de les retrouver lorsqu’elle était de retour. « Also, I cried in front of him. I had never done that in front of anyone, mate, except me parents maybe. But I don’t know, i’d been so scared, and I couldn’t help myself. » Elle mettait généralement un point d’honneur à ne pas pleurer devant autrui. Aussi, éclater en sanglots dans les bras d’Aaron était clairement un argument pour dire que sa relation avec lui était différente. « And, ye know, I had thought, well, what happened, it was the room’s influence. It was weird cause it changed the way I looked at him, but it was gun’ pass eventually. Except when we were there, he kissed me. And this time it wasn’t, like, an outside influence. And I just… » Elle secouait la tête, les sourcils froncés comme si s’expliquer lui demandait un effort physique. « It was great. But also terrifying. There was this warmth in my chest and… Now that i’m talking about it it’s in there again. » Le souffle court, elle portait sa main à son abdomen. « It’s like an adrenaline rush, but different. Like a nice adrenaline rush, right ? A warm and fuzzy one. » Elle prenait une grande inspiration, n’arrivant pas à définir la sensation autrement, en tout cas pas en la comparant à quelque chose qu’elle connaissait. « But that’s not it. » Elle se rembrunit légèrement. « I’ve only scratched the surface here. I took him to my parent’s house on the way back. In London. I guess you could say it’s my house. I don’t even know why I did that. I hadn’t been in like, seven years. » Au fond, elle savait ce qu’elle ressentait, même si tout ce qui était en lien avec ce sentiment était flou et effrayant. Ce n’était pas tellement pour ça qu’elle avait besoin d’aide. Néanmoins, il fallait d’abord expliquer la situation, si elle voulait que les conseils d’Oswald soient pertinents. Et des conseils pertinents, elle en avait désespérément besoin.
love.disaster
- hrp:
- teeeeellement de dialogues, good god. Désolée
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Sam 12 Jan 2019 - 18:58
Gin tonic en grand verre, deux ou trois heures du matin. Le décor était parfait pour une discussion à cœur ouvert. Okay, so… Ye know the red room, in the university, right ? Don’t laugh, okay. Il avait précisément envie de rire. C'était donc ça, le mystérieux déclencheur ? La Salle Ardente ? Amusé, les sourcils haussés, la bouche fermée pour contenir son rire pouffé, Oswald secouait doucement la tête. Oh my, you're so naïve. Il connaissait évidemment cette pièce légendaire de Hungcalf, pour l'avoir déjà expérimenté deux fois. For some reason I was convinced its effects and awe, that was just bullshit, expliqua la sorcière. Oz avait déjà entendu des gens dire cela en effet, à tort. Il imaginait donc Charlie découvrir avec stupeur que la salle fonctionnait réellement. Toujours au bord d'exploser de rire, il la laissa continuer. And I figured, hey. He seems to have no interest in sex. Things aren’t ambiguous, right ? What better partner to go and find out what’s up, yeah ? I know, I know it was stupid. Sooo thick of me. Raclement de gorge pour avaler son rire, et le sorcier acquiesça avec un large sourire. Evidemment que c'était idiot, mais l'anecdote était hilarante, et même attendrissante. Butyeah, no, we hadn’t, like, shagged before or anything though. I just figured if we did it'd be just as usual. But yeah. Like I said. No ambiguity yeah ? But in there ? It was so weird. Like I couldn’t control myself and awe. Anyways. We had sex. Visiblement gênée, rouge, Charlie avait du mal à raconter ce qui s'était passé. Oswald se sentit légèrement embarrassé lui aussi, n'ayant aucune intention de connaître la vie sexuelle de son employée. Il reconnaissait bien les effets décrits de la salle. And like. He hadn’t even kissed a girl before or anything so it got me wondering, and it was messing with my head so much, like, why me? Was it the room? so that’s why I went to Madagascar. Ce sujet encore. Un feu protecteur et exaspéré s'alluma à nouveau dans le cœur du sorcier, qui n'interrompit pas la jeune femme pour autant. I just… Things got out of hand. But the last thing I expected was him coming to the rescue. It was so weird. When I asked him why he came, he said he missed me. And I realised, for fock’s sake, I missed him too. Oh. Oswald comprit mieux les choses. La scène semblait romantique, racontée de loin, même si le péril dans lequel s'était retrouvée Charlie n'avait rien de séduisant.
Also, I cried in front of him. I had never done that in front of anyone, mate, except me parents maybe. But I don’t know, i’d been so scared, and I couldn’t help myself. Rien d'étonnant aux yeux du sorcier, qui avait déjà compris que ce jeune homme dont il ignorait le nom avait tout simplement pris une place dans le cœur de sa jeune serveuse. And, ye know, I had thought, well, what happened, it was the room’s influence. It was weird cause it changed the way I looked at him, but it was gun’ pass eventually. Except when we were there, he kissed me. And this time it wasn’t, like, an outside influence. And I just… C'était le piège de la Salle. Exacerber un désir au point de faire croire à une passion dévorante, voire à de l'amour. Plus d'un sorcière et plus d'une sorcière s'y était laissé prendre. Il n'était pas toujours évident de distinguer les deux. L'avantage de Charlie, c'était qu'elle avait pu réaliser que le baiser de ce « camarade » était aussi bouleversant dehors que dans la Salle ardente. It was great. But also terrifying. There was this warmth in my chest and… Now that i’m talking about it it’s in there again. Elle portait la main sur son ventre. It’s like an adrenaline rush, but different. Like a nice adrenaline rush, right ? A warm and fuzzy one. La description fit sourire Oswald. Il avait rarement entendu quelqu'un parler de ça d'une manière aussi mignonne. Son cœur se pinça légèrement quand il pensa à la personne qui lui avait fait ressentir ça, il y avait longtemps. But that’s not it. I’ve only scratched the surface here. I took him to my parent’s house on the way back. In London. I guess you could say it’s my house. I don’t even know why I did that. I hadn’t been in like, seven years. Considérant le dernier ajout, Oswald profita d'une pause dans le monologue de la sorcière pour répondre à tout ce qu'elle venait de déballer. Ok, there's a lot, pour reprendre ses propos quand il disait qu'il n'y avait rien de particulier entre elle et le sorcier dont elle parlait. Il comprenait mieux pourquoi elle avait eu besoin d'un peu de temps pour vider son sac.
You know you're in love with him, right ? Autant appeler un chat un chat d'entrée de jeu. Cela lui semblait évident, mais il voulait s'assurer que la sorcière en avait pris conscience. That warm and fuzzy feeling in your chest. That's love, Charlie. Haussement d'épaules pour montrer que ce n'était pas si grave que ça, qu'on pouvait le dire. That's probably why you brought him to your house. La problématique restait très personnelle donc il ne s'avancerait pas trop sur ce terrain, mais l'explication lui paraissait facile. The red room has some powerful effects, but it can't create love. It just helped you to discover it. Dernier éclaircissement pour écarter ce doute-là. Pour une fois, la Salle ardente aurait été constructive. Si elle n'avait pas fait cette expérimentation foireuse, Charlie n'aurait peut-être pas ouvert les yeux sur ses sentiments pour le jeune homme.
So, what's your question ? Mains ouvertes, ton interrogateur et bienveillant. Il n'avait pas été difficile de nommer ce que ressentait la sorcière pour son camarade de classe. De quoi avait-elle besoin désormais ? He seems to like you too, saving your life and kissing you and everything. Are you afraid ? Question tendre, car même s'il trouvait ça étrange de sa part il ne voulait pas la braquer. I thought you could just live your feelings freely as you always do. Petite herbe folle. S'il voyait quelqu'un ne pas se mettre de barrières, c'était bien elle. It's pretty nice, you'll see. Bon, au fond, qu'en savait-il ? Il n'avait pas vraiment pu vivre son histoire d'amour, l'unique. Mais il avait assez de recul et de bagage pour savoir qu'il n'y avait rien de plus agréable que de se laisser la chance d'aimer quelqu'un.
Also, I cried in front of him. I had never done that in front of anyone, mate, except me parents maybe. But I don’t know, i’d been so scared, and I couldn’t help myself. Rien d'étonnant aux yeux du sorcier, qui avait déjà compris que ce jeune homme dont il ignorait le nom avait tout simplement pris une place dans le cœur de sa jeune serveuse. And, ye know, I had thought, well, what happened, it was the room’s influence. It was weird cause it changed the way I looked at him, but it was gun’ pass eventually. Except when we were there, he kissed me. And this time it wasn’t, like, an outside influence. And I just… C'était le piège de la Salle. Exacerber un désir au point de faire croire à une passion dévorante, voire à de l'amour. Plus d'un sorcière et plus d'une sorcière s'y était laissé prendre. Il n'était pas toujours évident de distinguer les deux. L'avantage de Charlie, c'était qu'elle avait pu réaliser que le baiser de ce « camarade » était aussi bouleversant dehors que dans la Salle ardente. It was great. But also terrifying. There was this warmth in my chest and… Now that i’m talking about it it’s in there again. Elle portait la main sur son ventre. It’s like an adrenaline rush, but different. Like a nice adrenaline rush, right ? A warm and fuzzy one. La description fit sourire Oswald. Il avait rarement entendu quelqu'un parler de ça d'une manière aussi mignonne. Son cœur se pinça légèrement quand il pensa à la personne qui lui avait fait ressentir ça, il y avait longtemps. But that’s not it. I’ve only scratched the surface here. I took him to my parent’s house on the way back. In London. I guess you could say it’s my house. I don’t even know why I did that. I hadn’t been in like, seven years. Considérant le dernier ajout, Oswald profita d'une pause dans le monologue de la sorcière pour répondre à tout ce qu'elle venait de déballer. Ok, there's a lot, pour reprendre ses propos quand il disait qu'il n'y avait rien de particulier entre elle et le sorcier dont elle parlait. Il comprenait mieux pourquoi elle avait eu besoin d'un peu de temps pour vider son sac.
You know you're in love with him, right ? Autant appeler un chat un chat d'entrée de jeu. Cela lui semblait évident, mais il voulait s'assurer que la sorcière en avait pris conscience. That warm and fuzzy feeling in your chest. That's love, Charlie. Haussement d'épaules pour montrer que ce n'était pas si grave que ça, qu'on pouvait le dire. That's probably why you brought him to your house. La problématique restait très personnelle donc il ne s'avancerait pas trop sur ce terrain, mais l'explication lui paraissait facile. The red room has some powerful effects, but it can't create love. It just helped you to discover it. Dernier éclaircissement pour écarter ce doute-là. Pour une fois, la Salle ardente aurait été constructive. Si elle n'avait pas fait cette expérimentation foireuse, Charlie n'aurait peut-être pas ouvert les yeux sur ses sentiments pour le jeune homme.
So, what's your question ? Mains ouvertes, ton interrogateur et bienveillant. Il n'avait pas été difficile de nommer ce que ressentait la sorcière pour son camarade de classe. De quoi avait-elle besoin désormais ? He seems to like you too, saving your life and kissing you and everything. Are you afraid ? Question tendre, car même s'il trouvait ça étrange de sa part il ne voulait pas la braquer. I thought you could just live your feelings freely as you always do. Petite herbe folle. S'il voyait quelqu'un ne pas se mettre de barrières, c'était bien elle. It's pretty nice, you'll see. Bon, au fond, qu'en savait-il ? Il n'avait pas vraiment pu vivre son histoire d'amour, l'unique. Mais il avait assez de recul et de bagage pour savoir qu'il n'y avait rien de plus agréable que de se laisser la chance d'aimer quelqu'un.
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Mer 16 Jan 2019 - 0:28
Oswald // charlie
kind people are my kinda people.
Maintenant qu’elle avait déballé un peu plus de choses, il semblait qu’Oswald commençait à entrevoir l’étendue du problème. « Ok, there’s a lot. » Dit-il, et Charlie hocha la tête. Il reprit. « You know you’re in love with him, right ? » La jeune femme prit une grande inspiration, et hocha de nouveau la tête, imperceptiblement. « That warm and fuzzy feeling in your chest. That’s love, Charlie. » Il haussa les épaules, et elle reprit une gorgée de son gin. Elle en avait besoin. Certes, elle le savait. Mais maintenant qu’elle digérait cette information, c’était une sensation différente dans son ventre. « That’s probably why you brought him to your house. » Elle haussa les épaules. How, though ? Peut être qu’elle s’était sentie assez en confiance pour lui montrer l’une des parties de qui elle était les plus vulnérables. Elle ne voyait pas d’autre raison. Elle ne comprenait toujours pas vraiment elle même ce qui l’avait amenée à faire ça. « The red room has some powerful effects, but it can’t create love. It just helped you to discover it. » Elle hocha de nouveau la tête. Quelque part, c’était rassurant qu’il dise ça. Ce doute avait encore subsisté un peu jusqu’alors. Elle avait donc été aveugle par rapport à ça jusqu’à la salle ardente. Quelque part, ce n’était pas étonnant. Elle avait été tellement secouée par son béguin pour Fauve qu’elle n’avait peut être pas fait attention à ce qui se développait en elle au même moment. Sans cette fameuse expérience, elle aurait peut être mis des années avant de s’en rendre compte.
Elle pouvait les imaginer tous les deux, vingt ans plus tard, toujours seuls chacun de leur côté, mais étant restés proche malgré tout. Elle pouvait s’imaginer mettre autant de temps avant de réaliser. Peut être que la salle ardente avait juste été un raccourci. « So, what’s your question ? » Demanda le gérant. Elle haussa les épaules, ne sachant trop par où commencer. « He seems to like you too, saving your life and kissing you and everything. Are you afraid ? » Elle ouvrit la bouche mais ne répondit pas, faute de réussir à organiser ses pensées. « I thought you could just live your feelings freely as you always do. It’s pretty nice, you’ll see. » La jeune femme reprit une gorgée de gin, tentant de mettre ses pensées en ordre. « I know it’s love. I mean, I guess. And I know he likes me. Actually, he asked me out to the dance, and I said yes, and we went. And after the dance he said he loved me. » Elle fit une pause pour reprendre son souffle. Elle ne pouvait pas expliquer la tempête d’émotion qui avait eu lieu entre ses côtes à ce moment là. « And without thinking, I said I loved him back. And I do. I think I really do, innit. It’s weird, but yeah. » Elle secoua la tête. « …But he’s brilliant ! He’s so brilliant ! And i’m just… Well. I’m just me. » Elle baissa la tête, penaude. Elle avait du mal à comprendre comment quelqu’un comme lui pouvait s’intéresser à elle. « I’m just… I want to live me feelings freely. But i’m an animal. Just last week I went to his place cause I just… wanted to see him. And I ended up pretty much ripping his clothes off then kinda, like, fleeing. » Elle eut un geste vague, puis un petit sourire. « I mean, I did say we should have dinner or something tho. » Elle replaça une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. « But I’m a fuckin animal. I’m just not thinking ahead, usually. I’m afraid I’m gonna end up fucking this up somehow. » Elle tourna la tête vers Oswald, le regardant dans les yeux. « So the question, mate, is : how do I fucking make him happy ? How do I not fuck this up ? » Comme ça, ça pouvait paraître simple. Mais elle n’avait aucune idée de ce qu’il fallait faire. En général, le deal, c’était qu’elle ne demandait rien, et qu’on ne lui demandait rien en retour. Pas de promesses qu’elle ne pouvait pas tenir. Mais accepter d’être avec quelqu’un, c’était comme une promesse. Une promesse qu’elle n’était pas sûre de pouvoir tenir. Son visage prit une expression inquiète. « I’m so scared of breaking both our bloody hearts. This is already dumb fucking luck. I don’t wanna press it. » Elle but une nouvelle gorgée, puis prit sa tête dans ses mains, observant avec attention le bois du bar, évitant le regard de son ami. Elle ne savait pas vraiment vers qui d’autre se tourner. En tout cas, personne avec qui elle se sentait suffisamment en confiance et avec assez de similarités. Rose aurait sûrement été une excellente conseillère, mais les deux jeunes femmes ne fonctionnaient pas du tout pareil. Donc Oswald était tout indiqué, de toute façon.
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Lun 21 Jan 2019 - 21:03
So, what's your question ? Attentif, Oswald se demandait encore pourquoi Charlie avait manifesté le besoin de lui parler. Parfois on avait juste besoin d'une oreille pour vider son sac, mais il lui semblait qu'elle cherchait un conseil particulier. Sans la brusquer, prêt à lui laisser le temps et l'espace pour formuler sa demande, il la laissait reprendre la parole. I know it’s love. I mean, I guess. And I know he likes me. Actually, he asked me out to the dance, and I said yes, and we went. And after the dance he said he loved me... And without thinking, I said I loved him back. And I do. I think I really do, innit. It’s weird, but yeah. L'Anglais ne put s'empêcher de sourire à ces mots. La sorcière était touchante. Deux jeunes gens qui s'avouaient leur amour, c'était un éclair de magie dans la noirceur habituelle de son quotidien. Pourtant ses sourcils se froncèrent quand la jeune femme secoua la tête. But he’s brilliant ! He’s so brilliant ! And i’m just… Well. I’m just me. Un grondement protecteur s'alluma dans la poitrine du sorcier, qui se redressa. What is that supposed to mean ? Prêt à remonter les bretelles de Charlie si elle se dévalorisait, il la laissa toutefois poursuivre.
I’m just… I want to live my feelings freely. But i’m an animal. Just last week I went to his place cause I just… wanted to see him. And I ended up pretty much ripping his clothes off then kinda, like, fleeing. I mean, I did say we should have dinner and awe, tho. L'anecdote amusa Oswald qui se détendit un peu. But I’m a bloody animal. I’m just not thinking ahead, usually. I’m afraid I’m gonna end up fucking this up somehow. Charlie se tourna ensuite vers lui, et il soutint son regard. So the question, mate, is : how do I fucking make him happy ? How do I not fuck this up ? I’m so scared of breaking both our bloody hearts. This is already dumb fucking luck and awe. I don’t wanna press it. Tandis qu'elle buvait une gorgée de plus et baissait les yeux, Oswald se gratta la nuque avec embarras. Il mesurait l'importance de la question et de sa réponse, et il ne savait pas s'il serait à la hauteur de que Charlie espérait. That's a good question, soupira-t-il.
I think... Il s'humecta les lèvres avant de se lancer. I think everyone in love faces that exact same fear. Les yeux sur le comptoir pour chercher ses mots, l'Anglais chercha ensuite le regard de sa serveuse pour affirmer son propos. I know I'm not gonna sound really comforting, but... it's gonna end, eventually. Someday, it might fuck up. Haussement d'épaules mais voix douce, sereine. It seems depressing but it's not. When you accept that risk, you can enjoy it as much as you can and try to do your best. Tout passait. Rien n'était éternel. On pouvait choisir de le voir d'un oeil positif ou négatif, mais plus vite on l'acceptait plus vite on pouvait agir en conséquence. Oswald était un petit arrogant qui se croyait invincible, qui pensait pouvoir tout prendre de la vie, sans limites. Une morsure douloureuse lui avait appris que la roue tournait. Une leçon qu'il traînait encore comme une malédiction, mais qui lui avait ouvert les yeux.
Cherchant à se faire comprendre, Oswald fit une pause pour rassembler ses idées sur la question de Charlie, qui le renvoyait forcément à son propre vécu. I'm really not an expert, but I know how you feel. I too thought I wasn't enough to make them happy, and I let my fear take control. When I realize how important they were it was too late. Pronom neutre pour ne pas rentrer dans l'émotion et la désigner, elle. Murphy. Se sentant un peu mis à nu, le sorcier secoua doucement la tête. Anyway, it's not about my mistakes. Il posa les coudes sur le comptoir pour se rapprocher de la sorcière. What I wanna say is : don't let fear destroy what you have with him. Sure you have to do your best to take care of him and your relationship, and respect him, but it's about being happy, not being paralysed with fear. Trust me, if you sabotage this because you're afraid of what might happen, you will regret it. Derniers mots marqués, regard bleu acier à l'appui. Quelque part, Oz aurait aimé pouvoir dire ça à l'Oswald Burgess de vingt ou vingt-cinq ans. With a big tap on my head, too. Finalement, il vida la fin de son verre dans l'évier, décidant qu'il n'avait plus envie d'avaler de l'alcool à cette heure-là, et tenta un ton plus léger. Just go find him, and turn off your brain a bit. Listen to your heart. Conseil qu'il était le dernier à mettre en application, à tort. Après un sourire de réconfort, il leva la main pour préciser son conseil. Well, maybe you can let him sleep for now and wait for tomorrow.
I’m just… I want to live my feelings freely. But i’m an animal. Just last week I went to his place cause I just… wanted to see him. And I ended up pretty much ripping his clothes off then kinda, like, fleeing. I mean, I did say we should have dinner and awe, tho. L'anecdote amusa Oswald qui se détendit un peu. But I’m a bloody animal. I’m just not thinking ahead, usually. I’m afraid I’m gonna end up fucking this up somehow. Charlie se tourna ensuite vers lui, et il soutint son regard. So the question, mate, is : how do I fucking make him happy ? How do I not fuck this up ? I’m so scared of breaking both our bloody hearts. This is already dumb fucking luck and awe. I don’t wanna press it. Tandis qu'elle buvait une gorgée de plus et baissait les yeux, Oswald se gratta la nuque avec embarras. Il mesurait l'importance de la question et de sa réponse, et il ne savait pas s'il serait à la hauteur de que Charlie espérait. That's a good question, soupira-t-il.
I think... Il s'humecta les lèvres avant de se lancer. I think everyone in love faces that exact same fear. Les yeux sur le comptoir pour chercher ses mots, l'Anglais chercha ensuite le regard de sa serveuse pour affirmer son propos. I know I'm not gonna sound really comforting, but... it's gonna end, eventually. Someday, it might fuck up. Haussement d'épaules mais voix douce, sereine. It seems depressing but it's not. When you accept that risk, you can enjoy it as much as you can and try to do your best. Tout passait. Rien n'était éternel. On pouvait choisir de le voir d'un oeil positif ou négatif, mais plus vite on l'acceptait plus vite on pouvait agir en conséquence. Oswald était un petit arrogant qui se croyait invincible, qui pensait pouvoir tout prendre de la vie, sans limites. Une morsure douloureuse lui avait appris que la roue tournait. Une leçon qu'il traînait encore comme une malédiction, mais qui lui avait ouvert les yeux.
Cherchant à se faire comprendre, Oswald fit une pause pour rassembler ses idées sur la question de Charlie, qui le renvoyait forcément à son propre vécu. I'm really not an expert, but I know how you feel. I too thought I wasn't enough to make them happy, and I let my fear take control. When I realize how important they were it was too late. Pronom neutre pour ne pas rentrer dans l'émotion et la désigner, elle. Murphy. Se sentant un peu mis à nu, le sorcier secoua doucement la tête. Anyway, it's not about my mistakes. Il posa les coudes sur le comptoir pour se rapprocher de la sorcière. What I wanna say is : don't let fear destroy what you have with him. Sure you have to do your best to take care of him and your relationship, and respect him, but it's about being happy, not being paralysed with fear. Trust me, if you sabotage this because you're afraid of what might happen, you will regret it. Derniers mots marqués, regard bleu acier à l'appui. Quelque part, Oz aurait aimé pouvoir dire ça à l'Oswald Burgess de vingt ou vingt-cinq ans. With a big tap on my head, too. Finalement, il vida la fin de son verre dans l'évier, décidant qu'il n'avait plus envie d'avaler de l'alcool à cette heure-là, et tenta un ton plus léger. Just go find him, and turn off your brain a bit. Listen to your heart. Conseil qu'il était le dernier à mettre en application, à tort. Après un sourire de réconfort, il leva la main pour préciser son conseil. Well, maybe you can let him sleep for now and wait for tomorrow.
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Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Mer 23 Jan 2019 - 14:04
Oswald // charlie
kind people are my kinda people.
Quand Oswald lui demanda ce qu'elle entendait par I'm just me, Charlie ne répondit que par un haussement d'épaules, avant de poursuivre. Aaron était sans conteste la personne la plus intelligente que Charlie ait jamais rencontré. Mais ce n'était même pas ça qui lui plaisait chez lui, enfin, pas seulement. Son enthousiasme passionné pour les sciences, la lueur qui s'allumait dans ses yeux lorsqu'il lui parlait de ses expériences ou de ce qui l'intéressait, sa candeur, son honnêteté, la manière qu'il avait de dire les choses exactement comme il les pensait et de ne pas se formaliser des maladresses de la jeune femme... Et puis une multitude d'autre chose. Elle n'était pas sûre d'être assez bien. C'était la raison pour laquelle elle avait besoin de l'aide d'Oswald. Elle n'y connaissait rien en relation amoureuses, et même si depuis qu'elle connaissait le gérant elle ne l'avait pas vu dans une relation sérieuse, elle supposait qu'il avait toujours plus d'expérience qu'elle. Ça n'aurait pas été compliqué, de toute façon, étant donné qu'elle n'avait jamais été amoureuse auparavant.
Elle fut soulagée lorsqu'Oswald ne sembla pas trouver sa question stupide. « That's a good question. » Dit il et elle hocha imperceptiblement la tête, pendue à ses lèvres, en quête d'une réponse. « I think everyone in love faces that exact same fear. I know i'm not gonna sound really comforting, but... It's gonna end, eventually. Someday, it might fuck up. » Oh, well, fuck. Off to a great start there mate. Néanmoins, la jeune femme hocha la tête, attendant la suite. « It seems depressing but it's not. When you accept that risk, you can enjoy it as much as you can and try to do your best. » Effectivement, vu comme ça, ça faisait sens. En temps normal, elle acceptait sereinement les risques de toute ce qu'elle faisait, sans se poser plus de question que ça. Pourquoi l'amour aurait-il dû être différent d'une expédition pour voir des Grapcornes, ou d'un lancer de poireau sur Kappa ? Dans tous les cas, on risquait d'être blessé, mais est-ce que ça ne rendait pas l'entreprise encore plus excitante ? Elle sentit la détermination poindre en elle, et hocha vigoureusement la tête, les sourcils froncés. « I'm really not an expert, but I know how you feel. I too thought I wasn't enought to make them happy, and I let my fear take control. When I realized how important they were it was too late. » Il avait raison. Elle ne pouvait pas laisser la peur l'entraver. Elle ne le faisait pas normalement, il n'y avait pas plus de raison qu'elle le fasse maintenant.
Elle haussa néanmoins un sourcil à l'évocation d'une personne dans le passé du gérant, une personne dont elle ne se souvenait pas qu'il l'ait évoquée jusqu'alors. Avant qu'elle aie le temps de l'interroger, néanmoins, il avait repris. « Anyway, it's not about my mistakes. What I wanna say is : don't let fear destroy what you have with him. Sure you have to do your best to take care of him and your relationship, and respect him, but it's about being happy, not being paralysed with fear. Trust me, if you sabotage this because you're afraid of what might happen, you will regret it. » Il avait appuyé sur les derniers mots de la phrase comme pour achever de convaincre la jeune femme, mais elle était déjà convaincue, l'espoir emplissant sa cage thoracique. Oswald vida son verre dans l'évier. Hey, come on mate, i made that. Il reprit. « Just go find him, and turn off your brain a bit. Listen to your heart. » Il ne fallait pas plus que ce petit coup de pouce pour que Charlie lâche son verre et saute de son tabouret, prête à partir à cet instant précis, s'introduire dans les dortoirs des lufkin, et réveiller Aaron pour l'informer de la décision qu'elle avait prise. Néanmoins, avant qu'elle ne puisse faire tout cela, il leva la main, comme s'il avait deviné que la summerbee ne saurait pas se modérer toute seule. « Well, maybe you can let him sleep for now and wait for tomorrow. » Son cœur se pinça un peu, et elle se sentit embarrassée. Il avait certainement raison. Gênée, elle tenta de faire passer son soudain regain d'énergie et son saut du tabouret pour quelque chose qui n'avait rien à voir avec le fait que, s'il ne l'avait pas retenue, elle serait partie à toutes jambes secouer le jeune homme pour le sortir du sommeil. « Aw, Ozzie. I wusn't gonna go now. I wusn't. » Sa voix trahissait certainement sa déception, et elle n'était pas très douée pour mentir. Néanmoins, elle finit son verre et contourna le bar pour le poser dans l'évier à côté de celui d'Oswald, espérant que ce mouvement pourrait passer pour ce qu'elle voulait faire tout du long. Elle remonta ses manches, mais garda la main sur le robinet pendant un instant. « Yer, I can jus'... Maybe I can bring up those dinner plans I had told him about innit ? Plan somethin' wicked. » Elle hocha la tête. « Cheers, mate. I dunno whot i'd have done without you. You're right. I can't let fear take over. I never usually do. » Alors qu'elle voulait laver les verres à la main, elle sortit finalement sa baguette pour lancer un récurvite. « Hum, so... The person you were telling me about ? Maybe ye wanna talk about them over a nice cuppa herbal tea or something ? » Elle leva les yeux vers son ami, craignant d'avoir touché une corde sensible, mais sa curiosité était trop grande. « I mean... Hey, maybe it's not too late for you to do what you told me. Tell your fear to fuck off and awe. » Elle détourna le regard, réalisant qu'elle avait peut être encore une fois laissé sa curiosité la guider, pas forcément pour le meilleur résultat. « Hum, I mean... Sorry, none of me business. It's jus... You did me a solid mate. Let me return the favour. Well, if there's anything I can do. Even if it's jus listening. I'm not so bad at listening. » Le ton de sa voix s'était fait plus sérieux, plus grave. Certes, elle était plus jeune. En général, c'était lui qui la protégeait lorsqu'il y avait besoin. Mais dans la plupart de ses relations, ça ne fonctionnait pas comme ça. Normalement, c'était elle le pilier, celle qu'on appelait en urgence et qui venait à la rescousse même depuis le bout du monde, même si elle était normalement plutôt absente. Elle aussi pouvait peut être lui venir en aide, après tout. « Do you still have a way of contacting them ? Maybe they feel the same way about all this, who knows. » Elle pencha légèrement la tête, paumes ouvertes vers Oswald, comme pour montrer qu'elle était là, si besoin.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] kind people are my kinda people. (Oswald)
Dim 27 Jan 2019 - 21:34
Comme s'il l'avait faite, Oswald connaissait Charlie. Il savait qu'il faudrait modérer son ardeur une fois convaincue de se lancer avec son amoureux. Il essaya de ne pas trop montrer son amusement quand il la coupa dans son élan. Aw, Ozzie. I wusn't gonna go now. I wusn't. Ils vidèrent tous deux leur verre dans l'évier, de l'autre côté du comptoir. Yer, I can jus'... Maybe I can bring up those dinner plans I had told him about innit ? Plan somethin' wicked. Hochement de tête approbateur. L'Anglais était soulagé de voir sa serveuse requinquée. Cela lui ressemblait bien mieux. Yeah, sounds good. Elle hocha la tête à son tour et leurs regards se croisèrent. Cheers, mate. I dunno whot i'd have done without you. You're right. I can't let fear take over. I never usually do. Sourire bienveillant. Oswald se permit une petite tape amicale sur l'épaule de la sorcière, de l'arrondi de son poing, sans brutalité aucune. I'm glad I helped, Charlie. You had it in you the whole time. Il n'avait pas eu à la convaincre bien longtemps finalement, il avait juste appuyé au bon endroit et eu la chance que ses mots fassent écho en elle. Satisfait d'avoir rempli sa mission, le protecteur pourrait s'endormir avec le sentiment du devoir accompli. C'était déjà ça de pris.
Il voulut terminer de laver les verres, mais la jeune femme s'en occupa d'un sortilège. Il passa un coup de torchon sur les éclaboussures d'eau au bord de l'évier le temps du récurvite. Hum, so... The person you were telling me about ? Yeux bleus qui assaillent les siens, regard surpris. Maybe ye wanna talk about them over a nice cuppa herbal tea or something ? Charlie n'était visiblement pas facilement dissuadée par son coup d'oeil. I mean... Hey, maybe it's not too late for you to do what you told me. Tell your fear to fuck off and awe. Il la trouva mignonne d'essayer, mais se sentit déjà embarrassé d'avoir évoqué cette erreur personnelle. Il lui était difficile d'admettre qu'elle n'avait pas tort dans le fond. It's not like that..., marmonna-t-il en secouant la tête, regrettant d'en avoir parlé. Sorry, none of me business. It's jus... You did me a solid mate. Let me return the favour. Well, if there's anything I can do. Even if it's jus listening. I'm not so bad at listening. Oswald ne savait pas ce qui l'agitait, tout à coup. L'agacement, l'émotion, l'amusement ? Il faisait un point d'honneur à ne pas mentionner cette partie de sa vie depuis qu'il était revenu à Hungcalf, à part à Sasha, et très peu. Do you still have a way of contacting them ? insista la sorcière. Maybe they feel the same way about all this, who knows. Son innocence était touchante, mais la blessure pesait bien trop dans la poitrine du sorcier.
Le regard sur le comptoir, il cherchait comment lui faire comprendre qu'il ne comptait pas en parler. It was a long time ago. Another lifetime. I've changed, she has too. Elle était devenue médecin, elle avait une vie bien rangée, sûre, tranquille. Lui, il s'était enfoncé dans des entreprises de moins en moins légales - sans mentionner le fait qu'il était désormais un lycanthrope. Oswald releva les yeux sur Charlie, partagé entre la lassitude et le désespoir rieur. I can't go see her now and say "Hey, I know we didn't speak in six years and you probably think I'm dead, but I still love you." Gestes théâtraux de la main, pour rendre l'imitation risible, mais sa voix se brisa légèrement sur les derniers mots. Les entendre était visiblement plus difficile qu'il n'avait imaginé. Ému, silencieux un instant, il se passa la main sur le visage et soupira. Look, it's sweet of you to try to help, but... I didn't ask. Un sourire triste, compatissant, pour montrer qu'il ne lui en voulait pas pour autant. It's history. Life went on. Le sujet était clos. Sans espoir. Now, you should go to sleep. Big day tomorrow, right ? Le sourire se fit aussi complice que possible. L'important était que Charlie ose vivre son histoire d'amour. Lui, il avait déjà renoncé. I'll see you for your next service.
Il voulut terminer de laver les verres, mais la jeune femme s'en occupa d'un sortilège. Il passa un coup de torchon sur les éclaboussures d'eau au bord de l'évier le temps du récurvite. Hum, so... The person you were telling me about ? Yeux bleus qui assaillent les siens, regard surpris. Maybe ye wanna talk about them over a nice cuppa herbal tea or something ? Charlie n'était visiblement pas facilement dissuadée par son coup d'oeil. I mean... Hey, maybe it's not too late for you to do what you told me. Tell your fear to fuck off and awe. Il la trouva mignonne d'essayer, mais se sentit déjà embarrassé d'avoir évoqué cette erreur personnelle. Il lui était difficile d'admettre qu'elle n'avait pas tort dans le fond. It's not like that..., marmonna-t-il en secouant la tête, regrettant d'en avoir parlé. Sorry, none of me business. It's jus... You did me a solid mate. Let me return the favour. Well, if there's anything I can do. Even if it's jus listening. I'm not so bad at listening. Oswald ne savait pas ce qui l'agitait, tout à coup. L'agacement, l'émotion, l'amusement ? Il faisait un point d'honneur à ne pas mentionner cette partie de sa vie depuis qu'il était revenu à Hungcalf, à part à Sasha, et très peu. Do you still have a way of contacting them ? insista la sorcière. Maybe they feel the same way about all this, who knows. Son innocence était touchante, mais la blessure pesait bien trop dans la poitrine du sorcier.
Le regard sur le comptoir, il cherchait comment lui faire comprendre qu'il ne comptait pas en parler. It was a long time ago. Another lifetime. I've changed, she has too. Elle était devenue médecin, elle avait une vie bien rangée, sûre, tranquille. Lui, il s'était enfoncé dans des entreprises de moins en moins légales - sans mentionner le fait qu'il était désormais un lycanthrope. Oswald releva les yeux sur Charlie, partagé entre la lassitude et le désespoir rieur. I can't go see her now and say "Hey, I know we didn't speak in six years and you probably think I'm dead, but I still love you." Gestes théâtraux de la main, pour rendre l'imitation risible, mais sa voix se brisa légèrement sur les derniers mots. Les entendre était visiblement plus difficile qu'il n'avait imaginé. Ému, silencieux un instant, il se passa la main sur le visage et soupira. Look, it's sweet of you to try to help, but... I didn't ask. Un sourire triste, compatissant, pour montrer qu'il ne lui en voulait pas pour autant. It's history. Life went on. Le sujet était clos. Sans espoir. Now, you should go to sleep. Big day tomorrow, right ? Le sourire se fit aussi complice que possible. L'important était que Charlie ose vivre son histoire d'amour. Lui, il avait déjà renoncé. I'll see you for your next service.
- Some people laugh, some people cry, some people live, some people die ... | Dacey [UC.]
- [Terminé] siblings : people who know what it’s like to have been brought up the way you were
- ◈ sometimes people surprise us. people we believe we know. ; adriel
- Which kind of student are you ? pv. Evangeline
- (( be kind )) leaf.
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