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the hunter and the prey (luphy)
Dim 13 Jan 2019 - 16:11
Les rayons du soleil baignent ma chevelure rousse d’éclats de flammes. Sentir la chaleur de l’étoile sur ma peau, sur mon visage. C’est fou ce que ça m’a manqué. Fermant les yeux, debout sur le perron de l’hôpital, je prends une profonde inspiration. Sentir l’air frais remplir mes poumons, le froid attaquer la peau de mon visage. Dix jours d’enfermement. Dix jours de soins, mes blessures se refermant progressivement. Blessures physiques uniquement. Seul le temps pourra aider le trou béant dans ma poitrine à cicatriser. Boule qui revient dans ma gorge, qui reprend sa place habituelle. Elle ne me quitte pas depuis mon réveil, se réveillant intempestivement. Dix jours d’enfermement. La perspective de rentrer chez moi, retourner m’enfermer dans une chambre, me déplait fortement. Je n’ai pas regardé les oiseaux depuis trop longtemps. S'asseoir sur un banc, lever les yeux vers le ciel, observer le ballet de ces animaux à plumes. Oublier un temps toutes les questions qui se battent dans mon âme.
Je n’ai pas encore le droit de transplaner. Ce n’est pas grave, j’ai des pieds. Je profite du fait de pouvoir encore marcher, respirer, vivre. Alors je pars. Je ne sais pas où mes pas me guident. Rapidement, je me rends compte que je prends le chemin du port. Le bruit de l’eau, des bateaux se balançant au fil des vagues, le cri des mouettes. Mélange de sensations reposantes. Alors je m’installe sur un banc, entourée de voiliers et d’oiseaux. Ils prennent leur envol, décrivant des formes complexes dans le ciel. Du regard, je suis leur danse. Boule qui s’amplifie dans ma gorge, larmes qui montent jusqu’aux yeux. Bleu qui s’embrume dans le bleu du ciel. Les oiseaux ne jugent pas. La tornade d’interrogations dans mon âme me foudroie comme une claque et soudain, un sanglot m’échappe. Larmes qui coulent sur mes joues, incontrôlables. Enfin seule, je peux me laisser aller à craquer. Sans famille pour me regarder, sans collègues pour s’inquiéter de mon état, sans infirmière pour me prodiguer les soins. Je prends mon visage entre mes mains, coudes sur les genoux, regardant le sol. Je ne crois pas être capable d’arrêter de pleurer.
@lubia savčenko
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Jeu 17 Jan 2019 - 19:07
Les Écossais sont un peu moins frileux que les Anglais, tu l'as remarqué. À l'annonce des premiers flocons et du premier gel, les crumpets rentrent très rapidement s'emmitoufler au coin du feu alors que les rouquins continuaient d'arpenter leurs étendues glacées. Tu as fait ta scolarité à Durmstrang, et tu passes tes nuits de pleine lune à courir sous le satellite en Sibérie : le froid, tu connais - il ne t'a jamais dérangée, encore moins depuis que tu as été mordue. Si ta peau ne dégage pas plus de chaleur qu'avant, tu sembles résister mieux encore au froid. En décembre, tu allais encore parfois nager dans le Loch, sous les cris de stupéfaction des marcheurs autour. Ça te fait rire, surprendre - pour quelqu'un qui cultive son image depuis aussi longtemps, entre vestons androgynes et tableaux d'encre tissés sur ta peau, il ne s'agit que d'une énième flèche à ton carquois de jeux de toges. Aussi t'es-tu couchée sur un banc de la marina, ignorant la morsure du froid qui ressemble davantage à une caresse, fermant les yeux et laissant le soleil déposer ses baisers de velours sur ta peau. Tes pieds se balancent au rythme d'un air militaire que tu fredonnes - rétive aux règles lorsqu'elles ne sont pas absolument nécessaires ou requises par le protocole de ton travail, tu aimes étrangement tout ce qui se rapporte au décorum militaire du XIXe siècle. Les uniformes? Les airs? Tu ne saurais le dire. En attendant, tu siffles the British grenadiers , de bonne humeur.
Un bruit de sanglot étranglé te tire de l'excellent moment que tu passes en ta propre compagnie, et tu relèves la tête, toujours couchée sur ton banc. Le banc voisin, à environ deux mètres de distance te paraît être la source du bruit, et tu regardes la figure rousse, visage dissimulé entre ses mains. Tu te redresses, et regardes autour. Elle pleure toute seule, elle ne veut certainement pas qu'une étrangère la dérange - tu as plus de compassion que cela ... Tu décides de te réinstaller sans intervenir lorsque la brise se lève, apportant une effluve connue que tes narines aiguisées de lycane reconnaissent immédiatement. Him. Le loup-garou refoulé, qui lime ses griffes lors de chaque pleine lune, si clairement torturé par sa nouvelle nature. Il ne sait pas, que tu sais. Comment le pourrait-il, occupé qu'il est à nier qui il est? Il en va autrement de toi, créature de nuit. Tu es en symbiose si parfaite avec ta lycanthropie que tu reconnais toujours un autre loup-garou lorsque tu en croises un. Tu le sens sur elle, et ta curiosité est vivement piquée. Peut-on dire que vous êtes amis? Right now, he's the closest thing I have in that category. Alors tu te lèves et, en quelques pas, tu franchis la courte distance vous séparant. Tu te râcles la gorge pour attirer son attention. « Hello », dis-tu simplement. « Sorry for disturbing you, but you seem like you really need this ». Tu lui tends ce qui te sert de mouchoirs sur ton bateau : du papier de toilette. Second time I give someone toilet paper ... I look like a damn classy lady, don't I? Indiquant le côté du banc libre près d'elle en inclinant la tête vers celui-ci, tu lui demandes avec ton fort accent: « May I? »
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Ven 18 Jan 2019 - 12:26
Les images des derniers jours se mélangent, confuses, floues. La vision d'Evelyn baignant dans son sang, les visages effrayés de ma mère, mes frères, la douceur d'Isalynn, Oz. Oz. Il est là, partout, tout le temps. Même quand je m'efforce à penser à autre chose. Mais quand je discute d'un sujet tout à fait innocent avec Alex. Son visage me hante et avec lui, ses paroles. Ses paroles qui se mélangent aux miennes et à celles de ma cousine, la seule au courant pour cette histoire de lettre. Mais quelle foutue lettre ? Tour à tour, mon esprit imagine une jolie enveloppe bien scellée, semblable à celle m'indiquant mon acceptation à Hungcalf, ou alors un vulgaire bout de parchemin enroulé étroitement et accroché a la patte d'un oiseau. Je n'arrive toujours pas à prendre une décision. Puis-je le croire ? Son départ m'a tellement déchiré le cœur, a réduit à néant toute confiance que je pouvais avoir pour les autres, qu'il est extrêmement difficile pour moi d'accepter la possibilité qu'il dise la vérité. Mais il avait l'air tellement blessé… La possibilité qu'il ait raison m'effleure l'esprit et une question me traverse. Et si j'avais reçu sa lettre ? It's obvious. Je l'aurais rejoins. Il n'y a aucune question à se poser. Continuant dans sa folle lancée, mon cerveau imagine nos retrouvailles. Deux jeunes gens de vingt-cinq ans, amoureux, heureux. Et les larmes redoublent.
“Hello.” Mots qui me tirent soudainement de mes pensées. Je prends une inspiration brusque, relevant la tête de mes mains, les yeux rougis et les joues humides. Une femme se tient là, et avant que j'ai pu réagir, elle reprend. “Sorry for disturbing you, but you seem like you really need this.” Toujours muette, je jette un œil interrogateur à l'objet qu'elle me tend. Du papier toilette. Relevant le regard, perplexe mais surtout craintive, j'examine son visage. Il y a une lueur de sincérité dans son regard, une pointe de compassion. Malgré ma faroucherie habituelle, je baisse ma garde. Reniflant bruyamment, je tends le bras pour prendre l'objet. “Thanks.” Les yeux baissés, je commence à dérouler un morceau de papier. “May I ?” Mon regard se lève pour apercevoir la femme indiquer la place à côté de moi. Rouge aux joues. Je n'aime pas parler aux inconnus. Mais son acte de gentillesse lui vaut quelques bons points. Lentement, je hoche la tête affirmativement, glissant sur le banc pour lui laisser plus de place. J'utilise le papier pour m'essuyer les yeux, les joues, et me moucher de la manière la plus silencieuse possible. Relevant la tête, j'enfonce le bout de papier souillé au fond de ma poche de pantalon. L'interruption de mes pensées par cette apparition aux accents exotiques a séché mes larmes instantanément. “I'm sorry. Thank you.” De quoi je m'excuse, au fait ? De pleurer en public, de l'avoir dérangée, de m'être fait remarquer ? Certainement un peu des trois. Dans un geste timide, je pose le rouleau sur le banc, entre nous deux. Fébrile, tremblante, je n'ai aucune idée de ce qu'elle peut attendre en retour de son acte de gentillesse. Alors je regarde les mouettes qui volent dans le ciel.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Ven 18 Jan 2019 - 17:01
Début de la potion felix felicis - défis de début d'année
Du papier de toilette, ça, c'est une de tes meilleures, tu te l'avoues. Ton voilier a beau être plutôt spacieux pour une personne seule, malgré le sort d'élargissement classique lancé à sa cale, tu n'aimes pas les objets en double ... pourquoi acheter une boîte de mouchoirs quand ce fameux papier de toilette ferait franchement l'affaire? Le regard confus que la sorcière t'adresse te confirme le caractère étrange de ce que tu lui offres, et tu continues de lui sourire, sincère, alors qu'elle prend le rouleau de fortune, te remerciant. Tu hoches simplement de la tête. It's nothing. Really. Toilet paper is nothing. Désignant son banc, tu lui demandes si tu peux t'installer, et l'inconnue glisse pour te faire une place. Tu t'assieds sur le dossier, posant tes dr martens noires sur le banc près d'elle, assise plus bas, lui permettant de te tourner le dos de par ta posture surélevée pendant qu'elle se mouche discrètement. « I'm sorry. Thank you. » Tu lui décoches un regard surpris. « You're welcome, and there's no need to be sorry, you aren't bothering anyone ». Si ça se trouve, la seule personne qui dérange qui que ce soit ici, c'est toi, mais tu tais ce détail, trop occupée à observer la jeune femme. Vous devez avoir à peu près le même âge, estimes-tu. Poupée de porcelaine, son visage a plus de rondeurs que le tien, tout en angles si ce n'est de tes lèvres pleines.
Tu suis son regard, et tu avales une gorgée de ton thermos de café, fermant les yeux alors que tu sens le liquide chaud couler le long de ta gorge. Ouvrant les yeux à nouveau, le monde te semble rempli de possibilités - plus encore que d'habitude. À gauche, un passant marchant avec son chapeau solidement ancré sur sa tête te semble pouvoir t'informer au sujet des recettes de crumpets que tu t'es dit que tu tenterais pour amadouer les parents Blackwood rétifs. Devant toi, le quai n'est plus une simple construction de bois flottant sur l'eau, auquel ton voilier est amarré. C'est une piste de danse où tu te lancerais volontiers. Ton regard se porte sur la figure près de toi, et tu y vois un univers de possibles. « I'm Lubia », lui dis-tu, lui tendant une main nue mais tatouée jusqu'aux doigts. Sachant jauger les gens plutôt rapidement, puisque tu ne survivrais pas bien longtemps comme diplomate si ce n'était pas le cas, tu te doutais qu'elle accepterait que tu t'installes, plus tôt, en reconnaissance de ta sollicitude. Mais désormais, tu es convaincue qu'elle te suivrait si tu lui proposais de faire connaissance sur ton bateau. Prédatrice et observatrice en temps normal, tes sens aiguisés te semblent poussés à leur paroxysme, et tu as l'impression que tu parviendras bien à lui tirer les vers du nez, curieuse et chaleureuse comme tu es. « You seem to like birds », dis-tu d'abord, avisant le regard qu'elle porte aux oiseaux. « How would you like to see them from my deck? » Tu pointes l'Insubmersible III, qui trône fièrement parmi les autres bateaux, blanc et rutilant. My pride and joy.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Sam 19 Jan 2019 - 14:43
Je n'aime pas parler aux inconnus. Malgré toute la gentillesse dont la tatouée fait preuve, je ne peux m'empêcher de me méfier. Tout mon corps est tendu, alors que mes yeux suivent le ballet des oiseaux. “You're welcome, and there's no need to be sorry, you aren't bothering anyone.” Son accent m'est inconnu. Elle roule les R, n'appuie pas sur les bonnes syllabes, en rallonge certaines et en raccourcit d'autres. Après tout, qui suis-je pour la juger, avec mon accent écossais à couper au couteau ? D'un côté, je roule aussi les R, mais pas de la même manière. Toujours est-il que l'inconnue n'a pas tort. Mais je ne peux m'empêcher de m'excuser pour un tout et un rien. M'excuser d'être, de vivre, d'exister. Je reste muette. Moi et les relations sociales… Avant, j'avais Oz pour m'aider. Il parlait, et moi j'écoutais. Maintenant, et depuis six ans, je dois me débrouiller seule. Je m'y suis peu à peu habituée, mais son retour récent ne fait que mettre en lumière l'évidence que je n'ai jamais réussi à m'adapter à son absence.
“I'm Lubia.” Présentation concise qui me sort de ma torpeur. Je tourne la tête vers elle, mes grands yeux détaillant encore une fois l'allure de l'inconnue. Elle me tend la main, et malgré ma méfiance, une force inexplicable me pousse à la lui serrer. “Murphy.” Reposant mes épaules contre le dossier du banc, je retourne à ma contemplation. Mais j'ai la désagréable impression qu'elle me fixe, et que son regard sonde mon esprit. Est-ce qu'elle peut lire dans mes pensées ? “You seem to like birds.” Haussement d'épaules. “Birds don't judge.” Mon crédo. Mon refrain. Vérité absolue, immuable. Ils m'ont manqué, ces animaux à plumes, volant librement au gré du vent. “How would you like to see them from my deck ?” Mes yeux suivent le doigt tendu vers un voilier non loin de là. Grands yeux inquiets, qui retournent chercher le regard de Lubia. “Okay.” Surprise, je fronce les sourcils en entendant ma propre réponse. Mais il est trop tard pour revenir en arrière, je suis bien trop polie pour refuser maintenant. Alors, quand la tatouée se relève, je lui emboîte le pas.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Dim 20 Jan 2019 - 16:00
Vos mains entrent en contact, les doigts glacés de la jeune femme saisis par ta main à la peau plus chaude - sans être une fournaise, ta lycanthropie te permet de résister au froid ambiant avec une relative aisance. « Murphy. » Elle se retourne, et tu la regardes, commentant l'objet apparent de sa fascination. « Birds don't judge. » Timide et hésitante, elle doit l'être - tu l'aurais constaté sans sa dernière remarque, mais cette réponse courte et si révélatrice te teint d'un amusement léger. Tu la trouves attachante, tout à coup, en plus de vouloir lui tirer les vers du nez. Désignant l'Insubmersible, tu lui proposes de t'y suivre, et la jolie rouquine accepte. « Okay. » Aren't we an obliging lass? Tu te relèves, et désignes le quai, l'invitant à y passer. « Come along, then. Devilishly good looking ukrainians don't judge either. »
Tu ne saurais dire comment tu as évité une plaque de glace cachée sous la neige, tirant vers toi d'un geste preste Murphy pour éviter qu'elle se retrouve cul par dessus tête, lui glissant un léger « Sorry about that, wouldn't want to maim your pretty face ». Profitant de ce prétexte, tu lui prends le bras - tu t'en étonnes presque toi-même, tu n'aurais pas cru qu'elle soit du genre à accepter un contact du genre, mais elle semble se laisser amadouer. Today is going to be a good day, décides-tu. Tu es convaincue que Murphy sera une distraction bien attrayante, et tu trépignes d'impatience à l'idée d'en savoir plus sur elle. Grand sourire aux lèvres, tu t'arrêtes devant ton voilier. « Let me introduce you to my pride and joy. Murphy, this is the Unsinkable III », dis-tu, fierté et amour dans la voix. C'est que tu les aimes, ces cordages, cette carène de bois et les voiles capables de te faire filer au rythme du vent sur la surface miroitante du loch. Pour l'heure, décides-tu, vous resterez amarrées, mais ton voilier est le tout dernier sur le quai, et offre une bien meilleure vue sur l'étendue aquatique et ses occupants ailés que la sorcière rousse semble tant apprécier. Tu l'invites à monter à bord, et tu lui ouvres la porte vers la cale - « like many things, it's bigger than it appears », dis-tu avec un clin d'oeil. La cale ayant été élargie par tes bons soins magiques, c'est dans un intérieur au plafond relativement haut, environnement de bois teint et d'un agréable bric à brac marin que vous pénétrez. Même à l'intérieur, on voit bien le loch par le biais des fenêtres, et le bruit paresseux des vagues se mêle agréablement aux bruits que font les mouettes en vol. Tu glisses une bûche dans le petit poêle sur pattes qui fait office de foyer, y lançant un incendio contrôlé. Te tournant vers Murphy, tu souris. « Would you like a cup of tea? »
- Spoiler:
L'intérieur de l'Insubmersible III :
(drapeau ukrainien, pas français + pas de bottes de cowboy)
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Lun 21 Jan 2019 - 19:35
Début du défi de début d'année - Goutte Désopilante
Elle est étrange, cette Lubia. Elle est trop avenante, trop bavarde. Mais je ne sais pas pourquoi je la suis. C’est comme si une force inconnue me poussait vers elle, sans que je ne puisse rien y faire. Alors je me lève. “Come along, then. Devilishly good looking ukrainians don't judge either.” Ukrainian. Voilà d’où vient l’accent. J’emboite donc le pas à l’Ukrainienne, nous nous déplaçons vers la fin du quai. Peut-être veut-elle me jeter à l’eau ? A peine cette pensée effrayante me traverse l’esprit que la sorcière m’attrape par le bras pour me tirer vers elle. Yeux qui s’arrondissent, frisson qui parcourt l’échine. “Sorry about that, wouldn't want to maim your pretty face.” Rouge qui monte aux joues. Pretty damaged face. La cicatrice sur ma tempe sera toujours là pour rappeler au monde entier l’accident auquel j’ai survécu. Ce n’est d’ailleurs pas la seule sur mon corps, mais les autres sont invisibles sous mes vêtements. It’s for the best. Nobody needs to know. L’Ukrainienne me prend par le bras, et alors qu’habituellement, je me serais déjà écartée trois fois, j’accepte le contact.
“Let me introduce you to my pride and joy. Murphy, this is the Unsinkable III.” Regard intrigué vers le voilier devant moi. Je ne suis jamais montée sur un bateau. Le fait qu’il s’appelle l’Insubmersible et que ce soit le troisième du nom ne me rassure guère. Mais je suis Lubia à l’intérieur. Mes yeux s’agrandissent alors que je prends le temps d’observer la disposition des meubles, la couleur du bois, la vue depuis les fenêtres. Une mouette est posée sur l’eau, se laissant porter par les vagues. “Would you like a cup of tea ?” Je fais volte-face, sortie de ma bulle de silence. “Yes, please.” Je m’installe sur le banc, la tasse posée sur la table devant moi. J’adore le thé. Je ne pouvais refuser. Les deux mains sur la porcelaine, la chaleur s’infiltrant dans ma peau, je porte le breuvage brûlant à mes lèvres. Yeux qui se ferment alors que je savoure la sensation de chaleur se répandant dans ma poitrine. Mes yeux s’ouvrent et ma réflexion de tout à l’heure me revient en tête. Un gloussement s’échappe de mes lèvres alors que je tente de réfréner un fou rire. “Why is it called the Unsinkable…” Pause alors que je continue de glousser. “if it’s the third ?” Hilarité dans mon visage, je ne peux plus me retenir. Alors j’explose de rire, mes côtes douloureuses.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Mar 22 Jan 2019 - 22:07
Quelle curieuse petite créature, cette Murphy. Ces jolis grands yeux de biche apeurée qui te fixent comme si elle allait te servir de repas - she's pretty, I wouldn't say no either way. Tu doutes toutefois qu'elle s'intéresse à la gent féminine de cette manière. Dommage. Votre discussion restera intéressante. Tu t'es rarement sentie aussi en forme. Si tu le souhaitais, tu pourrais devenir impératrice du monde, tu en es certaine. Mais de plus humbles ambitions te font face, aussi verses-tu son thé à la rouquine, lui lançant un clin d'oeil en posant sa tasse face à elle - ta seule tasse de porcelaine acceptable. Well, she does look like a lady. Not the type who'd drink straight from a bottle, oh no m'am. Tu fouilles dans tes propres armoires à la recherche d'une autre tasse, te résignant à utiliser un gobelet de verre dans lequel tu verses le liquide brûlant, le tenant entre tes doigts alors que tu fixes la jeune femme. Soudain, elle rigole. Tu lui lances un regard interloqué, surprise. « Why is it called the Unsinkable… if it’s the third ? » Elle hurle de rire, et tu la suis dans sa rigolade - tu sais apprécier un bon public.
Tu t'installes sur un comptoir non-loin d'elle, et prends ton air de conteuse. « Now, Murphy, if I tell you, I may have to throw you overboard after », dis-tu avec une lueur de danger dans les yeux, immédiatement tempérée par le grand sourire que tu lui adresses. Petite pause, au cours de laquelle tu prends une gorgée de thé, la regardant de tes yeux bleu ciel au-dessus de ta tasse. « This ship has sunk twice - so really, I had no choice but to change the number. Wouldn't be very honest or else, wouldn't you say, Ginger? » Tu attends la réaction, et elle ne se fait pas attendre - quel excellent public elle fait. « I had to wrestle a few merpeople before they let me take it back, and had to promise a favor to their leader before they let me leave with it. Let me tell you the merpeople in Hogwart's lake are sweet compared to the ones we have in Odesa », dis-tu, prononçant le nom de ta ville natale en ukrainien. Tu t'emportes presque, friande d'histoires et d'une oreille aussi attentive et d'une bouche aussi rieuse que la sienne. Tu en traces les détails dans ton esprit: les grands yeux, les lèvres pleines, suggestions envahissant presque ton esprit avant que tu te reprennes. La chute réelle de ton histoire revient à la charge - tu n'es pas menteuse ... Enfin. Si, tu l'es un peu, mais tu ne lui mentirais pas au sujet de ton fidèle bateau. « I'm pulling your leg. This is actually my third sailboat, and I liked the Unsinkable as a name, so I kept it. But I did have to deal with merpeople in Odesa so they'd give me my boat back ... But it was the second one, and it didn't sink. The fact this one is the third just adds a little air of danger to it », finis-tu par avouer en riant. Tu retires la veste que tu portais plus tôt, révélant tes bras tatoués sous un t-shirt noir fluide. Tu appuies ta tête sur une armoire, te rappelant le but de ton intervention, plus tôt. Savoir qui elle est. « Tell me. If you were stuck with one taste on your tongue for the rest of your days, what would it be? » Tu aurais pu lui demander tant de choses. Son emploi, ses origines, son âge. Tellement ennuyeuses, ces questions.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Mer 23 Jan 2019 - 14:39
Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je sais juste que je n’arrive pas à m’arrêter de rigoler. C’est d’ailleurs avec difficulté que je termine ma question par rapport au nom du voilier. Rire, cela faisait trop longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Je ne fais que pleurer, depuis mon réveil. Et même avant l’accident. Combien de fois ai-je pu profiter d’une bonne tranche de rigolade ? Très rarement. Alors même si je ne comprends pas pourquoi je rigole, je profite. “Now, Murphy, if I tell you, I may have to throw you overboard after.” Yeux qui s’arrondissent, mais éclat qui repart de plus belle en observant le sourire de la jeune femme. “This ship has sunk twice - so really, I had no choice but to change the number. Wouldn't be very honest or else, wouldn't you say, Ginger ?” Pouffement caché par ma main qui vient se poser sur ma bouche. “Yeah I get it.” Mes grands yeux curieux s’arrondissent en écoutant le reste de l’histoire. “I had to wrestle a few merpeople before they let me take it back, and had to promise a favor to their leader before they let me leave with it. Let me tell you the merpeople in Hogwart's lake are sweet compared to the ones we have in Odesa.” Les images me parviennent, celles d’une pirate tatouée se battant contre les êtres de l’eau et leurs tritons. Nouveau pouffement de rire. “I'm pulling your leg. This is actually my third sailboat, and I liked the Unsinkable as a name, so I kept it. But I did have to deal with merpeople in Odesa so they'd give me my boat back ... But it was the second one, and it didn't sink. The fact this one is the third just adds a little air of danger to it.” Danger. Alarme qui se réveille dans un coin de mon esprit. Je n’aime pas le danger. Mais le sentiment d’euphorie qui me prend est trop fort pour me soucier d’un quelconque danger.
Lubia enlève sa veste et mes yeux se posent sur les tatouages recouvrant ses bras. La tasse aux lèvres, je détaille les traits d’encre. Ces tatouages m’ont toujours fasciné, mais je n’ai jamais osé en faire. Oz en avait - en a - quelques uns. La voix de l’Ukrainienne me sort de ma contemplation. “Tell me. If you were stuck with one taste on your tongue for the rest of your days, what would it be ?” Confuse, je la regarde, les sourcils froncés. What kind of question is this ? Une question à laquelle je dois réfléchir. Instinctivement, je répondrais le goût du thé aux fruits rouges. Friande de ce breuvage, je peux en boire tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Même si j’apprécie le changement, je reviens toujours aux fruits rouges. D’ailleurs, en parlant de fruits rouges, il y a la fraise, mon fruit préféré. Je crois bien que c’est ce goût-là que j’aimerais garder. Ou alors… Rouge qui me monte aux joues alors que le souvenir d’une soirée arrosée à la vodka fraise emplit mon esprit. Je sais quel goût j’aimerais garder pour l’éternité. Celui d’Oswald. Le goût de sa bouche, le whisky se mélangeant à la fraise alors que ses mains passaient dans mes cheveux. Mais je ne peux décemment pas répondre ceci. Alors je choisis l’option safe la plus proche. “Strawberry vodka from the Vampire’s nightclub.” Sourire sincère alors que la tendresse du souvenir continue de me frapper. Nouvelle gorgée de thé. Parlons d’autre chose. “The owners are vampires, they look hilarious !” Gloussement contrôlé. “You ever been ?”Fin du défi de nouvelle année - Goutte désopilante
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Jeu 24 Jan 2019 - 14:38
Rouge lui montant aux joues, que ton regard perçant note immédiatement. Well, well. Aurais-tu frappé dans le mille si rapidement? Aucun moyen de le savoir. Si ça se trouve, la sorcière a croisé le Lycan ce matin, sans plus. « Strawberry vodka from the Vampire’s nightclub. » Tu hausses un sourcil, légèrement surprise. De la vodka, vraiment? Would've pegged her for the tea and ginger bread type, this one. C'est presque tant mieux, en fait - le contrepoids de tes talents, c'est que les gens te surprennent relativement peu, en général. Aussi la fixes-tu, agréablement étonnée. Le sourire rempli de tendresse étirant sa jolie bouche souligne la probable douceur du souvenir auquel la vodka est liée. Ah. Elle n'aime probablement pas la vodka pour la vodka. Mais tu fais comme si, grand sourire éclairant ton visage angulaire. « Vodka, huh, Ginger? You and I may have more in common than I thought ». Un rire léger quitte tes lèvres à l'idée - physiquement, vous ne pourriez pas être plus différentes: entre sa crinière de flammes, sa féminité pleine de douceur, ses grands yeux de biche et ... tout ce que tu es, il y a un monde. Mais un filon vous lie, tu le sais: the tortured barman. Ça, la rouquine l'ignore, mais elle n'a pas besoin de le savoir pour l'instant. Ce n'est pas pertinent. « Though », ajoutes-tu avec un haussement d'épaules, « I never did understand why anybody would ruin a perfectly good vodka with fruit aromas ». Tu fronces le nez, appuyant ton affirmation. Strawberries in vodka, really.
« The owners are vampires, they look hilarious ! You ever been ?» Elle glousse comme un enfant, et tu ris avec elle - tu ne peux pas t'en empêcher, tu aimes rigoler avec autrui, même si, en l'occurence, tu ne sais pas à quoi ressemblent les fameux propriétaires. « You know, I can't say I have. What's it like, there? Is it a favorite spot of yours? » Tu réfléchis à haute voix. « Now that I think of it, I've never actually seen full vampires. I had a half-vampire as a classmate back home, though. She never slept, and she really liked studying, so one week, she decided she'd learn some muggle encyclopedia at nights. » Tu ris au souvenir - tu n'as jamais envié cette faculté à ton amie, préférant nettement t'endormir dans les bras de Morphée. Tu quittes le comptoir sur lequel tu t'étais installée d'un saut élégant, rejoignant Murphy à la table à laquelle elle s'est installée. Seule sa surface de bois vous sépare désormais. Qui est-elle? His loved one, maybe? Though, fucking hell, if I had a girl like that, I wouldn't have such a brooding expression stuck on my own pretty face. « What do you do, Murphy? » Elle a une voix douce, semble pleine de gentillesse - et clairement d'une timidité maladive. Bibliothécaire, peut-être - le silence de l'endroit l'aimerait probablement. Often, shy people are good with kids. Une éducatrice en garderie, peut-être?
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Ven 25 Jan 2019 - 12:08
Les images de la nuit du 30 juin 2012 défilent dans mon esprit, souvenir tendre dans lequel se mélangent beaucoup d'émotions. Bonheur, tristesse, amour, colère. Je n'écoute pas les remarques de Lubia à la suite de ma réponse à sa question, beaucoup trop occupée à revivre les événements. Le regard dans le vide, le sourire aux lèvres, j'ai décidé de me focaliser sur le bonheur que je ressentais à ce moment. He's back, maybe we can start over. Je sors de ma rêverie et lance un sujet de conversation banal. Les propriétaires vampires de la discothèque. Gloussement expressif, je me souviens que les rares fois où je me suis aventurée dans ce club, j'avais toujours été impressionnée par eux. “You know, I can't say I have. What's it like, there? Is it a favorite spot of yours ?” Rire qui s'éteint, visage qui s'assombrit. “No.” Le seul bon souvenir que j'ai lié à l'endroit est aussi mon pire souvenir. “It's crowded and noisy.” Étrangement, je me sens obligée de détailler les raisons pour lesquelles ce bar n'est pas un de mes endroits préférés. La contradiction avec ma réponse précédente est limpide.
Prenant une nouvelle gorgée de thé pour avoir l'air de faire quelque chose de mes mains, pour expliquer mes rares paroles, j'observe la sorcière s'installer devant moi. Grands yeux qui s'arrondissent en remarquant notre proximité. “What do you do, Murphy ?” Je prends une nouvelle gorgée de thé, reposant la tasse lentement sur la table, avant de lui répondre. “ ‘m a healer. At St Mary's.” Regard qui détaille l'expression de la brune en face de moi. Souvent, ceux qui ne me connaissent pas sont étonnés d'apprendre quel genre de métier j'exerce. Timidité maladive et relation patient-mage ne vont généralement pas ensemble. Mais cette timidité, j'ai appris à l'apprivoiser. Je suis à l'aise, dans l'hôpital. Surtout avec les jeunes patients. “I work with kids and pregnant women.” Détail que je n'étais pas obligée de donner. Que je n'aurais pas dû donner. Je ne crois pas qu'elle ait mérité d'en savoir sur ma vie. Je ne connais rien à la sienne. “What 'bout ya ?” Pretty sure she's not a pirate.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Dim 27 Jan 2019 - 14:07
« I'm a healer. At St Mary's. I work with kids and pregnant women. » Huh. Tu n'es pas entièrement surprise - les enfants, ça ne t'étonne pas. Mais un emploi où les principaux concernés doivent faire face à une certaine pression? Tu jauges la rouquine d'un oeil appréciateur, hochant la tête, comme si elle n'avait attendu que ton accord toute sa carrière durant. « You know, Ginger, that suits you », remarques-tu, sincérité dans la voix. Kids must love her. Avec ses petits sourires gênés et sa douceur. « Though I'll admit I pegged you for a librarian at first », admets-tu avec un petit sourire en coin, repoussant une mèche de cheveux rebelles vers l'arrière. Tu poses tes doigts joints sur la table. Quel portrait intéressant vous devez peindre ainsi, à deux. As if a lamb had entered the wolf's den.
« What 'bout ya? », te demande ton invitée de fortune. Tu lèves un bras en l'air, désignant le bateau dans lequel vous vous tenez, et tu rigoles un peu. « Why, isn't it obvious? I'm the captain of this glorious boat, no? » Sourire dévoilant tes dents de perle. « You seemed a bit uncertain about the Unsinkable yourself, coming in. Because it's the third, or because you don't enjoy boats? » Tu te relèves, et un étourdissement te force à t'appuyer sur la table. Le temps d'un instant, tu as cru voir une galaxie devant tes yeux. Que t'arrive-t-il? Entre sentiment d'hyperpuissance te poussant à croire que tu saurais tout accomplir si tu le souhaitais et ce soudain élan étourdi. What the hell was in that coffee? Tant pis, tu feras avec. En attendant, tu es convaincue que ce qui était dans ton café explique en partie ton aisance avec la timide qui se tient face à toi. Comme si de rien n'était, tu t'installes à nouveau sur la chaise, oubliant ce que tu allais faire en te levant. Tu penches la tête vers elle, et tu murmures. « I'm a diplomat at the Ministry in London, actually », lui dis-tu comme s'il s'agissait d'un secret d'État. « I deal with Muggle international relations. Though I used to work in Ukrayina », expliques-tu en prononçant le nom de ton pays en ukrainien. « Have you travelled a bit, Murphy? »
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Mar 29 Jan 2019 - 18:15
Regard appréciateur, hochement de tête, sourire en coin. J’ai tapé dans le mille. C’est l’effet que je fais, généralement, quand j’annonce mon métier aux inconnus. La timidité qui transpire de moi, mon air constamment effrayé font que les gens pensent que je suis incapable d’avoir des responsabilités aussi grandes que celle de jongler avec la vie humaine. Pourtant, ceux qui me connaissent peuvent affirmer que la médicomagie était un choix naturel, pour moi. Ma constante envie d’aider les autres, mon instinct protecteur sont des qualités indispensables pour exercer ce travail, et je ne me verrais rien faire d’autre au monde. Rien que la perspective de devoir passer plus d’un mois sans travailler m’angoisse. “You know, Ginger, that suits you. Though I'll admit I pegged you for a librarian at first.” Haussement d’épaule. “I do like books.” Nouvelle gorgée de thé. J’essaie de changer de sujet, je n’aime pas trop m’étaler sur ma vie. “What ‘bout ya ?” Le mouvement brusque de la brune me fait légèrement sursauter, alors qu’elle rit, désignant son bateau. “You seemed a bit uncertain about the Unsinkable yourself, coming in. Because it's the third, or because you don't enjoy boats ?” Yeux qui s’arrondissent. Je ne vais pas réussir à sortir de cet interrogatoire. “Actually, I’ve never been on a boat before.” Sourcils qui se froncent alors que du regard je recommence à détailler l'intérieur du voilier. Lubia se lève, mais se rassoit aussitôt. Elle se penche vers moi, et je m’éloigne instinctivement, mon dos se retrouvant contre la paroi du bateau. “I'm a diplomat at the Ministry in London, actually. I deal with Muggle international relations. Though I used to work in Ukrayina.” Ma bouche s’arrondit un peu de surprise. Well, don’t judge a book by its cover, right ? Lentement, je hoche la tête, encaissant l’information. “You don’t look the job. I guess that makes two of us.” Petit sourire qui étire mes lèvres alors que je replonge dans mon thé. La tasse est presque vide.
“Have you travelled a bit, Murphy ?” Et que la conversation repart sur moi. En même temps, si je voulais absolument éviter qu’on parle de moi, je devrais peut-être prendre en charge les questions, non ? Et je sais très bien que j’en suis incapable. Froncement de sourcils, alors que je réfléchis aux voyages que j’ai effectués. Très rares. “I have family in the Netherlands, so I go there once in a while.” Je passais souvent une partie des vacances là-bas, chez ma mère. Lorsque mes parents ont divorcé, ma mère est restée quelques temps en Ecosse, jusqu’à l’entrée de mes petits frères à Poudlard. Après l’incendie, elle ne voulait pas laisser la garde à mon père. Ensuite, elle est retournée dans son pays d’origine, et nous allions la voir lors des vacances. “Otherwise, not really. I mainly stayed in Scotland. Visited some countries in England : London, Manchester…” Froncement de sourcils alors que je me rappelle des journées passées à traîner dans les rues de la ville d’Oswald. Les escapades nocturnes dans la piscine de ses voisins moldus. Pincement au coeur. Ca me manque. Plus encore, maintenant que je l’ai revu. Tasse de thé vide, reposée sur la table. Regard qui se perd dans le fond, vide, de la porcelaine. Tête qui se redresse, mouvement de la main pour écarter les mèches rousses de mon visage. “How far can you go on this thing ? Like, can you cross an ocean with it ?” Je suis intriguée, par ce bateau. Curiosité qui se manifeste, alors que je commence doucement à m’habituer à la présence de l’Ukrainienne.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Ven 1 Fév 2019 - 14:33
« Actually, I’ve never been on a boat before », répond-elle à ta question, et bien que ton visage demeure impassible, tu te dis que la rouquine est peut-être plus téméraire que tu ne l'aurais cru ... à moins que la raison pour laquelle elle a accepté de te suivre soit toute autre? Peu importe - l'essentiel, c'est qu'elle soit ici. « I'm a diplomat at the Ministry in London, actually. I deal with Muggle international relations. Though I used to work in Ukrayina », réponds-tu lorsqu'elle te demande ton occupation, et sa réaction ne se fait pas attendre. Bouche ouverte. « You don’t look the job. I guess that makes two of us ». Tu rigoles - elle n'a pas tort, mais dans ton métier, c'est une qualité que tu apprécies et qui te sert si souvent d'outil que tu en es venue à cultiver soigneusement ton apparence. Surprendre et déstabiliser pour mieux reprendre le contrôle de la situation, tu connais.
« Have you travelled a bit, Murphy ? » La sorcière fronce les sourcils - si elle doit réfléchir, tu notes qu'elle a soit assez voyagé pour devoir choisir les pays dont elle veut parler ... ou précisément le contraire. Tu la regardes, patiente. « I have family in the Netherlands, so I go there once in a while. » Les Pays-Bas? Tu as passé d'excellents moments à Amsterdam ... pour ceux dont tu te souviens. Tu gardes l'anecdote derrière tes dents, te doutant que la sorcière rousse n'est probablement pas du même genre, et tu la laisses plutôt poursuivre sur sa lancée. Maybe there'll be something I might use. « Otherwise, not really. I mainly stayed in Scotland. Visited some counties in England : London, Manchester … » Ha. Le voilà, ton filon. Mine innocente, tu souris largement. « I work in London - but I didn't enjoy the city enough to live there, so I keep my boat here », admets-tu, haussant les épaules. Ce n'est pas plus mal: tu aimes bien Inverness, l'accent des Écossais, que tu trouves terriblement attachant. Comme la jolie Murphy, qui se tient sagement face à toi. « How far can you go on this thing ? Like, can you cross an ocean with it ? » La curiosité dans sa voix te fait sourire, et tu hoches la tête en signe d'assentiment. « Many people think it's about the size of the boat ... mostly men », dis-tu, un petit rire t'échappant. « But sailing in open water is like most things in life: it takes experience and preparation. I have the former, and the latter isn't that complicated to organize ». Tu désignes le voilier d'un mouvement de tête. « In lenghth, a 34 footer is a good size for a boat. This is a 36 footer. But there are good, smaller boats, and bad, larger ones. It's really about the ability of the sailor », lui fais-tu remarquer avant de lui décocher un immense sourire dévoilant tes dents blanches. « And I've been sailing for twenty years - so yes, I could cross an ocean with it, if I had the spare time ». Tu reprends une gorgée de thé, et tu en profites pour saisir un ancien fil de conversation. « You said you visit the Netherlands to see your mother. Do you know anybody from London or Manchester? » Le fameux barman. Il t'a dit d'où il venait. Ton ton est poli, sans trace d'une inquisition particulière, et tu bois une nouvelle gorgée en attendant que la jeune femme te réponde.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Dim 3 Fév 2019 - 21:21
Défi de début d'année : Véritasérum (choisi)
Les questions de l’Ukrainienne me mettent mal à l’aise, mais surtout, elles me forcent à penser à celui auquel je n’aimerais pas penser. Celui qui a toujours été là, dans un coin de mon esprit, depuis toutes ces années. Mais j’ai l’impression que depuis dix jours, il n’est plus dans un coin, il est passé sous le feu des projecteurs. Tout ce que je vois, toutes les personnes auxquelles je parle, tout me rappelle Oz. Et alors que Lubia me demande si j’ai voyagé, je ne peux que m’enfoncer dans les souvenirs des étés passés à Manchester, avec lui. La voix de la brune me ramène à la réalité. “I work in London - but I didn't enjoy the city enough to live there, so I keep my boat here.” Encore enfoncée dans mes pensées, je n’ai pas vraiment écouté les mots qu’elle me décoche. Hochement de tête distrait. Je n’ai pas vraiment envie de parler de Londres, ou de Manchester. Alors, posant mes yeux sur l’intérieur du bateau, je décide de changer de sujet. “How far can you go on this thing ? Like, can you cross an ocean with it ?” Le sourire sur le visage de la brune m’indique cependant que j’ai bien choisi mon sujet de conversation. Elle a l’air tellement fière de son bateau, qu’elle pourrait en parler pendant des heures. Et si elle décidait de vraiment en parler pendant des heures, c’est tout bénef pour moi. Je la regarde s’emporter dans ses explications, je l’écoute rire, je hoche la tête d’un air compréhensif. “So yes, I could cross an ocean with it, if I had the spare time.” La conclusion tombe, la pirate me décochant un énorme sourire. “I see.” Dernier hochement de tête, sourire qui s’évanouit alors que je replonge mon regard au fond de ma tasse.
Tasse qui se fait remplir rapidement, comme si la pirate avait compris que sans thé, je ne serais pas restée. Je regarde l’eau frémissante et les volutes de vapeur s’envoler dans l’atmosphère de la cale. “You said you visit the Netherlands to see your family. Do you know anybody from London or Manchester ?” Fuck, the questioning again. Ne peut-elle pas choisir d’autres sujets de conversation qu’Oswald ? Bien qu’elle n’en soit certainement pas consciente. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir… Ma bouche s’ouvre, alors que je tente de trouver les mots pour répondre à sa question. “My…” Bestfriend ? Not anymore. “The…” Man who hurt me ? Sentant le rouge me monter aux joues, je plonge le nez dans ma tasse de thé, cherchant certainement un peu de courage. Quelques gorgées plus tard, je repose enfin la porcelaine sur le bois. “Oswald.” Inspiration. “The love of my life.” Mes yeux s’embrument, ma gorge se serre alors que je prononce pour la première fois l’évidence que je me force à repousser depuis toutes ces années. C’est étrange de me confier à une inconnue comme ça, mais je n’arrive pas à me taire. “He was supposed to be my best friend, but he was so much more than that.” Les yeux posés sur mes doigts, je continue dans ma confession. “He lived in Manchester, I spent a lot of time there.” Voilà pour la question à laquelle je suis sensée répondre. Mais une force surnaturelle me pousse à en dire bien plus. Soupir qui gonfle ma poitrine, mèches rousses qui viennent cacher mon visage alors que je baisse la tête. “But then he left without saying goodbye.” Ma voix se fait tremblante, trahissant mon bouleversement. “That was more than six years ago. When I woke up from my coma, he was there.” Larme qui coule sur ma joue, qui se fait rapidement chasser par des doigts fébriles. “And I learned that we could’ve been happy, if I’d just gotten his letter.” Rictus amer, alors que mes yeux se posent sur l’eau visible depuis les fenêtres. “Six years wasted ‘cause of a stupid letter.” Deuxième larme roulant sur ma joue. Levant les yeux au ciel, je tente de repousser les autres, avant de hausser les épaules d’un air nonchalant. “That’s why I was crying earlier.” Posant enfin le regard sur mon hôte, le rouge me monte aux joues alors que je réalise enfin ce que je viens de révéler. A une inconnue, en plus ! “Sorry, I don’t know why I’m telling you this. I don’t know you. You don't care.” Secouant la tête, un air coupable sur le visage, je replonge le nez dans mon thé.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Mar 5 Fév 2019 - 14:21
« My… The… Oswald. » Ha. Tu le savais bien, que tu avais reconnu l'odeur du barman sur elle. L'espace d'un instant, tu jubiles intérieurement, comme toujours lorsque tu constates que tes sens lycans t'ont donné un avantage. Ta malédiction, devenue bénédiction dans presque toutes les sphère de ta vie. Sens aiguisés. Force. Instinct prédateur indubitablement utile dans ton emploi. Coïncidence, que tu aies été embauchée et aies pu faire tes preuves directement après avoir été mordue? Tu ne crois pas aux coïncidences, ou si peu. « The love of my life. » Elle rougit, la belle, les yeux mouillés. Damn Merlin's pants to hell, she's going to cry again. « He was supposed to be my best friend, but he was so much more than that. He lived in Manchester, I spent a lot of time there. But then he left without saying goodbye. » Parti sans rien dire? Tu es étonnée. Tu ne connais pas bien le barman, mais il ne t'a pas fait ce genre d'impression. Après, tu es particulièrement bien placée pour savoir l'effet que peut avoir la morsure lycane sur le comportement de quelqu'un - n'en es-tu pas la preuve? Mais tu ne sais pas quand il a été mordu, et de toute façon, tu n'es pas sensée connaître tous ces détails, aussi te contentes-tu de hocher la tête d'un air compatissant, accompagné d'un petit grognement. « Inconsiderate ». Sa voix tremble, et tu résistes à l'impulsion soudaine de lui serrer une main, pour lui faire comprendre que tu es là. Comment ça, tu es là? Elle n'est rien à tes yeux. C'est plus fort que toi, tu la trouves attachante, la petite rouquine. « That was more than six years ago. When I woke up from my coma, he was there. And I learned that we could’ve been happy, if I’d just gotten his letter. Six years wasted ‘cause of a stupid letter. » Tes sourcils se froncent, et tu la fixes, étonnée. Allons, comme si on pouvait gaspiller six ans parce qu'on n'a pas été dans une relation amoureuse. Toi, tu ne l'as jamais été, et tu considères être autrement plus heureuse que la plupart des gens que tu rencontres et qui t'assurent qu'ils ont found the one. The one. L'âme soeur, l'amour de la vie ... Tu n'y crois pas, n'y as jamais cru.
« Six years? What, you haven't been living, breathing, doing anything during those six years? » Six ans "gaspillés"? Tu as envie de la secouer comme une noix de coco. Damn it Ginger, you're young. « That’s why I was crying earlier. Sorry, I don’t know why I’m telling you this. I don’t know you. You don't care. » Tu hausses les épaules, moue à la fois désintéressée et compatissante au visage. Paradoxe sur tes traits. « You know Ginger, you're not entirely wrong. You're nothing to me, and I'm nothing to you, let's be honest here. » Tu écartes les bras en signe de fatalité. Tu es honnête. « But it's much easier to talk to strangers, sometimes. Besides, I'm not a fan of seeing pretty women such as yourself crying, see, so let's do something about that » Tu lui tends à nouveau ton papier de toilette, un petit sourire en coin - si la scène devait lui paraître bizarre, plus tôt, tu espères que comme toi, Murphy en appréciera l'humour quelque peu. Ton sourire est compatissant. Si tu l'as attirée ici d'abord parce que tu voulais lui tirer les vers du nez (and what a success that's been), tu as un coeur, tout de même, bien que tu ne puisses pas t'imaginer à sa place. « Also ... You're telling me he's the love of your life and he abandoned the possibility of the two of you on account of one unanswered letter? Sorry but he either sounds like an idiot or not that serious. » Presque un sentiment de trahison - sorry Oz. But hell, it's true, damn it. « Besides ... haven't you been doing anything with your spare time? You're a healer, no? Doesn't seem like wasted time to me ». Elle a une carrière, des amis, certainement. Tu ne la vois pas en héroïne d'un roman à l'eau de rose, n'attendant que l'arrivée de son preux chevalier pour commencer à vivre. Quel ennui. Les gens se prennent trop la tête. Ils aiment voir du complexe là où il y a du simple. Let me introduce you to balkanic politics, and then we'll discuss the meaning of "complicated". Tu te rappelles un élément qu'elle a mentionné. « Also, coma? You alright, now? »
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Jeu 7 Fév 2019 - 16:36
Goûtant à nouveau le thé préparé par l’Ukrainienne, je cherche à me faire la plus petite possible. Comme si je n’étais pas le centre de son attention. Comme si je ne venais pas de faire la plus grande déclaration de ma vie. Faisant de mon mieux pour repousser mes larmes, je déglutis avec difficulté. “You know Ginger, you're not entirely wrong. You're nothing to me, and I'm nothing to you, let's be honest here. But it's much easier to talk to strangers, sometimes.” Les yeux grand ouverts, j’écoute Lubia en hochant la tête, le regard passant sur ses bras alors qu’elle effectue un mouvement ample. Elle n’a pas tort. Elle ne connaît rien à ma vie, et donc elle ne peut pas juger. “Besides, I'm not a fan of seeing pretty women such as yourself crying, see, so let's do something about that.” Alors qu’elle repose le rouleau de papier toilette devant moi, je ne peux m’empêcher un petit rire. La situation est cocasse. Sourire triste aux lèvres, je décline l’offre d’un geste de la main. “I’m good, thanks.” Hochement de tête, comme pour m’en assurer moi-même. La pirate repart à la charge, cependant. “Also ... You're telling me he's the love of your life and he abandoned the possibility of the two of you on account of one unanswered letter ?” Pincement au coeur alors qu’elle résume la situation. Haussant les épaules, je continue à hocher la tête faiblement, comme pour approuver ce résumé. “Sorry but he either sounds like an idiot or not that serious.” Alors ça, je m’y attendais pas. Interdite, je me fige, haussant les sourcils. She’s not wrong. “I never thought about that…” Maintenant songeuse, je détourne le regard vers le loch. C’est vrai, ça. S’il m’aimait vraiment, pourquoi n’a-t-il pas insisté ? Et en plus, il n’est pas revenu me voir, depuis mon réveil. Lynn disait qu’il venait tous les jours, pendant mon coma, pourquoi avoir arrêté ? Peut-être qu’il a vraiment tourné la page, et que je devrais faire de même.
“Besides ... haven't you been doing anything with your spare time? You're a healer, no? Doesn't seem like wasted time to me.” Reposant les yeux sur la brune, je l’écoute avec attention. Je crois que j’avais besoin d’être ramenée à la réalité. Je me perds trop dans mes pensées, en ce moment. “You’re right. I got my degree and my job. Even though I can’t work for the moment.” Haussement d’épaules. I’m gonna have too much free time, now. Rebondissant sur le sujet, la pirate semble s’être souvenue d’une chose. “Also, coma? You alright, now ?” La surprise dans sa voix me fait culpabiliser. Rouge qui revient sur mes joues. Je dois arrêter de croire que tout le monde connaît mon histoire. “Yes. I had an accident in the undergrounds two weeks ago. Head trauma and burns.” D’un geste de la main, je désigne la cicatrice sur ma tempe, qui ne devrait pas partir avant longtemps. Si jamais elle part. “I was in a coma for several days, and I got released today.” Mes yeux divaguent encore une fois vers la surface de l’eau. La fatigue commence une nouvelle fois à se faire sentir. “I should probably go home, actually. I can’t apparate or use the flu network… I can only walk, and it’s a two-hour trip.” Me levant, comme pour prendre congé de la pirate, je m’approche des fenêtres. Je pourrais prendre les quais du Ness, et le longer jusqu’au phare. Mais la fatigue semble trop grande. J’aurais aimé pouvoir transplaner, arriver directement dans mon lit et m’allonger. Mais soudain, une illumination. “I live on the Loch’s bank. Would you be okay to take me there ? With your boat, I mean.” Surprise de ma demande, mais en même temps intriguée de découvrir un nouveau moyen de locomotion, je regarde Lubia avec de grands yeux. Cela pourrait être l’occasion de voir les oiseaux depuis le pont, comme promis tout à l’heure.
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Re: the hunter and the prey (luphy)
Sam 9 Fév 2019 - 14:18
Yeux qui semblent saisir ce que tu tentes de lui faire réaliser. Six années gaspillées? Ça t'a fait bondir. « You’re right. I got my degree and my job. Even though I can’t work for the moment ». Tu hoches la tête - voilà, elle a une carrière, un but. La rouquine n'est pas une demoiselle en détresse dont l'histoire n'attend qu'un preux chevalier pour la sauver. Tu soulèves à nouveau une information glanée plus tôt, inquiétude dans le regard. « Also, coma? You alright, now ? » Tu la regardes - cet air de faiblesse, tu l'avais attribué aux larmes que la sorcière versait plus tôt, mais il est vrai que la jeune femme marchait avec une certaine prudence caractéristique du labeur d'une convalescente. « Yes. I had an accident in the undergrounds two weeks ago. Head trauma and burns. I was in a coma for several days, and I got released today. » Tu regardes la cicatrice sur sa tempe, et la gêne semblant émaner de la médicomage t'indique qu'elle ne doit pas avoir beaucoup de marques de blessures du genre. « Pizda! You can barely see it. Worse comes to worse, you can tell people you wrestled with a pirate », dis-tu en riant avant de la suivre du regard alors qu'elle se lève. « I should probably go home, actually. I can’t apparate or use the flu network… I can only walk, and it’s a two-hour trip. » Tes yeux s'arrondissent. Marcher deux heures dans le froid alors qu'elle vient à peine d'être libérée de l'hôpital? Mais où est sa famille? Tu leur chaufferais les oreilles.
« Walking two hours after being released from the hospital? » Elle ne semble pas t'avoir entendue, et se tourne vers toi, éclair d'inspiration au visage. Tu saisis où elle veut mener la conversation avant même qu'elle t'en fasse la demande, puisque tu allais lui proposer. « I live on the Loch’s bank. Would you be okay to take me there ? With your boat, I mean ». Tu hoches la tête, te levant prestement. Comme si tu serais du genre à laisser les jolies filles rentrer seules chez elles, de toute façon. « Ginger, it's like you read my mind ». Réfléchissant, tu disparais à l'arrière de la cale, dans ta chambre, attrapant un plaid que tu poses sur les épaules de la sorcière, sourire aux lèvres. « Let's not let you get cold, now ». Someone we both know wouldn't forgive me. Tu lui tends un bras à nouveau, comme si elle n'attendait que ta permission pour bouger. « Come on up, you can be my siren for today ». Sourire enjôleur, amical. « And you'll see the birds better ». Dehors, l'air frais vous accueille, et, jetant un œil derrière pour t'assurer que vous êtes à l'abri des regards, tu hisses la grand voile d'un coup de baguette. En temps normal, tu fais tout à la main, par la force de tes bras, mais tu ne veux pas faire attendre la jeune femme si manifestement fatiguée. Pli approbateur au visage. Peut-être que tu l'apprécieras, la petite rouquine.