- Joeïa YoonOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 718
» miroir du riséd : hwang yeji
» crédits : bidi (ava)
» multinick : maximus / arty / keir
» âge : vingt-quatre ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives :
✧ options obligatoires : / ✧ options facultatives : /
» profession : assistante du professeur d'arts scéniques / sirène au Styx
» gallions sous la cape : 4480
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Two steps behind (ft. Hunter)
Mer 14 Avr 2021 - 12:15
Two steps behind ft. @Hunter HuntzbergerDimanche 11 avril 2021.
Le jour s’est levé sur la demeure du Muller, le soleil parsemant ses rayons à travers les vitres de la façade est du bâtiment. Avec eux, quelques oiseaux se réveillent et se mettent à entamer leurs petites mélodies, signant la présence du printemps, bien que celui-ci soit toujours un peu froid. La vie s’active, les silhouettes se mouvent pour vaquer à leurs occupations… sauf une. Profondément endormi à même son atelier de potions, Octave a la tête reposée sur un vieux livre, son bras gauche lui servant d’oreiller de substitution. Le sorcier aura passé une bonne partie de sa nuit à travailler sur un assemblage d’ingrédients dont le résultat laisse clairement à désirer. Incapable de lâcher le morceau et de passer à côté d’une potentielle perfection, le Muller s’et obstiné des heures durant, jusqu’à tomber de fatigue dans les bras de Morphée. Ce sont les gazouillis des moineaux atteignant son oreille qui le tirent de ses rêves sombres et il ouvre une paupière, puis deux, pour constater l’endroit où il se trouve. Se redressant dans un bâillement, il étire les membres de son corps, fait travailler les muscles de son dos et referme l’ouvrage sur lequel il s’est endormi.
Ses pas le mènent à la cuisine, où il se trouve quelques fruits et un bon dosage de caféine qui feront largement l’affaire pour le tenir éveillé. La banane à la main, son regard se porte sur l’immense horloge accrochée au mur et il hoche de la tête d’un air entendu. Son petit-déjeuner terminé, il ne lui faut que quelques minutes de plus pour atteindre sa chambre et enfiler une tenue de sport. Si ses calculs sont bons - et ils le sont toujours - il a largement le temps d’aller faire un petit footing dans Inverness avant de retourner à ses mixtures étranges. En se dirigeant vers la porte d'entrée, Octave s’arrête en chemin pour replacer un cadre photo décalé de quelques millimètres. Une sensation de satisfaction s’empare alors de lui alors qu’il vérifie la conformité des autres cadres illustrant les nombreux membres de leur illustre famille, celle-là même dont il est si fier. Une fois fait, il sort de la bâtisse et se met à trottiner en direction de la ville.
Une fois l’effort commencé, Octave ne s’arrête pas - ou peu. Le sorcier se coupe des éléments extérieurs pouvant arrêter sa course via une concentration sans relâche sur son propre souffle et un point à l’horizon qui ne bouge jamais. Il n’accorde que peu d’importance aux passants et s’il lui arrive de croiser leur regard, l’échange ne dure que moins d’une seconde. Il parcourt un kilomètre de cette façon, puis un deuxième. S’arrête quelques minutes pour acheter une bouteille d’eau qu’il vide d’une traite, avant de reprendre son parcours initial. On pourrait presque penser que tout son cheminement est parfaitement chronométré et il est vrai qu’Octave n’aime que moyennement que l’on vienne interférer dans ses séances de sport. La réflexion lui vient alors qu’il remarque un visage presque familier, car il le croise régulièrement ces dernières semaines pendant ses footings. S’il a pris cela pour une coïncidence au départ - bien qu’il n’y croit pas spécialement - la répétition de ces rencontres le rend de plus en plus suspicieux. Aujourd’hui, il remarque donc ce même visage, à quelques mètres derrière lui, qui le suit depuis un bon kilomètre. Augmentant sa foulée, Octave prend un tournant à gauche et s’arrête dans une ruelle, attendant que l’homme en question passe pour le saisir par le bras et le tirer jusqu’à lui.
“Qu’est-ce que tu me veux ?” demande le Muller sur un ton glacial et peu agréable, son visage restant de marbre. Ce petit manège a assez duré.
- InvitéInvité
Re: Two steps behind (ft. Hunter)
Lun 3 Mai 2021 - 21:50
Hunter Huntzberger était un homme occupé, à l'esprit préoccupé. Il avait bâti une solide carrière autour de la danse. D'abord en tant que danseur, exécutant les mouvements, sauts, pirouettes, portés, que le chorégraphe lui imposait. Il avait adoré ces années. Chaque jour était rythmé comme du papier à musique : répétitions, étirements, renforcement musculaire, puis spectacle. Il avait eu la chance de voyager à différents endroits du monde, malgré l'absence de temps pour correctement visiter chaque ville. Depuis deux ans, cependant, sa carrière avait pris un tournant. De danseur-marionnette monté sur ressort, il était passé de l'autre côté du rideau de scène, laissant libre court à sa créativité et dirigeant son propre groupe de pantins.
Hunter adorait cette nouvelle profession de chorégraphe, et d'enseignant. Il était stimulé artistiquement comme jamais il ne l'avait été lorsqu'il n'était qu'un simple danseur. Simplement, son corps réclamait toujours la même dose d'action, et il ne la trouvait plus dans ses occupations. Un prof, un chorégraphe, ça reste en retrait dans la salle de classe, pour observer les étudiants, les danseurs, les élèves, et traquer les imperfections. Il y a quelques mois, le directeur artistique adjoint du Lowingblow profitait des soirées pour décharger son trop plein d'énergie avant de rentrer chez lui, ou de passer saluer sa belle dans l'antre des enfers, qu'elle dirigeait d'une main de maîtresse, fouet à la main et tornade au fond des prunelles. Avant, il pouvait se décrire comme simple visiteur des lieux, boire un whisky hors de prix, pourquoi pas parier quelques gallions sur une table de black-jack et rentrer chez lui.
Avant, il n'incarnait pas la luxure parmi les pêchés capitaux. C'était qu'@Althea d'Arenberg pouvait se montrer franchement convaincante, et/ou que le sorcier avait un coeur trop mou pour supporter de la voir vasciller. Alors, il avait fait ce qu'il savait faire de mieux : chorégraphier. Hunter passait maintenant le plus clair de ses soirées à préparer la prochaine. Lui qui était allergique à la paperasse et l'organisation semblait y avoir plongé à pieds joints à nouveau. A ses journées particulièrement rythmées s'ajoutaient maintenant les soirées, desquelles il rentrait rincé, s'écrasant avec fracas dans ses draps.
Hunter avait rapidement compris qu'il devait trouver un semblant d'organisation parmi ses trois emplois, et, surtout, qu'il était indispensable qu'il fasse une place dans son emploi du temps pour s'entrainer. Courir, voler, danser, soulever de la fonte, il s'en foutait, tant qu'il se dépensait. Garder un trop plein d'énergie frustré sous sa poitrine était le meilleur moyen d'exploser en plein vol. Alors, en ce dimanche matin, il courait. Il alternait les petites foulées et les sprints, et découvrait dans le même temps des quartiers inconnus d'Inverness. Vêtu d'un short bleu criard et d'un simple tshirt rouge, le sorcier sentait l'adrénaline circuler sous sa peau, son coeur pomper sous ses côtes et ses poumons se gonfler de l'air frais de cette matinée printanière.
Brusquement, il se sentit tirer sur le côté. "Wow !" Des bras musclés avaient réussi à non seulement interrompre sa course, mais l'avaient détourné de son chemin. Un peu sonné, Hunter s'arrêta finalement après quelques pas dans la ruelle. Un homme se tenait devant lui, et il l'observa, essoufflé. "What the fuck, man ?" Le gars était trappu, un peu plus petit que lui, mais avec une mâchoire aussi carrée que les pavés sur lesquels ils se tenaient. "Qu’est-ce que tu me veux ?" Ahuri, le danseur regarda l'inconnu un instant, les sourcils bien hauts sur le front, disparaissant presque derrière une mèche folle. "Hein ? Mais rien du tout !" Il ne comprenait rien. Son cerveau avait été mis en veille durant la durée de sa course, et peinait à se remettre en route. "Toi, qu'est-ce que tu me veux ?" Agressif, peut-être, mais surtout bien paumé.
Hunter adorait cette nouvelle profession de chorégraphe, et d'enseignant. Il était stimulé artistiquement comme jamais il ne l'avait été lorsqu'il n'était qu'un simple danseur. Simplement, son corps réclamait toujours la même dose d'action, et il ne la trouvait plus dans ses occupations. Un prof, un chorégraphe, ça reste en retrait dans la salle de classe, pour observer les étudiants, les danseurs, les élèves, et traquer les imperfections. Il y a quelques mois, le directeur artistique adjoint du Lowingblow profitait des soirées pour décharger son trop plein d'énergie avant de rentrer chez lui, ou de passer saluer sa belle dans l'antre des enfers, qu'elle dirigeait d'une main de maîtresse, fouet à la main et tornade au fond des prunelles. Avant, il pouvait se décrire comme simple visiteur des lieux, boire un whisky hors de prix, pourquoi pas parier quelques gallions sur une table de black-jack et rentrer chez lui.
Avant, il n'incarnait pas la luxure parmi les pêchés capitaux. C'était qu'@Althea d'Arenberg pouvait se montrer franchement convaincante, et/ou que le sorcier avait un coeur trop mou pour supporter de la voir vasciller. Alors, il avait fait ce qu'il savait faire de mieux : chorégraphier. Hunter passait maintenant le plus clair de ses soirées à préparer la prochaine. Lui qui était allergique à la paperasse et l'organisation semblait y avoir plongé à pieds joints à nouveau. A ses journées particulièrement rythmées s'ajoutaient maintenant les soirées, desquelles il rentrait rincé, s'écrasant avec fracas dans ses draps.
Hunter avait rapidement compris qu'il devait trouver un semblant d'organisation parmi ses trois emplois, et, surtout, qu'il était indispensable qu'il fasse une place dans son emploi du temps pour s'entrainer. Courir, voler, danser, soulever de la fonte, il s'en foutait, tant qu'il se dépensait. Garder un trop plein d'énergie frustré sous sa poitrine était le meilleur moyen d'exploser en plein vol. Alors, en ce dimanche matin, il courait. Il alternait les petites foulées et les sprints, et découvrait dans le même temps des quartiers inconnus d'Inverness. Vêtu d'un short bleu criard et d'un simple tshirt rouge, le sorcier sentait l'adrénaline circuler sous sa peau, son coeur pomper sous ses côtes et ses poumons se gonfler de l'air frais de cette matinée printanière.
Brusquement, il se sentit tirer sur le côté. "Wow !" Des bras musclés avaient réussi à non seulement interrompre sa course, mais l'avaient détourné de son chemin. Un peu sonné, Hunter s'arrêta finalement après quelques pas dans la ruelle. Un homme se tenait devant lui, et il l'observa, essoufflé. "What the fuck, man ?" Le gars était trappu, un peu plus petit que lui, mais avec une mâchoire aussi carrée que les pavés sur lesquels ils se tenaient. "Qu’est-ce que tu me veux ?" Ahuri, le danseur regarda l'inconnu un instant, les sourcils bien hauts sur le front, disparaissant presque derrière une mèche folle. "Hein ? Mais rien du tout !" Il ne comprenait rien. Son cerveau avait été mis en veille durant la durée de sa course, et peinait à se remettre en route. "Toi, qu'est-ce que tu me veux ?" Agressif, peut-être, mais surtout bien paumé.
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» situation : célibataire
» nature du sang : sang-mêlé
» année d'études : /
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Inventaire Sorcier:
Re: Two steps behind (ft. Hunter)
Ven 7 Mai 2021 - 16:12
Two steps behind ft. @Hunter HuntzbergerParanoïaque, lui ? Tous les indices sont là pour le manifester. Mais Octave sait pertinemment qu’avec la tendance révolutionnaire qui se développe parmi les sorciers, il n’est pas constamment en sécurité. S’il peut avoir des mauvaises intentions, pourquoi les autres ne le pourraient-ils pas ? Il fait donc très attention à qui il parle et ce qu’il dit, de crainte que ses propos, en plus d’être mal interprétés, soient utilisés contre lui. Il n’y a jamais de mal à être précautionneux et, en fin observateur, Octave n’a aucun mal à visualiser les éléments perturbateurs dans son champ de vision. Ce joggeur à sa suite en fait évidemment partie. Ce n’est pas la première fois qu'il le voit derrière lui. Le Muller privilégiant la réflexion sur l’action impulsive, il n’est pas intervenu aussitôt qu’il a senti la présence de l’homme mais a préféré attendre de voir si la situation se répétait. Et ce fut le cas, un peu trop souvent à son goût. Il s’est, bien sûr, fait la réflexion qu’ils peuvent simplement partager le même parcours, mais la paranoïa a fini par prendre le dessus. Octave décide donc qu’il est temps qu’il fasse face à son suiveur, au moins pour le dissuader de continuer son petit manège. Il peut avoir de la patience, mais il ne faut pas non plus en abuser.
Pourtant plus grand que lui, il l’attrape facilement par le bras pour le tirer vers l’endroit où il s’est arrêté, loin des regards indiscrets. Son expression est sans appel : il n’est pas ravi et le jeune homme ne s’en sortira pas à si bon compte… Parlons-en, déjà, de sa grossièreté ! Il met cela sur le compte de la surprise qu’il aura forcément provoqué, que l’inconnu soit coupable ou non d’ailleurs. Octave lui demande sans détour ce qu’il lui veut et cherche dans le regard de l’homme une signe lui prouvant sa culpabilité. Bien sûr, il nie - que pourrait-il faire d’autre ? Cela ne fait qu’exacerber le Muller qui focalise toute son énergie dans la tentative de ne pas s’énerver davantage. Difficile avec le ton agressif qu’emploie le joggeur mais, pour sa défense, Octave l’a emprunté le premier. Ce dernier se plante face au jeune homme, le regard sérieux.
“Tu me suis depuis au moins un kilomètre et ce n’est clairement pas la première fois. Il y a eu jeudi dernier, le mardi d’avant ou encore avant-hier. Donc je répète : que me veux-tu ? Qui es-tu ?” Il ne plaisante surtout pas avec ce sujet. S’il apprend qu’en plus, l’inconnu est un né-moldu, il y a de forte chance qu’il entre dans une colère noire. Peut-être souhaite-t-il s’en prendre au Muller et a-t-il décidé de passer par lui ? Qu’il en était le maillon faible ? Ce serait très mal le juger et très vexant pour le sang-pur qui s’estime comme un membre solide de la famille, incapable de divulguer la moindre information.
À moins, finalement, que ce jeune homme en pince pour lui ? Cette idée le ferait presque grimacer de dégoût et si c’est réellement le cas, il ne tardera pas à lui faire savoir que cela ne l’intéresse pas. Du moins, pas avec lui. Quitte à avoir des déviances, autant que ce soit avec des personnes qui en valent la peine ou qui puissent lui apporter quelque chose dans la vie. Octave en profite pour le détailler de la tête aux pieds et son jugement est sans appel.