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little thieves are hanged, but great ones escape + ouvert
Jeu 17 Jan 2019 - 16:03
Алты́нного во́ра ве́шают, а полти́нного че́ствуют.
Tu es nerveuse. Pourquoi donc? Tu as désormais l'habitude d'interagir avec des haut placés, des chefs d'État, des représentants d'oligopoles en Ukraine. Quand le merdier a commencé, en Crimée, tu y étais. Qu'est-ce que ce trac étrange qui te dévore les entrailles. Allons. Tu ajustes ta chemise d'un blanc éclatant, boutonnée jusqu'au col, et enfiles le veston noir de ton costard lustré. Il est très rare que tu portes les habits formels sorciers, puisque rares sont les journées qui passent sans que tu aies affaire à des moldus - aussi leurs habits formels sont-ils devenus tes habits formels. Tu passes tes doigts enduits de pâte modelante dans tes cheveux courts, que tu lisses sur le côté, avant de quitter ton voilier pour rejoindre la marina et transplaner vers le domaine du château. Courage. Tu te diriges vers le hall d'entrée, où t'attend le professeur titulaire du cours, qui t'a invitée à donner quelques conférences au cours de l'année. « Bonjour, miss Savčenko », dit-il, trébuchant sur la prononciation de ton nom de famille. Il te mène vers un local différent de la dernière fois - tes sourcils se froncent. Tu pénètres dans la salle, port altier et présence prédatrice, décochant un sourire solaire à la petite assemblée. La salle est petite, des fauteuils confortables entourent une estrade en un arc de cercle. Un grand sourire illumine ton visage. Cent fois moins chiant qu'un amphithéâtre, c'est bon, on va pouvoir discuter. Même pas besoin de sonorus. Tu avises le projecteur d'un regard en coin. Le professeur t'introduit, rappelant ton parcours - quinze ans d'expérience, spécialisée dans les questions panslaves et les relations entre l'occident et l'espace post-soviétique, tout le bataclan. Pendant qu'il parle, tu installes tes papiers, tu retires ton veston que tu plies d'un geste économe, et tu retrousses tes manches, révélant tes avant-bras tatoués. Allez hop, le stéréotype slave tatoué de service, on y va. Il te cède enfin la parole, et tu t'installes derrière le podium, y posant tes phalanges également dessinées d'encre.
« Bonjour à tous, c'est un plaisir de vous voir ici plutôt que dans l'amphithéâtre du mois d'octobre. Nous serons mieux installés pour des échanges constructifs ici », commences-tu. Tu râcles légèrement ta gorge, ton accent ukrainien très clair alors que tu t'adresses au groupe d'étudiants. « Pour ceux qui n'étaient pas présents en octobre - il me semble que cette présentation était réservée aux étudiants de médias, oui? » dis-tu, tournant la tête vers le professeur, qui hoche la tête. Tu poursuis. « Bon. Pour ceux qui ne me connaissent pas - je suis loin d'avoir le bagage académique d'un professeur. Je ne peux pas vous parler de grandes théories, mon expérience est exclusivement sur le terrain », admets-tu humblement, laissant ton podium derrière alors que tu te promènes entre les fauteuils de ta démarche féline et prédatrice, levant les mains en signe d'honnêteté. « Toutefois, des circonstances exceptionnelles ont favorisé mon embauche au Ministère de la Magie ukrainien à un très jeune âge. Je travaille comme diplomate en relations internationales avec les moldus depuis maintenant sept ans, mais je cumule quinze ans de travail en la matière. Donc j'espère vous faire profiter de mon expérience - tant que vous pardonnez mon accent terrible en anglais », leur dis-tu, sourire léger aux lèvres. De toute façon, c'est ta septième langue, tu en as vu d'autres. « Bon. Au programme, aujourd'hui: nous allons parler de propagande moldue. Nous allons analyser quelques exemples russes récents. Je sais que plusieurs d'entre vous ne sont pas inscrits au cours de médias, mais vous n'avez réellement besoin que de votre pensée critique, pas de grands mots théoriques dont nous nous servons bien peu dans le vrai monde, de toute manière ». Tu termines ton tour de la salle de classe, et t'appuies le dos contre le podium, croisant les bras alors que tu fixes les étudiants. « Bien entendu, cette conférence est ouverte à tous, et nous avons la chance de compter quelques professeurs parmi nous - je vous inviterai donc à prendre une posture étudiante. Peut-être manquez-vous de pratique en la matière, mais ça se réapprend, honorables professeurs », annonces-tu d'un ton qui n'invite pas à la contestation. La dernière chose que tu souhaites, c'est qu'un professeur vienne occuper le crachoir avec ses grands mots alors que tu as réellement quelque chose à faire apprendre aux étudiants. « Mais je suis bon prince - enfin, princesse hein, on se comprend. Il s'agit d'un cours supplémentaire, que vous n'étiez pas obligés de suivre, aussi vais-je rendre l'expérience plus intéressante pour vous ». Tu descends de ton estrade d'un bon gracieux et preste. « Les deux étudiants qui m'impressionneront le plus aujourd'hui viendront passer la journée avec moi au Ministère. Vous assisterez à mes rencontres avec moi - et je vous garantis qu'il ne s'agit pas de ces réunions ennuyeuses où les patrons se félicitent entre eux et parlent de budget », dis-tu, sourire carnassier aux lèvres. Les gens auxquels tu as affaire ne font souvent pas dans la dentelle, et ces petits étudiants gagneraient peut-être à en voir quelques uns. « Avant que je vous distribue le premier article que nous analyserons ensemble ... Que pouvez-vous me dire de la machine médiatique moldue russe? »
- Spoiler:
BONJOUR LES PLUS BEAUX
Joueurs ayant manifesté leur intérêt : @Tomas Trejo @Irina Nygården @Rose Coldridge @Robin Lowe @Levi Dalsgaard @Margaret Rosebury qui a intérêt à pas m'interrompre @Hyacinthe Taschereau @Abigail Dowell @Prudence Bellevue et je taggue les nouveaux membres qui sont inscrits en médias qui n'avaient pas été taggués dans mon message collectif au cas où ça vous intéresserait - @Logan Murdoc @Irma Vlass
Résumé du RP : Lubia se présente. Elle ressemble à une mafieuse et ça la fait rire que ça détonne avec les profs de Hungcalf. Elle avoue qu'elle n'a pas un bagage de prof et que ça l'arrange, de simplement échanger avec les étudiants, et qu'elle souhaite les faire profiter de ses quinze ans d'expérience dans le domaine. Elle annonce que les étudiants qui l'impressionneront le plus viendront passer la journée avec elle au boulot éventuellement. Elle demande aux étudiants de lui parler de la machine médiatique moldue russe pour être au fait de leurs connaissances antérieures en la matière.
Consigne : comme pour tous les sujets collectifs, merci de privilégier les réponses courtes pour ne pas bloquer le jeu. Dixit celle qui a écrit un post de 800 mots mais osef, c'moé le prof - et je devais le faire pour l'intro. Ça va être bien on va rigoler
- InvitéInvité
Re: little thieves are hanged, but great ones escape + ouvert
Jeu 17 Jan 2019 - 19:15
J'hésitais, encore et encore. Même si je n'avais rien à faire dans cette conférence et que la matière ne m'intéressait pas spécialement, j'hésitais. Tout d'abord, parce que j'avais été invitée, et qu'il était mal poli de décliner, et ensuite parce que j'étais curieuse. Être intrigué de la sorte m'avait déjà perdu, pourtant, j'avais cette étrange et très désagréable sensation que tout était lié. C'était comme un picotement sur ma nuque et mes épaules qui m'obligeait à les remuer de nombreuses fois alors que mes yeux bruns foncés se perdaient dans la contemplation d'un tableau totalement vide, abandonné de son occupant pour l'instant.
Cette femme m'intriguait bien plus que de raison. J'étais attirée à elle comme un aimant, et j'avais indubitablement besoin de réponse. C'était la première fois que je ressentais une telle chose, et je me devais d'en avoir le cœur net. Je ne pouvais pas réitérer la même erreur une seconde fois, c'était hors de question. C'était donc décidé.
Poussant un soupir discret, je me détournais du cadre auquel je faisais face avant de pousser la porte de la salle du cours de littérature et de Médias moldus et sorciers. La matière en elle-même était sans nul doute attrayante, mais je n'avais pas assez de temps pour pouvoir m'intéresser à tous les cours. J'avais déjà bien assez de choses à faire. Mais puisque j'avais dit à la conférencière essayer de venir, et bien, je tenais parole, tout simplement. Alors me voilà là, penaude, à contempler une salle en arc de cercle dans laquelle je n'avais jamais mis les pieds en neuf ans. Les fauteuils me surprirent au premier coup d'œil, puis, haussant les épaules, je trouvais cela tout à fait confortable pour l'auditrice libre que j'étais.
Ainsi, pour ne pas déranger les élèves qui venaient par obligation, et ceux pour qui la matière était vraiment intéressante, je me plaçais à l'une des dernières rangées, sur le côté. Posant avant tout mon sac, je retirais ensuite ma veste en jean pour abaisser la capuche de mon pull rabattue jusqu'alors sur ma tête. Prenant enfin place, je sortais par une habitude toute machinale, un carnet de note et mon stylo à bille que je préférais à la plume pour écrire de rapides notes, même si je doutais en avoir besoin pour cette heure.
Lorsque l'ukrainienne se présenta au podium, je sentis, comme lors de notre première rencontre, mon cœur s'emballer désagréablement. Même à cette distance elle m'impressionnait. Pourtant, il y avait bien d'autres personnes dans la petite salle, mais elle tout particulièrement, me faisait un effet dont j'ignorais l'origine.
Muette et discrète comme à mon habitude, je la laissais parler tout en écrivant de courts mots clés sur les feuilles devant moi. Finalement, j'allais en prendre, des notes. Mais rien à voir avec le cours, je relevais davantage des points la concernant elle.
Alors qu'elle déambulait entre les fauteuils, je ne pouvais m'empêcher de me recroqueviller à chaque pas qu'elle faisait dans ma direction. Pourtant, lorsqu'elle posa les yeux sur moi, je soutenais son regard tandis que le sien s'attardait sur moi peut-être un instant de trop. Ou était-ce moi qui trouvais le temps soudainement long ? Ce dont j'étais tout à fait certaine, c'était que cette femme me glaçait le sang jusqu'aux os. Je notais sa manière de se mouvoir, de regarder l'assemblée et d'être une excellente oratrice.
Car j'étais ici avant tout pour observer et écouter, et non pas participer. Voilà pourquoi à sa question, je restais muette mais osais la quitter un instant de mon champs de vision pour balayer la salle, intriguée par qui aura assez d'audace pour lui répondre.
Cette femme m'intriguait bien plus que de raison. J'étais attirée à elle comme un aimant, et j'avais indubitablement besoin de réponse. C'était la première fois que je ressentais une telle chose, et je me devais d'en avoir le cœur net. Je ne pouvais pas réitérer la même erreur une seconde fois, c'était hors de question. C'était donc décidé.
Poussant un soupir discret, je me détournais du cadre auquel je faisais face avant de pousser la porte de la salle du cours de littérature et de Médias moldus et sorciers. La matière en elle-même était sans nul doute attrayante, mais je n'avais pas assez de temps pour pouvoir m'intéresser à tous les cours. J'avais déjà bien assez de choses à faire. Mais puisque j'avais dit à la conférencière essayer de venir, et bien, je tenais parole, tout simplement. Alors me voilà là, penaude, à contempler une salle en arc de cercle dans laquelle je n'avais jamais mis les pieds en neuf ans. Les fauteuils me surprirent au premier coup d'œil, puis, haussant les épaules, je trouvais cela tout à fait confortable pour l'auditrice libre que j'étais.
Ainsi, pour ne pas déranger les élèves qui venaient par obligation, et ceux pour qui la matière était vraiment intéressante, je me plaçais à l'une des dernières rangées, sur le côté. Posant avant tout mon sac, je retirais ensuite ma veste en jean pour abaisser la capuche de mon pull rabattue jusqu'alors sur ma tête. Prenant enfin place, je sortais par une habitude toute machinale, un carnet de note et mon stylo à bille que je préférais à la plume pour écrire de rapides notes, même si je doutais en avoir besoin pour cette heure.
Lorsque l'ukrainienne se présenta au podium, je sentis, comme lors de notre première rencontre, mon cœur s'emballer désagréablement. Même à cette distance elle m'impressionnait. Pourtant, il y avait bien d'autres personnes dans la petite salle, mais elle tout particulièrement, me faisait un effet dont j'ignorais l'origine.
Muette et discrète comme à mon habitude, je la laissais parler tout en écrivant de courts mots clés sur les feuilles devant moi. Finalement, j'allais en prendre, des notes. Mais rien à voir avec le cours, je relevais davantage des points la concernant elle.
Alors qu'elle déambulait entre les fauteuils, je ne pouvais m'empêcher de me recroqueviller à chaque pas qu'elle faisait dans ma direction. Pourtant, lorsqu'elle posa les yeux sur moi, je soutenais son regard tandis que le sien s'attardait sur moi peut-être un instant de trop. Ou était-ce moi qui trouvais le temps soudainement long ? Ce dont j'étais tout à fait certaine, c'était que cette femme me glaçait le sang jusqu'aux os. Je notais sa manière de se mouvoir, de regarder l'assemblée et d'être une excellente oratrice.
Car j'étais ici avant tout pour observer et écouter, et non pas participer. Voilà pourquoi à sa question, je restais muette mais osais la quitter un instant de mon champs de vision pour balayer la salle, intriguée par qui aura assez d'audace pour lui répondre.
- Résumé:
- Abigail entre discrètement dans la salle et prend place dans un fauteuil à la dernière rangée et sur le côté. Elle sort un carnet de note et écoute la conférencière avec attention et curiosité.
- InvitéInvité
Re: little thieves are hanged, but great ones escape + ouvert
Ven 18 Jan 2019 - 19:49
Malgré ma décision d’arrêter de suivre le cours de médias à partir de janvier, je n’ai pas résisté en apprenant la conférence d’aujourd’hui. D’abord car ce n’est pas un cours normal. Ensuite parce que l’intervenante étant déjà venue en début d’année, je savais que malgré son allure atypique, elle savait vraiment de quoi elle parlait. D’ailleurs, son parcours est aussi atypique que sa tenue, mais je respecte les personnes qui se donnent dans leur travail. Elle m’avait plu, cette Ukrainienne. Alors, remarquant que sa conférence était accessible aux non-étudiants de la matière, je ne me suis pas gênée pour entrer dans la salle, port princier décidé. Assise au milieu de la pièce, au deuxième rang, tout mon attirail prêt pour prendre des notes, j’attends. La sorcière se présente, et malgré son aura séductrice, je ne peux m’empêcher de me laisser distraire par ma plume, la lissant entre mes doigts. Ce que j’attends, c’est le vif du sujet.
Et il ne tarde pas à arriver. “Les deux étudiants qui m'impressionneront le plus aujourd'hui viendront passer la journée avec moi au Ministère. Vous assisterez à mes rencontres avec moi - et je vous garantis qu'il ne s'agit pas de ces réunions ennuyeuses où les patrons se félicitent entre eux et parlent de budget.” Relevant les yeux de mon parchemin, je sens l’excitation dans mon ventre. La compétition, j’aime. Surtout vu le prix décernéauà la meilleure. Je passe déjà le plus clair de mon temps au ministère, gérant les petites affaires des sénateurs internationaux. Mais il est vrai que je ne m’y connais pas en diplomatie. Et si je veux vraiment suivre les traces de mon père - s’il y a bien une chose dont je suis certaine en ce moment, c’est celle-ci, alors il faut que je m’améliore dans ce domaine. Et quoi de mieux que d’assister directement à des rendez-vous ?
La première question tombe. Première chance de me faire bien voir. “Avant que je vous distribue le premier article que nous analyserons ensemble ... Que pouvez-vous me dire de la machine médiatique moldue russe ?” Les rouages se mettent à tourner dans mon cerveau. Magnus, mon père, étant ministre de la magie, il est souvent en contact avec le ministre d’Etat moldu de Norvège. J’ai quelques fois été invitée à des dîners en sa compagnie. Je suis au courant des conflits et autres intrigues politiques qui gouvernent notre monde, même si je ne suis pas la plus au fait quand il s’agit des moldus. Malgré tout, je tente ma chance. De toute façon, je suis ici pour apprendre, non ? Ma main se lève, et je prends la parole. “Les informations sont largement diffusées à la population moldue par le biais de l’interne, ou de la t-vision. En Russie, le gouvernement surveille de très près et il y a un numéro d’information de t-vision qui est majoritaire, qui raconte ce que le gouvernement veut qu’on croit. Ceux qui essaient de diffuser une information différente de la version officielle se font largement réprimer.” Regard sérieux, mine concentrée, j’attends la réaction de la conférencière. J’espère ne pas être tombée à côté, et surtout j’ai l’impression d’avoir déformé quelques mots moldus auxquels je ne suis pas habituée.
- résumé:
- Irina, très compétitrice, essaie de se faire bien voir par Lubia en répondant à sa question, mais elle bute sur les mots "internet" (interne) "télévision" (t-vision) et "chaîne" (numéro)
- InvitéInvité
Re: little thieves are hanged, but great ones escape + ouvert
Jeu 24 Jan 2019 - 17:35
A l’heure, Rose l’avait été, assurément. Elle s’était même payée le luxe d’arriver plus tôt, arguant de devoir s’assurer d’avoir une place assise pour ne pas trop se fatiguer. Elle avait choisi une place stratégique bien sur, ni trop proche, ni trop éloignée de l’estrade, où l’on pourrait bien la voir, l’entendre, et d’où elle pourrait s’éclipser si nausées ou envies pressantes venaient la tourmenter. Non, vraiment, ele était très contente d’elle, et accueillit ses petits camarades qui emplissaient progressivement la pièce de sourires gracieux et de petits gestes de la main. Oui, même Irina, sa chère et tendre vice présidente (non), qui s’était assise à quelques chaises d’elle, pour être bien en vue. Quelle m’as tu vu, celle là… enfin, elle n’était pas là pour se plaindre des manières discutables de la lufkin, elle aura tôt fait de se ridiculiser avec son air froid et guindé, comme toujours. Elle avait une autre stratégie, celle de la gentillesse et de la douceur –ahem-, en tout cas quand il y avait des yeux et des oreilles autour. Elle laissa quelques jeunes s’installer autour d’elle, certains fixant son ventre avec des yeux aussi ronds que son abdomen, leur souriant avec amusement. Sa grossesse était toujours une source de surprise et d’émerveillement, elle ne s’en lassait pas.
Elle se redressa un peu plus quand l’intervenante, Lubia Savčenko -elle était allée sur internet, merveilleux puit de savoir moldu, pour savoir comment ce diable de nom là se prononçait – se presenta à eux, profitant de l’introduction pour ensorceler son stylo qui aurait la gentillesse d’écrire ce que Lubia dirait tout le long de son intervention. Elle-même écrirait en marge les interventions des étudiants, probablement moins pertinentes par ailleurs. En parlant de manque de pertinence… Irina prenait la parole en première, et si sa réponse n’était pas dénuée d’intérêt, manquait cruellement de précision. Elle la laissa terminer, avant de lever la main gracieusement à son tour, rajoutant de sa voix assurée :
- Je crois que ce que ma camarade voulait dire, c’est que les médias moldus modernes sont avant tout la Télévision et Internet. A savoir que la télévision est un média plus orienté vers des populations plus âgées, et internet vers les plus jeunes, surtout au travers des réseaux sociaux, dont certains sont contrôlés, de manière plus ou moins discrète, par les gouvernements. Il existe également de la presse écrite dont le capital est détenue uniquement par le kremlin, et les journaux indépendants sont rares, ou en faveur du gouvernement.
Elle se rassit, satisfaite. Forcément, avec un père moldu et une mère sang mélée, elle savait de quoi elle parlait, Elle.
Elle se redressa un peu plus quand l’intervenante, Lubia Savčenko -elle était allée sur internet, merveilleux puit de savoir moldu, pour savoir comment ce diable de nom là se prononçait – se presenta à eux, profitant de l’introduction pour ensorceler son stylo qui aurait la gentillesse d’écrire ce que Lubia dirait tout le long de son intervention. Elle-même écrirait en marge les interventions des étudiants, probablement moins pertinentes par ailleurs. En parlant de manque de pertinence… Irina prenait la parole en première, et si sa réponse n’était pas dénuée d’intérêt, manquait cruellement de précision. Elle la laissa terminer, avant de lever la main gracieusement à son tour, rajoutant de sa voix assurée :
- Je crois que ce que ma camarade voulait dire, c’est que les médias moldus modernes sont avant tout la Télévision et Internet. A savoir que la télévision est un média plus orienté vers des populations plus âgées, et internet vers les plus jeunes, surtout au travers des réseaux sociaux, dont certains sont contrôlés, de manière plus ou moins discrète, par les gouvernements. Il existe également de la presse écrite dont le capital est détenue uniquement par le kremlin, et les journaux indépendants sont rares, ou en faveur du gouvernement.
Elle se rassit, satisfaite. Forcément, avec un père moldu et une mère sang mélée, elle savait de quoi elle parlait, Elle.