- InvitéInvité
[terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Dim 27 Jan 2019 - 18:25
luigi // charlie
the risk i took was calculated, but man am i bad at math
Si ça n'avait pas été pour assister Aaron dans ses recherches, elle ne se serait probablement jamais imposé une telle tâche. Avant que tout ce qui avait eu lieu entre eux ne se passe, le lufkin avait analysé des échantillons de plumes et de cheveux que Charlie lui avait gracieusement fourni. Les résultats étaient si intéressants qu'ils avaient décidé de pousser plus loin, mais cela demandait d'autres échantillons que ceux que la summerbee pouvait fournir. Et elle connaissait quelqu'un dont elle était sûre qu'il était animagus, pour l'avoir vu se transformer de ses propres yeux. Seulement voilà. Lui demander son aide impliquait certainement de subir moult railleries et sarcasmes. Bien sûr, leur relation avait légèrement évolué la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Mais Charlie était quand même persuadée que Luigi trouverait un moyen de retourner la situation à son avantage. Elle avait d'abord songé à trouver un moyen de récupérer les échantillons sans lui demander son avis, puis c'était rappelé que ce n'était pas vraiment une manière de faire respectueuse. Elle avait donc pris la décision de lui demander directement. Elle se rendait donc chez lui, non pas sous forme humaine, mais sous son apparence d'hirondelle. Elle s'était dit que de toute façon, elle devrait lui expliquer qu'elle était animagus et qu'elle avait été la première à bien vouloir donner de sa personne pour cette étude. Et puis, de toute façon, elle préférait jouer franc jeu. Perchée sur la tête d'une gargouille, elle fit gonfler ses plumes pour emprisonner en dessous un maximum d'air qui la tiendrait au chaud tant qu'elle était sous cette forme. Elle reprit son envol, le vent froid la portant sans qu'elle n'ait à faire trop d'efforts, et elle se laissa amener de plus en plus haut, montant encore et encore en s'appuyant sur les courants ascendants. De la hauteur à laquelle elle était, elle voyait tout le domaine, et en profita pour apprécier la vue qui était somme toute plutôt impressionnante. L'impression de liberté qu'elle ressentait était extraordinaire, jouissive. Voler était décidément une activité dont elle ne pouvait se passer, et le faire sous cette forme était encore mieux que sur un balai.
Néanmoins, elle ne pouvait pas se laisser trop distraire. Aussi, elle finit par redescendre doucement, se dirigeant peu à peu vers la carrière où se trouvait la cabane dans laquelle l'italien résidait désormais. D'un mouvement d'aile souple, elle fit le tour de l'édifice, avant de remarquer qu'une fenêtre était ouverte. Un battement de plumes et elle était perchée sur le rebord, ses plumes toujours aussi gonflées, peut être même plus encore qui devaient donner à sa silhouette d'oiseau d'ordinaire svelte un côté bien plus rondouillard. Le jeune homme était présent, assis dans un fauteuil, occupé à dessiner, utilisant son carton . Elle sautilla un peu sur ses pattes fines, agitant son bec de haut en bas à quelques reprises en se demandant s'il allait la remarquer, puis voleta jusqu'à la table. Comme il ne la remarquait toujours pas, elle tridula légèrement pour attirer son attention. Il leva le nez de son dessin pour la regarder un instant puis se remit à dessiner. « Salut Charlie. » Prise de court, elle se secoua légèrement pour faire bouffer ses plumes une fois de plus, puis se retransforma, se retrouvant assise sur le bord de la table. « Alors là je suis soufflée. Comment t'as sû que c'était moi ? » Décidément, c'était impossible de le déstabiliser. Il commença à ranger son dessin et son matériel. « Une hirondelle des rochers en Ecosse ? À cette saison ? » La jeune femme croisa les bras, une moue boudeuse apparaissant sur son visage. « Y'a des hirondelles des rochers en Ecosse. Et puis, ça aurait pu être quelqu'un d'autre. » « Pas au mois de janvier. Mais t'as raison, ça aurait pu être quelqu'un d'autre. J'ai misé sur une tentative de vengeance rapport à la dernière fois. » La moue de la summerbee se métamorphosa en sourire. « Vengeance, tout de suite... Si j'avais voulu me venger, je me serais retransformée au dessus de toi, histoire de te tomber dessus. »
Il sourit également. « Ça m'aurait pas forcément déplu. » Elle pencha légèrement la tête sur le côté, faisant mine de réfléchir. « Ça aurait dépendu de la hauteur, je pense. » « Comment tu vas ? » Interrogea-t-il. « Bien. » Elle croisa les pieds, et les laissa se balancer au dessus du sol alors que ses mains se posaient de part et d'autre d'elle sur le bois de la table. « Et toi ? Tu t'adaptes à la sédentarité ? » « Je survis. Et toi ? La vie de couple ? » La question arracha un sourire à la blonde. « C'est plutôt cool, » répondit-elle, philosophe. Inutile de lui dire exactement à quel point elle était heureuse. Elle laissa passer un instant avant de reprendre. « Dis moi. » Elle affectait une attitude détendue. « Tu serais prêt à donner de ta personne pour la science ? » Après tout, s'il refusait, elle pourrait toujours demander l'aide de quelqu'un d'autre. Bon, elle n'était pas sûre de qui, la plupart des gens ne criaient pas sur les toits qu'ils étaient animagus. Mais elle trouverait forcément. Alors autant ne pas en faire tout un plat, et se détendre. Ça ne pourrait que mieux se passer.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Dim 27 Jan 2019 - 19:13
Rien que pour la tête qu’elle fait lorsque je la démasque, la visite de Charlie me fait plaisir. C’est loin d’être la seule raison bien évidemment, mais malgré notre conversation de la dernière fois, il est peu probable que je l’admette ouvertement. Je me contente donc de ranger mon matériel de dessin en prenant de ses nouvelles avec mon habituelle nonchalance. Elle en vient alors rapidement à ce qui semble être le but de sa visite et je dois avouer que sa question m’intrigue. Je lui lance un regard perplexe tandis que je me dirige vers l’évier de la cuisine pour nettoyer les traces noires laissées par le fusain sur mes mains.
- Je suis rarement contre l’idée de donner de ma personne mais… pour la science tu dis ?
Elle hoche la tête, une expression neutre sur le visage.
- Hm-hm. Pour une recherche sur les animagus.
Je me lave consciencieusement les mains tout en essayant d’en savoir plus.
- Mais encore ?
Elle fait un geste vague de la main.
- En gros, Aaron a découvert que l'ADN des échantillons prélevés sur un animagus sous forme animale est totalement humain. Du moins, lorsqu'ils sont observés par un sorcier.
Je me sèche les mains avec un torchon propre puis sors deux bouteilles de bièraubeurre du placard réfrigéré pour revenir vers elle et lui en tendre une. Des recherches sur les animagus donc. Ça explique en partie pourquoi elle vient me trouver.
- Aaron c’est ton petit-ami c’est bien ça ?
Elle prend la bouteille d'un geste souple et boit une gorgée avant de répondre.
- Ouaip.
Je m’assieds à demi sur la table, tourné de trois-quarts vers elle, une jambe largement en appui sur le plateau alors que l’autre reste tendue. Buvant une gorgée à mon tour, je commente.
- Il m’a l’air de faire des recherches assez pointues pour un imbécile.
Elle hausse les sourcils d'un air perplexe et peut-être légèrement agacée.
- Pardon ?
Je lui souris.
- Détends-toi. Ce sont les mots de ton cousin, pas les miens. Il te faudrait quoi exactement ?
Elle lève une main, doigts ouverts, paume vers moi.
- Attends, attends. Comment ça mon cousin ?
Elle cligne des yeux nerveusement et ajoute.
- Depuis quand t'es ami avec mon cousin toi ?
Je ris légèrement en buvant une nouvelle gorgée de bièraubeurre.
- Hey j’ai jamais dit qu’on était amis. Il est venu me voir y a quelques jours c’est tout.
Elle semble toujours aussi confuse, mais malgré tout moins agacée.
- Okay. Et comment vous en êtes arrivés à parler de mon imbécile de petit-ami ? demande-t-elle en soulignant le mot "imbécile" d’une pointe de sarcasme.
Je hausse les épaules l’air de rien.
- Il espérait que je te séduise pour que tu quittes Aaron.
- Je suis rarement contre l’idée de donner de ma personne mais… pour la science tu dis ?
Elle hoche la tête, une expression neutre sur le visage.
- Hm-hm. Pour une recherche sur les animagus.
Je me lave consciencieusement les mains tout en essayant d’en savoir plus.
- Mais encore ?
Elle fait un geste vague de la main.
- En gros, Aaron a découvert que l'ADN des échantillons prélevés sur un animagus sous forme animale est totalement humain. Du moins, lorsqu'ils sont observés par un sorcier.
Je me sèche les mains avec un torchon propre puis sors deux bouteilles de bièraubeurre du placard réfrigéré pour revenir vers elle et lui en tendre une. Des recherches sur les animagus donc. Ça explique en partie pourquoi elle vient me trouver.
- Aaron c’est ton petit-ami c’est bien ça ?
Elle prend la bouteille d'un geste souple et boit une gorgée avant de répondre.
- Ouaip.
Je m’assieds à demi sur la table, tourné de trois-quarts vers elle, une jambe largement en appui sur le plateau alors que l’autre reste tendue. Buvant une gorgée à mon tour, je commente.
- Il m’a l’air de faire des recherches assez pointues pour un imbécile.
Elle hausse les sourcils d'un air perplexe et peut-être légèrement agacée.
- Pardon ?
Je lui souris.
- Détends-toi. Ce sont les mots de ton cousin, pas les miens. Il te faudrait quoi exactement ?
Elle lève une main, doigts ouverts, paume vers moi.
- Attends, attends. Comment ça mon cousin ?
Elle cligne des yeux nerveusement et ajoute.
- Depuis quand t'es ami avec mon cousin toi ?
Je ris légèrement en buvant une nouvelle gorgée de bièraubeurre.
- Hey j’ai jamais dit qu’on était amis. Il est venu me voir y a quelques jours c’est tout.
Elle semble toujours aussi confuse, mais malgré tout moins agacée.
- Okay. Et comment vous en êtes arrivés à parler de mon imbécile de petit-ami ? demande-t-elle en soulignant le mot "imbécile" d’une pointe de sarcasme.
Je hausse les épaules l’air de rien.
- Il espérait que je te séduise pour que tu quittes Aaron.
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Dim 27 Jan 2019 - 20:43
luigi // charlie
the risk i took was calculated, but man am i bad at math
Charlie se demanda un instant si Luigi plaisantait. Mais son expression ne reflétait pas une quelconque tentative d'humour. Et surtout, elle réalisa que Stan était certainement tout à fait capable de monter un plan aussi absurde. Hésitant entre le rire et la colère, plusieurs expressions passèrent sur son visage et elle fit finalement un sourire de traviole. « Non mais il est sérieux lui ? Il en a d'autres des plans pétés comme ça ? » Elle se pinça l'arête du nez pour la masser légèrement, la main tenant sa bièraubeurre appuyant la bouteille sur la table. Un soupir mêlé d'un rire lui échappa. Ce gosse était vraiment capable de tout, se dit-elle avant de réaliser qu'il était plus âgé qu'elle. Il restait néanmoins un gosse, sa naïveté dépassant toutes les attentes de la jeune femme. Le garde chasse rit. « Je sais pas s'il en a d'autres, mais il avait plutôt l'air convaincu que c'était une bonne idée. » Charlie haussa les sourcils, l'air amusé. « C'est sûr que personne ne peut résister à ton charme. » Elle soupira de nouveau, une légère sensation de lassitude apparaissant au fond d'elle. « Bon bah on dirait qu'y'a plus de boulot que je ne le pensais. » « Du boulot pour quoi ? » Interrogea-t-il. « Pour faire en sorte qu'il arrête d'être obsédé par ces conneries de pureté du sang que sa mère lui a fourré dans le crâne. » « Trouve lui un mec ça le décoincera. » Il but une nouvelle gorgée, pendant que Charlie le dévisageait, légèrement confuse. « Un mec ? Tu crois qu'il aime les mecs ? » Elle n'avait pas vu Stan depuis tellement longtemps, et elle ne s'était même pas posé la question de son orientation sexuelle. Mais si le grymm était effectivement attiré par les hommes, et seulement par les hommes, le libérer du carcan imposé par Irina était d'autant plus important et urgent. L'italien rit de nouveau. « J'en suis certain. » Plissant légèrement les yeux d'un air craintif, elle répondit. « J'ai envie de te demander comment tu le sais... Et en même temps je préférerais que tu m'épargnes les détails. » Luigi était capable de tout. « J'ai pas couché avec ton cousin, » répondit-il. « Okay. Cool. Cool. Tant mieux, » souffla-t-elle d'un air soulagé.
« Enfin... Vous faites ce que vous voulez, vous êtes adultes tous les deux. Mais ça aurait été bizarre. » Le brun sourit, amusé. « C'est pas ça qui m'arrêterait tu sais. » Charlie secoua la tête d'un air faussement désolé. « Je me doute, t'as pas de limites. » Elle pencha la tête d'un air curieux. « Mais comment tu le sais du coup ? » Le sourire du jeune homme se fit mystérieux. « Il est un peu moins effarouché quand il est défoncé, » déclara-t-il. La summerbee fronça les sourcils. « Luigi... Tu l'as pas fait fumer quand même ? » Son ton se faisait lourd de reproches. « Il a accepté de fumer avec toi, comme ça, alors que vous vous connaissez pas ? » Ça l'étonnait. Elle s'était un peu renseignée sur son cousin et un tel comportement lui paraissait étrange. Ou alors Luigi lui avait vraiment tapé dans l’œil. « Je l'ai forcé à rien, » dit-il. « Comment ça, forcé à rien ? » « Je lui ai à peine proposé, il est venu. » Perplexe, Charlie ne chercha néanmoins pas à en savoir plus. « Ah, bon. » Elle resta silencieuse un instant. « Ca va pas arranger les affaires avec sa mère ça. Mais, fin, lui, il est au courant ? » La blonde plissa les yeux de nouveau, avant de boire une gorgée de sa boisson pour se donner contenance. « Plus ou moins. » L'italien faisait décidément beaucoup de mystères. « Comment ça, plus ou moins ? » « Ca dépend, tu parles du joint ou de sa sexualité ? » Une fois de plus, Charlie se retrouva prise au dépourvu. Ses lèves bougèrent dans le vide pendant un instant avant de retrouver une contenance. « Euh... bhé... je... les deux ? » « Eh bien je ne lui a pas explicitement dit qu'il y avait du cannabis magique dans ma cigarette. Mais je lui ai fait remarquer qu'il était défoncé donc j'imagine qu'il a pu le comprendre. » Il but une gorgée de bièraubeurre et continua. « Concernant sa sexualité, disons qu'il le sait mais qu'il n'est pas tout à fait prêt à l'admettre. » La jeune femme cligna des yeux à plusieurs reprises. « On t'a jamais dit que c'était pas bien de faire fumer les gens sans les prévenir ? » Elle était plus perplexe qu'en colère, à vrai dire. « Je suis presque sûr que c'était pas la première fois qu'il fumait. » Charlie pressa ses lèvres l'une contre l'autre dans une expression de doute. « Hm. A vrai dire, je l'avais pas vu depuis super longtemps avant ça, alors... » Elle hocha légèrement la tête faute de savoir quoi faire d'autre. « En tout cas, va falloir que je prépare le terrain pour quand il va se rendre compte. Mais du coup, ça veut dire que c'est d'autant plus important que je le sorte de ces idées débiles de mariage arrangé et tout ça. S'il reste dans cette voix, il pourra jamais être heureux. » Si Stan était effectivement homo, l'objectif qu'elle s'était fixé devenait presque une mission de sauvetage. Elle se passa la main sur le visage, réalisant à quel point elle ne pouvait pas foirer.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Dim 27 Jan 2019 - 22:06
La jeune femme semble réellement inquiète pour son cousin. Il faut dire que de ce que j’en ai vu, il semble tellement vivre à une autre époque et dans un autre monde qu’il y a de quoi s’inquiéter de l’atterrissage lorsqu’il ouvrira les yeux. Incapable de prendre tout à fait les choses au sérieux, je la taquine, reprenant ses propres mots.
- Je peux toujours donner de ma personne si tu veux.
- Ah, oui, c’est vrai. Euh oui je veux bien du coup.
Alors que je portais ma bouteille de bièraubeurre à mes lèvres, je laisse mon geste en suspens. C’est elle qui a réussi à me surprendre cette fois. Est-ce qu’elle pense vraiment ce qu’elle dit ?
- Charlie, je plaisantais.
Elle écarquille les yeux.
- Oh ! Pardon, je pensais que tu parlais de nouveau de l’étude.
Elle secoue la tête et soupire légèrement.
- Désolée, je pensais à autre chose.
Je poursuis mon geste où je l’ai interrompu et bois une gorgée avant de demander doucement.
- Tu veux en parler ?
La jeune femme semble réellement préoccupée. En temps normal j’aurais fait mine de ne pas vraiment y prêter attention et j’aurais sans doute détourné la conversation vers quelque nouvelle plaisanterie. Mais voilà, il s’agit de Charlie et depuis que j’ai admis qu’elle était parvenue à m’attendrir, je ne peux plus vraiment me défiler. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison que je n’ai pas rapidement écourté la visite de son cousin l’autre jour. Elle hausse les épaules.
- Je sais juste pas comment je vais m'y prendre avec lui. Mais maintenant je peux même pas me dire que c'est tant pis si j'y arrive pas.
Cette fois il n’est plus question de la taquiner lorsque je propose.
- Tu veux que je t’aide ?
- Que tu m'aides ? Comment ça ?
Je hausse les épaules. C’est pas vraiment le genre d’exercice auquel je suis habitué à vrai dire. Mais si je suis assez beau-parleur pour parvenir à séduire à peu près qui je veux, je dois bien pouvoir convaincre son cousin qu’il se trompe sur pas mal de choses.
- J’en sais rien, je lui ai promis de l’aider à veiller sur toi. S’il revient me voir je peux… je sais pas, essayer déjà de lui faire comprendre que ton Aaron est peut-être pas si mal pour toi, si c’est ce que tu veux.
- Je peux toujours donner de ma personne si tu veux.
- Ah, oui, c’est vrai. Euh oui je veux bien du coup.
Alors que je portais ma bouteille de bièraubeurre à mes lèvres, je laisse mon geste en suspens. C’est elle qui a réussi à me surprendre cette fois. Est-ce qu’elle pense vraiment ce qu’elle dit ?
- Charlie, je plaisantais.
Elle écarquille les yeux.
- Oh ! Pardon, je pensais que tu parlais de nouveau de l’étude.
Elle secoue la tête et soupire légèrement.
- Désolée, je pensais à autre chose.
Je poursuis mon geste où je l’ai interrompu et bois une gorgée avant de demander doucement.
- Tu veux en parler ?
La jeune femme semble réellement préoccupée. En temps normal j’aurais fait mine de ne pas vraiment y prêter attention et j’aurais sans doute détourné la conversation vers quelque nouvelle plaisanterie. Mais voilà, il s’agit de Charlie et depuis que j’ai admis qu’elle était parvenue à m’attendrir, je ne peux plus vraiment me défiler. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison que je n’ai pas rapidement écourté la visite de son cousin l’autre jour. Elle hausse les épaules.
- Je sais juste pas comment je vais m'y prendre avec lui. Mais maintenant je peux même pas me dire que c'est tant pis si j'y arrive pas.
Cette fois il n’est plus question de la taquiner lorsque je propose.
- Tu veux que je t’aide ?
- Que tu m'aides ? Comment ça ?
Je hausse les épaules. C’est pas vraiment le genre d’exercice auquel je suis habitué à vrai dire. Mais si je suis assez beau-parleur pour parvenir à séduire à peu près qui je veux, je dois bien pouvoir convaincre son cousin qu’il se trompe sur pas mal de choses.
- J’en sais rien, je lui ai promis de l’aider à veiller sur toi. S’il revient me voir je peux… je sais pas, essayer déjà de lui faire comprendre que ton Aaron est peut-être pas si mal pour toi, si c’est ce que tu veux.
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Lun 28 Jan 2019 - 0:08
luigi // charlie
the risk i took was calculated, but man am i bad at math
C'était un peu étrange que Luigi propose son aide. Charlie n'était pas vraiment sûre de comprendre pourquoi il le faisait. Il n'y avait aucun gain de son côté, et le peu qu'elle connaissait le jeune homme ne lui avait pas donné l'impression qu'il s'encombrait de missions de charité par pur altruisme. Elle avait plutôt l'impression qu'il avait presque toujours un motif ultérieur à ce qu'il faisait. Néanmoins, leur dernière discussion avait montré un certain changement dans la dynamique qu'il y avait entre eux. Ça n'expliquait pas, néanmoins, pourquoi l'italien aurait voulu l'aider à sortir Stan de ses idées. « J'en sais rien, je lui ai promis de l'aider à veiller sur toi, » expliqua-t-il. « S'il revient me voir je peux... Je sais pas, essayer de lui faire comprendre que ton Aaron est peut être pas si mal pour toi, si c'est ce que tu veux. » La summerbee prit un instant pour réfléchir, et secoua légèrement la tête. « Non. Je me fiche de ce qu'il pense d'Aaron. Et à force, il finira bien par se calmer à ce sujet là. » Elle reprit une gorgée de bièraubeurre. « Faudrait surtout lui faire comprendre que suivre les traditions complètement archaïques des vieilles familles ne lui apportera rien. » Elle laissa passer un instant, fronçant les sourcils. « Qu'est-ce que tu gagnerais à m'aider ? » « Je n'agis par toujours par intérêt tu sais, » répondit-il. « Ah bon. On dirait que t'as pas fini de me surprendre. » Lâcha-t-elle d'un ton amusé. Il sourit d'un air malicieux. « Jamais. » Charlie eut un petit rire. « Mais sérieusement, il t'a demandé de l'aider à veiller sur moi ? » Qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir veiller sur elle? C'était agaçant à la fin. Elle était encore vivante, c'était bien la preuve qu'elle se débrouillait bien toute seule. Son rire se fit jaune. « C'est lui qui a besoin d'un chaperon. » Elle laissa passer un instant avant de reprendre, intriguée. « Et puis, comment il savait qu'on se c... » Elle s'interrompit. Les rumeurs. Ces satanées rumeurs.
Il eut un sourire amusé, que la summerbee prit comme une confirmation implicite qu'elle avait compris. Il but une gorgée de bièraubeurre et répondit finalement. « Techniquement, il ne m'a rien demandé. C'est moi qui lui ai proposé pour compenser mon refus de l'aider. » Il haussa les épaules. « Et puis c'est un moyen comme un autre de m'assurer qu'il fasse pas tout foirer pour toi. » Charlie leva les sourcils, sincèrement surprise, et ses pieds cessèrent de se balancer pour rester immobiles quelques instants. « Arrête, tu m'inquiète. Qui êtes vous et qu'avez vous fait du Luigi qui ne croit pas aux attaches ? » Il rit. « J'y crois toujours pas. Mais ça veut pas dire que je veux que tu sois malheureuse. » La jeune femme cligna des yeux, encore un peu plus surprise, avant de retrouver un semblant de contenance. « Tu sais, si ma tante a pas réussi à séparer mes parents, je pense pas que Stan puisse faire grand chose, d'autant que ça m'étonnerait qu'il aille aussi loin qu'elle. Enfin, je lui ai fait promettre en tout cas. » Il haussa les épaules. « En tout cas si tu veux un coup de main tu sais où me trouver. » Elle tourna légèrement son visage vers lui, les yeux plissés tant et si bien qu'ils n'étaient que deux fentes brillantes. « J'ai pas dit que je voulais pas de ton aide. Et ça me touche sincèrement que tu me la propose. » Elle marqua une pause. « S'il revient te voir, un truc qui serait bien serait peut être d'essayer de l'amener tout doucement à se poser les bonnes questions. » Il eut un sourire. « Ça j'ai déjà commencé. » Elle le regarda d'un air dubitatif, avant de se concentrer de nouveau sur sa bièraubeurre qui commençait à tiédir. « Ceci dit, t'es pas obligé de lui retourner le cerveau en usant de tes charmes. Je sais que t'es très doué pour ça, mais il est plus sensible qu'il en a l'air. » Déjà enfant, Stanislav se donnait des airs de dur, mais Charlie savait qu'il n'était pas totalement comme ça. Il ne pouvait pas avoir changé tant que ça.
Luigi se retenait visiblement de rire. « Je promets rien mais je vais essayer. » La britannique pencha la tête, un air de confusion sur le visage. « Qu'est-ce qui est si drôle ? » « Tu préfères pas savoir » répliqua-t-il, énigmatique, ce qui ne fit qu'augmenter la curiosité de l'étudiante. « Quoi, si, bien sûr que si. Raconte. » Elle le regretterait peut être, et ce n'était sûrement pas ses affaires, mais sa curiosité était à présent trop attisée pour qu'elle se contente de laisser tomber le sujet. Il resta silencieux un petit moment à boire sa bièraubeurre. « C'est quoi alors ton histoire avec les animagi ? » La jeune femme le fixa pendant quelques instants. « Tu vas pas me dire, hein ? » Il soupira. « Ok, je lui ai peut-être déjà un peu retourné le cerveau. Je recommencerai plus. » Charlie considéra Luigi pendant un instant. Si Stan était attiré par les hommes, c'était tout à fait possible que l'italien lui plaise. A vrai dire, il était très séduisant, c'était inutile de prétendre le contraire. « Ce que je veux dire, c'est ne le blesse pas inutilement. Après, ce que vous faites tous les deux, ça me regarde pas vraiment. » Elle ne connaissait plus Stan si bien que ça, clairement. Néanmoins, elle s'inquiétait. Elle mit néanmoins ses angoisses de côté, et enchaîna sur le sujet qui l'avait amenée dans la cabane du garde chasse à l'origine. « Pour l'histoire avec les animagi... On a besoin d'échantillons supplémentaires, venant d'autres animagi je veux dire. Évidemment, si tu préfères, ça peut rester totalement anonyme. Mais les résultats jusqu'à maintenant ont été suprenants, ça serait dommage de ne pas pouvoir pousser plus loin. »
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Lun 28 Jan 2019 - 18:10
Avec tout ça, j’en aurais presque oublié le but premier de la visite de la jeune femme. Il faut dire qu’elle n’a pas été particulièrement explicite sur ce dont elle avait besoin exactement, préférant essayer de m’arracher mon accord avant. Technique de manipulation bien trop basique pour que je me laisse avoir. Je souris un peu amusé de la voir si enthousiaste.
- Ce serait dommage en effet. Mais t’as besoin de quoi exactement ?
- Idéalement, des cheveux de ta forme humaine, et des poils de ta forme animale, répond-elle très sérieusement. Pas beaucoup, juste un ou deux.
Mon sourire trahissant mon rire contenu et le regard pétillant de malice je la regarde longuement avant de répondre.
- Charlie, t’es vraiment en train de me demander des poils ?
Elle lève les yeux au ciel en soupirant avec néanmoins un vague sourire.
- Oui, c'est exactement ce que je suis en train de te demander. N'en fais pas un truc bizarre.
Je secoue la tête en écartant les mains d’un air innocent.
- Loin de moi cette idée voyons.
- Arrête, c'est totalement ce que t'es en train de faire.
Elle me donne une tape sur le bras de sa main libre et j’y porte immédiatement la main en faisant mine de reculer dans une attitude défensive, une moue faussement douloureuse sur le visage.
- Hey ! On frappe pas le personnel de l’université. Je pourrais te coller pour ça !
Elle gonfle les joues avec une moue aussi boudeuse que j’ai mal au bras.
- Ça y est, maintenant que tu as un job tu fais de l'abus de pouvoir.
Je souris en venant la bousculer d’un coup d’épaule complice.
- Peut-être mais si je l’avais pas fait tu serais pas en train de me demander des poils.
Elle me jette un coup d’œil toujours amusé.
- Effectivement. En même temps c'est pas du tout bizarre comme demande, franchement. Fais pas ton égoïste, partage tes poils un peu.
Je grimace un peu.
- Je sais pas, j’hésite. Qu’est-ce qui me dit que tu vas pas en faire du polynectar ?
Elle hausse un sourcil, goguenarde.
- J'avoue que maintenant que tu le dis, ça me paraît une bonne idée. Peut-être que je pourrai finalement réussir à séduire cette fille qui veut pas de moi sous prétexte qu'elle est hétéro.
Je pointe un index victorieux dans sa direction.
- Ah tu vois ! J’étais sûr qu’il y avait un piège !
Elle serre le poing, faussement désespérée.
- Ah, tu m'as démasquée, je dois m'avouer vaincue.
Puis après un instant elle retrouve son sérieux pour ajouter.
- Promis, je ne ferai pas de polynectar avec tes poils ou tes cheveux. Tu veux bien m'en céder ? Pour la science ?
J’esquisse un léger sourire en coin.
- Mais oui je veux bien t’en céder. Tu pensais vraiment que je dirais non ?
- Ce serait dommage en effet. Mais t’as besoin de quoi exactement ?
- Idéalement, des cheveux de ta forme humaine, et des poils de ta forme animale, répond-elle très sérieusement. Pas beaucoup, juste un ou deux.
Mon sourire trahissant mon rire contenu et le regard pétillant de malice je la regarde longuement avant de répondre.
- Charlie, t’es vraiment en train de me demander des poils ?
Elle lève les yeux au ciel en soupirant avec néanmoins un vague sourire.
- Oui, c'est exactement ce que je suis en train de te demander. N'en fais pas un truc bizarre.
Je secoue la tête en écartant les mains d’un air innocent.
- Loin de moi cette idée voyons.
- Arrête, c'est totalement ce que t'es en train de faire.
Elle me donne une tape sur le bras de sa main libre et j’y porte immédiatement la main en faisant mine de reculer dans une attitude défensive, une moue faussement douloureuse sur le visage.
- Hey ! On frappe pas le personnel de l’université. Je pourrais te coller pour ça !
Elle gonfle les joues avec une moue aussi boudeuse que j’ai mal au bras.
- Ça y est, maintenant que tu as un job tu fais de l'abus de pouvoir.
Je souris en venant la bousculer d’un coup d’épaule complice.
- Peut-être mais si je l’avais pas fait tu serais pas en train de me demander des poils.
Elle me jette un coup d’œil toujours amusé.
- Effectivement. En même temps c'est pas du tout bizarre comme demande, franchement. Fais pas ton égoïste, partage tes poils un peu.
Je grimace un peu.
- Je sais pas, j’hésite. Qu’est-ce qui me dit que tu vas pas en faire du polynectar ?
Elle hausse un sourcil, goguenarde.
- J'avoue que maintenant que tu le dis, ça me paraît une bonne idée. Peut-être que je pourrai finalement réussir à séduire cette fille qui veut pas de moi sous prétexte qu'elle est hétéro.
Je pointe un index victorieux dans sa direction.
- Ah tu vois ! J’étais sûr qu’il y avait un piège !
Elle serre le poing, faussement désespérée.
- Ah, tu m'as démasquée, je dois m'avouer vaincue.
Puis après un instant elle retrouve son sérieux pour ajouter.
- Promis, je ne ferai pas de polynectar avec tes poils ou tes cheveux. Tu veux bien m'en céder ? Pour la science ?
J’esquisse un léger sourire en coin.
- Mais oui je veux bien t’en céder. Tu pensais vraiment que je dirais non ?
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Mar 29 Jan 2019 - 16:30
luigi // charlie
the risk i took was calculated, but man am i bad at math
Elle aimait bien ces échanges de plaisanteries entre eux. Le caractère de Luigi semblait s'y prêter particulièrement bien, et elle même avait toujours un peu de mal à garder son sérieux. Néanmoins, elle était venue pour quelque chose de particulier et même si elle s'était laissée déconcentrer, il lui fallait une réponse. « Promis, je ne ferai pas de polynectar avec tes poils ou tes cheveux. Tu veux bien m'en céder ? Pour la science ? » Demanda-t-elle d'un ton un peu plus sérieux. Il sourit, narquois. « Mais oui je veux bien t'en céder. Tu pensais vraiment que je dirais non ? » La jeune femme haussa un peu les épaules, portant sa bouteille à sa bouche avant de répondre. « Avec toi, je sais jamais à quoi m'attendre. » Il sourit encore une fois. « C'est ce qui fait mon charme. » Une moue amusée vint se dessiner sur le visage de la summerbee. « Probablement, oui. » « Bon il te faut quoi exactement ? » Demanda-t-il et elle posa sa boisson, et sortit les notes explicatives qu'Aaron lui avait données et qu'elle avait fourré dans la poche de son jean. En relisant les instructions, son sourire s'évanouit un peu. « Euh... Tu sais quand je t'ai dit qu'il faudrait un ou deux cheveux, pas plus ? » Il se rapprocha pour lire par dessus son épaule. « Euh... C'est possible qu'il en faille un peu plus. » Il la regarda en plissant les yeux. « T'as essayé de m'avoir, avoue. » Sa moue se transforma en grimace embarrassée. « Je te jure que non. J'ai juste... Disons que j'étais pas très concentrée quand il m'a expliqué. » Il sourit, amusé. « C'est pour ça qu'il t'a tout noté ? On dirait qu'il te connaît bien ton amoureux. » Elle hocha la tête, un peu penaude. « On travaillait déjà ensemble, avant. Il sait que ma mémoire est pas comme la sienne. Ni ma capacité de concentration, » expliqua-t-elle. En même temps, heureusement qu'Aaron adaptait ses méthodes de travail. Elle faisait de son mieux, mais ça n'était pas toujours suffisant.
« Allez vas y, fais ce que t'as à faire, » dit-il. « Okay. Tiens moi ça. » Elle lui tendit sa bièraubeurre, et grimpa sur la table pour se positionner derrière lui. « Tu préfère que je les prenne où ? » De sa poche, elle sortit une pince à épiler et l'un des sachets que son petit ami lui avait confiés. Il haussa les épaules. « Où tu veux tant que tu me laisses pas un trou. » Elle hocha la tête avec un « hm-hm » et s'attela à la tâche, faisant ce qu'elle avait à faire aussi rapidement et efficacement que possible. « Voilà. Ça va, ça t'a pas fait mal ? » Interrogea-t-elle. Il pencha la tête en arrière pour la regarder. « Si, atrocement. » Avec un sourire amusé, elle lui mit une petite tape sur l'épaule. « Tant mieux, tu le mérites. » « Et après ? Faut que je me transforme c'est ça ? » Charlie descendit de la table, récupérant sa bouteille de bièraubeurre pour en prendre une gorgée avant de la reposer. « C'est ça oui, » acquiesça-t-elle. Il posa sa propre bouteille et se positionna de sorte qu'une fois métamorphosé, il soit assis sur la table. La blonde sourit, plissant un peu les yeux. « Je te préfère comme ça tu sais, » plaisanta-t-elle en rangeant le premier échantillon dans sa poche tout en sortant le deuxième sachet. Il la regarda fixement et elle s'approcha pour récupérer une pincée de poils, qu'elle disposa au fur et à mesure dans le sachet. Lorsqu'elle eut terminé, il reprit sa forme humaine ainsi que sa bièraubeurre et elle mit le second sachet dans sa poche également. « Merci, du coup. C'est cool de ta part. » « Je sais, » répondit-il et elle haussa les sourcils en clignant des yeux à plusieurs reprises, faussement offensée. « Ok, je retire ce que j'ai dit. Pas merci. » Il sourit, se retenant visiblement de rire, mais la summerbee, elle, ne se retint pas et laissa échapper un rire franc. Il redevint néanmoins sérieux, levant un index dans sa direction. « Par contre je vous fais confiance à toi et à ton copain. Je suis pas vraiment enregistré comme animagus au ministère. Alors pas un mot. » La jeune femme hocha la tête. « Promis. Motus et bouche cousue. Je ferai passer le mot à Aaron. De toute façon, comme je disais, c'est les données issues des analyses qui sont intéressantes, pas les identités des différents animagi. » « Parfait, » conclut-il. Elle revint s'appuyer à la table en récupérant sa bièraubeurre dont elle prit une gorgée. « Je te donnerai les résultats si ça t'intéresse. » « Si tu veux. » « Ben c'est à toi de voir. Si ça t'intéresse pas je peux aussi ne pas te les donner. » Elle eut un sourire très légèrement narquois. « Hey je veux au moins savoir si ça valait le coup de donner de ma personne ! » La summerbee hocha la tête. « Donc ça t'intéresse. » « Oui ça m'intéresse. » Elle sourit, et se laissa légèrement basculer en arrière, posant sa main derrière elle sur la table pour se retenir, croisant ses jambes de nouveau alors qu'elle portait sa bièraubeurre à la bouche. « Et sinon, toi, à part la visite intempestive de mon cousin et sa tentative de t'embarquer dans un plan foireux, qu'est-ce que tu racontes ? » Elle tourna légèrement son visage vers lui, un regard curieux se posant sur l'italien. A vrai dire, s'ils étaient quelque chose comme des amis, ce n'était pas si étrange de demander des nouvelles. Et puis, ça l'intéressait. Elle continuait à se dire qu'elle pourrait peut être peu à peu apprendre à le connaître.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Mar 29 Jan 2019 - 19:22
Qu’est-ce que je raconte ? En voilà une bonne question. Il s’est passé pas mal de choses depuis la dernière fois que j’ai vu Charlie. J’ai revu mon meilleur ami avec qui je ne faisais que correspondre depuis des années. J’ai revu la sœur de mon meilleur ami aussi et entre deux parties de jambes en l’air j’ai trouvé le temps d’investir dans son affaire. J’ai également eu la visite d’une invitée surprise qui ne manquera pas d’amuser Charlie. Ou qui la désespèrera au contraire. Par ailleurs, j’ai revu Ligaya mais ça je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de le raconter à Charlie. Pas plus que ma nouvelle implication dans un commerce tout ce qu’il y a de plus illégal. Et tout ça c’est sans compter mes soirées en charmante compagnie. À vrai dire je ne manque pas d’anecdotes à raconter, mais reste à savoir lesquelles sont véritablement racontables.
- Ça dépend. Tu veux la liste de mes dernières conquêtes ou… ?
Elle hausse les sourcils, amusée.
- Tu fais rien d'autre de tes journées ou quoi ?
Je bois une gorgée de bièraubeurre avant de répondre.
- Si, j’ai offert un perroquet à mon meilleur ami aussi. Je pense que sa copine doit me détester avant même de me connaître.
- Un perroquet ? Il voulait un perroquet ?
Vouloir est un bien grand mot à vrai dire. Je hausse les épaules l’air de rien.
- C’est plutôt une initiative personnelle. Il n’avait pas d’animal de compagnie.
- Moi non plus j'ai pas d'animal de compagnie. On vit très bien sans, tu sais.
Tandis qu’elle marque une pause, je prends mentalement note de l’information. Pas d’animal de compagnie hein ? On va remédier à ça Charlie Chérie, fais-moi confiance.
- Pourquoi tu penses que sa copine va te détester ? Elle aime peut-être les perroquets.
- Je lui souhaite. Parce que l’ara bleu n’est pas le plus discret.
Elle hausse les épaules en buvant finissant la dernière gorgée de sa bièraubeurre.
- En même temps ça doit faire joli.
- Quand il sera adulte, sans aucun doute.
- Oh. Il a quel âge ?
À nouveau je hausse les épaules.
- Il est pas vieux. L’œuf était sur le point d’éclore quand je lui ai offert au début du mois.
- Ah oui! Les oiseaux sont pas très beaux quand ils sont jeunes. Un peu comme tout le reste en fait.
Je hoche la tête en guise d’approbation.
- T’as raison, je suis sûr que t’étais pas très belle quand t’étais jeune.
- Ça dépend. Tu veux la liste de mes dernières conquêtes ou… ?
Elle hausse les sourcils, amusée.
- Tu fais rien d'autre de tes journées ou quoi ?
Je bois une gorgée de bièraubeurre avant de répondre.
- Si, j’ai offert un perroquet à mon meilleur ami aussi. Je pense que sa copine doit me détester avant même de me connaître.
- Un perroquet ? Il voulait un perroquet ?
Vouloir est un bien grand mot à vrai dire. Je hausse les épaules l’air de rien.
- C’est plutôt une initiative personnelle. Il n’avait pas d’animal de compagnie.
- Moi non plus j'ai pas d'animal de compagnie. On vit très bien sans, tu sais.
Tandis qu’elle marque une pause, je prends mentalement note de l’information. Pas d’animal de compagnie hein ? On va remédier à ça Charlie Chérie, fais-moi confiance.
- Pourquoi tu penses que sa copine va te détester ? Elle aime peut-être les perroquets.
- Je lui souhaite. Parce que l’ara bleu n’est pas le plus discret.
Elle hausse les épaules en buvant finissant la dernière gorgée de sa bièraubeurre.
- En même temps ça doit faire joli.
- Quand il sera adulte, sans aucun doute.
- Oh. Il a quel âge ?
À nouveau je hausse les épaules.
- Il est pas vieux. L’œuf était sur le point d’éclore quand je lui ai offert au début du mois.
- Ah oui! Les oiseaux sont pas très beaux quand ils sont jeunes. Un peu comme tout le reste en fait.
Je hoche la tête en guise d’approbation.
- T’as raison, je suis sûr que t’étais pas très belle quand t’étais jeune.
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Mer 30 Jan 2019 - 22:39
luigi // charlie
the risk i took was calculated, but man am i bad at math
Charlie ne pouvait jamais rester sérieuse très longtemps quand elle discutait avec l'italien.Néanmoins, elle écoutait ce qu'il lui disait avec autant d'attention qu'elle en était capable. Un perroquet... Elle se demandait bien ce qu'elle aurait fait avec une telle bestiole. Un Moke comme celui qu'elle avait pu voir au marché de Noël, c'était pratique, ça pouvait rétrécir, etc... Si elle le trimballait un peu partout il ne risquait pas de se froisser les plumes... Elle se demanda pourquoi Luigi avait offert un tel oiseau à son meilleur ami, mais ne connaissant pas l'ami en question elle supposa que ça lui correspondait peut être très bien.Et offrir un oiseau encore dans son œuf n'était peut être pas une mauvaise idée, après tout comme ça l'animal serait immédiatement attaché à son propriétaire. Néanmoins... « Ah oui ! Les oiseaux sont pas très beaux quand ils sont jeunes. Un peu comme tout le reste en fait. » Elle réfléchissait plus à voix haute qu'elle ne s'adresser vraiment à lui, mais ça ne l'empêcha pas de répondre. « T'as raison, je suis sûr que t'étais pas très belle quand t'étais jeune. » Elle haussa les sourcils et cligna des yeux. « Eh ! C'était gratuit ça ! Et puis tu peux parler. Je suis sûre que sans ta luxuriante chevelure t'étais moche aussi. » Il rit en hochant la tête. « Probablement. » Elle se pencha légèrement en avant, pliant la nuque pour boire la dernière gorgée de bièraubeurre qui restait dans sa bouteille. « Pourquoi un ara bleu ? » « Pourquoi pas ? » Répondit-il du tac au tac. Elle sourit, plissant un peu les yeux. « Vu comme ça, effectivement... » Elle pencha légèrement la tête sur le côté. « Et tu te l'es procuré comment, cet œuf ? » demanda-t-elle, curieuse. « C'est le genre de question qu'il ne faut pas poser Charlie, » répliqua-t-il, et elle eut un sourire goguenard. « Au cas où t'aurais pas remarqué, c'est le genre de questions que je pose souvent. » Elle laissa passer une seconde avant de reprendre, à moitié sérieuse. « Tu fais partie d'un trafic d’œufs de perroquet ou quoi ? » « Tout de suite les grands mots. » Elle haussa les sourcils. « Un petit traficounet d’œufs de perroquet alors ? » A vrai dire, ça n'aurait même pas étonné la jeune femme que l'italien trempe dans des affaires louches.
Elle avait pu observer son mépris des règles et de l'autorité, et c'était pour ça qu'elle était d'autant plus surprise qu'il ait écopé du poste de garde chasse. Certes, il s'y connaissait dans ce domaine, mais elle ne le voyait pas tellement punir et faire respecter les règles. Lorsqu'il l'avait surprise en pleine cueillette illicte la fois précédente, il n'y avait finalement eu aucune représaille. « Cherche pas, tu n'en sauras pas plus, » répondit-il. Elle feignit une nouvelle moue boudeuse. « Très bien, puisque monsieur décide de faire des mystères... » Elle retrouva néanmoins rapidement une expression plus sereine. « Oh ! Tu veux un scoop ? » Demanda-t-il. Elle hocha la tête, curieuse. « Vas y, balance. » Elle n'avait aucune idée de ce qu'il était capable de lui sortir, mais c'était potentiellement une absurdité plus grosse que lui. Il aimait bien, la taquiner, ce n'était pas nouveau. Il sourit, visiblement très amusé. « Devine qui est venu prendre le thé ici. » Elle haussa les épaules, une expression rieuse sur le visage. « La reine ? Merlin lui même ? » Il secoua la tête. « Ben, je sais pas... Donne moi un indice. » Il réfléchit un instant avant de répondre. « Quelqu'un d'improbable. » Elle plissa les yeux. « Pour que tu m'en parles, c'est quelqu'un qu'on connaît tous les deux, je suppose ? » Il hocha la tête. A vrai dire, il n'y avait pas grand monde qu'ils connaissaient tous les deux. Elle gratta dans les coins de son cerveau, puis écarquilla les yeux. « Oh, attends. C'est une prof ? » Il hocha la tête en se retenant visiblement de rire, le regard pétillant. Le sourire de la summerbee s'élargit alors qu'une expression effarée et amusée apparaissait sur son visage. « C'est Rosebury ? Mais... » Elle laissa échapper un rire. « Qu'est-ce qu'elle est venue faire ici ? » « Elle s'est fait surprendre par la pluie. » Charlie secoua la tête, riant de nouveau, plus fort cette fois. « Sérieusement ? Non mais sérieusement ? C'était pas plutôt une excuse pour voir si t'étais toujours aussi sexuellement actif ? J'ai cru qu'elle allait mourir d'apoplexie la dernière fois... » Son rire se transforma en fou rire. Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de côtoyer la flamboyante rousse, aussi son souvenir s'était peut être un peu déformé. Néanmoins, une fois les retenues et le harcèlement en règle oubliés, c'était une anecdote plutôt cocasse. Bon, elle ne la raconterait pas au premier venu, mais Luigi ayant été partie prenante (c'était le cas de le dire) de cette anecdote, il était pile la bonne personne avec qui en rire. Il afficha un sourire malicieux. « Si c'était ça son objectif, je crois qu'elle a eu sa réponse. » Charlie cessa de rire, écarquillant les yeux avant de faire une moue faussement choquée. « Oh, Luigi, noooonnn ! » Elle lui tapa de nouveau le bras. « C'est incroyable, tu peux pas t'en empêcher ! Ça t'arrive d'avoir des interactions avec des gens sans coucher avec ? » Ceci dit, elle était mal placée pour juger. Elle même papillonnait de lit en lit sans s'attacher, et ce depuis sa rencontre avec le garde chasse des années plutôt. Enfin, sans s'attacher... Avant Aaron.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Jeu 31 Jan 2019 - 20:11
J’aurais dû parier. J’étais sûr que la réaction de Charlie serait un juste mélange entre l’amusement et le désespoir. Et je ne me suis pas trompé. Je ne peux pas m’empêcher de rire en voyant sa tête et lorsqu’elle me demande s’il m’arrive de ne pas coucher avec tous ceux que je croise, je lui réponds du tac-o-tac avec l’insolence qui me caractérise.
- Bien sûr que ça m’arrive. Regarde ton cousin. J’ai pas couché avec lui.
Je porte ma bouteille à mes lèvres et souriant contre le goulot, j’ajoute avant d’avaler une gorgée.
- Pas encore.
Elle rit brièvement
- T'es grave quand même.
Je hausse les épaules.
- Au moins ça te fait rire.
- Franchement tu peux faire d'autre truc que de coucher avec des gens si le but c'est juste de me faire rire.
- J’en prends note.
Elle alors reprend un air plus sérieux et sa question suivante me surprend.
- Tu fais attention à toi, hein ?
Je ne m’attendais pas à ça. Bien sûr je suis loin d’être un modèle de prudence. Rien que ma toute nouvelle relation commerciale avec Joe Reed en est la preuve. Mais Charlie ignore tout ça. Elle ne devrait avoir aucune raison de s’inquiéter. Sous le coup de la surprise, je marque un léger temps d’arrêt à peine perceptible avant de répondre comme si de rien n’était.
- Tu peux parler madame-je-prends-des risques-irréfléchis.
Elle fronce les sourcils avec une légère moue.
- Pour l'instant je suis encore en vie plutôt en pas trop mauvaise forme.
- T’as intérêt oui.
Elle penche légèrement la tête, revenant à la charge.
- Sérieusement. Fais attention à toi.
Je laisse échapper un soupir un peu sur-joué.
- Oui maman.
- Bien sûr que ça m’arrive. Regarde ton cousin. J’ai pas couché avec lui.
Je porte ma bouteille à mes lèvres et souriant contre le goulot, j’ajoute avant d’avaler une gorgée.
- Pas encore.
Elle rit brièvement
- T'es grave quand même.
Je hausse les épaules.
- Au moins ça te fait rire.
- Franchement tu peux faire d'autre truc que de coucher avec des gens si le but c'est juste de me faire rire.
- J’en prends note.
Elle alors reprend un air plus sérieux et sa question suivante me surprend.
- Tu fais attention à toi, hein ?
Je ne m’attendais pas à ça. Bien sûr je suis loin d’être un modèle de prudence. Rien que ma toute nouvelle relation commerciale avec Joe Reed en est la preuve. Mais Charlie ignore tout ça. Elle ne devrait avoir aucune raison de s’inquiéter. Sous le coup de la surprise, je marque un léger temps d’arrêt à peine perceptible avant de répondre comme si de rien n’était.
- Tu peux parler madame-je-prends-des risques-irréfléchis.
Elle fronce les sourcils avec une légère moue.
- Pour l'instant je suis encore en vie plutôt en pas trop mauvaise forme.
- T’as intérêt oui.
Elle penche légèrement la tête, revenant à la charge.
- Sérieusement. Fais attention à toi.
Je laisse échapper un soupir un peu sur-joué.
- Oui maman.
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Dim 3 Fév 2019 - 13:28
luigi // charlie
the risk i took was calculated, but man am i bad at math
Elle s’en était doutée. Essayer de montrer à Luigi qu’on tenait à lui, c’était comme essayer d’enfiler un fil dans le chas d’une aiguille la nuit avec des moufles, si en plus le fil se débattait de toutes ses forces. Mais sa réponse lorsqu’elle lui avait demandé comment il s’était procuré l’œuf d’ara ne l’avait pas forcément rassurée. Certes, elle comprenait que le mystère soit quelque chose dont il voulait s’entourer, mais elle avait de la sympathie pour lui, presque de la tendresse, et ça aurait été dommage qu’il s’attire des ennuis. « Sérieusement. Fais attention à toi, » déclarait-elle d’une voix douce. Il soupira de manière exagérée. « Oui maman. » Elle eut un demi sourire, et leva un doigt vindicatif dans sa direction. « Et tu rangera ta chambre parce que c’est un bazar monstre là dedans ! » Durant la majorité des conversations qu’elle avait avec lui, elle se retrouvait constamment à jongler entre l’humour et la sincérité. Il haussa un sourcil et lui lança un regard amusé. « Tu veux venir vérifier ? » Elle secoua la tête en pouffant. « Ça ira, merci. » Elle n’était pas sûre de savoir comment lui faire comprendre ce qu’elle voulait dire. « Sans déconner, Luigi. Je sais que c’est bizarre de dire ça comme ça, mais… Je suis là pour toi. Je veux dire… Comme amie. » « Je sais, » répondit-il d’un air plutôt sérieux. « Okay. Cool. » Elle ne savait pas trop quoi dire d’autre. Elle laissa passer un instant avant de reprendre. « Bon mais raconte l’histoire avec Rosebury ! Enfin… pas le cul, mais avant. Elle était comment ? » « Sans parler du sexe, il reste pas grand chose à raconter tu sais. » Elle éclata de rire. « T’es insupportable. » Il fit un large sourire. « Je sais. » Elle retrouva un peu son sérieux. « Je crois que je lui ai jamais reparlé après cette fameuse histoire. » Elle haussa les épaules. « En même temps je l’ai pas comme prof. » Et c’était certainement tant mieux. Ça aurait été vraiment compliqué de faire bonne figure face à cette femme qu’elle n’avait rencontré que brièvement dans des circonstances plus que gênantes.
Elle leva de nouveau le coude pour boire une nouvelle gorgée de sa bièraubeurre avant de reposer la bouteille sur la table. « Et toi alors, qu’est-ce que tu racontes ? » Elle tourna légèrement son visage vers lui. « Pas grand chose. Les entraînements, les cours, le boulot… » Elle hésita. « Enfin, si. Y’a un truc. » Il la regarda avec intérêt comme pour l’encourager à continuer, ce qu’elle fit. « J’ai réalisé y’a pas longtemps que… Ben. Je veux pas arrêter de voyager ou vraiment me sédentariser et tout ça. Mais avoir un endroit où je me sens bien, où m’arrêter me reposer, tout ça… Ça me manque, en fait. » Elle remis une mèche en place derrière son oreille. « Et t’as trouvé ? » l’interrogea-t-il. « Hm-hm. » Elle hocha la tête. « Avant que je naisse mes parents avaient acheté une maison à Londres. Peut être qu’ils voulaient en faire quelque chose, mais ils ne l’ont jamais aménagée, et moi même j’y avais très peu été. Mais j’y suis passée avec Aaron, et je me suis rendu compte que je pourrais en faire cet endroit là. Du coup dernièrement, dès que j’ai du temps libre, j’y vais pour… ben… Disons rénover, en quelque sorte. » « Ça doit bien t’occuper, » répondit-il, philosophe. « Oui, » acquiesça-t-elle. « J’aime bien avoir des choses à faire. En vrai je sais même pas si mes parents me cèderont la maison. Mais au moins, elle tombera plus en ruines. »
Ça lui faisait, en fait, beaucoup de bien de s’occuper de l’endroit. Elle avait réalisé que c’était une activité qui lui plaisait. En nettoyant, en ponçant, en peignant, c’était comme si elle se purifiait elle même. « Pourquoi ils te la cèderaient pas ? » Effectivement, il y avait peu de chance que Mark et Zocha lui refusent la maison, surtout après le temps et l’argent qu’elle y avait investi. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. « J’en sais rien. Je pense qu’ils le feront. » Elle inspira. « En fait, j’aurais dû leur demander avant, mais vu que j’ai pas eu de nouvelles depuis… Ben… longtemps, je sais pas trop où leur envoyer de courrier pour leur demander. » Son ton n’était pas celui de la plainte, simplement celui du constat. De toute façon, ils avaient à peine été dans cette maison en une trentaine d’année, elle supposait qu’ils ne lui tiendraient pas rigueur de l’avoir investie. Mais tant qu’elle n’avait pas eu de confirmation explicite, elle préférait ne pas en parler avec certitude. Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, tout ça.
love.disaster
- InvitéInvité
Re: [terminé] the risk i took was calculated; but man am i bad at math (luigi)
Lun 4 Fév 2019 - 21:17
Ça n’a pas été simple mais j’ai quand même réussi à orienter la conversation vers Charlie plutôt que sur moi. J’écoute attentivement ce qu’elle me raconte, prêt à saisir la moindre occasion pour rebondir et continuer à parler d’elle. Je garde aussi en mémoire certaines informations. En particulier lorsqu’elle me parle de ses parents. Derrière le simple constat, je devine ce qu’elle ne dit pas. Je suis bien placé pour comprendre ce qu’elle peut ressentir. Pourtant je ne fais pas de commentaire. Je garde ça dans un coin de ma tête pour plus tard et je change plutôt de sujet.
- Bon et avec ton copain alors. Raconte.
Elle hausse un sourcil.
- Que je raconte quoi ?
Je hausse les épaules.
- J’en sais rien moi. La dernière fois qu’on s’est vu tu m’as dit que t’étais flippée, ton cousin m’a fait de lui un portrait on ne peut moins objectif… Parle-moi un peu plus de lui, de vous deux.
Elle hoche la tête.
- C’est vrai. Ben...
Elle inspire comme pour prendre son élan avant de commencer.
- Il est brillant. Il est pas toujours, disons... très adroit socialement. Mais il est adorable quand on le connaît. Il prend toujours le temps de m’expliquer les choses et il ne s’offusque pas quand je suis... disons, bizarre.
Je hausse les sourcils.
- Toi bizarre ? Jamais !
Elle le bouscule gentiment de l’épaule.
- Roh, c’est bon là...
Je souris et prends une dernière gorgée de bièraubeurre avant de demander.
- T’es heureuse ?
Ça semble une évidence mais c’est toujours bon de formaliser ce genre de choses. Comme si les mots rendaient les choses plus vraies. Elle presse ses lèvres l’une contre l’autre dans la forme d’un sourire et hoche la tête.
- Hm-hm. Oui. Vraiment.
Je lève la main pour lui ébouriffer les cheveux dans un geste affectueux.
- Alors continue comme ça.
Je descends alors de la table pour aller déposer ma bouteille vide à la cuisine tout en ajoutant.
- Et présente-le moi à l’occasion.
- Bon et avec ton copain alors. Raconte.
Elle hausse un sourcil.
- Que je raconte quoi ?
Je hausse les épaules.
- J’en sais rien moi. La dernière fois qu’on s’est vu tu m’as dit que t’étais flippée, ton cousin m’a fait de lui un portrait on ne peut moins objectif… Parle-moi un peu plus de lui, de vous deux.
Elle hoche la tête.
- C’est vrai. Ben...
Elle inspire comme pour prendre son élan avant de commencer.
- Il est brillant. Il est pas toujours, disons... très adroit socialement. Mais il est adorable quand on le connaît. Il prend toujours le temps de m’expliquer les choses et il ne s’offusque pas quand je suis... disons, bizarre.
Je hausse les sourcils.
- Toi bizarre ? Jamais !
Elle le bouscule gentiment de l’épaule.
- Roh, c’est bon là...
Je souris et prends une dernière gorgée de bièraubeurre avant de demander.
- T’es heureuse ?
Ça semble une évidence mais c’est toujours bon de formaliser ce genre de choses. Comme si les mots rendaient les choses plus vraies. Elle presse ses lèvres l’une contre l’autre dans la forme d’un sourire et hoche la tête.
- Hm-hm. Oui. Vraiment.
Je lève la main pour lui ébouriffer les cheveux dans un geste affectueux.
- Alors continue comme ça.
Je descends alors de la table pour aller déposer ma bouteille vide à la cuisine tout en ajoutant.
- Et présente-le moi à l’occasion.