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aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 31 Jan 2019 - 17:28
aurore sur l’eau
Shavie
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
C’était le jour le plus important aux yeux de la brune, le jour où sa moitié avait ouvert les yeux, celui où elle avait commencé à vivre également. Alors, Evelyn avait construit et structuré un plan idyllique pour que cette journée soit parfaite. La belle avait donc repoussé les préparatifs de son départ et avait préparé activement la journée. Debout tôt, la belle avait écrit une carte il y a quelques jours au Muller afin de le prévenir. « Retrouve-moi le jour où on se l’est promis, pour toujours et à jamais. » Il comprenait, lui, le seul, être cher à son cœur. Date et heure inscrites, le temps pressait. Evelyn transplanait une fois les affaires prêtes et rassemblées jusqu’au lac Wanaka qui ressemblait à un parc naturel avec un immense lac et de la verdure sans fin, plus précisément jusqu’à cette cabane invisible aux yeux de tous. Ils l’avaient construite ensemble dans leur jeunesse et ils se retrouvaient ici lorsque rien n’allait. Un cadre vert, naturel et apaisant avec cette immense cabane aménagée selon leurs goûts, c’était comme un enfant dont ils étaient fiers. Le tout accompagné d’un climat beaucoup plus chaud, une chaleur qui faisait beaucoup de bien, entre les vingt-cinq et trente degrés.
Jetant un sort afin de la rendre visible, celle-ci se cachait une fois à l’intérieur. Evelyn déposait les affaires, remplissait la cuisine et commençait les préparatifs, de quoi passer un énième bon moment à deux. Tout était là et même elle avait enfilé cette robe rouge qu’il aimait tant, celle avec laquelle il la trouvait magnifique, radieuse. Evie allait mieux, forme physique qui était revenue. Apprêtée en légèreté -les artifices n’étaient pas sa tasse de thé- elle préparait le petit déjeuner ainsi que de quoi manger le midi et le soir. Enfin, elle le voyait debout sur le ponton en face du lac, qui emmenait sur la terrasse de la cabane, aménagée pour l’occasion. Talons chaussés, elle s’avançait, les épaules couvertes d’une couverture le long du ponton, glissant ses mains délicates contre les yeux de Sasha, sourire aux lèvres. « Bienvenue. » Bras qui glissaient autour de ses épaules, le regard rivé sur le ciel qui changeait petit à petit, le soleil qui se levait face à eux, merveilleux spectacle de la nature. « Tu es beau. » Murmure qui glissait à son oreille suivit d’un baiser affectueux contre sa peau.
Jetant un sort afin de la rendre visible, celle-ci se cachait une fois à l’intérieur. Evelyn déposait les affaires, remplissait la cuisine et commençait les préparatifs, de quoi passer un énième bon moment à deux. Tout était là et même elle avait enfilé cette robe rouge qu’il aimait tant, celle avec laquelle il la trouvait magnifique, radieuse. Evie allait mieux, forme physique qui était revenue. Apprêtée en légèreté -les artifices n’étaient pas sa tasse de thé- elle préparait le petit déjeuner ainsi que de quoi manger le midi et le soir. Enfin, elle le voyait debout sur le ponton en face du lac, qui emmenait sur la terrasse de la cabane, aménagée pour l’occasion. Talons chaussés, elle s’avançait, les épaules couvertes d’une couverture le long du ponton, glissant ses mains délicates contre les yeux de Sasha, sourire aux lèvres. « Bienvenue. » Bras qui glissaient autour de ses épaules, le regard rivé sur le ciel qui changeait petit à petit, le soleil qui se levait face à eux, merveilleux spectacle de la nature. « Tu es beau. » Murmure qui glissait à son oreille suivit d’un baiser affectueux contre sa peau.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mar 19 Fév 2019 - 15:25
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Les journées sont bien remplie depuis quelques temps. Deux enfants, ça demande beaucoup de temps, mais aujourd'hui tu as un rendez-vous important avec la personne la plus importante de ta vie ; ta pas si douce moitié. Retrouve-moi où tu sais, tu es heureux de pouvoir passer ce moment avec elle, enfin un moment rien qu'à vous dans votre paradis privé. C'est ton anniversaire, mais tu t'en fous, transplanage effectué avec un certain maestria, tu observes la vue depuis le ponton, tu avais oublié comme tout est plus beau ici. Comme tout semble plus doux et plus simple. Derrière toi, des bruits de pas, une démarche cadencée au rythme des battements de ton cœur, mais tu ne te retournes pas, pas encore, parce que tu ne veux pas qu'elle voit trop vite tes yeux rougit et cette mine de déterrer que tu essaies de masquer, tu ne veux pas l'inquiéter, alors que tu souffres en silence. Effort de circonstance, tu as opté pour une tenue sobre, mais un peu plus élégante que d'ordinaire. T'es beau, tu te tournes vers elle, tout en soulevant la couverture qui couvre ses épaules en souriant, un premier sourire sincère depuis longtemps. Et toi tu es merveilleuse, comme toujours. Besoin plus vital encore que de respirer, tu as besoin de la prendre dans tes bras, sentir sa peau contre la tienne, tu as besoin d'être rassurer. J'avais oublié combien j'aime cet endroit, c'est bon d'être là, avec toi. Tendrement, tu captures ses lèvres pour un baiser scellant vos retrouvailles, une nouvelle fois, conscient qu'il faudra rendre des comptes sur ton état et la situation générale, tu plonges ton regard dans le sien, on commence par les trucs moches ? Tu savais qu'elle était mariée ? Du coup, pas avec moi, tu l'imagines bien ... Et tu sais aussi combien j'aime les trahisons ... La couleur est annoncée, t'es plutôt d'humeur morose en ce moment, mais ce n'est que le temps d'un instant, tout ira mieux après, plus tard, quand les ombres des fantômes se seront dissipées et que tu pourras respirer sans sentir cette sensation de brûlure à chaque inspiration. C'est terminé, Evie... encore une fois c'est moi qui me fait baiser au final, rire sans joie, désillusion plein le regard, le schéma se répète encore et encore.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mar 19 Fév 2019 - 17:24
aurore sur l’eau
Shavie
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
La silhouette de Sasha se dessinait au loin et cela suffisait à lui faire oublier ses tourments, dessinant un sourire sur son délicat visage. Élégante et féminine, la lionne s’avançait jusqu’à sa moitié, radieuse et éclatante à la manière d’un soleil. De suite, à ses traits tirés et ses yeux rougis, Evelyn comprenait. Livre ouvert, son préféré, dans lequel elle lisait aisément. Il l’enlaçait, le meilleur des réconforts, un sourire illuminait ce faciès tourmenté. « Bon anniversaire. » Sourire aux lèvres à son tour, les lèvres tendres de sa jumelle embrassaient celles du beau et irrésistible Muller.
Les bras autour de sa taille, ses mains délicates caressaient la surface de son dos, yeux dans les yeux. Ses mots déstabilisaient la jeune femme qui ne laissait rien apparaître, non, lorsqu’un faiblissait, il fallait que l’autre reste fort. Mais la Blackwood ne cachait pas sa déception, elle qui y avait cru. Elle avait bien vu que les sentiments n’étaient pas les mêmes et l’avait prévenu mais l’idiot était trop aveuglé, trop amoureux, bordel : c’était si dérangeant. « Non. » Réponse sèche et simple, que pouvait-elle dire d’autre ?
Evelyn ne voulait pas le rabaisser ou lui faire plus de mal, mais pourtant son étreinte se faisait plus ferme. « Je te l’avais dit, Sha. Ce n’était qu’un accident et pas un engagement, son cœur est ailleurs et malheureusement tu n’y peux rien... Tu vas seulement être là pour les enfants, quelle vie de merde d’ailleurs pour eux, et je serai là pour toi, toujours. » Petit sourire complice alors que ses lèvres venaient embrasser son front, tendresse sans pareilles entre eux. « Ça ira. Je te le promets. »
Une main contre sa joue, son pouce glissait contre le coin de ses yeux tandis qu’un air tendre étirait ses traits reposés. À la manière d’une mère, d’une sœur, d’une amante et d’une amie, Evelyn était là, dans son cœur comme dans ses bras et sur une touche de légèreté, elle ajoutait : « Ce n’est pas pour nous, l’amour. » Plus de larmes pour cet inconnu libanais, il n’y avait rien d’autre que du néant et il était temps que la tempétueuse passe à autre chose, décidée à ne plus errer dans le passé et l’attente. Lentement, la libraire venait l’embrassait, scellant à son tour les retrouvailles de ces deux âmes éclatées.
Les bras autour de sa taille, ses mains délicates caressaient la surface de son dos, yeux dans les yeux. Ses mots déstabilisaient la jeune femme qui ne laissait rien apparaître, non, lorsqu’un faiblissait, il fallait que l’autre reste fort. Mais la Blackwood ne cachait pas sa déception, elle qui y avait cru. Elle avait bien vu que les sentiments n’étaient pas les mêmes et l’avait prévenu mais l’idiot était trop aveuglé, trop amoureux, bordel : c’était si dérangeant. « Non. » Réponse sèche et simple, que pouvait-elle dire d’autre ?
Evelyn ne voulait pas le rabaisser ou lui faire plus de mal, mais pourtant son étreinte se faisait plus ferme. « Je te l’avais dit, Sha. Ce n’était qu’un accident et pas un engagement, son cœur est ailleurs et malheureusement tu n’y peux rien... Tu vas seulement être là pour les enfants, quelle vie de merde d’ailleurs pour eux, et je serai là pour toi, toujours. » Petit sourire complice alors que ses lèvres venaient embrasser son front, tendresse sans pareilles entre eux. « Ça ira. Je te le promets. »
Une main contre sa joue, son pouce glissait contre le coin de ses yeux tandis qu’un air tendre étirait ses traits reposés. À la manière d’une mère, d’une sœur, d’une amante et d’une amie, Evelyn était là, dans son cœur comme dans ses bras et sur une touche de légèreté, elle ajoutait : « Ce n’est pas pour nous, l’amour. » Plus de larmes pour cet inconnu libanais, il n’y avait rien d’autre que du néant et il était temps que la tempétueuse passe à autre chose, décidée à ne plus errer dans le passé et l’attente. Lentement, la libraire venait l’embrassait, scellant à son tour les retrouvailles de ces deux âmes éclatées.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mer 20 Fév 2019 - 15:47
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Bon anniversaire, tu parles d'un anniversaire, la dernière avant la trentaine et elle n'annonce rien de bon cette année. Parce qu'il faut que ça sorte, parce qu'elle est celle à qui tu confies tout et ne caches rien, tu lui annonces la grande nouvelle. C'est pas que tu aurais déjà pu le faire quand elle est venue te retrouver à la naissance des jumeaux, mais tu préférais ne pas penser à ça et simplement profiter de l'instant partager avec ta meilleure amie et tes enfants. Les mots sont durs, ils lacèrent ce qui te reste de cœur et de sentiment, mais tu en as besoin, tu n'en attendais pas moins d'elle. Parce qu'Evelyn ne cache jamais ce qu'elle pense, elle ne mâche pas ses mots la libraire, quand elle veut te dire que tu fais le con, elle le dit. Sourire triste sur tes lèvres, t'es dépité parce que t'avais l'impression que les choses allaient enfin être un peu normale dans ta vie, mais non. Il faut toujours que les choses déconnent un moment où l'autre. C'est peut-être pas plus mal comme ça finalement, que Jazmin soit partie avant... Avant de dire oui, avant de s'installer dans une routine, avant d'élever ensemble des enfants qui auraient assister à vos déchirements, peut-être que ce n'est pas plus mal. Tes yeux se ferment quand elle embrasse ton front, oui, on va tout faire pour que ça aille. Caresse tendre de sa main sur ta joue, tu appuies le geste tout en la regardant, qu'est-ce que je ferais sans toi ?
On doit avoir oublié de nous donner le mode d'emploi, c'est pour ça, lentement, tu retrouves ton sourire. Cet endroit est merveilleux, c'est un paradis sur terre, l'endroit parfait pour se ressourcer. Vee, je voulais te demander si t'accepterais d'être la marraine de Noah... C'est important pour toi de savoir que tes enfants seront entourés, enfin au moins un des deux, de personnes en qui tu possèdes une pleine confiance. Il était convenu que chacun de vous choisisses les parrains et marraines d'un des enfants, chacun ayant finalement choisi sa version miniature, pour une question de facilité. Je me dis que s'il venait à m'arriver quelque chose, ça serait bien qu'il garde contact avec quelqu'un qui ne me déteste pas, autrement dit, quelqu'un qui n'est pas du côté Trejo. Habitude, besoin, c'est ta main qui glisse dans la sienne et vos doigts qui s'entremêlent, c'est tes bras qui se referment sur sa silhouette fine, c'est sa chaleur qui t'apporte le réconfort dont tu as besoin. Merveilleuse idée que de venir ici. vraiment.
On doit avoir oublié de nous donner le mode d'emploi, c'est pour ça, lentement, tu retrouves ton sourire. Cet endroit est merveilleux, c'est un paradis sur terre, l'endroit parfait pour se ressourcer. Vee, je voulais te demander si t'accepterais d'être la marraine de Noah... C'est important pour toi de savoir que tes enfants seront entourés, enfin au moins un des deux, de personnes en qui tu possèdes une pleine confiance. Il était convenu que chacun de vous choisisses les parrains et marraines d'un des enfants, chacun ayant finalement choisi sa version miniature, pour une question de facilité. Je me dis que s'il venait à m'arriver quelque chose, ça serait bien qu'il garde contact avec quelqu'un qui ne me déteste pas, autrement dit, quelqu'un qui n'est pas du côté Trejo. Habitude, besoin, c'est ta main qui glisse dans la sienne et vos doigts qui s'entremêlent, c'est tes bras qui se referment sur sa silhouette fine, c'est sa chaleur qui t'apporte le réconfort dont tu as besoin. Merveilleuse idée que de venir ici. vraiment.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mer 20 Fév 2019 - 18:41
aurore sur l’eau
Shavie
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Déçue par le manque d’enthousiasme du brun, elle prenait cependant sur elle et l’écoutait. À vrai dire, ce n’était rien d’étonnant mais une question restait sans réponse : pourquoi avoir gardé les enfants ? Ce choix semblait stupide et comme à chaque fois, Evelyn s’efforcerait d’oublier ces désagréments. Décidément, la belle n’était plus d’humeur à chipoter non, sa vie était dépourvue de gaieté et refusait de se prendre la tête pour des futilités. C’est pour cette raison qu’elle avait accepté de le laisser partir pour un match de Quidditch, presque étonnant d’ailleurs mais la femme ressentait le besoin de d’isoler, de retrouver l’ancienne Evie qui flânait, celle solitaire et qui n’avait besoin de rien ni personne. Nécessité de se retrouver, de prendre le temps d’aller mieux. Sourire de façade, purement dépassée par les événements, Evelyn se sentait bien inutile, si seulement elle avait une pommade pour réparer et apaiser les maux de cœurs.
Elle lui souriait, bien sûr qu’il irait mieux. Bien sûr que la tornade serait à ses côtés. Toujours. Sourire maigre, ses pupilles ne quittaient pas les siennes et puis la belle reculait d’un pas. Pas franchement préparée à une telle demande, ses mains glissaient contre ses avant-bras, traduisant une certaine nervosité. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée les enfants et moi... » La jolie doutait, c’était plus fort qu’elle. « Tout ce que tu veux. » Pas prête à assumer un tel rôle. Evie avait été une sœur de merde, la pression montait d’un cran. Elle était de ceux qui pensaient qu’on n’avait pas besoin d’enfants pour être heureux ni d’un mariage. Très fermée (peut-être effrayée), la Blackwood était déstabilisée. Evelyn s’était éloignée de quelques pas et regardait l’horizon, le soleil qui se levait. Spectacle divin et impressionnant de la nature qui prenait vie en même temps que l’astre solaire.
Silence et distance imposés, elle pinçait ses lèvres, sortant de ses pensées peu de temps après. « J’ai préparé le petit déjeuner. » Frustrée, Evie s’éloignait et prenait le chemin jusqu’à la terrasse de la cabane où tout était installé. Croquant dans une viennoiserie une fois installée, son regard fixait le vide. « Je suis déjà une sœur, une amie et une copine de merde alors je ne vois pas par quel miracle je pourrai être une bonne marraine. »
Elle lui souriait, bien sûr qu’il irait mieux. Bien sûr que la tornade serait à ses côtés. Toujours. Sourire maigre, ses pupilles ne quittaient pas les siennes et puis la belle reculait d’un pas. Pas franchement préparée à une telle demande, ses mains glissaient contre ses avant-bras, traduisant une certaine nervosité. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée les enfants et moi... » La jolie doutait, c’était plus fort qu’elle. « Tout ce que tu veux. » Pas prête à assumer un tel rôle. Evie avait été une sœur de merde, la pression montait d’un cran. Elle était de ceux qui pensaient qu’on n’avait pas besoin d’enfants pour être heureux ni d’un mariage. Très fermée (peut-être effrayée), la Blackwood était déstabilisée. Evelyn s’était éloignée de quelques pas et regardait l’horizon, le soleil qui se levait. Spectacle divin et impressionnant de la nature qui prenait vie en même temps que l’astre solaire.
Silence et distance imposés, elle pinçait ses lèvres, sortant de ses pensées peu de temps après. « J’ai préparé le petit déjeuner. » Frustrée, Evie s’éloignait et prenait le chemin jusqu’à la terrasse de la cabane où tout était installé. Croquant dans une viennoiserie une fois installée, son regard fixait le vide. « Je suis déjà une sœur, une amie et une copine de merde alors je ne vois pas par quel miracle je pourrai être une bonne marraine. »
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 21 Fév 2019 - 10:03
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Le doute se lit sur son visage, tu ne t'attendais pas à des sauts de joie, elle n'a jamais été du genre à s'extasier devant un nouveau-né, trouvant les familles particulièrement nulles et inutiles, mais si tu as choisis cette femme et pas une autre, c'est pour une bonne raison : tu lui confierais ta vie, tu lui fais confiance. La brune s'éloigne, tu lui laisses cet espace vital, respectant chacun de ses choix, tu lui laisses le temps. Je meurs de faim. Ce n'est pas vraiment vrai, tu avalerais bien un truc ou l'autre, mais on ne va pas dire que tu crèves de faim non plus, c'est une manière pour toi de faire un peu redescendre la pression qui vient de s'accumuler entre vous.
Rien n'a changé, c'est agréable de retrouver un havre de paix. Un endroit vierge de tout malheur, instantanément, tu te sens apaisé, une pointe d'optimisme vient même frapper. Croissant en main, tu coupes de petits morceaux tout en la regardant silencieusement, c'est elle qui parle la première, toujours un peu bloquée par ta demande. Sans rien dire, tu te lèves de ta chaise pour passer dans son dos, tes bras entourant ses épaules, ton visage à côté du sien, déjà, je ne suis pas d'accord avec ce que tu viens de dire, tu n'es pas ma meilleure amie pour rien, ensuite, je sais que j'ai des goûts terribles pour les femmes, mais ne me dit pas que même avec toi je me suis trompé ?! Sourire tendre sur tes lèvres, tu la caresses du regard, elle est terrible cette femme, inconsciente de son potentiel alors qu'il te crève les yeux, et enfin, je te le demande à toi, parce que tu es la plus belle personne que je connaisse, que je t'aime et que tu m'aimes aussi, mais surtout parce que ce petit n'a rien avoir avec le passé. C'est pas un frère ou un petit ami, c'est ... un mini moi innocent, tu imagines le potentiel ? L'humour est toujours ta meilleure carte, tu détournes la situation, tu voudrais qu'elle comprenne que si elle accorde un peu de temps à cet enfant, elle aura une personne de plus qui l'aimera et ne l'abandonnera pas.
Rien n'a changé, c'est agréable de retrouver un havre de paix. Un endroit vierge de tout malheur, instantanément, tu te sens apaisé, une pointe d'optimisme vient même frapper. Croissant en main, tu coupes de petits morceaux tout en la regardant silencieusement, c'est elle qui parle la première, toujours un peu bloquée par ta demande. Sans rien dire, tu te lèves de ta chaise pour passer dans son dos, tes bras entourant ses épaules, ton visage à côté du sien, déjà, je ne suis pas d'accord avec ce que tu viens de dire, tu n'es pas ma meilleure amie pour rien, ensuite, je sais que j'ai des goûts terribles pour les femmes, mais ne me dit pas que même avec toi je me suis trompé ?! Sourire tendre sur tes lèvres, tu la caresses du regard, elle est terrible cette femme, inconsciente de son potentiel alors qu'il te crève les yeux, et enfin, je te le demande à toi, parce que tu es la plus belle personne que je connaisse, que je t'aime et que tu m'aimes aussi, mais surtout parce que ce petit n'a rien avoir avec le passé. C'est pas un frère ou un petit ami, c'est ... un mini moi innocent, tu imagines le potentiel ? L'humour est toujours ta meilleure carte, tu détournes la situation, tu voudrais qu'elle comprenne que si elle accorde un peu de temps à cet enfant, elle aura une personne de plus qui l'aimera et ne l'abandonnera pas.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 21 Fév 2019 - 18:41
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Shavie
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Il la prenait de court l’apollon et cela ne laissait pas indifférente la belle Blackwood qui se braquait. Quelques pas de recul, ses mains frottaient nerveusement ses avant-bras, pas franchement à l’aise avec cette idée. Alors, Evelyn faisait diversion et allait vers la terrasse de la cabane. Appétit d’ogre malgré son tracas, la femme reprenait petit à petit de l’énergie malgré quelques phases de dépression. Croquant dans un croissant, la brune partageait ses doutes et ses craintes ainsi que le fait qu’elle était nulle dans toutes les relations possibles. Jambes croisées, une de celles-ci s’agitait lentement et face à elle, le plus beau des hommes se levait pour venir l’enlacer. Caressant sa main de la pulpe de ses doigts, Evelyn souriait délicatement, touchée et réconfortée par tant de douceur. « Non, je suis la seule femme qui te mérite, la femme de ta vie. » Moitié vrai puisqu’elle pensait ne pas le mériter par moments, elle, cette handicapée des sentiments.
Un rire franchissait ses lèvres, adressant une œillade tendre au Muller qui la couvait du regard. « J’accepte, j’ai compris. » Au pire des cas, si Evie échouait, ce ne serait pas entièrement sa faute. Déposant un baiser contre sa joue, ils reprenaient ensuite la continuité du petit déjeuner dans les rires et la bonne humeur. Des conversations légères qui faisaient du bien, qui apaisaient les maux. Enfin, un énième toast en main, la libraire se levait et lui tendait une petite boîte. Une fois ouverte, Sasha découvrait le même bracelet qu’il lui avait offert l’an dernier et bordel, Evelyn s’était ruinée pour ce foutu cadeau. Saisissant le bijou entre ses ongles, elle l’attachait à son poignet et venait prendre place contre ses cuisses, ses bras autour de ses épaules. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais faire ? » Visage contre le sien, la brune lui adressait un sourire radieux, embrassant la commissure de ses lèvres, le tout accompagné d’un regard malicieux. « Tu peux considérer que je suis ton cadeau. »
Un rire franchissait ses lèvres, adressant une œillade tendre au Muller qui la couvait du regard. « J’accepte, j’ai compris. » Au pire des cas, si Evie échouait, ce ne serait pas entièrement sa faute. Déposant un baiser contre sa joue, ils reprenaient ensuite la continuité du petit déjeuner dans les rires et la bonne humeur. Des conversations légères qui faisaient du bien, qui apaisaient les maux. Enfin, un énième toast en main, la libraire se levait et lui tendait une petite boîte. Une fois ouverte, Sasha découvrait le même bracelet qu’il lui avait offert l’an dernier et bordel, Evelyn s’était ruinée pour ce foutu cadeau. Saisissant le bijou entre ses ongles, elle l’attachait à son poignet et venait prendre place contre ses cuisses, ses bras autour de ses épaules. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais faire ? » Visage contre le sien, la brune lui adressait un sourire radieux, embrassant la commissure de ses lèvres, le tout accompagné d’un regard malicieux. « Tu peux considérer que je suis ton cadeau. »
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Ven 22 Fév 2019 - 18:39
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Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Tes lèvres sur sa tempe, elle à raison sur un point : c'est la femme de ta vie, t'es certain que ce que tu ressens pour elle est plus fort que tout ce que tu pourras ressentir un jour. Puissante et indescriptible, voilà la force de votre relation. Rien, ni personne entre vous, jamais. Heureux d'avoir gagné, probablement parce que c'est ton anniversaire, tu regagnes ta chaise avec un air triomphant pour terminer ce bout de croissant, enchaînant ensuite sur un second ; t'as faim finalement. T'avales un nombre incalculable de croissants et de toast, faudra courir demain Muller sinon tu vas t'empâter, la jolie libraire se lève sous ton regard curieux pour venir t'offrir une boite. Touché par son geste, tu découvres un présent bien plus significatif et précieux à tes yeux que la valeur marchande réelle. C'est le même bracelet que celui offert pour son anniversaire précédent. Touché, tu sais également que ce n'est pas donné ce genre de bijou et si ce n'est pas un problème pour toi, c'est autre chose en ce qui concerne la brune. Je l'adore, merci beaucoup, mais ... grimace qui sous-entend tu n'aurais pas dû, c'est hors de son budget et ça te met mal à l'aise, tu sais combien elle travail dur pour avoir cet argent, mais tu sais aussi que si tu refuses ce cadeau tu risques un nouveau nez cassé. Not today. Profitant qu'elle se plaque contre toi, tu l'attires sur tes genoux pour la serrer un peu plus fort dans tes bras, ton nez contre son cou tes lèvres s'y déposent en guise de remerciement, avant de répondre à sa question. J'ai envie de calme, on peut rester ici un peu, profiter de l'endroit et puis aller faire une balade le long de la côte un peu plus tard, qu'en dis-tu ? Sa dernière phrase te fait tendrement sourire, t'es le plus merveilleux des cadeaux. Le plus empoisonné aussi, mais chut. D'un coup de baguette tu envoies la vaisselle au lavage et les aliments dans les placards ou le réfrigérateur tout en te levant. Regard appréciateur sur la brune, sourire sincère et presque charmeur, t'es incroyablement belle aujourd'hui et tout ça pour moi, j'en ai de la chance dis-tu en la faisant tourner sur elle-même afin d'admirer l'ensemble de la tenue.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Ven 22 Fév 2019 - 19:34
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« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Evelyn se goinfrait, estomac sur pattes, elle enchaînait les toasts, pancakes et viennoiseries, avec des fruits et du thé. Comment un si petit corps pouvait ingurgiter autant de nourriture ? Petit sourire aux lèvres lorsqu’elle se levait avec son cadeau, cadeau qui l’avait ruiné. Mais elle tairait la galère dans laquelle la jolie s’était fourrée, Sasha n’était pas idiot et savait que c’était clairement hors de ses moyens. « Chut. » Doigt contre ses lèvres, Eve prenait place contre ses cuisses après avoir noué le bracelet autour du poignet de Sasha. Son baiser contre sa nuque la faisait frissonner et elle lui rendait, se blottissant contre son torse quelques minutes : ravie que le bijou lui plaise. « Ce serait super. » Eve avait prévu des baskets et une tenue moins habillée alors c’était parfait, de quoi prendre un bon bol d’air avec cette balade.
Debout sur ses jambes galbées, Evie lui adressait un tendre sourire et il la faisait tourner sur elle-même afin d’admirer sa tenue. Ses mains glissaient contre ses avant-bras, des caresses précises et délicates, semblables à un effleurement. Air aussi charmeur que le sien, la brune plongeait son regard dans celui enivrant de l’Ethelred. Elle s’approchait dangereusement de ses pulpes charnues, les effleurant des siennes afin de le provoquer. « Et je suis toute à toi, si ce n’est pas incroyable. » Une main remontait contre sa nuque tandis que leurs prunelles se noyaient les unes dans l’autre, proximité naturelle entre eux dont les âmes sœurs en jouaient.
Debout sur ses jambes galbées, Evie lui adressait un tendre sourire et il la faisait tourner sur elle-même afin d’admirer sa tenue. Ses mains glissaient contre ses avant-bras, des caresses précises et délicates, semblables à un effleurement. Air aussi charmeur que le sien, la brune plongeait son regard dans celui enivrant de l’Ethelred. Elle s’approchait dangereusement de ses pulpes charnues, les effleurant des siennes afin de le provoquer. « Et je suis toute à toi, si ce n’est pas incroyable. » Une main remontait contre sa nuque tandis que leurs prunelles se noyaient les unes dans l’autre, proximité naturelle entre eux dont les âmes sœurs en jouaient.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Lun 25 Fév 2019 - 9:15
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
La dépense excessive que représente ce bracelet te met mal à l'aise, mais rien ne pourrait détourner Evie de ses plans, de ses envies, alors tu te contentes de la remercier. Ce bracelet ne quittera jamais ton poignet, tout comme le sien brille toujours autours du sien, minuscule lien visible d'une attache bien plus importante. La petite brune blottie contre toi, tu refermes tes bras autour d'elle en souriant, réellement heureux d'être là. Parce que vous ne pouvez pas passer la journée assis sur une chaise, ça serait dommage quand on sait le paysage qui vous attends dehors, tu finis par te lever, faisant tourner la jolie sur elle-même afin de profiter de cette vision, de la graver dans ton esprit. Ses lèvres effleurent les tiennes, taquines et joueuses, tandis que ta main glisse le long de son dos pour l'attirer vers toi, plantant tes iris dans les siens tu seras toujours à moi, Evelyn, toujours. Sourire au coin des lèvres, tu l'admires un instant avant de l'attirer à l'extérieur de la cabane, tu t'installes sur l'un des gros fauteuils de la terrasse pour profiter de ce calme et de toute cette beauté naturelle qui s'étend sous vos yeux. C'est tellement magnifique, je pourrais vivre et mourir ici sans problème, mais bon, mourir n'est pas encore dans tes plans, t'as bien des choses à faire avant. Des missions à accomplir. Tu attires la brune à tes côtés, passant un bras autours de ses épaules, ta tête déposée contre la sienne, la pulpe de tes doigts caressant délicatement son bras, comment ça va ? La vie. Le rétablissement. Le retour à domicile. Tu lui en veux encore un peu de ne pas t'avoir prévenu que c'était Jazmin qui venait la chercher, tu t'es inquiété de ne pas la voir dans sa chambre quand tu es arrivé pour la libéré, toi, le preux chevalier, mais bon... le plus important c'est qu'elle soit dehors et qu'elle puisse reprendre sa vie le plus normalement possible.
(c) DΛNDELION
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Lun 25 Fév 2019 - 13:04
aurore sur l’eau
Shavie
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Elle s’était mise dans la merde avec ce cadeau et pourtant pour ce sourire, Evelyn était prête à tout, même à retourner vivre dans la rue s’il le fallait. De quoi faire rater d’innombrables battements au brun d’ailleurs. Virevoltante, la femme jouait avec cette âme sœur, la malice tapissant leurs prunelles. Possessivité commune, il faisait sourire la brune qui glissait sa langue contre ses lèvres, la féline. « Comme toi tu es à moi. » Sourire étincelant, elle admirait son visage un instant. « Cet air sérieux est irrésistible. » Simulant un baiser, la tornade se dérobait à la dernière minute, joueuse. Le bruit de ses talons contre le sol, Evelyn suivait Sasha et prenait à nouveau place contre ses cuisses. Foutue habitude de ne faire qu’un dans toutes les situations.
Un bras autour de ses épaules, son visage se reposait contre le sien tout en admirant le paysage idyllique qui s’étendait devant eux. « On pourrait rester éternellement ici. » Sauf que ce n’était absolument pas possible depuis que le brun était père. Bien installée et bercée par les caresses de sa moitié, elle fermait les yeux un instant. « Je vais bien. » Bien depuis que Caleb et elle s’étaient réconciliés. Pourtant, ombre au tableau : son anxiété était revenue et des traumatismes causés par l’accident s’étaient manifestés, faisant que dormir seule l’angoissait par moments. « Je me suis réconciliée avec Caleb avant qu’il parte en mission. » Fierté qui se lisait contre ses lèvres avant de s’évaporer.
« J’ai quelque chose à te dire Sha. Je ne savais pas comment l’aborder. » Visage redressé et regards l’un dans l’autre. « Depuis que je suis rentrée, j’ai des sortes de traumatismes qui sont apparus. J’ai du mal à rester enfermé dans une pièce et à dormir seule par moments, quant à mon anxiété... Elle est revenue. » Petite moue alors que le simple fait de voir le visage de son ami la faisait sourire. Se redressant légèrement, Evelyn glissait sa paume contre sa joue. « J’ai réfléchi et je me suis dit qu’on pourrait habiter ensemble lorsque je reviendrai de Venise. Je pourrai t’aider et toi... Tu pourras aussi m’aider. »
Un bras autour de ses épaules, son visage se reposait contre le sien tout en admirant le paysage idyllique qui s’étendait devant eux. « On pourrait rester éternellement ici. » Sauf que ce n’était absolument pas possible depuis que le brun était père. Bien installée et bercée par les caresses de sa moitié, elle fermait les yeux un instant. « Je vais bien. » Bien depuis que Caleb et elle s’étaient réconciliés. Pourtant, ombre au tableau : son anxiété était revenue et des traumatismes causés par l’accident s’étaient manifestés, faisant que dormir seule l’angoissait par moments. « Je me suis réconciliée avec Caleb avant qu’il parte en mission. » Fierté qui se lisait contre ses lèvres avant de s’évaporer.
« J’ai quelque chose à te dire Sha. Je ne savais pas comment l’aborder. » Visage redressé et regards l’un dans l’autre. « Depuis que je suis rentrée, j’ai des sortes de traumatismes qui sont apparus. J’ai du mal à rester enfermé dans une pièce et à dormir seule par moments, quant à mon anxiété... Elle est revenue. » Petite moue alors que le simple fait de voir le visage de son ami la faisait sourire. Se redressant légèrement, Evelyn glissait sa paume contre sa joue. « J’ai réfléchi et je me suis dit qu’on pourrait habiter ensemble lorsque je reviendrai de Venise. Je pourrai t’aider et toi... Tu pourras aussi m’aider. »
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Lun 4 Mar 2019 - 9:10
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Rester. Tout oublier. C'est une idée qui semble presque idéale bien que totalement irréalisable. Comment pourrais-tu rester sur cet île à des milliers de kilomètre de ces enfants que tu défends depuis si longtemps ? Ils auront besoin de toi pour grandir et tu n'es pas homme à te défiler face a tes responsabilités. Les choses se sont un peu emballées depuis qu'elle est sortie de l’hôpital en traitre et tu n'as pas vraiment eu l'occasion de t'intéresser à son état, c'est le moment rêvé. Baiser contre sa tempe, t'es heureux d'entendre qu'elle va bien, tu n'en espères pas moins. Mouvement de surprise, tu recules légèrement ton visage du sien pour l'observer, elle n'est pas sérieuse ? Tu ... tu t'es réconciliée avec Caleb ? Waw. T'aurais jamais parié une mornille la dessus, c'est bien. Rien de plus, rien de moins, tu sais comme les relations fraternelles sont complexes, surtout avec ces deux-là, et s'ils s'entendent à nouveaux tant mieux, Caleb n'est pas quelqu'un de mauvais, que du contraire, il fallait simplement qu'elle arrive à tourner la lourde page du passé.
Quand Evelyn commence par j'ai quelque chose à te dire, généralement tu sais que ce qui suit ne va pas être à ton gout. Tu l'écoutes, pose un regard sévère sur elle parce que tu ne comprends pas pourquoi elle ne t'en parle que maintenant. Pourquoi est-ce qu'elle a gardé ça pour elle ? Inquiétude séculaire, tu ne sais pas quoi dire, ce n'est pas toi qui est à l'aise avec les mots, c'est elle, toi t'assures ta présence différemment, tes bras se resserrent autours de son corps tandis que ton regardinquiet se perd dans ses prunelles claires. Il y a toujours une idée derrière cette jolie tête, tu souris lorsqu'elle te propose de vivre ensemble, t'es sûre que tu supporterais de partager la vie de deux bébés ? Ça fait beaucoup de bruit pour des petits corps... mais tu sais que tu peux venir vivre chez moi quand tu veux, tout ce qui est à moi, est à toi. Fusion des âmes, des corps, des biens, rien n'est égoïste entre vous, si ce n'est ce putain de lien, cette possessivité hors norme.
Quand Evelyn commence par j'ai quelque chose à te dire, généralement tu sais que ce qui suit ne va pas être à ton gout. Tu l'écoutes, pose un regard sévère sur elle parce que tu ne comprends pas pourquoi elle ne t'en parle que maintenant. Pourquoi est-ce qu'elle a gardé ça pour elle ? Inquiétude séculaire, tu ne sais pas quoi dire, ce n'est pas toi qui est à l'aise avec les mots, c'est elle, toi t'assures ta présence différemment, tes bras se resserrent autours de son corps tandis que ton regard
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 7 Mar 2019 - 19:05
aurore sur l’eau
Shavie
« Je t'estime autant que je t'aime. Je sais que c'est une vieille rouerie des amours vulgaires qu'il faut cacher la moitié de ce que l'on éprouve. Je pense précisément le contraire, et je le fais comme je le pense. L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher. »
Pas peu fière de sa révélation, Evie lui souriait. S’il savait qu’ils avaient même dormi ensemble et enlacés, il serait chamboulé le beau. Mais, par pur égoïsme, elle gardait ces informations pour elle, si ce n’était pas par pudeur surtout. « Il m’a offert un recueil de Rimbaud aussi... » Un air enfantin qui passait sur ses traits, elle et sa faiblesse des livres, un jour ça la tuerait - ou peut-être pas, c’était plus sain que son besoin d’adrénaline -. Elle aimait lorsqu’il approuvait ce qu’elle faisait, c’est-à-dire, tirer un trait sur son passé et se laisser aller, lâcher sa fierté qui bousillait un peu trop s(h)a vie. Mais ce n’était pas tout, c’était rarement suffisant avec la Blackwood qui avait un tas de choses à déballer. Le regard qui fuyait après les révélations de son esprit encore tourmenté, les bras de Sasha se resserraient autour d’elle avant qu’elle ne change de sujet.
Un nouveau sourire étirait ses pulpes jusqu’à ce que son regard se pose dans celui de sa moitié. « Je veux m’investir avec eux, pour toi. » Même si la tâche était difficile pour Evelyn, elle voulait seulement être là pour lui, à ses côtés. « Je pourrai m’en occuper lorsque tu seras occupé. » En gérant son propre commerce, Eve avait la chance de pouvoir organiser ses propres horaires. « Je viendrai lorsque je rentrerai de Venise. » Pacte scellé, la brune venait l’embrasser puis glissait contre sa mâchoire et sa nuque qu’Evie venait délicatement mordre. « Tu n’as toujours pas utilisé ton cadeau de Noël. » Tempe appuyée contre son épaule, elle tirait une couverture contre son corps en caressant la joue de son âme-sœur, fusion des regards, fusion des âmes.
Un nouveau sourire étirait ses pulpes jusqu’à ce que son regard se pose dans celui de sa moitié. « Je veux m’investir avec eux, pour toi. » Même si la tâche était difficile pour Evelyn, elle voulait seulement être là pour lui, à ses côtés. « Je pourrai m’en occuper lorsque tu seras occupé. » En gérant son propre commerce, Eve avait la chance de pouvoir organiser ses propres horaires. « Je viendrai lorsque je rentrerai de Venise. » Pacte scellé, la brune venait l’embrasser puis glissait contre sa mâchoire et sa nuque qu’Evie venait délicatement mordre. « Tu n’as toujours pas utilisé ton cadeau de Noël. » Tempe appuyée contre son épaule, elle tirait une couverture contre son corps en caressant la joue de son âme-sœur, fusion des regards, fusion des âmes.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Dim 10 Mar 2019 - 19:21
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Rimbaud. Il sait comment amadouer la tornade le grand-frère, tu ne réponds rien de plus qu'un sourire qui se veut le plus sincère possible. Tu es heureux pour elle, si la situation s'arrange, si elle récupère une partie de cette famille qui est morcelée depuis si longtemps, t'es certain que ça ne pourra que lui être favorable. Tu ne veux que son bonheur. Secoué par ses aveux, par cette faiblesse qu'elle t'avoue, tu ne sais pas quoi dire ou proposé, alors simplement tu l'écoutes, tu la serres dans tes bras parce que tu es là pour elle, tu le seras toujours. Comme souvent, elle semble avoir pensé à tout, hochement de tête distraits, tu seras toujours la bienvenue, tant pour habiter avec moi que pour t'occuper des monstres, pour l'instant ça va. Est-ce qu'elle le fait pour elle ou pour toi ? Est-ce qu'elle se sent obligée de te venir en aide, de te seconder ? Tu aimes à penser que non et tu ne vas pas lui poser la question, c'est la meilleure déclaration de guerre que tu pourrais faire. Les doigts glissent dans ses cheveux, entortillent quelques mèches au passage, sourire amusé quand ses dents pincent la peau de ton cou, elle laisse souvent sa marque la brune et tu préfères ça à un nez cassé. voilà seulement qu'on à un peu de temps juste à nous. Tu as bien l'intention de profiter de ses cadeaux, bien plus précieux qu'elle ne peut l'imaginer. Le soleil est désormais bien éveillé, ses rayons commence déjà à réchauffer l'atmosphère, malgré ça, Evie couvre son corps d'une couverture, tu as froid ? Tu veux rentrer ? Si tu n'es pas sensible au froid, tu comprends très bien que ce ne soit pas le cas de la petite brune, je ne voudrais pas que tu attrapes froid. Tendresse physique que tu n'offres qu'à elle, sa peau n'a aucun secret pour toi, tes mains caressent ses bras, ses courbes, tandis que quelques baisers se perdent sur la ligne de sa nuque. Je ne suis jamais aussi heureux qu'avec toi, ces moments sont si précieux... Tu en as conscience, aujourd'hui plus que jamais, tu sais que tu ne pourrais pas être privé d'elle, qu'importe ce que la vie vous réserve, elle possédera toujours une part de toi, la moitié de ton âme, l'entièreté de ton cœur.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Dim 10 Mar 2019 - 21:05
aurore sur l’eau
Shavie
Heureuse à l’idée de vivre avec son meilleur ami, elle était également décidée à prendre sur elle et lui prouver qu’elle pouvait s’occuper des monstres abominables. Les enfants, Eve les fuyaient comme la peste, c’était à la limite de la préférence pour la maladie que pour des morceaux qui pleuraient et mangeaient. Élue comme marraine du petit Noah, la libraire se remémorait sa rencontre avec eux et à quel point elle avait été bloquée et embarrassée. Note positive, la brune avait pu passer du temps avec la Trejo qu’elle ne voyait plus beaucoup. Pointe d’amusement, un sourire taquin étirait ses croissants de chair. « J’ai vraiment envie de combattre ma peur. » Les doigts de Sasha glissaient contre sa chevelure brune tandis qu’elle glissait contre sa nuque, plantant ses dents avant d’y laisser une trace rouge possessive, marque de ses lèvres, de son territoire.
Ses mots la faisaient sourire et en même temps que la jolie couvrait son corps, son regard clair admirait le ciel et l’astre lumineux. « Ça va. » Il s’inquiétait toujours pour rien, la pensait-il faite de paille ? Et puis les paumes de sa moitié glissaient contre ses bras, sa taille, passant par sa poitrine et la courbe sensuelle de ses hanches, le tout accompagné de baisers contre sa peau nue, de quoi lui ôter quelques frissons. Pas envie qu’il arrête, n’arrête pas, ses prunelles se posaient sur lui, sa voix se perdait contre sa nuque qu’il couvrait de baisers lents. D’un murmure à peine soufflé, Evie lui chuchotait : « Tu ne sais même pas à quel point ils le sont pour moi... » Parce qu’il était tout simplement tout pour elle, l’amour et l’homme de sa vie, celui qui dépasserait toujours tout le monde, pour qui et avec qui elle ferait tout. Evelyn n’était jamais vraiment sûre dans sa vie mais avec Sasha, la femme avait une certitude : la place qu’il avait dans son cœur resterait inchangée.
Ses mots la faisaient sourire et en même temps que la jolie couvrait son corps, son regard clair admirait le ciel et l’astre lumineux. « Ça va. » Il s’inquiétait toujours pour rien, la pensait-il faite de paille ? Et puis les paumes de sa moitié glissaient contre ses bras, sa taille, passant par sa poitrine et la courbe sensuelle de ses hanches, le tout accompagné de baisers contre sa peau nue, de quoi lui ôter quelques frissons. Pas envie qu’il arrête, n’arrête pas, ses prunelles se posaient sur lui, sa voix se perdait contre sa nuque qu’il couvrait de baisers lents. D’un murmure à peine soufflé, Evie lui chuchotait : « Tu ne sais même pas à quel point ils le sont pour moi... » Parce qu’il était tout simplement tout pour elle, l’amour et l’homme de sa vie, celui qui dépasserait toujours tout le monde, pour qui et avec qui elle ferait tout. Evelyn n’était jamais vraiment sûre dans sa vie mais avec Sasha, la femme avait une certitude : la place qu’il avait dans son cœur resterait inchangée.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mar 12 Mar 2019 - 10:00
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
J'ai envie de combattre ma peur, tu ris, tu n'as jamais compris comment on pouvait avoir peur d'un enfant, qu'on puisse être mal à l'aise, je te dirais bien qu'ils ne mordent pas, mais je sais d'expérience que ça ne va pas tarder à arriver. Ça fait partie du job, en devenant parent on se prépare à ne plus dormir, à devoir faire des sacrifices, à servir de coussin, mais également de matière première pour faire les dents, et t'es okay avec ça, si Evie l'est aussi ce n'est que tant mieux; tu ne veux pas qu'elle se sente obligée, simplement. On parlera organisation quand tu reviendras de Venise alors, bien placé pour savoir que quand la femme à une idée elle ne lâche rien, tu es heureux à l'idée que vous allez vivre ensemble partager un quotidien et probablement vous engueuler. Cette journée est vraiment belle finalement. Tu es toujours trop inquiet, Sasha, toujours à te demander si elle est bien, si elle n'a pas trop froid ou trop chaud, si elle ne souffre pas d'une quelconque manière, et tu sais que ça l'emmerde la brune, mais vous faites avec les défauts de l'autre. La couverture remontée sur son corps, elle te rassure et tu remarques que les frissons ne sont pas déclencher par la fraîcheur, mais par la caresse de tes mains et le frôlement de tes baisers sur sa peau; alors tu continues. Il y a cette frustration au cœur de ta poitrine, celle qui grandit à mesure que tu es incapable de mettre des mots sur ça, cette relation, ces impressions, ces sentiments. C'est quelque chose que tu ne comprends pas, tu te contentes de vivre cette fusion, mais parfois tu es perdu, comme en ce moment où ce que tu ressens dépasse largement le champ lexical de l'amitié ou même de l'amour, c'est plus fort, même les gestes sont insuffisants. Tu as toujours cette impression que ce n'est pas assez. Tu as cette impression d'être incomplet. Je me demande si on se serait rencontré sans nos parents ? Est-ce que c'était votre destin d'être ainsi ? Est-ce que les âmes-sœurs se retrouvent toujours ? Est-ce que les choses auraient été les même ? Tu ne le sauras jamais, et pourtant c'est une question qui te taraude, tu te demandes comment aurait été ta vie sans miss casse-couilles.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mar 12 Mar 2019 - 18:33
aurore sur l’eau
Shavie
Sa première rencontre avec les jumeaux l’avait tendu au maximum. Mal à l’aise, ses bras avaient eu du mal à porter les petits, craignant de les blesser. Avec l’aide de Sasha, Evelyn les avait portés plus ou moins bien avant de les rendre. Paniquée face aux expressions des deux rats, elle était restée stoïque et silencieuse, embarrassée, mal à l’aise. Alors, vivre avec le Muller serait une aventure. Peut-être que la libraire lâcherait au bout de quelques semaines, qui sait ? Sourire amusé, son doigt glissait contre son nez, taquine. « Je m’occuperai bien d’eux et de toi. » Au fond, Eve avait toujours voulu vivre avec lui, quitter son logement de misère et retrouver les bras de sa moitié, s’endormir à ses côtés après avoir passé une journée avec ou sans lui.
Depuis combien de temps la Blackwood n’avait pas été caresser et embrasser de la sorte ? Ah oui, depuis la veille de Noël. Il y avait ce manque d’attention et de libido, trahissant ses besoins, les frissons qui parcouraient son corps et son ventre qui se serrait. Sasha continuait de parsemer sa peau de baisers et de caresses, pas besoin de mots pour se faire comprendre. Frustration qui grandissait au fond de son cœur, l’envie d’aller plus loin et la culpabilité qui s’en mêlait. Elle ne pouvait pas avoir cette envie pour lui, impossible. Et pourtant, tout montrait le contraire. Ses dents mordillaient l’intérieur de ses lèvres, l’air impassible et sa main qui caressait lentement la cuisse de l’Ethelred.
« Il y une histoire qui raconte qu’au départ, nous étions des êtres circulaires, avec quatre jambes et quatre bras, deux visages formant un visage. Sauf que nous étions désagréables envers les dieux et Zeus nous a punis en nous divisant. Ainsi, nous étions séparés de notre moitié et de là est né le désir, le manque de quelque chose, de quelqu’un. » Il y avait un sourire sur son visage. « C’est de là qu’est né l’histoire des âmes sœurs. Selon cette légende sur l’origine de l’amour, l’Homme aurait une âme jumelle dans le monde et chercherait à la retrouver. Si l’une meurt, on en trouvera toujours une autre. Par cette séparation, les dieux voulaient affaiblir les Hommes. Et je pense que tu es ma moitié Sha, celle que j’ai toujours cherchée, l’amour inné. » Et ses prunelles claires se plongeaient dans celles de Sasha, plus sérieuse que jamais.
Depuis combien de temps la Blackwood n’avait pas été caresser et embrasser de la sorte ? Ah oui, depuis la veille de Noël. Il y avait ce manque d’attention et de libido, trahissant ses besoins, les frissons qui parcouraient son corps et son ventre qui se serrait. Sasha continuait de parsemer sa peau de baisers et de caresses, pas besoin de mots pour se faire comprendre. Frustration qui grandissait au fond de son cœur, l’envie d’aller plus loin et la culpabilité qui s’en mêlait. Elle ne pouvait pas avoir cette envie pour lui, impossible. Et pourtant, tout montrait le contraire. Ses dents mordillaient l’intérieur de ses lèvres, l’air impassible et sa main qui caressait lentement la cuisse de l’Ethelred.
« Il y une histoire qui raconte qu’au départ, nous étions des êtres circulaires, avec quatre jambes et quatre bras, deux visages formant un visage. Sauf que nous étions désagréables envers les dieux et Zeus nous a punis en nous divisant. Ainsi, nous étions séparés de notre moitié et de là est né le désir, le manque de quelque chose, de quelqu’un. » Il y avait un sourire sur son visage. « C’est de là qu’est né l’histoire des âmes sœurs. Selon cette légende sur l’origine de l’amour, l’Homme aurait une âme jumelle dans le monde et chercherait à la retrouver. Si l’une meurt, on en trouvera toujours une autre. Par cette séparation, les dieux voulaient affaiblir les Hommes. Et je pense que tu es ma moitié Sha, celle que j’ai toujours cherchée, l’amour inné. » Et ses prunelles claires se plongeaient dans celles de Sasha, plus sérieuse que jamais.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Ven 15 Mar 2019 - 8:58
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
S'il y a une chose dont tu es certain, c'est qu'en effet, elle s'occuperait bien de toi. Probablement un peu trop même. Evelyn est le mélange entre la mère, la sœur, la femme et la meilleure amie, elle combine tous les droits et les réactions les plus improbables de toutes ces femmes. Protectrice, jalouse, possessive, compréhensive, patiente, intransigeante, tu n'as pas droit à l'erreur et pourtant elle te pousse toujours à la faute. Ambivalence des propos, des sentiments, incompréhension d'une relation bien plus complexe que vous, tu t'es toujours contenté de plonger la tête la première, sans essayer de comprendre ; et tu continues. Il est difficile d'imaginer à quoi pourrait ressembler votre quotidien, même en poussant la réflexion à son paroxysme, tu n'y arrives pas, probablement une succession de bons et moins bons moments, probablement que ça serait très agréable de vivre avec la seule personne au monde qui te connaît mieux que toi-même, certainement.
Appliqué, tu écoutes sa petite histoire que tu connais déjà, elle remonte loin cette histoire, tu ne sais plus où tu l'avais entendue, mais elle ne t'est pas étrangère. Le menton sur son épaule, ta joue contre la sienne, tu souris en l'écoutant. Tu aimes bien quand elle raconte des histoires, tu as toujours aimé l'écouter, elle qui possède un savoir, une culture, qui dépasse largement la moyenne. Ton visage s'éloigne un peu du sien, juste assez pour la voir de manière net, un sourire sur les lèvres, et moi, je suis certain que t'es la mienne, mais que je ne pourrais jamais te remplacer... jamais. Ta paume chaude sur sa joue fraîche, ton pouce caresse sa peau sans que ton regard ne quitte ses pupilles, contact intense, puissant. Quoi qu'il arrive, ça sera toujours toi et moi. Qu'importent les tempêtes, les corps de passage contre les vôtres, il y aura toujours ce lien plus fort que n'importe quoi d'autre, putain d'aimant qui vous attire l'un vers l'autre, invariablement. Tes bras se resserrent autour de ses épaules, le regard lointain, perdu dans des réflexions sans sens, tu profites du calme et de sa chaleur contre ton corps, incapable de savoir ce que tu souhaites, ce qui te rendrait heureux ; voilà trop d'années que tu es perdu, c'est peut-être déjà trop tard ?
Appliqué, tu écoutes sa petite histoire que tu connais déjà, elle remonte loin cette histoire, tu ne sais plus où tu l'avais entendue, mais elle ne t'est pas étrangère. Le menton sur son épaule, ta joue contre la sienne, tu souris en l'écoutant. Tu aimes bien quand elle raconte des histoires, tu as toujours aimé l'écouter, elle qui possède un savoir, une culture, qui dépasse largement la moyenne. Ton visage s'éloigne un peu du sien, juste assez pour la voir de manière net, un sourire sur les lèvres, et moi, je suis certain que t'es la mienne, mais que je ne pourrais jamais te remplacer... jamais. Ta paume chaude sur sa joue fraîche, ton pouce caresse sa peau sans que ton regard ne quitte ses pupilles, contact intense, puissant. Quoi qu'il arrive, ça sera toujours toi et moi. Qu'importent les tempêtes, les corps de passage contre les vôtres, il y aura toujours ce lien plus fort que n'importe quoi d'autre, putain d'aimant qui vous attire l'un vers l'autre, invariablement. Tes bras se resserrent autour de ses épaules, le regard lointain, perdu dans des réflexions sans sens, tu profites du calme et de sa chaleur contre ton corps, incapable de savoir ce que tu souhaites, ce qui te rendrait heureux ; voilà trop d'années que tu es perdu, c'est peut-être déjà trop tard ?
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Sam 16 Mar 2019 - 9:22
aurore sur l’eau
Shavie
Elle savait déjà que vivre avec Sasha ne serait pas de tout repos : entre sa jalousie, le fait qu’il s’inquiète pour la moindre chose, les disputes risquaient d’être nombreuses. Mais pourtant, la libraire ne doutait absolument pas de tout l’amour qu’il y aurait dans le foyer. Il fallait cependant rester réaliste et imaginer le négatif car le Shavie n’était pas une relation utopique mais parfois chaotique. Malgré cela, un sourire étirait ses lèvres et enchaînait ensuite sur l’histoire relatant l’origine de l’amour alors que cette même âme sœur lui arrachait des frissons. Sa joue contre la sienne, ce sourire étincelant ne quittait pas ses lèvres, jetant des coups d’œil au plus beau des hommes. Evelyn aimait lorsque leurs contacts visuels étaient si puissants et intenses, lorsqu’ils se noyaient dans leur contemplation de l’âme sœur. « Jamais, tu seras toujours le premier. » Fermant les paupières un instant, elle profitait du passage de ses doigts contre sa joue rebondie. « Toi et moi contre le monde. » Leur credo qui prenait de plus en plus de sens avec le temps.
Lentement, la tornade pivotait afin de chevaucher ses cuisses. La croupe appuyée contre ces dernières, son buste se collait contre celui de Sasha. L’air sérieux, ses pulpes glissaient contre sa nuque qu’Eve parcourait de baisers plus ou moins appuyés, caressant par moments son buste du sien, ses hanches des siennes, malgré elle. Perchée contre son oreille, la brune lui murmurait : « Je t’aime, plus que n’importe qui. » Lobe mordillé, sa langue revenait contre sa mâchoire. « Mon essentiel. » Le souffle brûlant de la lionne s’échouait contre sa peau, contact visuel puissant. Elle le couvrait de baisers brûlants, marquant sa nuque d’une marque possessive. « Tu es à moi. » Et la Blackwood finissait par se perdre contre ses lèvres avec sensualité, les paumes contre sa nuque.
Lentement, la tornade pivotait afin de chevaucher ses cuisses. La croupe appuyée contre ces dernières, son buste se collait contre celui de Sasha. L’air sérieux, ses pulpes glissaient contre sa nuque qu’Eve parcourait de baisers plus ou moins appuyés, caressant par moments son buste du sien, ses hanches des siennes, malgré elle. Perchée contre son oreille, la brune lui murmurait : « Je t’aime, plus que n’importe qui. » Lobe mordillé, sa langue revenait contre sa mâchoire. « Mon essentiel. » Le souffle brûlant de la lionne s’échouait contre sa peau, contact visuel puissant. Elle le couvrait de baisers brûlants, marquant sa nuque d’une marque possessive. « Tu es à moi. » Et la Blackwood finissait par se perdre contre ses lèvres avec sensualité, les paumes contre sa nuque.
(c) DΛNDELION
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mar 19 Mar 2019 - 9:07
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Le bonheur, c'est simple parfois. La bonne personne, le bon endroit, te voilà avec un cœur battant plus fort, un corps plus chaud, depuis que tu es là c'est comme si tout était à sa place. Toi y compris. La jolie fait demi-tour, s'installant sur tes cuisses, chaleur familière de son corps contre le tien, ses baisers t'arrachent un soupire c'est nouveau, ça ? en plus de quelques frissons. Mots enjôleurs murmurés au creux de l'oreille, tu crois en ses paroles, parce qu'il n'y a qu'elle qui t'ait prouvé sa sincérité à travers les années. Baisers intenses, l'une de tes mains s'aventure sur la cuisse de la libraire en se frayant un chemin sous sa robe, tandis que l'autre glisse dans ses cheveux, caresses tendre et ferme à la fois. Chaleur qui s'invite en toi, sang qui pulse bien trop fort, réanimation des sens. L'espace d'un instant, tu oublies que c'est elle, l’éternelle, cette jumelle, tes mains continuent d'explorer son corps, glissant comme jamais encore auparavant sur ses courbes parfaites. Lèvres qui se perdent dans son cou jusqu'à sa poitrine avant de remonter, le souffle commence à se faire court, mains tremblantes, ton regard croise le sien, putain. Non. T'as besoin de reprendre tes esprits, délicatement tu enlèves la jolie de tes genoux pour te lever, quelques pas vers le ponton, teint livide, mains sur le visage, qu'est-ce qui t'a prit ? On fait des choses stupides sur le moment, ivresse soudaine et inattendue, tu ne pensais pas pouvoir ressentir ça pour elle, ce désire dévorant, ce feu, pourtant c'est pas les preuves physiques qui manquent... t'es dans la merde, Muller. Et si... Et si, c'était ça, qui te manquait ? Qui fait que tu ne te sens jamais complet ? Parce que c'est elle, depuis toujours ? Non. T'éloignes cette pensée absurde tout en essayant de reprendre ta respiration, coudes appuyés sur la barrière et le visage entre tes mains, t'as juste envie de disparaître, t'es bouffé par la honte et l'incompréhension.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mar 19 Mar 2019 - 19:00
aurore sur l’eau
Shavie
Face à lui, il y avait son souffle qui se faisait plus chaud, son entrejambe qui se réveillait et si elle n’était pas prise dans cet élan, Evelyn serait sûrement en train de vomir. Des frissons parcouraient sa peau, une paume sous sa robe, Sasha caressait de manière plus appuyée ses formes, redessinant le contour sulfureux de ses formes généreuses. L’espace d’un instant, Eve oubliait qui il était, sa moitié, son jumeau. Ondulations des hanches insistantes, tout se réveillait en bas, sans faire grand-chose, l’effet que l’étudiant avait sur elle était fou, immédiat. Elle l’embrassait langoureusement, à perte d’haleine, en soupirant d’aise lorsque Sasha baisait sa nuque jusqu’à sa poitrine, dont ses tétons qui pointaient sous le maigre tissu. Enivrée, ses prunelles percutaient celles du Muller et elle revenait à la réalité, une claque dans sa gueule, honteuse.
En même temps, il la retirait de ses jambes et Evie restait assise, figée, putain de honte. Aussi bouleversé qu’elle, le brun s’éloignait plus loin. Silence de mort, silence étouffant qui écrasait les palpitants. Elle avait du mal à redescendre, l’envie que le brun lui fasse l’amour l’avait percuté de part en part. Doigts contre ses lèvres, la libraire ne bougeait plus. Son regard avait du mal à se poser sur lui, plus loin, Sasha lui semblait inaccessible. La brune ne comprenait pas ce qui s’était passé : ce genre de choses ne pouvait pas arriver entre eux, non. Et pourtant, tout montrait le contraire. Et si... ? Et s’ils étaient seulement dans le déni ? À se trouver des excuses ? Et si, Sasha était cette personne ? Dans son esprit, cela venait de tout fracasser entre eux, de détruire leur amitié et pour une fois, la Blackwood n’arrivait pas à aller vers lui ni à trouver les mots, idiote, honteuse.
En même temps, il la retirait de ses jambes et Evie restait assise, figée, putain de honte. Aussi bouleversé qu’elle, le brun s’éloignait plus loin. Silence de mort, silence étouffant qui écrasait les palpitants. Elle avait du mal à redescendre, l’envie que le brun lui fasse l’amour l’avait percuté de part en part. Doigts contre ses lèvres, la libraire ne bougeait plus. Son regard avait du mal à se poser sur lui, plus loin, Sasha lui semblait inaccessible. La brune ne comprenait pas ce qui s’était passé : ce genre de choses ne pouvait pas arriver entre eux, non. Et pourtant, tout montrait le contraire. Et si... ? Et s’ils étaient seulement dans le déni ? À se trouver des excuses ? Et si, Sasha était cette personne ? Dans son esprit, cela venait de tout fracasser entre eux, de détruire leur amitié et pour une fois, la Blackwood n’arrivait pas à aller vers lui ni à trouver les mots, idiote, honteuse.
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Mer 20 Mar 2019 - 8:51
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Distance palpable, tension à son paroxysme, malaise des deux âmes, c'est la première fois que vous vous éloignez autant. Comment revenir en arrière ? Tu voudrais oublier les dix dernières minutes, que ça ne soit jamais arrivé, tu aimerais que vous restiez les mêmes et pourtant, tu as cette impression désagréable que quelque chose à changer, que les choses ne seront plus pareilles. Le regard lointain, le cœur serré, t'as l'impression d'étouffer, tu changes sans cesses de position, les minutent filent et tu ne peux pas rester là, il faut que tu bouges ; c'est comme une chute de cheval, il faut remonter tout de suite. Lorsque tu te tournes enfin, elle semble aussi étourdie que toi, figée, le regard vide, de quelques pas tu réduis la distance à néant, accroupis devant le brune tu cherches son regard, le tien plus brumeux que jamais. Tendrement, tes mains trouvent les siennes et tu les portes à tes lèvres pour embrasser le bout de ses phalanges délicates je suis désolé. Pourquoi est-ce que c'est toujours toi qui t'excuses le premier ? Aucune idée, mais c'est assez facile avec elle. Y'a un vibrato dans ta voix, prémisse d'une cassure future, d'une fragilité que tu ne revêts que pour elle. Ça n'aurait jamais dû arriver, ça c'est sûr, mais tu as réussis à reprendre tes esprits avant que ça ne dégénère, au fond, vous avez déjà fait pire, c'est l'intensité qui était nouvelle, ce désir qui est toujours loger dans ton bas ventre. Je t'aime, Evelyn, plus que tout et n'importe qui, je ne veux pas perdre ce qu'on à pour une connerie... Tes bras sur ses genoux, tu y déposes la tête tout en fermant les yeux, t'as besoin de faire disparaître ce voile humide qui brouille tes iris. Aujourd'hui, t'as cette impression que c'est trop tard, qu'un pas à été franchit, que les choses ne seront plus jamais pareil, tu espères te tromper, tu espères que ce n'est que le temps du choc, que dans une heure ou deux vous pourrez en rire, mais ... tu doutes de pouvoir oublier.
(c) DΛNDELION
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 21 Mar 2019 - 16:32
aurore sur l’eau
Shavie
La culpabilité était présente. À peine loin d’elle, Evie était brisée, consciente que cet incident avait changé leur amitié. Pas bien du tout, elle était figée mais aucune larme, non, la jolie avait envie de vomir. Rien que le regarder était difficile, si ce n’était pas insurmontable. Et pourtant, il revenait, accroupit face à elle. Evelyn ne le regardait pas, c’était bien trop dur. Lentement et avec une certaine douceur, il baisait le bout de ses doigts. Malgré elle, ce geste crispait la belle. « Je suis désolée. » Les excuses lâchées en même temps, elle souriait. Alchimie même pendant les crises. Elle l’entendait et le voyait se briser, reflet de son âme, la Blackwood était dans le même état. Il avait les larmes aux yeux et continuait de se justifier face à sa perle, muette, abattue.
Le visage contre ses jambes, il y avait une fraîcheur, une certaine humidité qui glissait contre sa peau. Le seul signe de réconfort fut sa paume contre le crâne de Sasha. D’abord hésitante, Eve rendait plus fermes ses caresses, le cœur lourd. « Ce n’est pas grave. » Et puis silencieusement des larmes coulaient contre ses joues. Le choc était tel que la tornade avait du mal à le toucher, parce que le désir était toujours là, présent, malgré les larmes. « Je n’arriverai pas à oublier mais on passera au-dessus. » Elle le poussait délicatement afin de se lever. « Je vais me changer pour aller marcher. » Lâche, Evie s’en allait à l’intérieur afin de se changer. Elle enfilait un short en jeans ainsi qu’un débardeur rouge, les seules baskets de sa collection de chaussures et un long gilet qui lui arrivait au niveau des genoux, celui de Sasha. Attentionnée, la brune lui avait pris des vêtements et lui tendait. « Je t’attends devant. » Pas la force de le regarder, elle s’en allait vers le ponton, le cœur lourd.
Le visage contre ses jambes, il y avait une fraîcheur, une certaine humidité qui glissait contre sa peau. Le seul signe de réconfort fut sa paume contre le crâne de Sasha. D’abord hésitante, Eve rendait plus fermes ses caresses, le cœur lourd. « Ce n’est pas grave. » Et puis silencieusement des larmes coulaient contre ses joues. Le choc était tel que la tornade avait du mal à le toucher, parce que le désir était toujours là, présent, malgré les larmes. « Je n’arriverai pas à oublier mais on passera au-dessus. » Elle le poussait délicatement afin de se lever. « Je vais me changer pour aller marcher. » Lâche, Evie s’en allait à l’intérieur afin de se changer. Elle enfilait un short en jeans ainsi qu’un débardeur rouge, les seules baskets de sa collection de chaussures et un long gilet qui lui arrivait au niveau des genoux, celui de Sasha. Attentionnée, la brune lui avait pris des vêtements et lui tendait. « Je t’attends devant. » Pas la force de le regarder, elle s’en allait vers le ponton, le cœur lourd.
(c) DΛNDELION
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 4 Avr 2019 - 19:29
aurore sur l’eau
Shavie
« Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie ; cette heure est à nous, et le reste est folie ! »
Oublier, tu ne pourras jamais, mais comme elle le dit, vous passerez au-dessus, en tout cas tu feras tout pour. C'est inattendu, inédit, probablement provoqué par le raz-de-marée qui submerge vos vies actuellement. Oui, ça ne peut être que ça. C'est obligatoirement ça. Genoux au sol, tu la laisses se lever sans vraiment bouger, tu t'assois juste sur tes fesses plutôt que les genoux, laissant la tête tomber sur le fauteuil. Qu'est-ce qui t'a prit, bordel ? Tu aurais pu sourire quand elle est revenue, portant un gilet à toi, mais tu n'as pas vraiment la force de faire semblant, tu voudrais oublier, rentrer, laisser tout ça derrière toi, mais tu fais un effort pour elle . Tu te lèves, saisis les vêtements que la brune t'apporte sans croiser son regard. C'est la première fois. Il y a toujours des premières fois, mais tu n'aurais jamais imaginer vivre un moment aussi gênant que celui-ci. Une fois changé, tu reviens vers l'extérieur, baguette coincée dans la ceinture du pantalon - on ne sait jamais -, les mains dans les poches, tu t'approches de la brune qui observe l'horizon. On y va ?
Marche silencieuse dans ces sentiers que vous connaissez par coeur, la végétation évolue, le paysage change un peu par endroit, mais la beauté est stupéfiante. Le sommet de votre colline se dessine et une fois arrivé, tu te laisses tomber au sol lourdement, sans rien dire. C'est une étape habituelle, elle annonce la moitié de la promenade et c'est probablement la première fois que vous restez si silencieux. Aucun mot. Aucun soupire. Juste la présence de l'autre. Le silence ne t'a jamais dérangé avec cette femme, mais aujourd'hui il revêt un habit que tu n'aimes pas. Signe d'éloignement. Tes bras autours de tes genoux, tu regardes les vallées, la cabane qu'on distingue malgré la distance, un long soupire s'échappe et enfin ton regard glisse sur elle que tu observes un instant sans rien dire, avant de rompre le silence. On ne peut pas continuer comme ça, je ne peux pas. Bouille de gamin puni, tu ne sais pas quoi dire pour ta défense, tu n'as pas envie de te défendre d'ailleurs, mais t'es conscient qu'il faut crever l’abcès avant qu'il ne s'infecte plus, qu'il vous ronge et que ce petit incident ne gangrène votre amitié si précieuse. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne l'explique pas, mais ... c'est pas la mort Evie, on ne peut pas réagir comme ça, mettre de la distance, pour une putain de connerie. Ça devait bien arriver un jour. Oui. Non. Ça ne devait pas arriver, mais il faut bien avouer qu'à force de jouer avec le feu, la situation compliquée, vos inconscients ont cherché une solution simple/
Marche silencieuse dans ces sentiers que vous connaissez par coeur, la végétation évolue, le paysage change un peu par endroit, mais la beauté est stupéfiante. Le sommet de votre colline se dessine et une fois arrivé, tu te laisses tomber au sol lourdement, sans rien dire. C'est une étape habituelle, elle annonce la moitié de la promenade et c'est probablement la première fois que vous restez si silencieux. Aucun mot. Aucun soupire. Juste la présence de l'autre. Le silence ne t'a jamais dérangé avec cette femme, mais aujourd'hui il revêt un habit que tu n'aimes pas. Signe d'éloignement. Tes bras autours de tes genoux, tu regardes les vallées, la cabane qu'on distingue malgré la distance, un long soupire s'échappe et enfin ton regard glisse sur elle que tu observes un instant sans rien dire, avant de rompre le silence. On ne peut pas continuer comme ça, je ne peux pas. Bouille de gamin puni, tu ne sais pas quoi dire pour ta défense, tu n'as pas envie de te défendre d'ailleurs, mais t'es conscient qu'il faut crever l’abcès avant qu'il ne s'infecte plus, qu'il vous ronge et que ce petit incident ne gangrène votre amitié si précieuse. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne l'explique pas, mais ... c'est pas la mort Evie, on ne peut pas réagir comme ça, mettre de la distance, pour une putain de connerie. Ça devait bien arriver un jour. Oui. Non. Ça ne devait pas arriver, mais il faut bien avouer qu'à force de jouer avec le feu, la situation compliquée, vos inconscients ont cherché une solution simple/
(c) DΛNDELION
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Re: aurore sur l’eau (shavie) - terminé.
Jeu 4 Avr 2019 - 20:58
aurore sur l’eau
Shavie
Elle se changeait, silencieuse. Son regard était confronté au miroir de la salle de bain alors que son estomac était noué, tordu de douleur. En plus d’être envahie par un sentiment de culpabilité, Eve réalisait à quel point leur relation était extrême, il fallait bien qu’un tel moment arrive. Dehors, leurs prunelles ne se croisaient pas, la minuscule passait à sa droite, descendant le chemin du ponton jusqu’à l’endroit où elle l’avait retrouvé plus tôt. Le paysage était magnifique. Il l’avait toujours été en souvenirs mais là il l’était encore plus. La nature à l’état brut, comme la libraire l’aimait. Elle avait toujours aimé la faune et la flore, aventurière de pacotille qui vouait un amour dévoué à la diversité de la nature et à tous ses habitants. À ses côtés, Evelyn ne lui répondait pas et emboîtait la marche du brun, s’enfonçant à même la terre et l’herbe, à travers ce paradis vert.
Ils marchaient dans le silence, tension évidente intensifiée par l’espace qui séparait les deux âmes. Une fois arrivés en haut de la colline, qui donnait sur le lac, vision aérienne à couper le souffle, la Blackwood s’installait en tailleur à ses côtés. Ses ongles avaient attrapé un bout de bois, jouant avec, tandis que Sasha brisait le silence. Elle l’écoutait, le regard fuyant. « C’est toi qui a fui. » Air de gamine boudeuse, ses paumes glissaient contre ses jambes nues. « J’ai vraiment eu envie que tu me fasses l’amour, Sasha. » Et c’était peut-être pire de le dire à voix haute. « Mais tu as raison, on ne va pas se laisser abattre pour... si peu. » Un soupir douloureux quittait ses pulpes et bientôt, son regard clair se posait sur Sasha. « Je ne veux pas te perdre. » Ce serait le pire qui puisse lui arriver. Elle se tournait sur les genoux et saisissait le visage de son âme sœur entre ses paumes, déposant un long baiser contre son front, avant de poser son regard dans le sien, sérieuse, elle refusait de le perdre pour un débordement. « On joue trop avec le feu Sha, après on s’étonne... »
Ils marchaient dans le silence, tension évidente intensifiée par l’espace qui séparait les deux âmes. Une fois arrivés en haut de la colline, qui donnait sur le lac, vision aérienne à couper le souffle, la Blackwood s’installait en tailleur à ses côtés. Ses ongles avaient attrapé un bout de bois, jouant avec, tandis que Sasha brisait le silence. Elle l’écoutait, le regard fuyant. « C’est toi qui a fui. » Air de gamine boudeuse, ses paumes glissaient contre ses jambes nues. « J’ai vraiment eu envie que tu me fasses l’amour, Sasha. » Et c’était peut-être pire de le dire à voix haute. « Mais tu as raison, on ne va pas se laisser abattre pour... si peu. » Un soupir douloureux quittait ses pulpes et bientôt, son regard clair se posait sur Sasha. « Je ne veux pas te perdre. » Ce serait le pire qui puisse lui arriver. Elle se tournait sur les genoux et saisissait le visage de son âme sœur entre ses paumes, déposant un long baiser contre son front, avant de poser son regard dans le sien, sérieuse, elle refusait de le perdre pour un débordement. « On joue trop avec le feu Sha, après on s’étonne... »
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