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It's a long night, tonight - Cassiopée
Lun 11 Fév 2019 - 17:27
It’s a long night, tonight
Feat Cassi’
Feat Cassi’
Le repas touchait à sa fin et Vedran avait du mal à se retenir de s’étirer fort peu gracieusement au beau milieu des convives. Comme souvent lors des réunions de famille, la nourriture était servie en quantité non négligeable et, comme d’habitude, il avait eu les yeux plus gros que le ventre : Maintenant il se battait pour que ses traits restent stoïques avec la pointe d’arrogance qui leur était habituelle et non pas vaguement somnolent comme ils avaient l’air d’avoir envie de se mettre. Non vraiment, il aimait beaucoup ce genre de réunion en temps normal ; c’était une occasion toujours intéressante d’observer comment se comportaient les autres et c’était également le moment où on pouvait bien se faire voir aux yeux d’autres personnes qui vous étaient plus ou moins liées.
Même si ce soir il était plus la pièce rapportée qu’autre chose : C’était Cassiopée qui l’avait invitée alors que son père conviait son côté de la famille pour une longue soirée.
Mais peu importait ça n’en restait pas moins intéressant, d’autant plus que ça lui permettait de faire connaissance avec des sorciers plutôt bien placés dans ce pays, ça n’était pas négligeable, loin de là. Du haut de ses presque 24 ans, il recherchait toujours avec une avidité soigneusement dissimulée tout ce qui pourrait l’amener aux meilleures sphères politiques et sociales du pays. Il avait l’arrogance de prétendre pouvoir réussir à avoir ce qu’il voulait, et l’ambition de s’en donner les moyens. Un sourire charmeur lui échappa lorsqu’il constata qu’une tante plus ou moins proche de Cass – il avait encore un peu de mal avec son arbre généalogique à elle – lui souriait également et il engagea la conversation sans prendre la peine de dissimuler son accent de l’est… Ça le surprenait toujours à quel point les non Croates avaient l’air de trouver ça… Charmant ?
Il capta le regard de sa cousine du coin de l’œil, regard moqueur et vaguement blasé, elle avait l’air de dire quelque chose du genre T’es sérieux, tu fais du charme à ma tante, là ? Ce à quoi il répliqua par un haussement de sourcil plutôt évocateur. La vengeance fut rapide et discrète – et douloureuse, il ne savait pas quelles chaussures elle avait mise, mais elles faisaient mal sur son tibia, vraiment – et il dut réprimer une grimace de douleur et une moue boudeuse qu’il ne réservait qu’en petit comité. Sauvage.
Stoïque – comme il pouvait en tout cas – il releva les yeux vers son oncle par alliance alors que celui-ci prenait la parole, débitant quelques phrases auxquelles il ne préta que peu d’attention, se souvenant à la place d’une discussion qui avait eu lieu un peu plus tôt dans la soirée, discussion portant sur les résultats scolaires des divers jeunes cousins de la famille et à sa grande surprise, il avait été mis dans le lot. Grimaçant discrètement, il capta à nouveau l’attention de Cassiopée, celle-ci semblant avoir exactement la même idée que lui : Fuir. Le repas était fini et là on entamait la partie très, très chiante de la réunion familiale et, vraiment, il n’y avait pas besoin d’eux pour ça. Profitant que plusieurs convives se levaient et se déplaçaient, ils bougèrent le plus discrètement possible de leurs places et s’éclipsèrent en douce de la vaste salle à manger. Sitôt dehors, ses épaules se détendirent toute seule en une attitude bien moins guindée et il prit enfin le temps de s’étirer en gémissant tout bas d’une douleur feinte, « Tu n’es vraiment qu’une sauvage, Cassi’, je suis presque sûr d’avoir un bleu jusqu’à la fin de ma vie, avec tes conneries. » Non, il n’exagérait pas, vraiment. Il lui coula un regard en biais, tentant d’évaluer son humeur. « Bon, chère cousine, tu nous emmène dans quelle coin de ta vaste demeure, dis-moi ? Guide-nous, je me perds tout le temps ici moi ! » Ça n’était pas comme s’il était un habitué des lieux depuis qu’il était enfant, mais chuuut.
Même si ce soir il était plus la pièce rapportée qu’autre chose : C’était Cassiopée qui l’avait invitée alors que son père conviait son côté de la famille pour une longue soirée.
Mais peu importait ça n’en restait pas moins intéressant, d’autant plus que ça lui permettait de faire connaissance avec des sorciers plutôt bien placés dans ce pays, ça n’était pas négligeable, loin de là. Du haut de ses presque 24 ans, il recherchait toujours avec une avidité soigneusement dissimulée tout ce qui pourrait l’amener aux meilleures sphères politiques et sociales du pays. Il avait l’arrogance de prétendre pouvoir réussir à avoir ce qu’il voulait, et l’ambition de s’en donner les moyens. Un sourire charmeur lui échappa lorsqu’il constata qu’une tante plus ou moins proche de Cass – il avait encore un peu de mal avec son arbre généalogique à elle – lui souriait également et il engagea la conversation sans prendre la peine de dissimuler son accent de l’est… Ça le surprenait toujours à quel point les non Croates avaient l’air de trouver ça… Charmant ?
Il capta le regard de sa cousine du coin de l’œil, regard moqueur et vaguement blasé, elle avait l’air de dire quelque chose du genre T’es sérieux, tu fais du charme à ma tante, là ? Ce à quoi il répliqua par un haussement de sourcil plutôt évocateur. La vengeance fut rapide et discrète – et douloureuse, il ne savait pas quelles chaussures elle avait mise, mais elles faisaient mal sur son tibia, vraiment – et il dut réprimer une grimace de douleur et une moue boudeuse qu’il ne réservait qu’en petit comité. Sauvage.
Stoïque – comme il pouvait en tout cas – il releva les yeux vers son oncle par alliance alors que celui-ci prenait la parole, débitant quelques phrases auxquelles il ne préta que peu d’attention, se souvenant à la place d’une discussion qui avait eu lieu un peu plus tôt dans la soirée, discussion portant sur les résultats scolaires des divers jeunes cousins de la famille et à sa grande surprise, il avait été mis dans le lot. Grimaçant discrètement, il capta à nouveau l’attention de Cassiopée, celle-ci semblant avoir exactement la même idée que lui : Fuir. Le repas était fini et là on entamait la partie très, très chiante de la réunion familiale et, vraiment, il n’y avait pas besoin d’eux pour ça. Profitant que plusieurs convives se levaient et se déplaçaient, ils bougèrent le plus discrètement possible de leurs places et s’éclipsèrent en douce de la vaste salle à manger. Sitôt dehors, ses épaules se détendirent toute seule en une attitude bien moins guindée et il prit enfin le temps de s’étirer en gémissant tout bas d’une douleur feinte, « Tu n’es vraiment qu’une sauvage, Cassi’, je suis presque sûr d’avoir un bleu jusqu’à la fin de ma vie, avec tes conneries. » Non, il n’exagérait pas, vraiment. Il lui coula un regard en biais, tentant d’évaluer son humeur. « Bon, chère cousine, tu nous emmène dans quelle coin de ta vaste demeure, dis-moi ? Guide-nous, je me perds tout le temps ici moi ! » Ça n’était pas comme s’il était un habitué des lieux depuis qu’il était enfant, mais chuuut.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: It's a long night, tonight - Cassiopée
Mar 12 Fév 2019 - 22:59
Elle a vérifier sa tenue une dizaine de fois, la belle, sans jamais être certaine de choisir la bonne robe, les bons accessoires, la bonne coiffure. Elle a finalement tranché, pour quelque chose de sobre, féminin, qui la met assez en valeur pour ne pas passé inaperçue, sans passer pour une originale. Elle est pourtant sûre d'elle d'ordinaire. Mais elle a cette peur au creux du ventre, lorsqu'il s’agit de s'afficher près de son père. Cet homme qu'elle admire plus que tout, mais qui pourtant a toujours eu le don de semer le doute en elle, bousculant sa confiance en elle, bousculant son estime d'elle, la poussant toujours un peu plus à se surpasser, pour atteindre cette perfection qu'il attend d'elle, sans jamais le dire clairement. Elle aimerait voir briller cette lueur de fierté dans son regard, lorsqu'il parle d'elle. Il est ce genre d'homme qui vente les mérites de sa filles en société, la plaçant sur un piédestal, mais qui jamais n'avouera sa fierté face à elle. Elle sait qu'il l'aime, il le lui dit, souvent. Pourtant, elle sait que jamais elle ne pourra combler le vide, l'absence d'un fils. Elle s'est pourtant épuisée, pour atteindre l'excellence, pour correspondre à cet idéal féminin au sang pur, pour coller à cette image de la parfaite fille de bonne famille. Même si elle a toujours refusé de coller à l'image de la belle potiche que l'on exhibe, l'image de ce trophée féminin que les hommes de bonnes familles montre à leur bras en société pour parfaire leur image, elle a toujours essayer de coller à ce que l'on attendait d'elle. Alliant à cette image de fille parfaite, une ambition dévorante, un fort caractère, une détermination à toutes épreuves. Peut-être qu'elle ne sera jamais le fils qu'il aurait aimé avoir, mais elle veut lui montrer qu'elle peut réussir tout autant que ce fils qu'il n'aura jamais, voir plus. Oui, elle peut réussir mieux que ces hommes qui l'entourent. Elle en est certaine. Pourtant, ce soir, les mots qui s'échappent des lèvres de cet homme qu'elle admire, de son père, vont à ses cousins, à Vedran. Pas un mot pour elle. Ils réussissent, il les félicite. Ces mots lui font l'effet d'un coup d'une nouvelle gifle au visage. Si bien qu'elle passe le repas bien plus silencieuse qu'elle ne l'aurait voulut. Échangeant simplement quelques mots avec ces oncles, pour ne pas laisser transparaître la douleur.
Son regard se pose sur Vedran, cherchant un certain réconfort en la présence de son cousin. Un sourire moqueur s'empare aussi vite de ses lèvres, lorsqu'elle intercepte le regard charmeur qu'il adresse à sa tante, jouant de son accent croate. Il est sérieux ? Sous la table, en toute discrétion et en gardant ce visage neutre, elle vient écraser son talon aiguille sur le tibia de Vedran, un sourire des plus faux aux lèvres. La vipère se retient de rire en voyant la boudeuse s'emparer des trait de son cousin. Son visage se ferme à nouveau, lorsque la voix de son père recouvre à nouveau les autres. Il attire toute son attention, avec la sensation que chacun de ses mots s'enfonce comme une lames dans l'estomac. Si bien que l'ancienne serpentard cherche à nouveau le regard son cousin, avec une seule envie : fuir la pièce et s'isoler. Un regard entendu. Elle se lève aussi discrètement que possible, pour s'éclipser de la salle à manger, suivit de près pas Vedran. Aussitôt sortit, un soupire de soulagement passe sur ses lèvres. Non pas qu'elle n'apprécie pas la compagnie de sa famille, mais entendre ces mots était bien trop étouffant pour elle arrivé en fin de repas. « Tu n’es vraiment qu’une sauvage, Cassi’, je suis presque sûr d’avoir un bleu jusqu’à la fin de ma vie, avec tes conneries. » Un rire échappe à la brune, qui pose son regard moqueur sur le plus jeune. Elle prend une voix toute aussi moqueuse, en s'éloignant légèrement de la porte de la salle à manger. « Oui, au moins jusqu'à la fin de ta vie, peut-être même que ça te suivra dans la mort. »
La partie la plus difficile de la soirée est enfin derrière elle et elle a le sentiment de pouvoir enfin relâcher la pression, être elle même. Vedran est dans sa vie depuis si longtemps, qu'il fait partie de ces rares personnes avec qui elle ne ressent pas le besoin de jouer un jeu. « Bon, chère cousine, tu nous emmène dans quelle coin de ta vaste demeure, dis-moi ? Guide-nous, je me perds tout le temps ici moi ! » Elle n'a pas spécialement d'idée précise en tête, la belle. Pourtant, elle hoche légèrement la tête, lui faisant signe de la suivre. Elle traverse un couloir, avant de pousser une porte qui les mène à la cuisine du manoir. Elle lui adresse un bref regard en entrant la pièce vide. « Il serait peut-être temps d'apprendre à t'y retrouvé cher cousin. C'est pas comme si t'y avait passé beaucoup de temps, mais un peu quand même. » Elle lance un regard autour, t'entends l'oreille pour s'assurer que les invités et les hôtes soient toujours réunis dans la salle à manger. A les entendre, il semblerait qu'ils en aient encore pour un bon moment, à discuter dans le vent. La brune esquisse un sourire, en ouvrant un placard, pour y attraper une bouteille d'alcool et deux verres. Elle attrape une pomme au vol, avant de tendre les deux verres à son cousin. « Tu te souviens d'où se trouve la bibliothèque au moins ? » Elle quitte la pièce, pour se lancer les escaliers, sans quitter son cousin du regard. La bibliothèque, au deuxième étage, de l'autre côté de cette maison bien trop grande, où personne ne viendra les chercher. Arrivée au deuxième étage, elle poursuit sa route vers le bout du couloir, avec une certaine hâte, un besoin de se savoir enfin loin de tout ça, seule avec Vedran. D'une main, elle pousse délicatement la porte de la bibliothèque, pour laisser apparaître une grande pièce aux tons chauds, tapissée d'étagères pleines de livres, avec en son centre des canapés élégants mais confortables, et quelques tables basses bien utiles. La brune a toujours aimé s'isoler dans cette pièce à la fois confortable, réconfortante et calme, lorsque le monde extérieur lui semblait trop étouffant. « Ça te rafraîchit la mémoire ? » Dit-elle en déposant la bouteille sur l'une des tables basses.
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