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J'fais rien à fond donc j'serais qu'à moitié triste || Kahlan
Mer 13 Fév 2019 - 7:53
J'fais rien à fond donc j'serais qu'à moitié triste
Kahlan & Diana
« Les gens les plus intelligents sont pas toujours ceux qui parlent le mieux. »
8 février, fin de journée
Depuis deux ou trois jours, Diana ne parvient pas à dormir. Elle ne sait pas s’il s’agit du changement de lune récent ou si c’est simplement parce qu’elle a une camarade de chambre complètement malade, qui passe ses nuits à tousser, cracher et ronfler lorsqu’elle parvient à s’endormir. Diana ne dit rien parce qu’elle ne veut pas avoir à parler à la jeune femme qui partage sa chambre, mais au fond, elle n’en pense pas moins. Passer ses nuits à mettre sa tête sous l’oreiller pour espérer ne pas attendre tout le raffut causé par l’autre Pokeby, ce n’est pas une vie. Mais que faire contre ça ? Pas grand-chose.
C’est pour cette raison un peu obscure que Diana avait accepté l’invitation de Kahlan Muller pour une soirée pyjama. L’espagnole ignorait le programme de ce genre de soirée, elle avait simplement compris que le pyjama était exigé, et de toute manière, elle ne comptait pas y aller nue. Kahlan est une des rares personnes de la maison Pokeby en qui Diana a confiance. Enfin, confiance est un grand mot, mais elle la tolère et lui parler n’est pas une corvée, à la grande différence de toutes ces autres personnes qui semblent dans un monde complètement différent du sien. Aller dormir chez la jeune femme ne devait pas être plus compliqué que de partager sa chambre avec une malade sur le point de rendre l’âme tant elle a craché ses tripes en quelques jours.
Lorsqu’on y regarde de plus près, Diana et Kahlan n’ont pas vraiment quoique ce soit en commun. L’une est brune, l’autre est blonde, elles ne font pas les mêmes études, mais elles ont le même âge et sont toutes les deux sang-pur. Pour l’espagnole, c’est suffisant. Se raccrocher à une valeur sûre, ça lui était nécessaire quand elle a débarqué dans cette université, alors même si la Muller n’est pas une férue d’Astronomie ou d’Arithmancie, Diana ne l’a pas ajoutée à sa liste des personnes barbantes – bon, cette liste n’existe pas, mais c’est tout comme.
Elle se mit donc en route vers là où sa camarade habite. Il est rare de voir une Diana De León sortir de son trou. Découcher ne fait pas partie de ses habitudes, sauf si c’est pour se rendre dans la tour d’Astronomie. La dernière fois qu’elle a quitté le domaine universitaire, c’était pour retrouver Adonis. Mais ça, c’est une autre histoire. Elle ne comprend toujours pas ce qui a bien pu se passer ce jour-là, c’était la première fois qu’elle se sentait aussi bizarre. Du coup, l’idée de quitter une nouvelle fois l’université la mettait dans un état pas possible et elle y allait à reculons. Et s’il lui arrivait encore quelque chose de bizarre chez Kahlan ? Et si elle était obligée de parler à d’autres personnes ? Il était encore temps de faire demi-tour, mais comme si le destin l’obligeait à se rendre à cette soirée pyjama, quelqu’un bouscula Diana et l’obligea à mettre un pied de l’autre côté de la grille.
L’espagnole arriva finalement chez sa camarade, attendant dans un premier temps sans rien faire devant la porte puis elle remarqua qu’il y avait un heurtoir, comme chez elle à León. Elle n’avait pas l’habitude de se rendre seule chez les autres et elle ne faisait jamais attention à la manière dont les gens se comportent et comment ils font pour s’inviter à entrer, mais n’étant pas une abrutie finie non plus, elle comprit qu’il fallait frapper et c’est ce qu’elle fit jusqu’à ce que la porte s’ouvre. C’était bien Kahlan, elle ne s’était pas trompé de porte.
« Bonjour Kahlan ! Tu… vas bien ? »
Depuis deux ou trois jours, Diana ne parvient pas à dormir. Elle ne sait pas s’il s’agit du changement de lune récent ou si c’est simplement parce qu’elle a une camarade de chambre complètement malade, qui passe ses nuits à tousser, cracher et ronfler lorsqu’elle parvient à s’endormir. Diana ne dit rien parce qu’elle ne veut pas avoir à parler à la jeune femme qui partage sa chambre, mais au fond, elle n’en pense pas moins. Passer ses nuits à mettre sa tête sous l’oreiller pour espérer ne pas attendre tout le raffut causé par l’autre Pokeby, ce n’est pas une vie. Mais que faire contre ça ? Pas grand-chose.
C’est pour cette raison un peu obscure que Diana avait accepté l’invitation de Kahlan Muller pour une soirée pyjama. L’espagnole ignorait le programme de ce genre de soirée, elle avait simplement compris que le pyjama était exigé, et de toute manière, elle ne comptait pas y aller nue. Kahlan est une des rares personnes de la maison Pokeby en qui Diana a confiance. Enfin, confiance est un grand mot, mais elle la tolère et lui parler n’est pas une corvée, à la grande différence de toutes ces autres personnes qui semblent dans un monde complètement différent du sien. Aller dormir chez la jeune femme ne devait pas être plus compliqué que de partager sa chambre avec une malade sur le point de rendre l’âme tant elle a craché ses tripes en quelques jours.
Lorsqu’on y regarde de plus près, Diana et Kahlan n’ont pas vraiment quoique ce soit en commun. L’une est brune, l’autre est blonde, elles ne font pas les mêmes études, mais elles ont le même âge et sont toutes les deux sang-pur. Pour l’espagnole, c’est suffisant. Se raccrocher à une valeur sûre, ça lui était nécessaire quand elle a débarqué dans cette université, alors même si la Muller n’est pas une férue d’Astronomie ou d’Arithmancie, Diana ne l’a pas ajoutée à sa liste des personnes barbantes – bon, cette liste n’existe pas, mais c’est tout comme.
Elle se mit donc en route vers là où sa camarade habite. Il est rare de voir une Diana De León sortir de son trou. Découcher ne fait pas partie de ses habitudes, sauf si c’est pour se rendre dans la tour d’Astronomie. La dernière fois qu’elle a quitté le domaine universitaire, c’était pour retrouver Adonis. Mais ça, c’est une autre histoire. Elle ne comprend toujours pas ce qui a bien pu se passer ce jour-là, c’était la première fois qu’elle se sentait aussi bizarre. Du coup, l’idée de quitter une nouvelle fois l’université la mettait dans un état pas possible et elle y allait à reculons. Et s’il lui arrivait encore quelque chose de bizarre chez Kahlan ? Et si elle était obligée de parler à d’autres personnes ? Il était encore temps de faire demi-tour, mais comme si le destin l’obligeait à se rendre à cette soirée pyjama, quelqu’un bouscula Diana et l’obligea à mettre un pied de l’autre côté de la grille.
L’espagnole arriva finalement chez sa camarade, attendant dans un premier temps sans rien faire devant la porte puis elle remarqua qu’il y avait un heurtoir, comme chez elle à León. Elle n’avait pas l’habitude de se rendre seule chez les autres et elle ne faisait jamais attention à la manière dont les gens se comportent et comment ils font pour s’inviter à entrer, mais n’étant pas une abrutie finie non plus, elle comprit qu’il fallait frapper et c’est ce qu’elle fit jusqu’à ce que la porte s’ouvre. C’était bien Kahlan, elle ne s’était pas trompé de porte.
« Bonjour Kahlan ! Tu… vas bien ? »
(c) DΛNDELION
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Re: J'fais rien à fond donc j'serais qu'à moitié triste || Kahlan
Jeu 14 Fév 2019 - 13:43
Rien ne me plaisait plus que de passer du temps avec les personnes qui comptent pour moi. Plutôt sociable et pleine de vie, je n'avais généralement aucun mal à aller vers les autres et m'attacher à eux. Pourtant, seuls certains d'entre eux devenaient de vrais amis. Des personnes en qui j'avais toute confiance et qui recueillaient sans crainte mes doutes, mes angoisses et mes secrets. Parmi eux, il y avait Diana. Camarade Pokeby, même âge, nous ne partagions finalement pas grand chose, et pourtant, étrangement, un lien s'était créé entre nous. Apprivoisement progressif, pas de jugements et beaucoup de patience. Diana, elle était parfois étrange, vivait dans son monde, mais je la comprenais. Je n'essayais pas de la changer ou de l'amener dans mon monde. Je me contentais d'être là, de la bousculer un peu, de l'entraîner doucement sur des chemins qu'elle n'aurait pas osé emprunter d'elle-même. Et ceux qui me disaient que je ferais mieux de ne pas m'intéresser à elle, je les ignorais. Ils n'avaient qu'à se faire foutre. Gamine insolente, butée, personne ne me dictait ma vie. Si j'aimais traîner avec elle, alors je ne voyais pas pourquoi je m'en priverai. Surtout que je lui faisais une confiance aveugle pour recueillir mes petits secrets. Depuis le fiasco de Noël, mes proches étaient nécessaires pour éviter que je ne sombre dans une mélancolie dangereuse. Alors, c'est tout naturellement que j'avais invité mon amie à faire une soirée pyjama dans ma chambre, à la coloc. La réponse qu'elle me ferait n'était pas évidente. La pokeby était imprévisible, et sortir de son cocon n'était pas dans ses habitudes. Et pourtant elle avait accepté. Du coup j'étais over-excitée! Sautillant joyeusement en recevant son message, je rangeais ma chambre avec soin, reléguant tout mon matériel de création couture sur mon bureau. Mes deux chats, Rox et Rouky ronronnaient doucement sur mon lit et je ne résistais pas à leur faire un câlin. Une fois satisfaite de mon travail, je partais récupérer quelques provisions dans le frigo et le garde-manger, histoire de ne pas mourir de faim pendant la soirée. Mes colocs étaient pour la plupart absents, ayant leurs propres plans. Quand la sonnette de l'entrée sonna, je me précipitais à la porte, suivi par les chats de la coloc, curieux comme toujours. Un grand sourire illumina mon visage alors que mon amie apparaissait dans l'encadrement de la porte. "Diana! Je vais super bien et toi? Je suis si contente que tu aies accepté de venir!" Sur ce, je pris doucement sa main pour l'entraîner à l'intérieur. J'étais pour ma part, déjà en pyjama. Prête à s'amuser jusqu'au bout de la nuit. "Ne t'inquiète pas, mes colocs ne sont pas là ce soir, on a le loft pour nous toutes seules! Et de toute façon, on va surement rester dans ma chambre!" La tirant par la main, je l'accompagnais jusqu'à ma chambre. Un matelas était prévu pour elle. Des petites lanternes colorées flottaient doucement au niveau du plafond. Quelques photos de famille, d'amis étaient affichées sur les murs, tout comme des croquis de vêtements que j'étais en train de réaliser. "Bienvenue dans mon chez-moi! C'est pas très grand, mais c'est déjà plus cool qu'une chambre à l'université, non?" que je continuais en riant doucement. Rox, l'un de mes chats vint miauler doucement aux pieds de Diana, quémandant quelques caresses en se frottant à ses jambes. "Oh j'espère que tu n'es pas allergique!" que je lui demandais avec effroi. Je ne pensais jamais à demander ce genre de choses, et je voulais que tout se passe à merveille ce soir.
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Re: J'fais rien à fond donc j'serais qu'à moitié triste || Kahlan
Ven 15 Fév 2019 - 11:08
J'fais rien à fond donc j'serais qu'à moitié triste
Kahlan & Diana
« Les gens les plus intelligents sont pas toujours ceux qui parlent le mieux. »
8 février, fin de journée
Il semblerait que cette année scolaire était l’année de tous les changements. Diana était à présent fiancée et ce, pour faire plaisir à ses parents. Elle avait aussi commencé à voir Charlie pour essayer d’affronter sa peur du vide, ce, pour faire plaisir à sa sœur. Aussi, on l’avait surprise à se mettre à courir, tout ça pour Tomas. Là, finalement, les gens devaient être surpris de voir l’espagnole découcher, et c’était bien pour son amie Kahlan. Amie, oui, ce genre de personnes qu’elle a fini par accepter dans sa vie au fur et à mesure des années qui ont passé. Aphrodite est la véritable amie, la seule qui s’apparente réellement comme une sœur, puis il y a Tomas, ce mec qu’elle considère comme le frère qu’elle n’a jamais eu, et enfin, Kahlan, cette jeune femme si différente et pourtant elle ne crée pas de malaise à Diana lorsqu’elles sont ensemble. Les autres personnes qu’elle tolère dans sa vie sont les personnes de sa famille, à savoir Irina, ses trois sœurs et sa mère. Pour Hernando, son père, c’est autre chose.
La jeune sorcière était donc arrivée à la demeure où résidait Kahlan. C’était la première fois qu’elle venait et avec son sens de l’orientation pas forcément très développé en ville, elle était malgré tout arrivée à peu près à l’heure, après avoir envoyé, plus tôt dans la journée, un hibou à son amie pour lui confirmer sa venue. Elle avait frappé un petit moment sur la porte – pas certaine de bien faire – jusqu’à ce qu’on vienne lui ouvrir. C’était son amie, donc tout allait bien. Elle avait eu une certaine appréhension pendant quelques instants d’être obligée de parler à quelqu’un qu’elle ne connaît pas. Elle tenta une phrase qu’elle a souvent entendue dans la bouche des autres et demanda donc à Kahlan comment elle allait et cette dernière renvoya la question.
« Ça va, même si je ne dors plus à cause de ma coloc. »
Diana constata que la Muller était déjà dans sa tenue pour dormir et elle se demanda alors si elle aurait dû venir habillée comme ça directement. Puis la jeune femme expliqua qu’il n’y aurait personne et qu’elles avaient le loft pour elles toutes seules. Un petit sourire se dessina sur le visage de l’espagnole, elle était tout de suite plus rassurée et elle n’avait même pas eu besoin de poser la question. Elle tira Diana par la main, la menant alors jusqu’à une pièce qui semblait être sa chambre. Diana était bouche bée, ça lui rappelait sa chambre à León. A Hungcalf, elle n’avait pas pris soin de la décorer et elle avait l’impression d’être dans une chambre d’hôpital. Là, au moins, c’était chaleureux et Diana était complètement subjuguée par toutes ces petites lanternes. C’est une idée qu’elle gardait en tête pour sa chambre à Hungcalf, au risque de contrarier sa coloc.
« En effet, c’est bien mieux. J’ai une coloc qui ne veut pas de décoration donc on vit dans une chambre de Ste Marie. »
Alors que l’espagnole observait les détails de la chambre, quelque chose vint se frotter à sa jambe. Elle regarda en direction de ses pieds et réalisa qu’il y avait un chat qui semblait réclamer de l’amour. Kahlan savait comment parler à Diana. Des humains partout ? Non. Des animaux ? Hell yeah ! Diana attrapa la boule de poils pour la serrer dans ses bras.
« Si j’étais allergique aux chats, je crois que ma vie n’aurait vraiment aucun sens. »
Elle se frotta contre le chat, toute heureuse et réalisa qu’il y en avait un deuxième qui semblait un peu jaloux de ne pas avoir de câlin. Elle posa donc le premier chat pour attraper le second et lui donner tout autant d’amour.
« Coucou toi ! »
C’est là qu’elle vit de son sac, une tête boisée sortir. Bob, son botruc et plus fidèle ami, sortit de sa cachette. Elle lui avait pourtant demandé de rester à Hungcalf ou d’aller retrouver son arbre, mais non, il avait décidé de découcher lui aussi.
« Bob, sois gentil avec les chats, tu veux ? »
Il semblerait que cette année scolaire était l’année de tous les changements. Diana était à présent fiancée et ce, pour faire plaisir à ses parents. Elle avait aussi commencé à voir Charlie pour essayer d’affronter sa peur du vide, ce, pour faire plaisir à sa sœur. Aussi, on l’avait surprise à se mettre à courir, tout ça pour Tomas. Là, finalement, les gens devaient être surpris de voir l’espagnole découcher, et c’était bien pour son amie Kahlan. Amie, oui, ce genre de personnes qu’elle a fini par accepter dans sa vie au fur et à mesure des années qui ont passé. Aphrodite est la véritable amie, la seule qui s’apparente réellement comme une sœur, puis il y a Tomas, ce mec qu’elle considère comme le frère qu’elle n’a jamais eu, et enfin, Kahlan, cette jeune femme si différente et pourtant elle ne crée pas de malaise à Diana lorsqu’elles sont ensemble. Les autres personnes qu’elle tolère dans sa vie sont les personnes de sa famille, à savoir Irina, ses trois sœurs et sa mère. Pour Hernando, son père, c’est autre chose.
La jeune sorcière était donc arrivée à la demeure où résidait Kahlan. C’était la première fois qu’elle venait et avec son sens de l’orientation pas forcément très développé en ville, elle était malgré tout arrivée à peu près à l’heure, après avoir envoyé, plus tôt dans la journée, un hibou à son amie pour lui confirmer sa venue. Elle avait frappé un petit moment sur la porte – pas certaine de bien faire – jusqu’à ce qu’on vienne lui ouvrir. C’était son amie, donc tout allait bien. Elle avait eu une certaine appréhension pendant quelques instants d’être obligée de parler à quelqu’un qu’elle ne connaît pas. Elle tenta une phrase qu’elle a souvent entendue dans la bouche des autres et demanda donc à Kahlan comment elle allait et cette dernière renvoya la question.
« Ça va, même si je ne dors plus à cause de ma coloc. »
Diana constata que la Muller était déjà dans sa tenue pour dormir et elle se demanda alors si elle aurait dû venir habillée comme ça directement. Puis la jeune femme expliqua qu’il n’y aurait personne et qu’elles avaient le loft pour elles toutes seules. Un petit sourire se dessina sur le visage de l’espagnole, elle était tout de suite plus rassurée et elle n’avait même pas eu besoin de poser la question. Elle tira Diana par la main, la menant alors jusqu’à une pièce qui semblait être sa chambre. Diana était bouche bée, ça lui rappelait sa chambre à León. A Hungcalf, elle n’avait pas pris soin de la décorer et elle avait l’impression d’être dans une chambre d’hôpital. Là, au moins, c’était chaleureux et Diana était complètement subjuguée par toutes ces petites lanternes. C’est une idée qu’elle gardait en tête pour sa chambre à Hungcalf, au risque de contrarier sa coloc.
« En effet, c’est bien mieux. J’ai une coloc qui ne veut pas de décoration donc on vit dans une chambre de Ste Marie. »
Alors que l’espagnole observait les détails de la chambre, quelque chose vint se frotter à sa jambe. Elle regarda en direction de ses pieds et réalisa qu’il y avait un chat qui semblait réclamer de l’amour. Kahlan savait comment parler à Diana. Des humains partout ? Non. Des animaux ? Hell yeah ! Diana attrapa la boule de poils pour la serrer dans ses bras.
« Si j’étais allergique aux chats, je crois que ma vie n’aurait vraiment aucun sens. »
Elle se frotta contre le chat, toute heureuse et réalisa qu’il y en avait un deuxième qui semblait un peu jaloux de ne pas avoir de câlin. Elle posa donc le premier chat pour attraper le second et lui donner tout autant d’amour.
« Coucou toi ! »
C’est là qu’elle vit de son sac, une tête boisée sortir. Bob, son botruc et plus fidèle ami, sortit de sa cachette. Elle lui avait pourtant demandé de rester à Hungcalf ou d’aller retrouver son arbre, mais non, il avait décidé de découcher lui aussi.
« Bob, sois gentil avec les chats, tu veux ? »
(c) DΛNDELION
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