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la paternité pour les nuls (shaphy)
Lun 11 Mar 2019 - 17:07
Vendredi 1er Mars 2019
Dix-huit heures sonne à l’horloge accrochée au mur au fond de la librairie. Un dernier client vient de partir, et je baisse la grille pour indiquer que je ferme. Depuis deux semaines, j’ai retrouvé un semblant de vie normale. Finie la Murphy qui s’ennuie et qui rumine. Evie m’a confié sa boutique afin que je puisse m’occuper pendant son voyage. Je n’ai pas eu l’occasion de lui demander quand elle rentrerait, mais je sais que je ferai de mon mieux pour prendre soin des livres en rayon. Réception de commandes, rangement des ouvrages, vitrine, je sens une certaine joie à l’idée de faire quelque chose de mon temps. Ce matin, en rangeant le rayon enfants, je suis tombée sur un bouquin qui m’a arraché un sourire. J’ai pensé à Sasha, et l’accouchement sous tension de Jazmin. Je n’ai pas pu m’y rendre, malgré le fait que la latina soit ma patiente, mais Lynn m’a remplacée, et n’a omis aucun détail. Mon coeur se pince lorsque je songe à la dernière conversation que j’ai eue avec le Muller. Je n’ai pas été tendre avec lui, alors qu’il ne le méritait pas. Encore un homme que j’engueule à la place d’un autre. Il semble que ce soit mon habitude, en ce moment. Je sais qu’on a jamais été proches, pourtant je suis certaine qu’on pourrait bien s’entendre. Après tout, je me suis bien réconciliée avec Oswald alors qu’il m’a abandonnée pendant des années, je devrais pouvoir réussir à trouver une relation saine avec son meilleur ami.
Fermant boutique, je déambule dans les rues jusqu’à trouver celle où vit le brun. Mes doigts toquent à sa porte. Un Muller totalement décoiffé et visiblement très fatigué vient m’ouvrir. “Hi. I hope this is a good time ?” Je tente un maigre sourire. Regard qui détaille l’appartement derrière l’Ethelred. “I wanted to see the babies, and how you were doing.” Mes doigts viennent tricoter devant moi, signe de ma gêne. Je serre le paquet devant moi un peu plus fort. Dedans, un cadeau d'anniversaire (en retard) pour le papa, et des petites choses pour les jumeaux. “I can come back if you want.”
@sasha muller
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Mer 13 Mar 2019 - 9:49
Lorsque l'on te mettait en garde contre la difficulté d'être parent tu n'imaginais pas qu'en fait, tu te retrouverais seul avec ces deux gosses, ça, c'est probablement le plus difficile de l'histoire. Heureusement, grâce à Scylla tu arrives à suivre les cours, ta cousine gardant les enfants le temps qu'il faut, les cousins évoluent déjà ensemble, un air de déjà vu. Cet après-midi, tu n'as pas cours, tu étais supposé être au ministère, mais tu as demandé un congé exceptionnel de quelques semaines qui t'a été accordé à condition de faire tes journées plus tard, deal. T'es pas capable d'assumer, les cours, les enfants, les recherches pour Héloise en plus d'un stage de manière efficace, c'est trop. L'espoir maigre que les jumeaux daignent s'endormir pour te permettre d'étudier est balayé d'un cri. Tu ne comprends pas pourquoi Luna s'est mise à hurler, elle a mangé, elle est changée, elle n'a pas de température, t'as juste envie qu'elle se taise, mais ... c'est pas au programme. La petite dans les bras, tu déambules torse nu dans l'appartement pour essayer de la calmer, elle a sa tétine, son doudou, qu'est-ce qu'elle pourrait vouloir d'autre
Un peu calmée, tu prends sa couverture d'une main et la couvres, espérant qu'elle s'endorme dans tes bras pour enfin être un peu libre et ça semble fonctionner, du moins jusqu'à ce qu'un coup à la porte la fasse tressaillir, t'es à deux doigts de pleurer, là. Pourquoi tant de haine ? Petit hoquet de la petite tandis que tu ouvres la porte sur une rouquine qui semble se demander ce qu'elle fait devant ta porte. Sourire vidé, cheveux décoiffés, torse nu et jean troué, t'aurais presque l'air d'un sdf si tu ne vivais pas dans un appartement plutôt classe et bien rangé
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Mar 19 Mar 2019 - 14:59
Le nouveau père a une dégaine de nouveau père. Mal coiffé, mal habillé, des valises sous les yeux, c’est habituel pour moi. Même si je ne peux pas vraiment comprendre la tornade qu’est devenue sa vie, car je ne l’ai jamais vécu, je suis au contact de bébés assez souvent pour savoir qu’ils demandent une attention constante, et donc qu’il est très compliqué d’avoir du temps pour soi. Surtout quand on les élève seul. Je n’ai pas compris pourquoi Jazmin a laissé la garde totale à Sasha, elle avait l’air vraiment attachée aux enfants lors de nos rencontres, avant l’accouchement. Mais soit. Voyant à quel point le Muller a l’air désemparé, je me dis que ce n’est peut-être pas le bon moment pour une visite impromptue. Je serre un peu plus le paquet dans mes bras, m’excusant pour le dérangement. “Hey! Murphy! It's nice to see you... and... a little unexpected, but come in!” Toujours hésitante, je tente de ne pas m’imposer. “I can come back if you want.” “No, please. I'm really glad you came.” Rougissant légèrement, je hoche la tête et entre dans l’appartement. Je n’y avais jamais mis les pieds, avant. Il est bizarrement bien entretenu. Les yeux qui détaillent les lieux, Sasha reprend la parole. “Noah sleeps in his bed and, well, the princess is having a bit of tantrum.” Reposant vivement les yeux sur le brun, je me rends compte du bébé dans ses bras, cachée par le plaid. Regard qui se change automatiquement en adoration, je m’approche du duo. “Hi Luna ! I’m Murphy.” Doux sourire qui vient éclairer mon visage. Regard qui remonte vers le père. “Mind if I hold her ?” Et doucement, je prends le bébé dans mes bras, la calant contre moi. “May I offer you something?” Obnubilée par le minuscule être humain que je tiens, j’en oublie presque de répondre. “Oh ! A glass of water is good, thanks.” Reposant toute mon attention sur l’enfant, je deviens gaga instantanément. “So what's the matter, huh ? You're having trouble sleeping ? Wanna keep daddy awake, don't you ? You like having him all for yourself… I understand, it’s hard to share.” Voix douce et pas dans l’appartement, pour bercer le nourrisson, qui somnole rapidement. Chuchotements adressés au père. “She’s such a beauty. And she seems to have a strong personality, like her mother.” Sourire doux, alors que les images du bal de Yule reviennent dans ma mémoire. J’essaie d’en rire, mais je me souviens toujours des mots employés par la latina envers ma cousine, et surtout des flammes qui ont laissé des cicatrices sur la main de la rousse. Tentant de changer de sujet, je désigne le paquet que j’ai posé sur la table en entrant. “I have a present for you. It’s a late birthday gift, and some things for the twins.” A l’intérieur du paquet, un livre La paternité pour les nuls à l’attention de Sasha, et deux coussins plats de la taille d’un bébé. “I figured the book could help. And these are heating pads. You put them on their beds, under a blanket. It’s heated to have the exact temperature of the human body, so it reassures them. Usually, they can’t sleep because they’re cold." Ce sont les modèles exacts que nous utilisons dans le service pédiatrie. C'est très utile pour les prématurés, ou les enfants nés avec des soucis de santé, que l'on doit garder à la maternité pour surveillance. "With that, they feel like their dad is with them, even if you’re doing something else, like sleeping too.” Sourire qui s’élargit en indiquant au Muller que son manque de sommeil est visible. “Maybe that’ll help the princess here find her beauty sleep.”
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Mer 3 Avr 2019 - 18:14
La jeune femme semble hésiter malgré ton invitation, probablement que c'est normal, après tout vous n'avez jamais été proches et ça doit lui faire bizarre d'entrer chez toi. Tout comme ça te fait bizarre, mais tu es on ne peut plus sincère. Son regard se perd dans la pièce jusqu'à ce qu'elle remarque la présence de la miss sur ton épaule, son sourire ne permet aucun doute quant à son amour pour les enfants. Sans répondre, tu te baisses légèrement en tendant ton épaule pour qu'elle prenne Luna, content de pouvoir retrouver l'usage de tes deux bras. Profitant de cette pause, tu prends la direction de la cuisine pour servir un verre d'eau à ta visiteuse de même qu'un jus d'orange pour toi, t'as comme qui dirait besoin de vitamines en ce moment. L'appartement n'est pas très grand, tu entends donc Murphy parler à la petite et ça te fait sourire instantanément, sa douceur naturelle t'impressionne, tu n'as pas encore vraiment connu ça. Parce que tu commences à la connaitre, tu vois ta fille sombrer dans les bras de morphée en quelques petites minutes, impressionné, mais également dépité, tu soupires how did you do that? Tu n'es pas contre quelques petits trucs avec deux monstres à domicile. Do not tell me that réponds-tu en souriant, malgré que les enfants n'aient qu'un petit mois, ils ont chacun un caractère bien différent et ... en effet ... elle ressemble à sa mère. Étrangement, tu acceptes la situation qui t'es imposée avec une certaine sérénité, tu n'as pas envie de dépenser ton énergie pour une femme qui à fait un choix, mais elle est la mère de tes enfants, tu la respecteras toujours pour ça.
I have a present for you, la surprise est visible sur ton visage, curieux, tu saisis le paquet qu'elle vient de désigner, a birthday gift ? Thanks but ... tu n'as pas le temps de finir ta phrase que tu lui lances un regard pétillant de malice, le sourire large, si les enfants ne dormaient pas probablement que tu aurais été plus démonstratif, mais la vérité, c'est que ce cadeau bien qu'un brin moqueur te touche. I got the message ! Thank you, Murph. Le pire ? C'est que tu vas probablement le lire avec attention. Une fois le livre posé sur le petit meuble, tu t'intéresses aux deux coussins pour les jumeaux, tu ne comprends l'intérêt qu'une fois qu'elle te l'explique ... Holly shit ! Those stuff sounds like a miracle Réellement captivé, tu retournes l'objet sous toutes ses coutures, espérant intérieurement que ça te permettra de dormir un peu plus. As Prince Charming stay away, that's fine réplique servie avec le sourire, mais dans laquelle on entend clairement l'avertissement, le premier qui compte s'approcher de près ou de loin de ta
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Dim 7 Avr 2019 - 12:59
“How did you do that?” L’air dépité de Sasha me fait doucement sourire. “Practice, I guess.” Petit haussement d’épaule, je continue de déambuler dans la pièce pour bercer la petite. Je chuchote des compliments à l’égard de Luna, le sourire éternellement gravé aux lèvres. Le contact avec le bébé, les mots et les geste qui reviennent aussi naturellement, tout me fait penser à mon travail et à quel point il me manque. La petite remarque sur la mère fait mouche. “Do not tell me that.” Inclinant légèrement la tête, je saisis le message tout de suite et indique le paquet que j’ai ramené à Sasha. “A birthday gift ? Thanks but ... I got the message ! Thank you, Murph.” Son visage s’illumine et je comprends que malgré la pointe d’humour adressée au jeune papa, mon cadeau lui fait plaisir. J’ai vu quelques pères célibataires depuis le début de ma carrière, et je sais qu’ils ont énormément besoin d’aide. Comme les mères célibataires, ou même les couples qui viennent d’avoir un enfant. S’occuper d’un est déjà difficile, mais deux… Double the fun, comme on dit. Hochant la tête en guise de “you’re welcome”, je lui indique les coussins chauffants venant directement du fournisseur de l’hôpital. Lorsque j’explique plus en détail leur fonctionnement, je vois la compréhension éclairer son regard et ça me réchauffe le coeur. “Holly shit ! Those stuff sounds like a miracle.” Je suis heureuse de lui faire plaisir, de l’aider dans sa nouvelle situation compliquée. Par rapport aux mots échangés la dernière fois, c’est un énorme pas en avant que nous faisons là. “Maybe that’ll help the princess here find her beauty sleep.” “As Prince Charming stay away, that's fine.” Réplique rapide et cinglante, bien que dite avec le sourire. Sasha le protecteur. Il a toujours été ainsi, avec les femmes de sa vie. Evie, Lynn, ses soeurs et ses cousines que je ne connais pas vraiment. Mais pas moi. Moi, j’avais Oz, et ça me suffisait amplement. Je n’ai jamais réussi à me rapprocher du Muller, par jalousie ou parce que je n’en voyais certainement pas l’intérêt. Pourtant, il m’aurait été bien utile toutes ces années.
“Please, have a seat, she's asleep, you can put her in his crib if you want.” Hochant la tête, je m’avance vers la chambre des jumeaux. Là, je dépose la princesse dans son berceau, m’assurant que tout va bien. A côté, le berceau de Noah. Je reste quelques instants à observer les nourrissons. Mon travail me permet d’être constamment au contact de petits humains, et j’adore ça. Mais parfois, je regarde la joie sur le visage de leurs parents et je les envie. J’aimerais être à leur place. A trente ans, il serait temps de penser à fonder une famille. Mais le problème, c’est qu’il manque quelqu’un à l’équation. Un père, ce serait bien. Déjà, pour fabriquer les enfants. Ensuite, pour les aimer. Avec un pincement au coeur, je me rappelle de ma dernière discussion avec Oswald et les sentiments conflictuels qu’elle a engendré. Nous avons retrouvé un début de notre complicité perdue, et il a fallu que je fasse tout foirer en parlant de Baz, le seul et unique petit ami que j’aie eu. Son regard fuyant, sa précipitation pour sortir de la librairie. J’ai eu l’impression de faire un pas en avant et deux en arrière. Mon coeur bat la chamade à penser à Oz en tant que père potentiel, et mon cerveau doit se forcer à le freiner dans ses ardeurs. Il vient à peine de revenir, on est toujours comme des funambules à danser sur le fil du rasoir, je ne sais même pas ce qu’il veut avec moi. Je ne sais même pas ce que je veux avec lui. Poussant un dernier soupir, je sors de la chambre des enfants et rejoins Sasha sur le canapé. “I'm glad you're here. Actually, i'm a bit anxious with all of this. I mean... It's two humans and ... i'm just me ... you know.” Plaçant mes jambes sous mes fesses après avoir enlevé mes chaussures, je me tourne vers lui et hoche la tête d’un air compréhensif. “It’s always difficult to get used to having babies around the house. Especially if you’re a single parent. You’ll get there, you’ll find your rhythm.” Passant une main dans mes cheveux, je baisse les yeux sur mes genoux. “Actually, I would like to offer you my help. I know I wasn’t here for the birth and all, even though I was supposed to deliver Luna et Noah… But I’ll go back to work soon, and I was wondering if it was okay for you if I was their doctor ?” D’une timidité maladive depuis l’enfance, j’ai appris à passer outre la plupart du temps, mais il y a des moments où elle revient au galop. Où je m’empêtre dans mes phrases, tournant autour du pot avant de poser une question. “Oz said you were well-supported by women, but I can help with the whole medical aspect of it.”
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Mer 10 Avr 2019 - 22:23
La pratique, elle semble sérieuse et de toute façon, tu la crois. Elle doit en avoir vu passé des enfants, toi c'est différent, tu as vu pas mal de bébés, tu en as portés quelques uns, mais ceux-ci sont les tiens, et ça, ça change tout. La petite terreur s'apaise dans les bras de la rouquine et tu ne peux t'empêcher de te demander si ce n'est pas ça qui lui manque, la présence féminine, sa mère , simplement ? Est-ce que les enfants peuvent vraiment avoir un manque ? Tu fais tout ce que tu peux, tu ne pourrais humainement rien faire de plus, alors c'est une pensée qui te fait un pincement au cœur, mais tu pourrais comprendre si c'était le cas. A ton invitation, Murphy va déposer la petite dans son berceau, elle disparaît quelques secondes, tu ne t'inquiètes pas, elle ne saurait pas aller très loin ou disparaître avec les enfants. Assis dans le canapé, tu es rejoins par la femme qui s'installe à tes côtés, repliant ses jambes sous elle, probablement signe qu'elle n'est pas si mal à l'aise qu'on pourrait l'imaginer, c'est peut-être ça qui te donne envie de te confier à elle, tu as besoin de parler de ta situation avec quelqu'un de professionnel, d'extérieur, quelqu'un qui ne se contentera pas de te dire : t'inquiètes, ça va aller. Ils n'en savent rien. Ils n'imaginent pas la complexité de la situation, les angoisses ou les tressaillement au moindre bruit. Ces choses qu'on n'imagines même pas tant que la vie n'a pas été bouleversée par un enfant.
Douce, son attitude est bien différente de votre dernière entrevue, tu souris en hochant la tête à sessages paroles. Tu n'as pas d'autre choix que d'affronter la situation la tête haute de toute façon, tu as fait la promesse que ces enfants ne manqueraient jamais de rien, et tu feras tout ce que tu peux pour eux, tu tenteras d'être un meilleur père que le tien, tu les soutiendras et les aimeras à chaque étape de leur vie. Même si ça sera difficile. Murphy à toujours eut cette tendance introvertie, elle semble se refermer sur elle-même une fois qu'on lui porte un peu d'attention, tout l'inverse de toi, c'est un peu gênée qu'elle te propose son aide, ton regard croise le sien, sourire bienveillant, of course ! You're my first choice. Ça pourrait paraître cynique et pourtant, tu ne pourrais pas être plus sérieux, if Oz trust you, so do i et ce n'est pas la seule raison, bien sûr le fait que ton meilleur ami lui fasse confiance est un bon point, mais il y a bien plus, elle est une figure stable dans ton paysage bien qu'elle n'ait jamais été partie intégrante de ta vie, vous avez évolués ensemble sans le vouloir, tu la connais. Un rire discret s'échappe de tes lèvres lorsqu'elle à fait mention du nombre de femme qui entoure les enfants, yeah. I'm those kind of guys who's always well-supported qu'est-ce que tu ferais sans eux/elles d'ailleurs ? Heureusement que tu es bien entourés. L'air sérieux, tu reprends la parole what do you think about our situation, i mean... do you think kids can miss their mom so young ? Situation compliquée, elle ne vient pas autant qu'elle le voudrait devrait, mais au moins elle essaie, est-ce que ce n'est pas pire pour les enfants d'avoir leur mère une fois de temps en temps ? Est-ce qu'ils se rendent compte qu'elle n'est pas là ? C'est aussi la première fois que tu parles de ce manque, le leur mais aussi le tien, à quelqu'un et d'une certaine manière le dire à voix haute soulage le poids qui écrase tes épaules. Sorry, i don't want to bother you with this, but i've no one who can understand or explain me the right things to do for the twins. C'est à ton tour d'être gêné, tu n'as jamais été du genre confidence sur l'oreiller ou pas, t'as l'impression d'être un autre et pourtant ça fait partie du processus, devenir meilleur pour eux. I'm gonna read you're book with attention, plaisanterie pour détendre l'atmosphère, te détendre. Tu aurais bien besoin d'un verre, mais voilà plus d'un mois que tu n'as rien bu, ça aussi c'est un grand changement.
Douce, son attitude est bien différente de votre dernière entrevue, tu souris en hochant la tête à ses
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Ven 12 Avr 2019 - 19:08
Assise sur le canapé, plus à l’aise que je ne le pensais, je tente de rassurer le brun sur sa situation. C’est normal de paniquer, je l’ai vu une infinité de fois, mais c’est la première fois que ça arrive à quelqu’un d’aussi proche de moi. Et encore, on n’est pas si proches… Même si je pense qu’on devrait l’être. Fini le temps des jalousies, des rancunes, des chamailleries. Il faut qu’on se serre les coudes, si on veut que ça fonctionne. Après tout, même si je ne suis plus aussi proche d’Oz que je l’étais avant, je suis consciente que si je veux partager à nouveau sa vie, il faut que j’accepte les personnes à l’intérieur. Dont le Muller. Je lui propose donc de l’aider à gérer les jumeaux, en étant leur médecin traitant. La réponse ne se fait pas attendre, contrairement à la question. “Of course ! You're my first choice. If Oz trust you, so do i.” Les joues qui rougissent, je hoche la tête. “Thanks.” En parlant de l’ancien Wright, d’ailleurs… “Oz said you were well-supported by women, but I can help with the whole medical aspect of it.” Je ne sais pas vraiment ce que je cherche, est-ce que j’attends qu’il me questionne sur ma relation avec son meilleur ami, est-ce que j’ai juste envie d’en parler à quelqu’un d’extérieur, ou est-ce que j’espère secrètement qu’il ne prendra pas la perche que je lui tends ? “Yeah. I'm those kind of guys who's always well-supported.” Son rire me tire un sourire un peu coupable, le regard glissant légèrement vers le sol. “At least you don’t have a jealous friend who’s a big pain in the ass. It’s easier that way.” Les doigts qui jouent avec l’ourlet de mon pull, une mèche de cheveux, n’importe quoi qui pourrait les occuper. Le ton est voulu détaché, amusé, mais je n’ai jamais été la meilleure à cacher mes émotions.
La conversation prend cependant un tournant plus sérieux lorsque l’Ethelred se met à parler de sa situation de famille. “What do you think about our situation, i mean... do you think kids can miss their mom so young ?” Penchant la tête sur le côté, j’essaie de réfléchir à la question, mais Sasha continue sur sa lancée. “Sorry, i don't want to bother you with this, but i've no one who can understand or explain me the right things to do for the twins. I'm gonna read you're book with attention.” La dernière phrase me tire un sourire attendri. “That’s okay, you’re lost and I’m a professional. I would be worried if you didn’t have questions !” Petit rire pour s’amuser de la situation. Mais rapidement, le sérieux revient. “Look, you have to understand… They were in their mother’s womb for several months. They were happy there, comforted. And suddenly, they’re out here, on Earth, where it’s cold. The only thing they knew for almost nine months was their mum. Obviously they’re gonna miss her. Every baby does.” Je sais que ce sont des mots qui peuvent être durs à entendre par le jeune père, mais il faut qu’il les entende. Je ne suis pas du genre à édulcorer la vérité. Cela ne l’aiderait en rien dans sa situation. “But you’re their dad, and you’re there for them. At the end of the day, all they need is someone to give them love.” Ma main vient se poser sur la sienne, sur le canapé. “And you do that already. They’re gonna turn out great. With you, Evie, Lynn, Cael, Oz, your family… They’re surrounded with the best people on Earth.”
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Mer 24 Avr 2019 - 18:24
Une amie jalouse ? Tu la regardes en souriant, tu sais qu'elle fait référence à vos années de discorde, mais elle oublie certainement que tu partages une amitié bien particulière avec une petite brune au caractère bien trempé. did you forget Evie ? Rire entendu, la jalousie de la Blackwood n'est plus à prouver - tout comme la tienne, vous êtes bien souvent pire qu'un vieux couple ; disputes à gogo, possessivité à outrance, tendance à la manipulation et l'usage de tous les stratagèmes possibles pour obtenir de l'autre ce que l'un attend. Une amitié bien étrange que nul ne pourrait comprendre, pas même vous. She's my best friend, the best part of me but sometimes ... she's the biggest pain in the ass, you can't compete, mélange d'amusement et d'amour sincère, on lit dans tes iris la tendresse que tu portes à cette tornade brune qui passe sa vie à te contrarier. In this kind of relationship we only want the best for the other, i understand, tu comprends ses réserves vis-à-vis de toi à l'époque, probablement qu'elle pensait que tu étais une influence néfaste dans la vie d'Oz. Les choses ont changé, vous avez tous changé.
Preuve de ce changement, le sérieux avec lequel tu lui demandes conseil, Murphy est une oreille attentive, attentionnée et professionnelle, tu sais qu'elle sera franche s'il le faut et c'est ce dont tu as besoin. Inutile d'entendre des t'inquiètes pas ou c'est normal, tu vas y arriver, tu as des questions qui te taraudent, ça te bouffe de l'intérieur parce que tu veux le meilleur pour eux. Tu voulais qu'ils aillent une vie heureuse, une enfance plus douce que la tienne, qu'ils connaissent la tranquillité d'une famille, la sécurité d'un amour sans faille, malheureusement ce n'est pas vraiment ce qui est prévu pour l'instant, alors tu fais avec. Malgré son rire pour détendre l'atmosphère, tu prends la suite de ses paroles comme un coup violent asséné sur le sommet de ton crâne. Vérité nue, crue, tu le savais, t'en doutais et pourtant tu aurais aimé qu'il en soit autrement, mais rien ne remplacera jamais une mère, pas vrai ? Yeah, pointe de tristessejalousie dans la voix, tu leur donne tout ce que tu as comme temps et énergie, tu fais de ton mieux et tu as l'impression que ça ne sera jamais assez.
Peut-être que son empathie légendaire s'est activée, mais Murphy semble comprendre sans problème ton malaise grandissant, elle pose délicatement sa main sur la tienne avec quelques mots réconfortants. Soupire masqué dans un sourire, I hope so. Ils sont déjà bien entourés les monstres, c'est sûr et tu comptes bien tout faire pour que ça continue and now, you're one of them, ton sourire se fait plus sincère, quelque peu rassurer d'avoir un medicomage attitré dans ton cercle rapproché. How do you feel now? I mean, last time you had health issues after the accident, you feel better? Tu n'as pas envie de monopoliser l'attention, tu as envie de penser à autre chose que le manque que ressentent les enfants et puis, tu t'inquiètes aussi pour elle. Evie s'est bien remise de l'accident, la jolie profite des rues de Venise à l'heure actuelle, qu'en est-il de la rouquine ?
Preuve de ce changement, le sérieux avec lequel tu lui demandes conseil, Murphy est une oreille attentive, attentionnée et professionnelle, tu sais qu'elle sera franche s'il le faut et c'est ce dont tu as besoin. Inutile d'entendre des t'inquiètes pas ou c'est normal, tu vas y arriver, tu as des questions qui te taraudent, ça te bouffe de l'intérieur parce que tu veux le meilleur pour eux. Tu voulais qu'ils aillent une vie heureuse, une enfance plus douce que la tienne, qu'ils connaissent la tranquillité d'une famille, la sécurité d'un amour sans faille, malheureusement ce n'est pas vraiment ce qui est prévu pour l'instant, alors tu fais avec. Malgré son rire pour détendre l'atmosphère, tu prends la suite de ses paroles comme un coup violent asséné sur le sommet de ton crâne. Vérité nue, crue, tu le savais, t'en doutais et pourtant tu aurais aimé qu'il en soit autrement, mais rien ne remplacera jamais une mère, pas vrai ? Yeah, pointe de tristesse
Peut-être que son empathie légendaire s'est activée, mais Murphy semble comprendre sans problème ton malaise grandissant, elle pose délicatement sa main sur la tienne avec quelques mots réconfortants. Soupire masqué dans un sourire, I hope so. Ils sont déjà bien entourés les monstres, c'est sûr et tu comptes bien tout faire pour que ça continue and now, you're one of them, ton sourire se fait plus sincère, quelque peu rassurer d'avoir un medicomage attitré dans ton cercle rapproché. How do you feel now? I mean, last time you had health issues after the accident, you feel better? Tu n'as pas envie de monopoliser l'attention, tu as envie de penser à autre chose que le manque que ressentent les enfants et puis, tu t'inquiètes aussi pour elle. Evie s'est bien remise de l'accident, la jolie profite des rues de Venise à l'heure actuelle, qu'en est-il de la rouquine ?
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Mar 30 Avr 2019 - 17:39
C’est difficile pour un jeune père d’entendre que les nourrissons ont besoin de leur mère. C’est pourtant la vérité. Et il doit l’entendre, et le comprendre. Cependant, ce n’est pas la fin du monde. Des millions d’enfants grandissent avec un seul parent, ou carrément orphelins, et la plupart deviennent des citoyens tout à fait normaux. Après la franchise, vient le moment de la douceur. La vérité est simple, ça aurait été mieux si Jazmin était restée près d’eux, si les deux jeunes gens avaient formé un vrai couple dès le départ, si cette grossesse n’était pas un accident… Mais les jumeaux sont là et maintenant il faut faire avec, et il faut surtout faire ce qui est le mieux pour eux, compte tenu des circonstances. Tentant de rassurer Sasha, je pose une main sur la sienne. C’est le contact le plus intime que j’ai eu avec lui depuis des années qu’on se connaît. C’est étrange mais en même temps, c’est normal. “They’re surrounded with the best people on Earth.” Le sourire du brun est communicatif. “And now, you’re one of them.” Ne m’attendant pas à ce compliment, je rougis instantanément, les yeux se posant instinctivement sur mes genoux. “Thanks.” A mon tour, d’être mal à l’aise.
Le Muller doit avoir envie de parler d’autre chose que ses enfants, et je le comprends. Depuis un mois qu’ils sont nés, sa vie entière tourne certainement autour d’eau. Aucune conversation ne doit avoir lieu sans mentionner une fois le mot couche ou biberon. C’est donc naturellement que la conversation tourne autour de moi, maintenant. “How do you feel now? I mean, last time you had health issues after the accident, you feel better?” Hochant la tête, je prends quelques instants pour répondre. “Good.” C’est étrange à dire. “I’m… Good.” Fronçant un peu les sourcils, je souris à l’étrangeté de la découverte. Après ces derniers mois perdue entre le coma, la convalescence, le retour d’Oz, les questions, les révélations, j’ai du mal à me rendre compte que ma vie est -presque- revenue à la normale. “I’m going back to work soon. Evie gave me the keys of the bookshop, so I’m taking care of it, in the meantime.” Les yeux qui tombent sur mes doigts jouant avec l’ourlet de mon pull, je sens mes joues se colorer. “And I’ve talked with Oz. I think we’re in a good place now.” C’est vite dit, mais je pense sincèrement qu’on arrivera à recoller les pots cassés. Avec le temps, et pas mal de discussions de sourds, comme d’habitude. On devrait y arriver.
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Lun 13 Mai 2019 - 19:30
Pas du genre à te plaindre ou t’apitoyer, tu profites d'un moment de flottement pour faire basculer la discussion vers la rouquine et son état de santé global. Elle semble aller bien mieux et tu es content pour elle, mais tu sais également que les apparences sont parfois trompeuses, même si tu es certainement la dernière personne sur terre à qui elle aurait envie de se confier, tu lui demandes comment elle se sent. Sa réponse est à première vue hésitante, mais elle sourit et confirme qu'elle va bien. Ton sourire s'étire à ses paroles, good news, elle semble heureuse de recommencer à travailler - ce que tu comprends aisément, mais tu es étonné d'apprendre qu'Evie lui a confié les clés de sa précieuse librairie. She's my soulmate, but she always surprise me with those kind of decision, tu connais Evie et sa passion pour son métier, il est certain que la librairie ne peut pas restée close le temps de son absence, mais tu ne comprends pas le choix de la médicomage. Conscient que ta réponse pourrait être mal interprêtée, tu ajoutes en souriant I'm pretty sure you're as manic as she is. Tu prends une gorgée de café en réfléchissant, Evie ne t'a rien dit sur son retour, mais au moins cette fois tu sais où la trouver en cas de besoin, did she tell you when she’ll be back? Te voilà réduit à demander le retour de ta meilleure amie à sa remplaçante, quelle ironie ! C'est n'importe quoi, tu es supposé savoir tout d'elle, vous partagez tout, mais elle aime son indépendance la Blackwood, alors tu la laisses respirer mais elle te manque. What about Oz ? Do you want to speak about him ? Curieux, tu souris, tu te targues d'être l'une des personnes qui connait le mieux le sorcier, tu as compris qu'il était attaché à elle depuis longtemps et tu es dans une phase de ta vie où tu essaies d'aplanir les choses tant chez toi que chez les autres.
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Re: la paternité pour les nuls (shaphy)
Ven 31 Mai 2019 - 20:14
Sasha a l’air surpris que je m’occupe de la librairie d’Evie pendant son absence. “She's my soulmate, but she always surprise me with those kind of decision.” Froncement de sourcils, je ne comprends pas vraiment pourquoi cette décision le surprend tellement - j’ai toujours eu la tête plongée dans un bouquin, et travailler dans une librairie ou une bibliothèque aurait été mon deuxième choix de carrière, au cas-où la médicomagie n’aurait pas fonctionné. Heureusement pour lui, le Muller sourit à nouveau. “I'm pretty sure you're as manic as she is.” Hochant la tête, je souris aussi. “I keep things running the way she wants it.” Mimant mon hôte, je bois aussi une gorgée de mon verre d’eau, le laissant réfléchir. Finalement, il reprend la parole. “Did she tell you when she’ll be back ?” L’espoir dans sa voix me serre un peu le coeur. En un sens, leur relation ressemble à celle que j’avais avec Oz. Fusionnelle, mais gardant chacun sa part de secret. Qu’est-ce que j’aimerais retrouver ce sentiment… Lentement, je secoue la tête, la mine désolée. “No… I’m sorry.”
Le sujet doit le mettre mal à l’aise, car il reprend sur autre chose, notre ami commun. “What about Oz ? Do you want to speak about him ?” Mes joues deviennent roses immédiatement. Baissant les yeux sur mes genoux, j’hésite. “I… I don’t know. There’s nothing to say, really. I mean we talked, and we fought, and…” And what ? That’s it. C’est vrai, c’était tout. Il n’y a pas vraiment de recette miracle, j’imagine, pour effacer plus de six ans de silence, pour raccourcir la distance créée entre nous et que je déteste, pour revenir en arrière. On ne peut pas revenir en arrière. On ne peut qu’aller de l’avant. “I’m taking it one day at a time and we’ll see where it goes.” Mal à l’aise à chaque fois qu’il faut parler d’Oswald, je fuis le regard de l’Ethelred et reste évasive. J’ai le visage en feu et je sens le besoin primitif de m’échapper de cette situation effrayante. C’est justement ce que je fais, me relevant rapidement du canapé. “I’m sorry, I have to go. And you need to sleep. Enjoy your presents.” Petit sourire avant de rejoindre la porte. “Bye.”
- La maternité pour les nuls # Evander
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