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La maternité pour les nuls # Evander
Mar 2 Juil 2019 - 14:45
Parmi les personnes qu'il m'arrivait de soigner et de transporter, certaines me touchaient plus que d'autres. Et vu comme j'étais facile d'accès, je m'attachais facilement à mes patients. Depuis l'accident des souterrains, je m'étais certes rapproché de Murphy, découvrant en elle une amie tendre et fidèle, mais je m'étais aussi pris d'affection pour son amie Evelyn, qui avait passé un certain temps à l'hôpital. De nombreuses visites pour vérifier son état et quelques discussions, fou-rire ensemble et c'est avec grand plaisir que je pouvais désormais la compter parmi mes amis. Après sa sortie de l'hôpital, j'avais continué à prendre de ses nouvelles et à vérifier qu'elle prenait soin d'elle. Comme elle le méritait. La belle savait qu'elle pouvait à tout moment me contacter, que ce soit par des moyens moldus ou magiques (à sa guise), et que je me mettrais en quatre pour venir et apaiser ses angoisses. Depuis que la brune m'avait annoncé sa grossesse, c'était avec une vigilance toute particulière que je guettais ses alertes. D'expérience, je savais que les futures mamans pouvaient avoir toute sorte d'angoisses, surtout lorsqu'il s'agissait de leur premier enfant. Si je n'étais pas un spécialiste en la matière, les conseils de Murphy et les expériences sur le terrain m'avaient aidé à être tout à fait à l'aise avec la maternité et la grossesse. Heureusement pour Evelyn, elle pouvait compter sur le père du bébé, qui semblait prendre soin d'elle et être là pour elle. Pour avoir rencontré Kashmiri, j'étais certain qu'il ferait un très bon père. Ils étaient très beaux tous les deux. A peine étais-je rentré d'une intervention sur le terrain, me reposant dans la salle de repos des ambulanciers, qu'un patronus élégant vint me trouver. Un lion majestueux aux grands yeux expressifs me fixait du regard et un sourire entendu s'étira sur mes lèvres. Mon amie m'appelait une fois de plus à la rescousse. Malgré l'absence de mots, je savais que la simple présence de la forme argentée signifiait qu'elle était dans l'impasse et ne savait plus quoi faire. Alors je sortais de l'hôpital, prévenant mon équipe de mon départ et je transplanais juste devant chez mon amie, histoire d'aller la voir. Après avoir doucement frappé sur la porte d'entrée, celle-ci finit par s'ouvrir, dévoilant la brune au visage inquiet. Un sourire avenant sur les lèvres, je la pris doucement dans mes bras -vielle habitude australienne-, avant de demander avec une pointe d'amusement: "Laisse-moi deviner! Bébé a fait un truc bizarre et tu as peur d'avoir un alien à la place d'un bébé dans le ventre?" Je ne pouvais pas m'empêcher de la taquiner un peu. Elle avait tendance à angoisser pour pas grand chose. Pourtant, elle savait que j'étais là pour elle. Même si c'était juste pour discuter et l'apaiser, je ne considérais jamais que mes visites étaient une perte de temps. Il était essentiel qu'elle se sente bien et entourée. "Que se passe-t-il? Tu vas bien?" que je finissais par demander sur un ton plus tendre, alors qu'elle me laissait entrer à l'intérieur de chez elle. Première étape: vérifier qu'il ne s'agissait de rien de grave qui nécessitait des soins immédiats.
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Re: La maternité pour les nuls # Evander
Mer 3 Juil 2019 - 12:17
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pour les nuls
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Alexander & Evelyn
C’était une journée ordinaire à la librairie Memoria, havre littéraire accueillant davantage de monde depuis les rénovations et les travaux afin d’améliorer le bijou de la tornade. Grâce à l’aide de Reagan, l’endroit avait de quoi plaire et faire de la concurrence aux autres. Des nouveautés qui lui avaient permis de gagner beaucoup plus d’argent et d’investir avec son époux dans une maison à la campagne. Loger dans cette prison froide qui lui servait d’appartement n’était plus que l’affaire de quelques jours, un fait qui ne cessait d’exciter et d’enthousiasmer la jolie. Une paume contre son ventre légèrement arrondi, Evelyn avait déjà hâte de voir la tête de son enfant, alors que ce n’était que le premier trimestre. Reine de l’impatience, elle soupirait en finissant de ranger quelques bouquins : foutue obstinée qui n’en faisait qu’à sa tête, la baguette oubliée dans un coin de son logement. Et ceci pour le plus grand malheur de Sasha et de Kashmiri, largement dépassé par le tempérament de la poupée, celle qui n’écoutait personne.
Et puis Evie s’en était allée chez elle afin de se reposer, la chaleur l’attaquant dès la sortie du sanctuaire. Plaintes mécontentes, la non-sportive s’était presque ruée chez elle pour se mettre au frais, retirer ses vêtements et s’allonger dans sa tenue naturelle contre le lit. En été, elle ne faisait jamais grand-chose, facilement épuisée par la moindre tâche, malgré le goût de l’aventure toujours présent avec l’alien dans son ventre. Cependant, la Blackwood paniquait après quelques minutes de plénitude, se redressant en cherchant le petit bleu contre son ventre. Comment avait-elle pu l’oublier ? Réflexe de future maman nulle, son patronus expédié à l’hôpital pour trouver Alexander, Evelyn se rhabillait, petite robe bohémienne et patientait, ses angoisses pourries et elle-même. Seulement quelques minutes après, Alexander toquait à la porte, faisant face à un petit bout de femme anxieuse, pour pas grand chose. Étreinte échangée et elle affichait une petite moue, la sauvage face à la taquinerie innée de l’Australien. « Je me suis cognée et j’ai un bleu ! » Allures théâtrales, ses mains s’étaient jointes à ses joues, faisant écho à un célèbre tableau. « Est-ce que le bébé a eu mal ? » Ajoutait-elle, inculte lorsqu’il s’agissait des enfants en soulevant sa robe pour montrer le fameux bleu.
Et puis Evie s’en était allée chez elle afin de se reposer, la chaleur l’attaquant dès la sortie du sanctuaire. Plaintes mécontentes, la non-sportive s’était presque ruée chez elle pour se mettre au frais, retirer ses vêtements et s’allonger dans sa tenue naturelle contre le lit. En été, elle ne faisait jamais grand-chose, facilement épuisée par la moindre tâche, malgré le goût de l’aventure toujours présent avec l’alien dans son ventre. Cependant, la Blackwood paniquait après quelques minutes de plénitude, se redressant en cherchant le petit bleu contre son ventre. Comment avait-elle pu l’oublier ? Réflexe de future maman nulle, son patronus expédié à l’hôpital pour trouver Alexander, Evelyn se rhabillait, petite robe bohémienne et patientait, ses angoisses pourries et elle-même. Seulement quelques minutes après, Alexander toquait à la porte, faisant face à un petit bout de femme anxieuse, pour pas grand chose. Étreinte échangée et elle affichait une petite moue, la sauvage face à la taquinerie innée de l’Australien. « Je me suis cognée et j’ai un bleu ! » Allures théâtrales, ses mains s’étaient jointes à ses joues, faisant écho à un célèbre tableau. « Est-ce que le bébé a eu mal ? » Ajoutait-elle, inculte lorsqu’il s’agissait des enfants en soulevant sa robe pour montrer le fameux bleu.
(c) DΛNDELION
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