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amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Mar 19 Mar 2019 - 15:12
amato animo animato animagus
vendredi 22 mars 2019, 23hIsalynn avait invité Abigail à venir pour la suite de sa formation d’animagus assez tard. Elle avait longuement hésité à la faire venir plus tôt sous couvert d’un devoir commun entre les huitième et les neuvième année, ou d’un tutorat, mais elle avait trouvé cette excuse peu crédible. Non pas que ce le soit davantage de faire venir la jeune femme aussi tard et d’aller s’enfermer dans la tour du phare. Comme la fois précédente, en tout cas, Isalynn avait procédé à quelques aménagements de la pièce. Enfin… La vérité, c’était qu’elle n’avait touché à rien, en fait. Tout était resté comme la dernière fois. Au contraire. Cette pièce était devenue son refuge au phare. Le lieu où elle venait se ressourcer lorsqu’il y avait quelque chose qui la perturbait. Et ça arrivait, plus souvent qu’on ne voulait bien le croire. C’était là, aussi, qu’elle venait s’installer pour travailler sa méditation, sur les conseils d’Abigail. Combien de fois s’était-elle endormie, d’ailleurs, à force de perdre toute notion du temps! A certains moments, elle avait eu comme l’impression de s’évader de son corps et de n’y être plus reliée que par un cordon ombilical. Elle avait eu la sensation de pouvoir explorer les étoiles, ainsi. Elle secoua la tête, souriant toute seule. Elle avait trop lu Les Thanatonautes de Bernard Werber. Il fallait avouer que cet auteur français, cracmol - parce qu’il connaissait vraiment trop de choses pour être un moldu - avait un certain style et que son ouvrage donnait une vulgarisation de la méditation qui l’avait aidée, aussi, à atteindre le stade de “conscience éveillée”, si l’on pouvait dire les choses ainsi. Quoiqu’il en soit, le livre trônait en bonne place sur un cube en bois, à l’intérieur duquel la rousse avait installé une petite plante grasse qui s’épanouissait grandement.
Elle poussa un soupir, en regardant la date sur le calendrier qu’elle avait accroché au mur et sur lequel les dates de pleine lune étaient entourées. A l’origine, elle aurait dû voir Abigail pour cet étape un mois plus tôt… Si elle n’avait pas merdé. Sauf qu’elle avait avalé la feuille de mandragore, par erreur. Et qu’il avait fallu tout recommencer à zéro. Elle avait eu de la chance, plus tôt dans le mois de ne pas recommencer. Parce que pour le coup, elle n’était pas passée loin de la recracher à plusieurs reprises en se brossant les dents en oubliant de bien la caler. Heureusement, elle s’en était rendue compte avant l’inévitable. Avant de devoir, à nouveau, piquer une feuille de mandragore à sa mère, et devoir repousser d’un mois encore la prochaine étape de sa formation.
Et maintenant, elle y était. La pleine lune était passée la veille et elle avait enfin pu enlever cette satanée feuille. Pouvoir articuler normalement la mâchoire avait été un véritable délice. Suivant les consignes de la jeune brune, elle avait placé la feuille dans une fiole en cristal. Il lui restait encore à ajouter un de ses cheveux, et la rosée d’un lieu qui n’avait ni été foulé par l’Homme, ni n’avait vu le soleil pendant sept jours entiers. Il lui avait fallu faire des recherches, avant de repenser à l’endroit parfait. Mais il y avait, sur Fair Isle, une crevasse dans les rochers où le soleil ne pouvait pénétrer. Un endroit, caché aux moldus pour Merlin seul savait quelle raison et complètement oublié par les sorciers. Un endroit qu’elle avait découvert par hasard des années plus tôt lorsqu’elle était enfant. Un endroit auquel même elle n’avait pas pensé immédiatement. La rousse ne pouvait qu’espérer que ça serait bon, et que la cuillère qu’elle avait pris dans l’argenterie familiale pour se faire était en argent pur et pas simplement en métal recouvert de feuille d’argent. Pour le reste, elle s’était également procurée la chrysalide nécessaire. Pour le mélange, elle n’attendait plus qu’Abigail et ses conseils.
Certes, elle aurait pu le faire seule. Mais… Elle devait avouer qu’elle appréciait la compagnie de la jeune femme, et qu’elle pourrait, sans nul doute mieux préparer le mélange en sa présence.
Elle poussa un soupir, en regardant la date sur le calendrier qu’elle avait accroché au mur et sur lequel les dates de pleine lune étaient entourées. A l’origine, elle aurait dû voir Abigail pour cet étape un mois plus tôt… Si elle n’avait pas merdé. Sauf qu’elle avait avalé la feuille de mandragore, par erreur. Et qu’il avait fallu tout recommencer à zéro. Elle avait eu de la chance, plus tôt dans le mois de ne pas recommencer. Parce que pour le coup, elle n’était pas passée loin de la recracher à plusieurs reprises en se brossant les dents en oubliant de bien la caler. Heureusement, elle s’en était rendue compte avant l’inévitable. Avant de devoir, à nouveau, piquer une feuille de mandragore à sa mère, et devoir repousser d’un mois encore la prochaine étape de sa formation.
Et maintenant, elle y était. La pleine lune était passée la veille et elle avait enfin pu enlever cette satanée feuille. Pouvoir articuler normalement la mâchoire avait été un véritable délice. Suivant les consignes de la jeune brune, elle avait placé la feuille dans une fiole en cristal. Il lui restait encore à ajouter un de ses cheveux, et la rosée d’un lieu qui n’avait ni été foulé par l’Homme, ni n’avait vu le soleil pendant sept jours entiers. Il lui avait fallu faire des recherches, avant de repenser à l’endroit parfait. Mais il y avait, sur Fair Isle, une crevasse dans les rochers où le soleil ne pouvait pénétrer. Un endroit, caché aux moldus pour Merlin seul savait quelle raison et complètement oublié par les sorciers. Un endroit qu’elle avait découvert par hasard des années plus tôt lorsqu’elle était enfant. Un endroit auquel même elle n’avait pas pensé immédiatement. La rousse ne pouvait qu’espérer que ça serait bon, et que la cuillère qu’elle avait pris dans l’argenterie familiale pour se faire était en argent pur et pas simplement en métal recouvert de feuille d’argent. Pour le reste, elle s’était également procurée la chrysalide nécessaire. Pour le mélange, elle n’attendait plus qu’Abigail et ses conseils.
Certes, elle aurait pu le faire seule. Mais… Elle devait avouer qu’elle appréciait la compagnie de la jeune femme, et qu’elle pourrait, sans nul doute mieux préparer le mélange en sa présence.
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Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Jeu 21 Mar 2019 - 19:20
Le soir de pleine lune je m'étais appliquée à rester bien cachée à la ferme, enfermée à double tour dans la maison des Bird en compagnie de Susan. Voilà environ neuf mois que je vivais ainsi chaque pleine lune. Ça ne me dérangeait pas outre mesure, car c'était un instant que je consacrais uniquement à moi-même et qui me permettait d'avancer là où j'avais du retard. Cette nuit, je l'avais consacrée la majeure partie du temps à mes études, me permettant de faire de l'avance sur mon programme. Ça allait être ça de moins en charge sur mes épaules. Je sentais le burnout proche et j'avais besoin d'aide avec le maintien de la ferme. Néanmoins, l'initiative d'engager quelqu'un ne me revenais hélas pas.
Après quelques heures de sommeil, je m'occupais de l'entretien des lieux à l'aide de ma magie pour aller bien plus vite, car je n'avais plus le choix. Une journée à l'université, heureuse de ne pas ramasser de nouveaux devoirs à faire, je pouvais me rendre chez Isalynn l'esprit un peu plus léger que ce que j'aurai pensé.
Même si ce soir la lune était haute, je n'étais pas particulièrement inquiète de la nature environnante, confiante dans le fait que je ne pouvais plus rencontrer la créature des cauchemars de chacune de mes nuits. Très en avance sur le programme, je profitais pour déambuler sous ma forme animagus autour de la demeure de ma consœur Ethelred, sans pour autant jamais vraiment m'approcher. J'appréciais de pouvoir simplement être couchée dans l'herbe, les yeux fermés, et écouter tous les bruits environnants. C'était un luxe que je ne pouvais atteindre en étant humaine, car je n'avais tout simplement pas la même sensibilité. Les odeurs qui me parvenaient firent voyager mon cœur si lourd et mélancolique. Chaque battement d'ailes des oiseaux ou le simple souffle du vent qui caressait les cimes des arbres m'apportaient mon lot de bienséance. Et j'allais en avoir besoin pour être à la hauteur des attentes d'Isalynn. Même si notre relation restait toujours courtoise et à l'entre-aide, j'en venais à apprécier la jeune femme, ses valeurs et surtout sa sensibilité. Le simple fait qu'elle se soit adressée à moi pour apprendre l'animagie ne m'avait jamais rendue indifférente car voilà une marque profonde de confiance envers moi. Forcément, j'étais touchée. Enfin, comment pouvais-je ne pas être sensible aux demandes et souhaits d'Aislin ? Même si je n'avais plus beaucoup de nouvelles de cette dernière, elle restait l'une des premières amies que j'avais pu me faire sur le campus universitaire en plusieurs années, et ce n'était pas rien me connaissant.
Si aujourd'hui mon amitié pour Aislin devait être reportée sur Isalynn, alors soit. Ça ne me dérangerait pas davantage.
Une fois l'heure arrivée, je me redressais calmement sur mes quatre pattes tout en étirant mes membres postérieurs en baillant, révélant chacun de mes longs crocs canins.
M'ébrouant de bien-être, je m'avançais en silence jusqu'au phare pour y rentrer et monter les nombreuses marches. Pas pratique sous cette forme, j'étais encore moins agile que sur deux pattes, mais qu'importe. Il y avait des moments où je ressentais le besoin de rester sous ma forme animagus le plus longtemps possible, car ça me faisait du bien, tout simplement.
Une fois derrière la porte entre ouverte, je la poussais avec ma truffe pour y entrer sans véritable douceur.
Les yeux bruns foncés posés sur la sorcière qui m'accueillait, je marchais tranquillement jusqu'au centre de la pièce tout en m'asseyant sur mon derrière, rabattant la longue queue contre mes pattes. La tête penchée sur le côté, une oreille remuant comme si quelque chose la chatouillait, j'attendais qu'elle prenne la parole, comme si je lui demandais l'autorisation de véritablement m'installer.
Après quelques heures de sommeil, je m'occupais de l'entretien des lieux à l'aide de ma magie pour aller bien plus vite, car je n'avais plus le choix. Une journée à l'université, heureuse de ne pas ramasser de nouveaux devoirs à faire, je pouvais me rendre chez Isalynn l'esprit un peu plus léger que ce que j'aurai pensé.
Même si ce soir la lune était haute, je n'étais pas particulièrement inquiète de la nature environnante, confiante dans le fait que je ne pouvais plus rencontrer la créature des cauchemars de chacune de mes nuits. Très en avance sur le programme, je profitais pour déambuler sous ma forme animagus autour de la demeure de ma consœur Ethelred, sans pour autant jamais vraiment m'approcher. J'appréciais de pouvoir simplement être couchée dans l'herbe, les yeux fermés, et écouter tous les bruits environnants. C'était un luxe que je ne pouvais atteindre en étant humaine, car je n'avais tout simplement pas la même sensibilité. Les odeurs qui me parvenaient firent voyager mon cœur si lourd et mélancolique. Chaque battement d'ailes des oiseaux ou le simple souffle du vent qui caressait les cimes des arbres m'apportaient mon lot de bienséance. Et j'allais en avoir besoin pour être à la hauteur des attentes d'Isalynn. Même si notre relation restait toujours courtoise et à l'entre-aide, j'en venais à apprécier la jeune femme, ses valeurs et surtout sa sensibilité. Le simple fait qu'elle se soit adressée à moi pour apprendre l'animagie ne m'avait jamais rendue indifférente car voilà une marque profonde de confiance envers moi. Forcément, j'étais touchée. Enfin, comment pouvais-je ne pas être sensible aux demandes et souhaits d'Aislin ? Même si je n'avais plus beaucoup de nouvelles de cette dernière, elle restait l'une des premières amies que j'avais pu me faire sur le campus universitaire en plusieurs années, et ce n'était pas rien me connaissant.
Si aujourd'hui mon amitié pour Aislin devait être reportée sur Isalynn, alors soit. Ça ne me dérangerait pas davantage.
Une fois l'heure arrivée, je me redressais calmement sur mes quatre pattes tout en étirant mes membres postérieurs en baillant, révélant chacun de mes longs crocs canins.
M'ébrouant de bien-être, je m'avançais en silence jusqu'au phare pour y rentrer et monter les nombreuses marches. Pas pratique sous cette forme, j'étais encore moins agile que sur deux pattes, mais qu'importe. Il y avait des moments où je ressentais le besoin de rester sous ma forme animagus le plus longtemps possible, car ça me faisait du bien, tout simplement.
Une fois derrière la porte entre ouverte, je la poussais avec ma truffe pour y entrer sans véritable douceur.
Les yeux bruns foncés posés sur la sorcière qui m'accueillait, je marchais tranquillement jusqu'au centre de la pièce tout en m'asseyant sur mon derrière, rabattant la longue queue contre mes pattes. La tête penchée sur le côté, une oreille remuant comme si quelque chose la chatouillait, j'attendais qu'elle prenne la parole, comme si je lui demandais l'autorisation de véritablement m'installer.
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Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Lun 15 Avr 2019 - 17:10
amato animo animato animagus
vendredi 22 mars 2019, 23hIsalynn stressait un peu, malgré elle, en attendant l’arrivée de la brune. Avait-elle bien tout préparé avant sa venue. Allait-elle lui faire perdre son temps parce que quelque chose n’allait pas? La vérité, c’était qu’elle angoissait vraiment plus qu’elle ne l’aurait dû. Plus que nécessaire. Elle repensait encore à sa conversation avec sa mère sur la feuille de mandragore. “Mais… Pourquoi en as-tu besoin, Chérie? Ne peux-tu pas utiliser ce qu’ils ont à l’université? Tu ne comptes pas faire quelque chose de dangereux, j’espère! Il y a eu assez de dangers ces derniers mois! L’accident de ta cousine doit rester le dernier événement dangereux dans cette famille.” Au fond, la rousse était persuadée que sa mère avait une idée de ce pourquoi elle avait besoin de la mandragore, mais qu’elle était assez discrète pour ne pas imposer à sa fille de lui révéler la vérité. Aurait-elle tenté de l’en dissuader, dans le cas contraire? Quand bien même, rien ne me ferait changer d’idée songea-t-elle. Elle ne regarda pas sa montre, refusant de céder à cette tentation. Abigail ne serait pas en retard, elle le savait pertinemment. C’était, simplement, le stress qui lui donnait envie de vérifier.
De fait, elle entendit bientôt des bruits de… griffes dans l’escalier en colimaçon. Qu’est-ce que… songea-t-elle avant de voir surgir un grand chien noir. Si elle fut prise un instant de stupeur, la rousse comprit rapidement de quoi il retournait. Elle n’avait pas peur des chiens, de toute façon. C’étaient, plus, les dragons et les accromentules qui lui causaient de l’appréhension, pour des raisons différentes. Les dragons, à cause de l’accident de son frère ainé. Les accromentules… Soyons logiques: les araignées, d’une façon générale, ne sont pas des créatures très agréables à regarder. Alors une araignée géante, poilue et mangeuse d’hommes...Bref. Tout ça pour dire que non, ce grand chien ne l’effrayait pas. Il n’aurait plus manqué que ça alors qu’elle travaillait à côté de ses études aux mille et unes pattes! Ca n’aurait pas été très crédible… L’idée lui donna envie de rire. D’autant qu’elle savait que la personne présente derrière cette truffe et ces yeux n’était autre que sa mentor en animagie. C’était facile à deviner: Abi lui avait dit que sa forme animagus lui avait permis de se débarrasser d’un loup-garou. Il fallait donc que ce soit un gros animal. En plus, c’était Abi, qu’Isalynn attendait, justement.
“Bonjour Abigail! Je suis ravie de te voir sous cette forme. Je… N’avais pas osé te demander, jusque là, mais je rêvais de savoir comment tu étais.” Et maintenant? Maintenant, en toute honnêteté, elle n’aurait pas dit non à passer les mains dans la fourrure d’Abigail. Mais ça lui semblait un geste bien trop intime pour le faire ou même simplement pour lui demander l’autorisation de le faire. “Je pense que j’ai suivi toutes tes consignes comme il fallait. Enfin… J’espère…” ajouta-t-elle en se mordant la lèvre inférieure. Voir Abigail sous sa forme animale, ça lui donnait encore plus envie d’arriver au bout de cet apprentissage.
De fait, elle entendit bientôt des bruits de… griffes dans l’escalier en colimaçon. Qu’est-ce que… songea-t-elle avant de voir surgir un grand chien noir. Si elle fut prise un instant de stupeur, la rousse comprit rapidement de quoi il retournait. Elle n’avait pas peur des chiens, de toute façon. C’étaient, plus, les dragons et les accromentules qui lui causaient de l’appréhension, pour des raisons différentes. Les dragons, à cause de l’accident de son frère ainé. Les accromentules… Soyons logiques: les araignées, d’une façon générale, ne sont pas des créatures très agréables à regarder. Alors une araignée géante, poilue et mangeuse d’hommes...Bref. Tout ça pour dire que non, ce grand chien ne l’effrayait pas. Il n’aurait plus manqué que ça alors qu’elle travaillait à côté de ses études aux mille et unes pattes! Ca n’aurait pas été très crédible… L’idée lui donna envie de rire. D’autant qu’elle savait que la personne présente derrière cette truffe et ces yeux n’était autre que sa mentor en animagie. C’était facile à deviner: Abi lui avait dit que sa forme animagus lui avait permis de se débarrasser d’un loup-garou. Il fallait donc que ce soit un gros animal. En plus, c’était Abi, qu’Isalynn attendait, justement.
“Bonjour Abigail! Je suis ravie de te voir sous cette forme. Je… N’avais pas osé te demander, jusque là, mais je rêvais de savoir comment tu étais.” Et maintenant? Maintenant, en toute honnêteté, elle n’aurait pas dit non à passer les mains dans la fourrure d’Abigail. Mais ça lui semblait un geste bien trop intime pour le faire ou même simplement pour lui demander l’autorisation de le faire. “Je pense que j’ai suivi toutes tes consignes comme il fallait. Enfin… J’espère…” ajouta-t-elle en se mordant la lèvre inférieure. Voir Abigail sous sa forme animale, ça lui donnait encore plus envie d’arriver au bout de cet apprentissage.
@abigail dowell (pardon pour le passage à vide de ces dernières semaines )
- InvitéInvité
Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Mar 16 Avr 2019 - 16:26
La surprise était lisible dans le regarde d’Isalynn et je n’en prenais même pas compte. Après tout, elle s’attendait sûrement à me voir dans ma version humaine, pas canine, quoi de plus normal donc ? L’observant alors hésitante, je lui laissais tout le temps qu’il fallait pour rassembler ses idées, restant assise sur ma croupe, la fixant, immobile, comme l’aurait fait n’importe quelle statue.
Toutefois, lorsqu’enfin elle prit la parole, je devinais sans mal le timbre sincère que j’entendais lui traverser la gorge. Si mon talent d’animagus n’était pas forcément un secret, ma forme, elle, l’était. Se transformer en un chien noir aux quelques poils blancs, carrure imposante et presque chasseresse, alors que d’ordinaire je suis une femme menue aux airs timides, il y avait de quoi surprendre… ou pas.
A bien connaître ma véritable nature, c’était finalement quelque chose d’assez normal que de m’avoir fait prendre cette forme. Je pouvais être un animal, je savais me défendre, et je l’avais déjà prouvé une fois. Recommencer ne serait donc pas un problème.
Sans attendre davantage, je me redressais sur mes deux pattes postérieures tout en reprenant forme humaine sous les yeux de ma consœur Ethelred. Les poils disparaissaient au fur et à mesure, mon museau allongé laissa place à mon visage et les membres reprirent lentement formes humaines.
Faisant mine de m’épousseter une fois à nouveau dans mon corps, ce que je n’appréciais pas toujours, je regardais la jeune femme avec un léger sourire.
- Je suis heureuse d’avoir pu accomplir l’un de tes rêves dans ce cas.
À moitié amusée et taquine, je croisais les bras pour regarder comment elle avait agencé la pièce pour cette deuxième rencontre. Le fait qu’elle ait dû repousser une fois ne m’avait pas dérangé. L’animagie se faisait au rythme de chacun, et échouer au stade de la Mandragore n’avait rien de très surprenant. J’espérais simplement que la suite allait fonctionner. Je l’espérais pour elle, car je m’en voudrais qu’elle ne puisse pas accomplir ses projets à cause de mon manque de vigilance. Même si Isalynn était majeure et vaccinée, il était de mon devoir de l’aider et de la guider. Si elle échouait, c’était comme si moi j’avais échoué. Échoué dans mon rôle de tutrice et de guide dans cette aventure et expérience. Observant la fiole en cristal exposée au clair de lune, je regardais à nouveau la rousse.
- Nous avons de la chance, il n’y a pas de nuage cette nuit, sinon il allait encore falloir recommencer… Avec un léger sourire rassurant, je me rapprochais de la fiole. Alors, ou en es-tu ? As-tu rajouté l’un de tes cheveux, la rosée et la chrysalide ? Si oui, il faut la placer maintenant dans un endroit sombre et calme.
Un sourcil levé, je me tournais tout à fait devant la jeune femme, attendant sa réponse avec curiosité.
Toutefois, lorsqu’enfin elle prit la parole, je devinais sans mal le timbre sincère que j’entendais lui traverser la gorge. Si mon talent d’animagus n’était pas forcément un secret, ma forme, elle, l’était. Se transformer en un chien noir aux quelques poils blancs, carrure imposante et presque chasseresse, alors que d’ordinaire je suis une femme menue aux airs timides, il y avait de quoi surprendre… ou pas.
A bien connaître ma véritable nature, c’était finalement quelque chose d’assez normal que de m’avoir fait prendre cette forme. Je pouvais être un animal, je savais me défendre, et je l’avais déjà prouvé une fois. Recommencer ne serait donc pas un problème.
Sans attendre davantage, je me redressais sur mes deux pattes postérieures tout en reprenant forme humaine sous les yeux de ma consœur Ethelred. Les poils disparaissaient au fur et à mesure, mon museau allongé laissa place à mon visage et les membres reprirent lentement formes humaines.
Faisant mine de m’épousseter une fois à nouveau dans mon corps, ce que je n’appréciais pas toujours, je regardais la jeune femme avec un léger sourire.
- Je suis heureuse d’avoir pu accomplir l’un de tes rêves dans ce cas.
À moitié amusée et taquine, je croisais les bras pour regarder comment elle avait agencé la pièce pour cette deuxième rencontre. Le fait qu’elle ait dû repousser une fois ne m’avait pas dérangé. L’animagie se faisait au rythme de chacun, et échouer au stade de la Mandragore n’avait rien de très surprenant. J’espérais simplement que la suite allait fonctionner. Je l’espérais pour elle, car je m’en voudrais qu’elle ne puisse pas accomplir ses projets à cause de mon manque de vigilance. Même si Isalynn était majeure et vaccinée, il était de mon devoir de l’aider et de la guider. Si elle échouait, c’était comme si moi j’avais échoué. Échoué dans mon rôle de tutrice et de guide dans cette aventure et expérience. Observant la fiole en cristal exposée au clair de lune, je regardais à nouveau la rousse.
- Nous avons de la chance, il n’y a pas de nuage cette nuit, sinon il allait encore falloir recommencer… Avec un léger sourire rassurant, je me rapprochais de la fiole. Alors, ou en es-tu ? As-tu rajouté l’un de tes cheveux, la rosée et la chrysalide ? Si oui, il faut la placer maintenant dans un endroit sombre et calme.
Un sourcil levé, je me tournais tout à fait devant la jeune femme, attendant sa réponse avec curiosité.
- Spoiler:
- Pas de soucis ne t'inquiète pas
Désolée pour la longueur, j'espère que ça ira quand même pour toi
- InvitéInvité
Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Ven 3 Mai 2019 - 17:07
amato animo animato animagus
vendredi 22 mars 2019, 23hAprès lui avoir dit à quel point elle était heureuse de la voir sous sa forme animale - tout en gardant pour elle les compliment sur la magnificence de cette forme, Isalynn informa la brune qu’elle espérait avoir suivi les consignes comme il fallait - n’ayant guère envie de devoir à nouveau tout reprendre à zéro. Elle en était d’ailleurs à sortir les différents ingrédients lorsqu’Abigail changea de forme et prit la parole, manquant de faire sursauter la rousse. Non pas parce qu’elle était surprise, mais parce qu’elle avait complètement oublié le détail de la météo. “Oh bon sang! J’avais complètement zappé ce détail! Comm tu dis, on a de la chance!” répondit-elle en se retournant vers Abigail qui lui souriait. “Et bien… Non. Pas encore. Je n’ai pas fait le mélange. Je me demandais s’il y avait un ordre à respecter?” expliqua-t-elle.
Elle suivit alors les consignes que lui donnait Abigail au fur et à mesure qu’elle mélangeait les ingrédients. Bientôt, il ne lui resta plus que le cheveu à ajouter. Sans se poser de question, sans faire de chichi, la rousse tira l’un de ses cheveux pour l’arracher du sommet de son crâne, supposant qu’un cheveu vivant valait mieux qu’un cheveux mort. Elle ouvrit ensuite le petit placard au centre du phare, au dessus duquel se trouvait la lampe qui n’éclairait plus, le phare ayant depuis longtemps perdu cette fonction, puis elle se retourna vers la brune: “Et maintenant?” demanda-t-elle. “On fait quoi?”
Elle suivit alors les consignes que lui donnait Abigail au fur et à mesure qu’elle mélangeait les ingrédients. Bientôt, il ne lui resta plus que le cheveu à ajouter. Sans se poser de question, sans faire de chichi, la rousse tira l’un de ses cheveux pour l’arracher du sommet de son crâne, supposant qu’un cheveu vivant valait mieux qu’un cheveux mort. Elle ouvrit ensuite le petit placard au centre du phare, au dessus duquel se trouvait la lampe qui n’éclairait plus, le phare ayant depuis longtemps perdu cette fonction, puis elle se retourna vers la brune: “Et maintenant?” demanda-t-elle. “On fait quoi?”
@abigail dowell so sorry! c'est super court!
- InvitéInvité
Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Dim 5 Mai 2019 - 17:25
À la réaction assez vive de la jeune femme je ne pouvais m'empêcher de sourire et même de ricaner, amusée. J'étais véritablement heureuse de pouvoir venir en aide à Isalynn, et je voyais que ça ne servait pas uniquement à rien.
Reprenant un peu de sérieux, je glissais mes mains dans mes poches tout en lui donnant les instructions à suivre avec précision. Je n'avais pas envie que ma première et seule élève en animagie se plante à cause de moi qui n'ai pas été assez claire dans mes explications. J'en profitais pour l'encourager et ne jamais la presser. Non seulement parce que je n'étais vraiment pas douée en potions, mais aussi parce que je n'avais aucune envie que cet instant soit une corvée pour elle. À cause de mon accident et du lien avec Aislin qui nous unissait, j'en étais venue à apprécier ma consœur Ethelred, je ne voulais donc pas que nos entrevues soient parsemées d'un stress quelconque. De plus, ce n'était vraiment pas conseillé pour apprendre l'animagie qui demandait, plus que d'autres, à rester confiant et serein.
La voyant enfermer la fiole ensuite dans un placard, je ne pouvais m'empêcher d'élargir avec douceur mon sourire tout en réfléchissant à la suite.
- Et bien… maintenant il faut attendre le prochain orage.
Venant m'appuyer contre une fenêtre, je gardais obstinément mes mains dans mes poches tout en me permettant de regarder la pleine lune dehors. Un frisson visible me parcouru, secouant mes épaules. Auparavant, j'appréciais toujours à observer la menteuse blanche. Mais à présent, j'en avais à chaque fois de douloureux souvenirs qui me revenaient.
Revenant pourtant à la réalité bien rapidement, je retournais à mes instructions pour la Fraser.
- En attendant le prochain orage, il te faudra pointer ta baguette contre ton cœur deux fois par jour. À chaque lever et à chaque coucher du soleil. Et tu prononceras l'incantation Amato Animo Animato Animagus. L'arrivée de l'orage peut prendre beaucoup de temps, mais il ne faut pas te décourager, je suis là pour t'aider, d'accord ? Adressant un sourire doux et un regard compatissant à l'Ethelred, je reprenais. Tout au long de cette période d'attente, ta fiole de cristal devra rester au calme et être tenue éloignée des rayons du soleil. En fait, une exposition au soleil risque de provoquer des mutations. Et des mutations du genre assez dégueulasses. Dans le placard se sera bien. Il te faudra donc résister à la tentation d'aller voir ta potion tant que l'orage n'aura pas éclaté.
Me redressant, je m'autorisais à prendre place sur l'un des coussins qui étaient placés là depuis la dernière fois. Glissant mes mains entre mes jambes, je ne quittais pas la rousse du regard, reprenant encore.
- Si tu répètes consciencieusement l'incantation matins et soirs comme indiqué, tu finiras normalement par percevoir un second battement de cœur lorsque tu vas pointer ta baguette sur ta poitrine. Ce battement pourra être plus ou moins intense que le premier. Ce sera difficile, mais il ne te faudra rien changer. Continuer à répéter l'incantation aux heures dites, et ce, quoiqu'il advienne.
Glissant une main sur ma nuque pour la masser, car elle était toujours assez douloureuse, j'accordais un regard plein de malice à mon hôte. Je comprenais l'impatience qu'elle pouvait ressentir et toutes les frustrations qui s'en découlaient durant la démarche.
- C'est pour être au mieux préparée à ce genre de petits événements que la méditation est très utile. Pour finir, dès l’apparition du premier éclair dans le ciel, tu iras chercher ta fiole. Si tu as respecté scrupuleusement les étapes, le contenu sera devenu rouge sang. Ensuite bah… on verra, je serai avec toi de toute façon.
En ne cessant de me masser la nuque, j'accordais une œillade complice à Isalynn. Je n'allais pas la laisser tomber lors de la dernière étape, la plus cruciale, celle de la transformation. Poussant un nouveau petit soupir, je me mettais en tailleur en attrapant mes chevilles entre mes doigts.
- Est-ce que tu as des questions ? Est-ce que tu as envie d'approfondir la méditation ? Dis-moi ce qu'il te faudrait, je suis ton obligée.
Reprenant un peu de sérieux, je glissais mes mains dans mes poches tout en lui donnant les instructions à suivre avec précision. Je n'avais pas envie que ma première et seule élève en animagie se plante à cause de moi qui n'ai pas été assez claire dans mes explications. J'en profitais pour l'encourager et ne jamais la presser. Non seulement parce que je n'étais vraiment pas douée en potions, mais aussi parce que je n'avais aucune envie que cet instant soit une corvée pour elle. À cause de mon accident et du lien avec Aislin qui nous unissait, j'en étais venue à apprécier ma consœur Ethelred, je ne voulais donc pas que nos entrevues soient parsemées d'un stress quelconque. De plus, ce n'était vraiment pas conseillé pour apprendre l'animagie qui demandait, plus que d'autres, à rester confiant et serein.
La voyant enfermer la fiole ensuite dans un placard, je ne pouvais m'empêcher d'élargir avec douceur mon sourire tout en réfléchissant à la suite.
- Et bien… maintenant il faut attendre le prochain orage.
Venant m'appuyer contre une fenêtre, je gardais obstinément mes mains dans mes poches tout en me permettant de regarder la pleine lune dehors. Un frisson visible me parcouru, secouant mes épaules. Auparavant, j'appréciais toujours à observer la menteuse blanche. Mais à présent, j'en avais à chaque fois de douloureux souvenirs qui me revenaient.
Revenant pourtant à la réalité bien rapidement, je retournais à mes instructions pour la Fraser.
- En attendant le prochain orage, il te faudra pointer ta baguette contre ton cœur deux fois par jour. À chaque lever et à chaque coucher du soleil. Et tu prononceras l'incantation Amato Animo Animato Animagus. L'arrivée de l'orage peut prendre beaucoup de temps, mais il ne faut pas te décourager, je suis là pour t'aider, d'accord ? Adressant un sourire doux et un regard compatissant à l'Ethelred, je reprenais. Tout au long de cette période d'attente, ta fiole de cristal devra rester au calme et être tenue éloignée des rayons du soleil. En fait, une exposition au soleil risque de provoquer des mutations. Et des mutations du genre assez dégueulasses. Dans le placard se sera bien. Il te faudra donc résister à la tentation d'aller voir ta potion tant que l'orage n'aura pas éclaté.
Me redressant, je m'autorisais à prendre place sur l'un des coussins qui étaient placés là depuis la dernière fois. Glissant mes mains entre mes jambes, je ne quittais pas la rousse du regard, reprenant encore.
- Si tu répètes consciencieusement l'incantation matins et soirs comme indiqué, tu finiras normalement par percevoir un second battement de cœur lorsque tu vas pointer ta baguette sur ta poitrine. Ce battement pourra être plus ou moins intense que le premier. Ce sera difficile, mais il ne te faudra rien changer. Continuer à répéter l'incantation aux heures dites, et ce, quoiqu'il advienne.
Glissant une main sur ma nuque pour la masser, car elle était toujours assez douloureuse, j'accordais un regard plein de malice à mon hôte. Je comprenais l'impatience qu'elle pouvait ressentir et toutes les frustrations qui s'en découlaient durant la démarche.
- C'est pour être au mieux préparée à ce genre de petits événements que la méditation est très utile. Pour finir, dès l’apparition du premier éclair dans le ciel, tu iras chercher ta fiole. Si tu as respecté scrupuleusement les étapes, le contenu sera devenu rouge sang. Ensuite bah… on verra, je serai avec toi de toute façon.
En ne cessant de me masser la nuque, j'accordais une œillade complice à Isalynn. Je n'allais pas la laisser tomber lors de la dernière étape, la plus cruciale, celle de la transformation. Poussant un nouveau petit soupir, je me mettais en tailleur en attrapant mes chevilles entre mes doigts.
- Est-ce que tu as des questions ? Est-ce que tu as envie d'approfondir la méditation ? Dis-moi ce qu'il te faudrait, je suis ton obligée.
- Spoiler:
- HRP : T'inquiète pas
- InvitéInvité
Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Lun 20 Mai 2019 - 16:09
amato animo animato animagus
vendredi 22 mars 2019, 23hLe prochain orage? En voilà un que la rousse allait attendre avec impatience… D’autant qu’elle aimait beaucoup regarder la pluie tomber, les éclairs zébrer le ciel. “Au premier coup de tonnerre? Pendant l’orage, ou après l’orage?” demanda-t-elle, histoire d’être sûre d’avoir le bon timing. Se souviendrait-elle de tout ça? Si elle voulait pouvoir parvenir à être animagus, il le faudrait bien. En tout cas, elle devait bien admettre que résister à la tentation de voir si la fiole changeait bien de couleur et tout ce qui allait avec.
En attendant, d’ici à ce que l’orage arrive enfin - et elle risquait d’attendre de longs mois - elle allait avoir bien le temps d’apprendre la formule. Ca, c’était sûr et certain. Pour autant, la rousse aurait donné n’importe quoi pour pouvoir accélérer le temps, sur ce coup là. “Dommage qu’il ne soit pas possible de transplaner là où il y a un orage pour gagner du temps…” Elle rit de sa propre plaisanterie. Un orage ne prévenait - malheureusement - pas. Jamais, même. Et c’était bien dommage. Cela aurait eu un côté bien pratique. Elle faillit, même, demander à Abigail si la jeune femme serait là, lorsque l’orage se déclarerait, mais ce serait impossible n’est-ce pas? “Ensuite bah… on verra, je serai avec toi de toute façon.” Ah bah si, ça serait possible, à priori, au grand soulagement de l’écossaise qui sentit une vague de stress l’abandonner. “Tant mieux. J’avoue… Je stressais un peu quand même à l’idée d’être seule, du coup.” Un peu seulement? Elle n’était pas complètement honnête sur ce coup, la rouquine. Mais bon.
Elle remarqua, alors, qu’Abigail se massait la nuque et fronça légèrement les sourcils. “Tu as mal au cou?” devait-elle lui proposer un massage? Cela serait-il mal perçu? Oh et puis merde! Elles commençaient à se connaître toutes les deux, il n’y avait pas de raison que ça soit mal interprété. “Tu veux un massage?” Quoique. Même aux oreilles d’Isalynn, ça sonnait un peu bizarrement. Enfin. Elle ne rougit pas pour autant, faisant comme si c’était tout à fait normal et profita rapidement de la prise de parole de la brune pour répondre: “Je crois que méditer un peu plus ne serait pas une mauvaise idée…”
En attendant, d’ici à ce que l’orage arrive enfin - et elle risquait d’attendre de longs mois - elle allait avoir bien le temps d’apprendre la formule. Ca, c’était sûr et certain. Pour autant, la rousse aurait donné n’importe quoi pour pouvoir accélérer le temps, sur ce coup là. “Dommage qu’il ne soit pas possible de transplaner là où il y a un orage pour gagner du temps…” Elle rit de sa propre plaisanterie. Un orage ne prévenait - malheureusement - pas. Jamais, même. Et c’était bien dommage. Cela aurait eu un côté bien pratique. Elle faillit, même, demander à Abigail si la jeune femme serait là, lorsque l’orage se déclarerait, mais ce serait impossible n’est-ce pas? “Ensuite bah… on verra, je serai avec toi de toute façon.” Ah bah si, ça serait possible, à priori, au grand soulagement de l’écossaise qui sentit une vague de stress l’abandonner. “Tant mieux. J’avoue… Je stressais un peu quand même à l’idée d’être seule, du coup.” Un peu seulement? Elle n’était pas complètement honnête sur ce coup, la rouquine. Mais bon.
Elle remarqua, alors, qu’Abigail se massait la nuque et fronça légèrement les sourcils. “Tu as mal au cou?” devait-elle lui proposer un massage? Cela serait-il mal perçu? Oh et puis merde! Elles commençaient à se connaître toutes les deux, il n’y avait pas de raison que ça soit mal interprété. “Tu veux un massage?” Quoique. Même aux oreilles d’Isalynn, ça sonnait un peu bizarrement. Enfin. Elle ne rougit pas pour autant, faisant comme si c’était tout à fait normal et profita rapidement de la prise de parole de la brune pour répondre: “Je crois que méditer un peu plus ne serait pas une mauvaise idée…”
@abigail dowell
- InvitéInvité
Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Mar 21 Mai 2019 - 21:54
Les questions d’Isalynn m’amusèrent, ce qui pouvait se voir traduit par le sourire qui s’affichait sur mon visage. Toutefois, je prenais en considération chacune de ces interrogations, et je me devais d’y répondre avec le plus de sérieux possible. Après tout, j’étais là pour ça.
- Pendant l’orage. Dans le pays où nous vivons, ce sera cet été je pense, dès les mois de juin ou juillet, c’est assez courant d’en avoir à ce moment. Il faudra qu’on se tienne prête toutes les deux. Un petit rire m’échappa alors qu’elle m’indiquait regretter ne pas pouvoir se rendre dans un pays orageux. Ce serait trop facile si c’était le cas, et tout le monde pourrait être animagus en claquant des doigts, ça n’aurait aucun sens. Pourtant, je penchais un peu la tête sur le côté alors que ma consœur de maison me confiait être soulagée de ma présence. Je ne me rendais pas compte à quel point je pouvais être devenue un guide important pour elle. J’en étais flattée, mais peut-être aussi stressée. Je n’avais pas le droit à l’erreur. Me raclant timidement la gorge, je remuais un peu sur les couffins. Et bien… avec un appel ou un message, je peux transplaner dans la minute, donc être à tes côtés dans les plus brefs délais. Il ne te faudra pas hésiter à me spammer… Enfin, je ne sais pas s’il t’arrive d’utiliser des moyens moldus ?
De sang-mêlé je ne tenais pas toujours compte que la plupart des sorciers utilisaient des moyens magiques. Parfaitement à l’aise dans les deux mondes, j’appréciais le côté instantané des téléphones moldus. J’ignorais s’il en allait de même pour Isalynn.
C’était sans vraiment me rendre compte que j’étais venue me masser ma nuque douloureuse. Mes migraines étaient devenues monnaie courante et les douleurs musculaires et nerveuses, journalières. Poussant un léger soupir car je me détendais, je fus soudainement bloquée par la proposition de la sorcière. Figée, je la regardais avec de grands yeux ronds terrorisés.
Wow, après m’avoir pris dans ses bras pour me consoler après mon récit contre le loup-garou, voilà qu’elle me proposait de me masser pour me soulager ? On n’avait pas élevé les têtards ensemble, ne prenait-elle pas trop de liberté avec moi ? J’avais peut-être des allures de gamine, ce n’était pas pour autant que j’en étais une, et surtout, je n’étais pas une pauvre petite chose fragile… Enfin si, mais bon. Voilà quoi.
Jusqu’à aujourd’hui, les deux seules personnes qui avaient pu me masser et me soulager avaient été Levius et Aedan. Le premier car nous étions intimes, le deuxième car il me soignait et connaissait l’ensemble de mes blessures.
Mon premier réflexe fut de refuser… mais tout bien réfléchit… je devais reconnaître que ça me ferait du bien. Qui plus est, Isalynn était la cousine d’Aislin. Une personne que j’avais appréciée. De plus, l’Ethelred ne m’avait jamais porté préjudice, elle ne m’avait jamais rien fait, au contraire. Elle me faisait confiance en me demandant de la former dans l’animagie. Pourquoi ne lui ferais-je pas confiance à mon tour ? En me pinçant la lèvre inférieure, nerveuse, je baissais ma main de ma nuque, comme une enfant prise sur le fait.
- Ho heu… pourquoi pas ?
Joues légèrement roses, je fuyais le regard de la jeune femme, trop gênée par la situation. Même lorsqu’elle en vint à me proposer une nouvelle méditation. Alleluja, sauvée par le gong ? Enfin, par la méditation ?
Toujours sans la regarder, je l’invitais alors en tapotant à côté de moi, à venir s’installer à côté de moi pour que je puisse la guider dans son voyage intérieur.
- Pendant l’orage. Dans le pays où nous vivons, ce sera cet été je pense, dès les mois de juin ou juillet, c’est assez courant d’en avoir à ce moment. Il faudra qu’on se tienne prête toutes les deux. Un petit rire m’échappa alors qu’elle m’indiquait regretter ne pas pouvoir se rendre dans un pays orageux. Ce serait trop facile si c’était le cas, et tout le monde pourrait être animagus en claquant des doigts, ça n’aurait aucun sens. Pourtant, je penchais un peu la tête sur le côté alors que ma consœur de maison me confiait être soulagée de ma présence. Je ne me rendais pas compte à quel point je pouvais être devenue un guide important pour elle. J’en étais flattée, mais peut-être aussi stressée. Je n’avais pas le droit à l’erreur. Me raclant timidement la gorge, je remuais un peu sur les couffins. Et bien… avec un appel ou un message, je peux transplaner dans la minute, donc être à tes côtés dans les plus brefs délais. Il ne te faudra pas hésiter à me spammer… Enfin, je ne sais pas s’il t’arrive d’utiliser des moyens moldus ?
De sang-mêlé je ne tenais pas toujours compte que la plupart des sorciers utilisaient des moyens magiques. Parfaitement à l’aise dans les deux mondes, j’appréciais le côté instantané des téléphones moldus. J’ignorais s’il en allait de même pour Isalynn.
C’était sans vraiment me rendre compte que j’étais venue me masser ma nuque douloureuse. Mes migraines étaient devenues monnaie courante et les douleurs musculaires et nerveuses, journalières. Poussant un léger soupir car je me détendais, je fus soudainement bloquée par la proposition de la sorcière. Figée, je la regardais avec de grands yeux ronds terrorisés.
Wow, après m’avoir pris dans ses bras pour me consoler après mon récit contre le loup-garou, voilà qu’elle me proposait de me masser pour me soulager ? On n’avait pas élevé les têtards ensemble, ne prenait-elle pas trop de liberté avec moi ? J’avais peut-être des allures de gamine, ce n’était pas pour autant que j’en étais une, et surtout, je n’étais pas une pauvre petite chose fragile… Enfin si, mais bon. Voilà quoi.
Jusqu’à aujourd’hui, les deux seules personnes qui avaient pu me masser et me soulager avaient été Levius et Aedan. Le premier car nous étions intimes, le deuxième car il me soignait et connaissait l’ensemble de mes blessures.
Mon premier réflexe fut de refuser… mais tout bien réfléchit… je devais reconnaître que ça me ferait du bien. Qui plus est, Isalynn était la cousine d’Aislin. Une personne que j’avais appréciée. De plus, l’Ethelred ne m’avait jamais porté préjudice, elle ne m’avait jamais rien fait, au contraire. Elle me faisait confiance en me demandant de la former dans l’animagie. Pourquoi ne lui ferais-je pas confiance à mon tour ? En me pinçant la lèvre inférieure, nerveuse, je baissais ma main de ma nuque, comme une enfant prise sur le fait.
- Ho heu… pourquoi pas ?
Joues légèrement roses, je fuyais le regard de la jeune femme, trop gênée par la situation. Même lorsqu’elle en vint à me proposer une nouvelle méditation. Alleluja, sauvée par le gong ? Enfin, par la méditation ?
Toujours sans la regarder, je l’invitais alors en tapotant à côté de moi, à venir s’installer à côté de moi pour que je puisse la guider dans son voyage intérieur.
- InvitéInvité
Re: amato animo animato animagus 2 {{abilynn [terminé]
Ven 7 Juin 2019 - 11:44
amato animo animato animagus
vendredi 22 mars 2019, 23hSi Isalynn ne pensait pas mal en proposant un massage en toute amitié à la jeune femme qu’elle commençait à considérer comme une amie, elle comprenait cependant tout à fait que celle-ci soit mal à l’aise. Mais la réaction d’Abigail: regard fuyant, joues roses lui fit comprendre que ce n’était, finalement, pas une bonne idée. Elle préféra donc parler de la méditation, notant dans un coin de sa tête que non, les massages, ça ne se faisait pas entre amis. Pourtant, elle en faisait avec Siobhan - par dessus les vêtements. Abigail avait-elle pensé qu’Isalynn allait lui demander de se déshabiller? Les yeux de la rousse s’écarquillèrent à cette idée alors même qu’elle commençait à comprendre la gêne qu’avait pu éprouver Abi. Pour autant, elle garda le silence parce que si l’animagus n’avait pas eu cette crainte, elle risquait fort de penser que Lynn avait les idées tordues. A la place, et en s’installant à côté d’Abigail pour méditer, elle répondit à la question de celle-ci concernant les moyens de communication: “J’ai un téléphone, oui. Mon père est cracmol. Il ne peut donc pas utiliser les patronus… Et mes grands-parents sont tous deux nés moldus. J’ai donc des cousins qui ne sont pas sorciers.” Bon, certes, ses cousins germains l’étaient tous. Mais les autres? Non… Les familles de Grand-pa et Granny n’étaient pas sorcières et leurs frères et soeurs, pas plus que leurs enfants, ne l’étaient pas non plus.
En attendant, pour combler l’impatience de la rouquine, celle-ci commença un nouvel exercice de méditation sur l’impulsion d’Abigail. Il ne restait plus qu’à attendre l’orage, à présent...
En attendant, pour combler l’impatience de la rouquine, celle-ci commença un nouvel exercice de méditation sur l’impulsion d’Abigail. Il ne restait plus qu’à attendre l’orage, à présent...
@abigail dowell et voilà! fini!
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