- Jules de GrayOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 912
» miroir du riséd : Will Higginson
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» âge : 28
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Runes
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Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Jeu 4 Avr 2019 - 16:31
Je suis un LUFKIN | personnage inventé
« Je crois en la magie, je suis née et j’ai grandi à un moment magique, dans une ville magique, parmi des magiciens. La plupart des gens ne se rendaient pas compte
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
de la magie qui nous entoure. Mais moi je le savais. »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ praimfaya ◈ célébrité |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Qui aurait pu penser qu’une famille banale de moldus mette au monde un petit sorcier aux valeurs si prestigieuses ? Et pourtant c’est bien ce qu’il s’est passé, je ne suis pas issu comme la plupart de mes camarades d’une famille au moins à moitié sorcière, et il faut dire que je n’ai vraiment eu conscience de ce qu’était la magie qu’au moment où celle-ci a décidé de se montrer à moi, quand j’avais 7 ou 8 ans d’après mes souvenirs. Je me rappelle alors que le chien de mon cousin, un bouledogue, s’était mis à poursuivre le chat de ma grand-mère. L’anecdote peut paraître effroyablement badine et pourtant je suis aussi concis que possible. Bref, revenons à notre histoire. J’adorais ma grand-mère, et je peux dire que j’ai pleuré plusieurs jours après son décès l’an passé, elle me gâtait tout le temps, à m’offrir des sucettes ou des bonbons en douce, dans le dos de mes parents. Lors de ce repas de famille, nous étions tous réunis dans la maison de mes grands parents justement, ils avaient installé une grande table en bois blanc dans le jardin sous le soleil, et l’atmosphère était plutôt bonne, je rigolais avec mes cousins mais l’un d’entre eux avait décidé d’embêter notre grand-mère. Alors il avait excité son chien qui s’était mis à poursuivre le chat de ma grand-mère, un chat persan blanc, dans le jardin. J’aurai pu ne pas m’en occuper, mais ma grand-mère était tracassée, elle ne cessait de courir après les animaux pour qu’ils arrêtent de se chamailler. Mamie adorait son chat et ça me faisait mal au cœur de la voir si tourmentée, alors j’ai essayé de m’en mêler. J’ai couru de mes petites jambes après le chien de mon cousin, et à un moment je me souviens que j’ai sauté pour l’attraper, mais il m’a échappé. Je commençais à m’énerver, alors j’ai crié après le chien en le pointant du doigt. Et là je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais il a commencé à gonfler comme un ballon de baudruche, vous savez ces sculptures d’animaux en ballon ? Forcément ma grand-mère a crié, mais je sentais que ce n’était pas de l’effroi. Moi je trouvais ça marrant, même si je me demandais ce qu’il s’était passé. Ensuite, tout s’est passé très vite, mon cousin pleurait car son chien était en train de s’envoler, et ma mère est venu m’attraper par la main pour m’emmener à l’intérieur de la maison. Elle m’a assis dans le canapé puis est sorti, et n’est revenu que plusieurs minutes plus tard en compagnie de ma marraine, comme une deuxième mère pour moi. Et là c’est comme si un nouveau monde s’était ouvert devant mes yeux. Ma mère et ma marraine m’expliquèrent que ce que j’avais fait n’était pas bien, puis que c’était de la magie. J’ai demandé si c’était comme dans le film Le Magicien d’Oz et ma marraine a sorti sa baguette. C’est la première fois que j’en voyais une. Et elle commença à tout m’expliquer. Elle était la seule sorcière de la famille, et désormais, j’étais le deuxième, le premier sorcier. C’était rare mais pas si étonnant que ça. Pour le moment je continuais mes études avec les non-magiques, mais très rapidement je serai envoyé dans une grande école magnifique pour apprendre à faire de la magie, comme elle. Elle me montra d’ailleurs un petit tour, donnant vie à une figurine en porcelaine de ma grand-mère. J’ouvrais de grands yeux alors, impressionnée. Je me rappelle même que plus tard j’avais ramassé une branche pour essayer de faire comme elle mais bien entendu ça n’avait pas marché. Ma marraine me demanda de ne jamais rien dire aux autres, que c’était un secret. J’adorais ma marraine, alors je lui obéis bien entendu. Ce repas de famille m’avait ouvert les portes d’un univers qui ne cesserait de m’impressionner.
J’étais très curieux, ma mère disait même que j’étais rêveur, à force de lire les livres que m’offrait ma marraine. J’adorais le Manuel d’histoire des sorciers français, le livre sentait le vieux, comme dans les musées avec plein de poussières. Je le lisais tellement qu’il en était complètement corné, notamment le chapitre sur le grand sorcier français Nicolas Flamel et de sa femme, Pernelle. J’admirais ce couple, deux grands sorciers pour qui la beauté et l’harmonie étaient le principal but de la magie, au point que Nicolas Flamel avait réussi à créer un élixir de longue vie. Malheureusement, je ne pourrais jamais le rencontrer, il était décédé quelques années avant ma naissance, ayant choisi de détruire la pierre philosophale et par conséquent l’élixir de longue vie. J’avais également adoré l’histoire de Luc Millefeuille, un sorcier pâtissier qui avait empoisonné des moldus. Bon je détestais ses actes, car mes parents étaient des non-magiques, mais je le trouvais très ingénieux, tout comme Vincent Duc de Trèfle-Picques, ce sorcier qui avait réussi à fuir la Terreur grâce à un charme faisant disparaître sa tête. Plus je lisais et plus j’avais hâte d’aller à Beauxbâtons. Quand le moment fut arrivé, c’est ma marraine qui m’emmena faire les courses de rentrée. Première étape, la baguette magique. C’était une femme aux cheveux blancs qui me l’avait vendu, elle paraissait très douce avec ses grands yeux verts au dessus du comptoir de bois. Elle m’avait présenté une première baguette, bois d’hêtre et crin de licorne, mais pour tout résultat, la baguette avait pété. Certes j’avais ri mais j’étais déçu. La deuxième était en bois de noyer, avec dans son cœur une écaille de sirène. La baguette n’eut tout bonnement aucune réaction, j’avais beau l’agiter, il ne se passait rien. La dame me la reprit gentiment avant de m’en tendre une troisième. Bois de charme et goutte de venin de basilic. J’avais un peu peur car j’avais lu que les basilics étaient de grands serpents dangereux et mortels. Pourtant, cette appréhension disparut dès que je l’eus saisi en main. Un frisson glacé me parcourut tandis que la baguette éjecta des étincelles argentées. Je l’avais trouvé ! J’étais très content, et ma marraine aussi. Le reste des achats fut plus classique, de la prise de mesures pour l’uniforme de Beauxbâtons, le costume trois pièces, aux livres, en passant par le chaudron en cuivre et les alambics. Enfin, ma marraine m’offrit un compagnon pour ma première année : un hibou petit duc, que j’ai affectueusement appelé Monsieur, en référence à l’histoire française. Ca y est c’était enfin le grand moment, le jour pour moi d’entrer à Beauxbâtons était arrivé.
Ma marraine m’avait décrit l’établissement comme un élégant château à la française, de pierre blanche, dans le sud de la France, avec ses jardins à la française, ses fontaines, ses vergers, et son air pur. Elle me racontait souvent que la nuit on pouvait voir des fées se balader et danser dans les fontaines, et que l’hiver le jardin était décoré avec des statuts de glace qui ne fondaient pas, bien plus élégants que de vulgaires bonhommes de neige. Mais la réalité était encore au-delà de ce que j’avais pu imaginer. J’étais réellement ébahi devant l’école. C’est comme si le constructeur s’était inspiré des châteaux de la Loire pour en construire un dans les Pyrénées, ce qu’il y avait de plus beau dans l’architecture et l’art français semblait réuni ici. Je me sentais comme chez moi, dans mon costume trois pièces gris et bleu. J’étais vraiment heureux. Certes mes parents me manquaient, ma famille me manquait, mais je me sentais à ma place. Puis vint la cérémonie de répartition. J’étais un peu anxieux, ma marraine m’avait expliqué comment ça se passait mais elle n’avait pas voulu me donner tous les détails, pour éviter que mon choix ne soit biaisé selon elle. Alors, quand je me suis retrouvé devant ces huit créatures magiques, j’étais un peu perdu. Je savais très bien que chacune d’elle représentait une maison et une qualité principale, et j’avais du mal à ne pas céder à la raison. J’aimais beaucoup le dragon, pour son côté débrouillard et son impression de puissance, mais la description de la maison me paraissait trop légère pour me correspondre. Le Mortemer m’attirait aussi mais pour une raison que je ne pouvais expliquer, maintenant que j’étais face à lui je n’étais plus aussi convaincu. Je choisis finalement d’écouter ce que me disait mon cœur, et je m’approchais du triton, de la maison de l’eau. Ainsi, il semblait que ma qualité principale ne soit pas ma forte personnalité, ma bravoure ou mon sens de la famille non, mais plutôt le côté cérébral. Et cette impression fut la bonne car mes années à Beauxbâtons furent les meilleures de mon adolescence, je me découvrais enfin moi-même. Très vite, je me trouvais attirer tout particulièrement par les potions, la botanique et les enchantements. En plus de ces matières privilégiées, je m’étais aussi tourné vers l’étude des runes, tout ce qui pourrait m’être utile pour essayer l’alchimie. Alors certes, malgré les très nombreux livre sur le sujet dans la bibliothèque de Beauxbâtons, je ne parvenais pas au niveau de Nicolas Flamel, loin de là même, mais je continuais mes efforts, et j’étais déjà satisfait des quelques résultats que j’obtins à la fin de ma scolarité, je parvenais notamment à créer un Miroir d’argent, c’est-à-dire à transformer pendant quelques minutes un bassin d’eau pure en argent liquide et inoffensif, et même à animer un homoncule de terre pendant une petite durée. Mon but était toujours le même : être le meilleur, et engranger un maximum de connaissances, tout cela conjugué à un code d’honneur et de valeurs uniques enseignées ici à Beauxbâtons. Le respect, la loyauté, la bravoure, la galanterie, tant de choses qui me parlaient vraiment. Mais j’avais aussi mes défauts, et c’est à Beauxbâtons que je m’étais mis à adorer les rumeurs, et même à participer à leur diffusion. Et même si je me voulais assez droit dans mes valeurs et moral, si quelqu’un me faisait une crasse, je ne le laissai pas passer, et cela se finissait soit en duel à l’escrime, à la baguette ou alors avec une petite potion de ma composition dans son verre, ce qui provoquait au choix des vomissements de limaces, des furoncles ou une haleine d’œuf pourri. J’avais un code de l’honneur et il m’était propre, à mes yeux je ne faisais rien de mal, car ils le méritaient bien. Faire du mal à quelqu’un qui le mérite, est-ce vraiment faire le mal ou participer au bien commun ? Vous avez trois heures.
Beauxbâtons avait aussi été l’occasion de développer des relations, je m’étais fait des amis assez divers, notamment dans la maison de l’Eau mais aussi via les différentes matières que je suivais. Et quand on pratique l’escrime, la danse et qu’on l’est un élément moteur du club de potions, ça en fait des relations ! Mais il y a une relation en particulier que je ne peux pas oublier… C’était une autre élève, Reine. Elle était belle, fragile et intelligente. Elle faisait partie de la maison du Feu, et pourtant il n’y avait aucun lien avec sa chevelure de feu… J’étais ami avec elle, et pourtant au début je n’éprouvais vraiment que de l’amitié pour elle, même lorsqu’elle s’est mise en couple avec un autre de mes amis, Zéphyr. On était amis tous les trois et cela se passait bien. Et puis tout est devenu bizarre, en avant dernière année, très bizarre. Lors d’une soirée, où nous n’étions que deux Reine et moi, il y a eu un rapprochement. On s’est embrassé. Je n’aurai pas dû et j’ai regretté, je me suis enfuis juste après. Le lendemain, je suis allé voir Zéphyr pour être honnête. Il ne méritait pas que je lui mente, il était mon meilleur ami après tout. Mais sa réaction fut différente de celle à laquelle je m’attendais. Il ne m’en voulut pas. En fait, Reine lui avait déjà tout expliqué, et il comprenait. Et pire que ça, il m’avoua qu’ils avaient déjà parlé à deux de moi. Et que je leur plaisais à tous les deux. Je ne comprenais plus alors j’avais arrêté la conversation là. Je ne leur ai plus parlé pendant une semaine. Puis je suis revenu leur parler. On a passé une soirée ensemble, et pendant cette soirée, Reine m’a embrassé, après avoir embrassé Zéphyr. Puis Zéphyr m’a embrassé. Je ne peux pas dire que j’ai apprécié, je l’appréciais mais je n’aimais pas les hommes, j’en étais sûr. Non je n’étais pas homosexuel, et pourtant Zéphyr c’était différent, et petit à petit je m’aperçus que j’étais plutôt amoureux de Reine. Mais aussi de leur binôme, de leur couple. Alors on entretint une relation étrange pendant quelques mois. Parfois, je n’étais qu’avec Reine, parfois nous étions à trois, mais il ne se passa jamais rien uniquement avec Zéphyr. J’avais enfin compris que j’aimais Reine, et elle nous aimait tous les deux. Zéphyr de son côté aimait Reine, et je lui plaisais aussi, sans qu’il se définisse comme bisexuel. C’était étrange, très étrange. Mais les choses prirent un mauvais tournant. L’été suivant, alors que nous avions fini notre avant dernière année à Beauxbâtons, on a passé une semaine dans un chalet près d’un lac. Et il y eut un accident. Reine a eu un accident. Bêtement, nous faisions des plongeons dans une cascade, et elle s’est cogné la tête. On a mis quelques minutes à s’en apercevoir, puis à la récupérer. Mais il était déjà trop tard. Aucun sortilège et aucune potion n’a réussi à la ranimer. J’étais dévasté… Zéphyr l’était également. Nous ne savions pas comment nous comporter l’un envers l’autre, nous étions encore amis, mais cette disparition était comme un fantôme qui nous hantait. D’ailleurs, je m’aperçus quelques temps plus tard que mon épouvantard avait changé de forme, désormais il n’était plus un clown mais c’était Reine, en robe blanche. Ma Dame blanche… La douleur était trop forte alors je suis parti, en échange inter-scolaire, à Castelbruxo pour ma dernière année, pour étudier plus en profondeur la botanique, et les cycles lunaires et solaires, pour m’améliorer en potions et en alchimie. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire je pense. J’ai continué à échanger avec Zéphyr, mais lorsque l’on est ensemble, c’est encore bizarre. Celle qui nous reliait n’est plus, et pourtant j’ai parfois l’impression qu’il la voit à travers moi… Ca me met terriblement mal à l’aise, et de mon côté c’est parfois pareil…
Après ma scolarité à Beauxbâtons, j’ai eu envie de continuer mes études. Alors j’ai décidé d’aller à Hungcalf, mais j’allais devoir faire des sacrifices, mes parents avaient bien du mal à faire tourner la pâtisserie ces derniers temps. Alors j’allais devoir trouver un petit travail, et loger à l’internat. Ca ne me dérangeait pas outre mesure à vrai dire, même si j’aimais quand même personnaliser ma chambre. La filière était toute trouvée, les Sciences occultes, même si j’aurai pu partir en médicomagie mais je n’étais pas fan du soin aux créatures magiques. Alors j’ai choisi les Sciences occultes, Défense contre les forces du Mal, Potions et Runes. C’était la voie rêvée pour devenir potionniste ou alchimiste comme c’était un jour mon objectif. La route serait longue mais j’étais courageux. Ma soif de connaissance m’avait tout naturellement dirigé vers la maison des Lufkin. Mais je ne m’étais pas arrêté là. Comme à Beauxbâtons, je ne m’étais pas limité aux matières principales, et j’avais également choisi de suivre l’astronomie, les sortilèges et enchantements mais aussi la danse. Oui je n’avais pas abandonné cette passion, et même si j’avais plutôt une formation de classique à l’origine, mon année en Amérique du Sud m’avait appris d’autres danses plus corporelles comme le tango par exemple, et les danses de couple en général. J’étais toujours ami avec Zéphyr, et même si parfois c’était encore étrange, finalement on avait réussi à être presque normaux. Pour ma quatrième année, j’avais assez économisé pour quitter l’internat et rentrer dans une colocation. Avec mes bagages, j’amenais aussi mon style : les petits plats, les sortilèges ménagers et Monsieur, mon fidèle hibou. J’avais enfin ma chambre pour moi seul, que j’allais pouvoir personnaliser ! La quatrième année semblait être placée sous le signe de la liberté. Mais mes valeurs étaient toujours les mêmes : honneur, bravoure, respect et moralité. Mais mon code de l’honneur peut être biaisé parfois…
J’étais très curieux, ma mère disait même que j’étais rêveur, à force de lire les livres que m’offrait ma marraine. J’adorais le Manuel d’histoire des sorciers français, le livre sentait le vieux, comme dans les musées avec plein de poussières. Je le lisais tellement qu’il en était complètement corné, notamment le chapitre sur le grand sorcier français Nicolas Flamel et de sa femme, Pernelle. J’admirais ce couple, deux grands sorciers pour qui la beauté et l’harmonie étaient le principal but de la magie, au point que Nicolas Flamel avait réussi à créer un élixir de longue vie. Malheureusement, je ne pourrais jamais le rencontrer, il était décédé quelques années avant ma naissance, ayant choisi de détruire la pierre philosophale et par conséquent l’élixir de longue vie. J’avais également adoré l’histoire de Luc Millefeuille, un sorcier pâtissier qui avait empoisonné des moldus. Bon je détestais ses actes, car mes parents étaient des non-magiques, mais je le trouvais très ingénieux, tout comme Vincent Duc de Trèfle-Picques, ce sorcier qui avait réussi à fuir la Terreur grâce à un charme faisant disparaître sa tête. Plus je lisais et plus j’avais hâte d’aller à Beauxbâtons. Quand le moment fut arrivé, c’est ma marraine qui m’emmena faire les courses de rentrée. Première étape, la baguette magique. C’était une femme aux cheveux blancs qui me l’avait vendu, elle paraissait très douce avec ses grands yeux verts au dessus du comptoir de bois. Elle m’avait présenté une première baguette, bois d’hêtre et crin de licorne, mais pour tout résultat, la baguette avait pété. Certes j’avais ri mais j’étais déçu. La deuxième était en bois de noyer, avec dans son cœur une écaille de sirène. La baguette n’eut tout bonnement aucune réaction, j’avais beau l’agiter, il ne se passait rien. La dame me la reprit gentiment avant de m’en tendre une troisième. Bois de charme et goutte de venin de basilic. J’avais un peu peur car j’avais lu que les basilics étaient de grands serpents dangereux et mortels. Pourtant, cette appréhension disparut dès que je l’eus saisi en main. Un frisson glacé me parcourut tandis que la baguette éjecta des étincelles argentées. Je l’avais trouvé ! J’étais très content, et ma marraine aussi. Le reste des achats fut plus classique, de la prise de mesures pour l’uniforme de Beauxbâtons, le costume trois pièces, aux livres, en passant par le chaudron en cuivre et les alambics. Enfin, ma marraine m’offrit un compagnon pour ma première année : un hibou petit duc, que j’ai affectueusement appelé Monsieur, en référence à l’histoire française. Ca y est c’était enfin le grand moment, le jour pour moi d’entrer à Beauxbâtons était arrivé.
Ma marraine m’avait décrit l’établissement comme un élégant château à la française, de pierre blanche, dans le sud de la France, avec ses jardins à la française, ses fontaines, ses vergers, et son air pur. Elle me racontait souvent que la nuit on pouvait voir des fées se balader et danser dans les fontaines, et que l’hiver le jardin était décoré avec des statuts de glace qui ne fondaient pas, bien plus élégants que de vulgaires bonhommes de neige. Mais la réalité était encore au-delà de ce que j’avais pu imaginer. J’étais réellement ébahi devant l’école. C’est comme si le constructeur s’était inspiré des châteaux de la Loire pour en construire un dans les Pyrénées, ce qu’il y avait de plus beau dans l’architecture et l’art français semblait réuni ici. Je me sentais comme chez moi, dans mon costume trois pièces gris et bleu. J’étais vraiment heureux. Certes mes parents me manquaient, ma famille me manquait, mais je me sentais à ma place. Puis vint la cérémonie de répartition. J’étais un peu anxieux, ma marraine m’avait expliqué comment ça se passait mais elle n’avait pas voulu me donner tous les détails, pour éviter que mon choix ne soit biaisé selon elle. Alors, quand je me suis retrouvé devant ces huit créatures magiques, j’étais un peu perdu. Je savais très bien que chacune d’elle représentait une maison et une qualité principale, et j’avais du mal à ne pas céder à la raison. J’aimais beaucoup le dragon, pour son côté débrouillard et son impression de puissance, mais la description de la maison me paraissait trop légère pour me correspondre. Le Mortemer m’attirait aussi mais pour une raison que je ne pouvais expliquer, maintenant que j’étais face à lui je n’étais plus aussi convaincu. Je choisis finalement d’écouter ce que me disait mon cœur, et je m’approchais du triton, de la maison de l’eau. Ainsi, il semblait que ma qualité principale ne soit pas ma forte personnalité, ma bravoure ou mon sens de la famille non, mais plutôt le côté cérébral. Et cette impression fut la bonne car mes années à Beauxbâtons furent les meilleures de mon adolescence, je me découvrais enfin moi-même. Très vite, je me trouvais attirer tout particulièrement par les potions, la botanique et les enchantements. En plus de ces matières privilégiées, je m’étais aussi tourné vers l’étude des runes, tout ce qui pourrait m’être utile pour essayer l’alchimie. Alors certes, malgré les très nombreux livre sur le sujet dans la bibliothèque de Beauxbâtons, je ne parvenais pas au niveau de Nicolas Flamel, loin de là même, mais je continuais mes efforts, et j’étais déjà satisfait des quelques résultats que j’obtins à la fin de ma scolarité, je parvenais notamment à créer un Miroir d’argent, c’est-à-dire à transformer pendant quelques minutes un bassin d’eau pure en argent liquide et inoffensif, et même à animer un homoncule de terre pendant une petite durée. Mon but était toujours le même : être le meilleur, et engranger un maximum de connaissances, tout cela conjugué à un code d’honneur et de valeurs uniques enseignées ici à Beauxbâtons. Le respect, la loyauté, la bravoure, la galanterie, tant de choses qui me parlaient vraiment. Mais j’avais aussi mes défauts, et c’est à Beauxbâtons que je m’étais mis à adorer les rumeurs, et même à participer à leur diffusion. Et même si je me voulais assez droit dans mes valeurs et moral, si quelqu’un me faisait une crasse, je ne le laissai pas passer, et cela se finissait soit en duel à l’escrime, à la baguette ou alors avec une petite potion de ma composition dans son verre, ce qui provoquait au choix des vomissements de limaces, des furoncles ou une haleine d’œuf pourri. J’avais un code de l’honneur et il m’était propre, à mes yeux je ne faisais rien de mal, car ils le méritaient bien. Faire du mal à quelqu’un qui le mérite, est-ce vraiment faire le mal ou participer au bien commun ? Vous avez trois heures.
Beauxbâtons avait aussi été l’occasion de développer des relations, je m’étais fait des amis assez divers, notamment dans la maison de l’Eau mais aussi via les différentes matières que je suivais. Et quand on pratique l’escrime, la danse et qu’on l’est un élément moteur du club de potions, ça en fait des relations ! Mais il y a une relation en particulier que je ne peux pas oublier… C’était une autre élève, Reine. Elle était belle, fragile et intelligente. Elle faisait partie de la maison du Feu, et pourtant il n’y avait aucun lien avec sa chevelure de feu… J’étais ami avec elle, et pourtant au début je n’éprouvais vraiment que de l’amitié pour elle, même lorsqu’elle s’est mise en couple avec un autre de mes amis, Zéphyr. On était amis tous les trois et cela se passait bien. Et puis tout est devenu bizarre, en avant dernière année, très bizarre. Lors d’une soirée, où nous n’étions que deux Reine et moi, il y a eu un rapprochement. On s’est embrassé. Je n’aurai pas dû et j’ai regretté, je me suis enfuis juste après. Le lendemain, je suis allé voir Zéphyr pour être honnête. Il ne méritait pas que je lui mente, il était mon meilleur ami après tout. Mais sa réaction fut différente de celle à laquelle je m’attendais. Il ne m’en voulut pas. En fait, Reine lui avait déjà tout expliqué, et il comprenait. Et pire que ça, il m’avoua qu’ils avaient déjà parlé à deux de moi. Et que je leur plaisais à tous les deux. Je ne comprenais plus alors j’avais arrêté la conversation là. Je ne leur ai plus parlé pendant une semaine. Puis je suis revenu leur parler. On a passé une soirée ensemble, et pendant cette soirée, Reine m’a embrassé, après avoir embrassé Zéphyr. Puis Zéphyr m’a embrassé. Je ne peux pas dire que j’ai apprécié, je l’appréciais mais je n’aimais pas les hommes, j’en étais sûr. Non je n’étais pas homosexuel, et pourtant Zéphyr c’était différent, et petit à petit je m’aperçus que j’étais plutôt amoureux de Reine. Mais aussi de leur binôme, de leur couple. Alors on entretint une relation étrange pendant quelques mois. Parfois, je n’étais qu’avec Reine, parfois nous étions à trois, mais il ne se passa jamais rien uniquement avec Zéphyr. J’avais enfin compris que j’aimais Reine, et elle nous aimait tous les deux. Zéphyr de son côté aimait Reine, et je lui plaisais aussi, sans qu’il se définisse comme bisexuel. C’était étrange, très étrange. Mais les choses prirent un mauvais tournant. L’été suivant, alors que nous avions fini notre avant dernière année à Beauxbâtons, on a passé une semaine dans un chalet près d’un lac. Et il y eut un accident. Reine a eu un accident. Bêtement, nous faisions des plongeons dans une cascade, et elle s’est cogné la tête. On a mis quelques minutes à s’en apercevoir, puis à la récupérer. Mais il était déjà trop tard. Aucun sortilège et aucune potion n’a réussi à la ranimer. J’étais dévasté… Zéphyr l’était également. Nous ne savions pas comment nous comporter l’un envers l’autre, nous étions encore amis, mais cette disparition était comme un fantôme qui nous hantait. D’ailleurs, je m’aperçus quelques temps plus tard que mon épouvantard avait changé de forme, désormais il n’était plus un clown mais c’était Reine, en robe blanche. Ma Dame blanche… La douleur était trop forte alors je suis parti, en échange inter-scolaire, à Castelbruxo pour ma dernière année, pour étudier plus en profondeur la botanique, et les cycles lunaires et solaires, pour m’améliorer en potions et en alchimie. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire je pense. J’ai continué à échanger avec Zéphyr, mais lorsque l’on est ensemble, c’est encore bizarre. Celle qui nous reliait n’est plus, et pourtant j’ai parfois l’impression qu’il la voit à travers moi… Ca me met terriblement mal à l’aise, et de mon côté c’est parfois pareil…
Après ma scolarité à Beauxbâtons, j’ai eu envie de continuer mes études. Alors j’ai décidé d’aller à Hungcalf, mais j’allais devoir faire des sacrifices, mes parents avaient bien du mal à faire tourner la pâtisserie ces derniers temps. Alors j’allais devoir trouver un petit travail, et loger à l’internat. Ca ne me dérangeait pas outre mesure à vrai dire, même si j’aimais quand même personnaliser ma chambre. La filière était toute trouvée, les Sciences occultes, même si j’aurai pu partir en médicomagie mais je n’étais pas fan du soin aux créatures magiques. Alors j’ai choisi les Sciences occultes, Défense contre les forces du Mal, Potions et Runes. C’était la voie rêvée pour devenir potionniste ou alchimiste comme c’était un jour mon objectif. La route serait longue mais j’étais courageux. Ma soif de connaissance m’avait tout naturellement dirigé vers la maison des Lufkin. Mais je ne m’étais pas arrêté là. Comme à Beauxbâtons, je ne m’étais pas limité aux matières principales, et j’avais également choisi de suivre l’astronomie, les sortilèges et enchantements mais aussi la danse. Oui je n’avais pas abandonné cette passion, et même si j’avais plutôt une formation de classique à l’origine, mon année en Amérique du Sud m’avait appris d’autres danses plus corporelles comme le tango par exemple, et les danses de couple en général. J’étais toujours ami avec Zéphyr, et même si parfois c’était encore étrange, finalement on avait réussi à être presque normaux. Pour ma quatrième année, j’avais assez économisé pour quitter l’internat et rentrer dans une colocation. Avec mes bagages, j’amenais aussi mon style : les petits plats, les sortilèges ménagers et Monsieur, mon fidèle hibou. J’avais enfin ma chambre pour moi seul, que j’allais pouvoir personnaliser ! La quatrième année semblait être placée sous le signe de la liberté. Mais mes valeurs étaient toujours les mêmes : honneur, bravoure, respect et moralité. Mais mon code de l’honneur peut être biaisé parfois…
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>florian neuville</b> ━ @"adonis leroy"</bottin>
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Jeu 4 Avr 2019 - 17:14
Re coucouche sous cette peau
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Jeu 4 Avr 2019 - 17:19
Je suis pas sous le bon compte pour dire ça mais ... T'es vraiment bien beau toi
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Jeu 4 Avr 2019 - 18:15
Dhan Chaffinch a écrit:Je suis pas sous le bon compte pour dire ça mais ... T'es vraiment bien beau toi
je suis pas sous le bon compte pour dire ça mais :
Sinon ... have fun avec ce petit nouveau
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Ven 5 Avr 2019 - 1:37
Re-bienvenue !
Quel perso qui déchire! j'ai teeeeellement hâte de lire la suite!
En plus on était dans la même école et la même maison. Bella a sans douté été la déléguée d'Adonis! hâte d'explorer ça quand t'auras terminé ta fichette! bon courage!!!
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Ven 5 Avr 2019 - 10:28
adonis a l'air génial re bienvneue chez toi !
(maison de l'eau, beauxbâtons, même âge, je veux un lien avec pina )
(maison de l'eau, beauxbâtons, même âge, je veux un lien avec pina )
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Ven 5 Avr 2019 - 14:51
Rebienvenue chez toi
Hâte de découvrir ce nouveau personnage
Hâte de découvrir ce nouveau personnage
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Ven 5 Avr 2019 - 15:52
Re-bienvenue ! Ce personnage m'est déjà très appréciable
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Ven 5 Avr 2019 - 20:18
mention spéciale au pseudo, j'aime beaucoup
rebienvenue sur le forum et bon courage pour la suite
rebienvenue sur le forum et bon courage pour la suite
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Sam 6 Avr 2019 - 18:08
oh oui un coupain de beauxbâtons bienvenue sur hungcalf
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Sam 6 Avr 2019 - 20:40
Oh Adonis
Un autre petit french qui m'a l'air fort sympathique dis moi
Hâte de voir quelle couleur il sera, d'en savoir un peu plus sur lui et de le voir vite en jeu !
J'espère que tu t'amuseras bien avec cette nouvelle bouille !
Bon courage pour la suite de ta fichette !
Et rebienvenue à la maison avec ce nouveau petit bonhomme, petit chat !
Un autre petit french qui m'a l'air fort sympathique dis moi
Hâte de voir quelle couleur il sera, d'en savoir un peu plus sur lui et de le voir vite en jeu !
J'espère que tu t'amuseras bien avec cette nouvelle bouille !
Bon courage pour la suite de ta fichette !
Et rebienvenue à la maison avec ce nouveau petit bonhomme, petit chat !
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Dim 7 Avr 2019 - 23:46
Re mon Caca
J'approuve ce prénom j'espère qu'on se trouvera un lien
J'approuve ce prénom j'espère qu'on se trouvera un lien
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Mer 10 Avr 2019 - 17:31
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion (ou ton passe temps-favori, osef), n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé ? Tu ne sais pas qui est dans quelle maison ou dans quels cours ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a le : Référentiel de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : Rebienvenue chez toi !! J'ai beaucoup aimé lire ta fiche, bien construite et avec une histoire intéressante. Hâte de te voir jouer avec Adonis !
- InvitéInvité
Re: Adonis LEROY - Le Chevalier-Alchimiste
Jeu 11 Avr 2019 - 17:29
Message de Mme Référentiels
Adonis, je t'informe que tu es bien référencé ici. Ce référentiel peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi, qui vient de quelle école, ou encore qui suit les mêmes cours que toi ! Il est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum
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