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like a prayer (rose)
Mer 10 Avr 2019 - 17:21
Mardi 19 février 2019
Les notes de musique résonnent dans la maison vide. En haut, dans ma chambre, les oiseaux virevoltent sur les murs, dansant au fil de la musique. Je suis de bonne humeur, aujourd’hui. Je me suis réconciliée avec Evie, j’ai revu Oswald -même si on s’est pas mal criés dessus-, il fait beau, je vais bientôt pouvoir retourner travailler. Pour l’occasion, j’ai ressorti les objets moldus de Lynn. Une chaîne hifi qui prend la poussière dans le salon, un CD de Madonna. Je sais ce qu’il me reste à faire. Un patronus en direction d’Hungcalf et je n’ai plus qu’à attendre mon invitée. Habituellement, à cette heure-là, je suis déjà à la librairie d’Evie, m’occupant comme je le peux. Parfois, j’aide des clients, j’encaisse leurs achats. Quand je me sens d’attaque, je range quelques commandes dans les rayons. Mais la plupart du temps, je le passe installée dans un fauteuil à dévorer un livre.
Les fioles contenant les potions que Rose m’a demandé de préparer trônent sur la table de la salle à manger. Je les ai descendues de ma chambre, où elles étaient cachées, après avoir vérifié que personne n’était à la maison. La Summerbee m’avait bien aidée, m’apportant les ingrédients nécessaire à la préparation du test de paternité. La recette était inscrite dans un de mes livres de cours, que je garde dans l’étagère car ils peuvent être utiles dans mon travail. Ces mêmes livres avaient été dupliqués et rangés dans mon bureau à l’hôpital. Et heureusement, finalement, que je les ai en double exemplaires. Les échantillons adn ont été ajoutés en dernier, d’abord celui du bébé, puis la potion a été divisée en deux pour y insérer les cheveux des pères potentiels. Après quelques jours, les potions ont changé de couleur, c’est le moment de vérité pour Rose. Il n’y a plus qu’à attendre qu’elle arrive.
@rose coldridge
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Re: like a prayer (rose)
Lun 15 Avr 2019 - 12:05
Like a prayer
Murphy & Rose
« La mère est une divinité, le père un trésor. »
Rose était parvenue jusqu’à la porte d’entrée de la maison de Murphy à grand renfort de soupir, d’essoufflement et de piétinements laborieux. Elle était dans son septième mois à présent, et le temps qui la séparait de la rencontre avec son bébé s’amenuisait en même temps que sa patience et sa résistance physique. Fine comme elle était, Rose avait eu la grossesse plantureuse : son ventre avait déjà l’air énorme par rapport à ses jambes et ses bras fins et musclés, et il n’y avait bien que ses joues et sa poitrine qui avaient un peu suivi le mouvement. Certaines lui jalousaient ce corps encore athlétique ; en bonne éternelle insatisfaite, Rose se trouvait complètement difforme. Trop grosse à certains endroits, pas assez à d’autres… Et ce ventre qui se faisait de plus en plus lourd et lui donnait l’impression d’être un culbuto. Elle commençait à avoir du mal à lacer ses chaussures seules, à se relever quand elle était dans un fauteuil trop profond … Elle n’avait qu’une hâte, c’était d’en finir, de tenir son fils dans ses bras, et de retrouver -enfin ! Sa mobilité- . Enfin, une hâte… elle en avait deux, en réalité. Et pour la seconde, elle n’aurait pas à attendre encore longtemps, elle était même là pour ça.
Avant de toquer contre le bois de la porte, Rose s’était forcée à reprendre sa respiration, à calmer les battements erratiques de son coeur. Elle avait passé un bon gros mois horrible, à faire des plans sur la comète avec un Marcus aux anges, à éviter un Cael dont la seule présence lui faisait perdre son sang froid avant même qu’il n’ouvre la bouche. Elle avait du se disputer gentiment avec son fiancé sur un prénom, avec dans un coin de la tête le fait qu’elle aurait peut être à le choisir seule, au bout du compte. Il lui avait dit mille fois qu’il l’aimait, mille fois combien il était heureux d’être avec elle et qu’il était le plus chanceux des hommes. Elle lui répondait inévitablement d’un baiser, et chaque fois qu’elle sentait un coup de pied dans son ventre, elle avait l’impression que l’enfant la punissait de ses mensonges potentiels. Elle avait envie d’y croire pourtant, si fort, à ce bébé de l’amour, ce destin parfait… Mais une petite voix dans sa tête lui soufflait encore et toujours qu’elle ne méritait pas d’avoir autant de chance.
Un soupir, encore un, et elle cogna quatre petits coups. Murphy ne tarda pas à lui ouvrir, et elle lui offrit un pauvre sourire contrit, alors qu’elle passait le pas de la porte et se délestait du manteau qui lui serrait l’abdomen.
- Bonjour … C’est joli chez toi !
Elle tentait de faire bonne figure. Vraiment, elle faisait de son mieux.
Avant de toquer contre le bois de la porte, Rose s’était forcée à reprendre sa respiration, à calmer les battements erratiques de son coeur. Elle avait passé un bon gros mois horrible, à faire des plans sur la comète avec un Marcus aux anges, à éviter un Cael dont la seule présence lui faisait perdre son sang froid avant même qu’il n’ouvre la bouche. Elle avait du se disputer gentiment avec son fiancé sur un prénom, avec dans un coin de la tête le fait qu’elle aurait peut être à le choisir seule, au bout du compte. Il lui avait dit mille fois qu’il l’aimait, mille fois combien il était heureux d’être avec elle et qu’il était le plus chanceux des hommes. Elle lui répondait inévitablement d’un baiser, et chaque fois qu’elle sentait un coup de pied dans son ventre, elle avait l’impression que l’enfant la punissait de ses mensonges potentiels. Elle avait envie d’y croire pourtant, si fort, à ce bébé de l’amour, ce destin parfait… Mais une petite voix dans sa tête lui soufflait encore et toujours qu’elle ne méritait pas d’avoir autant de chance.
Un soupir, encore un, et elle cogna quatre petits coups. Murphy ne tarda pas à lui ouvrir, et elle lui offrit un pauvre sourire contrit, alors qu’elle passait le pas de la porte et se délestait du manteau qui lui serrait l’abdomen.
- Bonjour … C’est joli chez toi !
Elle tentait de faire bonne figure. Vraiment, elle faisait de son mieux.
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Mer 17 Avr 2019 - 19:55
Toc toc toc toc. Quatre coups à la porte. Ca ne peut être que Rose, celle que j’attends pour les résultats du test de paternité. Me dépêchant pour traverser les quelques mètres me séparant de la porte, je lui ouvre rapidement, l’accueillant à l’intérieur. Il fait encore frais à cette période de l’année, et je ne veux pas qu’elle gèle sur place en m’attendant. Quelle piètre hôtesse je ferais ! “Bonjour … C’est joli chez toi !” Attrapant le manteau de la Summerbee pour le placer sur un porte-manteau dans l’entrée, je l’invite d’un geste de la main à me suivre jusqu’au salon. “Oh, merci.” Peu à l’aise avec les compliments, je sens le sang me monter légèrement aux joues. Désignant un fauteuil de la main, j’invite silencieusement la femme enceinte à s’y installer. “Tout va bien, pour le bébé ? Tu as fait tous tes rendez-vous avec mon remplaçant ?” Soucieuse, je fronce légèrement les sourcils, prête à m’installer dans le canapé en face de Rose, quand je me rappelle la raison de sa venue.
Sursautant légèrement, je fais demi-tour pour aller chercher les potions. Hésitante, j’attrape les fioles, mais reste quelques instants figée, n’osant pas me retourner. Toujours dos à la jeune femme, je me racle la gorge. Elle n’a peut-être pas envie d’avoir la vérité sous les yeux tout de suite. Elle ne veut peut-être pas voir la preuve irréfutable, elle souhaite peut-être juste entendre la réponse de ma bouche ? “Tu connais le sexe, déjà ?” Car oui, c’était l’autre chose à prendre en compte. Si je lui mets les fioles sous les yeux, elle pourra apprendre le sexe du bébé. Et peut-être qu’elle souhaite ne pas le savoir. Peut-être qu’elle veut être surprise. Je pense que si j’étais enceinte, j’aimerais être surprise. Enfin, peut-être pas. Je n’ai jamais aimé les surprises. Mais après tout, c’est le genre de surprise où qu’importe l’issue, je serai la plus heureuse. Mais pourquoi je pense à ça, moi ? Je ne suis pas du tout prête à avoir des enfants, je n’ai même pas le père. Rose, elle, vit le parfait amour avec Marcus depuis des années. Elle est prête. Enfin, apparemment, leur amour n’est pas si parfait que ça, si elle souhaite vérifier l’identité du père de son enfant. N’osant toujours pas me retourner, j’attends la réponse. La potion a pris la teinte bordeau, ce qui signifie que le foetus est un garçon. La potion serait devenue jaune dans le cas où le bébé était une fille.
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Jeu 18 Avr 2019 - 15:16
Like a prayer
Murphy & Rose
« La mère est une divinité, le père un trésor. »
Malgré son ventre lourd, Rose avançait sans faire le moindre bruit, déambulant comme un fantôme parmi les meubles de Murphy, le nez un peu en l’air. Bien malgré elle, elle remarqua les éclats de vie dans la maison, des cartes postales, des photographies, des petits mots à l’écrit soignée ou pressée, ça et là. Elle même vivait encore à Hungcalf, dans un dortoir. Elle ne s’en plaignait pas, elle ne dépensait qu’une somme modique pour profiter du confort de l’université, comparé à un appartement à elle. Elle avait passé les trois dernières années entre la bibliothèque et l’hopital pour son doctorat, elle n’avait jamais vraiment eu envie d’avoir un endroit à elle, c’était un luxe bien inabordable de toute façon. Et puis quoi qu’en dise Marcus, qui avait déployé des trésors de persuasion pour la faire emménager chez lui, elle avait toujours refusé, par principe ; Des principes, elle en a plein, bien qu’il avait réussi à la dévoyer sur quelques points. Elle refusait de vivre à ses crochets et à ceux de sa famille aux relents idéologiques parfois nauséabonds. Elle refusait de vivre sous le même toit avant qu’ils soient parfaitement égaux et mariés. Elle refusait de prendre le risque que sa vie de couple empiète sur sa scolarité … Oui, Rose était une jeune femme pétrie de principes et de contradictions.
Tellement d’ailleurs qu’elle se retrouvait à présent dans le salon de sa collègue et sage femme, le sac sur les genoux, le pouce rongé jusqu’à sang, à parcourir la déco des yeux en attendant qu’on achève de gâcher sa vie. Elle ne répondit d’ailleurs pas tout de suite à la question attentionnée de Murphy, son regard perdu dans le papier peint, battant des cils dans le vide avant que cette dernière remonte jusqu’à son cerveau. Elle acquiesça doucement, lui offrant un sourire de circonstance tout sauf spontané. Pour la sincérité, on repassera.
- Tout va bien, il est en parfaite santé et moi aussi. Il devrait faire un poids optimal dans un peu moins d’un mois, ce qui est plutôt une bonne chose, paraît il … Il gigote beaucoup, il commence à être sensible à certaines voix et certains bruits… Il aime beaucoup quand je joue du violon.
C’était une découverte inopinée mais merveilleuse que celle de sentir son bébé danser dans son ventre au rythme de son archet. Elle le faisait à présent presque tous les jours, même assis sur le rebord de son lit. Elle n’avait pas eu le coeur de le montrer à Marcus, encore. C’était leur secret, à elle et lui. Elle et son Fils.
- C’est un garçon. Mon père est moldu, il a insisté pour que j’aille faire des échographies à Edimbourg, en version non magique. J’ai pu apprendre que c’était un petit gars à ce moment là.
Elle soupira, et il y avait dans ce soupir tout l’amour et la détresse du monde.
- Un petit garçon …
Elle se tut un instant. Elle savait que dans la pièce d’à coté, un bête flacon de verre allait sceller son destin. Pour le meilleur comme pour le pire. Son coeur était dans un étau depuis ce matin, venant se promener au bord de ses lèvres à chaque fois qu’elle y pensait. Elle était censée voir Marcus le soir même. Ce soir, peut être que c’était toute sa vie qui allait basculer. Elle ne se sentait pas prête. Pas encore. Mais le serait elle un jour, de toute façon ? Elle caressa le haut de son ventre, croisant le regard par lequel la couvait Murphy. Malgré tout, elle était soulagée de l’avoir avec elle.
- … Ta rémission se passe bien ? Tu n’as pas trop de séquelles ?
Tellement d’ailleurs qu’elle se retrouvait à présent dans le salon de sa collègue et sage femme, le sac sur les genoux, le pouce rongé jusqu’à sang, à parcourir la déco des yeux en attendant qu’on achève de gâcher sa vie. Elle ne répondit d’ailleurs pas tout de suite à la question attentionnée de Murphy, son regard perdu dans le papier peint, battant des cils dans le vide avant que cette dernière remonte jusqu’à son cerveau. Elle acquiesça doucement, lui offrant un sourire de circonstance tout sauf spontané. Pour la sincérité, on repassera.
- Tout va bien, il est en parfaite santé et moi aussi. Il devrait faire un poids optimal dans un peu moins d’un mois, ce qui est plutôt une bonne chose, paraît il … Il gigote beaucoup, il commence à être sensible à certaines voix et certains bruits… Il aime beaucoup quand je joue du violon.
C’était une découverte inopinée mais merveilleuse que celle de sentir son bébé danser dans son ventre au rythme de son archet. Elle le faisait à présent presque tous les jours, même assis sur le rebord de son lit. Elle n’avait pas eu le coeur de le montrer à Marcus, encore. C’était leur secret, à elle et lui. Elle et son Fils.
- C’est un garçon. Mon père est moldu, il a insisté pour que j’aille faire des échographies à Edimbourg, en version non magique. J’ai pu apprendre que c’était un petit gars à ce moment là.
Elle soupira, et il y avait dans ce soupir tout l’amour et la détresse du monde.
- Un petit garçon …
Elle se tut un instant. Elle savait que dans la pièce d’à coté, un bête flacon de verre allait sceller son destin. Pour le meilleur comme pour le pire. Son coeur était dans un étau depuis ce matin, venant se promener au bord de ses lèvres à chaque fois qu’elle y pensait. Elle était censée voir Marcus le soir même. Ce soir, peut être que c’était toute sa vie qui allait basculer. Elle ne se sentait pas prête. Pas encore. Mais le serait elle un jour, de toute façon ? Elle caressa le haut de son ventre, croisant le regard par lequel la couvait Murphy. Malgré tout, elle était soulagée de l’avoir avec elle.
- … Ta rémission se passe bien ? Tu n’as pas trop de séquelles ?
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Ven 19 Avr 2019 - 17:36
Tout compte fait, je ne sais pas si c'est une bonne idée de montrer les fioles à Rose tout de suite. Elle a l'air totalement à l'ouest, je comprends sa peur et les raisons pour lesquelles elle met plusieurs secondes avant de me répondre. Reposant les potions sur la table, je me retourne vers elle pour lui demander si elle connait le sexe. "C’est un garçon. Mon père est moldu, il a insisté pour que j’aille faire des échographies à Edimbourg, en version non magique. J’ai pu apprendre que c’était un petit gars à ce moment là." Une échographie non magique ? "Oh." Ne souhaitant pas paraître mauvaise par rapport aux moldus, je tente de garder un air sérieux, hochant la tête. De toute façon, la Summerbee n'a pas l'air de s'en rendre compte, puisqu'elle continue à parler dans son petit monde. "Un petit garçon..." Je ne peux m'empêcher d'être attendrie par cette fille. Par les mères, en général, qui donnent tout leur amour à l'humain miniature qui grandit en elles. Esquissant un sourire, je la fixe quelques temps avant de me rendre compte de quelque chose, sursautant presque. "Oh ! Je ne t'ai pas proposé à boire. Tu veux un verre d'eau, un jus de citrouille ?" Et ni une ni deux, me voilà à m'affairer dans la cuisine pour ramener des breuvages à la femme enceinte dans mon salon.
Revenue vers Rose avec deux verres, je m'installe en face d'elle. "Ta rémission se passe bien ? Tu n’as pas trop de séquelles ?" Penchant légèrement la tête sur le côté, je passe une main dans ma nuque, où je peux encore sentir les cicatrices. On m'a dit que ça ne partira jamais. "Ca va. J'ai quelques cicatrices, mais c'est tout. Je devrais pouvoir transplaner bientôt, et surtout reprendre le travail. Dans moins d'un mois, si tout se passe bien." Ca s'entend, dans ma voix, à quel point je suis impatiente de refaire ces deux choses : transplaner, pour pouvoir retrouver la lettre perdue, et travailler, car je ne suis pas faite pour rester à la maison à ne rien faire. Reposant un oeil anxieux sur la sorcière, je suis consciente qu'on ne peut pas tourner autour du pot pendant cent-cinq ans. La voix douce, comme avec chacune de mes patientes, les mains sagement posées sur mes genoux, je reprends. "Tu veux que je te donne les résultats à l'oral, ou tu préfères que je te montre les potions ?" C'est son choix. De toute manière, je serai tout autant fébrile, qu'importe la solution choisie par la blonde.
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Mer 24 Avr 2019 - 17:02
Like a prayer
Murphy & Rose
« La mère est une divinité, le père un trésor. »
Rose avait bien entendu le petit « oh » qu’avait laissé échapper Murphy, mais elle avait décidé de ne pas en tenir compte. Elle savait bien ce que pensait les sorciers, en général, des sciences moldues, notamment de la médecine. Pour autant, elle faisait tout autant confiance à une sage femme moldue qu’à une sorcière, en ce sens que les corps n’étaient pas spécialement différents. Sa grossesse se passait bien, très bien même, son accouchement ne serait pas à risque, il n’y avait aucune raison de préférer un endroit magique à un non maj pour ce qui était de la médecine de base. Pour ce qu’elle en savait – et elle en savait un brin, quand même-, les médicomages n’extrayaient pas les enfants à coup d’Accio en remuant leur baguette. Ils n’étaient donc pas plus utiles là dessus qu’un bon obstétricien sans pouvoir. Par politesse, elle ne déroula pas le fond de sa pensée à Murphy qui s’excusait pour ses talents d’hôtesse, se contentant d’acquiescer légèrement.
- De l’eau, plutôt, s’il te plait. L’odeur du jus de fruit me dégoute, en ce moment.
Elle remercia la rousse, puis l’écouta tenter de faire bonne figure. Elle était décidément bien courageuse, après tout ce qu’elle avait traversé, de penser déjà à retourner au travail et en même temps, elle la comprenait. Elle avait appréhendé d’avoir à passer sa grossesse alitée. Elle en serait devenue infecte, elle en était sure.
- Tant mieux, je suis contente pour toi. Tu nous manques à l’hopital, ce n’est pas pareil sans toi … Et puis il va bien falloir que tu te plonges dans la relecture de ma thèse, parce qu’une fois le petit bonhomme arrivé, j’aurai plus beaucoup de temps pour la finaliser.
Une petite plaisanterie, qui n’en était pas vraiment une, mais il fallait bien qu’elle tente de se détendre un peu. Pas facile, quand elle imaginait la vérité qui s’avançait vers elle comme un mur incontournable. Elle n’était plus qu’à quelques minutes de l’impact, sans savoir si il se révèlerait être en sucre ou en béton, ce fichu mur. Elle prit une gorgée d’eau, avant de glousser nerveusement.
- Dis moi simplement qui est le père. Si je vois les potions, je risque de me convaincre que je suis daltonienne. Je te fais bien plus confiance qu’à moi même…
Vie brisée dans cinq, quatre, trois, deux, un ...
- De l’eau, plutôt, s’il te plait. L’odeur du jus de fruit me dégoute, en ce moment.
Elle remercia la rousse, puis l’écouta tenter de faire bonne figure. Elle était décidément bien courageuse, après tout ce qu’elle avait traversé, de penser déjà à retourner au travail et en même temps, elle la comprenait. Elle avait appréhendé d’avoir à passer sa grossesse alitée. Elle en serait devenue infecte, elle en était sure.
- Tant mieux, je suis contente pour toi. Tu nous manques à l’hopital, ce n’est pas pareil sans toi … Et puis il va bien falloir que tu te plonges dans la relecture de ma thèse, parce qu’une fois le petit bonhomme arrivé, j’aurai plus beaucoup de temps pour la finaliser.
Une petite plaisanterie, qui n’en était pas vraiment une, mais il fallait bien qu’elle tente de se détendre un peu. Pas facile, quand elle imaginait la vérité qui s’avançait vers elle comme un mur incontournable. Elle n’était plus qu’à quelques minutes de l’impact, sans savoir si il se révèlerait être en sucre ou en béton, ce fichu mur. Elle prit une gorgée d’eau, avant de glousser nerveusement.
- Dis moi simplement qui est le père. Si je vois les potions, je risque de me convaincre que je suis daltonienne. Je te fais bien plus confiance qu’à moi même…
Vie brisée dans cinq, quatre, trois, deux, un ...
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Jeu 25 Avr 2019 - 14:41
Deux verres d’eau posés sur la table basse entre nous, je bavarde tranquillement sur mon état de santé. On peut entendre la hâte dans ma voix, la frustration de ne pas pouvoir travailler. Oh, il y a bien la librairie d’Evie, mais rien ne peut remplacer l’hôpital. “Tu nous manques à l’hopital, ce n’est pas pareil sans toi …” Levant des yeux interrogatifs vers Rose, je ne peux m'empêcher de lui demander confirmation. “C’est vrai ?” Ca me semble tellement étrange que ma présence puisse manquer à mes collègue, tellement elle est discrète et silencieuse. “Et puis il va bien falloir que tu te plonges dans la relecture de ma thèse, parce qu’une fois le petit bonhomme arrivé, j’aurai plus beaucoup de temps pour la finaliser.” Souriant au trait d’humour, je me redresse cependant vivement. “Je peux déjà commencer. Je n’ai rien à faire ici et je m’ennuie. J’ai tout le temps du monde ! Si tu as quelques parties rédigées, déjà.” Si je peux m’occuper et en même temps soulager la Summerbee dans son travail scolaire, c’est faire d’une pierre deux coups. Toujours prête à aider les autres, ça ne me fait pas peur de relire une thèse complète avant que Rose la soumette au jury à la fin de l’année. Après tout, j’en ai bien écrit une !
En parlant d’aider les autres, si la blonde est ici, c’est pour une raison précise. Soufflant un peu, je lui laisse le choix : voir les potions, ou me croire sur parole. “Dis moi simplement qui est le père. Si je vois les potions, je risque de me convaincre que je suis daltonienne. Je te fais bien plus confiance qu’à moi même…” Avalant ma salive, je hoche lentement la tête. Il va donc falloir que je parle. Que je dise la vérité. Tout haut. Triturant l’ourlet de mon pull, j’essaie de rassembler du courage. Je me souviens bien des échantillons. Rose m’avait tendu deux fioles, une noté M, pour Marcus, et une autre. J’avais donc pris le soin, lorsque j’ai divisé ma potion de paternité, de noter M sur la potion où l’ADN de Marcus irait. La couleur n’a pas changé, même après plusieurs jours. Toujours bordeau. Cependant, dans le deuxième bécher, c’était une autre histoire. De bordeau, le liquide a pris une teinte dorée presque instantanément. Si j’ai demandé à Rose de revenir plusieurs jours plus tard, c’est principalement pour avoir le temps de rassembler mon courage. Je l’ai là, dans les mains. Enfin, je crois. Et même s’il n’est pas là, il faut que je crache le morceau. Prenant une inspiration brusque, fixant un point au niveau des genoux de mon invitée, je laisse tomber la sentence. “Marcus n’est pas le père.”
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Ven 3 Mai 2019 - 9:41
Like a prayer
Murphy & Rose
« La mère est une divinité, le père un trésor. »
Rose se doutait bien que la perche qu’elle tendait à Murphy serait saisi sans la moindre hésitation. Une main en forme de manuscrit de plusieurs centaines de pages, au bas mot : c’est que la belle était consciencieuse, et ne tolérerait pas d’être sacrée Docteur sans les félicitations unanimes du jury. Quand elle avait appris pour sa grossesse, elle avait mis les bouchées doubles pour être sure de ne pas se retrouver à devoir cloturer le travail d’une demi décennie avec son petit dans un bras et son stylo dans l’autre. Non, la thèse était terminée, ou presque ; Il ne lui manquait que la relecture, la réécriture éventuelle selon ce que ses béta lecteurs pourraient trouver à redire. Ensuite, direction l’imprimerie, et elle poserait son œuvre sur la table de son directeur de thèse en même temps que son congé maternité. Elle ne contrôlait plus grand-chose de sa vie dernièrement, mais ça, elle y tenait ; Elle gérait son travail, son œuvre, sa vie professionnelle d’une main plus ferme que jamais, puisque celle tenant ses affaires personnelles semblait voir ses projets s’effriter comme sable sec.
- Evidemment que c’est vrai, et puis une tutrice en moins ça manque, surtout pour les petits stagiaires qui débarquent tout beaux tout neufs de première année, et qui sont incapables de prendre une tension comme il faut … J’en ai vu un tourner de l’œil à la vue d’une gamine qui avait l’éclabouille et dont les furoncles lui ont explosé au visage … C’était assez drôle. Et puis si je peux te donner une occupation …
De son petit sac à main jaune vif, elle extirpa son œuvre tapé à l’ordinateur, les feuilles déjà magiquement reliées les unes aux autres. Elle ne faisait pas les choses à moitié, la Coldridge. Cela se vérifiait dans le meilleur comme dans le pire.
- Voici mes « Quelques parties », environ 100 % en fait. Pour les sources d’ailleurs, il te suffit de taper avec ta baguette sur les chiffres et elles apparaissent en bas de page, je trouvais ça plus pratique que les pavés permanents de bas de page ou les annexes interminables que personne ne lit jamais. Et je ne me suis pas fatiguée à éplucher tous ces ouvrages pour que personne ne le sache…
Elle babillait un peu, la jolie blonde, comme pour s’agripper aux dernières minutes d’ignorance et de légèreté. Elle savait que le moment fatidique allait arriver, que sa vie allait peut être changer du tout au tout. Ou pas ; Le ou pas serait salvateur, elle serait tellement soulagée de reprendre le cours de sa vie normale, oublier ses craintes, se maudire d’avoir été si pessimiste, se jeter à corps perdu dans cette nouvelle aventure avec Marcus et …
- … Oh.
Pas le père. Murphy avait eu la délicatesse de ne pas formuler sa révélation autrement. Elle devait se douter qu’autrement, c’était pire. Dire que Marcus n’était pas le père était catastrophique. Lui annoncer que Caël et elle avaient conçu un enfant était encore pire. Dire que Marcus n’était pas le père lui permettait de décider que cet enfant n’en aurait pas, jamais. Ça pouvait être son choix, après tout, ne rien dire, à personne. Elle avait retenu sa respiration jusqu’à ce que Murphy ouvre la bouche. A présent, c’était un long, très long soupir qui sortit de la sienne, alors qu’elle levait une main raide vers l’épaule de Murphy, la tapotant doucement. Comme si c’était à elle de réconforter la rousse de ce qu’elle avait du lui faire dire.
- Merci.
Juste ça. Avec tout ce que cela impliquait. Rose se passa la main dans les cheveux, calant une mèche derrière son oreille son autre main tripotant la anse de son sac alors que son regard se diluait dans celui de son amie, la traversant sans la voir.
- Les choses vont devenir compliquées maintenant...
- Evidemment que c’est vrai, et puis une tutrice en moins ça manque, surtout pour les petits stagiaires qui débarquent tout beaux tout neufs de première année, et qui sont incapables de prendre une tension comme il faut … J’en ai vu un tourner de l’œil à la vue d’une gamine qui avait l’éclabouille et dont les furoncles lui ont explosé au visage … C’était assez drôle. Et puis si je peux te donner une occupation …
De son petit sac à main jaune vif, elle extirpa son œuvre tapé à l’ordinateur, les feuilles déjà magiquement reliées les unes aux autres. Elle ne faisait pas les choses à moitié, la Coldridge. Cela se vérifiait dans le meilleur comme dans le pire.
- Voici mes « Quelques parties », environ 100 % en fait. Pour les sources d’ailleurs, il te suffit de taper avec ta baguette sur les chiffres et elles apparaissent en bas de page, je trouvais ça plus pratique que les pavés permanents de bas de page ou les annexes interminables que personne ne lit jamais. Et je ne me suis pas fatiguée à éplucher tous ces ouvrages pour que personne ne le sache…
Elle babillait un peu, la jolie blonde, comme pour s’agripper aux dernières minutes d’ignorance et de légèreté. Elle savait que le moment fatidique allait arriver, que sa vie allait peut être changer du tout au tout. Ou pas ; Le ou pas serait salvateur, elle serait tellement soulagée de reprendre le cours de sa vie normale, oublier ses craintes, se maudire d’avoir été si pessimiste, se jeter à corps perdu dans cette nouvelle aventure avec Marcus et …
- … Oh.
Pas le père. Murphy avait eu la délicatesse de ne pas formuler sa révélation autrement. Elle devait se douter qu’autrement, c’était pire. Dire que Marcus n’était pas le père était catastrophique. Lui annoncer que Caël et elle avaient conçu un enfant était encore pire. Dire que Marcus n’était pas le père lui permettait de décider que cet enfant n’en aurait pas, jamais. Ça pouvait être son choix, après tout, ne rien dire, à personne. Elle avait retenu sa respiration jusqu’à ce que Murphy ouvre la bouche. A présent, c’était un long, très long soupir qui sortit de la sienne, alors qu’elle levait une main raide vers l’épaule de Murphy, la tapotant doucement. Comme si c’était à elle de réconforter la rousse de ce qu’elle avait du lui faire dire.
- Merci.
Juste ça. Avec tout ce que cela impliquait. Rose se passa la main dans les cheveux, calant une mèche derrière son oreille son autre main tripotant la anse de son sac alors que son regard se diluait dans celui de son amie, la traversant sans la voir.
- Les choses vont devenir compliquées maintenant...
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Ven 10 Mai 2019 - 20:19
C’est les yeux ronds comme des soucoupes que j’observe Rose sortir un manuscrit entier de son sac. Elle ne rigole vraiment pas avec sa thèse. Ca me fait un peu penser à moi, il y a trois ans. J’avais dû terminer aux alentours de ces eaux-là, pour me préparer au mieux à la soutenance. Parce qu’écrire, ça ne me fait pas peur. Parler, en revanche… Un goût amer se répand dans ma bouche lorsque je me rends compte qu’Oz aurait pu être à mes côtés pour me motiver, et me guider dans cette épreuve qui consistait à parler sans pause devant un jury constitué d’une demi-douzaine des plus grands sorciers du pays. Mais bon, je m’en suis sortie, grâce à l’aide précieuse de Lynn et Riley. Les doigts fébriles, je prends le manuscrit des mains de la Summerbee, hochant la tête lorsque la blonde ajoute des détails sur les références. C’est toujours important, les références. Je me souviens d’une professeur de potions très pointilleuse sur la bibliographie, préférant presque me poser des questions sur le travail des autres, cité en introduction, que sur le contenu de mon rapport.
Un peu gauche, je propose à Rose de connaître les résultats du test de paternité. Après-tout, c’est bien pour ça qu’elle est là. Et je suis persuadée qu’il n’y a aucun bon moyen d’amener le sujet. Choisissant mes mots, je crache enfin le morceau : Marcus n’est pas le père. Retenant ma respiration, j’attends la réaction de Rose. Elle ne se fait pas attendre. Je crois qu’elle aussi a arrêté de respirer, puisqu’elle pousse un long soupir maintenant. “Merci.” Interloquée, je relève les yeux vers elle, ne sachant pas trop quoi lui répondre. De quoi me remercie-t-elle ? De l’avoir aidé à déterminer le père de cet enfant ? De lui avoir donné l’identité de ce père ? De la soutenir dans ce moment difficile ? Ne sachant pas quoi répondre, je me tais, laissant la blonde me tapoter l’épaule. Je vois bien que dans sa tête, c’est le bazar. Soit ça, soit le vide complet. Elle est en proie à un vrai tourment intérieur et je ne sais pas trop comment l’aider. “Les choses vont devenir compliquées maintenant...” Triturant l’ourlet de mon pull, j’essaie de réfléchir à une solution pour aider mon amie. Mettant un peu les pieds dans le plat, je demande, naïvement : “Tu vas vivre où, une fois que le bébé sera là ?” C’est peut-être une question idiote. Mais ça ne coûte rien de la poser. “Si tu veux, on a une chambre de libre… Les chambres sont insonorisées, vous ne serez pas dérangés.” Ca, c’est du Murphy tout craché. Voir qu’une amie est dans la détresse, et trouver n’importe quel moyen de l’aider, la soulager. Proposer la chambre laissée libre depuis des mois, à côté de celle de Louisa, sans en parler à Lynn ni la Muller. C’est peut-être une mauvaise idée, mais c’est la seule que j’ai eue.
- InvitéInvité
Re: like a prayer (rose)
Sam 18 Mai 2019 - 9:35
Like a prayer
Murphy & Rose
« La mère est une divinité, le père un trésor. »
Faire bonne figure. Si son père lui avait un jour apprit quelque chose, c’était bien cela. Alors que la vie intérieure de Rose se délitait comme château de sable sec, son regard s’était perdu dans le vague, dans le détail d’une couture du vêtement de Murphy. Elle avait reposé sa main sur son propre genou, prenant sur elle pour ne pas trop trembler, exercice plus difficile qu’il n’y paraissait. Seule, elle se serait probablement laisser aller à pleurer toutes les larmes de son corps, roulée en boule dans son lit, à se lamenter à s’en arracher les cheveux. La présence de Murphy était un garde fou pour le moment, mais il faudra bien qu’elle craque, un jour. Ce jour là, elle espérait qu’il n’y aurait pas grand monde dans les parages…
- Je ne sais pas. J’imagine que je vais rester quelques jours chez mes parents, pour me reposer. Pour la suite … La fac est formelle, il faut que je quitte ma chambre étudiante, et c’est normal. Je ne vais pas imposer à mes voisines de chambre les pleurs du bébé… Et je t’avouerai que je me suis un peu refusée d’y penser * elle ricana tristement* comme si cela pouvait conjurer le sort… C’est loupé.
Un petit coup dans le bidon, la main se reposant dessus par réflexe : Pas de panique bébé, on trouvera bien. Elle n’aurait bientôt plus Marcus, mais elle ne finirait pas à la rue. Elle avait suffisamment d’amis pour avoir des échappatoires. Elle l’espérait tout du moins. La Fraser joignait l’acte aux pensées de la jolie blonde.
- … Ici, au phare ?
C’était une solution fabuleuse, bien sur. Mais… Elles n’étaient pas sensées être trois à prendre cette décision. Elle cala une mèche blonde derrière son oreille, les yeux baissés.
- Je… J’y penserai. Mais il ne faut pas que ça te mette en difficulté, Murphy… Tu en as déjà tellement fait pour moi. Je ne sais même pas comment … Enfin. Je trouverai.
Elle releva ses yeux si tristes vers son amie, forçant un pauvre sourire sur son visage devenu si pâle qu’il en devenait maladif. Elle était loin, la figure bravache et pleine de vie de la Coldridge des grands jours.
- Je vais devoir réfléchir à tout ça et… et prendre les décisions qui s’imposent maintenant… Peut être pas aujourd’hui mais… Bientôt. Je ne pourrais pas garder cela pour moi bien longtemps.
- Je ne sais pas. J’imagine que je vais rester quelques jours chez mes parents, pour me reposer. Pour la suite … La fac est formelle, il faut que je quitte ma chambre étudiante, et c’est normal. Je ne vais pas imposer à mes voisines de chambre les pleurs du bébé… Et je t’avouerai que je me suis un peu refusée d’y penser * elle ricana tristement* comme si cela pouvait conjurer le sort… C’est loupé.
Un petit coup dans le bidon, la main se reposant dessus par réflexe : Pas de panique bébé, on trouvera bien. Elle n’aurait bientôt plus Marcus, mais elle ne finirait pas à la rue. Elle avait suffisamment d’amis pour avoir des échappatoires. Elle l’espérait tout du moins. La Fraser joignait l’acte aux pensées de la jolie blonde.
- … Ici, au phare ?
C’était une solution fabuleuse, bien sur. Mais… Elles n’étaient pas sensées être trois à prendre cette décision. Elle cala une mèche blonde derrière son oreille, les yeux baissés.
- Je… J’y penserai. Mais il ne faut pas que ça te mette en difficulté, Murphy… Tu en as déjà tellement fait pour moi. Je ne sais même pas comment … Enfin. Je trouverai.
Elle releva ses yeux si tristes vers son amie, forçant un pauvre sourire sur son visage devenu si pâle qu’il en devenait maladif. Elle était loin, la figure bravache et pleine de vie de la Coldridge des grands jours.
- Je vais devoir réfléchir à tout ça et… et prendre les décisions qui s’imposent maintenant… Peut être pas aujourd’hui mais… Bientôt. Je ne pourrais pas garder cela pour moi bien longtemps.
(c) DΛNDELION