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La Dolce Vita (mattina)
Mer 1 Mai 2019 - 18:26
La Dolce Vita
Mattina
« Mais oui c'est toi la reine du bal, continue de danser dans le noir »
Matteo avait tenu à préparer une petite surprise pour Pina. Avec leurs emplois du temps respectifs, ce n’était pas toujours évident de prendre du temps pour eux. Ils ont régulièrement leurs petits moments dans la salle commune à se câliner, à profiter de la présence l’un de l’autre, mais Matteo voulait malgré tout préparer cette petite surprise pour celle qui illuminait ses jours depuis quelques mois maintenant. Le tout avait été de trouver un moment pour tous les deux mais avec les vacances de Pâques, l’italien avait décidé négocier pour avoir quelques jours de repos à l’infirmerie. Il le méritait bien.
Tout était alors fin prêt et il n’avait rien dit à Pina concernant le programme, il lui avait juste demandé de réserver quatre jours complets pour lui, de préparer quelques affaires. Il avait besoin de passer quelques temps avec elle, loin de toutes ces personnes de l’université. Il voulait voir comment se dérouleraient quatre jours complets avec celle qui hante ses jours et ses nuits, celle qui le rend plus amoureux qu’il ne l’a jamais été. C’était important pour lui. La malédiction semblait s’être atténuée depuis quelques mois, comme l’islandaise y avait remédié en étant simplement sincère avec lui. Jusqu’à présent, il n’avait pas osé lui parler d’avenir, de la suite, il vivait au jour le jour leur relation parce qu’il lui semblait avoir compris que c’était sa façon d’être, mais l’italien ne peut s’empêcher de penser à l’après. Il lui reste encore une année complète à vivre à Hungcalf et ensuite… Ensuite, si tout va bien, il parcourra le monde. Loin de sa famille, loin de Pina, s’ils viennent à rester ensemble aussi longtemps et il ne sait pas comment les choses se passeront. Ça lui fait peur, et il essaye de le cacher au maximum.
Il avait donné rendez-vous à la jeune femme au dehors de l’université afin de pouvoir prendre le porteloin qui avait été préparé pour eux à l’occasion. L’islandaise ignorait encore où ils se rendaient, et il n’était pas prêt de cracher le morceau. Il voulait garder la surprise jusqu’au bout. La dernière fois qu’il lui en avait fait une, ça avait un peu été dévoilé prématurément à cause de la petite boule de poils qui ne parvenait pas à tenir en place. Il avait d’ailleurs pour l’occasion confié Citrouille à ses colocataires. Il aperçoit finalement la brune arriver, et il lui adresse un petit sourire, toujours aussi ravi de voir celle qu’il aime.
« J’ai bien cru que tu n’allais pas venir finalement. »
Il lui dépose un baiser sur le front.
« Prête pour partir vers l’inconnu ? »
Tout était alors fin prêt et il n’avait rien dit à Pina concernant le programme, il lui avait juste demandé de réserver quatre jours complets pour lui, de préparer quelques affaires. Il avait besoin de passer quelques temps avec elle, loin de toutes ces personnes de l’université. Il voulait voir comment se dérouleraient quatre jours complets avec celle qui hante ses jours et ses nuits, celle qui le rend plus amoureux qu’il ne l’a jamais été. C’était important pour lui. La malédiction semblait s’être atténuée depuis quelques mois, comme l’islandaise y avait remédié en étant simplement sincère avec lui. Jusqu’à présent, il n’avait pas osé lui parler d’avenir, de la suite, il vivait au jour le jour leur relation parce qu’il lui semblait avoir compris que c’était sa façon d’être, mais l’italien ne peut s’empêcher de penser à l’après. Il lui reste encore une année complète à vivre à Hungcalf et ensuite… Ensuite, si tout va bien, il parcourra le monde. Loin de sa famille, loin de Pina, s’ils viennent à rester ensemble aussi longtemps et il ne sait pas comment les choses se passeront. Ça lui fait peur, et il essaye de le cacher au maximum.
Il avait donné rendez-vous à la jeune femme au dehors de l’université afin de pouvoir prendre le porteloin qui avait été préparé pour eux à l’occasion. L’islandaise ignorait encore où ils se rendaient, et il n’était pas prêt de cracher le morceau. Il voulait garder la surprise jusqu’au bout. La dernière fois qu’il lui en avait fait une, ça avait un peu été dévoilé prématurément à cause de la petite boule de poils qui ne parvenait pas à tenir en place. Il avait d’ailleurs pour l’occasion confié Citrouille à ses colocataires. Il aperçoit finalement la brune arriver, et il lui adresse un petit sourire, toujours aussi ravi de voir celle qu’il aime.
« J’ai bien cru que tu n’allais pas venir finalement. »
Il lui dépose un baiser sur le front.
« Prête pour partir vers l’inconnu ? »
(c) DΛNDELION
@Pina Jakobsen
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Re: La Dolce Vita (mattina)
Ven 17 Mai 2019 - 18:15
La Dolce Vita
Mattina
« Mais oui c'est toi la reine du bal, continue de danser dans le noir »
Pina avait claquée la porte précipitamment derrière elle après avoir jeté son sac sur son épaule. Ses cheveux flottant derrière elle, la voilà qui descendait les escaliers des chambres des lufkins en quatrième vitesse. S'arrêtant une seconde devant la chambre de son amoureux pour, ne sait-on jamais, vérifier s'il était plus en retard qu'elle (ça n'arrivait jamais), elle courait dans les couloirs de l'université, son cœur battant la chamade. Elle n'avait pas l'habitude de l'aventure, elle n'avait pas non plus l'habitude de ne pas prévoir ses vacances, et de se laisser porter vers l'inconnu. Matteo lui avait demandé il y a un moment maintenant de bloquer quelques jours au début des vacances, pour les passer avec lui. Elle l'avait embrassé avec un grand sourire, se noyant dans l'amour au creux de ses bras, approuvant évidemment la demande.
Elle s'était habituée, la belle, à voir son compagnon un petit peu chaque jour. Quelques minutes parfois, une petite heure de temps en temps, le temps d'une nuit, également, quand elle venait se glisser dans son lit, sachant sa chambre vide. Vivre en dortoir avait l'avantage qu'ils se croisaient chaque soir, et l'inconvénient qu'ils n'étaient jamais réellement seuls.
Les vacances tombaient à point nommé. Elle avait envie de décrocher des cours, de se perdre dans la foret, découvrir la plage, lire pendant des heures, la tête sur les genoux du garçon, ou qu'importe le programme que l'italien lui réservait. Elle arriva en courant, droit dans les bras du garçon. « J'ai bien cru que tu n'allais pas venir finalement. » Pina reprenait son souffle alors qu'il embrassait son front. « Prête pour partir vers l'inconnu ? » Un grand sourire tirait ses traits, illuminait son visage. « Prête pour n'importe quoi avec toi ! » dit-elle, le plus naïvement du monde, le plus sincèrement. Elle cala un instant sa tête contre le torse du garçon alors qu'elle le serrait dans ses bras. « J'ai hâte de voir ce que tu nous as préparé mon amour. » La jeune femme se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir venir embrasser le cou du lufkin, plongeant son regard malicieux, amoureux, dans les prunelles noisettes de son amoureux.
Elle était amoureuse, tellement amoureuse. Tout, en sa présence, semblait faisable. Tout l'attirait. Sa manière de rire, son rire, la malice au creux de ses yeux quand elle avait le malheur d'être maladroite, l'anxiété qu'elle lisait parfois en lui. Leur amour, leur petits moments. Cette sensation apaisante d'être le plus en sécurité au creux de ses bras. Le manque, quand il est absent. Les pensées, toujours quelques unes tournées vers lui, toute la journée, chaque heure, chaque minute. Elle s'en rendait compte : plus le temps passait, plus elle l'aimait. « On y va ? » Liant ses doigts aux siens, Pina et Matteo se dirigèrent tout deux vers le portoloin. La sensation bizarre qu'elle ressentait toujours après chaque voyage passée, Pina lâcha doucement la main du garçon pour faire trois pas en avant, des étoiles dans les yeux en regardant le paysage qui s'offrait à elle. « c'est magnifique. On reste la pour quatre jours??? »
Elle s'était habituée, la belle, à voir son compagnon un petit peu chaque jour. Quelques minutes parfois, une petite heure de temps en temps, le temps d'une nuit, également, quand elle venait se glisser dans son lit, sachant sa chambre vide. Vivre en dortoir avait l'avantage qu'ils se croisaient chaque soir, et l'inconvénient qu'ils n'étaient jamais réellement seuls.
Les vacances tombaient à point nommé. Elle avait envie de décrocher des cours, de se perdre dans la foret, découvrir la plage, lire pendant des heures, la tête sur les genoux du garçon, ou qu'importe le programme que l'italien lui réservait. Elle arriva en courant, droit dans les bras du garçon. « J'ai bien cru que tu n'allais pas venir finalement. » Pina reprenait son souffle alors qu'il embrassait son front. « Prête pour partir vers l'inconnu ? » Un grand sourire tirait ses traits, illuminait son visage. « Prête pour n'importe quoi avec toi ! » dit-elle, le plus naïvement du monde, le plus sincèrement. Elle cala un instant sa tête contre le torse du garçon alors qu'elle le serrait dans ses bras. « J'ai hâte de voir ce que tu nous as préparé mon amour. » La jeune femme se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir venir embrasser le cou du lufkin, plongeant son regard malicieux, amoureux, dans les prunelles noisettes de son amoureux.
Elle était amoureuse, tellement amoureuse. Tout, en sa présence, semblait faisable. Tout l'attirait. Sa manière de rire, son rire, la malice au creux de ses yeux quand elle avait le malheur d'être maladroite, l'anxiété qu'elle lisait parfois en lui. Leur amour, leur petits moments. Cette sensation apaisante d'être le plus en sécurité au creux de ses bras. Le manque, quand il est absent. Les pensées, toujours quelques unes tournées vers lui, toute la journée, chaque heure, chaque minute. Elle s'en rendait compte : plus le temps passait, plus elle l'aimait. « On y va ? » Liant ses doigts aux siens, Pina et Matteo se dirigèrent tout deux vers le portoloin. La sensation bizarre qu'elle ressentait toujours après chaque voyage passée, Pina lâcha doucement la main du garçon pour faire trois pas en avant, des étoiles dans les yeux en regardant le paysage qui s'offrait à elle. « c'est magnifique. On reste la pour quatre jours??? »
(c) DΛNDELION
- InvitéInvité
Re: La Dolce Vita (mattina)
Sam 8 Juin 2019 - 0:36
La Dolce Vita
Mattina
« Mais oui c'est toi la reine du bal, continue de danser dans le noir »
Il avait attendu ce moment avec impatience. Même si avec Pina ils ne se voient pas aussi souvent qu’il l’aimerait, il est véritablement tombé amoureux d’elle en l’espace de quelques mois. C’est à croire que ses sentiments ont permis à cette malédiction de se lever enfin. Bon, elle est encore présente, il leur arrive encore des choses assez gênantes de temps à autres, mais plus ça va, plus ça s’espace dans le temps.
Matteo était en train d’attendre la jeune femme en dehors de l’université, à la fois tout excité à l’idée de faire ce voyage mais également un peu angoissé. Ça allait être la première fois que les deux Lufkin allaient passer autant de temps l’un avec l’autre. Elle finit par arriver et Matteo ne peut s’empêcher de sourire, heureux de la voir même s’ils se sont vus la veille, dans la salle commune de leur maison. Tout en l’embrassant délicatement sur son front, il lui demande si elle est prête. Il ne lui a rien dit quant à la destination car il aime lui faire des surprises comme il l’avait fait au bal de Noël. Il aime voir ses réactions, la voir découvrir les choses avec surprise. C’est tellement plus amusant ainsi. Pina déclara qu’avec l’italien elle était toujours prête pour n’importe quoi. Suite à quoi elle l’enlaça et il referma ses bras autour d’elle. Elle avait hâte et ça faisait plaisir à Matteo.
« Eh bien n’attendons plus une seconde et mettons nous en route avant de rater le Portoloin ! »
Elle attrapa la main de l’italien, entrelaçant ses doigts dans les siens et c’était parti. Dire que les moldus n’avaient pas la chance d’avoir des portoloins. Ils voyagent dans des appareils métalliques qui mettent beaucoup de temps à aller d’un point à un autre.
Une fois arrivés, Pina lâcha la main du jeune homme avançant doucement. Il était on ne peut plus stressé. Et si elle était déçue ? Mais à en juger les étoiles qu’elle avait dans les yeux, sa façon bien à elle d’observer ce qui l’entoure, il comprit finalement – même avant ses mots – qu’elle appréciait la surprise.
« On reste là pour quatre jours, oui. C’est ici que j’ai passé une partie de mon enfance, en Toscane. Je suis content que ça te plaise, je voulais vraiment que tu puisses découvrir cette partie de l’Italie. »
Il passa un bras autour de l’épaule de la jolie Pina et se mit en route. Ils avaient quelques dizaines de minutes avant d’arriver à destination mais marcher leur ferait du bien. La température était loin d’être celle d’Inverness. Ils traversèrent tout une étendue verte. Ils avaient beau être dans le Sud de l’Europe, la Toscane a toujours été très verdoyante. Ci et là il y avait des champs et autour du chemin qu’ils empruntaient s’élançaient de magnifiques cyprès à l’odeur qui lui rappelait des souvenirs précieux.
« J’ai réussi à me renseigner sur l’ancienne maison de mon grand-père paternel. J’y ai vécu quatre ans quand j’étais enfant mais suite au décès de mon grand-père, la maison a été mise en vente. Elle est aujourd’hui occupée par des moldus mais ils la mettent à louer, donc c’est là qu’on va rester le temps de notre séjour. »
C’était aussi pour cela qu’il angoissant. Il avait dix ans la dernière fois qu’il avait mis les pieds dans cette maison et tout avait très certainement changé mais il y avait tant de choses qu’il voulait revoir et refaire dans cette maison qui l’a vu grandir.
« Tu vas voir, le petit village auquel la maison est rattachée est vraiment mignon, très typique de la région. »
Il parlait de tout cela avec passion mais c’était important pour lui de montrer à celle qu’il aime une partie de sa vie.
Matteo était en train d’attendre la jeune femme en dehors de l’université, à la fois tout excité à l’idée de faire ce voyage mais également un peu angoissé. Ça allait être la première fois que les deux Lufkin allaient passer autant de temps l’un avec l’autre. Elle finit par arriver et Matteo ne peut s’empêcher de sourire, heureux de la voir même s’ils se sont vus la veille, dans la salle commune de leur maison. Tout en l’embrassant délicatement sur son front, il lui demande si elle est prête. Il ne lui a rien dit quant à la destination car il aime lui faire des surprises comme il l’avait fait au bal de Noël. Il aime voir ses réactions, la voir découvrir les choses avec surprise. C’est tellement plus amusant ainsi. Pina déclara qu’avec l’italien elle était toujours prête pour n’importe quoi. Suite à quoi elle l’enlaça et il referma ses bras autour d’elle. Elle avait hâte et ça faisait plaisir à Matteo.
« Eh bien n’attendons plus une seconde et mettons nous en route avant de rater le Portoloin ! »
Elle attrapa la main de l’italien, entrelaçant ses doigts dans les siens et c’était parti. Dire que les moldus n’avaient pas la chance d’avoir des portoloins. Ils voyagent dans des appareils métalliques qui mettent beaucoup de temps à aller d’un point à un autre.
Une fois arrivés, Pina lâcha la main du jeune homme avançant doucement. Il était on ne peut plus stressé. Et si elle était déçue ? Mais à en juger les étoiles qu’elle avait dans les yeux, sa façon bien à elle d’observer ce qui l’entoure, il comprit finalement – même avant ses mots – qu’elle appréciait la surprise.
« On reste là pour quatre jours, oui. C’est ici que j’ai passé une partie de mon enfance, en Toscane. Je suis content que ça te plaise, je voulais vraiment que tu puisses découvrir cette partie de l’Italie. »
Il passa un bras autour de l’épaule de la jolie Pina et se mit en route. Ils avaient quelques dizaines de minutes avant d’arriver à destination mais marcher leur ferait du bien. La température était loin d’être celle d’Inverness. Ils traversèrent tout une étendue verte. Ils avaient beau être dans le Sud de l’Europe, la Toscane a toujours été très verdoyante. Ci et là il y avait des champs et autour du chemin qu’ils empruntaient s’élançaient de magnifiques cyprès à l’odeur qui lui rappelait des souvenirs précieux.
« J’ai réussi à me renseigner sur l’ancienne maison de mon grand-père paternel. J’y ai vécu quatre ans quand j’étais enfant mais suite au décès de mon grand-père, la maison a été mise en vente. Elle est aujourd’hui occupée par des moldus mais ils la mettent à louer, donc c’est là qu’on va rester le temps de notre séjour. »
C’était aussi pour cela qu’il angoissant. Il avait dix ans la dernière fois qu’il avait mis les pieds dans cette maison et tout avait très certainement changé mais il y avait tant de choses qu’il voulait revoir et refaire dans cette maison qui l’a vu grandir.
« Tu vas voir, le petit village auquel la maison est rattachée est vraiment mignon, très typique de la région. »
Il parlait de tout cela avec passion mais c’était important pour lui de montrer à celle qu’il aime une partie de sa vie.
(c) DΛNDELION
@Pina Jakobsen
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