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Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Le beau temps m’avais manqué. Je suis peu accoutumée à l’humidité. Cela ne joue en rien sur mon humeur comparée à certaine personne que je connaisse, seulement, le soleil tombant sur mon épiderme ravive ma nostalgie pour mon pays. Les rues dansantes, les restaurants ouvert jusqu’à tard dans la nuit, les rires et les cris de la population, les enfants jouant derrière un ballon, un jeu non mage, je n’ai jamais pu saisir les règles ou bien simplement l’air chaud caressant mes cheveux, tout cela me manque. Ici, les rues sont silencieuses autant que les habitants, seul le quartier de Myrddin est « vivant » selon moi, là où se rendent nos étudiants pour décompresser, flâner, courtiser, manger, fêter, vivre leur jeunesse comme il se doit et comme j’aurais aimé la vivre. Ce ciel bleu et ce soleil haut me fait rendre bien nostalgique, je devrais penser à autre chose.
Assise sur un banc en pierre non loin des roses en fleurs et du couloir ouvert longeant une grande partir du parc dans lequel je me trouve, je me lance sur une observation de bon nombre d’étudiant qui occupent les lieux. Les examens de fin d’année approchent et cela annonce également le début des vacances. En parlant de vacance, je n’ai toujours pas décidé si je retournais au Brésil ou non. Je lève la tête et savoure cette brise jouant avec mes cheveux lâche, il fait beau mais la température n’est pas pour autant élevée, j’ignore si ici l’été est signe de grande chaleur. Je constaterai par moi-même si je décide de rester ici. Je verrais le moment venu, pour le moment je profite de l’instant de calme qu’offre cette fin de journée où le soleil est sur ses derniers instants avant de laisser place à la lune croissante.
Je viens souvent ici, de ce côté du parc. Plus intime, plus calme, plus reposant. Je viens chercher un peu d’air frais, je laisse mes pensées par moment partir d’elles-mêmes, il m’arrive de penser à mes voyages, les destinations que j’ai aimé, les personnes rencontrées, les pays que j’aimerai faire ou refaire. J’aime me perdre ainsi, dans le questionnement des prochaines destinations à faire. J’ai aussi quelques bilans à rendre pour l’entreprise Delgado mais cela attendra. J’ai d’ailleurs reçu un hibou de Carlos, une lettre que je n’ai même pas pris la peine d’ouvrir. Quelle piètre épouse je suis…je souris, cela ne lui fera pas de mal, il sait avec moi que cela n’est jamais comme il le souhaite. Je ne suis pas sa mère pour accourir à ses pieds dès qu’il claque des doigts. Je vais tout de même songer à répondre dans la semaine, je ne tiens pas particulièrement à ce qu’il pose ses mocassins vernies ici.
Je laisse échapper un profond soupir et ferme les yeux. Je vais remonter à mon bureau lorsque les étoiles seront apparues sur la couche bleu foncées que le ciel nous laissera voir. Pour le moment ce n’est en rien le cas, le ciel à des couleurs rougeâtres, orange, jaunes un peu de rose au loin, le soleil descend progressivement laissant les derniers instants de la journée. Toutes ces couleurs annonces un beau temps pour le lendemain et même une chaleur envisagée. J’ai hâte. Mes robes et mes chaussures ouvertes n’attendent que d’être portées. D’ailleurs j’ai dû laisser tomber mes escarpins tout à l’heure lorsque j’ai voulue toucher l’herbe du bout des pieds, elles doivent être à l’entrée du parc, je les prendrais tout à l’heure.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Avec Eden vous venez de rentrer du Caire. A peine tes pas eurent foulé le sol britannique, tu ressens cette nécessité de te retrouver seule. Ou du moins de prendre du recul vis-à-vis de tout ce qu’il a pu se passer là-bas. Tu repenses bien sûr à cette attaque dont vous avez été les victimes. Sur le terrain de tes explorations c’est monnaie courante, mais là, tu as pu montrer une facette de toi que ta compagne ne connaissait pas. Et inversement d’ailleurs. Tu n’as aucune culpabilité, aucun remord, aucun regret. Simplement tu as besoin de temps pour encaisser tout cela. Alors te voilà à ne rien faire de spécial en cette journée d’été. Le soleil est resplendissant, tu t’habilles donc d’une robe aux allures rubis qui sied tes courbes féminines à merveilles. Des escarpins aux pieds, une amulette autour du cou et quelques bracelets précieux pour agrémenter le tout. Tu es décidée à profiter de la chaleur environnante, qui bien sûr est loin d’être celle qui existe dans ton pays natal. Pour en revenir depuis à peine plusieurs heures, tu ressens déjà la différence de température.
Tes talons descendent rapidement les marches du château immaculé pour parvenir sur les allées fièrement érigées du parc. Le jardin est absolument sublime, un véritable coin de paradis qui te permettra sans doute de t’aérer l’esprit. Tu passes justement devant le lieu exact où Eden et toi avez renoué contact. Expression de douce nostalgie sur le visage. Tu poursuis ta marche avec détermination avant de tomber sur une paire de chaussures que tu reconnaitrais entre mille. Un sourire aux lèvres, tu inspectes les lieux de ton regard noir. Rien. Les étudiants révisent tous. Ton œil est enfin alerté par une silhouette au loin. Aussi féline que la tienne. Sourire accentué pour cette amie de longue date. Munie de la paire d’escarpins de ta collègue, tu t’approches silencieusement des roses fleuries dont le doux parfum réveille tes sens. Sans prendre garde, tu remarques enfin le soleil qui se couche doucement. L’instant est magique. « Ma chère Amelya, tu n’as donc rien perdu ? » demandes-tu dans un sourire amusé. Tu es véritablement ravie de la revoir. « J’ai l’impression que cela fait une éternité ! » confies-tu en déposant une bise sur sa joue. « Je suis contente de te revoir. »
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Je laisse tomber ma tête en arrière et la regarde, un sourire amusé fendue sur mes lèvres. Nous avons fait que nous croiser depuis mon arrivée ici. Elle prend place près de moi. J’ai un regard pour mes escarpins.
- Je ne peux résister à une pelouse fraichement tondue. J’aime cette sensation sur mes pieds.
Une éternité. C’est bien possible que cela fasse autant de mois que nous nous n’étions pas vus. Nous sommes comme cela, toutes deux des femmes occupées. Il est donc évident voir même logique que nous n’avons que peu de temps à nous consacrer l’une à l’autre. Mais fort heureusement, nous n’en tenons rigueur. Nous comprenons la vie de chacune. C’est même une des raisons pour lesquelles nous sommes devenues des amies, de précieuses amie. Nous nous ressemblons sur plusieurs points. Elle est un soutien, celle qui m’a encouragée, soutenue pour venir enseigner ici. Pas un mois n’est pas passé sans que nous nous écrivions quel que soit l’endroit de la carte où nous nous trouvions. Elle est une personne de confiance pour qui je donnerai ma vie les yeux bandés. La revoir me procure un grand plaisir.
- Hung est une école bien vaste, il pourrait se passer plusieurs jours sans que nos chemins se croisent. Heureusement, un parc relie les nombreux couloirs intérieur et nous aimons toutes deux ce parc.
Je relève la tête et regarde justement la pelouse verte de cet endroit que j’affectionne. Les élèves rentrent peu à peu, nous adressant parfois un sourire, un signe de la main, ou encore un mouvement de tête. J’aime mes élèves, je suis parfois un peu trop maternelle avec certains, j’ignore si je fais bien d’agir ainsi. Certains ont l’âge qu’aurait eu mon enfant…Je baisse le regard et chasse cette pensée noire de ma tête avant de revenir sur mon amie. Je lui adresse un sourire.
- Je suis également ravie de te voir. Ton voyage était plaisant ?
Nous nous étions vues un soir autour d’une bonne bouteille de vin français, cadeau que m’a adressé un client lors de ma dernière visite. Je ne suis pas certaine tant les bouteilles se sont accumulées, mais il me semblait qu’elle avait parlé d’un voyage à la capitale de l’Egypte. Un pays que j’aime particulièrement. Son climat aride, ses mystères, son histoire, sa magie, sa culture. Je devrais prendre des nouvelles de Monsieur Hakim, voilà fort longtemps que nous n’avons pas échangé.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Sensuelle, ton amie ne t’étonnes absolument pas en t’expliquant qu’elle apprécie se balader pieds nus dans l’herbe fraichement coupée. C’est un trait qui vous unie, amoureuses de la nature que vous êtes toutes deux. Tu lui accorde un sourire qui se mélange au sien à la lueur du soleil environnant. C’est un moment plaisant que vous partagez là. Ton esquisse redouble sur ton visage dont le teint légèrement hâlé se marie parfaitement au sien. Ses paroles prennent un sens particulier dans le cadre de votre amitié si forte. Deux femmes aux parcours bien différents et dont les nombreux voyages ont forgé l’amitié. « Déplaisant, en vérité » admets-tu dans un soupire. Tes jambes se croisent nerveusement alors que tu admires le coucher de soleil dont les lueurs baignent le parc d’une aura toute particulière. « Il aurait dû être un retour aux sources, revoir Alexandrie, le Caire… Mais nous avons été attaquées. » Tu n’as pas eu le temps de réellement débriefer sur ce qu’il s’est passé là-bas. Cette attaque n’est pas vraiment le fond du problème, c’est même monnaie courante sur de tels lieux de recherches archéologiques. En grande historienne de la magie, Amelya pourrait en témoigner autant que toi d’ailleurs. Ce qui t’as profondément touchée c’est cette distension qui a pris place dans ton couple. Eden n’avait pas connaissance de ta faculté d’animagus et tu n’aurais probablement pas soupçonné une telle haine en elle. Haine mise au service d’une torture psychologique intense qui ne lui ressemble pas. Objet d’amour idéalisé que tu aimes du même amour malgré le choc engendré. « Comme tu le sais j’étais sur une affaire du Département des Mystères. On a essayé de nous empêcher de mettre la main sur de précieux sigils, méconnus jusque-là. » Tu croises enfin le regard de ta collègue qui devinera avec simplicité que tu restes en surface. Si le problème s’arrêtait ici tu n’aurais pas cette allure déstabilisée. « Assez discuté de ma personne. Tu parviens à prendre tes marques à Hungcalf ? J’ai entendu de très bons retours sur tes cours, les étudiants semblent passionnés » soulignes-tu avec satisfaction. Comme pour le bel Evan Wakefield, c’est toi qui a conseillé à Amelya de postuler à la prestigieuse université. De toute évidence le Professeur McArthur te devrais des remerciements pour ton dévouement à l’école…
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
- Je me familiarise avec l’endroit et le temps, le soleil de mon pays me manque par moment mais j’aime enseigner, je n’aurais d’ailleurs, jamais douté y prendre goût si facilement. Je ris lorsqu’elle me parle de mes élèves. Je m’efforce de rendre un cours qui peut sembler ennuyant et poussiéreux en quelque chose d’attractif et plus…neuf. Il faut bien avouer, ces jeunes ont besoins de nouveautés.
Je souris à ma propre remarque, mettre des images avec les mots est une façon que j’ai trouvée pour que les élèves assimilent plus rapidement les choses et vois de leurs propres yeux ce qui a pu arriver durant des moments qui ont marqué l’histoire de notre monde sorcier. Je ne suis pas objectif, cette matière est primordiale pour nous tous, comprendre, savoir, ce que nos ancêtres ont menés pour que nous ayons un avenir. Apprendre que d’autres pays n’ont pas la même notion de magie que nous, accepté que la magie puisse être sous forme et croyance différentes. C’est ça que je voudrais que les étudiants apprennent, c’est donc mon rôle aujourd’hui qu’ils ressortent avec le plus d’éléments historique possible.
Mais assez parler et divaguer sur ce sujet, j’ai conscience que mon amie n’a pas terminé son récit et c’est donc à moi de la faire parler, tout d’abord parce que cela lui fera probablement du bien et aussi parce que de toute évidence, le sujet m’intéresse. Découvrir des Sigils n’est pas aisé, et rare maintenant. Je suis curieuse d’en entendre la fin de l’histoire. Savoir que sa compagne et elles soient en froid me peine, j’espère de tout cœur que cela s’arrangera. Je pose ma main sur son genou pour que nos regards se croisent de nouveau.
- Je vois bien que quelque chose ne va pas. Tu peux tout me dire, c’est ça des amies n’est-ce pas ?
Des amies comme elle, j’en ai peu. Je pense les compter sur les doigts de la main. Les amis sont là dans les bons mais aussi et surtout dans les mauvais moments. Je suis une bonne oreille pour écouter, je sais accepter quand il faut se taire. Elle sait que je suis présente lorsque cela ne va pas. Encore plus aujourd’hui maintenant que nous foulons toutes deux le sol de l’université en tant qu’enseignante. Je la remercierais jamais assez de m’avoir parler de ce poste, je pense que cela va changer ma vie.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Ravie d’apprendre que la belle Amelya se familiarise avec le domaine universitaire, tu lui adresses un sourire bienveillant. C’est qu’elle te ressemble énormément l’historienne de la magie, tant dans votre façon d’appréhender le monde que de vous comporter. Le rayonnement du soleil lui manque, comme à toi, c’est indéniable, mais tu as su t’y habituer rapidement. En fait, tu as toujours pensé que la luminosité écossaise te correspond mieux au teint et à l’orage intérieur. Tu hoches la tête à sa remarque, oui, les jeunes ont besoin de renouveau, mais certainement vous aussi. « En transmettant notre savoir, nous apprenons d’eux en retour. C’est enrichissant. » Tes mots sont pleins de sagesse et tu crois en ces nouvelles générations qui tendent à se développer sous votre regard assidu. Main déposée sur ton genou, vos regards s’entrelacent un moment. Si la brésilienne avait été légilimens elle aurait pu avoir accès à toutes tes pensées sans que tu ne tentes de les lui bloquer. Là, évidemment, tu dois parler, évoquer à haute voix ce qui te peine. Gorge serrée, tu laisses ta main tomber sur la sienne. Contact amical et rassurant dont tu as besoin en l’instant. En vérité, s’il ne s’agissait que de l’attaque, cela n’aurait pas eu autant d’impact. Ton amie et collègue en est bien consciente, cela se sent dans le timbre employé. « Il y a plusieurs choses » commences-tu simplement, détournant le regard pour fixer l’horizon. Vous ne vous attendiez pas à être attaquées, encore moins à ce que l’une comme l’autre vous perdiez le contrôle de la situation. « J’ai vu une part d’Eden que je ne connaissais pas. Et inversement. Je ne suis pas certaine que nous étions prêtes à cela. Pas encore du moins. » Tu ravales ta salive avec difficulté, observant les traits fins du visage de ta précieuse acolyte. « Ils étaient plus nombreux que nous, trois pour être exacte, les trois ont ouvert le feu sur moi, je n’ai pas réfléchis davantage, j’ai pris ma forme animagus pour me dégager de leurs tirs. Cela a dû les effrayer puisque deux d’entre eux se sont dirigés vers Eden. Je ne pouvais pas la laisser seule ainsi. » Tu marques une pause nécessaire. « Elle ne savait pas que j’étais animagus. Elle a la phobie des animaux, je te laisse imaginer l’impact de voir une panthère neutraliser un homme. Quant à elle, eh bien je ne la pensais pas aussi … Cruelle ? » Plus raisonnable maintenant, tu n’aurais pas été choquée quelques années auparavant. « J’ai été cruelle, moi aussi » admets-tu finalement. « Nous ne nous connaissions pas ainsi, pas sous cette facette de femmes qui sont capables de prendre les armes. » A côté de cela, tes paroles peuvent sembler à l’opposé de la réalité. Toutes deux femmes du Ministère de la Magie, elle, Auror, toi, Conjureure de maléfices, cela fait de vous des sorcières hautement qualifiées. Maintenant, voir les choses de vos propres yeux est bien différent. Bien plus réel que de simples suppositions.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
- Au moins maintenant, vous savez toutes les deux qui est réellement l’autre. Ce n’est pas plus mal j’imagine. Mais je peux comprendre ta surprise. Un couple c’est aussi accepter la partie sombre de la personne, les bons comme les mauvais côtés.
C’est ce qui m’a demandé le plus de travail dans mon « couple » avec Carlos, accepter les défauts de l’homme que je n’aimais pas et surtout lui trouver des qualités malgré le fait qu’il soit le parfait enfoiré. Je ne suis pas la femme idéale pour donner des conseils en matière de couple étant donné que le mien est inexistant mais je sais au moins la base.
- En avez-vous parlé toutes les deux ? De ce voyage, de ce qu’il s’est produit ?
Carlos et moi sommes différents en tout point, mais nous avons toujours eue de bonnes conversations professionnels, c’est le seul point qui nous lie tous les deux, le travail. Il n’a d’ailleurs pas été contre ma venue ici, ça lui laisse plus d’opportunités de ramener des femmes dans notre demeure. Ça n’est pas un accord, mais nous sommes devenues un couple libre plutôt qu’un couple tout court. En soi, cela ne me dérange pas, tant qu’il ne mets aucunes de ses maîtresses enceinte, là je pourrais faire un meurtre, il le sait, j’en suis capable.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
L’oreille attentive et l’écoute fine de la belle Amelya Delgado était ce qu’il y avait de plus reposant en l’instant. A vrai dire tu ressentais ce besoin d’être comprise, ne serait-ce qu’entendue par quelqu’un. Ta collègue est une amie de longue date, qui n’a jamais jugé la fluidité de tes fréquentations sentimentales. Parce que tu en as aimé des personnes, Cléopatra Amonwë, des hommes, des femmes, toutes et tous ayant pour point commun leur noblesse d’esprit. C’est un trait sur lequel tu insistes grandement. Pour être honnête tu n’as même pas besoin d’y penser. C’est une faculté humaine qui te charme dès les premiers instants. Tu acquiesces à ses paroles pleines de sagesse. Dieu sait qu’elle a raison. Maintenant au moins vous savez à quoi vous en tenir. Et pas dans le mauvais sens du terme. Ce sont des révélations ô combien positives si vous parvenez à en faire quelque chose. « C’est ainsi que j’entrevois également la vie de couple. Je sais que je réagis comme cela sur le coup. Laissons les jours passer et cela ira mieux. » Le ton posé, tu poursuis. « A n’en pas douter, cela nous aidera à mieux nous connaître. Mais non, nous n’en avons pas encore discuté. Nous prendrons le temps de le faire. » C’était impératif. Tu tiens éperdument à la douce Eden, tu as besoin d’elle, de te sentir à ses côtés, aimée, choyée, protégée.
Tu t’empares de sa main que tu enlaces dans la tienne. « Merci d’être là, Amelya. Vraiment. » Tes iris quittent ceux de l’historienne pour finalement balayer lentement l’horizon qui se détaille au¬-devant. Les arbres, les montagnes environnantes et la lueur de la forêt sont baignés d’un chaleureux éclat solaire. Toutes deux habituées à de fortes températures extérieures, il est bien évident que cela ne vous dérange en rien. Tu te surprends à soupirer d’aise. Tu te sens détendue. Tu as pu déposer ce qui te peinait le plus et cela reste bien évidemment salvateur. « Tu parles de tout cela avec tant de sagesse … » remarques-tu en lui adressant une risette amicale. T’es envieuse et en même temps admirative de la façon dont elle conçoit la vie de couple.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Je pose à mon tour ma main sur la sienne et continue de lui sourire, j’aime sa présence ici, elle me rassure, et me donne un point de repère dans ce continent si différent du miens. Elle a vu en moi, ce que je n’aurais jamais pensé avoir, je lui dois beaucoup, elle m’a permis d’avoir une liberté jusqu’alors jamais atteint. J’étais comme une bête en cage, un oiseau interdit de voler. Enseigner était l’option qui me fallait, ma bouée de sauvetage. Alors lorsqu’elle me remercie d’être présente auprès d’elle, je lui sers davantage la main.
- C’est à moi de te remercier, sans toi, je ne serais jamais venu ici.
Mon regard quitte son visage pour regarder à mon tour le ciel s’obscurcir à mesure que notre conversation avance. Un rire sincère s’empare de moi lorsqu’elle me dit être pleine de sagesse. Je dois la surprendre, c’est que je ne m’attendais pas à ce qu’elle me qualifie ainsi « sage ».
- Je suis loin d’avoir des paroles pleines de sagesse, c’est d’ailleurs tout le contraire. Tu sais, avec Carlos, nous en sommes venus à nous détester pendant des années, je lui en voulais d’avoir accepté ce mariage et lui me reprochais de ne pas être celle qu’il attendait de moi. Au fil des années et à force de se côtoyer, nous avons appris à s’accepter mutuellement, avant j’aurais même dit « tolérer » car nous ne partageons en aucun cas de sentiments amoureux, nous le pensions il fut un temps, mais ce n’était que des espérances. Nous voulions paraître amoureux, nous aurions aimé éprouver ce sentiment l’un envers l’autre ça aurait été plus facile…mais au lieu de cela, nous avons développé un respect mutuel. Je ne suis doute en aucun cas une experte en matière d’amour, mais je sais ce que cela fait de communiquer. Il faut profiter de ce moment avec Eden, profiter de chaque instants toutes les deux, l’amour n’est pas à la portée de tout le monde.
Je l’envie, j’envie toutes les personnes qui peuvent aimer et être aimé en retour. J’aurais probablement jamais l’opportunité de goûter à ce sentiment.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Au fond, il est vrai que vos vies sentimentales sont bien différentes l’une de l’autre. Toutes deux des femmes fortes, au caractère bien trempé, vous n’êtes pas du genre à vous laisser marcher sur les pieds. Pour autant, vous provenez de milieux sociaux différents. Non pas en termes financiers puisque vos deux lignées sont chacune riche à leurs façons. En revanche, c’est votre statut de sang qui est bien différent. Et au fond, cela change tout. Elle, de sang-pur, vouée à être mariée de force à un homme qu’elle n’aime pas. Cet enfermement – tu l’entrevois ainsi – tu as eu la chance de ne pas le connaître. Tu as grandis au sein d’une famille ouverte sur la question de l’amour. Tu as une chance inouïe, qui finalement ne devrait pas en être une. L’amour est une valeur humaine essentielle et aucune discrimination ne devrait être permise. Vos mains liées, tu sens la sienne se resserrer autour de la tienne. Tu souris de plus belle.
Ce contact te rappelle que par le passé vous avez connu une mésaventure toutes les deux. L’historienne, présente lors de l’éboulement qui a perturbé ton existence à jamais. Elle, soutien indéfectible qui t’as vu sous ta forme animagus, sortant de la grotte dans laquelle vous vous trouviez. Elle, qui a vu les larmes couleur sur ton visage, la fureur, la colère, la culpabilité. Le remord. Tu te souviens de cela comme si c’était hier. Même par la magie, tu n’aurais pas pu stopper cet éboulement. Une grotte toute entière qui s’effondre c’est s’affronter aux forces de la nature, ça n’est pas possible. Il y a des limites à tout. Alors comme elle le souligne, sans toi, elle ne serait pas là. Mais sans elle, sans son soutien, tu ne serais peut-être pas là non plus.
Tu l’écoutes, attentive et curieuse. D’abord, c’est le discours d’une femme brisée, cela te touche au point de te faire monter quelques perles aux coins des yeux. Tu ne chasses pas ces témoins de tes émotions, pas avec cette personne. Tu es émue par la complexité de cette histoire qui vient témoigner du fait que tout un chacun peut vivre des relations bien différentes. Finalement, cela te laisses entendre combien il les choses sont vues différemment de l’extérieur. Le paraître est souvent à des années lumières de la vérité. « Je suis très émue par ton récit » avoues-tu d’abord avant de poursuivre. « Tu m’as déjà raconté tout cela, bien sûr, mais c’est très touchant. Finalement c’est une belle leçon de vie, terrible dans un sens, mais qui témoigne de la richesse de ta personne. » Tu lui adresse une œillade sincère. « On retourne au château ? J'aimerais te montrer les écrits que j'ai découvert lors de cette dernière mission. Je pense que tu pourras m'aider à estimer l'époque de leur création. »
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Je remets mes escarpins et nous prenons marche vers le château, ma nouvelle demeure à présent. Qui aurait cru un jour que j’allais enseigner dans cette école si prestigieuse, un endroit que j’aurais aimé fouler lorsque je sortais de Castelobruxo, mais le destin s’est jouée de moi et m’a donc mis des liens incassables avec Carlos qui aurait aimé lui aussi étudier ici. Je me laisse donc guider par ma précieuse amie jusqu’aux fameux écrits, un objet précieux qui a traversé le temps ça n’en fait aucun doute. D’un écartement de phalange, je fais apparaître une loupe et des gants, professionnelle, je tiens à mettre les chances de notre côtés et pour cela abîmer l’écrit n’est donc pas permis. Avant d’attaquer les écrits, la calligraphie ou encore l’encre utiliser, je me tarde sur le sceau en bas de page.
- Peux-tu me dire où l’as-tu trouvé exactement ? Ce sceau me dit quelque, il me semble l’avoir déjà vu.
Je voudrais qu'elle m'en dise davantage avant que je ne m'avance à faire des conclusions, les écris, la matière du papier, l'encre utilisé peuvent suffire à déterminer une date ou simplement un siècle, mais parfois simplement l'endroit lorsque cela n'a pas été dérober peut répondre à nos questions avant que je ne parte dans mes investigations.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
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amelya & cléopatra
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Il ne t’est pas rare de faire appel à l’expertise de ta collègue historienne, éminemment plus calée que toi dans son domaine de recherches. Toi, ton exercice comprend à la fois l’étude et la conjuration des maléfices – voire malédictions – pouvant se trouver sur les lieux et artéfacts présents. Également, tu as une part de travail importante lorsqu’il s’agit de déchiffrer des écrits magiques. Une fois à ton bureau, tu fais en sorte que tes trouvailles lévitent jusque sur la surface de marbre. Ton amie ne met pas longtemps et s’affaire presque aussitôt, faisant apparaître une loupe ainsi qu’une paire de gants. Une légère esquisse se dessine sur ton visage, constatant que la belle Amelya ne fait absolument pas dans le détail lorsqu’il s’agit d’examiner une énigme.
Tu passes tes phalanges le long de ton menton, intriguée d’avance par les dires futurs de la brésilienne, d’autant qu’elle précise l’avoir sans doute déjà vu quelque part. Cette femme est une ressource indéniable. « Il a été trouvé précisément au musée copte du Caire. De toute évidence, au regard de l’attaque, des personnes ne voulaient pas que l’on s’empare de ce sceau. » Tu marques une pause, l’air grave sur ton faciès aux allures égyptiennes. « Eden a trouvé des reliures de grimoires faîtes en … Peau humaine. Elle a fouillé les lieux et pense qu’il y a eu des expérimentations douteuses. »
Tu accordes évidemment un crédit tout particulier aux paroles de l’ex-Auror. Tu t’assieds sur le rebord de ton bureau, comme si de telles explications ressemblaient à un véritable coup de massue. « Les lieux étaient dérangeants. Je ressentais une aura sombre, vraiment négative. J’ai rarement ressenti cela. » Ta gorge se serre à cette dernière pensée qui te traverse l’esprit. Tu te décides à en faire part à ta collègue. « Nous étions certainement sur les lieux de sacrifices humains. » Œillade appuyée en direction de l’historienne, l’inquiétude perceptible dans tes orbes. Et pourtant, tu es très rarement inquiète de la sorte.
(c) oxymort
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
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amelya & cléopatra
◊ ◊ ◊
Avec rapidité et exactitude, tu présentes tes trouvailles à ton amie, prenant soin de mentionner les éléments les plus pertinents. Tu prends bien évidemment le temps de parler de ces potentiels sacrifices humains dont tu es presque certaine qu’ils ont été perpétrés. Tu hoches la tête à la question de ton amie, en guise de réponse, l’air grave sur le visage. D’un revers de la main, la féline Delgado fait apparaître une carte de ton pays natal. Tu y reconnais aisément l’Egypte Antique. Curieuse et silencieuse ton œil vif suit les phalanges manucurées de ta collègue. Elle pointe ainsi Le Caire puis reporte son attention jusqu’à toi.
Attentive, tu écoutes ses rappels concernant l’histoire de ton pays. C’est vrai qu’il y a ces fameuses zones à prendre en compte. Tu t’y référais souvent dans le cadre de tes recherches en tant qu’arithmancienne. Namer bien sûr, tu fronces les sourcils, croisant les bras sur ton buste afin d’accompagner pleinement sa réflexion. Tu t’adosses au mur le plus proche à l’évocation du roi Khâsekhemoui dont les projets de réunifications ne te sont pas inconnus. Sans pour autant en connaître les tenants et les aboutissants, tu as eu vent de ces légendes.
Vos orbes sombres se rencontrent une nouvelle fois, à ceci près que cet échange est bien plus appuyé que les précédents. Il y a cette idée que ce roi ait pu être un sorcier et donc un potentiel mage noir. Tu laisses entendre un soupire avant d’adresser une esquisse à la belle Amelya. « Tu as vraiment un don pour raconter les légendes » soulignes-tu. Tu avances vers la carte, te penchant au-dessus du document tout en replaçant ta chevelure. Là, tu détailles les dessins inscrits sur le parchemin, délicatement, du bout des doigts. « Un simple avis que je ne peux que rejoindre. Cela semble correspondre à l’époque ainsi qu’aux motivations d’un homme capable de se tourner vers les arts obscurs. »
Tes orbes noires admirent les traits fins des inscriptions, le sceptre ainsi que le ‘’V’’ dont on ne peut savoir s’il s’agit d’un chiffre ou bien d’une lettre. « Les civilisations égyptiennes ont toujours été très en avance sur les autres. Les pyramides en sont la preuve. Le peuple d’Égypte était également très proche de ses différents dieux. Peut-être que l’on pourrait se tourner de ce côté-là pour décrypter ce ‘’V’’ ? » Tu t’apprêtes à te diriger vers la bibliothèque qui longe le long des murs de ton bureau, tapotant çà-et-là les bordures de tes précieux ouvrages. « Je ne sais pas si j’ai quelque chose là-dessus… » souffles-tu, déjà au travail de toutes les hypothèses probables. « Amelya, est-ce que tu souhaites boire un verre ? » proposes-tu en te retournant vers la charmante cheffe d’entreprise sorcière.
(c) oxymort
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
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Filial Vielha com
Amelya & Cléopatra
Nombreuses réflexions de votre part qui viennent sans nul doute faire maillage autour de l’énigme présentée par ce fameux ‘’V’’ dont l’historienne a pointé l’existence. En vérité, ce n’est pas le premier détail auquel tu aurais pensé, comme quoi, l’intelligence collective est encore la meilleure façon de progresser. Toutefois, tu décides de faire de nouveau cavalier seul en te tournant vers la longue bibliothèque qui serpente le long des murs adjacents. Plutôt minutieuse, tous tes grimoires sont rangés de façon particulière, en fonction des spécialités magiques traitées.
Tu prends tout de même soin de proposer quelque chose à boire à ta collègue, celle-ci confessant qu’elle ne refuserait pour rien au monde. Vous avez vraiment cela en commun, toutes les deux. Tu sors de tes pensées déjà au travail pour te tourner vers une petite armoire renfermant plusieurs bouteilles dont tu sélectionnes ton meilleur hydromel. Alcool fortement apprécié et réputé chez les sorciers, d’autant que celui-ci est vieillit en fût et comporte de d’agréables saveurs épicées. Tu sers deux verres à pieds et en tends un à la belle brésilienne. « Tu m’en diras des nouvelles » glisses-tu en lui tendant le récipient de cristal. « Cheers ! » lances-tu en venant trinquer, portant ensuite l’alcool à tes lèvres carmin.
Tes griffes s’emparent cette fois d’un vieux manuscrit qui semble avoir traversé les âges, tu déposes celui-ci sur le bureau, prenant place sur un tabouret aux côtés de la sensuelle Amelya. Il s’agit d’un ouvrage relatant les différentes légendes et croyances égyptiennes. « Il y a aussi la question des offrandes. En fonction de celles-ci, nous pouvons déterminer à quel déesse ou dieu ils s'adressaient … » laisses-tu entendre, évasive d’abord. « Ce qui m’étonne, c’est que je ne me suis jamais vraiment attardée sur ce ‘’V’’. Cela ne m’a pas semblé être un détail important. Et en même temps il n’est pas sans me rappeler quelque chose … » Tu marques un silence, te tournant vers ton amie. « Tu as une idée, n’est-ce pas ? »
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Filial Vielha FT. Cléopatra |
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
Filial Vielha com
Amelya & Cléopatra
Compliment qui ne passe pas à l’as à propos de ce vieil hydromel que vous partagez toutes les deux. Cela te fait d’autant plus plaisir venant de sa part, sachant qu’elle pourrait être considérée comme une experte dans le domaine. Une femme élégante, raffinée et aux goûts prononcés en matière d’alcool. Tu partages avec la sensuelle Amelya cette noblesse du raffinement. Rien n’est jamais laissé au hasard pour vous deux. Rien. Vous n’êtes pas du genre à permettre cela. Tout doit être précieusement calculé, jusqu’au contenant d’un verre de cristal.
« Je te donnerais l’adresse du producteur, tu ne seras pas déçue. » Vous venez de trinquer, donc, à vous deux, sans qu’il soit nécessaire de le mentionner. Sa façon à elle de s’exprimer dans sa langue natale donne un certain cachet au moment présent. Deux femmes, aux origines étrangères qui se retrouvent autour d’un verre dans la plus grande Université de toute l’Europe. Vous dressez chacune des théories plus farfelues les unes que les autres et en même temps toutes plus réalistes à leur manière. C’est cela que tu apprécies le plus dans ton domaine d’expertise. Réfléchir. Émettre des hypothèses, les confirmer ou les infirmer par une étude scientifique et rigoureuse.
Tes orbes aux reflets d’onyx se posent sur la représentation enchanteresse que fait apparaître l’historienne au creux de sa main. C’est une très belle magie. Tu reconnais aisément Anubis, dieu funéraire à la tête de chien. Les contes et légendes à son propos sont remarquables tant par leur finesse que par les interprétations possibles de tels écrits. Tu reviens t’asseoir autour du bureau sombre, déposant ton verre dans un bruit caractéristique. « Si je reprends ce que nous venons de dire … Eh bien cela pourrait se tenir. »
D’un nouveau revers de la main tu enchantes à ton tour la représentation magique de ta collègue. L’effigie du dieu égyptien s’anime, quittant sa paume pour fouler le bois d’ébène de la table. Du bout de tes phalanges s’échappe un bruit de légère explosion et plusieurs représentations humaines se matérialisent, toujours sous forme miniature, sortilège d’illusion parfaitement réalisé. C’est là que l’on peut observer la finesse de tes talents en matière de métamorphoses. Douée pour cet art d’une infinie complexité.
Les humanoïdes s’agenouillent devant la divinité aux allures canines, déposant devant lui plusieurs offrandes. « Je pense que ton idée peut se tenir. Les offrandes religieuses sont encore très présentes en Égypte, malgré les avancées de la société. » Ton regard se perd dans l’illusion que tu as fait apparaître, scénette animée qui illustre votre discussion avec brio. « La société sorcière européenne approche la magie selon un spectre scientifique. Nous étudions chacune et chacun dans nos branches respectives, nous publions des ouvrages, nous effectuons des recherches … Il en va de même en Égypte bien qu’ils incluent davantage une vision selon le spectre religieux. Lorsque nous enchantons un lieu pour le protéger, nous nous fichons de tel ou tel dieu. Là-bas, des offrandes peuvent être apportées afin de renforcer les barrières magiques. Donc, je pense que nous sommes sur la bonne voie. Ce qui pourrait donc inclure des sacrifices humains en offrandes au dieu funéraire. Cela me rappelle un terrain vague sur lequel je suis intervenu il y a quelques années. Plusieurs sortilèges de nécromancie avaient été réalisés là-bas. Le terrain d'un ancien cimetière » termines-tu dans un haussement de sourcil.
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Re: Terminé / Filial Vielha com {Cléo}
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