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Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Mer 17 Juil 2019 - 0:53
La brunette marchait d’un bon pas dans les couloirs, bousculant les gens sans y faire attention, l’air perdue dans son monde sautillant et mâchonnant ce qui ressemblait à une brioche écrasée… qui avait dû être ronde dans une autre vie. Maddy avait fait un rêve. Pas un rêve flippant qui donne qu’une envie : rester éveillé. Pas un rêve érotique non plus – pas cette fois en tout cas. Non, Maddy avait rêvé qu’elle pouvait danser dans les flammes sans se brûler. Et ça la perturbait. Parce qu’elle avait beau adorer le feu sous toutes ses formes, de la simple étincelle au magnifique bûcher… Elle savait qu’elle se brûlerait si elle tentait de danser dans les flammes comme une sorcière médiévale.
Elle marchait donc dans les couloirs, se rendant, sans livres, sans plumes, une simple feuille blanche pliée à la main, à son cours de sortilèges. Maddy n’aimait pas prendre des notes, et la simple idée de passer deux heures ENTIERES assise la rendait folle. Heureusement qu’elle aimait l’idée d’en apprendre plus sur le fonctionnement des sortilèges pour pouvoir s’améliorer dans leur création. Elle regardait avec amusement les tresses bleues de sa perruque préférée se balancer au rythme de ses pas. Elle avait sorti l’attirail punk aujourd’hui, botte cloutées et veste en cuir noir par-dessus une chemise en jean savamment tâchée de peinture par ses soins. Et quelques accessoires rendaient le tout parfait. Elle avait eu envie de ça. Mais c’était sûr que demain, elle ressortirait sa confortable salopette déchirée par l’usure et ses docs martens rouges.
Le cours fut d’une longueur abominable et lorsque le professeur signala la brève pause d’intercours, elle bondit de sa chaise et commença à faire le tour de la classe en marmonnant des trucs sans queues ni tête et en chantonnant. Bien sûr, personne n’avait manqué de remarquer qu’elle adorait essayer de discuter avec ses voisins de classe, ou qu’elle empruntait tout le nécessaire que l’on range dans une trousse à tout le monde… et qu’elle n’avait que rarement. Bref, Maddy était une pile sur pattes qui n’attendait que de pouvoir se dépenser dans un effort physique adéquat… Un peu de danse par exemple lui ferait le plus grand bien. Elle ne faisait pas vraiment attention aux autres élèves malgré ses tentatives de sociabilisation. Il aurait fallu qu’ils répondent et qu’ils répondent dans le sens qu’elle voulait pour qu’elle daigne réussir à concentrer le peu de son attention sur eux. Or, elle en était momentanément incapable.
Elle marchait donc dans les couloirs, se rendant, sans livres, sans plumes, une simple feuille blanche pliée à la main, à son cours de sortilèges. Maddy n’aimait pas prendre des notes, et la simple idée de passer deux heures ENTIERES assise la rendait folle. Heureusement qu’elle aimait l’idée d’en apprendre plus sur le fonctionnement des sortilèges pour pouvoir s’améliorer dans leur création. Elle regardait avec amusement les tresses bleues de sa perruque préférée se balancer au rythme de ses pas. Elle avait sorti l’attirail punk aujourd’hui, botte cloutées et veste en cuir noir par-dessus une chemise en jean savamment tâchée de peinture par ses soins. Et quelques accessoires rendaient le tout parfait. Elle avait eu envie de ça. Mais c’était sûr que demain, elle ressortirait sa confortable salopette déchirée par l’usure et ses docs martens rouges.
Le cours fut d’une longueur abominable et lorsque le professeur signala la brève pause d’intercours, elle bondit de sa chaise et commença à faire le tour de la classe en marmonnant des trucs sans queues ni tête et en chantonnant. Bien sûr, personne n’avait manqué de remarquer qu’elle adorait essayer de discuter avec ses voisins de classe, ou qu’elle empruntait tout le nécessaire que l’on range dans une trousse à tout le monde… et qu’elle n’avait que rarement. Bref, Maddy était une pile sur pattes qui n’attendait que de pouvoir se dépenser dans un effort physique adéquat… Un peu de danse par exemple lui ferait le plus grand bien. Elle ne faisait pas vraiment attention aux autres élèves malgré ses tentatives de sociabilisation. Il aurait fallu qu’ils répondent et qu’ils répondent dans le sens qu’elle voulait pour qu’elle daigne réussir à concentrer le peu de son attention sur eux. Or, elle en était momentanément incapable.
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Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Mer 17 Juil 2019 - 1:56
« ¡ Valentina, calmate ! »
Un rire vaguement contrarié, chaque jours c’est la même histoire pour la rassurer quand je m’en vais en cours. L’avantage quand elle était bébé, c’est qu’elle tenait dans mon sac ! De longues minutes à câliner et caresser la louve et me voilà presque en retard une fois celle-ci apaisée. Plongeant mes écouteurs dans mes oreilles en quittant la pièce après quelques mots doux, toujours en espagnol, destinés à l’animal.
Evoluant dans les escaliers et les couloirs d’un pas vif, le jupon de ma robe d’été rouge à pois blancs se promenait au gré de mes pas, mon sac autour du bras, une chaînette fine et raffinée autour du cou maintenant en place ma croix d’argent, mes talons foulant élégamment le sol, me grandissant de quelques centimètres, la douce musique guidant mes pas jusqu’à la salle de cours, me nichant dans un petit coin pour ranger mes écouteurs à l’arrivée du professeur.
Studieuse comme à mon habitude, je prenais notes, focalisée sur le cours. Petit à petit, pour autant, je commençais à flancher en me mettant à grifoner sur mon bloc-note. Non pas que le cours ne m’intéressais pas, mais il concernait un domaine que j’ai beaucoup étudié au collège et que je maîtrise relativement bien. Le dessin s’animait, une fois achevé, la ballerine d’encre se promenant le long de la feuille, en des mouvements classiques. De la belle magie, songeais-je en souriant vaguement en relevant de temps en temps la tête, interpelée par les tentatives de communications d’une élève à deux rangs derrière.
A la pause, donc, je décidais de me redresser pour contourner les rangées de tables, mes affaires sous le bras, m’approchant de la rangée précédemment observée, offrant un vague sourire, debout face à elle. Je la détaillais. D’extérieur, mon regard pouvait largement ressembler à un jugement cruel, divergente, elle sort de l’ordinaire. Et c’est ce qui m’a mené à elle. Sa tête me disais quelque chose. Première, ou deuxième année peut-être ?
J’ai d’autres cours en commun avec elle. Bon. En réalité, ayant un total de huit matières, je peux dire ça de plus de la moitié de l’université, mais il faut bien se rattacher à quelque chose pour sociabiliser, non ? Malgré la condescendance qui peut être largement interprétée dans ma façon de l’observer, j’étais en réalité admirative de ce style vestimentaire si singulier, qui attirait inexorablement mon regard comme un papillon de nuit face à une lampe.
« Hey ! Je peux m’asseoir ? Eumh… Ismaël. On a quelques cours en commun, mais je n’ai jamais vraiment pris le temps de venir faire ta connaissance. »
Bien que j’avais eu la politesse de demander la permission, je m’asseyais sur le siège en douceur, reposant mon cahier, donnant un coup de stylo bref sur la ballerine qui continuait de danser contre le papier pour l’immobiliser, la feuille d’un propre éclatant, des notes précises, d’une écriture particulièrement soignée et méticuleuse qui n’a rien à envier à mon maquillage ou à la propreté de mon vernis.
Un rire vaguement contrarié, chaque jours c’est la même histoire pour la rassurer quand je m’en vais en cours. L’avantage quand elle était bébé, c’est qu’elle tenait dans mon sac ! De longues minutes à câliner et caresser la louve et me voilà presque en retard une fois celle-ci apaisée. Plongeant mes écouteurs dans mes oreilles en quittant la pièce après quelques mots doux, toujours en espagnol, destinés à l’animal.
Evoluant dans les escaliers et les couloirs d’un pas vif, le jupon de ma robe d’été rouge à pois blancs se promenait au gré de mes pas, mon sac autour du bras, une chaînette fine et raffinée autour du cou maintenant en place ma croix d’argent, mes talons foulant élégamment le sol, me grandissant de quelques centimètres, la douce musique guidant mes pas jusqu’à la salle de cours, me nichant dans un petit coin pour ranger mes écouteurs à l’arrivée du professeur.
Studieuse comme à mon habitude, je prenais notes, focalisée sur le cours. Petit à petit, pour autant, je commençais à flancher en me mettant à grifoner sur mon bloc-note. Non pas que le cours ne m’intéressais pas, mais il concernait un domaine que j’ai beaucoup étudié au collège et que je maîtrise relativement bien. Le dessin s’animait, une fois achevé, la ballerine d’encre se promenant le long de la feuille, en des mouvements classiques. De la belle magie, songeais-je en souriant vaguement en relevant de temps en temps la tête, interpelée par les tentatives de communications d’une élève à deux rangs derrière.
A la pause, donc, je décidais de me redresser pour contourner les rangées de tables, mes affaires sous le bras, m’approchant de la rangée précédemment observée, offrant un vague sourire, debout face à elle. Je la détaillais. D’extérieur, mon regard pouvait largement ressembler à un jugement cruel, divergente, elle sort de l’ordinaire. Et c’est ce qui m’a mené à elle. Sa tête me disais quelque chose. Première, ou deuxième année peut-être ?
J’ai d’autres cours en commun avec elle. Bon. En réalité, ayant un total de huit matières, je peux dire ça de plus de la moitié de l’université, mais il faut bien se rattacher à quelque chose pour sociabiliser, non ? Malgré la condescendance qui peut être largement interprétée dans ma façon de l’observer, j’étais en réalité admirative de ce style vestimentaire si singulier, qui attirait inexorablement mon regard comme un papillon de nuit face à une lampe.
« Hey ! Je peux m’asseoir ? Eumh… Ismaël. On a quelques cours en commun, mais je n’ai jamais vraiment pris le temps de venir faire ta connaissance. »
Bien que j’avais eu la politesse de demander la permission, je m’asseyais sur le siège en douceur, reposant mon cahier, donnant un coup de stylo bref sur la ballerine qui continuait de danser contre le papier pour l’immobiliser, la feuille d’un propre éclatant, des notes précises, d’une écriture particulièrement soignée et méticuleuse qui n’a rien à envier à mon maquillage ou à la propreté de mon vernis.
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Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Jeu 18 Juil 2019 - 22:36
Je m'étais rassise à ma table en tapant du pied et tambourinant avec mes doigts sur le rythme d'une musique que j'adorais alors j'arrivais presque à oublier la classe, et le fichu prof qui venait de revenir tranquillement et faisait semblant de nous ignorer le temps de la pause. Sauf qu'une fille plutôt mignonne mais l'air pas très sympa se posa à côté de moi. Je la regardai d'un air absent, et pinçai les lèvres en la voyant me détailler comme si j'étais une gueuse. Je grognai un coup lorsqu'elle s'assit d'elle-même à côté de moi et lançai un regard alentour. Génial, une petit sainte nitouche bourge qui allait me renvoyer tout les trucs qui allaient pas chez moi à la face. Rien qu'à son regard je savais. Et elle avait même pas attendu que je réponde pour s'asseoir, si ça c'était pas digne des prêcheurs de crotte de raton...
Je lui lançai un regard en biais en continuant à tapoter sur la table.
'J'vois pas pourquoi tu te forces à venir si je te dérange l'Ange gardien." fis-je remarquer d'un ton un peu sec. "C'est pas parce qu'on a des cours ensemble qu'on est obligées de faire la causette. Je force personne." Je haussai un sourcil peu avenant à son intention avant de retourner à ma musique mentale (et digitale). Je soupirai.
"Ecoute l'Ange gardien, je crois sincèrement que si t'es là pour faire ta soutenance pour que je rentre dans el droit chemin, tu peux te le carrer là où je pense. D'autres on essayé et ils ont pas aimé la réponse. Ça me saoulerait de cramer une femme comme toi. Alors vraiment.." Je fis un geste éloquent de la main vers une autre place de la classe. J'étais un peu crispée mais je n'aimais pas ce genre de personnes. Elles se permettaient de juger sans que j'ai rien demander. Pendant mon road trip, j'avais souvent été alpaguée par des gens comme elle. Au début, j'étais gentille parce que taper sur les inconnus sans apprendre à les connaitre c'est pas dans mes principes mais franchement... Ma patience était pas exceptionnelle et l'avait jamais été.
Je me renfonçai dans ma chaise et commençai à chantonner Another Brick in the wall en remuant la tête en rythme avec la musique qui défilait dans ma tête. Ayant décidé d'oublier la jeune femme à côté de moi, j'étais complètement retournée dans ma bulle.
Je lui lançai un regard en biais en continuant à tapoter sur la table.
'J'vois pas pourquoi tu te forces à venir si je te dérange l'Ange gardien." fis-je remarquer d'un ton un peu sec. "C'est pas parce qu'on a des cours ensemble qu'on est obligées de faire la causette. Je force personne." Je haussai un sourcil peu avenant à son intention avant de retourner à ma musique mentale (et digitale). Je soupirai.
"Ecoute l'Ange gardien, je crois sincèrement que si t'es là pour faire ta soutenance pour que je rentre dans el droit chemin, tu peux te le carrer là où je pense. D'autres on essayé et ils ont pas aimé la réponse. Ça me saoulerait de cramer une femme comme toi. Alors vraiment.." Je fis un geste éloquent de la main vers une autre place de la classe. J'étais un peu crispée mais je n'aimais pas ce genre de personnes. Elles se permettaient de juger sans que j'ai rien demander. Pendant mon road trip, j'avais souvent été alpaguée par des gens comme elle. Au début, j'étais gentille parce que taper sur les inconnus sans apprendre à les connaitre c'est pas dans mes principes mais franchement... Ma patience était pas exceptionnelle et l'avait jamais été.
Je me renfonçai dans ma chaise et commençai à chantonner Another Brick in the wall en remuant la tête en rythme avec la musique qui défilait dans ma tête. Ayant décidé d'oublier la jeune femme à côté de moi, j'étais complètement retournée dans ma bulle.
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Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Jeu 18 Juil 2019 - 23:40
Ces gestes frénétique lui donnait quelque chose d’amusant. Une fois assise, je reculais vaguement à sa reprise, de quelques centimètres sur ma chaise.
“J'vois pas pourquoi tu te forces à venir si je te dérange l'Ange gardien."
Mon sourire s’éteignait, je n’avais pas peur, mais j’étais troublée. Ais-je l’air si désagréable que ça ? Mon regard tirait vers le bas, et j’étais clairement mal à l’aise par cette première déclaration, cherchant mes mots sans réellement avoir le temps d’en placer une.
"C'est pas parce qu'on a des cours ensemble qu'on est obligées de faire la causette. Je force personne."
Elle a absolument raison, alors pourquoi pense-t-elle que je me force à quoi que ce soit ? Songeant à la croix autour de mon cou, j’essayais de suivre son cheminement de pensée. Mon aspect trop politiquement correct doit lui laisser penser que je suis venue m’asseoir à ses côtés pour la sermonner ou me moquer d’elle… Eprise de culpabilité, je resserrait un peu mes cuisses
"Ecoute l'Ange gardien, je crois sincèrement que si t'es là pour faire ta soutenance pour que je rentre dans le droit chemin, tu peux te le carrer là où je pense. D'autres on essayé et ils ont pas aimé la réponse. Ça me saoulerait de cramer une femme comme toi. Alors vraiment.."
Son geste était des plus blessant. Le rejet est quelque chose que je vis relativement mal. Malgré tout, j’arrivais à reprendre constance, un sourire timide se dressait à mon visage, tant bien que mal.
« Je suis désolée que tu penses ça, j’étais venue te dire que j’aime beaucoup ta chemise… »
Bon en réalité je ne suis pas du tout venue pour ça, mais je ne mentais pas pour autant entièrement, j’aime vraiment son style vestimentaire. A nouveau je la regardais de haut en bas, mais d’un regard rapide, et ce qui pouvait paraître être de la condescendance était en réalité plutôt proche d’une admiration absurde, j’étais ce genre de personnes à m’émerveiller des gens, de leur créativité, de leur style, de leur personnalité. Et la sienne est forte, ce qui ne me donne pas du tout l’envie qu’elle me rejette.
« Enfin, au delà de quelques cours, on partage de l’affection pour les Pink Floyd, mais je m’en vais, si tu veux. »
Eh oui Isma, il y a tes envies et la réalité. Envie de rencontrer la personne vestimentairement la plus intéressante de ta classe à tes yeux, mais aussi la réalité qui est que si elle à besoin d’espace ou qu’elle ne veut pas me parler, je ne peux clairement pas l’y forcer et je ne chercherai en rien à le faire.
“J'vois pas pourquoi tu te forces à venir si je te dérange l'Ange gardien."
Mon sourire s’éteignait, je n’avais pas peur, mais j’étais troublée. Ais-je l’air si désagréable que ça ? Mon regard tirait vers le bas, et j’étais clairement mal à l’aise par cette première déclaration, cherchant mes mots sans réellement avoir le temps d’en placer une.
"C'est pas parce qu'on a des cours ensemble qu'on est obligées de faire la causette. Je force personne."
Elle a absolument raison, alors pourquoi pense-t-elle que je me force à quoi que ce soit ? Songeant à la croix autour de mon cou, j’essayais de suivre son cheminement de pensée. Mon aspect trop politiquement correct doit lui laisser penser que je suis venue m’asseoir à ses côtés pour la sermonner ou me moquer d’elle… Eprise de culpabilité, je resserrait un peu mes cuisses
"Ecoute l'Ange gardien, je crois sincèrement que si t'es là pour faire ta soutenance pour que je rentre dans le droit chemin, tu peux te le carrer là où je pense. D'autres on essayé et ils ont pas aimé la réponse. Ça me saoulerait de cramer une femme comme toi. Alors vraiment.."
Son geste était des plus blessant. Le rejet est quelque chose que je vis relativement mal. Malgré tout, j’arrivais à reprendre constance, un sourire timide se dressait à mon visage, tant bien que mal.
« Je suis désolée que tu penses ça, j’étais venue te dire que j’aime beaucoup ta chemise… »
Bon en réalité je ne suis pas du tout venue pour ça, mais je ne mentais pas pour autant entièrement, j’aime vraiment son style vestimentaire. A nouveau je la regardais de haut en bas, mais d’un regard rapide, et ce qui pouvait paraître être de la condescendance était en réalité plutôt proche d’une admiration absurde, j’étais ce genre de personnes à m’émerveiller des gens, de leur créativité, de leur style, de leur personnalité. Et la sienne est forte, ce qui ne me donne pas du tout l’envie qu’elle me rejette.
« Enfin, au delà de quelques cours, on partage de l’affection pour les Pink Floyd, mais je m’en vais, si tu veux. »
Eh oui Isma, il y a tes envies et la réalité. Envie de rencontrer la personne vestimentairement la plus intéressante de ta classe à tes yeux, mais aussi la réalité qui est que si elle à besoin d’espace ou qu’elle ne veut pas me parler, je ne peux clairement pas l’y forcer et je ne chercherai en rien à le faire.
- InvitéInvité
Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Dim 21 Juil 2019 - 14:02
J’étais retournée dans ma bulle musicale et j’avais décidé de faire abstraction de miss parfaite quand sa voix s’éleva de nouveau à côté de moi.
« Je suis désolée que tu penses ça, j’étais venue te dire que j’aime beaucoup ta chemise… »
Je clignai des yeux et me figeai pour la regarder en fronçant les sourcils. Hein, quoi ? Je la regardais de bas en haut avant de regarder mes propres fringues, j’étais complètement perdue. Est-ce que je venais de faire ce que je détestais qu’on me fasse ? C'est-à-dire juger du premier coup ? D’un autre côté elle avait pas eu l’air franchement sympa au premier regard la miss. D’un autre côté, est-ce que j’avais pas été trop agressive du coup ? Raaaaahhhh ! Mais putain ! Si une fille ouverte d’esprit portait des fringues comme ça j’en mangerais ma baguette. J’en oubliai même d’être polie et d’y glisser un ‘merci’, de toute façon, c’était pas grave parce qu’elle enchainait déjà.
« Enfin, au delà de quelques cours, on partage de l’affection pour les Pink Floyd, mais je m’en vais, si tu veux. »
J’écarquillai les yeux et me fustigeai intérieurement, okay. Là, elle venait de gagner la palme de la gentille qui se faisait houspiller par la bêtasse que j’étais. Je soupirai en secouant la tête. A quel point peut-on se retrouver dans le trou de la connerie précisément parce qu’on voulait l’éviter ? J’étais en train de penser que j’y étais tombé la tête la première.
« Non vas-y, reste si tu veux, j’ai été débile. » admis-je sur le bout des lèvres en recommençant à donner le rythme sur le bord de ma table. Mes doigts étaient rouges mais je m’en fichais, ça m’occupait les mains. J’étais ultra consciente de sa présence donc je continuai.
« Du coup t’aimes les Pink ? » Je ne rajoutais pas le »Toi ? » Mais elle devait sûrement l’avoir entendu, cette question pleine de surprise et de contentement. L’un des meilleurs groupes du monde qui transcende même le monde moldu et magique, même les cathos et les gens comme moi. The best of the best. Ever. Gnah !
Et pis c’était elle qui était venue me parler ! C’était à elle de faire la convo du coup, non ? Petit Ange gardien, là, cause un peu pour voir si t’es vraiment différente de l’image que tu renvoies ? Celle d’une personne catho et donc pas vraiment dans le mood de la sympathie tolérante, gentille, ouverte, etc. Ne pas penser à tout ces cons, ne pas penser à tout ces cons.
« Je suis désolée que tu penses ça, j’étais venue te dire que j’aime beaucoup ta chemise… »
Je clignai des yeux et me figeai pour la regarder en fronçant les sourcils. Hein, quoi ? Je la regardais de bas en haut avant de regarder mes propres fringues, j’étais complètement perdue. Est-ce que je venais de faire ce que je détestais qu’on me fasse ? C'est-à-dire juger du premier coup ? D’un autre côté elle avait pas eu l’air franchement sympa au premier regard la miss. D’un autre côté, est-ce que j’avais pas été trop agressive du coup ? Raaaaahhhh ! Mais putain ! Si une fille ouverte d’esprit portait des fringues comme ça j’en mangerais ma baguette. J’en oubliai même d’être polie et d’y glisser un ‘merci’, de toute façon, c’était pas grave parce qu’elle enchainait déjà.
« Enfin, au delà de quelques cours, on partage de l’affection pour les Pink Floyd, mais je m’en vais, si tu veux. »
J’écarquillai les yeux et me fustigeai intérieurement, okay. Là, elle venait de gagner la palme de la gentille qui se faisait houspiller par la bêtasse que j’étais. Je soupirai en secouant la tête. A quel point peut-on se retrouver dans le trou de la connerie précisément parce qu’on voulait l’éviter ? J’étais en train de penser que j’y étais tombé la tête la première.
« Non vas-y, reste si tu veux, j’ai été débile. » admis-je sur le bout des lèvres en recommençant à donner le rythme sur le bord de ma table. Mes doigts étaient rouges mais je m’en fichais, ça m’occupait les mains. J’étais ultra consciente de sa présence donc je continuai.
« Du coup t’aimes les Pink ? » Je ne rajoutais pas le »Toi ? » Mais elle devait sûrement l’avoir entendu, cette question pleine de surprise et de contentement. L’un des meilleurs groupes du monde qui transcende même le monde moldu et magique, même les cathos et les gens comme moi. The best of the best. Ever. Gnah !
Et pis c’était elle qui était venue me parler ! C’était à elle de faire la convo du coup, non ? Petit Ange gardien, là, cause un peu pour voir si t’es vraiment différente de l’image que tu renvoies ? Celle d’une personne catho et donc pas vraiment dans le mood de la sympathie tolérante, gentille, ouverte, etc. Ne pas penser à tout ces cons, ne pas penser à tout ces cons.
- InvitéInvité
Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Ven 26 Juil 2019 - 0:52
« Non vas-y, reste si tu veux, j’ai été débile. »
« Ne te flagelle pas pour si peu, ce n’est rien. »
Mon stylo roulait habilement entre mes doigts alors que de ma main libre je reposais mon carnet de notes sur le bureau, des notes précises, d’une lettrine délicate et précise, aussi propre qu’un parfait cours recopier pourrait l’être, à l’exception de cette danseuse d’encre qui se promenait sur la feuille sans laisser de traces derrière elle, en deux dimensions, répétant d’élégants gestes, de manière pratiquement algorithmique, issu d’un sortilège certes bien maîtrisé, mais tout de même assez limité.
« Du coup t’aimes les Pink ? »
J’acquiesçais en me détournant vers elle, faisant claquer mon stylo contre la table pour le refermer et le poser sur le carnet de bonne fortune, acquiesçant d’un sourire des plus rêveurs.
« Bien sûr ! Ils ont un groove unique en son genre, et fait tellement pour le développement des techniques audiovisuelles, dans l’évolution des styles modernes. Ils ont participé avec les Beatles à la création de nouvelles sous-catégories, à l’apogée de styles expérimentaux, créatifs ! Je suis super admirative de ces mecs, Wish You Were Here est un des premiers morceaux que j’ai appris à la guitare. »
Je m’emporte toujours relativement vite quand il s’agit de musique. Je secouais lentement la tête pour éviter de trop parler, reprenant en lui offrant un doux sourire.
« Et toi ? On dit souvent que l’habit ne fait pas le moine, mais le tiens inspire énormément de créativité, je suis sûre que tu as de très bonnes références à partager ! »
« Ne te flagelle pas pour si peu, ce n’est rien. »
Mon stylo roulait habilement entre mes doigts alors que de ma main libre je reposais mon carnet de notes sur le bureau, des notes précises, d’une lettrine délicate et précise, aussi propre qu’un parfait cours recopier pourrait l’être, à l’exception de cette danseuse d’encre qui se promenait sur la feuille sans laisser de traces derrière elle, en deux dimensions, répétant d’élégants gestes, de manière pratiquement algorithmique, issu d’un sortilège certes bien maîtrisé, mais tout de même assez limité.
« Du coup t’aimes les Pink ? »
J’acquiesçais en me détournant vers elle, faisant claquer mon stylo contre la table pour le refermer et le poser sur le carnet de bonne fortune, acquiesçant d’un sourire des plus rêveurs.
« Bien sûr ! Ils ont un groove unique en son genre, et fait tellement pour le développement des techniques audiovisuelles, dans l’évolution des styles modernes. Ils ont participé avec les Beatles à la création de nouvelles sous-catégories, à l’apogée de styles expérimentaux, créatifs ! Je suis super admirative de ces mecs, Wish You Were Here est un des premiers morceaux que j’ai appris à la guitare. »
Je m’emporte toujours relativement vite quand il s’agit de musique. Je secouais lentement la tête pour éviter de trop parler, reprenant en lui offrant un doux sourire.
« Et toi ? On dit souvent que l’habit ne fait pas le moine, mais le tiens inspire énormément de créativité, je suis sûre que tu as de très bonnes références à partager ! »
- InvitéInvité
Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Dim 11 Aoû 2019 - 19:41
Je lui jetai un regard amusé en haussant un sourcil.
"J'me flagelle pas non plus petit Ange, hein, faut pas abuser." remarquai-je avec humour.
Je l'écoutai donc parler des Pink Floyd avec un air concentré et imaginait les flammèche de la musique danser sous mes yeux en même temps que ses paroles. Hum... une bonne toile ça, je tenterais de retour au squat, si les autres veulent bien m'aider à débarrasser la pièce et protéger les meubles avant aussi. Sinon j'allais encore entendre parler de la lampe qui avait pris feu l'autre jour.
"Ouai, c'est les meilleurs! Perso l'une de mes préférées c'est Goodbye Blue Sky. J'ai vu le film je devais avoir 14 ans et ça doit être la séquence qui m'a le plus marquée. Avec le Trial mais du coup c'est un autre mood quoi. Du coup t'es une zicos?"
Je réfléchis deux secondes à sa question en m'interrogeant sur le sens qu'elle avait voulu donner à sa phrase... est-ce que ça voulait dire qu'elle kiffait totalement mes fringues? Elle allait redescendre sur terre si elle découvrait que je sortais pas l'attirail punk tout les jours. M'enfin.
"Oh bah j'écoute de tout. Mon père m'a fait ma culture jazz quand j'étais gamine, et ma mère au rock quand j'ai grandi. Euh, si on reste sur du rock psyché/prog, y'a Genesis mais du coup j'pense que tu connais. J'suis plus hard rock ou le rock alternatif comme les Wolfmother, Smashing Pumpkins ou The raconteurs, tu vois?" Je grimaçai et sortis mon téléphone pour essayer de trouver une chanson d'un de ces groupes dans ma playlist. "Y'a le bassiste des Whites stripes chez les Raconteurs du coup ça se ressent dans le style, tiens, écoute ça" Je lui tendis une de mes oreillettes.
J'en avais complètement oublié qu'on était en cours. Sans blague, faut pas le lancer sur la zic, je fais tout péter et je peux causer pendant des plombes. Au moins ça me faisait oublié que j'avais le cul collé à une chaise. C'était toujours ça de pris.
"J'me flagelle pas non plus petit Ange, hein, faut pas abuser." remarquai-je avec humour.
Je l'écoutai donc parler des Pink Floyd avec un air concentré et imaginait les flammèche de la musique danser sous mes yeux en même temps que ses paroles. Hum... une bonne toile ça, je tenterais de retour au squat, si les autres veulent bien m'aider à débarrasser la pièce et protéger les meubles avant aussi. Sinon j'allais encore entendre parler de la lampe qui avait pris feu l'autre jour.
"Ouai, c'est les meilleurs! Perso l'une de mes préférées c'est Goodbye Blue Sky. J'ai vu le film je devais avoir 14 ans et ça doit être la séquence qui m'a le plus marquée. Avec le Trial mais du coup c'est un autre mood quoi. Du coup t'es une zicos?"
Je réfléchis deux secondes à sa question en m'interrogeant sur le sens qu'elle avait voulu donner à sa phrase... est-ce que ça voulait dire qu'elle kiffait totalement mes fringues? Elle allait redescendre sur terre si elle découvrait que je sortais pas l'attirail punk tout les jours. M'enfin.
"Oh bah j'écoute de tout. Mon père m'a fait ma culture jazz quand j'étais gamine, et ma mère au rock quand j'ai grandi. Euh, si on reste sur du rock psyché/prog, y'a Genesis mais du coup j'pense que tu connais. J'suis plus hard rock ou le rock alternatif comme les Wolfmother, Smashing Pumpkins ou The raconteurs, tu vois?" Je grimaçai et sortis mon téléphone pour essayer de trouver une chanson d'un de ces groupes dans ma playlist. "Y'a le bassiste des Whites stripes chez les Raconteurs du coup ça se ressent dans le style, tiens, écoute ça" Je lui tendis une de mes oreillettes.
J'en avais complètement oublié qu'on était en cours. Sans blague, faut pas le lancer sur la zic, je fais tout péter et je peux causer pendant des plombes. Au moins ça me faisait oublié que j'avais le cul collé à une chaise. C'était toujours ça de pris.
- Spoiler:
- En avant la musique!
- InvitéInvité
Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Sam 24 Aoû 2019 - 12:10
"J'me flagelle pas non plus petit Ange, hein, faut pas abuser."
Il est vrai que j'exagère relativement volontairement.
"Ouai, c'est les meilleurs! Perso l'une de mes préférées c'est Goodbye Blue Sky. J'ai vu le film je devais avoir 14 ans et ça doit être la séquence qui m'a le plus marquée. Avec le Trial mais du coup c'est un autre mood quoi. Du coup t'es une zicos?"
« Comfortably Numb, me concernant. Du moins pour l’album The Wall. Elle a une forte symbolique à mes yeux autour du film, du moins, étant en médicomagie, elle a une symbolique forte à mes yeux. Je suis musicienne, oui ! Guitariste, pianiste et chanteuse. Et toi ? »
Un temps, de réflexion, marqué pour toutes les deux. Je songeais à ces enfants, malades pour la plupart, qui refusaient nos soins de peur que nous cherchions à les empoisonner, de la durée considérable qui nous a été nécessaire pour les rassurer, passer du temps avec eux, apprendre de leur culture, de leurs jeux, leur condition de vie…
"Oh bah j'écoute de tout. Mon père m'a fait ma culture jazz quand j'étais gamine, et ma mère au rock quand j'ai grandi. Euh, si on reste sur du rock psyché/prog, y'a Genesis mais du coup j'pense que tu connais. J'suis plus hard rock ou le rock alternatif comme les Wolfmother, Smashing Pumpkins ou The raconteurs, tu vois?"
« J’ai vu Wolfmother et The Raconteurs en festival, le chanteur de Wolf fait partis de mes préférés, il a un grain et une personnalité forte au delà d’être complètement déjanté ! »
De la projection, c’est ainsi qu’on en parle en psychologie. De par les chaînes qui m’entourent et que je m’impose, je ressens la folie, la divergence par ceux qui l’expriment au quotidien.
"Y'a le bassiste des Whites stripes chez les Raconteurs du coup ça se ressent dans le style, tiens, écoute ça"
« Guitariste, en réalité. Jack White jouait à l’octavier chez les White Stripes, c’était un duo guitare/chant et batterie. Après dans The Rac’ je trouve qu’il s’exprime mieux au clavier, You Don’t Understand Me est magnifique. Si t’aimes les trucs un peu plus old school tu devrais t’intéresser à son projet solo ! Qui s’appelle… Eumh… Eh bien… Jack White. »
Acceptant l’écouteur, je me laissais bercer par les notes, tapotant le rythme sur ma cuisse, clignant des yeux en levant les yeux pour observer autour de nous, finissant vers la moitié du morceau par retirer l’écouteur.
« Le cours va reprendre, on peut aller se poser dans le parc après pour continuer notre conversation si tu veux ? »
Il est vrai que j'exagère relativement volontairement.
"Ouai, c'est les meilleurs! Perso l'une de mes préférées c'est Goodbye Blue Sky. J'ai vu le film je devais avoir 14 ans et ça doit être la séquence qui m'a le plus marquée. Avec le Trial mais du coup c'est un autre mood quoi. Du coup t'es une zicos?"
« Comfortably Numb, me concernant. Du moins pour l’album The Wall. Elle a une forte symbolique à mes yeux autour du film, du moins, étant en médicomagie, elle a une symbolique forte à mes yeux. Je suis musicienne, oui ! Guitariste, pianiste et chanteuse. Et toi ? »
Un temps, de réflexion, marqué pour toutes les deux. Je songeais à ces enfants, malades pour la plupart, qui refusaient nos soins de peur que nous cherchions à les empoisonner, de la durée considérable qui nous a été nécessaire pour les rassurer, passer du temps avec eux, apprendre de leur culture, de leurs jeux, leur condition de vie…
"Oh bah j'écoute de tout. Mon père m'a fait ma culture jazz quand j'étais gamine, et ma mère au rock quand j'ai grandi. Euh, si on reste sur du rock psyché/prog, y'a Genesis mais du coup j'pense que tu connais. J'suis plus hard rock ou le rock alternatif comme les Wolfmother, Smashing Pumpkins ou The raconteurs, tu vois?"
« J’ai vu Wolfmother et The Raconteurs en festival, le chanteur de Wolf fait partis de mes préférés, il a un grain et une personnalité forte au delà d’être complètement déjanté ! »
De la projection, c’est ainsi qu’on en parle en psychologie. De par les chaînes qui m’entourent et que je m’impose, je ressens la folie, la divergence par ceux qui l’expriment au quotidien.
"Y'a le bassiste des Whites stripes chez les Raconteurs du coup ça se ressent dans le style, tiens, écoute ça"
« Guitariste, en réalité. Jack White jouait à l’octavier chez les White Stripes, c’était un duo guitare/chant et batterie. Après dans The Rac’ je trouve qu’il s’exprime mieux au clavier, You Don’t Understand Me est magnifique. Si t’aimes les trucs un peu plus old school tu devrais t’intéresser à son projet solo ! Qui s’appelle… Eumh… Eh bien… Jack White. »
Acceptant l’écouteur, je me laissais bercer par les notes, tapotant le rythme sur ma cuisse, clignant des yeux en levant les yeux pour observer autour de nous, finissant vers la moitié du morceau par retirer l’écouteur.
« Le cours va reprendre, on peut aller se poser dans le parc après pour continuer notre conversation si tu veux ? »
- InvitéInvité
Re: Stop it, calm down! [ft. Ismael]
Mar 27 Aoû 2019 - 19:04
Je hoche la tête avec enthousiasme, je crois que je comprends un peu ce qui la tente dans Comfortably Numb du coup. Ouai, ça fait sens. La vache c’est une médicomage en devenir ? LA CLASSE ! Je continue à faire mon hochet de tête en l’écoutant. Et zico en prime, si ça c’était pas coule, je savais pas ce que c’était. Je cligne des yeux.
« OH ! Moi aussi je les ai vu ! Quand j’ai fais mon tour du monde j’ai fait un décroché juste pour les chopper, j’étais aux anges. ET ouai, ce chanteur à une classe de ouf ! J’aurais trop aimé pouvoir causer avec lui autour d’un bière, j’suis sûre qu’on se serait bien éclatés ! » M’exclamé-je avec enthousiasme.
Je la regarde d’un air ahuri en l’écoutant déballer sa science musicale. J’me sens limite nulle en l’écoutant, j’avais jamais pigé que c’était pas une guitare qu’il utilisait. Bon en soi je savais qu’il était guitariste mais en vrai, j’ai toujours cru que tout les guitariste pouvaient gérer la basse aussi alors… OOOOHh ! Ca a l’air si cool !!
« J’irai écouter ça dès que je rentrerais chez moi, avec une bonne connection internet je devrais pouvoir chopper ça avant demain, je suis ultra curieuse. T’a vla plus la culture que moi ! J’aurais mieux fait de me la fermer. » remarqué-je avec un petit air contrit qui ne dure pas longtemps. Je vas repartir sur ma lancée quand elle me coupe. Ah. Je lance un regard de biais au prof qui était revenu et qui dévisageai tout ceux qui causaient encore pour les faire taire. Je pousse un soupir en me rencognant dans ma chaise et lui offre un petit sourire grimaçant.
« Carrément. Mais je te propose plutôt une balade, j’ai besoin de bouger et après ce cours je vais exploser si on retourne s’asseoir quelque part. » dis-je simplement en plissant le nez et en retombant dans ma contemplation nerveuse du prof. J’écoute attentivement, mais mes yeux, mon corps et tout mon être tremblent d’une énergie brutale qui ne demande qu’à sortir. Comme toujours. Je passe tout le reste de l’heure à soupirer, agiter le moindre de mes membres, jouer avec mon crayon ou dessiner sur ma feuille des flammes ou des cœurs avec des minuteurs.
Dès qu’il annonce la fin de l’heure, je bondis de ma chaise et m’étire dans tout les sens avant de lancer un sourire éclatant à la fille.
« AU FAIT ! Moi c’est Maddy p’tit Ange et toi ? Parce qu’au final, on s’est même pas présentées ! » remarqué-je, hilare. « On y va faire cette fichue promenade ? Histoire que j’explose pas comme une bombe à retardement ? Si ça te va ? » demandé-je en trépignant vers la porte.
« OH ! Moi aussi je les ai vu ! Quand j’ai fais mon tour du monde j’ai fait un décroché juste pour les chopper, j’étais aux anges. ET ouai, ce chanteur à une classe de ouf ! J’aurais trop aimé pouvoir causer avec lui autour d’un bière, j’suis sûre qu’on se serait bien éclatés ! » M’exclamé-je avec enthousiasme.
Je la regarde d’un air ahuri en l’écoutant déballer sa science musicale. J’me sens limite nulle en l’écoutant, j’avais jamais pigé que c’était pas une guitare qu’il utilisait. Bon en soi je savais qu’il était guitariste mais en vrai, j’ai toujours cru que tout les guitariste pouvaient gérer la basse aussi alors… OOOOHh ! Ca a l’air si cool !!
« J’irai écouter ça dès que je rentrerais chez moi, avec une bonne connection internet je devrais pouvoir chopper ça avant demain, je suis ultra curieuse. T’a vla plus la culture que moi ! J’aurais mieux fait de me la fermer. » remarqué-je avec un petit air contrit qui ne dure pas longtemps. Je vas repartir sur ma lancée quand elle me coupe. Ah. Je lance un regard de biais au prof qui était revenu et qui dévisageai tout ceux qui causaient encore pour les faire taire. Je pousse un soupir en me rencognant dans ma chaise et lui offre un petit sourire grimaçant.
« Carrément. Mais je te propose plutôt une balade, j’ai besoin de bouger et après ce cours je vais exploser si on retourne s’asseoir quelque part. » dis-je simplement en plissant le nez et en retombant dans ma contemplation nerveuse du prof. J’écoute attentivement, mais mes yeux, mon corps et tout mon être tremblent d’une énergie brutale qui ne demande qu’à sortir. Comme toujours. Je passe tout le reste de l’heure à soupirer, agiter le moindre de mes membres, jouer avec mon crayon ou dessiner sur ma feuille des flammes ou des cœurs avec des minuteurs.
Dès qu’il annonce la fin de l’heure, je bondis de ma chaise et m’étire dans tout les sens avant de lancer un sourire éclatant à la fille.
« AU FAIT ! Moi c’est Maddy p’tit Ange et toi ? Parce qu’au final, on s’est même pas présentées ! » remarqué-je, hilare. « On y va faire cette fichue promenade ? Histoire que j’explose pas comme une bombe à retardement ? Si ça te va ? » demandé-je en trépignant vers la porte.
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