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[Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Mer 24 Juil 2019 - 12:27
FT. Finnick
Heureuse d’avoir reçu un petit message de la part de Finn, tu sautes et rebondit sur ton lit, le croup tentant de grimper dessus pour se joindre à la fête, l’impatience te gagnant déjà. C’était toujours un grand plaisir de t’entrainer avec quelqu’un de son niveau, puis vu que tu avais retrouvé ton poste de batteuse, il fallait te dérouiller un peu avant la rentrée sous peine de te faire blâmer par Riley. Mais tu retournais enfin aux sources, jetant aux oubliettes les années passées à jouer la poursuiveuse en carton pour faire quelque chose où tu étais vraiment douée. Promettant de ne pas frapper autre chose que des cognards cette fois et non plus tes coéquipiers. Surtout pas ton nouveau –ancien en fait- binôme. C’était également un doux rappel à tes jeunes et innocentes années à Poudlard, ressentant une certaine nostalgie de cette époque qui te manquait, parfois.
Retombant lourdement sur le matelas, en cassant une latte au passage, tu sors ta tenue de Quidditch de ton placard totalement désordonné puisque tout y était rangé en boule et lancé à l’aveugle. Tu secoues le pantalon blanc pour enlever toutes les marques de pli, ainsi que le haut où tu t’affaires à faire la même en secouant plus fort. Faut dire que O’haras à tendance à se fourrée partout et à perdre quelques poils. Mais heureusement, il ne déposait plus d’autres petits cadeaux. Et au fond de ton armoire, tu la retrouve, la dernière batte qui t’as servi à Poudlard. Celle qui n’aura pas eu raison de tes crises d’énervement ou de ce fâcheux côté mauvais perdant. Un sourire satisfait s’affiche sur ton minois malicieux déjà de base. Tu sors le reste de ton équipement, que tu fourres dans un sac, n’oubliant pas tes protections. Même si tu n’es pas du genre à avoir peur, ce serait dommage de se casser quelque chose pendant les vacances. Tu n’oublies pas non plus de glisser une ou deux –ou trois- tablettes de chocolat, le Quidditch ça creuse, ainsi qu’une bouteille d’eau. Prévoyante pour une fois.
Batte sur l’épaule, balai dans l’autre main, tu adresses une dernière papouille à ton chien quand il fut l’heure pour toi, avant de sortir transplaner non loin du point de rendez-vous. Tu fais les quelques pas jusque-là, attendant impatiemment le jeune homme, faisant les cent pas pour occuper tes jambes en manque d’activité, donnant des coups de pieds dans des choses invisibles. Tu relèves la tête pour le voir arriver au loin, oubliant que tu avais les deux mains occupées tu lèves bras en l’air, manquant de blesser quelqu’un à côté de toi avec ta batte. OopsMais dans ton entrain, tu n’y prêtes pas attention, préférant montrer ton enthousiasme comme il le fallait. “- Finniiiiiiick !” Beaucoup trop fort, beaucoup trop violent, comme d’habitude. Avec une envie de lui taper l’épaule de ta main, mais tu te contenteras simplement de t’élancer vers lui, levant la tête puisqu’il paraissait géant devant toi. “- T’as encore grandi, non ?”
Retombant lourdement sur le matelas, en cassant une latte au passage, tu sors ta tenue de Quidditch de ton placard totalement désordonné puisque tout y était rangé en boule et lancé à l’aveugle. Tu secoues le pantalon blanc pour enlever toutes les marques de pli, ainsi que le haut où tu t’affaires à faire la même en secouant plus fort. Faut dire que O’haras à tendance à se fourrée partout et à perdre quelques poils. Mais heureusement, il ne déposait plus d’autres petits cadeaux. Et au fond de ton armoire, tu la retrouve, la dernière batte qui t’as servi à Poudlard. Celle qui n’aura pas eu raison de tes crises d’énervement ou de ce fâcheux côté mauvais perdant. Un sourire satisfait s’affiche sur ton minois malicieux déjà de base. Tu sors le reste de ton équipement, que tu fourres dans un sac, n’oubliant pas tes protections. Même si tu n’es pas du genre à avoir peur, ce serait dommage de se casser quelque chose pendant les vacances. Tu n’oublies pas non plus de glisser une ou deux –ou trois- tablettes de chocolat, le Quidditch ça creuse, ainsi qu’une bouteille d’eau. Prévoyante pour une fois.
Batte sur l’épaule, balai dans l’autre main, tu adresses une dernière papouille à ton chien quand il fut l’heure pour toi, avant de sortir transplaner non loin du point de rendez-vous. Tu fais les quelques pas jusque-là, attendant impatiemment le jeune homme, faisant les cent pas pour occuper tes jambes en manque d’activité, donnant des coups de pieds dans des choses invisibles. Tu relèves la tête pour le voir arriver au loin, oubliant que tu avais les deux mains occupées tu lèves bras en l’air, manquant de blesser quelqu’un à côté de toi avec ta batte. OopsMais dans ton entrain, tu n’y prêtes pas attention, préférant montrer ton enthousiasme comme il le fallait. “- Finniiiiiiick !” Beaucoup trop fort, beaucoup trop violent, comme d’habitude. Avec une envie de lui taper l’épaule de ta main, mais tu te contenteras simplement de t’élancer vers lui, levant la tête puisqu’il paraissait géant devant toi. “- T’as encore grandi, non ?”
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Lun 29 Juil 2019 - 18:53
Ma vie prend une tournure surréelle, cet été. Qui aurait cru que l'étrange étudiant balbutiant qui plie des origamis et fuit les gens deviendrait un joueur de quidditch professionnel? Mes neurones ne l'ont pas encore assimilé - je n'ose pas, je suis certain qu'un piano va me tomber sur la tête, et que je vais me réveiller pour réaliser que tout ceci est un rêve - Aphrodite, les kestrels, le mentorat de la professeure Amonwë ... Tout va trop bien pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche. C'est à rien n'y comprendre, et une part de moi a presque envie de tout laisser derrière pour retrouver les certitudes tranquilles de ce que je connais : les potions, le quidditch universitaire et mes balbutiements. Si elles me pourrissent la vie, il y a un confort dans l'échec, une prévisibilité dans mes cordes vocales traîtresses. Vent emmêlant mes blés, je file vers le point de rendez-vous, prunelles noisette s'accrochant à la petite figure hyperactive qui semble vouloir faire des prises de karaté à l'univers au complet. La batte qui manque de s'écraser dans le visage d'un passant, je rigole en piquant vers le sol, m'arrêtant à quelques millimètres à peine de la puce. Prouesse technique éternelle. « Finniiiiiiick ! » Un sourire sincère étire mes lèvres, le visage désormais recouvert d'une barbe de trois jours qui s'éclaire en un instant. Il y a une impulsivité camarade qui m'a toujours plu, chez Siobhán. Pour quelqu'un qui, comme moi, se trompe constamment dans l'interprétation des intentions d'autrui, les gens aussi volontaires et expressifs ont quelque chose de rassurant - et qui me rappelle mon jumeau, parfait rouge lui aussi. Elle file comme une fusée vers moi, et je ris, touché par son enthousiasme si clair et impossible à interpréter du mauvais sens. « T’as encore grandi, non ? »
Je me mets sur la pointe des pieds, comme si je cherchais à inspecter le sommet de sa tête, plissant les yeux pour calculer. « Peut-être que tu rapetisses? », dis-je, pétillement au creux des iris. Puis, fouillant dans le sac qui m'accompagne souvent, j'en tire une palette de chocolat de chez honeydukes - à moitié mangée (ce n'est que justice, avec elle). « Surprise ». Le chocolat tendu, je désigne sa batte du regard. « et ... j'ai deux surprises, en fait ». Un petit sourire étire mes lèvres alors que j'enfourche ma monture, invitant la petite lionne à me suivre. Nous nous élevons dans le vent, et je file sans regarder derrière - tous les joueurs de quidditch aiment la vitesse, après tout : la petite batteuse ne me perdra (probablement) pas de vue. Les pointes effilées des gradins se profilent à l'horizon, et j'accélère, m'arrêtant à leur lisière pour attendre que l'étudiante me rejoigne. Le stade des kestrels de kenmare est protégé par des sortilèges repousse-moldu et d'autres enchantements ne permettant qu'aux détenteurs d'une rune particulière tatouée à l'encre invisible sur le poignet d'avoir accès aux lieux hors des jours de match. Présentant mon bras, je fais signe à la batteuse de me suivre. Un sourire timide étiré aux lèvres accompagné d'un petit regard penaud, je me racle la gorge. « mieux qu'à Hung, pour une de nos séances ».
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Mer 31 Juil 2019 - 14:52
FT. Finnick
“- Arrête de tricher avec tes pieds, t’es déjà trop grand, j’atteins à peine ta tête avec ma main !” Tu tentes de lever les bras, manquant encore une fois de faire une catastrophe avec ta batte. Mais l’air boudeur disparait bien vite, remplacer par des iris étoilées à la vue du saint chocolat, priant Merlin pour qu’elle soit pour toi. Au pire, tu serais allée la piquer plus tard. Mais il l’a tend vers toi, ton regard plein de remerciement bien que tu remarques vite qu’elle est à moitié manger, provoquant un doux sourire amusé mêlé à un éclat de rire. “- Merciiiiiiii !” Et tu grignotes déjà goulument la demi-tablette, coinçant ta batte sous le bras pour garder ta main libre, l’air interrogatif sur la suite. “- Deux churprises ?” La bouche pleine, tu baves un peu de chocolat sur ton menton, ajoutant encore “- Ch'est pas mon anniversaire pourtant.” Mais tu ne te fais pas prier, engloutissant le reste de la tablette avant d'essuyer le bord de tes lèvres avec ton poignet. Le tout en te dépêchant de le suivre sans râler de son avance, à chacun sa priorité, le chocolat n’avait pas pu attendre. Mais tu le rattrape sans trop de peine, te demandant ce qu’il te réservait comme surprise.
Elaborant plusieurs théories folles aux vues des lieus que vous traversiez. A force de te prendre des cognards et de tomber de trop haut, on en perd des neurones et on pense n’importe quoi. Ce n’est qu’en le voyant ralentir pour t’attendre que tu piges où tu es. Pourtant tu avais vu les gradins au loin, mais tu n’avais pas du tout fait le rapprochement avec la seconde surprise qu’il te réservait. Songeant comme une idiote que maybe il voulait pénétrer en douce dans le stade des Kestrels de Kenmare. Mais ce n’était pas le genre de Finn, plus celui de son jumeau. Alors tu le rejoints, ouvrant la bouche pour sortir ta connerie, mais ce qu’il fait te laisse un instant sans voix –pour une fois ! La bouche restant entrouverte alors qu’il présente son bras, laissant alors le passage libre. Très vite, le peu de neurones qu’il te reste se met en marche. S’il a la rune, c’est que... “- PUTAIN DE BORDEL DE MER...de.” Tu plaques ta main sur ta bouche, finissant par le suivre, alors que ton pauvre petit cœur commence à s’exciter, secouant alors les bras avec un sourire malicieux. “- Mais, depuis quand ?? Mais c’est juste merveilleux ! C’est top ! C’est...” Tu lèves les bras en l’air, montrant à quel point c’était énormissime. Et pour couronner le tout, tu finis par poser tes mains sur ses épaules, avant de le secouer un petit peu, ne sachant pas tellement ce qui était de mise pour féliciter quelqu’un. “- Je suis tellement conteeeeeente pour toi !” La voix encore trop forte, tu observes alors le terrain, le sourire malicieux aux lèvres. Avant de soudain faire un lien qui te fait perdre légèrement ton sourire, une moue un peu triste sur le visage. “- Mais... ça veut dire que tu joueras plus à la fac ?”
Elaborant plusieurs théories folles aux vues des lieus que vous traversiez. A force de te prendre des cognards et de tomber de trop haut, on en perd des neurones et on pense n’importe quoi. Ce n’est qu’en le voyant ralentir pour t’attendre que tu piges où tu es. Pourtant tu avais vu les gradins au loin, mais tu n’avais pas du tout fait le rapprochement avec la seconde surprise qu’il te réservait. Songeant comme une idiote que maybe il voulait pénétrer en douce dans le stade des Kestrels de Kenmare. Mais ce n’était pas le genre de Finn, plus celui de son jumeau. Alors tu le rejoints, ouvrant la bouche pour sortir ta connerie, mais ce qu’il fait te laisse un instant sans voix –pour une fois ! La bouche restant entrouverte alors qu’il présente son bras, laissant alors le passage libre. Très vite, le peu de neurones qu’il te reste se met en marche. S’il a la rune, c’est que... “- PUTAIN DE BORDEL DE MER...de.” Tu plaques ta main sur ta bouche, finissant par le suivre, alors que ton pauvre petit cœur commence à s’exciter, secouant alors les bras avec un sourire malicieux. “- Mais, depuis quand ?? Mais c’est juste merveilleux ! C’est top ! C’est...” Tu lèves les bras en l’air, montrant à quel point c’était énormissime. Et pour couronner le tout, tu finis par poser tes mains sur ses épaules, avant de le secouer un petit peu, ne sachant pas tellement ce qui était de mise pour féliciter quelqu’un. “- Je suis tellement conteeeeeente pour toi !” La voix encore trop forte, tu observes alors le terrain, le sourire malicieux aux lèvres. Avant de soudain faire un lien qui te fait perdre légèrement ton sourire, une moue un peu triste sur le visage. “- Mais... ça veut dire que tu joueras plus à la fac ?”
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Jeu 1 Aoû 2019 - 2:27
Elle me fait rire, comme une petite puce (pléonasme?) qui sauterait partout autour de moi, comme si j'étais un édifice à grimper, une clôture à escalader. « Merciiiiiiii ! Deux churprises ? Ch'est pas mon anniversaire pourtant » Petit singe au faciès barbouillé de chocolat, ses réactions enthousiastes me poussent à être plus entreprenant dans notre relation sociale. Il m'arrive si souvent de me demander si je fais la bonne chose, mais je peux toujours compter mes bons coups avec la petite rouge. Fusées qui décollent au quart de tour, la seconde surprise infiniment plus secrète que la première - j'en ai parlé à si peu de gens ... en fait, à personne, en dehors de ma fratrie. Trop peur de mal faire et de m'écraser tel un météore ayant brûlé trop fort, trop rapidement. Pourtant, la présence de l'Irlandaise a un élément de constance qui aura de quoi me rassurer, j'en suis certain - la fréquence de nos entraînements à l'université nous a rendu familiers l'un pour l'autre, et elle m'accepte malgré mon étrangeté sociale, dont j'ai si cruellement conscience. Révélation par les faits, sans préambule - quand ai-je su comment correctement faire l'économie d'un sujet? D'autres en profiteraient pour crâner, je le sais ... ça ne fonctionne pas, chez moi. Je dois avoir une pièce manquante au cerveau. Sourire aux lèvres, j'observe la réaction de la batteuse carmin, riant en l'entendant jurer comme un camionneur.
Le contact physique entre nous me surprend un peu, mais je laisse faire Siobhán, qui me secoue comme un cocotier. « Je suis tellement conteeeeeente pour toi ! » Les pommettes qui rougissent, j'avoue comme si c'était un crime, une imposture. Que j'ai le poste, mais ... « Pas officiel encore », dis-je, cherchant mes mots (comme si souvent). « Je suis à l'essai ». Enfin, un essai relatif, concentre-toi Finn bon sang. « j'ai le poste, mais ... » Le contrat est signé, j'ai commencé les entraînements avec les "vrais" joueurs. « essai jusqu'au 9 août », que je laisse finalement échapper, sourire gêné aux lèvres. Il y a tellement de sportifs qui ne rêvent que de ca alors que moi ça m'est un peu tombé sur la tête ... Je devrais me pincer, tiens. C'est ce que je fais alors que les traits de Siobhán se décomposent - surpris, je la contemple, sourcils froncés, tentant de déchiffrer son expression. Elle est nouvelle sur son visage poupin, celle-là. « Mais... ça veut dire que tu joueras plus à la fac ? » Est-ce de la déception, que j'entends? « oh ... » À vrai dire, je n'avais pas planifié aussi loin que ça. Contrairement à mon habitude, je ne me suis pas posé mille questions, je n'ai pas ressassé quarante fois mes options avant de répondre par l'affirmative à cette opportunité inouïe. J'ai foncé, pour la première fois de ma vie ... Et ça m'a fait un bien fou. « je - j'y avais pas pensé ». L'admission un peu stupide, je hausse les épaules en lui adressant un sourire désolé. « Ethan Blackwood faisait les deux ... » Réflexion à voix haute - un de nos anciens poursuiveurs chez les gris, qui était également professionnel dans l'équipe d'Angleterre. « mais il n'avait pas de cours optionnels ... » Contrairement à moi, qui en ai trois ... Réalisant soudain que je suis un moulin à paroles, je me passe une main dans les cheveux de blés, réflexe mécanique que Riley a souvent, lui aussi. Les joues qui rougissent, la prise de conscience que je prends trop de place, même ici, dans les airs, alors que je ne suis jamais aussi à l'aise que sur un balai. « désolé, je parle beaucoup. »
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Mar 6 Aoû 2019 - 20:11
FT. Finnick
“Je ne m’inquiète pas pour toi, ça se passera bien, j’en suis sûre.” Affirmant haut et fort dans ta petite tête qu’il faisait partie des meilleurs joueurs de quidditch que tu avais pu croiser depuis le début de ta scolarité, un autre s’étant perdu dans les néants de ton esprit, dans un endroit fermé à double tours pour ne jamais en sortir. “- T’es même le meilleur que je connaisse en fait.” Un rire amusé s’échappe de tes lèvres, haussant les épaules d’un air naïf et innocent (et dire que ces mots te retomberont dessus un jour, ma pauvre Sio.)
La tristesse ne dure jamais bien longtemps avec toi. Elle est passagère comme le beau temps en Ecosse. Alors tu perds assez rapidement ce regard triste pour afficher un grand sourire, restant totalement ravie pour ton ami. “- Si tu veux mon avis de grande experte...” Même toi tu n’y crois pas à cette phrase “... Il vaut mieux que tu te donnes à fond dans ta carrière professionnel. C’est vrai, qui peut se vanter d’avoir eu une opportunité pareille ?” le sourire bienveillant, tu penches un peu la tête sur le côté. “- Mais c’est tellement énorme ! Je viendrais te voir jouer le plus souvent possible. C’est promis.” Un sourire semblant plus à une grimace qu’à un sourire se dessine alors que tu rigoles doucement. “- Non tu ne parles pas trop. Tu ne parles jamais trop. De nous deux, c’est moi qui parle trop. Regarde là, je parle juste pour te dire que je parle trop et j’en rajoute encore et je m’arrête pas. Et je continue hein c’est ça le pire. MAIS MERDE HEIN.” Les mots étaient sorti trop vite, tout seul, plaquant une main sur ta bouche, étouffant un rire – et t’étouffant dans ta propre bave. “- Bref t’as compris.” Tu hausses les épaules, laissant ta batte s’écraser sur ta propre tête. Tu grimaces avant d’avancer légèrement, puis de regarder le jeune homme, un air malicieux sur les lèvres “- J’ai au moins le droit d’être ici ? Enfin je sais que tu sais que j’ai pas peur de m’infiltré quelque part et que si je dois me faire disputer, c’est pas grave, mais ça va pas te créer des ennuis ?” Ce serait bête que sa période d’essai ne soit interrompue juste parce qu’il a ramené sa pote la plus folle ici. Mais bon, tu ne vas rien cassé, ou presque rien. “- Tu me fais un peu visiter ? Et après on se défoule ? On balance plein de cognard et j’essaie de te viser.” Secouant un peu le manche de ton balai, tu tournes en rond autour de lui, intenable petite batteuse qui a besoin de se défouler. “- enfin, je te blesserais pas cette fois. Je m’en voudrais quand même.” Ca aussi ça serait bête, que tu le blesses avant même qu’il n’est pu jouer un match. Mais avec toi tout est possible à dire vrai.
La tristesse ne dure jamais bien longtemps avec toi. Elle est passagère comme le beau temps en Ecosse. Alors tu perds assez rapidement ce regard triste pour afficher un grand sourire, restant totalement ravie pour ton ami. “- Si tu veux mon avis de grande experte...” Même toi tu n’y crois pas à cette phrase “... Il vaut mieux que tu te donnes à fond dans ta carrière professionnel. C’est vrai, qui peut se vanter d’avoir eu une opportunité pareille ?” le sourire bienveillant, tu penches un peu la tête sur le côté. “- Mais c’est tellement énorme ! Je viendrais te voir jouer le plus souvent possible. C’est promis.” Un sourire semblant plus à une grimace qu’à un sourire se dessine alors que tu rigoles doucement. “- Non tu ne parles pas trop. Tu ne parles jamais trop. De nous deux, c’est moi qui parle trop. Regarde là, je parle juste pour te dire que je parle trop et j’en rajoute encore et je m’arrête pas. Et je continue hein c’est ça le pire. MAIS MERDE HEIN.” Les mots étaient sorti trop vite, tout seul, plaquant une main sur ta bouche, étouffant un rire – et t’étouffant dans ta propre bave. “- Bref t’as compris.” Tu hausses les épaules, laissant ta batte s’écraser sur ta propre tête. Tu grimaces avant d’avancer légèrement, puis de regarder le jeune homme, un air malicieux sur les lèvres “- J’ai au moins le droit d’être ici ? Enfin je sais que tu sais que j’ai pas peur de m’infiltré quelque part et que si je dois me faire disputer, c’est pas grave, mais ça va pas te créer des ennuis ?” Ce serait bête que sa période d’essai ne soit interrompue juste parce qu’il a ramené sa pote la plus folle ici. Mais bon, tu ne vas rien cassé, ou presque rien. “- Tu me fais un peu visiter ? Et après on se défoule ? On balance plein de cognard et j’essaie de te viser.” Secouant un peu le manche de ton balai, tu tournes en rond autour de lui, intenable petite batteuse qui a besoin de se défouler. “- enfin, je te blesserais pas cette fois. Je m’en voudrais quand même.” Ca aussi ça serait bête, que tu le blesses avant même qu’il n’est pu jouer un match. Mais avec toi tout est possible à dire vrai.
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Ven 16 Aoû 2019 - 14:33
Il y a quelque chose de rassurant à entendre quelqu'un proférer autant de choses positives - avec autant de certitude. J'aimerais avoir quelqu'un comme Sio à mettre sur mon épaule en format de poche (elle est tellement minuscule qu'il y aurait moyen, j'en suis sûr) pour m'encourager. Je pourrais lui proposer contre du chocolat, peut-être qu'elle accepterait. « Je ne m’inquiète pas pour toi, ça se passera bien, j’en suis sûre. T’es même le meilleur que je connaisse en fait ». Mon rire se mêle au sien, mais la couleur tomate qui me gagne ne ment pas. Je rougis, je suis convaincu qu'elle exagère, mais mon sourire trahit mon (petit) plaisir. Non pas galvaudé d'arrogance - ce serait mal me connaître, mais de cette satisfaction de voir les gens qu'on aime apprécier ce pourquoi on est doué. Le doute se glisse pourtant en moi, à l'idée d'abandonner l'équipe universitaire - je n'y avais pas même songé, et c'est dire à quel point les événements m'ont surpris, moi qui me perds constamment dans ma propre tête. « .. Il vaut mieux que tu te donnes à fond dans ta carrière professionnel. C’est vrai, qui peut se vanter d’avoir eu une opportunité pareille ? » Qui, vraiment? « Personne ... » Le souffle dans la voix, toujours aussi incrédule. Je suis certain que je vais me réveiller un jour - ou que je suis victime d'une farce élaborée, et qu'à l'éveil, Riley me donnera un coup sur l'épaule pour m'assurer qu'il s'est bien payé ma tête. L'énergie de Sio me fait sourire alors qu'elle s'égosille et m'affirme vouloir me visiter, petit moulin à paroles - les gens bavards qui n'attendent pas de longues déclarations en retour ont quelque chose de reposant, parfois. Ils sont heureux de parler, et moi de les écouter - et je n'ai pas à constamment réfléchir à quel bon mot placer où, bien que je commence à me défaire de ma peur des mots, depuis mon affrontement avec mon épouvantard. Et pourtant ... pourtant, j'ai toujours l'impression de trop parler, peu importe ce que je dis, sans saisir l'ironie de dire ça au petit ouragan qui se balance sur son balai à côté de moi, se lançant dans une nouvelle tirade. Je ris à gorge déployée en la voyant se frapper elle-même - quel danger public, Siobhán. C'est un peu un miracle qu'elle ne soit pas encore morte, en fait, à l'image de beaucoup de sorciers de sa maison.
Son air malicieux n'augure rien de bon. Je le reconnais : Riley a le même. Sacrés rouges. Le droit d'être ici? Je ne m'étais même pas posé la question. « Ce ... n'est pas interdit? » Le ton incertain, les sourcils qui se froncent - le raisonnement le plus logique (disons) qui soit. « Ça doit donc être permis? » La wright semble satisfaite de ma réponse, puisqu'elle poursuit sur sa lancée - tournoyant autour de toi comme un papillon de nuit autour d'une torche. À sa proposition de visite, et surtout, de tenter de m'épargner, je lui fais signe de me suivre, décollant assez tranquillement pour que nous puissions continuer de parler.« J'apprécierais », lui dis-je - idéalement je ne me ferais pas blesser alors que je suis encore à l'essai. « Tu sais, ma technique avec les cognards? » Parfois, lorsque je m'entraîne seul à l'université, je libère plusieurs cognards à la fois - aiguiser le bouclier à coups d'épées multiples. Sio m'a vu faire plus d'une fois - et copieusement engueuler par le professeur de vol lorsque j'en ai lâché huit. « Ils ont mieux, ici », dis-je, sourire aux lèvres, désignant la porte donnant accès au matériel avant de filer en sa direction. « Pour les entraînements, la configuration du stade change si on le souhaite ». Les architectes magiques s'étant chargés de la conception du stade des Kenmare ont permis aux joueurs d'adapter les bâtiments à des styles de jeu plus spécifiques. Présentement, les anneaux fins et élancés brillent doucement sous la lumière des étoiles - configuration typique, basée sur la finesse du vol, la précision et la technicité. Il est possible d'utiliser une armature plus coriace pour le stade, faite pour un style axé sur la puissance, la force brute. Quant aux gradins, il devient possible de jouer à l'intérieur ... ou de les configurer pour que le terrain devienne un anneau les enserrant - une configuration particulièrement intéressante pour entraîner l'oeil d'un attrapeur. Affichant ma rune devant l'arcade donnant accès au matériel, nous pénétrons dans la salle de l'équipement : pour des joueurs universitaires, c'est comme être un enfant dans un magasin de bonbons. Infinies possibilités, si peu de temps pour tout essayer. « Tiens », fais-je en lui tendant une boîte qui gigote afin que nous sortions à nouveau. « Ils sont ... différents ».
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Lun 9 Sep 2019 - 16:15
FT. Finnick
Et voilà que tu replantes ton bras dans l’épaule-trop haute- de Finn en souriant grandement. ”- Bah voilà, alors enjoy mon gars !” Attitude typique du garçon manqué qui félicite en face d’elle son bro. Parlant un peu trop pour le détendre un peu, quoi que ton attitude pût faire quelque peu flipper. Mais Fraser avait l’habitude. Il savait que tu étais comme ça et surtout, il ne te jugeait pas. Entre étrangetés sociales complémentaires et amoureux de Quidditch, on ne peut que s’entendre après tout. Et c’est l’air toujours aussi malicieux que tu accueilles ses dires, digne de Riley au passage, ce qui agrandit ton sourire. ”- On dirait presque des mots que Riley aurait pu dire, qui êtes-vous, qu’avez-vous fait de Finnick ?” Tu tapes dans tes mains, batte sous le bras, applaudissant alors le jeune homme avec entrain. ”- Cela dit...Ton raisonnement me plait énormément. J’adhère.” Les pouces pointés en avant, tu recommences à perdre ton calme -comme si t’étais calme en fait depuis avant. Et tu le suis tranquillement en l’écoutant. ”- T’inquiètes pas, je ferais attention. Pour de vrai cette fois. J'ai promis à ton frère que je te casserais plus rien.” Non parce que des fois, tu promets de faire gaffe et tu casses tout autour de toi. Alors tu lèves tes deux mains pour montrer que tu ne croises pas les doigts. Cela dit tu croises les jambes sous ton balai, Est-ce que ça compte ?
Tu oublis de regarder devant toi quand il te reparle de la technique des cognards, les cœurs dans les yeux parce que oui tu vois très bien et en plus, tu aimes beaucoup. Alors tu secoues ton chignon de haut en bas pour acquiescer d’un air pressé, déviant un peu de ta trajectoire que tu corrige rapidement. ”- Shit” Tu sembles soudain très intéressée, trop intéressée. ”- Comment ça mieux ?” Le sourire plein de curiosité, tu reposes les yeux sur lui, écoutant avec soin ses explications. Mais cela ne semble pas très clair puisque tu restes sans voix un instant et que tu le fixes comme s’il était un peu fou. ”- Tu vas me dire que le terrain peut changer de forme comme ça ?” Tu claques des doigts en haussant les épaules. C’est que tu n’as jamais vu ce genre de chose auparavant, tu n’en as pas l’habitude. T’as les étoiles dans les yeux d’une grande gamine le matin de Noël. Et encore plus quand tu pénètres dans la salle d’équipement, où tes yeux ne savent plus où se poser. Où tes pieds te poussent à courir à chaque recoin pour observer les équipements. Les doigts touchent à tout, en oubliant presque pourquoi tu es venue ici à la base. Jusqu’à ce que Finn se pointe devant toi, avec l’étrange boite qui gigote dont tu te doutes déjà du continues. ”- Haaaaa, les cognards chéris.” Tu te frottes les mains avant de prendre la boite, haussant un sourire toujours tout sourire vers lui. Le pas joyeux alors que tu te diriges vers la sortie.
”- Différent ?” Tu rigoles avant d’ajouter ”- ne dis rien, je verrais dans l'action!” Tu te presses pour pouvoir les libérer de leur cage, les pauvres. ”- On se met en piste, l’artiste ?” T’attends même pas de réponse avant de saisir ta batte, ton balai et ouvrir la boite a cognard en prenant soin de t’éloigner quand même -histoire de ne pas te retrouver avec le nez cassé directement. Et tu ne perds pas un instant avant de vouloir te mettre en selle, tapant du pied pour prendre ton envol. Frappant dans un premier cognard d’échauffement en songeant que tu es devenue bien molle. Grimace sur le visage alors que tu sembles apercevoir au loin le deuxième cognard se... dédoubler. ”- WHAT THE FUCK ?” Tu papillonnes des yeux. ”- MAIS C’EST TROP BIEN !”
Tu oublis de regarder devant toi quand il te reparle de la technique des cognards, les cœurs dans les yeux parce que oui tu vois très bien et en plus, tu aimes beaucoup. Alors tu secoues ton chignon de haut en bas pour acquiescer d’un air pressé, déviant un peu de ta trajectoire que tu corrige rapidement. ”- Shit” Tu sembles soudain très intéressée, trop intéressée. ”- Comment ça mieux ?” Le sourire plein de curiosité, tu reposes les yeux sur lui, écoutant avec soin ses explications. Mais cela ne semble pas très clair puisque tu restes sans voix un instant et que tu le fixes comme s’il était un peu fou. ”- Tu vas me dire que le terrain peut changer de forme comme ça ?” Tu claques des doigts en haussant les épaules. C’est que tu n’as jamais vu ce genre de chose auparavant, tu n’en as pas l’habitude. T’as les étoiles dans les yeux d’une grande gamine le matin de Noël. Et encore plus quand tu pénètres dans la salle d’équipement, où tes yeux ne savent plus où se poser. Où tes pieds te poussent à courir à chaque recoin pour observer les équipements. Les doigts touchent à tout, en oubliant presque pourquoi tu es venue ici à la base. Jusqu’à ce que Finn se pointe devant toi, avec l’étrange boite qui gigote dont tu te doutes déjà du continues. ”- Haaaaa, les cognards chéris.” Tu te frottes les mains avant de prendre la boite, haussant un sourire toujours tout sourire vers lui. Le pas joyeux alors que tu te diriges vers la sortie.
”- Différent ?” Tu rigoles avant d’ajouter ”- ne dis rien, je verrais dans l'action!” Tu te presses pour pouvoir les libérer de leur cage, les pauvres. ”- On se met en piste, l’artiste ?” T’attends même pas de réponse avant de saisir ta batte, ton balai et ouvrir la boite a cognard en prenant soin de t’éloigner quand même -histoire de ne pas te retrouver avec le nez cassé directement. Et tu ne perds pas un instant avant de vouloir te mettre en selle, tapant du pied pour prendre ton envol. Frappant dans un premier cognard d’échauffement en songeant que tu es devenue bien molle. Grimace sur le visage alors que tu sembles apercevoir au loin le deuxième cognard se... dédoubler. ”- WHAT THE FUCK ?” Tu papillonnes des yeux. ”- MAIS C’EST TROP BIEN !”
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Sam 19 Oct 2019 - 13:32
Moments faisant que la vie vaut la peine d'être vécue :1) partager un sachet de frites devant une partie de quidditch;Il y a la douceur de la complicité simple - l'enthousiasme du moment partagé, à mi-chemin entre permission explicite et interprétation (semi) légitime de l'absence d'interdiction ... nous permettant donc d'assumer que notre présence est parfaitement légitime. Riley serait si fier de moi - il me dirait probablement qu'après 25 ans passés à me répéter les mêmes choses, il y a enfin quelque chose que j'ai correctement compris. Nous avançons au sein du stade alors même que la puce nerveuse à mes côtés s'égosille, me faisant remarquer qu'elle avait promis à mon jumeau de ne plus me casser quoi que ce soit. Je ris au souvenir - de ces rires francs mais discrets, évocations secrètes de bévues passées, à la source de ces amitiés simples et chéries. Rappelant à la jeune
2) pouvoir passer mes doigts dans les cheveux d'Aphrodite;
3) passer du temps avec ma famille;
4) tout ce qui implique le quidditch, particulièrement avec Riley et Siobhàn.fripouillefemme les techniques que j'utilise parfois pour m'entraîner avec les cognards, je me permets de lui glisser un élément technique du stade dans lequel nous nous tenons présentement, en désignant le local donnant accès au matériel, en contrebas. « Comment ça mieux ? Tu vas me dire que le terrain peut changer de forme comme ça ? » Sourire fier aux lèvres, je hoche la tête en présentant ma rune au guichet nous permettant de pénétrer dans la salle d'équipement. « Oui ». Simplicité éternelle de l'expression verbale - moins, c'est plus (j'espère).
Boîte au contenu qui s'excite déjà au creux des bras, je m'approche de l'Irlandaise, sourire aux lèvres. « Haaaaa, les cognards chéris. » Alors que Siobhàn prend la boîte, je me permets de la prévenir - connaissant la sorcière, elle serait capable de les lâcher à l'intérieur, juste pour voir. « Ils sont ... différents », lui dis-je en lui emboîtant le pas vers la sortie. « Différent ? ne dis rien, je verrais dans l'action! » Jaugeant mon balai du regard, je choisis une nouvelle monture, préférant une bête de précision à celle de vitesse qui m'accompagnait jusqu'alors. « On se met en piste, l’artiste ? » Avant même que la batteuse n'ait eu le temps de libérer les projectiles ensorcelés, je me suis élevé dans les airs, sachant ce qui nous attend sur le terrain - dédoublement des dangers (et donc des possibilités). « WHAT THE FUCK ? MAIS C’EST TROP BIEN ! » Riant, je trace des arcs de cercle de plus en plus serrés alors que deux cognards me traquent, passant près de l'Irlandaise. « Si tu me casses rien, je t'en apporte un à la fac! », que je lui crie à pleins poumons pour être sûr de me faire entendre dans l'éther.
On m'a déjà demandé si je subissais une greffe de personnalité, dans les airs - assurance non feinte (quand ai-je su jouer la comédie, de toute façon ...), adresse appuyée par des milliers d'heures passées à affûter mes habiletés sportives. Si je ne déroge pas aux stéréotypes en ce qui concerne les atrrapeurs - rapidité, précision extrême et tendance exacerbée à remarquer les plus petits détails, mes entraînements acharnés m'auront au moins permis de me démarquer en termes physiques. Pouvant me targuer d'une aussi bonne endurance sportive que les poursuiveurs, qui doivent donner des efforts constants en jeu. Malgré tout, mon défi préféré demeure l'utilisation des cognards - versatiles, imprévisibles, susceptibles de me pousser dans mes derniers retranchements plus longtemps que les sprint intenses (mais courts) passés à pourchasser le vif d'or. Évitant un cognard qui se dédouble lui aussi (quatre), je rejoins Sio, qui s'égosille de tout son saoul avec sa batte. Grand sourire aux lèvres, je lui crie « ÇA TE PLAIT? » avant de passer sous mon balai comme un cowboy dans un western afin d'éviter un autre projectile ensorcelé.
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Mar 10 Déc 2019 - 10:45
FT. Finnick
“- J’FERAIS ATTENTION.” Non parce que, pour le coup, tu la veux cette boite avec les cognards spéciaux. Toujours aussi inconsciente qu’à quinze ans, toujours aussi active. Mais surtout, tu as promis, tu n’es pas du genre à briser les promesses faites à des amis, surtout ceux avec qui tu partages le chocolat sacré. C’est dire à quel point tu tiens à eux. Et c’est toujours sur un terrain de quidditch que tu te le mieux avec eux. Particulièrement avec Finnick, allez savoir pourquoi.
La réponse était pourtant sous ton nez, tu commençais à comprendre doucement. Comme quoi, il n’y avait pas que de l’air dans ce cerveau de moineau. L’observation du jeune homme dans les airs –alors que tu restes inattentive l’espace d’un instant aux cognards qui se dédoublaient dangereusement et frôlait tes oreilles- te donne la réponse : le terrain est son habitat naturel. Bien plus à l’aise, bien plus libre et doué, il ne fallait pas le nier. Ce n’était pas pour rien après tout qu’il se retrouvait ici –et toi non plus au passage. Mais tu reprends bien vite tes esprits quand l’un des cognards te fonce dessus et qu’il fut trop tard pour l’éviter. Dans une pirouette artistique plutôt flou, digne de toi, tu parviens à l’esquiver, reprenant alors le ballet des frappes et bien que les cognard se faisaient de plus en plus nombreux, tu gérais -pour le moment- bien la chose. D’apparence. Il t’aura fait suer aujourd’hui, dépenser presque toute ton énergie. Et c’était très bien, le meilleur moyen pour canaliser ce besoin d’activité qui te hantait chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Mais un grand sourire reste sur tes lèvres, bien trop heureuse de ce moment. Levant d’un pouce en l’air à sa question, inattention encore une fois en oubliant les cognards menaçant, tu t’égosilles à plein poumons ”- CEST SUP...” Holy shit. La phrase fut coupé par un cognard fonçant droit sur toi. L’action fut très rapide, si rapide que tu ne comprends pas totalement tout ce qu’il se passe. Protégeant juste ton torse avec ta batte –et accessoirement ton poignet- tu voles en arrière, retombant au bout de quelques instants sur le sol en faisant quelques roulades. Une chance qu’à ce moment précis, tu volais bas. Ta pauvre batte gisant à quelques mètres de là dans un état plus que douteux, tu restes étalé sur le dos en observant le ciel, reprenant tout doucement tes esprits. Mais tu te relèves d’un coup, toujours en souriant, regard rieur vers le Fraser qui venait vers toi. ”- C’était SUPER ! On peut RECOMMENCER ?” Si on ne comptait pas le bleu qui apparaissait sur ton front et probablement dans ton dos ainsi que les accouphènes dans tes oreilles du à la chute, tu avais surtout un mal de chien à ton poignet. Mais pas grave, il en restait un deuxième, tu pouvais toujours jouer. La douleur, c’est dans la tête.
La réponse était pourtant sous ton nez, tu commençais à comprendre doucement. Comme quoi, il n’y avait pas que de l’air dans ce cerveau de moineau. L’observation du jeune homme dans les airs –alors que tu restes inattentive l’espace d’un instant aux cognards qui se dédoublaient dangereusement et frôlait tes oreilles- te donne la réponse : le terrain est son habitat naturel. Bien plus à l’aise, bien plus libre et doué, il ne fallait pas le nier. Ce n’était pas pour rien après tout qu’il se retrouvait ici –et toi non plus au passage. Mais tu reprends bien vite tes esprits quand l’un des cognards te fonce dessus et qu’il fut trop tard pour l’éviter. Dans une pirouette artistique plutôt flou, digne de toi, tu parviens à l’esquiver, reprenant alors le ballet des frappes et bien que les cognard se faisaient de plus en plus nombreux, tu gérais -pour le moment- bien la chose. D’apparence. Il t’aura fait suer aujourd’hui, dépenser presque toute ton énergie. Et c’était très bien, le meilleur moyen pour canaliser ce besoin d’activité qui te hantait chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Mais un grand sourire reste sur tes lèvres, bien trop heureuse de ce moment. Levant d’un pouce en l’air à sa question, inattention encore une fois en oubliant les cognards menaçant, tu t’égosilles à plein poumons ”- CEST SUP...” Holy shit. La phrase fut coupé par un cognard fonçant droit sur toi. L’action fut très rapide, si rapide que tu ne comprends pas totalement tout ce qu’il se passe. Protégeant juste ton torse avec ta batte –et accessoirement ton poignet- tu voles en arrière, retombant au bout de quelques instants sur le sol en faisant quelques roulades. Une chance qu’à ce moment précis, tu volais bas. Ta pauvre batte gisant à quelques mètres de là dans un état plus que douteux, tu restes étalé sur le dos en observant le ciel, reprenant tout doucement tes esprits. Mais tu te relèves d’un coup, toujours en souriant, regard rieur vers le Fraser qui venait vers toi. ”- C’était SUPER ! On peut RECOMMENCER ?” Si on ne comptait pas le bleu qui apparaissait sur ton front et probablement dans ton dos ainsi que les accouphènes dans tes oreilles du à la chute, tu avais surtout un mal de chien à ton poignet. Mais pas grave, il en restait un deuxième, tu pouvais toujours jouer. La douleur, c’est dans la tête.
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Ven 3 Jan 2020 - 19:45
Lui faire la promesse d’en apporter un à l’université si elle ne me casse rien, la petite furie – sans me douter que c’était également à ses membres que je devrais m’attarder. Les cognards sifflent autour de nous, puissants, féroces – et terriblement dangereux, menaçant de nous arracher : un membre, à l’autre. Certains affirment que le quidditch est une forme de ballet aérien, mais, soudain, avec le boucan vociférant qui file dans l’éther à mes côtés, j’ai plutôt l’impression de mener une bataille sans merci. Contre l’apathie, contre la peur qui me taraude si souvent – celle de mal faire, celle de déplaire. Manquant d’attention l’espace d’une fraction de secondes, je lâche un léger son de surprise, évitant de justesse un énième projectile alors que la petite silhouette s’évertue à faire savoir au monde que rien ni personne (certainement pas de vulgaires cognards automultipliants) ne saurait l’arrêter. Il y a une bravoure dans le geste, dans la verve de Siobhan, qu’elle ne réalise peut-être pas. « CEST SUP... » Le cri étranglé de ma partenaire me fait faire volte-face, avisant la rouge accueillant un projectile ensorcelé en plein plexus solaire (avec sa batte et son bras pour bouclier). Piquant vers le sol à une vitesse effrénée, je parviens à redresser mon balai in extremis et me lancer auprès de la sorcière, dont la batte et le bras semblent en piteux état. « C’était SUPER ! On peut RECOMMENCER ? », réclame-t-elle, et mes yeux s’arrondissent devant la catastrophe. Je cherche ma baguette au fond d’une poche, sans succès – me maudissant au passage. Mon apprentissage de la magie sans instrument se fait depuis de longs mois auprès de la professeure Amonwë, mais ma maîtrise de cette faculté est toujours très lacunaire.
Pair :Me résignant à la situation catastrophique (qu’est-ce que je peux avoir comme mauvaises idées …), je respire un grand coup, ignorant la demande de Siobhan. Ancrant mes pieds dans le sol, je fixe le cognard d’origine, identifiable par une marque pour que les entraîneurs puissent rapidement les remettre en boîte à la fin de nos échauffements. Sans dire mot, le regard fiché sur le volatile agressif qui file vers moi, je parviens à rentre caduc l’enchantement d’un finite incantatem. Les cognards dupliqués disparaissent, et j’attends le dernier, l’accueillant dans mes bras, le souffle court. Plaqué au sol avec l’objet se tortillant entre mes membres, je parviens à le remettre dans la boîte, sécurisé par les chaînes contenant le projectile en colère. Avisant les blessures de ma coéquipière improvisée, je hoche la tête. « Tu préfères Londres ou Dublin pour l’hôpital? »
Impair : Me résignant à la situation catastrophique (qu’est-ce que je peux avoir comme mauvaises idées …), je respire un grand coup, ignorant la demande de Siobhan. Ancrant mes pieds dans le sol, je fixe le cognard d’origine, identifiable par une marque pour que les entraîneurs puissent rapidement les remettre en boîte à la fin de nos échauffements. Sans dire mot, le regard fiché sur le volatile agressif qui file vers moi, je fais le vide. Tente de calmer les battements de mon cœur. Finite incantatem une fois. Échec. Le cœur qui palpite un peu plus. Finite incantatem deux fois. Échec. Le cognard qui approche dangereusement, à une vitesse effrénée et agressive. Finite incantatem trois fois. Toujours rien. « Viens! » que je crie à mon amie, l’attrapant par le bras intact afin de lui faire enjamber mon balai, filant vers les vestiaires. La lourde porte claquée, les cognards se frappent inlassablement contre la paroi. « désolé Sio … », que je murmure, avant de jeter un œil à ses blessures. « Tu préfères Londres ou Dublin pour l’hôpital? »
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Ven 3 Jan 2020 - 19:45
Le membre 'Finnick Fraser' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Jeu 9 Jan 2020 - 13:38
FT. Finnick
La tête dans les étoiles encore, tu retrouves doucement ton souffle. Tu observes le ciel, beuglant à recommencer encore malgré ton poignet dans ce triste état. Mais tu aurais dû faire plus attention aux multiples cognards qui te menaçaient toujours même au sol. Ça n’en restait pas moins merveilleux à tes yeux, ce ballet aérien de cognard menaçant de vous écraser le crâne en moins de deux. Tes yeux se posent sur le jeune homme qui tente d’arrêter le maléfice sans trop de succès. Avec un peu de peine, tu te relèves, prenant bien appuie sur les deux mains, grimaçant largement de ta bêtise. Mais non, tu ne devais pas le montrer, que tu avais mal. Tu ne voulais pas t’arrêter de jouer. Gamine têtue qui s’obstine quand même à suivre la seule figure d’autorité sur le terrain. Pour une fois que tu écoutes quelque chose d’ailleurs.
”- Mais ne t’excuse pas ! C’était trop cool.” Inconsciente. Aveuglée par l’adrénaline du moment. Tu aurais pu retourner sur le terrain sans réfléchir à ton poignet probablement cassé. La douleur était là, mais à moitié anesthésié par cette même adrénaline qui te pousse à faire n’importe quoi. Affichant alors une moue totalement décomposée, prête à faire un gros caprice pour ne pas avoir à aller à l’hôpital. Le regard brillant d’un lémurien qui n’a pas envie de passer mille ans dans un lieu clos juste pour ça. Alors, à moitié boudeuse, tu finis par secouer la tête ”- Mais je veux continuer à jouer moi. J’ai pas tant mal, regarde...” Tu secoues le poignet blessé, retenant un cri de douleur même si les larmes montent toutes seules, menaçant clairement de perler sur tes joues. Les dents serrées, tu marmonne ”- Tu vois. Même pas mal.” Tu serres les dents, obstinée et têtue. ”- J’ai encore ma deuxième main pour jouer, ça passe crème ! T'inquiètes pas !” Sans la moindre envie de quitter le terrain alors que les cognards continuaient à se fracasser contre la porte. Tu poses ton regard triste sur ton poignet aux allures violacées et tu soupires doucement. ”- Je veux encore m’amuser un peu, moi.” Telle une enfant qui n’a pas envie de quitter l’air de jeu, tu regardes le sol, résigné. Avais-tu réellement le choix ? ”- Je suppose le plus proche...” tu balances ton pied dans le vide d’un air boudeur. ”-… mais je veux revenir jouer une fois ça réparer.” Et ce n’était pas négociable, vu ta tête.
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Dim 12 Jan 2020 - 15:15
Je n’ai jamais entièrement compris le ton qu’emploient certains lorsqu’ils disent you’ll be the death of me … jusqu’à présent. À l’abri au cœur des vestiaires martelés par le son des cognards entêtés cherchant à atteindre leurs cibles perdues, je souffle mes excuses à Sio, qui refuse d’emblée que la situation laisse désormais à désirer. Prunelles écarquillées face à son désir évident de me prouver qu’elle va toujours très bien et qu’elle peut se servir de son autre bras, je l’observe – les cheveux en bataille, les larmes aux yeux. Il y a une fureur de vivre en elle qui ne fait écho à aucune passion destructrice en moi. La douleur est bien visible sur le petit boucan qui me sert d’amie, pourtant – pourquoi s’entêter, alors que nous pourrons revenir? Croit-elle que je ne l’inviterai plus? Incompréhension latente du plus simple des phénomènes : en réalité, il n’y a rien à comprendre. « Je veux encore m’amuser un peu, moi ». Silencieusement, je laisse la jeune femme se rendre elle-même à l’évidence : pourquoi lui rappeler qu’elle est blessée, alors que la souffrance semble bien présente en elle? L’Irlandaise le sait, doit simplement se résigner toute seule. Lorsque, enfin, la wright admet sa défaite et rend les armes, je lui souris avec douceur. « Si tu te laisses soigner, oui », dis-je, le sourire aux lèvres. « … Correctement ». L’ajout, la précision apportée au contrat : je la sens capable de demander le traitement le plus rapide, de faire semblant que tout va bien et de revenir me voir pour mieux se faire arracher l’autre bras, tant qu’à y être. M’étant déplacé une fois à l’hôpital sorcier de Dublin pour la blessure d’un coéquipier, j’ai l’endroit en tête. Opinant du chef, je prends la main valide de Siobhan, et le son caractéristique du transplanage nous emporte au loin.
L’intérieur aseptisé de l’antre des médicomages nous accueille, et nous nous dirigeons vers l’accueil. Décidant qu’il vaut mieux que j’explique moi-même la situation à l’infirmière qui nous salue (qui sait, la rouge serait probablement tentée de prétendre qu’elle n’est qu’un peu égratignée, sans plus). « B-bonjour », les balbutiements qui commencent. Je déglutis. « Mon amie est blessée au poignet … cognards », dis-je, désignant la tornade haute comme trois pommes qui m’accompagne et qui semble prête à faire une course de chaises roulantes plutôt que de recevoir un traitement de la part des urgentistes. L’infirmière jauge Sio du regard, avant de nous tendre un formulaire. « Allez vous asseoir, remplissez ce formulaire, quelqu’un sera avec vous sous peu. Avez-vous mal? Nous pouvons vous donner un anti-douleur immédiatement si vous en avez besoin ».
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Mar 4 Fév 2020 - 15:31
FT. Finnick
C’était d’une injustice totale. Tu voulais juste encore t’amuser et là on te privait injustement. Ce n’était pas grand-chose. Même si t’as mal à en crever en fait. Et qu’il faudrait soigner ça sinon à la rentrée, le second Fraser ne serait pas très content d’avoir un co-équipière en kit. Tu rages dans ta barbe
Mais pour l’heure tu le suis distraitement à l’accueil. Le laissant parler en l’observant avec des yeux ronds. ”- J’ai pas tant mal, regardez !” Tu relèves ton bras, poignet clairement cassé que tu tentes de bouger en grognant. Et pas doucement. ”- FINN, CA GONFLE ! FINN, JE PEUX PLUS JOUER AU QUIDDITCH !” Les yeux posés sur ton propre membre, tu penches la tête en d’un air embêté. ”- J’ai beau m’être cassé les membres plusieurs fois, ça m’a jamais fait ça. C’est bizarre.” Tu relèves la tête vers l’infirmière, a présent suspicieuse. ”- C’est quoi comme anti-douleur ? C’est pour me droguer en fait ?” S’en était risible si seulement tu n’avais pas cet air si sérieux. Avant de capituler encore une fois. ”- Je suppose que ça ira mieux après ça, déjà.” Tes yeux roulent vers l’écossais, soupirant clairement alors que l’infirmière semblait déjà exaspérée partant chercher la potion anti-douleur. Sur la pointe des pieds, car clairement trop petite, tu observes le formulaire avant de te pencher sur le comptoir de la réception. Tentant de piquer le chocogrenouille que tu as repéré en arrivant dans le coin à droite. Mais, peut-être à cause de la douleur ou du fait que tu sois juste nulle, l’infirmière revient trop vite, captant le flagrant délit de tentative de vol. Aucune once de rougissement, tu roules des yeux en ajoutant ”- Je voulais prendre une plume.” “- J’en ai déposer une sur le formulaire.” Oops.
Tu reviens en arrière, exaspérée. Attrapant la potion tendue pour calmer la douleur, tu la bois et t’intéressée au formulaire. Et comme par hasard, c’est le mauvais poignet blessé. Mais t’insistes pour faire toi-même. A la limite de chialer rien qu’en écrivant ton nom. Allez, plus que cinquante millions de lignes... C’est que tes yeux remontent vers lui, l’air suppliante en tendant la plume. ”- S’iiil te plaiiiiit !” Papillonage des yeux, tête qui commence à tourner. La potion commence à faire effet, calmant u npeu la douleur, mais surtout calmant ton petit cerveau.
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Dim 9 Fév 2020 - 19:51
Soulagé à l’idée d’être parvenu à convaincre Sio (c’est qu’ils sont têtus, ces rouges), nous transplanons ensemble jusqu’à l’hôpital sorcier de Dublin. Interaction quasi-ratée avec l’infirmière : entre mes mots balbutiants, ma timidité et l’allure désordonnée de l’Irlandaise, miracle qu’ils ne nous aient pas admis à l’asile. Alors que la sorcière tente de prouver sa santé en toute hardiesse, mon regard se pose sur les alentours, cherchant par réflexe les sorties et les cachettes. Instinct de ceux qui préfèrent regarder de loin, dissimulés – et le petit boucan à mes côtés attire largement l’attention pour nous deux, avec ses grands gestes et ses cris. A-t-elle toujours eu une aussi grande capacité vocale? Les oreilles rougissant à vue d’œil alors que la petite silhouette s’égosille à parler de ses blessures et à poser des questions à l’infirmière, j’adresse un petit regard d’excuse à la sorcière inconnue. Il n’empêche qu’il y a une certaine fascination dans mes yeux en observant les gestessaugrenussubtils de Sio, qui tente manifestement de voler la chocogrenouille du comptoir de la préposée ayant tourné les talons. Cette volonté sans gêne de prendre ce qu’elle veut – et certainement sans s’excuser alors qu’elle vient d’être prise en flagrant délit. Une forme de courage (ou d’insouciance?) que je n’aurai probablement jamais.
Tournant les talons, je préfère m’installer dans un coin, besoin de me préserver quelque peu des regards. La salle d’attente est aseptisée et froide, et ses occupants n’ont rien de mieux à faire que de nous regarder – la sensation que je déteste le plus au monde. Les gens qui observent, et qui constatent toujours les morceaux manquants au puzzle. La machine fêlée qu’est mon être, avant même que je n’ouvre la bouche. Le jumeau un peu étrange, vous savez, chez les Fraser, avais-je entendu une voisine prononcer, plus jeune. Tellement conscient de mes propres fautes et de mes défauts que je pardonne toujours celles des autres, mais cette sensation d’imposture et d’insuffisance ne me quittera probablement jamais. Calé dans un coin sans prendre la peine de m’installer dans une chaise, je respire enfin. Être de coins, qui souhaite constamment sentir la sensation rassurante de murs contre son dos. Dégoût des surprises, toujours vouloir voir les gens arriver et ne pas être surpris par leur présence. Siobhan me rejoignant, je jette un œil au formulaire qu’elle doit remplir : rien de bien complexe, mais les grimaces ornant le faciès de la batteuse ne mentent pas sur son état. « S’iiil te plaiiiiit ! » Je hoche la tête. Avec douceur, j’étire mes jambes, invitant la petite silhouette à y poser la tête et s’allonger sur le sol. « la potion est puissante », dis-je simplement, ayant eu le temps de la reconnaître lorsque l’infirmière l’a apportée. Il y a fort à parier que la jeune femme aura bientôt le tournis, et mieux vaut répondre aux questions d’abord. Doucement, je prends la plume tendue, remplissant les informations que je connais. Barbouillant l’accent sur le o. Non, sur le a. Sur les deux? Tant pis, je laisse – ils ne vont pas lui refuser les soins pour un malheureux signe. Non? « Tu as … » Je compte sur mes doigts, les années de moins, incertain. « 21? 22? » La plume figée, je jette un œil aux questions. Écris Irlande sur l’origine. « Née où? » Mes yeux se posent sur la question suivante, et ce qui n’était pas déjà rouge sur mon visage vire au pivoine. Les lèvres serrées, refusant catégoriquement de prononcer la phrase en sachant pertinemment que je vais trébucher sur chaque mot en une catastrophe balbutiante, je la montre à mon amie. Êtes-vous sexuellement actif? (_) oui (_) non.
- InvitéInvité
Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Lun 17 Fév 2020 - 13:58
FT. Finnick
Tu le suis dans le coin, repérant alors les fauteuils roulants vide dans un coin. Tu allais ouvrir la bouche, mais un léger malaise te prend, tournis qui te force à garder tes bêtises pour toi. Mais tu iras quand même piller le distributeur plus tard. Tu t’installes sur le sol en tailleur, mais tu ne te fais pas prier trop longtemps avant de t’allonger sans gênes sur le sol, poignet douloureux contre toi. C’était assez rare de t’avoir calme, la potion faisait bien son effet. Elle ne calmait pas seulement la douleur, elle calmait tes nerfs.
Les yeux qui se ferment par moment en observant les allées et venues des personnes, relevant parfois les yeux vers le blond pour observer ce qu’il écrit. Rigolant en voyant sa tête pleine de réflexion quant aux questions à ton sujet. Si cela aurait pu en vexer plus d’une paire qu’il ne sache pas ces petits détails, toi ça te fait plus rire qu’autre chose. Ce n’était pas ça qui importait dans l’amitié. C’était les moments passés ensemble. C’était d’être là même quand ça ne va pas. C’était... Filer une tablette de chocolat à moitié manger sans que l’autre ne s’en vexe puisqu’il connait ta passion chocolat. Doucement, tu relèves un peu la tête à sa question, un large sourire affiché sur les lèvres. ”- J’ai 22 ans. On dirait pas comme ça, hein ?” Avec toute tes conneries en tête, non, tes vingt-deux ans, tu ne les faisaient pas. Tu es restée coincé quelque part entre ton enfance et ton adolescence, tu l’assumais totalement. ”- Je suis née à Dublin. Le 1er Avril.” Tu reposes ta tête un instant sur ses jambes sentant ta tête tourner un peu. Un peu plus lovée, tu aurais pu limite te servir de lui comme doudou.
Enfin, jusqu’à ce que se présente devant toi la fameuse question. Ou tu papillonnes des yeux plusieurs fois avant de te demander si tu rêves ou non. Les yeux qui se relèvent vers un Finnick rouge pivoine, toi qui dois ne pas réellement être mieux. C’était un sujet sensible. Quelque chose qui ne t’avait jamais percuté l’esprit. Mais parler de ça te gênait énormément. C’était peut-être le seul sujet qui pouvait te foutre mal à l’aise puisque tu ne savais pas ce que c’était. Ha pour être bavarde tu l’étais mais là, ça t’avait tout couper. ”- Hum. J’comprends pas l’intérêt de la question.” Que tu lances en rebaissant les yeux sur le formulaire. A la limite de fuir juste à cause de la question. Mais la potion fait effet et tu n’arrives même pas à relever la tête. Tu toussotes un coup, avant d’hausser les épaules. ”- Non. Depuis vingt-deux ans si jamais il demande depuis combien de temps.” Ta main valide qui gratte dans ta masse de cheveux, puis relève le questionnaire. ”- Y’en a beaucoup de question indiscrète comme ça ?” Non parce que ça va cinq minutes de déballer ses secrets enfouit. Même si tu sais qu’il n’est pas du genre à se moquer
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Dim 1 Mar 2020 - 19:54
Les questions défilent, installés par terre comme des enfants oubliés par leurs parents dans un coin – l’enfant sage remplissant le formulaire, la catastrophe ambulante et son poignet blessé installée au sol, le membre endolori contre sa poitrine. Heureusement, la potion semble avoir eu un effet bénéfique sur les niveaux d’énergie de Siobhan – je ne crois pas que même son poignet cassé aurait pu l’empêcher de continuer sa quête inexorable de plaisir. Malgré mon attachement pour la jeune femme et ma tendance à la laisser me convaincre de tout faire, je ne me pardonnerais pas de priver les wright de leur batteuse (et Riley Fraser ne me laisserait jamais l’oublier non plus). « Je suis née à Dublin. Le 1er Avril. » Sourcillant, je jette un petit regard à la fine silhouette calée sur le carrelage de la salle d’attente, un léger sourire naissant à mes lèvres. « T’es un peu un poisson d’avril en fait », fais-je sans réfléchir, avant de réaliser que la formulation est très maladroite. « Un bon poisson d’avril! », que je me dépêche d’ajouter, plaquant une main sur mon front en un signe évident de stupidité, lui adressant un petit regard penaud.
Rouge tomate, je pointe plutôt la question fatidique à Sio, probablement plus gêné qu’elle de la situation. « Hum. J’comprends pas l’intérêt de la question ». Je dois avouer qu’elle a raison – quel est le lien entre un poignet et l’activité sexuelle de la jeune Irlandaise? Lorsque la sorcière répond par la négative, je me dépêche de hocher la tête, cochant l’endroit approprié sur le formulaire. L’air dépité de la rouge me touche étrangement – probablement parce que nous avons cette petite case tellement anodine en commun. Non. « Y’en a beaucoup de question indiscrète comme ça ? » Adressant un petit regard à Sio, minuscule sourire naissant à la commissure de mes lèvres, j’invente. À moitié pour la faire rire, à moitié pour me tirer de l’embarras qui teinte toujours mes joues. « Chocolat favori? Couleur préférée? », que je demande, questions accompagnées d’un léger pincement de lèvres amusé – Finnick Fraser, roi de l’humour. Puis, le silence. La petite tête ébouriffée de Sio qui entre en contact avec ma jambe, les yeux clairs de l’Irlandaise semblant se mêler dans l’éther, les effets anesthésiants atteignant probablement le reste de ses facultés. Penchant la tête vers elle, je murmure. « Moi non plus ». L’aveu simple, cachés parce que nous sommes par terre, comme deux enfants qui pourraient faire semblant d’être invisibles aux yeux des adultes, qui ne savent jamais chercher plus loin que le bout de leur nez. Je ne sais pas pourquoi je lui ai admis cette vérité, moi qui n’en parle jamais – et qui n’ai jamais l’occasion d’échanger à ce sujet. « et je sais pas comment lui dire ». À elle, qui a conquis mon cœur, ma tête, mes pensées, l’essentiel de mon temps libre – et qui en a vu tellement d’autres avant moi. She’s so high above me.
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Jeu 5 Mar 2020 - 15:18
FT. Finnick
Tu n’étais même pas surprise qu’on te dise cela. On te vannait souvent sur ça. La blague de l’année 1997, c’est ta naissance. Tu ne peux pas t’en offusquer, tu en rigoles de toi-même. ”- On me le dit souvent. Que je suis une vaste plaisanterie jusqu’à ma date de naissance.” Un doux rire qui s’échappe de tes lèvres alors que tu es as deux doigts de même sucer ton pouce tellement tu es bien installé. Mais non, on va se contenir encore un peu. ”- C’est probablement pour ça aussi que j’aime bien faire autant de blague. Pas besoin de jour particulier pour en faire.” Il en avait fait les frais, souvent. Même si c’était plus avec Riley que tu les faisais, il se pouvait de temps à autre que tu puisses convaincre Finnick de faire une ou deux bêtises des plus innocentes. Jamais rien de méchant. Il était trop pur pour ça.
Tu n’avais jamais ressenti de pression à ce sujet. Probablement parce que tu l’évites, avec tout le monde. Tu ignores tout sous-entendu à caractère graveleux parce que les contacts physiques, ce n’est déjà pas ta tasse de thé. Alors se mettre à poil devant quelqu’un et le laisser entrer dans ta zone de confort, c’était juste impossible. Douce naïveté, tu t’autopersuades que tu n’en n’as pas le besoin puisque de toute façon, personne ne trouverait grâce à tes yeux. Personne n’aurait l’idée saugrenue de venir te faire du charme non plus. Tu l’aurais remballé de toute façon. Là où tu affiches de la surprise, c’est quand il t’avoue ce point commun inimaginable. Après tout, il te semblait qu’il avait quelqu’un. Un petit ”- Vraiment ?” s’échappe de tes lèvres. Ni moqueuse, ni amusée. Juste surprise. Peut-être un peu rassurée de ne pas être seule dans ce bateau. ”- Simplement. Avec des mots. Ecrire peut-être, si tu ne te sens pas d’en parler.” C’est que cette potion te rendrait presque trop sage. ”- Au moins toi tu ne finiras sûrement pas seul sans personne.” C’était un simple constat. Tu sais que probablement tu finiras solo avec une basse-cour impressionnante. Fléreurs, croups, niffleurs... La ménagerie de tes rêves. Eternelle célibataire encore vierge à quarante balais qui finira bouffer par ses animaux.
Les jambes se rapprochent de son plexus, les yeux qui fixent le mur et tu souris doucement. ”- J’aime le chocolat au lait avec des noisettes sinon. Ma couleur préférée est le rouge. Même si j’aime beaucoup le vert aussi” Le vert des prairies, de la nature. Le rouge Gryffondor, vif et flamboyant.
by Epilucial
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Re: [Irlande] "- Frappe plus fort !" (ft Finnick)
Sam 21 Mar 2020 - 14:09
Après l’humour tranquille, maladroit, la confession tirée d’un souffle léger. L’aveu permis par l’innocence partagée, la naïveté aussi, peut-être, bien qu’elle s’incarne de façon tellement différente – mais peu m’importe. Lorsqu’on ne comprend pas la nature humaine, on l’accepte plus facilement. « Vraiment ? » Est-ce de la surprise, ou du jugement? Connaissant Sio, j’aurais tendance à aller vers la première option, mais ces sujets sont si inusités pour moi que je pourrais me tromper. Si ça se trouve, c’est plus humiliant pour un homme que pour une femme, de n’avoir aucune expérience en la matière? L’idée même d’en parler à mes proches me fait mourir de honte et de gêne d’avance – même si je peux tout dire à Riley, et qu’il comprend tout, cette perspective semble trop éloignée de sa réalité pour en parler avec lui. Oz, hors de question. Kerr est mon confident mais mon cousin taciturne a été blessé par l’amour – je ne veux pas accidentellement ouvrir d’anciennes blessures, et Merlin sait que je peux être maladroit en la matière … L’Irlandaise me surprend par sa réponse, moi qui aurais cru qu’elle changerait de sujet rapidement. « Simplement. Avec des mots. Ecrire peut-être, si tu ne te sens pas d’en parler. Au moins toi tu ne finiras sûrement pas seul sans personne ». Lorsqu’elle parle d’écrire, je fronce les sourcils – si je devais en parler, il me faudrait probablement mon quota de mots du mois pour y parvenir.
À ses dernières paroles, je lui ébouriffe gentiment les cheveux. « T’oublies ton ranch ». À parler si peu, on croirait parfois que je n’écoute pas les gens, mais c’est faux – je me souviens des rêves de mon amie explosive, et de son amour des animaux. « mieux d’être seule que mal accompagnée », que j’ajoute en hochant la tête, répétant les mots (escamotés) que j’ai entendus si souvent de la bouche de Riley lorsque des oncles ou des tantes inquisiteurs demandaient pourquoi finn n’a toujours pas de copine ou de copain hein on juge pas vous savez mais ce n’est pas vraiment normal. « J’aime le chocolat au lait avec des noisettes sinon. Ma couleur préférée est le rouge. Même si j’aime beaucoup le vert aussi » Souriant, je demande « ta fête préférée c’est Noël? » Les carillons, les chants dans le froid, les valses de rubis et d’émeraude, caressées partout où va le regard. Je retire la veste de sport portée par-dessus mon jersey de quidditch pour la rouler en boule et la placer avec délicatesse sous le bras blessé. « presque mieux de se blesser plus … », fais-je en soupirant, mon regard se portant sur l’horloge du service des urgences. À croire que Sio aurait presque eu raison de vouloir continuer : à se blesser davantage, on passait plus vite.
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