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control ㄨ yggelia (terminé)
Lun 12 Aoû 2019 - 0:10
Mind's like a deadly disease
yggdrasil & cordelia
« I'm bigger than my body I'm colder than this home I'm meaner than my demons I'm bigger than these bones »
L’année était terminée depuis quelques semaines maintenant, néanmoins Cordelia ne s’autorisait que peu de repos. L’ambition la pressait à rassemblait ses forces et à poursuivre ses efforts pour les dernières années de son cursus : elle n’avait pas le droit de faillir, elle devait être parfaite, ou du moins s’en approcher grandement. Alors elle passait les soirées que son stage au ministère lui laissaient libres à la bibliothèque, malgré l’été, malgré la fête et la douce atmosphère qui régnait sur Inverness. Beaucoup étaient rentrés chez eux, elle, n’avait pas de chez elle. Beaucoup rejoignaient leur famille mais la sienne ne lui avait jamais donné aussi peu de crédit qu’aujourd’hui. C’est pour cela qu’elle cherchait à tout prix à réussir, parce que c’était le seul moyen de se racheter à leurs yeux. Mais elle ne se rendait pas compte qu’elle ne réussirait pas, malgré tout ce qu’elle cherchait à leur prouver, le sang lui faisait défaut et ça, elle ne parviendrait jamais à arriver à la hauteur de ce qu’ils souhaitaient pour être de leur descendance.
Le dernier dossier qu’elle avait eu à gérer au ministère l’avait littéralement épuisée, elle adorait ce qu’elle faisait mais il fallait avouer que c’était réellement prenant. Ainsi elle avait un peu de mal à se concentrer sur ses travaux à l’université. Même l’atmosphère studieuse qui régnait à la bibliothèque et qui lui avait permis pendant des années à s’enfermer dans sa bulle ne parvenait pas à la maintenir concentrée sur ses écrits tant son esprit restait bloqué sur cette affaire de droit international qu'elle ne parvenait pas à résoudre. Après quelques heures infructueuses où sa plume s’escrimait plus sur la problématique de la parentalité moldue dans le cadre des couples mixtes que sur les grandes figures de l’histoire du monde politique magique, elle avait donc entrepris de regrouper ses affaires pour quitter les lieux, ressentant le besoin de prendre l’air.
Quelques ouvrages sous le bras, son sac sur l'épaule et des pensées plein la tête, elle traversait l’école, déserte à cette heure ci afin de se réfugier dans les jardins suspendus. Là bas elle serait certainement au calme pour tenter de reprendre ses esprits, du moins, plus que dans la salle commune des Wright qui restait pleine de vie malgré la période estivale. Elle adorait ses camarades, mais elle n’avait pas le courage de les suivre dans leurs excentricités, pas ce soir avec le bourdonnement qui ne cessait de résonner sous son crâne. Il ne lui fallu pas longtemps pour s’installer sur un banc face au domaine éclairée par la douce lumière de la lune. Elle aurait pu reprendre l’analyse qu'elle menait de l'ouvrage de sciences politiques magiques mais à la place elle préféra sortir un épais dossier de son sac à main. Elle était persuadée qu'elle ne parviendrait pas à trouver le sommeil tant qu'elle n'avait pas trouvé une solution. Elle était pleine d’espoir Cordelia, persuadée qu'elle pourrait faire la différence avec suffisamment de travail et d'acharnement. D’un geste détaché elle ramena quelques mèches de ses cheveux en arrière pour ne pas être gênée avant de sortir une cigarette de la poche de son sac et de la porter à ses lèvres. Si elle avait désormais l’habitude d’user de substances un peu plus fortes pour tenir le rythme, elle cherchait à en limiter au maximum les prises pour ne pas perdre le contrôle comme elle avait vu tant de collègues le faire. Néanmoins, le vice du tabac lui collait à la peau depuis bien des années et elle ne cherchait même plus à s’en extirper.
Tirant une latte de sa cigarette elle ferma les yeux quelques instant tout en profitant de la nicotine qui venait délier son estomac. Néanmoins, tandis qu'elle profitait du calme environnement pour se détendre un peu, un bruit attira son attention et elle rouvrit les yeux brusquement en se rendant compte qu’elle n'était plus seule sur les toits de l’université. Plissant légèrement les yeux elle reconnu finalement le nouveau professeur de sortilèges de l’université. Elle n'avait jamais eu l’occasion d'avoir affaire à lui jusqu'à présent mais elle savait qui il était et certains de ses camarades l’avaient côtoyé. « Oh, bonsoir Professeur » Elle esquissa un léger sourire en croisant les jambes en tailleur sur le banc où elle se trouvait. « Je peux vous aider ? » Demanda-t’elle en refermant le dossier qu’elle avait devant elle. Il n'était pas très fréquent qu'elle croise quelqu'un durant ses excursions nocturnes sur les toits, elle ne doutait pas que le professeur cherchait aussi surement la tranquillité en ces lieux. On n’arrivait jamais dans les jardins par hasard.
Le dernier dossier qu’elle avait eu à gérer au ministère l’avait littéralement épuisée, elle adorait ce qu’elle faisait mais il fallait avouer que c’était réellement prenant. Ainsi elle avait un peu de mal à se concentrer sur ses travaux à l’université. Même l’atmosphère studieuse qui régnait à la bibliothèque et qui lui avait permis pendant des années à s’enfermer dans sa bulle ne parvenait pas à la maintenir concentrée sur ses écrits tant son esprit restait bloqué sur cette affaire de droit international qu'elle ne parvenait pas à résoudre. Après quelques heures infructueuses où sa plume s’escrimait plus sur la problématique de la parentalité moldue dans le cadre des couples mixtes que sur les grandes figures de l’histoire du monde politique magique, elle avait donc entrepris de regrouper ses affaires pour quitter les lieux, ressentant le besoin de prendre l’air.
Quelques ouvrages sous le bras, son sac sur l'épaule et des pensées plein la tête, elle traversait l’école, déserte à cette heure ci afin de se réfugier dans les jardins suspendus. Là bas elle serait certainement au calme pour tenter de reprendre ses esprits, du moins, plus que dans la salle commune des Wright qui restait pleine de vie malgré la période estivale. Elle adorait ses camarades, mais elle n’avait pas le courage de les suivre dans leurs excentricités, pas ce soir avec le bourdonnement qui ne cessait de résonner sous son crâne. Il ne lui fallu pas longtemps pour s’installer sur un banc face au domaine éclairée par la douce lumière de la lune. Elle aurait pu reprendre l’analyse qu'elle menait de l'ouvrage de sciences politiques magiques mais à la place elle préféra sortir un épais dossier de son sac à main. Elle était persuadée qu'elle ne parviendrait pas à trouver le sommeil tant qu'elle n'avait pas trouvé une solution. Elle était pleine d’espoir Cordelia, persuadée qu'elle pourrait faire la différence avec suffisamment de travail et d'acharnement. D’un geste détaché elle ramena quelques mèches de ses cheveux en arrière pour ne pas être gênée avant de sortir une cigarette de la poche de son sac et de la porter à ses lèvres. Si elle avait désormais l’habitude d’user de substances un peu plus fortes pour tenir le rythme, elle cherchait à en limiter au maximum les prises pour ne pas perdre le contrôle comme elle avait vu tant de collègues le faire. Néanmoins, le vice du tabac lui collait à la peau depuis bien des années et elle ne cherchait même plus à s’en extirper.
Tirant une latte de sa cigarette elle ferma les yeux quelques instant tout en profitant de la nicotine qui venait délier son estomac. Néanmoins, tandis qu'elle profitait du calme environnement pour se détendre un peu, un bruit attira son attention et elle rouvrit les yeux brusquement en se rendant compte qu’elle n'était plus seule sur les toits de l’université. Plissant légèrement les yeux elle reconnu finalement le nouveau professeur de sortilèges de l’université. Elle n'avait jamais eu l’occasion d'avoir affaire à lui jusqu'à présent mais elle savait qui il était et certains de ses camarades l’avaient côtoyé. « Oh, bonsoir Professeur » Elle esquissa un léger sourire en croisant les jambes en tailleur sur le banc où elle se trouvait. « Je peux vous aider ? » Demanda-t’elle en refermant le dossier qu’elle avait devant elle. Il n'était pas très fréquent qu'elle croise quelqu'un durant ses excursions nocturnes sur les toits, elle ne doutait pas que le professeur cherchait aussi surement la tranquillité en ces lieux. On n’arrivait jamais dans les jardins par hasard.
(c) DΛNDELION @yggdrasil whitmore
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Mar 13 Aoû 2019 - 4:02
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ Les vacances scolaires étaient souvent synonymes de repos. Mais ce ne fut pas le cas pour le nouveau professeur de sortilège qui devait préparer ses nouveaux cours pour la rentrée. Etant assis devant son bureau qui se trouvait dans une pièce juste à côté de sa salle de classe, ses yeux se portèrent sur la pile de dossiers qui était devant lui. Une pile qui ne donnait pas être lu mais malheureusement, il allait bien devoir le faire car c'était tous les cours des années présentes par année. Alors, il se devait de les lire. Il commença par les dernières années vu que c'était l'une des années les plus importantes pour un étudiant. Au fur et à mesure de sa lecture, l'ennui le submergea rapidement, trouvant les dossiers aussi ennuyant les uns que les autres. Il avait l'impression de lire un tas de mots posés sur un bout de parchemin sans aucune vie. Normal, après tout, un mot n'était pas vivant. Mais la lecture pouvait l'être en quelque sorte. Ce qui ne semblait pas être le cas pour Yggdrasil qui décida de faire une pause, posant alors le document qu'il tenait dans les mains sur un coin de son bureau, ses yeux sur deux cadres qui se trouvaient aux extrémités de son plan de travail. Deux photos y étaient, l'une étant celle de sa famille et l'autre de son équipe. Des personnes ayant à jamais marqué sa vie et gravé pour toujours dans son coeur. Sa main s'avança lentement vers le cadre de sa famille avant de le prendre et de le rapprocher du visage du professeur qui contempla la photo qui paraissait bouger. Un sourire se dessina alors sur son visage avant qu'il ne repose le cadre et se lève de son fauteuil, prenant rapidement son manteau pour aller faire un petit tour dehors.
En sortant de son bureau, l'air semblait devenir de plus en plus frais, la nuit étant déjà tombée. Enfilant son manteau noir, le brun plongea les mains dans les poches de ce dernier et marcha en direction du quatrième étage pour aller se poser aux jardins suspendus de l'université et profiter ainsi de la magnifique vue offerte. Le seul bruit qui se faisait entendre dans le château, était celui des chaussures d'Yggdrasil qui semblait marcher assez une certaine lenteur, ne semblant pas être pressé d'atteindre sa destination. En même temps, il n'avait pas un démon derrière lui, rien ne le presser pour atteindre le quatrième étage. Profitant d'un certain silence dans les couloirs, cette atmosphère apaisa le professeur qui jeta un rapide coup d'oeil à sa montre gousset argentée, regardant ainsi l'heure. La première chose à laquelle il pensa en posant ses yeux sur les aiguilles vu qu'à cette heure-là, peu de gens trainaient dans les couloirs. Alors, le dérangement n'allait pas être un souci durant cette petite pause bien mérité. En arrivant enfin à destination, une odeur se fit sentir, une odeur qu'il ne connaissait pas particulièrement mais qu'il avait déjà senti auparavant. Il n'arrivait pas à déterminer la provenance au départ avant de voir une jeune demoiselle qui devait sans nul doute être une étudiante, assise sur le banc, avec une cigarette dans les mains. Voilà donc d'où provenait l'odeur que le professeur sentait. S'approchant de la demoiselle, cette dernière prit la parole en première en saluant le brun avec une intonation qui semblait montrer une certaine surprise. Elle devait être habituée à se retrouver seule ou bien elle n'attendait tout simplement pas de la compagnie à cette heure-ci. Qu'importe, cela n'allait guère changer la vie d'Yggdrasil qui continua à s'approcher de la jeune femme, celle-ci lui demandant alors si elle pouvait l'aider. Une drôle de question que voici, une question qui arracha un léger rire du professeur qui semblait amusé tout d'un coup. « Vous ? M'aider ? En voilà une drôle d'idée. Qu'est-ce qu'une étudiante pourrait bien m'offrir comme aide ? Et puis qui vous dit que j'ai besoin d'aide ? » Yggdrasil aimait poser tout un tas de questions et ce n'était pas son seul amusement d'ailleurs. S'approchant assez près de la demoiselle, il lui arracha sa cigarette de ses mains avant de l'écraser sur le rebord du balcon, la laissant dessus pour l'instant. Il la ferait disparaitre plus tard avec un petit sortilège. « Vous savez, si vous voulez mourir, il y a d'autres moyens. Vous pourriez sauter de ce jardin ou bien entreprendre une action tellement dangereuse qu'elle vous coûterait la vie. Mais vous êtes trop jeune pour mourir. Vous devriez arrêter de .. » Finit-il par dire avant de mimer comme il le pouvait l'action de fumer avec ses mains et des bruits assez chelou au passage. « De fumer ! Ou de tirer un coup desus. Quoique cette expression est plus utilisée dans un autre domaine. Bref, j'étais en train de miner un fumeur avec sa clope quoi ! [...] Et sinon, vous faites quoi ici ? » Scrutant le visage de la jeune femme, ce dernier ne lui semblait pas familier, se demandant alors si elle suivait ces cours ou pas. Après tout, il n'avait donné qu'un cours et encore c'était plutôt un cours de présentation qu'autre chose.
En sortant de son bureau, l'air semblait devenir de plus en plus frais, la nuit étant déjà tombée. Enfilant son manteau noir, le brun plongea les mains dans les poches de ce dernier et marcha en direction du quatrième étage pour aller se poser aux jardins suspendus de l'université et profiter ainsi de la magnifique vue offerte. Le seul bruit qui se faisait entendre dans le château, était celui des chaussures d'Yggdrasil qui semblait marcher assez une certaine lenteur, ne semblant pas être pressé d'atteindre sa destination. En même temps, il n'avait pas un démon derrière lui, rien ne le presser pour atteindre le quatrième étage. Profitant d'un certain silence dans les couloirs, cette atmosphère apaisa le professeur qui jeta un rapide coup d'oeil à sa montre gousset argentée, regardant ainsi l'heure. La première chose à laquelle il pensa en posant ses yeux sur les aiguilles vu qu'à cette heure-là, peu de gens trainaient dans les couloirs. Alors, le dérangement n'allait pas être un souci durant cette petite pause bien mérité. En arrivant enfin à destination, une odeur se fit sentir, une odeur qu'il ne connaissait pas particulièrement mais qu'il avait déjà senti auparavant. Il n'arrivait pas à déterminer la provenance au départ avant de voir une jeune demoiselle qui devait sans nul doute être une étudiante, assise sur le banc, avec une cigarette dans les mains. Voilà donc d'où provenait l'odeur que le professeur sentait. S'approchant de la demoiselle, cette dernière prit la parole en première en saluant le brun avec une intonation qui semblait montrer une certaine surprise. Elle devait être habituée à se retrouver seule ou bien elle n'attendait tout simplement pas de la compagnie à cette heure-ci. Qu'importe, cela n'allait guère changer la vie d'Yggdrasil qui continua à s'approcher de la jeune femme, celle-ci lui demandant alors si elle pouvait l'aider. Une drôle de question que voici, une question qui arracha un léger rire du professeur qui semblait amusé tout d'un coup. « Vous ? M'aider ? En voilà une drôle d'idée. Qu'est-ce qu'une étudiante pourrait bien m'offrir comme aide ? Et puis qui vous dit que j'ai besoin d'aide ? » Yggdrasil aimait poser tout un tas de questions et ce n'était pas son seul amusement d'ailleurs. S'approchant assez près de la demoiselle, il lui arracha sa cigarette de ses mains avant de l'écraser sur le rebord du balcon, la laissant dessus pour l'instant. Il la ferait disparaitre plus tard avec un petit sortilège. « Vous savez, si vous voulez mourir, il y a d'autres moyens. Vous pourriez sauter de ce jardin ou bien entreprendre une action tellement dangereuse qu'elle vous coûterait la vie. Mais vous êtes trop jeune pour mourir. Vous devriez arrêter de .. » Finit-il par dire avant de mimer comme il le pouvait l'action de fumer avec ses mains et des bruits assez chelou au passage. « De fumer ! Ou de tirer un coup desus. Quoique cette expression est plus utilisée dans un autre domaine. Bref, j'étais en train de miner un fumeur avec sa clope quoi ! [...] Et sinon, vous faites quoi ici ? » Scrutant le visage de la jeune femme, ce dernier ne lui semblait pas familier, se demandant alors si elle suivait ces cours ou pas. Après tout, il n'avait donné qu'un cours et encore c'était plutôt un cours de présentation qu'autre chose.
️ nightgaunt
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Ven 16 Aoû 2019 - 0:42
Mind's like a deadly disease
yggdrasil & cordelia
« I'm bigger than my body I'm colder than this home I'm meaner than my demons I'm bigger than these bones »
La remarque de l’étudiante arracha un léger rire à son interlocuteur qui s’empressa de l’assaillir de multiples questions sur la raison pour laquelle il aurait d'après elle besoin d’aide. Beaucoup trop de question pour la blonde qui sentait les vrombissements sous son crâne reprendre de l’ampleur. Néanmoins, prenant une nouvelle bouffée sur sa cigarette elle retrouva contenance suffisamment rapidement pour qu’il ne s’en rende certainement pas compte : « Je ne sais pas vous aviez l’air quelque peu perplexe là bas dans l'ombre, mais je ne me permettrai pas de vous sous-estimer loin de là » Elle haussa les épaules tout en gardant un léger sourire au coin des lèvres. Elle ne souhaitait pas vexer le professeur, elle n’était pas réellement du style à chercher à se mettre le corps enseignant à dos : elle avait fait ses huit premières années sans faire de vague ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait faire preuve d’impudence. Néanmoins, comme ils n’étaient pas dans le contexte d’un cours et que l’homme serait jamais officiellement son professeur, elle était un peu plus bavarde et moins timide qu’elle pouvait l’être habituellement face à un enseignant.
Le sorcier finit de se rapprocher et sans qu’elle n’ait le temps de s’en rendre compte il lui arracha sa cigarette des mains pour l’écraser sur le rebord du balcon. Haussant les sourcils, quelque peu perplexe, elle croisa les bras sous sa poitrine pendant qu’il énonçait son discours pour le moins… Original et décalé. Elle avait entendu de la bouche de certains de ses camarades que le professeur était pour le moins… peu conventionnel dans sa manière de se présenter et de présenter le cours qu’il donnait. Cela changeait certainement des enseignants habituels qui se contentaient de ressasser de vieux parchemins poussiéreux. « Je vous remercie mais vous savez, le jour où j’aurais besoin d’un père pour s’inquiéter de me voir fumer et écraser mes cigarettes, j’irais me présenter au mien, je suis sûre qu’il ferait exactement comme vous. » Secouant légèrement la tête elle reprit d’une vois qui se voulait un peu plus chaleureuse : « Anyway, sauter du toit me parait un peu trop définitif et je ne suis pas de celles qui entreprennent des actions irréfléchies et dangereuses au point qu’elles puissent me couter la vie, mais merci du conseil j’imagine Professeur. » Cordelia n'avait jamais été particulièrement casse-cou, plutôt prudente lorsqu’elle agissait elle réfléchissait plutôt deux fois qu’une. Même au Quidditch, où elle était plutôt réputée pour foncer dans le tas (ou l’équipe adverse pour le coup) si cela pouvait apporter la victoire aux wright, elle prenait toujours la peine de réfléchir à la meilleure stratégie pour que chacun s’en sorte sans mal.
Une fois qu'il eut terminé ses réprimandes sur la mauvaise habitude qu’avait Cordelia avec le tabac, le professeur lui demanda ce qu’elle faisait dans les jardins suspendus à cette heure ci : « La vue depuis cet endroit n’est-elle pas une raison suffisante ? Je ne suis visiblement pas la seule à venir m’y ressourcer ! » Fit-elle remarquer avec un large sourire. « Et j’en profitais pour travailler sur quelques dossiers. » Continua-t’elle en prenant l’épaisse pile de parchemin tamponnées du seau du ministère pour le porter à la vue du sorcier. Les reposant sur le banc sur lequel elle se trouvait, prêtant attention à ce qu’aucun des précieux papiers ne s’échappe elle se redressa pour faire face au professeur, s’appuyant sur la rambarde en pierre : « Et vous ? Vous passez déjà vos soirées à l’université avant même la rentrée ? Des cours à préparer ? » Ce n’est que lorsqu’elle eut posé ses questions qu’elle se rendit compte de la manière dont il la dévisageait : il cherchait certainement à savoir s’il la connaissait ou pas. Ou du moins, si elle suivait ses cours ou non. Elle n’avait pas pris la peine de se présenter alors qu’elle savait qui il était. Faisant une légère moue gênée elle passa la main dans ses cheveux comme elle le faisait à chaque fois qu’elle était préoccupée : « Oh excusez moi de mon impolitesse je ne me suis pas présentée, Cordelia Warrington, je serais en neuvième année de justice magique à la rentrée. » S’exclama-t’elle en tendant une main avenante au professeur.
Le sorcier finit de se rapprocher et sans qu’elle n’ait le temps de s’en rendre compte il lui arracha sa cigarette des mains pour l’écraser sur le rebord du balcon. Haussant les sourcils, quelque peu perplexe, elle croisa les bras sous sa poitrine pendant qu’il énonçait son discours pour le moins… Original et décalé. Elle avait entendu de la bouche de certains de ses camarades que le professeur était pour le moins… peu conventionnel dans sa manière de se présenter et de présenter le cours qu’il donnait. Cela changeait certainement des enseignants habituels qui se contentaient de ressasser de vieux parchemins poussiéreux. « Je vous remercie mais vous savez, le jour où j’aurais besoin d’un père pour s’inquiéter de me voir fumer et écraser mes cigarettes, j’irais me présenter au mien, je suis sûre qu’il ferait exactement comme vous. » Secouant légèrement la tête elle reprit d’une vois qui se voulait un peu plus chaleureuse : « Anyway, sauter du toit me parait un peu trop définitif et je ne suis pas de celles qui entreprennent des actions irréfléchies et dangereuses au point qu’elles puissent me couter la vie, mais merci du conseil j’imagine Professeur. » Cordelia n'avait jamais été particulièrement casse-cou, plutôt prudente lorsqu’elle agissait elle réfléchissait plutôt deux fois qu’une. Même au Quidditch, où elle était plutôt réputée pour foncer dans le tas (ou l’équipe adverse pour le coup) si cela pouvait apporter la victoire aux wright, elle prenait toujours la peine de réfléchir à la meilleure stratégie pour que chacun s’en sorte sans mal.
Une fois qu'il eut terminé ses réprimandes sur la mauvaise habitude qu’avait Cordelia avec le tabac, le professeur lui demanda ce qu’elle faisait dans les jardins suspendus à cette heure ci : « La vue depuis cet endroit n’est-elle pas une raison suffisante ? Je ne suis visiblement pas la seule à venir m’y ressourcer ! » Fit-elle remarquer avec un large sourire. « Et j’en profitais pour travailler sur quelques dossiers. » Continua-t’elle en prenant l’épaisse pile de parchemin tamponnées du seau du ministère pour le porter à la vue du sorcier. Les reposant sur le banc sur lequel elle se trouvait, prêtant attention à ce qu’aucun des précieux papiers ne s’échappe elle se redressa pour faire face au professeur, s’appuyant sur la rambarde en pierre : « Et vous ? Vous passez déjà vos soirées à l’université avant même la rentrée ? Des cours à préparer ? » Ce n’est que lorsqu’elle eut posé ses questions qu’elle se rendit compte de la manière dont il la dévisageait : il cherchait certainement à savoir s’il la connaissait ou pas. Ou du moins, si elle suivait ses cours ou non. Elle n’avait pas pris la peine de se présenter alors qu’elle savait qui il était. Faisant une légère moue gênée elle passa la main dans ses cheveux comme elle le faisait à chaque fois qu’elle était préoccupée : « Oh excusez moi de mon impolitesse je ne me suis pas présentée, Cordelia Warrington, je serais en neuvième année de justice magique à la rentrée. » S’exclama-t’elle en tendant une main avenante au professeur.
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Sam 24 Aoû 2019 - 15:26
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ Elle ne voulait pas le sous-estimer ? En voilà une sage décision. Yggdrasil avait été tellement sous-estimé auparavant que cela l'amusait davantage maintenant. Au cours de ses duels illégaux, bons nombres de ses adversaires pensaient avoir le dessus et jugeaient la technique de combat du professeur quelque peu enfantin et inadéquate pour un duel. Et pourtant, le beau brun réussissait à remporter la plupart de ses affrontements en sachant surprendre son ennemi. La surprise pouvait être un atout de taille dans un duel. Le brun fit une entrée en matière quelque peu surprenante en prenant la cigarette de la demoiselle avant de l'écraser sur le rebord du balcon, la faisant disparaitre. Et il termina par une petite tirade sur la conséquence de fumer : la mort. Une tirade un peu humoristique vu qu'il imita ou plutôt essaya d'imiter un fumeur avec quelques difficultés cependant. Écoutant alors sa réponse, Yggdrasil se mit légèrement à rire, ne voulant nullement prendre la place du père de la jeune étudiante. Ce n'était pas son rôle en tant que professeur. Cependant, elle semblait savoir faire preuve de bon sens quant au fait de ne pas vouloir jouer les casse-cou, une qualité appréciée par le beau brun. Il venait en quelque sorte de donner un conseil à l'étudiante à sa manière. Certaines personnes n'arrivaient pas à déterminer si les conseils du professeur étaient de vrais conseils ou simplement une forme d'humour ou de plaisanterie. « Je ne suis pas ici pour jouer le rôle de votre père, ne vous en faites pas. Mais voyez-vous, sur la brochure de professeur que l'on a en arrivant à Hungcalf, c'est mis qu'il faut protéger les étudiants des dangers et tout le blabla qui va avec. Je vous protège de la cigarette. Je ne voudrais pas manquer à mon devoir de prof dès les premiers jours ici ! » Conclut-il en haussant les épaules avant de poser son regard sur ce qui l'entourait, évaluant alors son environnement comme à son habitude d'ailleurs.
Demandant par la suite ce qu'elle faisait là, la réponse semblait tellement simple à savoir en écoutant les mots utilisés par l'étudiante. Elle était donc là pour la vue ainsi que pour se ressourcer tout comme lui d'ailleurs. « Ces jardins suspendus sont comme la fontaine de jouvence il faut croire. Ils nous permettent de nous ressourcer ! » En disant cela, Yggdrasil venait de dire que lui-même avait besoin de changer d'air, ne comptant pas cependant en dévoiler la raison, relevant du domaine privé. Ses yeux se posèrent alors sur les dossiers qui ne se trouvaient pas très loin de la demoiselle, des dossiers portant le sceau du Ministère de la Magie. Une stagiaire à première vue qui devait être en force publique ou bien en justice magique. Plutôt la deuxième option au vu des dossiers. Renvoyant la question au professeur, ce dernier n'eut le temps d'y répondre que la jeune femme reprit la parole pour se présenter d'une façon plus officielle et plus conventionnelle. Il avait vu juste en pensant que l'étudiante était en justice magique, celle-ci confirmant alors ses soupçons. « Enchantée Cordelia, même si je doute retenir votre prénom. Je suis plutôt du genre à donner des surnoms, je vous préviens. Mais vu que vous êtes en justice magique, vous ne m'aurez pas en tant que professeur. Sauf si vous avez pris sortilège en option ? » Demanda-t-il avant de reprendre aussitôt la parole pour répondre à la précédente question posée par la jeune femme. « Et sinon oui, il semble que je passe déjà mes soirées ici, je m'imprègne de l'atmosphère de l'université avant la rentrée. Et puis, j'ai des cours à préparer. Pas la meilleure des tâches pour un professeur. Heureusement, j'enseigne une matière qui demande davantage de pratique que de théorie ! » Yggdrasil feignant pour préparer des cours ? C'était ce qu'il venait de sous-entendre en tout cas à travers ses paroles, ce qui ne semblait pas le déranger le moins du monde d'ailleurs. « Et comme vous avez pu le deviner, je suis le nouveau professeur de sortilège, Yggdrasil Whitmore ! » Conclut-il sur sa réponse à la question de la wright avant de porter son attention sur les dossiers du Ministère. « Je vois que vous avez des dossiers du Ministère en votre possession. On vous a refilé la basse besogne à faire ? » Fit-il avec une légère pointe d'humour et de moquerie dans le ton de sa voix. Oh non, Yggdrasil ne se moquait pas de la demoiselle, mais plutôt de son employeur. Oui, entre le Ministère et lui, cela n'était pas le grand amour, certainement dû au fait qu'il avait été trahi à l'époque où il travaillait au MACUSA et qu'il mettait le Ministère de la Magie de Londres dans le même panier que le MACUSA.
Demandant par la suite ce qu'elle faisait là, la réponse semblait tellement simple à savoir en écoutant les mots utilisés par l'étudiante. Elle était donc là pour la vue ainsi que pour se ressourcer tout comme lui d'ailleurs. « Ces jardins suspendus sont comme la fontaine de jouvence il faut croire. Ils nous permettent de nous ressourcer ! » En disant cela, Yggdrasil venait de dire que lui-même avait besoin de changer d'air, ne comptant pas cependant en dévoiler la raison, relevant du domaine privé. Ses yeux se posèrent alors sur les dossiers qui ne se trouvaient pas très loin de la demoiselle, des dossiers portant le sceau du Ministère de la Magie. Une stagiaire à première vue qui devait être en force publique ou bien en justice magique. Plutôt la deuxième option au vu des dossiers. Renvoyant la question au professeur, ce dernier n'eut le temps d'y répondre que la jeune femme reprit la parole pour se présenter d'une façon plus officielle et plus conventionnelle. Il avait vu juste en pensant que l'étudiante était en justice magique, celle-ci confirmant alors ses soupçons. « Enchantée Cordelia, même si je doute retenir votre prénom. Je suis plutôt du genre à donner des surnoms, je vous préviens. Mais vu que vous êtes en justice magique, vous ne m'aurez pas en tant que professeur. Sauf si vous avez pris sortilège en option ? » Demanda-t-il avant de reprendre aussitôt la parole pour répondre à la précédente question posée par la jeune femme. « Et sinon oui, il semble que je passe déjà mes soirées ici, je m'imprègne de l'atmosphère de l'université avant la rentrée. Et puis, j'ai des cours à préparer. Pas la meilleure des tâches pour un professeur. Heureusement, j'enseigne une matière qui demande davantage de pratique que de théorie ! » Yggdrasil feignant pour préparer des cours ? C'était ce qu'il venait de sous-entendre en tout cas à travers ses paroles, ce qui ne semblait pas le déranger le moins du monde d'ailleurs. « Et comme vous avez pu le deviner, je suis le nouveau professeur de sortilège, Yggdrasil Whitmore ! » Conclut-il sur sa réponse à la question de la wright avant de porter son attention sur les dossiers du Ministère. « Je vois que vous avez des dossiers du Ministère en votre possession. On vous a refilé la basse besogne à faire ? » Fit-il avec une légère pointe d'humour et de moquerie dans le ton de sa voix. Oh non, Yggdrasil ne se moquait pas de la demoiselle, mais plutôt de son employeur. Oui, entre le Ministère et lui, cela n'était pas le grand amour, certainement dû au fait qu'il avait été trahi à l'époque où il travaillait au MACUSA et qu'il mettait le Ministère de la Magie de Londres dans le même panier que le MACUSA.
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Mer 28 Aoû 2019 - 14:59
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yggdrasil & cordelia
« I'm bigger than my body I'm colder than this home I'm meaner than my demons I'm bigger than these bones »
La sorcière avait bien compris que le professeur ne pensait pas à mal en lui retirant sa cigarette des mains, et elle n’était pas réellement vexée, ce n'était pas la première personne de son entourage plus ou moins proche qui lui avait reproché cette addiction en somme toute moldue mais elle estimait être assez grande pour pouvoir se gérer seule - c'était tout sauf vrai lorsqu'il s'agissait de la Wright néanmoins mais elle s'escrimait à penser le contraire. « Ne vous sentez donc pas l’obligation de me protéger, ce sont encore les vacances votre devoir peut officiellement débuter à la rentrée. » Elle esquissa un léger sourire, ils étaient tous des adultes ici et la vocation de professeur n’impliquait pas forcément un esprit protecteur sur-développé, du moins, pas aux yeux de l’étudiante. Mais le doyen de l'université n’était peut être pas de cet avis alors elle ne continua pas sur ce sujet qui ne menait à rien. Une fois les présentations officiellement faites la jeune femme s’assit sur la rambarde donnant sur le parc du château en contrebas, face au professeur, laissant ses jambes se balancer dans le vide : Dieu qu'elle aimait cet endroit, elle se souvenait des soirées passées avec Landry à parler pour changer le monde. Rien n’avait réellement changé, seul le corbeau s'était envolé et Cordelia était restée, comme d’habitude, clouée au sol. Mais la douleur s'était atténuée au fur et à mesure du temps, il lui manquait, c’était certain, mais elle se souvenait plus de ce qu'il lui avait apporté que de la tristesse que son départ avait provoqué. Il avait eu ses raisons, comme d’habitude. Le lieu avait néanmoins toujours une saveur particulière. Après que le professeur eu terminé de se présenter elle esquissa un sourire : « Effectivement j’avais bien deviné qui vous étiez, je n'aurais pas le plaisir de vous avoir en cours car je n’ai pas sortilèges en option mais si vous êtes friand de cette endroit nous nous y croiserons certainement de temps en temps. » Il n’y avait pas que pendant les congés que Cordelia venait se réfugier ici, néanmoins il fallait avouer que durant l'année scolaire la quiétude des lieux était régulièrement brisée par les soirées étudiantes et autres évènements en tous genres. Mais il lui arriverait néanmoins de venir chercher refuge là-bas, comme elle l'avait fait tous les ans depuis son entrée à l'université d'Hungcalf.
Les yeux du professeur finirent par glisser sur les dossiers que la jeune femme avaient laissés sur le banc de pierre. Il n’avait pas l'air particulièrement enchanté d'y voir le seau du ministère sur les papiers et la blonde ne put que remarquer le ton un peu moqueur qu'il avait pris en lui demandait à quoi il correspondait : « Basse besogne vous l’estimerez peut-être mais je pense que permettre aux parents moldu de continuer à voir leur enfant sorcier après un divorce n’est pas si dégradant que cela. » Indiqua-t’elle en haussant doucement les épaules sans animosité dans la voix mais une certaine détermination au fond de ses yeux clairs. Elle était fière de ce qu’elle faisait Cordelia et ce n’était pas le professeur qui allait parvenir à lui faire changer d’avis. Evidemment, elle avait beaucoup de travail pendant son stage et quelques unes de ses missions n'étaient pas des plus reluisantes mais personne ne commençait en haut de l’échelle, du moins pas lorsque l’on se construisait seul. Et la blonde n’avait pas vraiment de parent haut placé prêt à l’aider à se frayer son chemin jusqu'aux hautes sphères de la coopération magique internationale. Sa mère aurait pu, il lui arrivait de la croiser dans les couloirs du ministère lorsqu’elle avait une affaire professionnelle à régler à Londres, mais il ne fallait rien demander à Madame Warrington, du moins, Cordelia ne le pouvait pas. « Mais oui c’est peut-être beaucoup de paperasse de votre point de vue mais c’est mon travail de fouiller dans tous ces documents pour tenter de trouver une solution. » Elle ne doutait pas que le professeur de sortilèges n'était pas particulièrement adepte de toutes les formalités administratives mais il fallait bien que certaines personnes s’en chargent. Surtout dans un pays aussi régit par les lois que l’était le Royaume Uni. Mais ça lui plaisait, la passionnait même alors elle ne se sentait pas trop accablée par la longueur des textes de loi ou la difficulté des débats entre politiques. Elle parvenait à sortir de sa bulle grâce à ça, il n'y avait pas souvent que son discours se durcissait, pas pour grands choses qu'elle se battait bec et ongles pour son point de vue, sauf au quidditch mais c'était encore autre chose, mais son travail faisait partie de ces choses.
Les yeux du professeur finirent par glisser sur les dossiers que la jeune femme avaient laissés sur le banc de pierre. Il n’avait pas l'air particulièrement enchanté d'y voir le seau du ministère sur les papiers et la blonde ne put que remarquer le ton un peu moqueur qu'il avait pris en lui demandait à quoi il correspondait : « Basse besogne vous l’estimerez peut-être mais je pense que permettre aux parents moldu de continuer à voir leur enfant sorcier après un divorce n’est pas si dégradant que cela. » Indiqua-t’elle en haussant doucement les épaules sans animosité dans la voix mais une certaine détermination au fond de ses yeux clairs. Elle était fière de ce qu’elle faisait Cordelia et ce n’était pas le professeur qui allait parvenir à lui faire changer d’avis. Evidemment, elle avait beaucoup de travail pendant son stage et quelques unes de ses missions n'étaient pas des plus reluisantes mais personne ne commençait en haut de l’échelle, du moins pas lorsque l’on se construisait seul. Et la blonde n’avait pas vraiment de parent haut placé prêt à l’aider à se frayer son chemin jusqu'aux hautes sphères de la coopération magique internationale. Sa mère aurait pu, il lui arrivait de la croiser dans les couloirs du ministère lorsqu’elle avait une affaire professionnelle à régler à Londres, mais il ne fallait rien demander à Madame Warrington, du moins, Cordelia ne le pouvait pas. « Mais oui c’est peut-être beaucoup de paperasse de votre point de vue mais c’est mon travail de fouiller dans tous ces documents pour tenter de trouver une solution. » Elle ne doutait pas que le professeur de sortilèges n'était pas particulièrement adepte de toutes les formalités administratives mais il fallait bien que certaines personnes s’en chargent. Surtout dans un pays aussi régit par les lois que l’était le Royaume Uni. Mais ça lui plaisait, la passionnait même alors elle ne se sentait pas trop accablée par la longueur des textes de loi ou la difficulté des débats entre politiques. Elle parvenait à sortir de sa bulle grâce à ça, il n'y avait pas souvent que son discours se durcissait, pas pour grands choses qu'elle se battait bec et ongles pour son point de vue, sauf au quidditch mais c'était encore autre chose, mais son travail faisait partie de ces choses.
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Ven 13 Sep 2019 - 18:54
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ « Mon devoir commence dès que je signe mon contrat. » Rétorqua-t-il en esquissant un sourire que l'on pouvait se dessina assez rapidement sur son visage. Pour lui, le travail d'un professeur n'était pas seulement d'apprendre de nouvelles connaissances aux étudiants, mais également les protéger. Et cette tâche-là, ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait exercer de 8h à 17h, mais plutôt 24h/24. Enfin c'était sa vision du job et pas une vision universelle. Yggdrasil avait toujours été très impliqué dans son travail au MACUSA et c'était un trait de caractère qu'il ne comptait pas changer maintenant qu'il se trouvait à Hungcalf. Vint alors le tour des présentations, comme c'était souvent le cas dans une conversation entre deux personnes qui ne se connaissaient pas. Le professeur apprit au détour de la discussion que l'étudiante qui lui faisait face, n'allait pas être dans son cours de sortilège. Un point qui ne semblait pas le déranger pour autant, ne forçant personne à prendre son cours en option. Cependant, ils étaient fort possible que cette rencontre ne serait pas leur dernière car Yggdrasil aimait venir se reposer dans les jardins suspendus pour se ressourcer un peu et également profiter du paysage qu'ils offraient. Ce qui paraissait être le cas aussi pour la demoiselle. « Nos chemins se recroiseront, j'en suis persuadé. » Conclut-il, faisant comprendre à l'étudiante qu'il comptait revenir assez souvent dans cet endroit où le calme et la sérénité régnaient en maître.
La suite de la conversation se concentra davantage sur ce qu'avait emmené Cordelia avec elle dans les jardins suspendus, des dossiers qui venaient du ministère. Bien rapidement, le beau brun en déduit que le gratin du Ministère de la Magie avait refilé à la demoiselle la basse besogne pour ne pas avoir à la faire. Cependant, cette hypothèse paraissait quelque peu erronée au vue des propos de la demoiselle. Il ne s'en voulait pas d'avoir tenu de tels propos car la plupart du temps, c'était ce qui se passait au Ministère et dans d'autres organisations d'ailleurs. Qu'elles soient privées ou publiques. Le travail de la demoiselle en restait très louable cependant. Permettre à deux parents de voir leur enfant après le divorce, qu'ils soient moldus ou pas, n'était pas du tout une tâche dégradante, bien au contraire. Yggdrasil avait été très famille lorsqu'il était père et mari et aurait tout fait pour que son fils grandisse dans les meilleures conditions qui soient, même en cas de divorce. Malheureusement, la vie en avait décidé autrement. En écoutant la seconde partie des propos de la wright, Yggdrasil avait l'impression de dénigrer le travail fourni par cette dernière, ce qui n'était pas le cas. Il fallait un peu de tout pour faire ce monde. Ce qu'il dénonçait surtout, c'était les méthodes employées par le Ministère dont celles avec les stagiaires. Au MACUSA, certains responsables donnaient les travaux les plus contraignants aux stagiaires. Une pratique qui n'était pas propre au MACUSA malheureusement. Prenant une profonde inspiration, le professeur jeta un coup d'oeil au paysage qui lui faisait face, faisant dos à la jeune femme. « Ne vous méprenez pas, j'admire votre travail et votre dévouement par ailleurs. Je suis une personne qui préfère l'action sur le terrain. Normal, j'ai été un Auror. Mais je sais très bien que mes réussites, je les dois également au travail mené en amont pour les recherches de criminels par exemple. » Fit-il en avant de se retourner vers Cordélia. A travers ces propos, Yggdrasil paraissait formuler des excuses et montrer qu'il avait du respect envers les personnes qui restaient derrière un bureau, le nez plongé dans des dossiers. « Mais faîtes attention. Ce n'est pas que vous êtes une stagiaire que vous devez accepter toutes les tâches. » Finit-il par dire au vu de son expérience au MACUSA et de tout ce qu'il avait pu voir au fil de sa carrière. S'approchant alors de la wright, il vint s'installer à ses côtés sur le bain, penchant légèrement sa tête en direction des dossiers avant de poser son regard sur le paysage qui se trouvait en face de lui. « Et si vous me parliez de votre affaire ? Peut-être que je vous aiderai à trouver votre solution miracle. » Lança-t-il sans pour autant adresser un regard à l'étudiante. Pourquoi lui proposait-il son aide alors qu'il n'était pas franchement emballé par tout ce qui touchait la justice magique ? Certainement par rapport au fait que le bonheur d'un enfant était en jeu et qu'il ne pouvait pas rester assis sur un banc sans rien faire.
La suite de la conversation se concentra davantage sur ce qu'avait emmené Cordelia avec elle dans les jardins suspendus, des dossiers qui venaient du ministère. Bien rapidement, le beau brun en déduit que le gratin du Ministère de la Magie avait refilé à la demoiselle la basse besogne pour ne pas avoir à la faire. Cependant, cette hypothèse paraissait quelque peu erronée au vue des propos de la demoiselle. Il ne s'en voulait pas d'avoir tenu de tels propos car la plupart du temps, c'était ce qui se passait au Ministère et dans d'autres organisations d'ailleurs. Qu'elles soient privées ou publiques. Le travail de la demoiselle en restait très louable cependant. Permettre à deux parents de voir leur enfant après le divorce, qu'ils soient moldus ou pas, n'était pas du tout une tâche dégradante, bien au contraire. Yggdrasil avait été très famille lorsqu'il était père et mari et aurait tout fait pour que son fils grandisse dans les meilleures conditions qui soient, même en cas de divorce. Malheureusement, la vie en avait décidé autrement. En écoutant la seconde partie des propos de la wright, Yggdrasil avait l'impression de dénigrer le travail fourni par cette dernière, ce qui n'était pas le cas. Il fallait un peu de tout pour faire ce monde. Ce qu'il dénonçait surtout, c'était les méthodes employées par le Ministère dont celles avec les stagiaires. Au MACUSA, certains responsables donnaient les travaux les plus contraignants aux stagiaires. Une pratique qui n'était pas propre au MACUSA malheureusement. Prenant une profonde inspiration, le professeur jeta un coup d'oeil au paysage qui lui faisait face, faisant dos à la jeune femme. « Ne vous méprenez pas, j'admire votre travail et votre dévouement par ailleurs. Je suis une personne qui préfère l'action sur le terrain. Normal, j'ai été un Auror. Mais je sais très bien que mes réussites, je les dois également au travail mené en amont pour les recherches de criminels par exemple. » Fit-il en avant de se retourner vers Cordélia. A travers ces propos, Yggdrasil paraissait formuler des excuses et montrer qu'il avait du respect envers les personnes qui restaient derrière un bureau, le nez plongé dans des dossiers. « Mais faîtes attention. Ce n'est pas que vous êtes une stagiaire que vous devez accepter toutes les tâches. » Finit-il par dire au vu de son expérience au MACUSA et de tout ce qu'il avait pu voir au fil de sa carrière. S'approchant alors de la wright, il vint s'installer à ses côtés sur le bain, penchant légèrement sa tête en direction des dossiers avant de poser son regard sur le paysage qui se trouvait en face de lui. « Et si vous me parliez de votre affaire ? Peut-être que je vous aiderai à trouver votre solution miracle. » Lança-t-il sans pour autant adresser un regard à l'étudiante. Pourquoi lui proposait-il son aide alors qu'il n'était pas franchement emballé par tout ce qui touchait la justice magique ? Certainement par rapport au fait que le bonheur d'un enfant était en jeu et qu'il ne pouvait pas rester assis sur un banc sans rien faire.
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Mer 18 Sep 2019 - 22:28
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« Il faut de tout pour faire un monde n’est-ce pas ? » Elle esquissa un sourire à l'attention du professeur, montrant qu’elle n'avait pas été vexée par sa remarque. Il en fallait bien plus pour qu'elle se formalise. Elle comprenait de plus que le point de vue du professeur ne pouvait être que différent du sien, il ne partageaient ni le même état d’esprit ni la même raison de vivre. Mais il proposa néanmoins son aide devant une Cordelia agréablement surprise. Un léger sourire au coin des lèvres elle acquiesça en silence avant de s’étirer légèrement jusqu'au dossier. Elle reprit l'épais dossier sur ses genoux et entreprit de parcourir les feuillets s’arrêtant de temps en temps sur des passages : « Monsieur et Madame Smith, enfin, Monsieur Smith et Madame Johnson : il est sorcier, elle est moldu. Ils ont divorcé il y a deux ans, Emily, leur fille a onze ans, elle vient d'entrer à Poudlard et sa mère n’a même pas pu se rendre sur le chemin de traverse pour l’aider à acheter ses fournitures scolaires. » Une pause, quelques pages tournées et elle reprend d’une voix douce : « Grant Blackwood, quinze ans, son père est moldu, sa mère est décédée il y a 2 ans, le tribunal sorcier a estimé que ses grands parents maternels, âgés de 80 ans, sorciers tous les deux, étaient plus à même d'obtenir sa garde car les parents étaient divorcés. » L’étudiante referme le dossier qu’elle avait ouvert et passe une main dans ses cheveux avant d’ajouter d'une voix légèrement sourde : « Monsieur Eriksson, anciennement marié à Madame Warrington, n’a pas pu rendre visite à sa fille durant cinq longues années car la mère s’était remariée et que, malgré ses recours au tribunal sorcier, il n’a pas obtenu de droit de visite. Leur fille n’a pu choisir de le revoir qu’après sa majorité moldue, moldue vous vous rendez compte ? C’est quand même aberrant sachant que c’est un tribunal sorcier qui à défini cette règles durant l'instance de divorce. » Elle serre légèrement les dents, se souvenant à quel point les mois avaient été longs avant qu'enfin sonne son anniversaire. Les lettres étaient une chose mais cela n'avait jamais remplacé la présence de son père après que la relation entre sa mère et ce dernier se soient détériorées à l'extrême. « J’ai des dizaines d’autres cas similaires dans ce dossier : car les parents moldus n’ont aucune chance d'obtenir gain de cause dans un tribunal sorcier lorsqu'il est question de leurs enfants. » Cela n'était pas réellement étonnant. Malgré les progrès de la société sorcière en termes d'ouverture et d’acception des différences, la question du sang restait épineuse et portait à de nombreux débats animés, jusque dans les rangs du ministère. « Je travaille à un argumentaire qui pourrait faire glisser la balance en leur faveur : création d'un tribunal mixte, obligation légale de visite minimale, accord avec le ministère moldu, tout ce qui peut avoir une chance d'être considéré par le ministère. » Les solutions étaient multiples mais Cordelia savait bien qu'il fallait qu’elle travaille son argumentaire plus que de raison si elle voulait, au moins, que ces idées soient présentées aux hautes sphères. « Ce n'est pas réellement un sujet qui passionne les hauts cadres du ministère - surtout pas les sangs-purs - alors je fais de mon mieux. » Elle haussa légèrement les épaules sans se départir du doux sourire qui éclairait son visage. « Si cela ne tenait qu'à mon tuteur de stage, nous aurions présenté un dossier vide à la commission en nous justifiant sur le superflu du sujet. » Cela d'ailleurs été source de bien d’échanges houleux entre Reginald et elle lorsqu'elle tentait de faire valoir ses arguments au sorcier qui n'avait jamais brillé par sa tolérance. « Mais c'est aussi mon sujet de thèse alors il se doit de me laisser travailler sur la question. » Ajouta-t’elle en laissant échapper un léger rire qui n’avait rien d’innocent. Elle avait beau laisser passer beaucoup de choses au Nott, ne souhaitant pas le mettre de mauvaise humeur plus que de raison, son avenir n'en était pas une.
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Mar 29 Oct 2019 - 13:15
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ « C'est certain même. » Rétorqua-t-il en guise de réponse quant à la question de la demoiselle sur le fait qu'il fallait un tout pour faire ce monde. Une réplique que beaucoup de personnes sortaient lorsqu'il devait justifier leurs fonctions dans une société. Ce que le professeur trouva assez amusant. Bien qu'il ne se montra pas très ouvert quant aux métiers de la Justice Magique, étant le premier à penser que les fonctionnaires de ce département étaient pour la plupart corrompus ou mauvais jusqu'à la moelle épinière, cela ne l'empêcha pas de proposer son aide à la wright quant à ses dossiers qu'elle avait emporté avec elle. Il ne lui en voulait pas d'avoir choisi une filière qui paraissait lui plaire. Peut-être allait-elle être différente des autres personnages travaillant au sein du département de la Justice Magique. Seul l'avenir allait donner cette réponse. Quoiqu'il en soit, pour le moment, Yggdrasil écouta d'une oreille attentive les différentes affaires que présenta la demoiselle, des affaires concernant la garde d'enfants qui semblait être très compliquée concernant le parent moldu contre le parent sorcier. Un fait qui ne surprit guère le professeur qui était conscient du clivage entre les moldus et les sorciers et du fossé qu'il y avait entre ces deux catégories en terme de droit. Une injustice aux yeux du beau brun. Il ne comprenait pas comment on pouvait faire passer le statut du sang avant l'intérêt de l'enfant. Il était révoltant d'apprendre que l'étudiante avait également une dizaine d'affaires identiques à celles qu'elle venait de présenter au brun et ce dernier ne put s'empêcher de lâcher un soupir qui voulait en dire long sur son lacement quant à la société actuelle. Yggdrasil ne coupa pas une seule fois la wright pour la laisser parler jusqu'au bout et il sentit qu'elle avait quelque chose de spécial dans le sens où elle paraissait avoir l'ambition de vouloir changer les choses concernant les moldus, ce qui en disait long sur sa personnalité. Un rêve utopique certes, mais la volonté était belle et bien présente en tout cas. Une nouvelle fois, ce fut sans surprise qu'il entendit que le tuteur de la demoiselle ne semblait pas enclin à travailler sur le sujet de thèse de Cordelia. Ce qui montra bien la corruption des fonctionnaires de la Justice Magique aux yeux du beau brun qui soupira une nouvelle fois en entendant une telle nouvelle et posa ses yeux sur le paysage qui lui faisait face. Ses pensées retournèrent dans le passé, à l'époque où il travaillait encore au MACUSA. Il avait déjà dû faire face à ses supérieurs concernant certains cas de meurtre moldus par des sorciers et souvent, on lui faisait comprendre de ne pas trop faire ébruiter l'affaire et de ne pas chercher trop loin non plus. Éviter de faire des vagues quoi et être très discret.
Yggdrasil laissa finir la jeune femme dans son monologue avant de prendre à son tour la parole pour exprimer son point de vue sur la question, ses yeux toujours rivés sur l'horizon qui lui faisait face. « C'est révoltant de voir la manière dont sont traités les moldus dans notre société. Après certains vous diront qu'à une époque, les moldus n'ont pas fait mieux avec les sorcières. » Les moldus avaient déjà effectués de nombreuses chasses aux sorcières à une époque et cela, pendant de nombreuses années. « Cependant, je tiens à vous dire que vous avez du courage pour vous attaquer à un sujet tel que celui-ci. Mais je tiens à rectifier un point sur lequel vous vous trompez. Les hauts cadres et surtout les sangs purs s'intéressent à votre sujet simplement pour eux, c'est un sujet épineux dans le sens où ils pensent plutôt à leur place au sein du Ministère qu'à la population. Par conséquent, ils vont davantage favoriser les sorciers que les moldus. » Cela lui rappela alors certaines affaires lorsqu'il était encore Auror. « Lorsque j'étais encore au MACUSA, j'ai arrêté plusieurs criminels sorciers qui avaient tué des moldus et leurs peines étaient moins lourdes que si la victime aurait été un sorcier. Nous vivons dans un monde où les sorciers sont privilégiés face aux moldus. » Le beau brun marqua alors une pause durant laquelle certains souvenirs refirent surface avant de reprendre ses esprits et de tourner la tête en direction de la jeune femme. « Vous vous battez pour une noble cause mais celle-ci est utopique. Cela va prendre énormément de temps pour changer la mentalité des gens et pour que les moldus soient pleinement acceptés dans notre société. Cependant, vous pouvez sans nul doute faire quelque chose pour ces parents moldus concernant la garde de leurs enfants. Même si vous ne pouvez pas changer le monde, vous pouvez changer la vie de simples individus et cette cause est toute aussi respectable. » A travers Cordelia, Yggdrasil se retrouvait un peu à l'époque où il était lui-même étudiant à Hungcalf. Il rêvait déjà de changer le monde en étant le meilleur des Aurors pour vaincre tous les criminels de la Terre. Bien évidemment, le beau brun n'était pas stupide et savait que c'était une illusion, un rêve d'étudiant, mais il savait qu'il pouvait changer les choses en venant en aide aux gens et en rendant un peu de sécurité en ce monde. « Que comptez-vous faire pour ces familles ? Pour ces parents moldus qui devraient avoir la garde de leurs enfants ? » Demanda-t-il tout simplement en esquissant un sourire avant de tourner la tête face au paysage magnifique qui se trouvait en face des jardins suspendus.
Yggdrasil laissa finir la jeune femme dans son monologue avant de prendre à son tour la parole pour exprimer son point de vue sur la question, ses yeux toujours rivés sur l'horizon qui lui faisait face. « C'est révoltant de voir la manière dont sont traités les moldus dans notre société. Après certains vous diront qu'à une époque, les moldus n'ont pas fait mieux avec les sorcières. » Les moldus avaient déjà effectués de nombreuses chasses aux sorcières à une époque et cela, pendant de nombreuses années. « Cependant, je tiens à vous dire que vous avez du courage pour vous attaquer à un sujet tel que celui-ci. Mais je tiens à rectifier un point sur lequel vous vous trompez. Les hauts cadres et surtout les sangs purs s'intéressent à votre sujet simplement pour eux, c'est un sujet épineux dans le sens où ils pensent plutôt à leur place au sein du Ministère qu'à la population. Par conséquent, ils vont davantage favoriser les sorciers que les moldus. » Cela lui rappela alors certaines affaires lorsqu'il était encore Auror. « Lorsque j'étais encore au MACUSA, j'ai arrêté plusieurs criminels sorciers qui avaient tué des moldus et leurs peines étaient moins lourdes que si la victime aurait été un sorcier. Nous vivons dans un monde où les sorciers sont privilégiés face aux moldus. » Le beau brun marqua alors une pause durant laquelle certains souvenirs refirent surface avant de reprendre ses esprits et de tourner la tête en direction de la jeune femme. « Vous vous battez pour une noble cause mais celle-ci est utopique. Cela va prendre énormément de temps pour changer la mentalité des gens et pour que les moldus soient pleinement acceptés dans notre société. Cependant, vous pouvez sans nul doute faire quelque chose pour ces parents moldus concernant la garde de leurs enfants. Même si vous ne pouvez pas changer le monde, vous pouvez changer la vie de simples individus et cette cause est toute aussi respectable. » A travers Cordelia, Yggdrasil se retrouvait un peu à l'époque où il était lui-même étudiant à Hungcalf. Il rêvait déjà de changer le monde en étant le meilleur des Aurors pour vaincre tous les criminels de la Terre. Bien évidemment, le beau brun n'était pas stupide et savait que c'était une illusion, un rêve d'étudiant, mais il savait qu'il pouvait changer les choses en venant en aide aux gens et en rendant un peu de sécurité en ce monde. « Que comptez-vous faire pour ces familles ? Pour ces parents moldus qui devraient avoir la garde de leurs enfants ? » Demanda-t-il tout simplement en esquissant un sourire avant de tourner la tête face au paysage magnifique qui se trouvait en face des jardins suspendus.
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Mer 30 Oct 2019 - 0:46
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yggdrasil & cordelia
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Le discours du professeur n’était pas sans intérêt malgré l’aversion première qu’il avait éprouvée envers les membres de la profession de l’étudiante. Il avait beau être de ceux qui préféraient le terrain aux aspects théoriques, son palabre était plus réfléchis qu’elle ne l’aurait cru au premier abord. Il avait raison sur de nombreux points, les moldus n’avaient pas toujours été blancs comme neige, l’étudiante pensait même que s’ils en avaient à être au courant de l’existence de la magie, ils n’hésiteraient pas à se retourner contre les sorciers : eux qui avaient déjà du mal à s’accepter pour des questions d’origine ou de religion. Dans l’obscurité des jardins, les yeux clairs de la sorcière brillent légèrement : les questions du secret magique déchainaient bien des passions, et, même sans rentrer dans des extrêmes qu’elle ne cautionnait pas réellement, elle pensait que la connaissance des moldus était une des clés de l’évolution du monde sorcier en cette période. Du mieux qu’elle pouvait elle souhaitait apporter sa pierre à l’édifice, même si ce n’était pas grands choses, même si ça ne changeait pas le monde ou que cela ne touchait que quelques personnes : c’était toujours un pas vers le mieux.
« Dans un premier temps, vu que le gouvernement n’est pas prêt à entendre raison sur ce point et que personne n’est suffisamment prêt pour leur proposer un véritable plan, je pense qu’il est important que les parents moldus soient informés de leurs droits. Ces derniers comme tout parent ont droit de garde, de visite et de regard, sur leurs enfants jusqu’à la majorité de ce dernier. » Les règles n’étaient pas si différentes lorsque l’on passait du monde magique à celui qui en était dépourvu. Surtout, la coopération magique et non-magique était beaucoup plus développée que le pensaient habituellement le commun des sorciers. Néanmoins, les moldus impliqués dans un couple mixte pensaient souvent être une exception, les seuls de leur genre à connaitre l’existence de l’autre monde, là-bas derrière les sortilèges de protection. « La majorité des parents ne sont pas au courant, connaissent si peu la magie, ce qui semble normal, qu’ils pensent que la nature sorcière de leur enfant le place dans une catégorie autre, hors ce n’est pas le cas. » Elle avait souvent interrogé son père sur la raison qu’il l’avait poussé à abandonner sa garde lorsqu’elle était adolescente. Gêné et plein de culpabilité il lui avait expliqué qu’en tant que moldu, il pensait avoir moins de légitimité à s’occuper d’elle, parce qu’il ne connaissait pas le monde dans lequel elle était amenée à vivre. Evidement, personne ne lui avait laissé penser le contraire, surtout pas sa mère qui s’était fait une joie d’éloigner père et fille malgré le dépit que cette dernière lui inspirait. « Le Ministère ne se portera jamais garant de cette information, dans son propre intérêt, et on ne peut pas dire que le lobby égalitariste soit particulièrement puissant en Grande-Bretagne. » Elle avait bien été forcée de s’intéresser aux strates politiques sorcières, son stage au ministère l’imposait ainsi que ses ambitions de carrière. Néanmoins elle estimait qu’il y avait énormément à fair en dehors des lieux de pouvoir, la rue était un formidable moyen de faire valoir son opinion, et au Royaume-Uni, elle était silencieuse. Il suffirait d’informer le plus grand nombre, de travailler avec ceux qui se trouvaient réellement proches des problèmes… Du moins c’était l’opinion de la jeune femme même si elle serait certainement taxée d’utopiste une nouvelle fois de la part de son interlocuteur si elle explicitait ses pensées. A la place, elle préfère énoncer quelque chose qui ne risquait pas d’être réfuté : elle n’avait aucune peur du débat, mais elle souhaitait aller au bout de son idée. « Il faut commencer par de petites choses, un questionnement auprès du ministère ne serait-ce que de quelques parents pourrait pousser l’opinion publique à se poser des questions. » Elle fouille dans ses poches, recherche machinale d’une cigarette qui finit par rouler dans ses doigts sans pourtant qu’elle ne l’allume. « Après tout, la majorité des sorciers aujourd’hui a du sang moldu dans les veines, si nos têtes pensantes pensent que ce n’est pas important, ce n’est peut-être pas le cas de tous. »
Légère pause, la sorcière se perd quelques instants dans la contemplation du paysage qui s’étendait devant eux. Forêt silencieuse éclairée par la lune, ville endormie dont les lumières clignotaient au rythme des battements de coeur au loin, elle passe une main dans ses cheveux, reprenant d’une voix calme : « Je me permets néanmoins de revenir sur votre dernière remarque après ce point. Je ne suis pas naïve au point de penser que je réussirai à changer le monde du jour au lendemain. Je conçois bien que la cause que je poursuis n’est pas de celles qui se règleront en un claquement de doigt. La société magique n’est pas connue pour son évolution rapide, il suffit de voir ce qu’il en est encore aujourd’hui des mariages. » Elle n’avait jamais eu à connaitre de tels problèmes Cordelia, son sang l’en préservant assez ironiquement. Mais elle avait entendu son frère se plaindre de son union prochaine avec une sang-pur connue des Warrington. C’était aberrant, pratiques moyenâgeuse qui rendaient la jeune femme nauséeuse. Et si elle avait fait part de sa perplexité à son cadet, elle n’en avait pas fait plus, inutile de s’apporter un peu plus la fureur de sa mère. « Mais si personne ne commence à remettre en cause l’existant, à offrir une nouvelle voie, ou du moins à montrer que l’actuelle n’est pas sans faille, alors les normes existantes ne pourront jamais évoluer. » Le statu quo qui existait au sein de la communauté magique agissait comme une véritable chape de plomb, normes établies, gravées dans la pierre qui étaient autant de frein à l’innovation, qu’elle soit technologique ou bien sociale, surtout sociale aux yeux de la jeune blonde. « En commençant à montrer autre chose, l’habitus de certains sorciers finira par intégrer ces nouvelles pratiques comme acceptables et par la suite, le mimétisme fera son oeuvre pour que la pratique en question soit diffusée à l’ensemble de la société. » C’était du moins ce que la théorie inspirait comme conclusion à la jeune femme qui avait passé beaucoup de temps à les étudier. Elle les connaissait sur le bout des doigts, s’étant inspirée d’articles sociologiques moldus pour rédiger une partie de sa thèse. « La remise en cause de l’existant est la première étape d’un changement divergent, mais ça, j’imagine que vous le savez. » Petit sourire un peu gêné, l’étudiante se rend compte qu’elle s’est un peu laissée emporter dans son discours : passionnée par ce sujet, touchée un peu trop par toutes ces familles détruites, elle perdait cette retenue, cette timidité qui la caractérisait lorsqu’elle en parlait. Mais, une fois les arguments avancés, elle sent le feu lui monter légèrement au joues, timidité qui revenait au galop à peine les derniers mots prononcés, impression d’en avoir trop dit, trop fait, de ne pas savoir rester à sa place elle fait une légère moue, se perdant dans la fausse lecture d’un parchemin.
« Dans un premier temps, vu que le gouvernement n’est pas prêt à entendre raison sur ce point et que personne n’est suffisamment prêt pour leur proposer un véritable plan, je pense qu’il est important que les parents moldus soient informés de leurs droits. Ces derniers comme tout parent ont droit de garde, de visite et de regard, sur leurs enfants jusqu’à la majorité de ce dernier. » Les règles n’étaient pas si différentes lorsque l’on passait du monde magique à celui qui en était dépourvu. Surtout, la coopération magique et non-magique était beaucoup plus développée que le pensaient habituellement le commun des sorciers. Néanmoins, les moldus impliqués dans un couple mixte pensaient souvent être une exception, les seuls de leur genre à connaitre l’existence de l’autre monde, là-bas derrière les sortilèges de protection. « La majorité des parents ne sont pas au courant, connaissent si peu la magie, ce qui semble normal, qu’ils pensent que la nature sorcière de leur enfant le place dans une catégorie autre, hors ce n’est pas le cas. » Elle avait souvent interrogé son père sur la raison qu’il l’avait poussé à abandonner sa garde lorsqu’elle était adolescente. Gêné et plein de culpabilité il lui avait expliqué qu’en tant que moldu, il pensait avoir moins de légitimité à s’occuper d’elle, parce qu’il ne connaissait pas le monde dans lequel elle était amenée à vivre. Evidement, personne ne lui avait laissé penser le contraire, surtout pas sa mère qui s’était fait une joie d’éloigner père et fille malgré le dépit que cette dernière lui inspirait. « Le Ministère ne se portera jamais garant de cette information, dans son propre intérêt, et on ne peut pas dire que le lobby égalitariste soit particulièrement puissant en Grande-Bretagne. » Elle avait bien été forcée de s’intéresser aux strates politiques sorcières, son stage au ministère l’imposait ainsi que ses ambitions de carrière. Néanmoins elle estimait qu’il y avait énormément à fair en dehors des lieux de pouvoir, la rue était un formidable moyen de faire valoir son opinion, et au Royaume-Uni, elle était silencieuse. Il suffirait d’informer le plus grand nombre, de travailler avec ceux qui se trouvaient réellement proches des problèmes… Du moins c’était l’opinion de la jeune femme même si elle serait certainement taxée d’utopiste une nouvelle fois de la part de son interlocuteur si elle explicitait ses pensées. A la place, elle préfère énoncer quelque chose qui ne risquait pas d’être réfuté : elle n’avait aucune peur du débat, mais elle souhaitait aller au bout de son idée. « Il faut commencer par de petites choses, un questionnement auprès du ministère ne serait-ce que de quelques parents pourrait pousser l’opinion publique à se poser des questions. » Elle fouille dans ses poches, recherche machinale d’une cigarette qui finit par rouler dans ses doigts sans pourtant qu’elle ne l’allume. « Après tout, la majorité des sorciers aujourd’hui a du sang moldu dans les veines, si nos têtes pensantes pensent que ce n’est pas important, ce n’est peut-être pas le cas de tous. »
Légère pause, la sorcière se perd quelques instants dans la contemplation du paysage qui s’étendait devant eux. Forêt silencieuse éclairée par la lune, ville endormie dont les lumières clignotaient au rythme des battements de coeur au loin, elle passe une main dans ses cheveux, reprenant d’une voix calme : « Je me permets néanmoins de revenir sur votre dernière remarque après ce point. Je ne suis pas naïve au point de penser que je réussirai à changer le monde du jour au lendemain. Je conçois bien que la cause que je poursuis n’est pas de celles qui se règleront en un claquement de doigt. La société magique n’est pas connue pour son évolution rapide, il suffit de voir ce qu’il en est encore aujourd’hui des mariages. » Elle n’avait jamais eu à connaitre de tels problèmes Cordelia, son sang l’en préservant assez ironiquement. Mais elle avait entendu son frère se plaindre de son union prochaine avec une sang-pur connue des Warrington. C’était aberrant, pratiques moyenâgeuse qui rendaient la jeune femme nauséeuse. Et si elle avait fait part de sa perplexité à son cadet, elle n’en avait pas fait plus, inutile de s’apporter un peu plus la fureur de sa mère. « Mais si personne ne commence à remettre en cause l’existant, à offrir une nouvelle voie, ou du moins à montrer que l’actuelle n’est pas sans faille, alors les normes existantes ne pourront jamais évoluer. » Le statu quo qui existait au sein de la communauté magique agissait comme une véritable chape de plomb, normes établies, gravées dans la pierre qui étaient autant de frein à l’innovation, qu’elle soit technologique ou bien sociale, surtout sociale aux yeux de la jeune blonde. « En commençant à montrer autre chose, l’habitus de certains sorciers finira par intégrer ces nouvelles pratiques comme acceptables et par la suite, le mimétisme fera son oeuvre pour que la pratique en question soit diffusée à l’ensemble de la société. » C’était du moins ce que la théorie inspirait comme conclusion à la jeune femme qui avait passé beaucoup de temps à les étudier. Elle les connaissait sur le bout des doigts, s’étant inspirée d’articles sociologiques moldus pour rédiger une partie de sa thèse. « La remise en cause de l’existant est la première étape d’un changement divergent, mais ça, j’imagine que vous le savez. » Petit sourire un peu gêné, l’étudiante se rend compte qu’elle s’est un peu laissée emporter dans son discours : passionnée par ce sujet, touchée un peu trop par toutes ces familles détruites, elle perdait cette retenue, cette timidité qui la caractérisait lorsqu’elle en parlait. Mais, une fois les arguments avancés, elle sent le feu lui monter légèrement au joues, timidité qui revenait au galop à peine les derniers mots prononcés, impression d’en avoir trop dit, trop fait, de ne pas savoir rester à sa place elle fait une légère moue, se perdant dans la fausse lecture d’un parchemin.
(c) DΛNDELION @yggdrasil whitmore
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Jeu 31 Oct 2019 - 12:41
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ Après le monologue de la demoiselle, ce fut au tour du professeur d'en faire un, exprimant son point de vue sur la place des moldus dans la société sorcière et de la difficulté que cela allait être pour faire changer les choses. Et les deux protagonistes s'entendirent sur le fait que le gouvernement n'était pas prêt à vouloir changer les choses, que ce soit celui de Grande Bretagne mais également celui des Etats-Unis d'Amérique. Et le beau brun ne pouvait qu'approuver les propos de la demoiselle concernant le fait que les parents moldus devaient être averti de leurs droits. Sinon où était la justice ? Yggdrasil, contrairement à la wright, ne paraissait pas être un expert dans le droit en général, mais il avait participé à certains procès en tant qu'auror et avait pu voir de ses propres yeux la manière dont les moldus étaient représentés dans un tribunal sorcier. Cordélia souleva un point important : l'intérêt de chacun. Et elle avoua que celui du Ministère n'était pas de se porter garant de ce genre d'informations. Yggdrasil esquissa un léger sourire en écoutant ces propos, étant légèrement étonné de la prise de position de la jeune femme. Il avait déjà croisé des étudiants en Justice Magique et ils étaient beaucoup moins ouvert d'esprit que la wright. Au final, elle confirma l'idée que les hauts cadres des Ministères paraissaient corrompus dans le sens où ils défendaient avant toute chose leurs propres intérêts au lieu de ceux de la société. « L'individualisme est de plus en plus présent au sein de notre société. Et c'est un phénomène qui ne touche pas seulement la fonction publique, malheureusement. » Conclut-il avant de continuer à écouter la jeune femme exposer ce qui ressemblait plus à un plan d'attaque qu'à une simple proposition pour changer les choses. Yggdrasil avait bien vu qu'elle avait déjà travaillé sur le sujet. Un questionnement auprès du Ministère ? Une idée qui paraissait plus utopique qu'autre chose, mais il fallait bien commencer quelque part et pour un départ, c'était pas si mal que ça. En tout cas, le professeur semblait approuver l'idée, même si la demoiselle n'avait pas besoin de l'approbation de Mr. Whitmore. Cependant, le fait que de plus en plus de sorciers avaient du sang moldu, n'était pas forcément un argument valable aux yeux du beau brun. Il était d'accord sur ce point, mais savait déjà que certains le réfuteraient car après tout, cette histoire de sang, c'était avant tout une question de point de vue. « Ce n'est pas parce qu'un sorcier a du sang moldu qu'il va se montrer plus compatissant envers eux. Certains vous diront que leurs pères avaient voulu s'envoyer en l'air avec la première venue et que c'est comme ça qu'ils ont eu du sang moldu et que ça n'a aucune valeur car ils se prétendent sorcier. Tant qu'il y aura cette distinction entre sorcier et moldu, la société ne pourra pas avancer. Beaucoup de sang-mêlé s'affilient davantage aux sorciers qu'aux moldu. » C'était malheureusement une réalité à laquelle il fallait faire face et pour que la société sorcière évolue, la mentalité devait en faire tout autant.
Esquissant un sourire timide, le professeur était heureux d'apprendre que l'utopie n'avait pas touché la demoiselle, cette dernière étant consciente de l'énorme chantier qu'il fallait devoir produire pour une évolution de la société sorcière concernant les moldus et tant d'autres sujets également. Les deux furent d'accord pour dire que les sorciers n'étaient pas spécialement évolués sur le domaine sociétal. Et plus il écoutait les paroles de Cordélia et plus le professeur avait l'impression de s'entendre parler avec des mots plus développés que son langage de paysan. Cependant, vouloir changer les choses, la mentalité des gens et une des bases d'une société, n'était pas sans conséquence et en tant que professeur, Yggdrasil se devait d'avertir la jeune wright. « Vous avez de l'audace et du courage, deux qualités que j'apprécie chez une personne. Mais prenez garde. Sans vouloir être alarmiste, quoiqu'un peu, vous vous attaquez à un sujet épineux et qui pourrait en froisser plus d'un. Pour l'instant, vous êtes perçue comme une simple étudiante, désireuse de changer le monde et dans un sens, je vous conseille de conserver cette image là. Car dès lors que vous prendrez davantage d'importance, vous deviendrez très vite un problème. Certaines personnes sont vraiment attachées à leurs places au Ministère et ne veulent en aucun cas que notre société change. J'en ai subi les frais. » Finit-il par avouer, pensant alors à son renvoi du MACUSA qui n'était qu'un coup monté et rien d'autre. Il avait voulu changer les choses et voilà le résultat. Yggdrasil se rendit compte, un peu trop tard, que ses dernières paroles pouvaient être affolantes et très pessimistes alors il reprit la parole avec un ton un peu plus joyeux dans la voix et dans le sujet de conversation. « Sinon .. Vous possédez des animaux ? Perso, j'ai de magnifiques chevaux. » Un sujet totalement différent, mais c'était typique dans une conversation avec le beau brun que de changer de conversation aussi brutalement.
Esquissant un sourire timide, le professeur était heureux d'apprendre que l'utopie n'avait pas touché la demoiselle, cette dernière étant consciente de l'énorme chantier qu'il fallait devoir produire pour une évolution de la société sorcière concernant les moldus et tant d'autres sujets également. Les deux furent d'accord pour dire que les sorciers n'étaient pas spécialement évolués sur le domaine sociétal. Et plus il écoutait les paroles de Cordélia et plus le professeur avait l'impression de s'entendre parler avec des mots plus développés que son langage de paysan. Cependant, vouloir changer les choses, la mentalité des gens et une des bases d'une société, n'était pas sans conséquence et en tant que professeur, Yggdrasil se devait d'avertir la jeune wright. « Vous avez de l'audace et du courage, deux qualités que j'apprécie chez une personne. Mais prenez garde. Sans vouloir être alarmiste, quoiqu'un peu, vous vous attaquez à un sujet épineux et qui pourrait en froisser plus d'un. Pour l'instant, vous êtes perçue comme une simple étudiante, désireuse de changer le monde et dans un sens, je vous conseille de conserver cette image là. Car dès lors que vous prendrez davantage d'importance, vous deviendrez très vite un problème. Certaines personnes sont vraiment attachées à leurs places au Ministère et ne veulent en aucun cas que notre société change. J'en ai subi les frais. » Finit-il par avouer, pensant alors à son renvoi du MACUSA qui n'était qu'un coup monté et rien d'autre. Il avait voulu changer les choses et voilà le résultat. Yggdrasil se rendit compte, un peu trop tard, que ses dernières paroles pouvaient être affolantes et très pessimistes alors il reprit la parole avec un ton un peu plus joyeux dans la voix et dans le sujet de conversation. « Sinon .. Vous possédez des animaux ? Perso, j'ai de magnifiques chevaux. » Un sujet totalement différent, mais c'était typique dans une conversation avec le beau brun que de changer de conversation aussi brutalement.
️ nightgaunt
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Ven 1 Nov 2019 - 0:21
Mind's like a deadly disease
yggdrasil & cordelia
« I'm bigger than my body I'm colder than this home I'm meaner than my demons I'm bigger than these bones »
L’échange était des plus enrichissants. Cordelia ne s’attendait pas à ça lorsqu’elle avait rejoint les jardins suspendus quelques dizaines de minute auparavant. Finalement, la rencontre était des plus agréables et elle ne regrettait pas ce moment de réconfort hors du temps qu’elle avait recherché en ces lieux au premier abord. Il était effectivement bien satisfaisant d’échanger sur de tels sujets avec quelqu’un qui ne se fermait pas à tout débat. Ils n’étaient pas d’accord sur tous les points, visions différentes de la société sorcière, expériences différentes par ailleurs mais ils parvenaient tout de même à glisser sur un terrain d’entente. « Je pense que les sorciers, qu’ils soient de sang-mêlé ou même nés-moldus finissent toujours par être plus proches du monde sorcier que du monde moldu, à condition évidemment qu’ils y évoluent. Je ne me verrai pour ma part, par exemple, jamais dire adieu à ma baguette pour entreprendre une vie au sein du monde moldu alors même que mon père est moldu. » Elle se plaisait à passer les vacances en Suède, là où son père l’amenait lorsqu’elle était enfant. Petit village bordé de lacs où vivent encore ses grands parents qui n’avait rien de magique si ce n’était les aurores boréales. Elle se plaisait aussi à découvrir les technologies moldues, à en apprendre plus sur leurs us et coutumes, elle les côtoyait même à de nombreuses occasions : mais jamais elle ne se verrait vivre parmi eux, loin du monde magique et de ses merveilles. Cela ne l’empêchait néanmoins d’embrasser cette ambivalence avec laquelle elle était née et de se battre pour ce qu’elle estimait être juste. « Mais je pense que cela offre une certaine ouverture d’esprit, enfin, elle n’est pas inexistante chez tous les sangs-pur je ne cherche pas à justifier l’opposition des sangs, mais des liens avec le monde moldu pourront toujours avoir un impact sur le point de vue des sorciers. » Elle avait toujours cette touche d’optimisme Cordelia, cette tendance, lorsqu’il ne s’agissait pas d’elle-même, de voir le verre à moitié plein. Elle avait confiance en la nature humaine surtout, incapable de réaliser que certains pouvaient être animés par des motivations fondamentalement antipathiques. Ainsi, elle pensait que sa tâche, bien que définitivement ardue, n’était pas vouée à l’échec car certains finiraient par entendre raison. Utopiste aux yeux de l’américain, pour l’étudiante c’était seulement une manière de voir les choses, les personnalités étaient multiples mais toujours animées par une homogénéité certaine. Les comportements déviants, qu’ils soient positifs ou négatifs n’était que passagers dans un environnement social, ainsi, elle pensait que les comportements méfiants pouvaient lui permettre de réussir ce qu’elle entreprenait.
Le discours plutôt alarmiste, et elle usait de les propres termes de son interlocuteur, que lui servait l’enseignant arracha une légère grimace à la jeune femme : elle n’appréciait guère le conflit mais devait évidemment se rendre à l’évidence, ses recherches, ses idées et ses ambitions se confronteraient certainement à l’ordre établi et cela ne plairait pas à certains. Mais il semblait avoir vécu la chose de manière plutôt personnelle : blessure amère qu’il peinait à cacher même pour quelqu’un qui ne serait pas doté d’autant d’empathie que la blonde. Elle s’apprête à demander plus d’informations au professeur, intriguée par ce qu’il venait d’avancer concernant le ministère et ce qu’il semblait être une éviction mais le sorcier ne lui en laisse guère le temps, changeant brusquement de sujet comme s’ils n’échangeaient que sur la pluie et le beau temps depuis quelques minutes. Quelque peu décontenancée par ce revirement soudain elle fronce légèrement les sourcils, yeux clairs tentant de découvrir la raison pour laquelle il avait ainsi fait un virage à cent-quatre-vingt degrés dans leurs échanges. Néanmoins, rien ne semblait transparaitre : peut-être était-ce seulement une originalité de caractère pour l’américain. Il lui semblait bien avoir entendu qu’il avait un caractère assez changeant par certains de ses camarades de maison. Haussant légèrement les épaules, malheureusement pas capable de s’adapter au changement aussi vite que son interlocuteur elle met quelques secondes à trouver ses mots : « Ah… Et bien non je ne vous cache pas que je n’ai guère le temps de m’occuper de quelconque animal bien que l'idée ne soit pas forcément désagréable. » Léger rire que s’échappe de ses lèvres, elle n’évoquerait pas qu’elle avait déjà bien du mal à prendre soin d’elle et de ses proches, surtout de ses proches à vrai dire, pour se rajouter la charge d’un compagnon animal. Entre le ministère, Hungcalf, sa thèse, l’équipe de Quidditch et ce rôle de support qu’elle s’imposait envers tous ses amis elle ne voyait vraiment pas comment elle pourrait ajouter une priorité à la liste. « Des chevaux vous dites ? Vous les avez amenés avec vous en Ecosse ou vous attendent-ils sagement aux Etats-Unis ? » Elle n’avait aucun mal à faire le lien avec ce qu’elle savait déjà Cordelia, habituée à se souvenir des petits détails que d’autres oubliait aisément, c’était ce qui faisait d’elle une oreille attentive et épaule solide sur laquelle s’appuyer, loyauté à toute épreuve, douceur teintée d’attention qui débordait même sur les personnes qu’elle ne connaissait qu’à peine.
Le discours plutôt alarmiste, et elle usait de les propres termes de son interlocuteur, que lui servait l’enseignant arracha une légère grimace à la jeune femme : elle n’appréciait guère le conflit mais devait évidemment se rendre à l’évidence, ses recherches, ses idées et ses ambitions se confronteraient certainement à l’ordre établi et cela ne plairait pas à certains. Mais il semblait avoir vécu la chose de manière plutôt personnelle : blessure amère qu’il peinait à cacher même pour quelqu’un qui ne serait pas doté d’autant d’empathie que la blonde. Elle s’apprête à demander plus d’informations au professeur, intriguée par ce qu’il venait d’avancer concernant le ministère et ce qu’il semblait être une éviction mais le sorcier ne lui en laisse guère le temps, changeant brusquement de sujet comme s’ils n’échangeaient que sur la pluie et le beau temps depuis quelques minutes. Quelque peu décontenancée par ce revirement soudain elle fronce légèrement les sourcils, yeux clairs tentant de découvrir la raison pour laquelle il avait ainsi fait un virage à cent-quatre-vingt degrés dans leurs échanges. Néanmoins, rien ne semblait transparaitre : peut-être était-ce seulement une originalité de caractère pour l’américain. Il lui semblait bien avoir entendu qu’il avait un caractère assez changeant par certains de ses camarades de maison. Haussant légèrement les épaules, malheureusement pas capable de s’adapter au changement aussi vite que son interlocuteur elle met quelques secondes à trouver ses mots : « Ah… Et bien non je ne vous cache pas que je n’ai guère le temps de m’occuper de quelconque animal bien que l'idée ne soit pas forcément désagréable. » Léger rire que s’échappe de ses lèvres, elle n’évoquerait pas qu’elle avait déjà bien du mal à prendre soin d’elle et de ses proches, surtout de ses proches à vrai dire, pour se rajouter la charge d’un compagnon animal. Entre le ministère, Hungcalf, sa thèse, l’équipe de Quidditch et ce rôle de support qu’elle s’imposait envers tous ses amis elle ne voyait vraiment pas comment elle pourrait ajouter une priorité à la liste. « Des chevaux vous dites ? Vous les avez amenés avec vous en Ecosse ou vous attendent-ils sagement aux Etats-Unis ? » Elle n’avait aucun mal à faire le lien avec ce qu’elle savait déjà Cordelia, habituée à se souvenir des petits détails que d’autres oubliait aisément, c’était ce qui faisait d’elle une oreille attentive et épaule solide sur laquelle s’appuyer, loyauté à toute épreuve, douceur teintée d’attention qui débordait même sur les personnes qu’elle ne connaissait qu’à peine.
(c) DΛNDELION @yggdrasil whitmore
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Mer 13 Nov 2019 - 13:47
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ Une discussion des plus passionnantes aux yeux du professeur qui admirait la capacité de réflexion de la demoiselle. Yggdrasil avait sa propre vision du monde en général, regroupant le monde des sorciers et celui des moldus. Même s'il se montrait assez ouvert d'esprit, le beau brun n'était pas du genre à changer de point de vue aussi rapidement que certaines personnes, gardant souvent ses positions. De plus, il n'avait rien d'un politicien dans la manière de parler, même si parfois, sa femme lui disait le contraire. Il arrivait au beau brun de lâcher des mots politiquement incorrect ou bien de passer du coq à l'âne dans la même conversation. Son point de vue sur la place des moldus dans la société sorcière paraissait ressembler à celui de la wright. Et il était en accord sur le fait qu'un moldu sorcier se sentait plus proche de la société sorcière. Par ailleurs, la demoiselle souleva un point important auquel le beau brun n'avait jamais réellement réfléchi : l'importance de la baguette dans sa vie. L'étudiante avoua qu'elle ne pourrait jamais dire adieu à sa baguette et c'était pareil pour le professeur qui ne pouvait pas vivre sans son bouclier pour se défendre, son arme d'attaque, l'objet qui fait qu'il avait pu vivre de très belles années et qu'il a pu avoir une carrière au sein du MACUSA. Yggdrasil ne pouvait pas se séparer de sa baguette, il était lié à elle et vise versa. Certains sorciers n'arrivaient pas à admettre qu'un lien existait entre la baguette et son propriétaire. « Qu'on soit moldu, sang-mêlé ou bien sang pur, nous sommes toutes et tous des sorciers, quoique certaines personnes en disent. Il est donc normal que nous soyons plus proche de la société sorcière, même si nous sommes moldu. » Marquant une légère pause, un sourire se dessina sur son visage. Whitmore était un sang pur et pourtant raisonnait plus comme un moldu dans la manière de voir les choses. Après tout, pour lui, le statut de sang n'avait guère d'importance. Comme il venait de le dire, ils étaient toutes et tous sorciers au final, et c'était ça le plus important à ses yeux. « Et sachez que vous n'êtes pas la seule à tenir autant à votre baguette. Je ne pourrais jamais lui dire adieu non plus. Nous sommes liés. » Conclut-il avant d'écouter les dernières paroles de la wright sur le sujet, comprenant parfaitement son point de vue, même si lui-même ne se trouvait pas dans cette situation. Etant de sang pur, sa place était dans le monde des sorciers et non dans celui des moldus, même s'il lui arrivait de s'y rendre plus par rapport à leur culture qu'autre chose. Et aussi leurs bières, mais ça, c'était un secret. Yggdrasil finit par conclure la conversation sur les moldus et le monde des sorciers par un discours qui se voulait alarmiste mais réaliste surtout, exprimant ainsi son point de vue.
Changeant brusquement de sujet, comme à son habitude, le beau brun en vint à parler d'un tout autre sujet qu'était les animaux, demandant alors à la demoiselle si elle en possédait et cette dernière répondit que non, expliquant qu'elle n'avait pas le temps de s'en occuper bien que l'idée ne lui semblait pas si désagréable que cela. Yggdrasil voyait une certaine forme de sagesse dans l'attitude de la wright. Certains moldus adoptaient des animaux pour les abandonnaient par la suite par faute de temps ou bien d'argent. Or, Cordélia savait qu'elle ne pouvait s'occuper d'une bestiole alors elle avait fait le choix de ne pas en prendre, un choix sage aux yeux du beau brun. Cette dernière s'intéressa alors aux chevaux que posséder le professeur, lui demandant s'il les avait amenés avec lui ou pas. Il nota son sens de l'analyse quand elle demanda si les animaux étaient restés aux USA. Elle semblait retenir les petits détails, un point sur lequel Whitmore allait faire attention à l'avenir. « J'espère qu'un jour le temps vous permettra d'avoir des animaux car ils vous changent la vie. Mes chevaux ont une part importante dans ma vie. Lorsque je fais de l'équitation, je me sens en symbiose avec le cheval que je monte et je me sens transporté dans un autre monde. C'est une autre sorte de magie que la notre. Et pour répondre à votre question, mes chevaux sont restés aux Etats-Unis où ils sont davantage plus épanouis connaissant déjà le climat et l'environnement américain. » De plus, là-bas, ils pouvaient recevoir davantage d'amour vu que les parents du professeur et le personnel de son ranch pouvaient s'en occuper. Les emmener en Ecosse aurait été une erreur d'où sa décision de les laisser sur le sol américain. A force de changer de sujet à tout-va, le beau brun ne s'en rendait plus compte ou bien quelques minutes plus tard comme dans ce cas précis. «Excusez moi, nous parlions d'un sujet important et je dérive sur un sujet tellement plus léger. Peut-être vouliez-vous répondre à mes propos ou bien continuer sur cette note plus légère que sais-je. » Parfois, Yggdrasil avait l'impression de parler comme un noble français du dix-huitième siècle et cela semblait l'amuser. Encore un trait de caractère qui le faisait passer pour un loufoque ou une personne décalée aux yeux des autres. Il avait son propre style et cela lui suffisait à lui-même.
Changeant brusquement de sujet, comme à son habitude, le beau brun en vint à parler d'un tout autre sujet qu'était les animaux, demandant alors à la demoiselle si elle en possédait et cette dernière répondit que non, expliquant qu'elle n'avait pas le temps de s'en occuper bien que l'idée ne lui semblait pas si désagréable que cela. Yggdrasil voyait une certaine forme de sagesse dans l'attitude de la wright. Certains moldus adoptaient des animaux pour les abandonnaient par la suite par faute de temps ou bien d'argent. Or, Cordélia savait qu'elle ne pouvait s'occuper d'une bestiole alors elle avait fait le choix de ne pas en prendre, un choix sage aux yeux du beau brun. Cette dernière s'intéressa alors aux chevaux que posséder le professeur, lui demandant s'il les avait amenés avec lui ou pas. Il nota son sens de l'analyse quand elle demanda si les animaux étaient restés aux USA. Elle semblait retenir les petits détails, un point sur lequel Whitmore allait faire attention à l'avenir. « J'espère qu'un jour le temps vous permettra d'avoir des animaux car ils vous changent la vie. Mes chevaux ont une part importante dans ma vie. Lorsque je fais de l'équitation, je me sens en symbiose avec le cheval que je monte et je me sens transporté dans un autre monde. C'est une autre sorte de magie que la notre. Et pour répondre à votre question, mes chevaux sont restés aux Etats-Unis où ils sont davantage plus épanouis connaissant déjà le climat et l'environnement américain. » De plus, là-bas, ils pouvaient recevoir davantage d'amour vu que les parents du professeur et le personnel de son ranch pouvaient s'en occuper. Les emmener en Ecosse aurait été une erreur d'où sa décision de les laisser sur le sol américain. A force de changer de sujet à tout-va, le beau brun ne s'en rendait plus compte ou bien quelques minutes plus tard comme dans ce cas précis. «Excusez moi, nous parlions d'un sujet important et je dérive sur un sujet tellement plus léger. Peut-être vouliez-vous répondre à mes propos ou bien continuer sur cette note plus légère que sais-je. » Parfois, Yggdrasil avait l'impression de parler comme un noble français du dix-huitième siècle et cela semblait l'amuser. Encore un trait de caractère qui le faisait passer pour un loufoque ou une personne décalée aux yeux des autres. Il avait son propre style et cela lui suffisait à lui-même.
️ nightgaunt
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Dim 24 Nov 2019 - 13:25
Mind's like a deadly disease
yggdrasil & cordelia
« I'm bigger than my body I'm colder than this home I'm meaner than my demons I'm bigger than these bones »
Cordelia était heureuse d’être tombée sur un esprit qui partageait plus ou moins ses propres opinions sur le monde magique et ses relations avec le monde moldu. Evidemment l’opinion de chacun concernant ce point était fonction de sa sensibilité et de ses expériences avec chacun de ces aspects mais elle avait bien souvent échangé avec des sorciers bien moins ouverts d’esprits et ayant bien moins de recul sur la dualité qui existait en chaque sorcier. Elle estimait effectivement que chaque individu avait une part moldue et une part sorcière et que c’était seulement la prépondérance de l’une ou de l’autre de ces parties qui donnait le sentiment sur l’un ou l’autre. « Effectivement, le monde magique outrepasse bien facilement le monde des moldus bien que je connaisse quelques sorciers ayant dit adieu à leur vie magique pour se contenter d’une vie, pour ainsi dire, banale, parmi les moldus. » Les cas n’étaient pas nombreux mais cela arrivait parfois. Dans son étude, Cordelia se devait de s’intéresser aux deux faces du miroir, elle ne pouvait se permettre d’avoir un avis biaisé car sa situation lui donnait des clés de réflexion. « Souvent par amour il me semble, ou bien suite à un drame. Comme quoi, chaque sorcier a sa vision de la magie et de ce qu’elle apporte. » Néanmoins, l’inverse était souvent plus vrai. Nombre de moldus mariés avec des sorciers s’étaient glissé, avec plus ou moins de succès dans le monde magique. Cela paraissait plus compliqué que l’inverse aux yeux de Cordelia qui connaissait l’un et l’autre des mondes, mais cela relevait quasiment d’une règle. Comme l’avait dit le professeur, les sorciers n’abandonnaient leur baguette facilement et ils avaient la primeur de l’exceptionnel auprès de personnes dépourvues de pouvoir qui étaient souvent émerveillées de découvrir ce nouveau monde réservé à quelques privilégiés.
Sujet bien plus léger qu’avait mis sur le tapi l’américain sous le regard interloqué de la blonde. Néanmoins, elle ne se formalisa pas, se contentant de réagir au mieux bien que moins à l’aise à parler d’elle-même que de ses recherches. « Je comprends bien, je n’aurais pour ma part jamais la force de les garder bien loin de moi j’imagine. Même s’il est meilleur pour eux qu’ils soient loin, et je comprends votre choix de les avoir laissé dans leur foyer aux États-Unis, ce serait un véritable crève coeur. » Ce n’était pas pour rien que ses parents n’avaient jamais cédé à ses caprices d’enfant lorsqu’elle réclamait un animal, une compagnie pour une fillette un peu trop solitaire. Trop fragile pour supporter une potentielle séparation ou même la tristesse d’un décès, ils avaient cherché à l’en préserver même si elle ne s’en rendait compte qu’une fois adulte. Aujourd’hui, sa situation était simplement bien trop instable pour passer le cap de posséder un animal. Comme elle l’avait indiqué, elle avait bien trop de choses à penser surtout avec la fin de ses études qui se profilait pour l’année suivante. « Mais oui je pense que les animaux apportent beaucoup. » Il prêchait une convaincue, présence chaleureuse, absence de jugement, c’était tout ce qu’elle pouvait apprécier.
S’excusant de son changement de sujet brusque, le sorcier proposa qu’ils retournent aux précédentes considérations ou bien qu’ils continuent sur une note plus légère selon les préférences de l’étudiante. Secouant légèrement la tête elle répondit d’une voix chaleureuse : « Oh ne vous inquiétez pas, je n’accorde pas de hiérarchie aux sujets de conversation pour autant qu’ils puisse être passionnants ou distrayants. » Elle n’était pas bien difficile à contenter la jeune sorcière, friande de quelques sujets qu’ils soient elle appréciait d’en apprendre plus sur les autres mais aussi d’échanger sur des questionnements plus profonds, ou plus techniques si l’on pouvait dire ça ainsi. Jetant un coup d’oeil à la montre qui ornait son poignet elle pris une petite mine embêtée, ne souhaitant pas paraitre impolie auprès de l’enseignant : « Néanmoins il commence à se faire tard je pense que je vais abandonner l’idée de trouver la solution miracle pour ces pauvres gens ce soir et rejoindre mon appartement. » Indiqua-t’elle avec un sourire en indiquant d’une main le paquet de parchemins signé du ministère qui avait occupé la majorité de sa journée ainsi que sa soirée. « Avec un peu de chance une bonne nuit de sommeil m’apportera peut être un regard neuf sur la question. » Cela serait aussi l’occasion de récapituler les pistes que lui avait offertes la conversation avec l’américain, il était toujours intéressant d’avoir un avis extérieur, cela permettait parfois d’obtenir un nouvelle angle de réflexion. « Je vous souhaite une bonne soirée professeur, ce fut un plaisir d’échanger avec vous en tous cas. » Elle esquisse un léger sourire le saluant d’un geste poli de la tête avant de s’éloigner pour sortir des jardins.
Sujet bien plus léger qu’avait mis sur le tapi l’américain sous le regard interloqué de la blonde. Néanmoins, elle ne se formalisa pas, se contentant de réagir au mieux bien que moins à l’aise à parler d’elle-même que de ses recherches. « Je comprends bien, je n’aurais pour ma part jamais la force de les garder bien loin de moi j’imagine. Même s’il est meilleur pour eux qu’ils soient loin, et je comprends votre choix de les avoir laissé dans leur foyer aux États-Unis, ce serait un véritable crève coeur. » Ce n’était pas pour rien que ses parents n’avaient jamais cédé à ses caprices d’enfant lorsqu’elle réclamait un animal, une compagnie pour une fillette un peu trop solitaire. Trop fragile pour supporter une potentielle séparation ou même la tristesse d’un décès, ils avaient cherché à l’en préserver même si elle ne s’en rendait compte qu’une fois adulte. Aujourd’hui, sa situation était simplement bien trop instable pour passer le cap de posséder un animal. Comme elle l’avait indiqué, elle avait bien trop de choses à penser surtout avec la fin de ses études qui se profilait pour l’année suivante. « Mais oui je pense que les animaux apportent beaucoup. » Il prêchait une convaincue, présence chaleureuse, absence de jugement, c’était tout ce qu’elle pouvait apprécier.
S’excusant de son changement de sujet brusque, le sorcier proposa qu’ils retournent aux précédentes considérations ou bien qu’ils continuent sur une note plus légère selon les préférences de l’étudiante. Secouant légèrement la tête elle répondit d’une voix chaleureuse : « Oh ne vous inquiétez pas, je n’accorde pas de hiérarchie aux sujets de conversation pour autant qu’ils puisse être passionnants ou distrayants. » Elle n’était pas bien difficile à contenter la jeune sorcière, friande de quelques sujets qu’ils soient elle appréciait d’en apprendre plus sur les autres mais aussi d’échanger sur des questionnements plus profonds, ou plus techniques si l’on pouvait dire ça ainsi. Jetant un coup d’oeil à la montre qui ornait son poignet elle pris une petite mine embêtée, ne souhaitant pas paraitre impolie auprès de l’enseignant : « Néanmoins il commence à se faire tard je pense que je vais abandonner l’idée de trouver la solution miracle pour ces pauvres gens ce soir et rejoindre mon appartement. » Indiqua-t’elle avec un sourire en indiquant d’une main le paquet de parchemins signé du ministère qui avait occupé la majorité de sa journée ainsi que sa soirée. « Avec un peu de chance une bonne nuit de sommeil m’apportera peut être un regard neuf sur la question. » Cela serait aussi l’occasion de récapituler les pistes que lui avait offertes la conversation avec l’américain, il était toujours intéressant d’avoir un avis extérieur, cela permettait parfois d’obtenir un nouvelle angle de réflexion. « Je vous souhaite une bonne soirée professeur, ce fut un plaisir d’échanger avec vous en tous cas. » Elle esquisse un léger sourire le saluant d’un geste poli de la tête avant de s’éloigner pour sortir des jardins.
(c) DΛNDELION @yggdrasil whitmore
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Re: control ㄨ yggelia (terminé)
Lun 2 Déc 2019 - 11:38
control
Cordelia & Yggdrasil ✧ Une remarque des plus juste que venait de faire la demoiselle en parlant des sorciers quittant le monde de la sorcellerie pour avoir une vie plus banale. Yggdrasil connaissait que très peu de personnes ayant fait ce choix-là. Pourrait-il prendre une telle décision un jour ? Peu probable car même si la magie a été au coeur de plus d'un de ses malheurs, cela reste son essence même, sa raison d'être et de vivre. Il ne se voyait pas passer un seul jour sans utiliser une fois sa baguette pour des petites tâches quotidiennes ou bien encore dans le cadre de sa profession. La magie était bien trop importante à ses yeux pour qu'il quitte le monde des sorciers. De plus, la vie banale ne paraissait pas être faite pour lui. Cependant, il pouvait comprendre les personnes faisant le choix de délaisser la magie pour des raisons cohérentes, quelques unes d'entre elles venant d'être citées par Cordelia. Yggdrasil esquissa un simple sourire, ne rebondissant pas sur les propos de la demoiselle qui lui paraissait être une bonne conclusion à leur conversation sur la place des nés-moldus dans la société sorcière.
Le beau brun avait faire une dérive quant aux sujets de la discussion, étant venu à parler des animaux de compagnie et la wright s'intéressa aux chevaux de ce dernier, celui-ci lui avouant alors qu'ils avaient ces animaux sur le sol américain. La meilleure des décisions à ses yeux. Pour Cordélia, cela aurait été un crève coeur, une réaction que le professeur pouvait comprendre. Le temps d'un instant, il se replongea dans ses pensées, revenant alors le jour où il dut quitter le Texas et son ranch pour venir s'installer en Ecosse. Un moment pénible mais nécessaire. Yggdrasil faisait partit de ces personnes ayant un lien assez fort avec les animaux et qui n'avait aucune honte à le dire haut et fort. Lorsqu'ils avaient dû faire ses au-revoir à ses petits protégés à quatre pattes, quelques larmes s'étaient enfuies de ses yeux pour venir couler le long de ses joues et venir s'écraser comme une crêpe sur le sol sans faire aucun bruit. Esquissant à nouveau un sourire, le beau brun regarda dans un premier temps le paysage qui lui faisait face avant de tourner légèrement sa tête en direction de l'étudiante. « Croyez moi, cela n'a pas été facile de leur dire au-revoir. » Ce n'était jamais très simple de quitter des êtres que l'on chérissait.
Venant à s'excuser de son attitude qui consistait à changer de sujet comme on changeait d'habits, ce trait de caractère ne semblait pas avoir dérangé le demoiselle qui se contrefichait de la hiérarchie des sujets tant qu'ils pouvaient s'avérer passionnants. Une réponse assez logique. Tout le monde préférait un sujet passionnant qu'ennuyant après tout. Sauf peut-être les vieux pour qui les sujets leur passaient au-dessus vu que certains n'entendaient même plus ou ne les comprenaient même pas. La conversation aurait pu continuer pendant des heures et des heures mais le temps avait repris son rôle de maitre du jeu et la demoiselle comptait s'en aller, se faisant tard, abandonnant par la même occasion de trouver la solution miracle pour les personnes ayant besoin de son aide. La nuit portait conseil, disait-on. Peut-être que cela allait s'appliquer à la wright et que demain, de nouvelles idées allaient éclore dans sa tête. En tout cas, Yggdrasil l'espérait car elle se battait pour une noble cause et qu'un coup de pouce ne serait pas de refus. Se levant alors de son banc, ne voulant pas se montrer impoli, le beau brun sourit alors en direction de l'étudiante. « J'espère que vous arriverez à aider ces personnes. Je vous souhaite également une bonne soirée Cordélia et si vous avez besoin d'aide, vous savez où me trouver. » Conclut-il en adressant un dernier sourire à la jeune femme avant de reprendre sa place sur le banc, la laissant quitter les jardins suspendus, le beau brun se retrouvant alors seul pour admirer l'apparition de plus en plus d'étoiles dans le ciel. Une bonne fin de soirée pour le professeur qui paraissait enchanté d'avoir fait cette rencontre. Discuter pouvait être tellement apaisant. Yggdrasil espérait à cet instant précis que la wright allait continuer sur son propre chemin et qu'elle n'allait pas ouvrir son coeur à la corruption comme beaucoup de sorciers travaillant dans la Justice Magique. Se courbant légèrement en avant, mettant ses bras sur ses genoux et croisant ses doigts entre eux, le professeur comptait rester quelques minutes de plus à profiter du spectacle avant de se rentrer à son tour et de rejoindre ses appartements pour passer une bonne nuit de sommeil et voir ce que la journée du lendemain allait lui réserver.
Le beau brun avait faire une dérive quant aux sujets de la discussion, étant venu à parler des animaux de compagnie et la wright s'intéressa aux chevaux de ce dernier, celui-ci lui avouant alors qu'ils avaient ces animaux sur le sol américain. La meilleure des décisions à ses yeux. Pour Cordélia, cela aurait été un crève coeur, une réaction que le professeur pouvait comprendre. Le temps d'un instant, il se replongea dans ses pensées, revenant alors le jour où il dut quitter le Texas et son ranch pour venir s'installer en Ecosse. Un moment pénible mais nécessaire. Yggdrasil faisait partit de ces personnes ayant un lien assez fort avec les animaux et qui n'avait aucune honte à le dire haut et fort. Lorsqu'ils avaient dû faire ses au-revoir à ses petits protégés à quatre pattes, quelques larmes s'étaient enfuies de ses yeux pour venir couler le long de ses joues et venir s'écraser comme une crêpe sur le sol sans faire aucun bruit. Esquissant à nouveau un sourire, le beau brun regarda dans un premier temps le paysage qui lui faisait face avant de tourner légèrement sa tête en direction de l'étudiante. « Croyez moi, cela n'a pas été facile de leur dire au-revoir. » Ce n'était jamais très simple de quitter des êtres que l'on chérissait.
Venant à s'excuser de son attitude qui consistait à changer de sujet comme on changeait d'habits, ce trait de caractère ne semblait pas avoir dérangé le demoiselle qui se contrefichait de la hiérarchie des sujets tant qu'ils pouvaient s'avérer passionnants. Une réponse assez logique. Tout le monde préférait un sujet passionnant qu'ennuyant après tout. Sauf peut-être les vieux pour qui les sujets leur passaient au-dessus vu que certains n'entendaient même plus ou ne les comprenaient même pas. La conversation aurait pu continuer pendant des heures et des heures mais le temps avait repris son rôle de maitre du jeu et la demoiselle comptait s'en aller, se faisant tard, abandonnant par la même occasion de trouver la solution miracle pour les personnes ayant besoin de son aide. La nuit portait conseil, disait-on. Peut-être que cela allait s'appliquer à la wright et que demain, de nouvelles idées allaient éclore dans sa tête. En tout cas, Yggdrasil l'espérait car elle se battait pour une noble cause et qu'un coup de pouce ne serait pas de refus. Se levant alors de son banc, ne voulant pas se montrer impoli, le beau brun sourit alors en direction de l'étudiante. « J'espère que vous arriverez à aider ces personnes. Je vous souhaite également une bonne soirée Cordélia et si vous avez besoin d'aide, vous savez où me trouver. » Conclut-il en adressant un dernier sourire à la jeune femme avant de reprendre sa place sur le banc, la laissant quitter les jardins suspendus, le beau brun se retrouvant alors seul pour admirer l'apparition de plus en plus d'étoiles dans le ciel. Une bonne fin de soirée pour le professeur qui paraissait enchanté d'avoir fait cette rencontre. Discuter pouvait être tellement apaisant. Yggdrasil espérait à cet instant précis que la wright allait continuer sur son propre chemin et qu'elle n'allait pas ouvrir son coeur à la corruption comme beaucoup de sorciers travaillant dans la Justice Magique. Se courbant légèrement en avant, mettant ses bras sur ses genoux et croisant ses doigts entre eux, le professeur comptait rester quelques minutes de plus à profiter du spectacle avant de se rentrer à son tour et de rejoindre ses appartements pour passer une bonne nuit de sommeil et voir ce que la journée du lendemain allait lui réserver.
️ nightgaunt
FIN DU RP
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