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[flashback Poudlard 2012] You can lean on me >> Lunor
Mar 20 Aoû 2019 - 11:26
You can lean on me Lunor |
Tu t’es levée avec la lumière du jour. Aujourd’hui c’est le dernier jour à Poudlard, peut être que tu te sens nostalgique, peut être que tu n’as pas tant envie de quitter ces murs rassurants, ou cette chambre qui a été la tienne pendant de longues année. Tu es attachée à ce genre de petite chose. Tu te demandes de quoi demain sera fait, bien entendu tu pars à Hungcalf à la rentrée, là bas il y a Marcus déjà, et Rose même… Ce n’est pas comme si tu n’allais connaître personne de toute façon. Beaucoup, la majorité même, de tes camarades et amis vont eux aussi dans la prestigieuse université. Pas étonnant, vous êtes pour la plupart sang pur, et rares ceux qui n’ont pas les moyens d’y aller… Cependant toi tu as un poids en plus au dessus des épaules, comme une épée de Damoclès sur toi qui pèse et que tu ne peux oublier, ni dont tu peux te défaire. C’est ta famille qui l’a placé là et ta famille qui l’y laissera sans doute.
Tu ne savais pas que tu aurais droit au même coup infâme qui planait avant sur ton frère. Tu ne savais pas, que puisque le grand avait renoncé au mariage arrangé, il te retomberait dessus. Tu lui en veux à lui, à lui et à ta mère. Pourquoi pas aux autres ? Pourquoi pas à ton père ou même à ta future belle sœur ? Parce que l’un ne comprend même pas le concept, ou même qu’une fille ne doit pas simplement écouter son père, et l’autre et bien ce n’est pas de sa faute, pas plus de sa faute qu’elle soit sang mêlé, même si ton père à l’air de penser autrement. Tu en veux à ton frère par contre pour t’avoir juste refilé le bébé, sans même te prévenir, sans même essayer de faire quelque chose contre ça, il ne te protège pas… Et à ta mère d’autant plus parce que elle devrait savoir. Devrait savoir, et ne devrait pas vouloir ça pour sa fille unique. Tu replies tes jambes sous toi, tu es recroquevillée sur le siège devant le feu. Un feu en juin… Mais il faut au moins ça tant le château est humide de la pluie qui tombe depuis plusieurs jours. Oui dernier jour, jour gris, bien que ça soit l’été. Tu as réussi sans le moindre problème tes derniers examens, tu n’irais pas dire que ce n’était qu’une formalité, mais tu as beaucoup étudier.
Il n’y a aucun bruit dans la salle commune des Gryfondor alors tu commences doucement mais sûrement à sommeiller bien emmitouflée dans ton pull rouge et doré. Tes yeux sont lourds, ta respiration douce, et ce jusqu’à ce qu’un bruit dans les escaliers en pierre te réveille en sursaut. Ta montre au poignet t’indique tu n’as pas dû t’assoupir très longtemps, il te faut pourtant un moment pour retrouver toutes tes idées en place, et c’est à ce moment-là que tu vois Connor. « Tombé du lit ? » Tu souris mais ta voix est toute enrouée. Tu n’as pas parlé fort au cas où tu réveillerais les autres.
Tu ne savais pas que tu aurais droit au même coup infâme qui planait avant sur ton frère. Tu ne savais pas, que puisque le grand avait renoncé au mariage arrangé, il te retomberait dessus. Tu lui en veux à lui, à lui et à ta mère. Pourquoi pas aux autres ? Pourquoi pas à ton père ou même à ta future belle sœur ? Parce que l’un ne comprend même pas le concept, ou même qu’une fille ne doit pas simplement écouter son père, et l’autre et bien ce n’est pas de sa faute, pas plus de sa faute qu’elle soit sang mêlé, même si ton père à l’air de penser autrement. Tu en veux à ton frère par contre pour t’avoir juste refilé le bébé, sans même te prévenir, sans même essayer de faire quelque chose contre ça, il ne te protège pas… Et à ta mère d’autant plus parce que elle devrait savoir. Devrait savoir, et ne devrait pas vouloir ça pour sa fille unique. Tu replies tes jambes sous toi, tu es recroquevillée sur le siège devant le feu. Un feu en juin… Mais il faut au moins ça tant le château est humide de la pluie qui tombe depuis plusieurs jours. Oui dernier jour, jour gris, bien que ça soit l’été. Tu as réussi sans le moindre problème tes derniers examens, tu n’irais pas dire que ce n’était qu’une formalité, mais tu as beaucoup étudier.
Il n’y a aucun bruit dans la salle commune des Gryfondor alors tu commences doucement mais sûrement à sommeiller bien emmitouflée dans ton pull rouge et doré. Tes yeux sont lourds, ta respiration douce, et ce jusqu’à ce qu’un bruit dans les escaliers en pierre te réveille en sursaut. Ta montre au poignet t’indique tu n’as pas dû t’assoupir très longtemps, il te faut pourtant un moment pour retrouver toutes tes idées en place, et c’est à ce moment-là que tu vois Connor. « Tombé du lit ? » Tu souris mais ta voix est toute enrouée. Tu n’as pas parlé fort au cas où tu réveillerais les autres.
©️Matilde
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Re: [flashback Poudlard 2012] You can lean on me >> Lunor
Jeu 22 Aoû 2019 - 15:39
— Le glas vibra dans ses délétères vibratos. L’immortel prince devait rendre sa couronne. Se déporter du théâtre de ses huit dernières années pour rejoindre le monde adulte. Pourtant ce n’était pas pour lui déplaire. Le fauve savait que dans l’ombre de sa tiare se tapissaient de plus rutilants joyaux. De gloire, et d’honneurs. Le devenir d’un roi. Ses ambitions rugissaient sous son poitrail contraint jusqu’alors par cette petite existence estudiantine. Cage dorée de laquelle l’infant des tourbières songeait à sa conquête de l’éther en dehors. De ces foules acclamant son patronyme. Des brasiers d’une passion qui rythmerait ses jours. Mais dans le revers de ces médailles anticipées, brillantaient pourtant un regret. Cela pouvait paraitre absurde pour le plus égocentrique Adam que ce globe ait porté, pourtant, César était scient qu’un pion de ses paysages actuels aurait à disparaître. Glaçante absence qui picotait par avance son épiderme. Néanmoins son propre choix ; décrété à raison, ou par désespoir. En vérité, si le sacrifice n’était point commis, sa psyché serait offerte à une folie. Démence tortueuse, cloquant sa peau par les feux de la jalousie. Mordu de toutes parts à la vue de ces prunelles pluies étincelantes pour un autre. Que ces rubans dans ses cheveux, cette soudaine chasse après la féminité ou encore cet égard pour le maquillage ne cachaient pas là une parade nuptiale grotesque. On parlait de Siobhán O’Sullivan merde ! Le corniaud se désintéressait de ses pairs certes, mais n’était pas aveugle à ce point. Il savait qu’un autre avait réussi à cueillir ce fruit qui l’avait pour sa part fait échouer. Friendzoné –comme si chose pareille pouvait lui arriver ! Mais la réalité laissait entendre que oui. Amer, sa bilieuse ire fut ravalée. Difficilement. Alors que claqua le couvercle de sa malle. Invoquant immédiatement les grognements plaintifs de ses colocataires de chambre, encore endormis. C’était triste à dire, cette combative âme ardente s’était éteinte ; l’empereur des carmins et d’or avait capitulé. S’adonnant au pire blasphème de leur race : la couardise. Ainsi le kronprinz d’Eire libérait son Leprechaun, dans un exil muet. Oui, l’infatué personnage d’ordinaire culait tel un vulgaire voleur. Prenant soin de dresser ses voiles à des heures matinales pour ne rencontrer son lutin. Il tirait également pleinement avantage du croisement de l’esprit farceur avec un loir pour procéder à ses derniers paquets avant de partir engloutir ses ultimes pancakes poudlardiens. Non pas comme s’il en avait vraiment faim, ces adieux lui retournant tarissant son estomac de toute quémande – autant qu’ils le châtiaient du royaume de Morphée. Mais un prurit de déguerpir au plus vite le hantait. Sans comprendre que son souhait n’était que la résultante de ses craintes. Sans un regard pour l’enceinte des heures de Nyx au cours de ses derniers solstices, ses pas le guidèrent à la sortie. Direction la salle commune, dévalant l’escalier des dortoirs avec détermination. Empressé d’en finir avec cette satanée journée. Et surtout la potentielle apparition de son farfadet qui le narguait telle une épée de Damoclès lorgnant sur sa nuque. Ce fut en bas des escaliers, qu’une voix familière l’interpella. Douce, au ton mesuré. Mais pourtant inattendue surprenant notre l’irlandais qui inspecta de rif la source. Blottie dans l’un des fauteuils, à quelques pas de lui, se détaillait une silhouette que ses céladons caressèrent d’intérêt. La Vénus ne lui était effectivement pas attendue. Puisqu’étaient dévorées là, par les reflets chatoyants des flammes, les vallons de la jeune De Gray. Une accointance qui lui ôta son qui-vive, mais nullement sa suffisance. Un rictus bordant ses lippes, empreint d’espièglerie. « Roh please, Lucrece… soupira-t-il sur un timbre bien trop exagéré qui annonçait toute la facétie de ses mots. Moi qui pensait être le seul lève-tôt des Gryffondors. Tu m’ôtes toute originalité là. » Mais un ton d’humour usé en diversion. Cela ne ressemblait pas au grand Connor d’être debout et habillé à l’aube. |
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Re: [flashback Poudlard 2012] You can lean on me >> Lunor
Jeu 22 Aoû 2019 - 21:37
You can lean on me Lunor |
Tu as beaucoup à penser en ce moment. Il n'est question que d'avenir, toujours, encore et encore toujours. Parfois tu te demandes si le passé à existe, si tu as le droit de vivre le présent seulement. Parce que le reste ça te semble loin. Tu es encore jeune, des plans d'avenir les autres les font pour toi, et toi tu restes là avec tes questions sans réponse. En tant que jeune adulte, mais encore par bien des aspects une adolescentes naïves... Une fille en somme, une fille qui parfois se cherche, et se demande quels sont ses choix. Pourtant une enfant, ça non tu ne l'es plus. Ce n'est pas qu'on t'ait arrachée aux bras des jeux d'enfants, ce n'est pas non plus que tu n'es pas le droit d'être cette petite princesse pourrie gâtée que tu t'amuses à jouer avec ton frère... C'est juste que l’insouciance de ses heures là s'éloigne parfois pour te laisser en proie au doute d'un mariage non choisi, des études qui te mèneront loin, à ses ambitions que tu as, qui parfois t'effraient. Alors c'est ça grandir ? Il ne faudrait pas que tu deviennes amère Lucrece. Pas déjà, pas à ton âge, ça serait triste. En plus c'est trop loin de ce que tu es. Tu n'es pas du genre à éprouver des regrets, peut être juste parfois des remords parce que tu veux tout, tout de suite et maintenant. Les caprices t'ont parfois menée sur des pentes dangereuses, mais tu n'es jamais tombée. Il t'en faudra plus que ça pour perdre ta couronne. De quoi aujourd'hui est fait alors ? Tu penses à ça, à l'été qui se profile. Avant l'été il y a Poudlard à qui tu dois dire adieu pour un temps. Est ce qu'un jour tu remettras les pieds ici ? Ca c'est une bonne question. Tu aimerais bien en tout cas, tu adores cet endroit. C'est Connor qui est le premier à te tirer de tes rêveries, et de ce demi sommeil dans lequel le doux feux dans l'âtre t'as plongée. « Roh please, Lucrece… Moi qui pensait être le seul lève-tôt des Gryffondors. Tu m’ôtes toute originalité là. » Tu lui souris. On l'a sans doute affublé de beaucoup de surnom, et de beaucoup de qualificatif mais tu doutes que "lève-tôt" en ait jamais fait parti. Tu le connais depuis trop longtemps pour savoir que tu es dans le vrai et que lui, et bien lui il prépare un coup. Pourquoi sinon ? Tu détends tes jambes comme un chat, et tu t'étires alors que tu lui réponds. « Dis moi plutôt ce qui t'a tiré du lit si tôt. » C'est à présent un sourire de conspiratrice que tu arbores et tu tapotes le canapé à côté de toi pour lui faire signe de venir près de toi se confesser sur les méfaits à venir. « Et puis entre toi et moi, je suis pas sûre que tu es jamais eu la palme de l'originalité. Trop prévisible dans tes méfaits mon cher. » A deux doigts de lui tirer la langue, tu te moques gentiment de ton camarade. Combien d'années maintenant que vous vous connaissez ? Connor à toujours été dans les parages à ce que tu saches. Une copie plus jeune de ce frère si cher à ton coeur, même si parfois c'est aussi ton bourreau et ton cauchemar personnel. « T'as intérêt à renouveler tes combines maintenant tout le monde les connait... » Est ce que si tôt dans la matinée tu vas arriver à réveiller le Connor ?
©️Matilde
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Re: [flashback Poudlard 2012] You can lean on me >> Lunor
Dim 25 Aoû 2019 - 11:46
— Ultimes heures dans le fief s’étiolant pour le sultan. Le corniaud voyait chuter au déclin ses derniers pas dans cette tour où résonnaient encore ses rugissements. Ces dernières étreintes de la chaleur du foyer grondant dans l’âtre qui l’étreignait telle une mère mignardait son marmot. Ses derniers saluts aux portraits sur ces murs qui l’avaient vu grandir. Toutefois le fauve ne se mourrait guère aujourd’hui. Ses artères à jamais marquées de carmin et d’or, scandant dans une fierté insolente les valeurs de son blason. L’exode de Poudlard ne l’exilait pas Gryffondor, le cabot s’était à jamais épris de cette famille. Par ailleurs, parmi les rangs de ce lignage se dessinait une silhouette familière. Figure de l’âge tendre. De jeux, de blagues et de chamailleries qui avaient muté au fil des solstices en fraternité mutine. Chiens et chats, l’infant d’Eire et la semi-Australienne avaient échafaudé un équilibre entre affection et amicalité. L’Eve savait le supporter et le provoquer. Lui à sa manière constituait son phare d’aménité, comme le fantôme de l’aîné De Gray –sans l’épée de Damoclès imposée par son nom. Une accointance ayant perduré mais qui aujourd’hui le mettait en défaut. Bien qu’il s’avançait sur le ton de plaisanterie, le rajah n’en était pas moins au courant que le belle terrée dans le fauteuil se transformerait d’un moment à l’autre en fouine. Et cela ne manqua pas. Scruté de toute part, tambourina à son poitrail un prime désir d’égayer leur discussion de diverses boutades flattant son égo. Une usité chez cet outrecuidant aux tendances d’auto idolâtrie. Mais l’interrogatoire shunta toutes ses chances en débutant abruptement. Plissant ses céladons. Elle avait vu juste et se méfiait. Et malheureusement pour lui, César ne flétrissait jamais ses lauriers avec les méphitiques volutes du mensonge. L’art de Loki lui était impossible. Alors, l’empereur opta pour une toute autre tactique : quelque touche de docilité. Et s’assit quand son acolyte l’y invita. Non sans oublier de draper ses lippes d’un sublime sourire. L’infatué prince ne savait se résoudre à abandonner sa drague et ses provocations. Ainsi, ce capitaine en ces dernières heures relâcha sa caboche en arrière. La nuque flirtant sur le sommet du sommet où se lovait son derrière. Soupira s’échappant entre ses dents, son viride se braqua au plafond. « Je ne suis pas prévisible, je ne cache jamais mes attentions. C’est différent. » Grand livre ouvert, le monarque s’était toujours assumer à exagération. Moyen par lequel il se médaillait lui-même d’une honnêteté à toute épreuve. Il ne connaissait la honte de ses pensées, ni de ses actes. « Et les gens se font quand même avoir. Qu’est-ce que tu veux ? Grand prince, je leur offre un avantage. Mais les gens sont cons. » Désinvolte, son discours se ponctua d’un haussement des épaules. Avant que ne retentisse le grelot de son rire espiègle. Puis, l’impudent permis à ses orbes de choir jusqu’à la belle à ses côtés et se redressa. Le rictus ornant toujours ses lèvres tandis que brillantait de facétieuses étincelles au creux de son iris. Jusqu’ici, il évitait sans mal les confidences. Rebuté à l’idée d’étaler ses états d’âme –et de cœur. « Tu fais quoi toi ici plutôt ? Si c’est pour dormir je t’apprends que pendant sept ans tu as eu un lit attitré là-haut, raillait-il, taquin, une griffe tournée les escaliers d’où il débarquait. » |
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Re: [flashback Poudlard 2012] You can lean on me >> Lunor
Mer 11 Sep 2019 - 13:54
You can lean on me Lunor |
Si le grand livre de la vie était parfait, et bien, bien des situations seraient depuis longtemps évitées. Ce n'est pas que ta vie n'est pas parfaite, comparée à d'autre tu sais que tu as eu beaucoup de chances. Tu n'as jamais manqué de rien, loin de là même. Tu as eu l'affection de tes parents, et même de ton frère. Cependant tu dois l'admettre tout cela ne correspond pas toujours à tes ambitions ou à tes désirs de femme. Parce que tu sais qu'être une privilégiée ça implique des sacrifices. Tu le sais maintenant même si avant tu ne faisais que t'en douter. Tu n'aimes pas ça mais qu'est ce que tu peux y faire ? Tu n'es pas une rebelle, tu n'es pas sûre d'avoir le courage de tout envoyer valser. Non c'est pire que ça, tu sais que tu n'as pas ce courage. Que ça soit vis à vis de ton frère, de tes parents, de la peur de te retrouver privée de ta famille... Pourtant Marcus y a renoncé lui, il était prêt à tout couper pour sa Rose... Et toi ? Et toi pourtant tu as peur que si tu dis non, tout se retournes contre toi, que ta vie change à tout jamais plus que si tu dis oui et accepte ce mariage bidon. Tu as du mal à penser à autre chose surtout que ça va être les vacances tu ne pourras plus occuper ton esprit avec les révisions, et autres choses à faire.
Pour l'heure cependant ton attention est reportée sur Connor. Lui que tu connais depuis si longtemps. Il est comme ton frère par bien des aspects. Est ce qu'il compatirait avec toi si tu lui expliquais la situation ? Peut être qu'il te dirait que tu devrais t'en ficher de ce qu'en dit ta famille, peut être pas. Lui aussi vient d'une famille de sang pur.... « Je ne suis pas prévisible, je ne cache jamais mes attentions. C’est différent. » Tu lui souris. Qu'il se berce d'illusion ce n'est pas ton problème. « Mais bien sûr... » C'est vrai que dans son genre il n'a jamais eu un comportement très fin. C'est plutôt lui qui fait plus de bruit que les autres... « Et les gens se font quand même avoir. Qu’est-ce que tu veux ? Grand prince, je leur offre un avantage. Mais les gens sont cons. » La non plus tu n'es pas tellement convaincue, il n'y a qu'à te prendre en exemple, il n'y a plus que très peu de sujets sur lesquels ton cher ami de longue date arrive encore à avoir raison de toi. Surtout quand il s'agit de compétition scolaire... Maintenant ça ne sera plus jamais le cas, ça te ferait presque un petit pincement au coeur de penser que c'est votre dernière année dans la même classe, dans la même maison. Qu'en sera t'il de l'année prochaine ? Est ce que tu seras une Wright comme ton frère ? Tu n'as déjà pas bien compris pourquoi tu étais une Gryffondor et pas une Serdaigle... Peu importe tu es là. «Est ce que je fais partie "des gens" ou est ce que j'ai le droit de m'élever plus haut que la populasse? Non parce que moi ça fait longtemps que je ne tombe plus dans tes pièges idiots.» Il finit quand même par s'asseoir à tes côtés, mais plutôt que de te dire le pourquoi il est là comme tu lui avais demandé il y a maintenant plusieurs minutes de ça, il te retourne la question.
« Tu fais quoi toi ici plutôt ? Si c’est pour dormir je t’apprends que pendant sept ans tu as eu un lit attitré là-haut.» Il se moque en plus. Allons bon. Tu lui assènes un gentil coup de poing sur l'épaule en guise de punition. « Tu es hilarant tu sais ça ? » Tu te retiens de rajouter "c'est ironique", parce qu'il serait bien capable de croire que tu es sincère. « J'arrive pas à dormir. Je profite de Poudlard tant que je le peux encore... Je suis pas sûre d'avoir très envie de partir, ou même de grandir. » Ta phrase se termine dans un doux murmure teinté d'une légère mélancolie. C'est en le disant à haute voix que tu te rends compte que tu n'as sans doute jamais dit quoi que ce soit de plus vrai. Tu as perdu ton sourire, tu regardes le feu qui crépite devant vous. Ca ne dure qu'à peine une seconde ou deux. « Et toi alors ? Ne me ment pas O'Niallain. Façon t'as jamais été bon pour mentir. » Tu tournes la tête vers l'autre Gryffondor.
Pour l'heure cependant ton attention est reportée sur Connor. Lui que tu connais depuis si longtemps. Il est comme ton frère par bien des aspects. Est ce qu'il compatirait avec toi si tu lui expliquais la situation ? Peut être qu'il te dirait que tu devrais t'en ficher de ce qu'en dit ta famille, peut être pas. Lui aussi vient d'une famille de sang pur.... « Je ne suis pas prévisible, je ne cache jamais mes attentions. C’est différent. » Tu lui souris. Qu'il se berce d'illusion ce n'est pas ton problème. « Mais bien sûr... » C'est vrai que dans son genre il n'a jamais eu un comportement très fin. C'est plutôt lui qui fait plus de bruit que les autres... « Et les gens se font quand même avoir. Qu’est-ce que tu veux ? Grand prince, je leur offre un avantage. Mais les gens sont cons. » La non plus tu n'es pas tellement convaincue, il n'y a qu'à te prendre en exemple, il n'y a plus que très peu de sujets sur lesquels ton cher ami de longue date arrive encore à avoir raison de toi. Surtout quand il s'agit de compétition scolaire... Maintenant ça ne sera plus jamais le cas, ça te ferait presque un petit pincement au coeur de penser que c'est votre dernière année dans la même classe, dans la même maison. Qu'en sera t'il de l'année prochaine ? Est ce que tu seras une Wright comme ton frère ? Tu n'as déjà pas bien compris pourquoi tu étais une Gryffondor et pas une Serdaigle... Peu importe tu es là. «Est ce que je fais partie "des gens" ou est ce que j'ai le droit de m'élever plus haut que la populasse? Non parce que moi ça fait longtemps que je ne tombe plus dans tes pièges idiots.» Il finit quand même par s'asseoir à tes côtés, mais plutôt que de te dire le pourquoi il est là comme tu lui avais demandé il y a maintenant plusieurs minutes de ça, il te retourne la question.
« Tu fais quoi toi ici plutôt ? Si c’est pour dormir je t’apprends que pendant sept ans tu as eu un lit attitré là-haut.» Il se moque en plus. Allons bon. Tu lui assènes un gentil coup de poing sur l'épaule en guise de punition. « Tu es hilarant tu sais ça ? » Tu te retiens de rajouter "c'est ironique", parce qu'il serait bien capable de croire que tu es sincère. « J'arrive pas à dormir. Je profite de Poudlard tant que je le peux encore... Je suis pas sûre d'avoir très envie de partir, ou même de grandir. » Ta phrase se termine dans un doux murmure teinté d'une légère mélancolie. C'est en le disant à haute voix que tu te rends compte que tu n'as sans doute jamais dit quoi que ce soit de plus vrai. Tu as perdu ton sourire, tu regardes le feu qui crépite devant vous. Ca ne dure qu'à peine une seconde ou deux. « Et toi alors ? Ne me ment pas O'Niallain. Façon t'as jamais été bon pour mentir. » Tu tournes la tête vers l'autre Gryffondor.
©️Matilde
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Re: [flashback Poudlard 2012] You can lean on me >> Lunor
Jeu 12 Sep 2019 - 20:14
— Dernière aurore. Pour le capitaine. Pour l’étudiant. Pour une affiliation avec Leprechaun. Cependant, jamais le fauve ne périrait. Plutôt ici à l’aube de sa mutation. L’attribution de sa crinière. Ce changement l’excitait. Ebullition son vermeil depuis ses derniers réveils. Car devant son viride s’étalait déjà ses triomphes de demain. Notamment ceux dans l’éther, là où il était même plus véloce que terre. Fils de feu, dont les brasiers se gorgeaient d’oxygène. Résultant en un micmac intense, passionnel. Intégralement à son image. A vrai dire, le rajah s’était déjà imaginé toute la suite de son aventure. Sorti du théâtre estudiantin, sa cime serait de rif retrouvée dans les épreuves de sélections de la League de Quidditch. Qu’il emporterait sans le moindre doute. Talentueux vainqueur céleste, moissonneurs de tous les lauriers de chaque bannière. Des convictions intimées par la démesure de son égo qui occultait tout fiasco de ces plans. Non, lui était de la race des César, pas un vulgaire légionnaire de pacotille. Ainsi dès l’automne, son patronyme irait parcourir en friselis tous les tympans du métier. S’ensuivrait une popularité excessive. Avec pour bonus le plaisir des refus de ceux pour ces équipes, à genoux, le suppliant de les honorer de sa présence. Puisque là encore, tout était encore préinscrit dans ses méninges. L’unique équipe qui était digne de ce mérite était les Crécerelles de Kenmare. Team de l’Eire indépendante dans laquelle on décomptait depuis des solstices la majeure partie les mastodontes de l’équipe des tourbières en mondial. Le cabot, à cette ressouvenance, frétillait d’impatience à rejoindre ces rangs. Car pour lui c’était l’évidence même qu’il se targuerait de ce succès. La place lui revenait de droit. Pauvre petit rêveur… C’était pour ces songes que se ne tarissait guère sa hâte à décamper des Higlands. En vérité, présentement, ils s’instauraient même en sauveur. Un focus pour le consoler de son prochain sacrifice. Son poitrail s’éleva plus haut que d’ordinaire, ayant insufflant un brin trop fort. Au désir de contrer la compression de ses artères. Ses orbes par la suite pivotèrent à sa voisine qui quémandait si le monarque la mêlait à la populace. Raillerie sur la trogne, il agrémenta le tout de sa plus belle risette. Enjôleur malgré lui –et bien malgré sa cible. Non pas que Lucrece ne méritait ses égards d’homme. Au contraire, la charmante Eve était même en pleine gloire de sa floraison. Mais considérée telle une frangine. De celle avec qui l’union le dérangerait presque, et dont la séduction du cœur l’horrifierait. L’inceste semblait ne pas étouffer le bougre. « Je sais pas. A toi de me le dire. Mais tu sembles avoir besoin de mon aval. Entre nous, c’est pas très bon signe… » La goguenardise du sultan ne s’étiola guère. Arquant ensuite les épaules avec une factice mine désolée qui ne tint pas plus de deux secondes. Etranglée d’un rictus rogue. L’empereur dissimulait ses peines derrière les plaisanteries. Du moins en partie puisqu’il était également réellement fier de sa personne. De là à souligner jusqu’au sarcasme de la mousmée : « Je sais, Princesse. » Infatué corniaud qui s’attifait même des faux compliments. Témoignant par ce biais de son insolence autant qu’il s’y complaisait. Pour désamorcer ses adversaires de réparti. Autant qu’il s’élisait particulièrement insupportable. Mais c’était ce qui le réjouissait. D’autant plus que la De Gray le connaissait assez pour n’interpréter ses singeries avec sérieux. Ce fut alors qu’elle le promut oreille aux tumultes qu’elle entretenait avec Morphée. Recevant de l’empereur une œillade certes mollassonne, mais attentive. Elle ne semblait pas aller très bien. Non vraiment ? Toutefois le kronprinz n’avait jamais été très bonne épaule sur laquelle pleurer. Pourtant, cette figure de son âge s’était attribuée l’égide de son affection. Alors appuyant ses coudes sur ses genoux, il ébouriffa un instant ses cheveux. « Les cours ici vont sérieusement te manquer ? » Ne sachant par maladresse comment interpréter ses dires. Faciès dubitatif, aux teintes inusité peinées. L’impuissance le rendait penaud. Surtout qu’il ne saisissait guère le problème. Pour lui cet exode rimait avec émancipation. Néanmoins ses céladons fuirent en virant aux flammes face à lui quand lui fut posée l’ultime interrogation. Un instant d’hésitation avant de la lorgner du coin de l’œil en massant sa nuque. « Très bien. Sans mensonge : je n’ai pas envie d’être trop acculé par quiconque aujourd’hui. » Vérité partielle. Mais qu’il ne put laisser sans la compagnie d’une exagération facétieuse. « T’as pas idée de toutes ces filles qui vont me faire leurs déclarations de dernière minutes en captant qu’elle ne reverront plus jamais d’aussi près le grand et beau O’Nialláin. C’en est presque lassant. » Moqueur. Fossettes creusées et levés des pupilles au voutes de la pièce. Mais encore une fois, s’il avait su… |