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Murwald - Correspondance (août 2012)
Dim 6 Jan 2019 - 9:46
Code par Cookie
Boston, 27th August 2012
Smurf,
I can already see the look in your face : yep, i'm okay and no it's not a joke. I'm in America, baby ! I had a huge opportunity here and I took it. I won't enrol in 7th year at Hungcalf, I'm gonna stay here six to twelve months. You know i'm not good with writing so I'll explain better when we see each other.
I know we were supposed to meet at the end of summer and pick up where we left off. I didn't forget. I guess my stance on that is : come and join me here ? You could took a year off like me, and we could be together, living the life. Discovering the landscapes and wide-open spaces by each other's side. I would love to.
I know college is a big deal to you, but it's one year. Like a vacation or a honeymoon. Just the two of us. What do you think ? I'll settle for six months or a week or so when you are on holidays if it's easier for you. Just join me. I miss your face. And by that, I mean I miss you. I miss what we began in my room in June.Yours only, Oz
@murphy fraser
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Re: Murwald - Correspondance (août 2012)
Dim 6 Jan 2019 - 17:31
Edimbourg, le 30 août 2012
Fin août, le soleil Ecossais illumine l’herbe verte du jardin du manoir de Duncan Fraser. Homme froid et sévère, la cinquantaine approchant dangereusement, il lisait tranquillement la Gazette du Sorcier. Un café fumant dans sa main, il l’approchait vers ses lèvres lorsqu’un bruit tonitruant le fit sursauter, renversant le breuvage brûlant sur son costume gris anthracite. Jurant tout haut, le sorcier se leva d’un mouvement brusque, posant le journal sur la table de cuisine. Un claquement sec se fit entendre à la fenêtre, et il tourna la tête vers la source du vacarme. Ses yeux s’arrondirent de surprise cependant, lorsqu’il vit l’oiseau attendre plus ou moins patiemment sur la rambarde de la fenêtre. Un aigle à tête blanche se trouvait là, et il s’engouffra rapidement dans la bâtisse lorsque le patriarche Fraser lui ouvrit. Le rapace avait un rouleau de parchemin accroché à la patte. Intrigué, Duncan détacha la lettre. L’oiseau s’envola rapidement, son devoir accompli.
Le sceau refermant le morceau de parchemin indiquait que celui-ci provenait d’Amérique. De Boston, plus précisément. I don’t know anyone in America. Sa curiosité piquée à vif, se demandant si l’oiseau n’avait pas fait fausse route, il arracha la cire et déroula la lettre. Ses yeux balayant les écritures du regard, il découvrit que le destinataire était sa propre fille, Murphy. Le surnom utilisé lui indiqua sans l’ombre d’un doute l’identité de l’expéditeur. Il n’avait jamais aimé le meilleur ami de sa fille. Les rares fois où ils se sont retrouvés dans la même pièce, Duncan était resté froid face à l’enthousiasme du garçon. Se demandant ce que Burgess faisait en Amérique, l’Ecossais continua sa lecture. L’idée que le contenu de la lettre ait pu être privé ne lui vint pas à l’esprit. Les mots employés le firent tiquer immédiatement. Baby ? Nobody calls my daughter baby. Ses sourcils se haussèrent alors que sa lecture continuait. Le gamin proposait à sa fille de le rejoindre en Amérique. Honeymoon ? Who does this guy think he is ? Une étincelle s’était allumée dans son ventre, suivie par un feu de colère. What happened in June ?
La fille de Duncan était rentrée la veille de ses vacances chez sa mère, en Hollande. Il la voyait heureuse, fébrile, prête à affronter la rentrée à l’université, dans quelques jours. Elle semblait d’ailleurs avoir plus hâte que d’habitude de retourner à Inverness. Sa valise de vacances avait été vidée et remplie rapidement pour Hungcalf. L’idée que cet écervelé d’Oswald puisse éloigner sa précieuse fille de lui agaçait le patriarche au plus haut point. "Melby !" En un craquement, l’elfe de maison apparut dans la cuisine. "Yes master Duncan ?" couina Melby, ses grands yeux effrayés à cause du ton employé. "I need you to get rid of this letter for me. Whatever you do, do not let Murphy see it." Récupérant la lettre que son maître lui tendait, Melby hocha la tête, et disparut de la cuisine. Apparaissant dans le grenier, l’elfe de maison se rendit dans le petit coin qu’elle avait aménagé pour elle, où elle dormait lorsqu’elle en avait le temps. Le rouleau de parchemin fut rangé dans un tiroir, rejoignant de multiples babioles et autres objets compromettants que Duncan lui avait demandé de cacher.
@oswald burgess
Fin août, le soleil Ecossais illumine l’herbe verte du jardin du manoir de Duncan Fraser. Homme froid et sévère, la cinquantaine approchant dangereusement, il lisait tranquillement la Gazette du Sorcier. Un café fumant dans sa main, il l’approchait vers ses lèvres lorsqu’un bruit tonitruant le fit sursauter, renversant le breuvage brûlant sur son costume gris anthracite. Jurant tout haut, le sorcier se leva d’un mouvement brusque, posant le journal sur la table de cuisine. Un claquement sec se fit entendre à la fenêtre, et il tourna la tête vers la source du vacarme. Ses yeux s’arrondirent de surprise cependant, lorsqu’il vit l’oiseau attendre plus ou moins patiemment sur la rambarde de la fenêtre. Un aigle à tête blanche se trouvait là, et il s’engouffra rapidement dans la bâtisse lorsque le patriarche Fraser lui ouvrit. Le rapace avait un rouleau de parchemin accroché à la patte. Intrigué, Duncan détacha la lettre. L’oiseau s’envola rapidement, son devoir accompli.
Le sceau refermant le morceau de parchemin indiquait que celui-ci provenait d’Amérique. De Boston, plus précisément. I don’t know anyone in America. Sa curiosité piquée à vif, se demandant si l’oiseau n’avait pas fait fausse route, il arracha la cire et déroula la lettre. Ses yeux balayant les écritures du regard, il découvrit que le destinataire était sa propre fille, Murphy. Le surnom utilisé lui indiqua sans l’ombre d’un doute l’identité de l’expéditeur. Il n’avait jamais aimé le meilleur ami de sa fille. Les rares fois où ils se sont retrouvés dans la même pièce, Duncan était resté froid face à l’enthousiasme du garçon. Se demandant ce que Burgess faisait en Amérique, l’Ecossais continua sa lecture. L’idée que le contenu de la lettre ait pu être privé ne lui vint pas à l’esprit. Les mots employés le firent tiquer immédiatement. Baby ? Nobody calls my daughter baby. Ses sourcils se haussèrent alors que sa lecture continuait. Le gamin proposait à sa fille de le rejoindre en Amérique. Honeymoon ? Who does this guy think he is ? Une étincelle s’était allumée dans son ventre, suivie par un feu de colère. What happened in June ?
La fille de Duncan était rentrée la veille de ses vacances chez sa mère, en Hollande. Il la voyait heureuse, fébrile, prête à affronter la rentrée à l’université, dans quelques jours. Elle semblait d’ailleurs avoir plus hâte que d’habitude de retourner à Inverness. Sa valise de vacances avait été vidée et remplie rapidement pour Hungcalf. L’idée que cet écervelé d’Oswald puisse éloigner sa précieuse fille de lui agaçait le patriarche au plus haut point. "Melby !" En un craquement, l’elfe de maison apparut dans la cuisine. "Yes master Duncan ?" couina Melby, ses grands yeux effrayés à cause du ton employé. "I need you to get rid of this letter for me. Whatever you do, do not let Murphy see it." Récupérant la lettre que son maître lui tendait, Melby hocha la tête, et disparut de la cuisine. Apparaissant dans le grenier, l’elfe de maison se rendit dans le petit coin qu’elle avait aménagé pour elle, où elle dormait lorsqu’elle en avait le temps. Le rouleau de parchemin fut rangé dans un tiroir, rejoignant de multiples babioles et autres objets compromettants que Duncan lui avait demandé de cacher.
@oswald burgess
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