- InvitéInvité
vodka fraise (murwald - fb)
Jeu 27 Déc 2018 - 22:43
Une vodka à la fraise fait l’idiote dans mon verre
Droite sur ma chaise, le petit doigt en l’air
Je regarde danser les glaçons tout au fond
Et valsent tout autour des filles au sourire large
Qui irradient d’amour, d’un bonheur qui m’outrage
Ambiance musicale
Samedi 30 Juin 2012 – 2h
La soirée de fin d’année bat son plein au Vampire’s Night alors que les examens sont enfin terminés et que les vacances commencent. Je ne fais pas souvent partie de ces soirées étudiantes, toujours enfermée dans ma chambre. La plupart du temps, quand je suis présente à ce genre d’événement, c’est à cause d’Oz qui m’y a contrainte. Cette fois-ci c’est un peu différent : les examens sont terminés, je pars demain en vacances dans ma famille néerlandaise et je ne reverrai plus mon meilleur ami pendant deux mois. Alors je l’ai suivi, vêtue d’une jolie robe jaune un peu festive et de baskets fermées – je ne sais que trop bien que les gens ne font pas attention à où ils mettent les pieds. Assise sur un siège contre un mur, je sirote ma troisième vodka fraise de la soirée, ou bien est-ce la quatrième ? Je ne sais plus. L’alcool me rend sociable, et même si je sais que je ne tiens pas énormément, je continue à me fondre dans la masse. Sans éthanol dans mon sang, j’aurais déjà pris les jambes à mon cou. Mon meilleur ami est quelque part sur la piste de danse, j’arrive tant bien que mal à discerner son crâne parmi les autres. La tête baissée, il parle à une fille. Je ne peux voir que ses cheveux – une blonde. Levant les yeux au ciel, je m’affaisse un peu plus contre le mur, reportant la paille à mes lèvres.Nosses amis sont quelque part en train de danser, eux aussi. Ils sont gentils, et font de leur mieux pour m’inclure la plupart du temps, mais je comprends que je peux être parfois embarrassante.
Le son caractéristique d’une boisson vide provient de mon verre et je joue machinalement avec les glaçons encore présents au fond. Soudain la luminosité diminue et je relève la tête pour savoir pourquoi. Un garçon brun, les yeux noirs, se tient devant moi, un sourire étirant ses lèvres. "Wanna dance ?" Regard décontenancé pour moi, perçant pour lui. Son visage me trouble. Mais je lance un coup d’œil vers Oz et je le vois bouche contre bouche avec la blondasse. Alors, l’alcool aidant, je prends tout mon courage pour lui répondre. "Okay." Laissant mon verre sur une table, je pose ma main dans celle tendue du garçon et le suis jusqu’à la piste de danse. Là, face à lui, je place mes deux bras autour de son cou en attrapant mes poignets. Les siennes viennent se poser sur mes hanches. Suivant ses pas, nous tournons au rythme de la musique. "Name’s James. What’s yours ?" Il doit parler fort dans mon oreille pour battre le volume de la musique. "Murphy." "You’re pretty, Murphy." Rouge qui empourpre mes joues déjà bien rouges, un sourire flatté étire mes lèvres. "Thanks." Et alors que la musique continue de résonner dans mes oreilles, les lèvres du sorcier viennent se poser sur les miennes. Baiser que j’accueille en fermant les yeux. Monde qui tourne autour de moi comme ma langue contre la sienne. Une alarme s’allume cependant dans mon cerveau engourdi lorsque je sens une main se poser sur mes fesses. Yeux bleus qui s’ouvrent en grand, lèvres qui se séparent alors que je tente de repousser James, les mains sur ses épaules. "No, stop." Main insistante, qui me colle un peu plus contre lui. Yeux noirs qui me transpercent, lueur d’agacement dans sa voix. "Come on, don’t be such a prude." Mes paupières se ferment avec force alors qu’il vient embrasser mon cou. Frisson d’effroi qui me parcourt l’échine. Je n’aurais jamais dû accepter son invitation.
@Oswald Burgess
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Ven 28 Déc 2018 - 20:02
OZ THE WONDERFUL WIZARD ! L'acclamation hilare transporta Oswald sur la piste de danse, où il termina son verre d'un seul coup. Il était difficile de ne pas le voir lors d'une soirée étudiante. La validation de son diplôme de sixième année n'était même pas invoquée pour justifier l'ambiance au Vampire's Night. Aucun prétexte nécessaire pour qu'Oswald Burgess fasse la fête. Bras dessus-dessous avec ses partenaires de Quidditch, il entonnait une chanson sorcière paillarde. Une silhouette jaune se tenait à l'écart de la piste, dans un coin du champ de vision du sorcier. Il était très bien placé pour savoir que Murphy n'était pas dans son élément ici, mais il aimait bien la trainer aux soirées dès qu'il arrivait à la convaincre. Les cours étaient terminés, elle n'avait pas eu d'excuse adéquate pour faire son ermite ce soir-là. Dans sa robe jaune, elle sirotait un verre. Aussi chou Oswald la trouvait-il, il n'était pas capable de rester au calme avec elle toute la soirée. Son devoir de roi de la fête l'appelait. Sa nature hyperactive également. Et Murphy devait aussi pouvoir profiter de la soirée.
Pas le temps d'y songer davantage, une blonde audacieuse s'invita à danser tout contre lui. Le volume de la musique ne permettait pas vraiment de se parler, mais ses yeux en disaient longs. Amusé, charmé, Oswald accepta de se laisser porter par l'instant. Danser avec une belle créature, entouré de ses amis, pour le premier jour des vacances, que demander de plus ? Le Wright savourait ce simple plaisir tous les ans depuis des années. Le temps de détourner le regard du décolleté prometteur de sa cavalière, le jeune homme donna une tape à l'arrière de ce grand dadais de Sasha qui passait par là en riant, lui aussi bien accompagné. Probablement contre l'idée d'être délaissée, la sorcière se rapprocha pour quémander un baiser. I'm all about the service. Joueur, il goûta à ses lèvres alcoolisées et la laissa se pendre à son cou, le corps toujours ondulant au rythme de la chanson. Maybe we can go someplace else, chuchota la blonde à son oreille. Délicieuses paroles, mais le Wright refusait d'abandonner Murphy ici. Nah, I wanna enjoy the party for now, répondit-il avec une pointe de regret, le sourire toujours aux lèvres. Il reprit la bouche de la tentatrice contre la sienne pour la convaincre de rester tout de même. Cela ne pouvait pas faire de mal.
Dans le brouhaha, aiguisé par ses pensées qui venaient de s'attarder sur Murphy, Oz entendit sa voix. No, stop. Mots d'alerte immédiats. Sans plus de considération pour la blonde, le sorcier tourna la tête sans prévenir, rompant le baiser. Sur la piste de danse, un autre sorcier tentait d'embrasser l'Ethelred dans le cou. Hey, douchebag. Main sur son col, Oswald le dégagea d'un geste sûr. Le frisson nauséeux qui l'avait parcouru en percevant l'air désemparé de Murphy l'avait rendu sobre en un instant. Mind your own business, Burgess. Quelques personnes s'étaient retournées sur la scène. Le Wright toisa l'éconduit, un pas menaçant vers lui. Get. off. her. Oz n'était pas le plus violent ni bagarreur du groupe, mais sa carrure de sportif, ses réflexes de duelliste et sa témérité n'étaient pas à prendre à la légère. Il cherchait toujours à apaiser les situations tendues, mais voir sa douce meilleure amie prise d'assaut pouvait très bien lui faire oublier ses principes. Sur le point d'être reconduit par Sasha, James lança un regard mauvais au Wright et s'éloigna dans la foule. Echange de regards contrariés entre les deux amis, mais le plus important n'était pas de se défouler sur un minable soûl. Murphy était prioritaire.
Oubliant le reste, les regards vaguement inquiets des gens, la joie qui reprenait le dessus, la musique, la blonde, le sorcier se tourna vers celle qui se retrouvait là à cause de lui. You okay, Smurf ? Did he hurt you ? Mains sur son visage, délicatement, pour plonger ses yeux dans les siens et s'assurer de son état. Elle sentait la... fraise. She's drunk ? Surpris et légèrement coupable, Oswald lui retira son verre des mains. Come on, let's get some air. Sans lui demander son autorisation, il la prit par la taille et la sortit de la piste. Le chemin vers la sortie du bar était long et jonché de monde. I'm sorry, Murphy. Pour James, pour l'alcool, pour l'avoir laissée seule dans son coin. Il savait que cela pouvait arriver à tout le monde et qu'elle était grande, mais rien de tout cela ne lui serait arrivé si elle était restée chez elle. You're gonna be okay ? A mi-chemin, dans un endroit moins étouffant, il lui passa une autre main sur la joue, inquiet de son taux d'alcoolémie. If she throws up, she's gonna be mad at me.
Pas le temps d'y songer davantage, une blonde audacieuse s'invita à danser tout contre lui. Le volume de la musique ne permettait pas vraiment de se parler, mais ses yeux en disaient longs. Amusé, charmé, Oswald accepta de se laisser porter par l'instant. Danser avec une belle créature, entouré de ses amis, pour le premier jour des vacances, que demander de plus ? Le Wright savourait ce simple plaisir tous les ans depuis des années. Le temps de détourner le regard du décolleté prometteur de sa cavalière, le jeune homme donna une tape à l'arrière de ce grand dadais de Sasha qui passait par là en riant, lui aussi bien accompagné. Probablement contre l'idée d'être délaissée, la sorcière se rapprocha pour quémander un baiser. I'm all about the service. Joueur, il goûta à ses lèvres alcoolisées et la laissa se pendre à son cou, le corps toujours ondulant au rythme de la chanson. Maybe we can go someplace else, chuchota la blonde à son oreille. Délicieuses paroles, mais le Wright refusait d'abandonner Murphy ici. Nah, I wanna enjoy the party for now, répondit-il avec une pointe de regret, le sourire toujours aux lèvres. Il reprit la bouche de la tentatrice contre la sienne pour la convaincre de rester tout de même. Cela ne pouvait pas faire de mal.
Dans le brouhaha, aiguisé par ses pensées qui venaient de s'attarder sur Murphy, Oz entendit sa voix. No, stop. Mots d'alerte immédiats. Sans plus de considération pour la blonde, le sorcier tourna la tête sans prévenir, rompant le baiser. Sur la piste de danse, un autre sorcier tentait d'embrasser l'Ethelred dans le cou. Hey, douchebag. Main sur son col, Oswald le dégagea d'un geste sûr. Le frisson nauséeux qui l'avait parcouru en percevant l'air désemparé de Murphy l'avait rendu sobre en un instant. Mind your own business, Burgess. Quelques personnes s'étaient retournées sur la scène. Le Wright toisa l'éconduit, un pas menaçant vers lui. Get. off. her. Oz n'était pas le plus violent ni bagarreur du groupe, mais sa carrure de sportif, ses réflexes de duelliste et sa témérité n'étaient pas à prendre à la légère. Il cherchait toujours à apaiser les situations tendues, mais voir sa douce meilleure amie prise d'assaut pouvait très bien lui faire oublier ses principes. Sur le point d'être reconduit par Sasha, James lança un regard mauvais au Wright et s'éloigna dans la foule. Echange de regards contrariés entre les deux amis, mais le plus important n'était pas de se défouler sur un minable soûl. Murphy était prioritaire.
Oubliant le reste, les regards vaguement inquiets des gens, la joie qui reprenait le dessus, la musique, la blonde, le sorcier se tourna vers celle qui se retrouvait là à cause de lui. You okay, Smurf ? Did he hurt you ? Mains sur son visage, délicatement, pour plonger ses yeux dans les siens et s'assurer de son état. Elle sentait la... fraise. She's drunk ? Surpris et légèrement coupable, Oswald lui retira son verre des mains. Come on, let's get some air. Sans lui demander son autorisation, il la prit par la taille et la sortit de la piste. Le chemin vers la sortie du bar était long et jonché de monde. I'm sorry, Murphy. Pour James, pour l'alcool, pour l'avoir laissée seule dans son coin. Il savait que cela pouvait arriver à tout le monde et qu'elle était grande, mais rien de tout cela ne lui serait arrivé si elle était restée chez elle. You're gonna be okay ? A mi-chemin, dans un endroit moins étouffant, il lui passa une autre main sur la joue, inquiet de son taux d'alcoolémie. If she throws up, she's gonna be mad at me.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Sam 29 Déc 2018 - 13:02
Il y a la Terre qui tourne sous mes pieds, et la Terre qui tourne dans ma tête. Elles ne semblent pas s'être mises d'accord. Il y a les mains de James qui me serrent contre lui et il y a ses lèvres dans mon cou. Il y a mes cheveux qui me collent à cause de la chaleur du bar et il y a ce frisson qui me parcourt quand j'ouvre les yeux et que j'aperçois son regard noir. Et puis soudain on me lâche et je découvre qu'Oz est venu à ma rescousse. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il dit, accompagné de Sasha. Le volume de la musique est beaucoup trop fort et moi je reste plantée là, en plein milieu de la piste de danse. Les gens se sont décalés pour observer la scène. Je ne sais pas quoi faire, ça tourne et mon cerveau est beaucoup trop engourdi. Je n'aime pas être le centre de l'attention. Je n'aime pas me faire remarquer. Je fronce les sourcils, il faut que je prenne la fuite. Mais trop tard, Oz a réussi à faire fuir l'intrus et se tourne vers moi. Ses mains me tiennent le visage et m'obligent à le regarder dans les yeux. Chose qui me demande étrangement beaucoup de concentration. "You okay, Smurf ? Did he hurt you ?" Lentement, je parviens à hocher la tête. "I'm fine... He grabbed my butt." Je suis obligée de parler fort pour me faire comprendre, et je n'aime pas ça. La dernière précision me semble tout de même d'une importance capitale pour expliquer mon appel à l'aide. Même si ce n'en était pas vraiment un, après tout. Je me débrouillais très bien toute seule. Oui.
"Come on, let's get some air." "No." Marmonnement inaudible et inutile alors que le Wright me prend par la taille pour m'éloigner du monde. Je devrais être contente, pourtant, qu'il veuille me faire sortir d'ici. Mais non. Ce soir, je suis pleine de contradictions. Ce qui ne me plait pas, surtout, c'est le côté autoritaire et catégorique de mon meilleur ami. Il me traîne et je n'ai pas d'autre choix que de le suivre. Regard en arrière, vers le monde en train de danser. Une sensation de chaleur se répand en moi alors que je croise le regard de la blondasse, qui doit se demander qui peut bien être plus intéressante qu'elle. Sourire en coin, je me blottis contre Oz et me laisse porter vers l'extérieur.
Halte à mi-chemin des portes. Mon meilleur ami se retourne vers moi et repose une main sur ma joue. "I'm sorry, Murphy. You're gonna be okay ?" Qu'est-ce qu'il peut être chiant parfois. Il a l'air inquiet pour moi. Comme d'habitude. Pauvre petite Murphy qui ne sait pas fonctionner en société et qui a besoin de son chevalier servant. Sauf qu'il en avait rien à faire, le chevalier servant, il y a trois minutes, de moi. Non, il préférait aller fourrer sa langue dans des bouches douteuses. D'un geste agacé, je repousse sa main. "I said I'm fine. You can leave me alone et go find Blondie." Mouvement de tête vers la piste de danse, alors que je refuse de le regarder dans les yeux. "She seems more important than your best friend, who you won't see for two months." Mes joues, déjà suffisamment rosées, se teintent encore plus à cause de la colère. "If I even am your best friend." Jalouse, moi ? Jamais. Possessive, ça oui. Bourrée ? Carrément. Mais fière, surtout. Aucun moyen que j'admette que c'est l'éthanol qui me fait parler. "I'm gonna take another drink." Tournant les talons, je prends la direction du bar.
Il y a du monde, dans ce bar, et je me fais bousculer par quelqu'un alors que je tente de m'éloigner d'Oswald. Je vacille et manque de tomber, mais je fais de mon mieux pour garder un peu de dignité. La tête haute, les épaules en arrière, je fais de mon mieux pour me grandir. Mais la bousculade semble m'avoir remis les idées en place. Ou plutôt, j'ai d'autres choses à dire. Pas sûre qu'elles soient utiles. Mais il faut que je les dise. Donc je me retourne. Doigt accusateur pointé vers le visage du Wright. "You know what, he said I was pretty. You never told me that." Oui bon, ce n'est pas franchement la chose la plus utile à dire en ce moment même. C'est de plus certainement faux. Mais je suis en colère contre lui, et je m'en fiche de savoir si ce que je dis est juste ou faux. Regard de défi alors que les lumières rendent la tâche compliquée. "Maybe I should go find him." Et je me retourne une dernière fois, manquant de glisser sur un verre traînant là. A chaque soirée, c'est la même chose. Je devrais rentrer chez moi et le laisser ici, mais il s'amuserait beaucoup trop. Alors je préfère lui faire la misère, comme d'habitude.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Sam 29 Déc 2018 - 14:38
Chevalier servant, bien qu'assez négligeant sur la discipline, la chasteté et la sobriété, Sir Oswald avait chassé le déchet qui pensait abuser de l'état de l'Ethelred, et il tentait désormais de l'amener hors du bar pour lui rafraichir les idées. You're gonna be okay ? demanda-t-il, un peu coupable, en caressant sa joue. Elle repoussa sa main, sans qu'il ne proteste, un peu surpris de l'air agacé sur son visage. Où était la reconnaissance de la demoiselle en détresse ? I said I'm fine. You can leave me alone et go find Blondie. Haussement de sourcils et moue faussement dédaigneuse. C'était donc de ça qu'il s'agissait ? La blonde n'avait aucune importance dans la vie d'Oswald, il ignorait son prénom et ne la voyait comme un accessoire de la fête. Pas de quoi être offensé par la pique de la sorcière. Décrétant qu'il n'y avait rien à dire de plus sur le sujet, le Wright ignora la remarque et tenta de récupèrer sa prise autour de sa taille. Come on, Murph... Mais c'était qu'elle n'avait pas envie de coopérer, la bougresse. She seems more important than your best friend, who you won't see for two months... If I even am your best friend. Reproche plus fondé, plus enfantin aussi. What ? Don't be stupid. Oswald comprit qu'elle ne faisait qu'exprimer maladroitement ses contrariétés, poussée par l'alcool. C'était elle qui partait en vacances en plus, tandis que lui restait en Angleterre à zoner. I'm gonna take another drink, et la voilà partie, lancée en direction du bar. Soupir agacé du sorcier, qui la rejoint immédiatement pour la retenir. Oh no, you're not. Jusque là il ne voyait pas l'intérêt de se fâcher contre la sorcière qui n'avait que le tort d'être soûle. Il avait préféré ne pas réagir à ses propos, jugeant que rester calme et disponible était la meilleure chose à faire pour elle. Mais la voir retourner au bar, fière, l'agaça fortement. Elle tenait à peine debout, en plus. Passer pour le mec autoritaire qui décidait à la place d'une jeune femme ne le dérangeait pas du tout. Il n'était pas macho, mais si Murphy faisait n'importe quoi il n'allait pas hésiter avant de la remettre sur le droit chemin.
Quand elle se tourna vers lui, elle pointa un doigt accusateur devant son visage. You know what, he said I was pretty. You never told me that. Ce reproche-là, il ne l'avait pas vu venir. Comment ça, il ne lui disait pas qu'elle était belle ? Il le lui disait, parfois, peut-être. Quand elle s'apprêtait pour le bal de Noël ou son anniversaire. Il le lui disait comme un ami. Pourtant dans sa phrase Murphy ne parlait pas de ça. James lui avait dit qu'elle était belle, comme un sorcier qui draguait une sorcière. Evidemment qu'Oz ne lui parlait pas ainsi. Well, would she want me to ? Déstabilisé par la remarque, il en oublia sa colère et balbutia. I... wh... what ?! L'Ethelred n'attendait visiblement pas plus de réponse puisqu'elle fit mine de partir à nouveau, la mine fière et le pas chancelant. Maybe I should go find him. Comme si elle avait envie de se retrouver avec un minable qui ne comprenait pas le basique du consentement. A quoi jouait-elle ? Fine, she just wants to be a contrarian. Damn, Fraser. L'envie de laisser tomber lui traversa l'esprit, mais il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas la laisser aux mains de James. Elle était soûle, il fallait la sauver d'elle-même. Tant pis, elle le remercierait plus tard. La main du Wright se referma une énième fois sur le bras de Murphy, pour la retenir. Stop it now, you're drunk. You need to get some air. Ton autoritaire bien que bienveillant. Il tira la sorcière jusqu'à lui pour qu'elle l'entende malgré la musique. Look, I'm sorry. I get it, you're pissed ! I'm sorry I dragged you here, I'm sorry I let you drink so much, and I'm sorry if the only guy who told you you're pretty tonight was a jerk. Il espérait que la verbalisation de la situation la rendrait moins vindicative, tentant vaguement de comprendre tout ce qui n'allait pas. Sa seconde main vint en renfort pour assurer sa prise sur elle. Elle ne lui échapperait pas cette fois-ci. I'm your friend and I won't leave you like that. Voix un peu plus forte, pour qu'elle se calme, et pour convaincre les gens autour que rien de grave ne se passait. Elle le ferait limite passer pour un harceleur ! Son ton s'adoucit un peu. Ok ? It's my job. Come on, you can blame me all you want, but outside. And no more drink. Puisqu'il l'avait récupérée, le chemin vers la sortie reprit, en contournant les gens. Enfin, la porte, l'air frais de la nuit, le son étouffé de la fête. Le Wright consentit à lâcher Murphy, sans s'éloigner pour autant, la laissant juge de la distance à mettre entre eux. What's the matter, hm ? Il remit derrière son oreille une mèche de la chevelure rousse. Drinking vodka because you won't see me for two months ? You're pretty unreasonable - and pretty drunk, Smurf. Ton un peu moqueur, gentiment taquin. Il la contemplait avec tendresse, une pointe d'agacement amusé dans les yeux. Elle était pénible dans cet état, mais il en était un peu responsable. Et peu importait au fond, elle était son petit fardeau à lui.
Quand elle se tourna vers lui, elle pointa un doigt accusateur devant son visage. You know what, he said I was pretty. You never told me that. Ce reproche-là, il ne l'avait pas vu venir. Comment ça, il ne lui disait pas qu'elle était belle ? Il le lui disait, parfois, peut-être. Quand elle s'apprêtait pour le bal de Noël ou son anniversaire. Il le lui disait comme un ami. Pourtant dans sa phrase Murphy ne parlait pas de ça. James lui avait dit qu'elle était belle, comme un sorcier qui draguait une sorcière. Evidemment qu'Oz ne lui parlait pas ainsi. Well, would she want me to ? Déstabilisé par la remarque, il en oublia sa colère et balbutia. I... wh... what ?! L'Ethelred n'attendait visiblement pas plus de réponse puisqu'elle fit mine de partir à nouveau, la mine fière et le pas chancelant. Maybe I should go find him. Comme si elle avait envie de se retrouver avec un minable qui ne comprenait pas le basique du consentement. A quoi jouait-elle ? Fine, she just wants to be a contrarian. Damn, Fraser. L'envie de laisser tomber lui traversa l'esprit, mais il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas la laisser aux mains de James. Elle était soûle, il fallait la sauver d'elle-même. Tant pis, elle le remercierait plus tard. La main du Wright se referma une énième fois sur le bras de Murphy, pour la retenir. Stop it now, you're drunk. You need to get some air. Ton autoritaire bien que bienveillant. Il tira la sorcière jusqu'à lui pour qu'elle l'entende malgré la musique. Look, I'm sorry. I get it, you're pissed ! I'm sorry I dragged you here, I'm sorry I let you drink so much, and I'm sorry if the only guy who told you you're pretty tonight was a jerk. Il espérait que la verbalisation de la situation la rendrait moins vindicative, tentant vaguement de comprendre tout ce qui n'allait pas. Sa seconde main vint en renfort pour assurer sa prise sur elle. Elle ne lui échapperait pas cette fois-ci. I'm your friend and I won't leave you like that. Voix un peu plus forte, pour qu'elle se calme, et pour convaincre les gens autour que rien de grave ne se passait. Elle le ferait limite passer pour un harceleur ! Son ton s'adoucit un peu. Ok ? It's my job. Come on, you can blame me all you want, but outside. And no more drink. Puisqu'il l'avait récupérée, le chemin vers la sortie reprit, en contournant les gens. Enfin, la porte, l'air frais de la nuit, le son étouffé de la fête. Le Wright consentit à lâcher Murphy, sans s'éloigner pour autant, la laissant juge de la distance à mettre entre eux. What's the matter, hm ? Il remit derrière son oreille une mèche de la chevelure rousse. Drinking vodka because you won't see me for two months ? You're pretty unreasonable - and pretty drunk, Smurf. Ton un peu moqueur, gentiment taquin. Il la contemplait avec tendresse, une pointe d'agacement amusé dans les yeux. Elle était pénible dans cet état, mais il en était un peu responsable. Et peu importait au fond, elle était son petit fardeau à lui.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Sam 29 Déc 2018 - 18:23
Le regard désarçonné d'Oswald m'indique que j'ai tapé dans le mille. Mon air de défi se pare d'un sourire victorieux alors que je me retourne une nouvelle fois pour aller je ne sais où. L'excuse était que j'allais retrouver James. Comme si j'allais le faire. Pour me faire tripoter devant tout le monde ? Très peu pour moi. Non, j'irai certainement vers le bar, pour demander un verre d'eau. Ou autre chose. Ou alors aux toilettes. Au moins, dans les toilettes, je suis tranquille. Enfin, quand personne n'est en train de vomir dans celles à côté des miennes. Ou alors quand un couple n'est pas en train de se tripoter. Bref, je vais quelque part. Enfin je ne vais pas très loin, puisque le Wright me rattrape à l'instant. Il est rapide. Beaucoup trop rapide pour mes réflexes embourbés. "Stop it now, you're drunk. You need to get some air." J'essaie de me défaire de son emprise, mais il est bien trop fort pour moi. Regard contrarié, effronté. Bien, s'il ne me laisse pas partir, je vais au moins lui montrer que ça ne m'enchante pas. "Look, I'm sorry. I get it, you're pissed ! I'm sorry I dragged you here, I'm sorry I let you drink so much, and I'm sorry if the only guy who told you you're pretty tonight was a jerk." Yeux bleus qui se lèvent vers le plafond, qui indiquent que j'ai au moins entendu ses excuses. "Fine." Je marmonne, calmée par les regards intrigués autour de nous. Il ne m'a certainement pas entendue, puisqu'il parle un peu plus fort, attrapant mon deuxième bras. "I'm your friend and I won't leave you like that. Ok ? It's my job. Come on, you can blame me all you want, but outside. And no more drink." Je pousse un soupir, me laissant entraîner par mon meilleur ami vers la sortie. "I said fine." Ce n'est pas comme si j'allais freiner des quatre fers et tenter de rester ici, alors que je déteste l'endroit. Beaucoup trop de gens. Dehors, ça ira mieux.
Et en effet, l'air frais, la musique étouffée, la place disponible dehors me font aller mieux directement. Je respire, chose que je ne faisais qu'à moitié il y a quelques secondes. Le vent doux contraste avec la sueur baignant ma nuque, collant mes mèches rousses à ma peau. "What's the matter, hm ?" Sa main vient écarter une mèche de mon visage et toute forme de colère que je peux ressentir contre lui s'évapore. Je ne sais pas rester énervée lorsqu'il est comme ça. "Drinking vodka because you won't see me for two months ? You're pretty unreasonable - and pretty drunk, Smurf." Les bras croisés, je reste plantée là, refusant de regarder le Wright dans les yeux, gardant un air contrarié pour la forme. Ses petites piques m'arrachent tout de même un sourire et je lève les yeux au ciel. "I didn't mean it like that." Je ne sais même pas ce que je voulais dire, tout à l'heure. J'ai besoin de marcher, de bouger, de faire quelque chose. L'air frais me fait reprendre mes esprits. Alors je marche un peu, en rond. Puis au final, j'ai envie de m'asseoir. Mes jambes se plient donc sous moi alors que je m'installe sur les pavés. "I'm gonna miss you." Complainte marmonnée la tête penchée, posant mon front contre la jambe de mon meilleur ami. Mes yeux se ferment et ça tourne. Ca tourne beaucoup trop. Il me faut cependant un effort immense pour rouvrir les paupières et les lever vers le sorcier. Ma main se lève pour attraper la sienne. "Ozzy, can I sleep at your place tonight ?"
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Dim 30 Déc 2018 - 12:52
La fraîcheur de la nuit fit frissonner le Wright qui avait la peau encore chauffée par l'alcool et la température dans le bar. Il laissa Murphy respirer et reprendre un peu ses esprits. Il l'avait rarement vue soûle, mais il se dit avec un sourire qu'il n'était pas étonné qu'elle soit aussi agaçante sous l'effet de la vodka. Pour une fois cependant, il avait eu l'impression de ne plus être le gamin de leur duo, mais plutôt l'adulte qui l'avait tirée d'une situation pénible. Comme quoi, il pouvait se montrer responsable. La tension retombée, il se permit de la taquiner. You're pretty unreasonable - and pretty drunk, Smurf. Blagueur devant l'éternel, le sorcier osa même reprendre le mot qui avait fait l'objet d'un reproche précédemment. Voir l'Ethelred, les bras croisés, qui tentait de conserver une mine renfrognée jusqu'au bout, le fit rire. Elle céda un peu en levant les yeux au ciel. I didn't mean it like that. Son sourire arraché résonna comme une victoire dans le torse d'Oswald, qui le gonfla un peu, fier d'avoir retrouvé sa Murphy. Elle déambula autour de lui. Les mains dans les poches, il la suivait vaguement du regard, au cas où il faudrait la rattraper in extremis.
Quand elle s'assit un peu brutalement sur le trottoir, Oz la rejoignit tout en restant debout. I'm gonna miss you... marmonna la sorcière, plaintive, en calant sa tête probablement trop lourde sur la jambe du jeune homme. Ce petit cri du coeur arracha une moue attendrie au gaillard. Aw, come on. Il s'accroupit auprès d'elle et lui caressa doucement les cheveux. How in hell can she be so cute ? Il avait eu envie de la taquiner, de lui dire qu'il ne lui manquerait pas puisque personne ne la forcerait à s'ennuyer à des beuveries en Hollande, ou puisque personne ne serait un aussi mauvais ami que lui, ou qu'elle passerait du temps avec des gens bien plus raffinés, mais le ton de sa petite voix râleuse avait fait fondre son esprit plaisantin. I'm gonna miss you too. Ses doigts glissaient doucement dans la chevelure de feu. Il ne s'était jamais ennuyé l'été avant de connaitre Murphy. Il pouvait faire la fête, s'entrainer, aller nager, boire sans fin avec ses amis, mais il ne pouvait pas s'asseoir à côté d'elle à la bibliothèque pour lui faire des chatouilles pendant qu'elle lisait, ni la voir l'attendre au détour d'un couloir pour lui dire une énième fois qu'il avait un essai à rendre. Il avait une relation unique avec elle, et même s'il était patient et sûr de s'amuser pendant les vacances, oui, elle allait lui manquer. I mean it, ajouta-t-il d'une voix sincère, pour répondre à son accusation de ne pas être sûre d'être sa meilleure amie, lancée au hasard dans le bar juste avant.
L'Ethelred leva finalement les yeux vers lui, sa main cherchant la sienne. Ozzy, can I sleep at your place tonight ? Hochant la tête, le sorcier serra sa main. Sure. Il ignorait qui se trouvait à la maison un samedi soir, veille de vacances, mais il y aurait toujours de la place pour Murphy à la coloc. We're walking, though. You're in no shape to apparate. Ce n'était pas si loin que cela, mais le transplanage était une habitude bien pratique - sauf quand on souffrait d'une gueule de bois. Tirant sur la main, il aida la sorcière à se relever en même temps que lui. Here. Gotcha. Il la serra contre lui, par la taille, son épaule disponible si elle voulait s'appuyer. Une fois sûr qu'elle ne se sentait pas trop malade, le Wright commença à marcher. So... that was a crappy party, I guess. Il s'amusait bien, lui, mais il imaginait que du point de vue de Murphy ça ne resterait pas un souvenir mémorable. Il ne put s'empêcher d'en rire un peu, évidemment. Strawberry smells good on you, but you might want to slow down next time. Une jeune femme un peu éméchée et au parfum fruité, c'était forcément un peu craquant, mais il préférait nettement la voir en pleine forme. Elle n'avait besoin d'aucun artifice pour être belle. Le déroulé de leur sortie lui revint en tête et il posa maladroitement une question qui lui semblait pourtant une assez mauvaise idée. You weren't really jealous of Blondie, were you ? Ton moqueur un peu raté, on sentait une pointe sincère de réel questionnement derrière. Il savait que c'était une pente glissante mais c'était plus fort que lui, il voulait savoir.
Quand elle s'assit un peu brutalement sur le trottoir, Oz la rejoignit tout en restant debout. I'm gonna miss you... marmonna la sorcière, plaintive, en calant sa tête probablement trop lourde sur la jambe du jeune homme. Ce petit cri du coeur arracha une moue attendrie au gaillard. Aw, come on. Il s'accroupit auprès d'elle et lui caressa doucement les cheveux. How in hell can she be so cute ? Il avait eu envie de la taquiner, de lui dire qu'il ne lui manquerait pas puisque personne ne la forcerait à s'ennuyer à des beuveries en Hollande, ou puisque personne ne serait un aussi mauvais ami que lui, ou qu'elle passerait du temps avec des gens bien plus raffinés, mais le ton de sa petite voix râleuse avait fait fondre son esprit plaisantin. I'm gonna miss you too. Ses doigts glissaient doucement dans la chevelure de feu. Il ne s'était jamais ennuyé l'été avant de connaitre Murphy. Il pouvait faire la fête, s'entrainer, aller nager, boire sans fin avec ses amis, mais il ne pouvait pas s'asseoir à côté d'elle à la bibliothèque pour lui faire des chatouilles pendant qu'elle lisait, ni la voir l'attendre au détour d'un couloir pour lui dire une énième fois qu'il avait un essai à rendre. Il avait une relation unique avec elle, et même s'il était patient et sûr de s'amuser pendant les vacances, oui, elle allait lui manquer. I mean it, ajouta-t-il d'une voix sincère, pour répondre à son accusation de ne pas être sûre d'être sa meilleure amie, lancée au hasard dans le bar juste avant.
L'Ethelred leva finalement les yeux vers lui, sa main cherchant la sienne. Ozzy, can I sleep at your place tonight ? Hochant la tête, le sorcier serra sa main. Sure. Il ignorait qui se trouvait à la maison un samedi soir, veille de vacances, mais il y aurait toujours de la place pour Murphy à la coloc. We're walking, though. You're in no shape to apparate. Ce n'était pas si loin que cela, mais le transplanage était une habitude bien pratique - sauf quand on souffrait d'une gueule de bois. Tirant sur la main, il aida la sorcière à se relever en même temps que lui. Here. Gotcha. Il la serra contre lui, par la taille, son épaule disponible si elle voulait s'appuyer. Une fois sûr qu'elle ne se sentait pas trop malade, le Wright commença à marcher. So... that was a crappy party, I guess. Il s'amusait bien, lui, mais il imaginait que du point de vue de Murphy ça ne resterait pas un souvenir mémorable. Il ne put s'empêcher d'en rire un peu, évidemment. Strawberry smells good on you, but you might want to slow down next time. Une jeune femme un peu éméchée et au parfum fruité, c'était forcément un peu craquant, mais il préférait nettement la voir en pleine forme. Elle n'avait besoin d'aucun artifice pour être belle. Le déroulé de leur sortie lui revint en tête et il posa maladroitement une question qui lui semblait pourtant une assez mauvaise idée. You weren't really jealous of Blondie, were you ? Ton moqueur un peu raté, on sentait une pointe sincère de réel questionnement derrière. Il savait que c'était une pente glissante mais c'était plus fort que lui, il voulait savoir.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Dim 30 Déc 2018 - 15:44
C'est difficile de rester en colère contre Oz. Il a toujours le mot qui fait sourire, la blague qui détend l'atmosphère, le geste adorable qui fait fondre mon coeur. C'est toujours la même chose, et le fait que je sois alcoolisée ne change rien. Ma colère est retombée et c'est maintenant la fatigue qui prend le dessus. Assise sur les pavés, les genoux contre ma poitrine, je me laisse bercer par les doigts du Wright dans mes cheveux. Ils doivent être sacrément emmêlés, mais il n'en montre rien. La tête penchée sur son épaule, je ferme les yeux et me laisse porter par le mouvement alcoolisé. "I'm gonna miss you too. I mean it." Ses paroles me rassurent et mes lèvres s'étirent en un sourire. Je n'aime pas passer du temps sans lui. Depuis que je le connais, les vacances d'été ont toujours été un calvaire. Sans lui pour me rassurer et m'épauler, je m'enferme dans le silence et je suis incapable de tenir une conversation normale avec une personne extérieure à ma famille écossaise. Là, je pars deux mois chez mes grands-parents maternels, en Hollande. Deux mois à côtoyer des cousins que je ne vois presque jamais, à visiter des endroits inconnus et à m'avancer dans mes cours. Car quoi faire d'autre ? J'aurais bien invité Oz, mais je ne connais pas assez ce côté de ma famille pour l'imposer.
La fatigue prend lentement le contrôle de mes muscles et je sens qu'il faut que je me bouge. Ce n'est pas dans mes plans de dormir dans la rue. Alors au prix d'un incroyable effort, j'arrive à ouvrir les yeux pour les poser sur mon meilleur ami. Ma main vient attraper la sienne, se nichant à l’intérieur de sa paume. "Ozzy, can I sleep at your place tonight ?" Je sens le mouvement de sa tête, approbateur. C'est une habitude de dormir chez lui, après une soirée pareille. C'est plus simple que de rentrer au château. C'est aussi un moyen d'être sûre qu'il ne ramène pas d'autre fille. Rougissant à cette idée, je fais de mon mieux pour taire cette petite voix qui vient de se réveiller. "We're walking, though. You're in no shape to apparate." Hochement de tête de ma part. C'est en effet plus prudent. "Okay." Me faisant tirer vers le haut, je me rattrape à la taille d'Oswald, faisant en sorte de ne pas tomber. Puis nous marchons. Certainement pas très droit, compte-tenu de mon état d'ébriété et du sien - même s'il tient beaucoup mieux. Mes pieds ripent sur les pavés mal alignés et je manque de glisser plusieurs fois. "So... that was a crappy party, I guess." Haussement d'épaules. "It was fine until some guy decided to grab my butt." Ce qui est vrai, après tout. Je ne m'amusais pas vraiment, mais ce n'était pas le pire moment de mon existence. Jusqu'à la proposition de James. Franchement, je pense que si je n'avais pas aussi bu, j'aurais refusé sa demande. Mais bon, maintenant c'est passé.
L'air frais de la nuit sur mes jambes nues me fait frissonner, et je me colle un peu plus contre mon meilleur ami. "Strawberry smells good on you, but you might want to slow down next time." La remarque m'arrache un sourire en coin. Il vient de dire que je sens bon. Joueuse, je relève la tête pour souffler vers son visage. "You know I'm more sociable if I drink a little. But you're right, I'll be more careful." Hochement de tête alors que je repose ma tempe contre son épaule. Silence confortable uniquement dérangé par nos pas résonnant dans le calme de la nuit. J'ai l'impression qu'on marche vite. C'est compliqué de suivre le rythme, mais après tout, on arrivera plus vite chez lui. C'est Oz qui rompt le silence. "You weren't really jealous of Blondie, were you ?" Le visage de la blonde s'invite dans mon esprit alors que le rouge me monte aux joues. Intérieurement, je remercie le faible éclairage nocturne. Ma tête se baisse et je me découvre une nouvelle fascination pour mes pieds. "Maybe." Mais l'alcool continue de me faire parler. "I don't like girls around you." Comme gênée par la confession, je relève la tête de son épaule. "I feel like they make you forget about me." Il fait chaud, d'un coup, non ? Une étrange chaleur s'est répandue dans tout mon corps et j'ai l'impression que chaque centimètre carré de ma peau qui touche Oswald me brûle. Alors soudainement je le lâche et m'écarte de lui. "Are we there yet ?" Faible tentative de remonter la pense glissante sur laquelle nous nous tenons.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Lun 31 Déc 2018 - 10:35
Quand il lui fit remarquer qu'il faudrait modérer la vodka la prochaine fois même si le parfum fraise lui allait bien, Murphy lui souffla doucement au visage. Surpris et amusé par son geste désinvolte, Oz fut brièvement envahi par l'odeur alcoolisée et sucrée. Un instant, il eut envie de l'embrasser, de mêler son goût éméché au sien, juste comme ça, dans une pulsion joueuse, innocente. Heureusement conscient que l'alcool les désinhibait, il chassa cette idée de son esprit. You know I'm more sociable if I drink a little. But you're right, I'll be more careful. Hochant la tête avec elle en signe d'entente, le sorcier se retint de répondre à ça. Il aurait voulu lui dire qu'elle n'avait pas besoin d'être plus sociable, elle l'avait lui, déjà, mais il savait que ce n'était pas le propos. Il était vrai que Murphy était terriblement timide, mais il en souffrait beaucoup moins qu'elle puisqu'il avait réussi à gagner son amitié.
En songeant à ce stupide élan de possessivité qu'il venait de refréner, la scène de la sorcière lui disant de retourner auprès de sa blonde dans le bar lui revint en tête, amusante et troublante, flatteuse et dangereuse. Maladroitement, il choisit de relancer le sujet. You weren't really jealous of Blondie, were you ? Un simple non lui suffisait, de la part de la raisonnable et douce Murphy. Maybe, lâcha-t-elle dans l'air frais. Oswald fronça les sourcils de surprise. I don't like girls around you. I feel like they make you forget about me. Il ne s'attendait pas à cette confession, qui finalement mettait des mots très clairs sur ce qu'il ressentait lui aussi. Son avantage, c'était que beaucoup moins de sorciers tournaient autour de Murphy que de sorcières autour de lui. Un peu coupable de ses jeux de séduction permanents, un peu fier de la sentir jalouse, il passa une main dans le dos de la jeune femme, rassurante, tendre. Silly, they don't have a snowball chance. Il n'avait pas envie d'élaborer, frustré de ne pas être capable de la rassurer suffisamment sur l'importance qu'elle avait à ses yeux. Alors qu'il amorçait un mouvement pour la prendre dans ses bras, contre lui, incertain de ce qui se passerait ensuite, la sorcière s'écarta. Are we there yet ? Oswald resta muet une seconde, trop soûl pour être sûr de ce qui venait de se passer. Did she blow me off ? Maybe she didn't feel I was going to hug her. Il dut prendre une seconde pour réfléchir au trajet qui restait. No we're not, énonça-t-il avec évidence, finalement déconcerté par la question qui n'avait pas lieu d'être posée. Murphy savait très bien où il habitait. L'esprit trop lent et le coeur trop fébrile, Oswald préféra ignorer ces questions en suspens et reprendre son rôle de pitre tout en continuant la marche. If you keep saying stupid things like I'll forget you, I will have to go in your family with you. Doigt faussement menaçant pointé sur elle. Show them my muscles -pose de fanfaron qui contractait les biceps, chose qu'Oz adorait faire pour passer pour un sportif sans cervelle-, bore them to death with my made up stories, beat the crap out of them at Quidditch, embarrass you in so much mays you don't imagine. Il finit la phrase avec un geste ample et une grimace pour illustrer les dégâts qu'il causerait à l'image de Murphy auprès des siens. That's what you want uh ? Taquinerie, petit coup d'épaule en douceur, pour la pousser à rire de la situation. Il voulait garder son rôle de bouffon de la princesse, celui qu'on ne prend pas au sérieux. C'était beaucoup moins angoissant.
La marche continuait, un peu sinueuse pour eux deux. Après quelques virages dans les rues d'Inverness, la maison apparut au bout de la rue. We're almost there. Ce fut le moment choisi par les jambes de Murphy pour ne plus la supporter. Elle perdit l'équilibre et Oz, pas au meilleur de sa forme non plus, dut s'appuyer à un réverbère pour la maintenir debout contre lui. Will have I to carry you or what ? We may not get to the house alive. Vu leurs carrures respectives, il était capable de la porter, en théorie -si son équilibre était meilleur. Essoufflé par la rapidité de mouvement pour la rattraper, et peut-être par la proximité avec elle, Oz sentit que l'alcool qui coulait dans ses veines déposait des paroles sur le bout de sa langue. Avec un soupir bienveillant, il accepta de les délivrer à la sorcière. There's nothing -or no one- that would make me forget you, Smurf. You are my best friend, since like ten years. You're special. No girl is like you. Lui-même ne savait pas exactement ce que recouvrait le mot "special". Il partageait des choses avec les autres sorcières qu'il n'osait imaginer faire avec Murphy, parce qu'elle était sacrée, parce qu'elle était pure, parce qu'il ne voulait pas la mettre dans le même panier que celles qui le divertissaient. Elle était unique, et il ne voulait pas avoir à détailler en quoi. Pourtant le plus prudent serait d'arrêter de parler de ça, car le terrain -au sens propre comme au figuré- était glissant.
En songeant à ce stupide élan de possessivité qu'il venait de refréner, la scène de la sorcière lui disant de retourner auprès de sa blonde dans le bar lui revint en tête, amusante et troublante, flatteuse et dangereuse. Maladroitement, il choisit de relancer le sujet. You weren't really jealous of Blondie, were you ? Un simple non lui suffisait, de la part de la raisonnable et douce Murphy. Maybe, lâcha-t-elle dans l'air frais. Oswald fronça les sourcils de surprise. I don't like girls around you. I feel like they make you forget about me. Il ne s'attendait pas à cette confession, qui finalement mettait des mots très clairs sur ce qu'il ressentait lui aussi. Son avantage, c'était que beaucoup moins de sorciers tournaient autour de Murphy que de sorcières autour de lui. Un peu coupable de ses jeux de séduction permanents, un peu fier de la sentir jalouse, il passa une main dans le dos de la jeune femme, rassurante, tendre. Silly, they don't have a snowball chance. Il n'avait pas envie d'élaborer, frustré de ne pas être capable de la rassurer suffisamment sur l'importance qu'elle avait à ses yeux. Alors qu'il amorçait un mouvement pour la prendre dans ses bras, contre lui, incertain de ce qui se passerait ensuite, la sorcière s'écarta. Are we there yet ? Oswald resta muet une seconde, trop soûl pour être sûr de ce qui venait de se passer. Did she blow me off ? Maybe she didn't feel I was going to hug her. Il dut prendre une seconde pour réfléchir au trajet qui restait. No we're not, énonça-t-il avec évidence, finalement déconcerté par la question qui n'avait pas lieu d'être posée. Murphy savait très bien où il habitait. L'esprit trop lent et le coeur trop fébrile, Oswald préféra ignorer ces questions en suspens et reprendre son rôle de pitre tout en continuant la marche. If you keep saying stupid things like I'll forget you, I will have to go in your family with you. Doigt faussement menaçant pointé sur elle. Show them my muscles -pose de fanfaron qui contractait les biceps, chose qu'Oz adorait faire pour passer pour un sportif sans cervelle-, bore them to death with my made up stories, beat the crap out of them at Quidditch, embarrass you in so much mays you don't imagine. Il finit la phrase avec un geste ample et une grimace pour illustrer les dégâts qu'il causerait à l'image de Murphy auprès des siens. That's what you want uh ? Taquinerie, petit coup d'épaule en douceur, pour la pousser à rire de la situation. Il voulait garder son rôle de bouffon de la princesse, celui qu'on ne prend pas au sérieux. C'était beaucoup moins angoissant.
La marche continuait, un peu sinueuse pour eux deux. Après quelques virages dans les rues d'Inverness, la maison apparut au bout de la rue. We're almost there. Ce fut le moment choisi par les jambes de Murphy pour ne plus la supporter. Elle perdit l'équilibre et Oz, pas au meilleur de sa forme non plus, dut s'appuyer à un réverbère pour la maintenir debout contre lui. Will have I to carry you or what ? We may not get to the house alive. Vu leurs carrures respectives, il était capable de la porter, en théorie -si son équilibre était meilleur. Essoufflé par la rapidité de mouvement pour la rattraper, et peut-être par la proximité avec elle, Oz sentit que l'alcool qui coulait dans ses veines déposait des paroles sur le bout de sa langue. Avec un soupir bienveillant, il accepta de les délivrer à la sorcière. There's nothing -or no one- that would make me forget you, Smurf. You are my best friend, since like ten years. You're special. No girl is like you. Lui-même ne savait pas exactement ce que recouvrait le mot "special". Il partageait des choses avec les autres sorcières qu'il n'osait imaginer faire avec Murphy, parce qu'elle était sacrée, parce qu'elle était pure, parce qu'il ne voulait pas la mettre dans le même panier que celles qui le divertissaient. Elle était unique, et il ne voulait pas avoir à détailler en quoi. Pourtant le plus prudent serait d'arrêter de parler de ça, car le terrain -au sens propre comme au figuré- était glissant.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Lun 31 Déc 2018 - 13:33
Quelle idée j'ai eue de boire autant, ce soir ? J'ai voulu survivre à la fête, et tout ce que j'ai réussi à faire, c'est devenir honnête. Les mots sortent de ma bouche sans que je puisse m'arrêter deux secondes pour y réfléchir. J'ai au moins la décence de devenir aussi rouge qu'une tomate et de regarder mes pieds en parlant. J'ai le léger sentiment que la confession que je viens de faire est une bombe à retardement que j'ai posée entre nous. La main d'Oz remonte dans mon dos et elle trace un sillage de frissons sur son passage. "Silly, they don't have a snowball chance." La tendresse du geste ainsi que le ton de sa voix allument une alarme dans mon cerveau. J'ai un peu de mal à comprendre ce que nous sommes en train de faire. Alors je préfère m'éloigner. Je le lâche et mets quelques pas entre nous, prétextant réfléchir au trajet. "Are we there yet ?" Demande enfantine mais pas si bête que ça. Rares sont les fois où je suis allée chez lui à pieds. C'est tellement plus simple de transplaner. La magie nous aide beaucoup pour les choses faciles de la vie. "No we're not." Phrase évidente et catégorique, à laquelle je réponds d'un hochement de tête. Détaillant avec attention mes pieds, je serre les bras autour de moi.
La voix du Wright résonne dans la rue déserte alors qu'il reprend la parole. "If you keep saying stupid things like I'll forget you, I will have to go in your family with you. Show them my muscles, bore them to death with my made up stories, beat the crap out of them at Quidditch, embarrass you in so much mays you don't imagine." Tournant la tête vers lui, je ne peux m'empêcher de rire devant ses pitreries. "That's what you want uh ?" Coup d'épaule qui menace de me faire tomber, je me rattrape in extremis en ouvrant les bras pour retrouver un semblant d'équilibre. Sourire sur mes lèvres, regard amusé. "That's exactly what I want." Silence qui retombe, lèvres toujours étirées en un sourire attendri, je replace mes bras autour de moi. Nous continuons de marcher en silence, sinuant dans les rues désertes. La maison où habite Oz se profile d'ailleurs au bout de la rue. "We're almost there."
Soudainement, mon pied glisse sur une plaque d'égout et je manque de tomber. Les réflexes de mon meilleur ami, bien qu'embourbés par l'alcool, me permettent de ne pas me retrouver par terre. "Will I have to carry you or what ? We may not get to the house alive." Roulement d'yeux de ma part. "I'm okay." Je me relève tant bien que mal, supportée par mon meilleur ami, qui a repris sa place contre moi. Mais nous ne marchons pas tout de suite. Collée contre le sorcier, je suis prisonnière de son bras contre ma taille, et si nous voulons marcher, il faut qu'il y mette du sien. Mais Oz préfère parler, comme d'habitude. "There's nothing -or no one- that would make me forget you, Smurf. You are my best friend, since like ten years." Des yeux, je détaille son visage proche du mien. En un sens, il est trop proche. Sourcils froncés, je réprime une envie de rétablir la vérité. Huit ans, ça fait huit ans qu'on se connait, pas dix. Mais ce n'est pas important. "You're special. No girl is like you." Consciente qu'il ne m'aurait pas dit ces mots s'il était sobre, un air attendri se dessine sur mon visage. Il est tellement adorable. Me rapprochant un peu plus, je dépose un baiser sur sa joue mal rasée. "You're special to me, too." Rose qui teint mes joues alors que je cherche son regard une nouvelle fois. "But I would like to sleep in a bed, not on the street. Can we go, please ?" Tirant sur son bras, j'arrive enfin à remettre Oz en marche. La maison n'est plus très loin, et la fatigue m'a déjà fait perdre l'équilibre une première fois, j'aimerais éviter qu'elle recommence. Enfin arrivés à destination, je le lâche pour rester plantée là. "I will need to borrow a t-shirt." Mes yeux se baissent sur ma robe, en théorie je pourrais dormir avec. Mais je serais bien plus à l'aise dans quelque chose de plus confortable.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Lun 31 Déc 2018 - 16:33
Si transplaner en état d'ébriété était interdit par la loi et réellement dangereux, marcher n'était pas de tout repos non plus. Il fallait porter son propre poids avec un équilibre précaire et une tête bien plus lourde que d'ordinaire, éviter des obstacles immobiles qui paraissaient arriver bien trop vite, et même rattraper sa meilleure amie qui glissait sur tout et n'importe quoi. I'm okay, prétendit Miss Indépendante en levant les yeux au ciel, empêchant Oswald de jouer les héros une seconde fois dans la soirée. La porter n'aurait de toute manière pas été une bonne idée, vu la fatigue et la lenteur de leurs corps. Bavard peu subtil, le masque de pitre défait par l'alcool, le sorcier relança le sujet sincère et risqué de la relation qu'il avait avec Murphy, de ses sentiments pour elle, de la place qu'il lui donnait dans sa vie. Tout ce dont il préférait ne jamais parler, de peur de se faire des noeuds au cerveau et de compliquer une vie parfaitement simple et heureuse. Pourquoi vouloir tout gâcher ? Because I'm drunk and I can't help myself.
Le moment s'éternisait, lui contre elle, raccroché au réverbère, déclarant qu'elle était unique. Elle qui le dévisageait, attendrie. Sa douceur bouleversait le Wright à chaque fois. Quand il sentit ses lèvres contre sa joue, un frisson glacé le parcourut. You're special to me, too. Une seconde, rien qu'une seconde, il eut encore envie de l'embrasser. Man, I need to sober up like right now. Ce fut encore la sorcière qui brisa le moment ambigu. But I would like to sleep in a bed, not on the street. Can we go, please ? Sans savoir s'il la remerciait de changer de sujet ou s'il devait se vexer de cette interruption, Oswald la laissa quitter son étreinte. Yes captain. Ils rejoignirent donc la maison. Le jeune homme s'efforçait de chasser cette idée de baiser de son esprit, culpabilisant déjà d'y avoir songé, malgré la frustration qui se distillait au creux de son ventre. Si par deux fois ça ne s'était pas produit parce que Murphy s'était éloignée, c'était probablement que ça ne devait pas arriver. Il entendait la voix de Sasha se foutre de lui "Come on, don't be such a pussy, just kiss her already". Sauf qu'il n'était pas comme ça. Jamais il n'oserait faire le premier pas avec elle.
Une fois l'entrée passée, Oswald alluma les douces lumières de l'escalier qui menait à sa chambre. I will need to borrow a t-shirt, indiqua la sorcière, plantée là, agrippée à la rambarde. I can provide that, répondit-il en passant le premier pour aller éclairer sa chambre. De là, Murphy pouvait faire comme chez elle. Prendre une douche dans la salle d'eau privative, ou bien échouer sur le lit défait ou le canapé encombré de balais et de robes de sorcier. Engouffré dans son dressing, le Wright lui jeta à la volée un ample t-shirt de Quidditch qui portait les couleurs de sa maison et son nom en lettres dorées. Best shirt ever, commenta le sorcier avec une moue hautement orgueilleuse. Laissant la jeune femme évoluer à sa guise dans la chambre, il retira son gilet et son propre t-shirt qui finirent en boule dans un coin de la pièce. Prêt à descendre à la cuisine torse nu, il se tourna vers elle dans l'encadrement de la porte. You want something to drink or eat ? Lui, en tout cas, comptait se passer la tête sous l'eau froide de l'évier pour se remettre des émotions du trajet.
Le moment s'éternisait, lui contre elle, raccroché au réverbère, déclarant qu'elle était unique. Elle qui le dévisageait, attendrie. Sa douceur bouleversait le Wright à chaque fois. Quand il sentit ses lèvres contre sa joue, un frisson glacé le parcourut. You're special to me, too. Une seconde, rien qu'une seconde, il eut encore envie de l'embrasser. Man, I need to sober up like right now. Ce fut encore la sorcière qui brisa le moment ambigu. But I would like to sleep in a bed, not on the street. Can we go, please ? Sans savoir s'il la remerciait de changer de sujet ou s'il devait se vexer de cette interruption, Oswald la laissa quitter son étreinte. Yes captain. Ils rejoignirent donc la maison. Le jeune homme s'efforçait de chasser cette idée de baiser de son esprit, culpabilisant déjà d'y avoir songé, malgré la frustration qui se distillait au creux de son ventre. Si par deux fois ça ne s'était pas produit parce que Murphy s'était éloignée, c'était probablement que ça ne devait pas arriver. Il entendait la voix de Sasha se foutre de lui "Come on, don't be such a pussy, just kiss her already". Sauf qu'il n'était pas comme ça. Jamais il n'oserait faire le premier pas avec elle.
Une fois l'entrée passée, Oswald alluma les douces lumières de l'escalier qui menait à sa chambre. I will need to borrow a t-shirt, indiqua la sorcière, plantée là, agrippée à la rambarde. I can provide that, répondit-il en passant le premier pour aller éclairer sa chambre. De là, Murphy pouvait faire comme chez elle. Prendre une douche dans la salle d'eau privative, ou bien échouer sur le lit défait ou le canapé encombré de balais et de robes de sorcier. Engouffré dans son dressing, le Wright lui jeta à la volée un ample t-shirt de Quidditch qui portait les couleurs de sa maison et son nom en lettres dorées. Best shirt ever, commenta le sorcier avec une moue hautement orgueilleuse. Laissant la jeune femme évoluer à sa guise dans la chambre, il retira son gilet et son propre t-shirt qui finirent en boule dans un coin de la pièce. Prêt à descendre à la cuisine torse nu, il se tourna vers elle dans l'encadrement de la porte. You want something to drink or eat ? Lui, en tout cas, comptait se passer la tête sous l'eau froide de l'évier pour se remettre des émotions du trajet.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Lun 31 Déc 2018 - 18:37
Ce n'est pas la première fois que j'entre chez Oswald. Ce n'est pas non plus la première fois que je dors chez lui. A vrai dire, cette maison est l'endroit où je passe le plus clair de mon temps, quand je ne suis pas à l'université. Week-ends passés à réviser sur le canapé, poussant le sorcier à écrire un essai pour le lendemain, soirées improvisées où je me mettais en retrait, après-midis d'été à me prélasser dans le jardin. Je suis à l'aise, ici. Suivant le Wright dans les escaliers, je débarque dans sa chambre. Plissement de nez et froncement de sourcils. "How can you live in such a mess ?" Je ne suis pas une maniaque de la propreté, mais autant dire que ma chambre est rutilante, sachant que je la quitte demain. Il n'a pas l'air de se formaliser de la situation, puisqu'il a la tête fourrée dans un placard, me lançant d'ailleurs un bout de tissu. Je me baisse pour le ramasser, l'étendant devant moi pour découvrir un maillot de Quidditch. "Best shirt ever." Le commentaire m'arracha un sourire, retournant le vêtement pour lire "BURGESS" en lettres d'or. "I can be Murphy Burgess for the night." Haussement d'épaules alors que je tente d'ignorer la sensation étrange qui vient de se répandre dans mon ventre. Troublée, j'amorce un mouvement vers la salle d'eau mais la voix de mon meilleur ami me rappelle à la réalité. "You want something to drink or eat ?" Je me retourne pour le retrouver torse nu. Quelque chose se tord quelque part dans mon bas-ventre. Mes yeux s'arrondissent et je m'efforce de regarder son visage. "Err... A hm... A glass of water please." Oh my god it's coming back. Joues en feu, je me détourne pour m'engouffrer dans la salle d'eau.
Là, face au miroir, je ne me reconnais pas. Je suis rouge tomate, j'ai des yeux effrayés et mes cheveux sont tout plats. Le chemin depuis le bar a au moins réussi à me dessaouler un peu. Ma tête ne tourne plus et j'arrive à me regarder dans les yeux. "He's your best friend, you've seen him shirtless a million times." Paroles soufflées à ma réflexion, j'ai besoin d'extérioriser mon incompréhension. Mais le risque qu'il soit derrière la porte me force à rester discrète. "What's the matter with me ?" J'ouvre le robinet pour me démaquiller. Eau et savon, on fait avec ce qu'on a dans la salle de bain d'un mec de presque vingt-cinq ans. Le contact de l'eau sur mon visage me rafraîchit, et remet de l'ordre dans mes esprits. Une fois démaquillée, j'emprunte un peigne traînant là pour tenter de démêler mes mèches rousses. Enfin, je me déshabille pour enfiler mon pyjama de ce soir. Vêtue uniquement du maillot rouge trop large et de ma petite culotte, je me regarde une nouvelle fois dans le miroir. Cette couleur me va bien. "Oh my god Murphy, you're litterally going to sleep, why do you care ?" Soupir de frustration alors que je lève les yeux aux ciel. Récupérant mes affaires pour sortir de la salle de bain, je fais de mon mieux pour ignorer les lettres dorées gravant le nom d'Oswald dans mon dos.
Lorsque j'ouvre la porte, il rentre dans la chambre, un verre à la main. Ah oui, l'eau que j'avais demandée. L'alcool m'a déshydratée et je récupère avec gratitude le verre qu'il me tend. "Thanks." Mes affaires sont posées dans un coin de la pièce et je m'assieds en tailleur sur le lit, sirotant le breuvage frais. Mes yeux se reposent sur le torse finement musclé du Wright. Verre posé sur la table de chevet, je m'allonge finalement sur le dos. "The Earth is not spinning anymore, that's a good sign." Sourire au bord des lèvres, je tourne la tête vers mon meilleur ami. "I need a hug." Requête dangereuse, mais tellement tentante. Il faut croire que l'éthanol continue encore à dicter mes paroles.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Mer 2 Jan 2019 - 17:02
I can be Murphy Burgess for the night. Commentaire laconique, pointe d'humour lancée dans un haussement d'épaules. Oswald avait choisi ce maillot pour sa grande taille afin que Murphy soit à l'aise et suffisamment couverte quand elle enlèverait sa robe -et aussi pour rappeler ses heures de gloire de l'année. Pourtant la remarque de la jeune femme lui fit un drôle d'effet. I bet you can, répondit-il avec arrogance, jouant au sorcier certain que n'importe qui voudrait l'épouser. Même si Murphy était loin d'être "n'importe qui"... Quand il lui demanda si elle voulait quelque chose à la cuisine, la réaction nerveuse de Murphy lui donna presque envie de rougir à son tour. Elle l'avait déjà vu un nombre incalculable de fois torse nu, et même si elle était du genre pudique il ne comprenait pas trop le regard qu'elle lui avait lancé. Descendant l'escalier, il essayait de ne pas trop se poser de questions, pour ne pas se lancer dans des raisonnements et idées qui n'amèneraient que des ennuis. L'eau froide du robinet lui rafraîchit le corps autant que l'esprit, et il laissa sa tête dans l'évier quelques instants pour se calmer.
Après un sandwich improvisé pour se requinquer, Oswald revint dans la chambre avec le verre d'eau demandé. Thanks. Murphy avait plié sagement ses affaires dans un coin pas trop encombré de la pièce, ce qui fit sourire le sorcier. Les cheveux encore humides, quelques gouttes d'eau étaient restées accrochées sur la peau nue de sa nuque et de son torse. The Earth is not spinning anymore, that's a good sign, annonça mollement la jeune femme, qui s'était allongée sur le lit. Haha, I'm glad for you, lança Oz avec un hochement de tête amusé. La nuit de sommeil lui ferait du bien. Leur ferait du bien. Quand l'Ethelred tourna la tête vers lui avec un sourire innocent, elle formula une demande qu'il n'avait pas anticipé. I need a hug. Le Wright se figea une seconde, debout face à elle. Is she serious ? Il avait enfin réussi à se calmer et à se comporter normalement, et il fallait qu'elle relance les choses en lui demandant de la rejoindre sur le lit ? Il ne savait pas ce qui le perturbait le plus : que Murphy réclame un câlin à cet instant, presque comme une provocation, ou qu'il se sente si mal à l'aise ? If you keep hesitating you're gonna look like an awkward moron. Sans plus attendre, il tenta de sourire avec naturel et s'allongea auprès de la sorcière. Il ouvrit les bras pour qu'elle s'installe contre lui et glissa ses mains dans son dos. Il l'avait prise dans ses bras de très nombreuses fois depuis qu'il la connaissait. Pourquoi était-ce différent ce soir ? Parce qu'il était torse nu, parce qu'elle n'était pas beaucoup plus vêtue que lui, parce qu'ils n'étaient plus des enfants, parce qu'elle avait fait de drôles remarques au bar, parce qu'elle sentait bon la fraise... Stop it, she doesn't want that. You're her friend. If she knew what's going through your mind... Mais il sentait ses jambes contre les siennes, ses mains sur sa peau, la chaleur de son corps.
Fébrile, craignant de transformer l'innocente étreinte en inconfortable explication, Oswald ferma les yeux pour mieux respirer et se détendre. It's spinning in my head now, mumura-t-il en râlant, l'alcool encore présent dans son sang n'aimait pas beaucoup la position horizontale. Il espérait que la sensation de vertige passerait, même si cela l'aidait à oublier l'attirance qui le tiraillait. It's the alcohol. It's just that. Les yeux ouverts finalement puisqu'il avait besoin de fixer un point quelque part, il chercha à changer l'ambiance en disant une bêtise. N'importe laquelle. I can't believe how this shirt looks better on you, marmonna-t-il en tirant doucement sur la manche du maillot rouge et or. Il était bien trop large et long pour elle, évidemment, mais elle était craquante dedans. Elle lui rappelait la première fois qu'il l'avait rencontrée, dans les gradins de Poudlard. En s'accrochant à ce souvenir pour se souvenir que leur amitié était sa priorité, le sorcier décida qu'il dormirait sur le canapé dès que Murphy aurait sombré. Sleep tight, Smurf. Un baiser sur le front pour accompagner sa phrase, les doigts effleurant sa tempe. Il ne se voyait pas lui expliquer pourquoi il trouvait plus prudent de ne pas dormir contre elle, alors il attendrait patiemment qu'elle s'endorme la première. And tomorrow those crazy ideas will disappear.
Après un sandwich improvisé pour se requinquer, Oswald revint dans la chambre avec le verre d'eau demandé. Thanks. Murphy avait plié sagement ses affaires dans un coin pas trop encombré de la pièce, ce qui fit sourire le sorcier. Les cheveux encore humides, quelques gouttes d'eau étaient restées accrochées sur la peau nue de sa nuque et de son torse. The Earth is not spinning anymore, that's a good sign, annonça mollement la jeune femme, qui s'était allongée sur le lit. Haha, I'm glad for you, lança Oz avec un hochement de tête amusé. La nuit de sommeil lui ferait du bien. Leur ferait du bien. Quand l'Ethelred tourna la tête vers lui avec un sourire innocent, elle formula une demande qu'il n'avait pas anticipé. I need a hug. Le Wright se figea une seconde, debout face à elle. Is she serious ? Il avait enfin réussi à se calmer et à se comporter normalement, et il fallait qu'elle relance les choses en lui demandant de la rejoindre sur le lit ? Il ne savait pas ce qui le perturbait le plus : que Murphy réclame un câlin à cet instant, presque comme une provocation, ou qu'il se sente si mal à l'aise ? If you keep hesitating you're gonna look like an awkward moron. Sans plus attendre, il tenta de sourire avec naturel et s'allongea auprès de la sorcière. Il ouvrit les bras pour qu'elle s'installe contre lui et glissa ses mains dans son dos. Il l'avait prise dans ses bras de très nombreuses fois depuis qu'il la connaissait. Pourquoi était-ce différent ce soir ? Parce qu'il était torse nu, parce qu'elle n'était pas beaucoup plus vêtue que lui, parce qu'ils n'étaient plus des enfants, parce qu'elle avait fait de drôles remarques au bar, parce qu'elle sentait bon la fraise... Stop it, she doesn't want that. You're her friend. If she knew what's going through your mind... Mais il sentait ses jambes contre les siennes, ses mains sur sa peau, la chaleur de son corps.
Fébrile, craignant de transformer l'innocente étreinte en inconfortable explication, Oswald ferma les yeux pour mieux respirer et se détendre. It's spinning in my head now, mumura-t-il en râlant, l'alcool encore présent dans son sang n'aimait pas beaucoup la position horizontale. Il espérait que la sensation de vertige passerait, même si cela l'aidait à oublier l'attirance qui le tiraillait. It's the alcohol. It's just that. Les yeux ouverts finalement puisqu'il avait besoin de fixer un point quelque part, il chercha à changer l'ambiance en disant une bêtise. N'importe laquelle. I can't believe how this shirt looks better on you, marmonna-t-il en tirant doucement sur la manche du maillot rouge et or. Il était bien trop large et long pour elle, évidemment, mais elle était craquante dedans. Elle lui rappelait la première fois qu'il l'avait rencontrée, dans les gradins de Poudlard. En s'accrochant à ce souvenir pour se souvenir que leur amitié était sa priorité, le sorcier décida qu'il dormirait sur le canapé dès que Murphy aurait sombré. Sleep tight, Smurf. Un baiser sur le front pour accompagner sa phrase, les doigts effleurant sa tempe. Il ne se voyait pas lui expliquer pourquoi il trouvait plus prudent de ne pas dormir contre elle, alors il attendrait patiemment qu'elle s'endorme la première. And tomorrow those crazy ideas will disappear.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Mer 2 Jan 2019 - 20:15
Un câlin, c'est une requête parfaitement normale à demander à son meilleur ami, non ? Même si nous sommes tous les deux saouls et à moitié nus. Alors pourquoi est-ce que je ressens ce tiraillement dans mon ventre, et pourquoi a-t-il l'air si mal à l'aise ? Mes sourcils se froncent un instant avant qu'Oz me rejoigne sur le matelas. Mon sourire revient cependant rapidement alors que je me blottis contre lui, la tête sur son épaule, tentant d'écarter mes cheveux pour qu'ils ne le dérangent pas. Là, contre lui, je ferme les yeux. Je sens son coeur qui bat contre mon oreille, et je me laisse bercer par la douce mélodie. Boum boum, boum boum. "It's spinning in my head now." Doux rire qui s'échappe de mes lèvres. "Maybe you drank too much strawberry vodka too." Les yeux rouverts, je remarque une goutte d'eau qui traîne sur son torse. Du bout de l'index, je viens écraser l'eau sur sa peau, l'étalant en traçant des cercles de plus en plus grands. Jeu qui continue alors que je remarque d'autres gouttes accrochées sur la peau chaude du Wright. Une sur la clavicule, une autre sur l'épaule, une troisième en haut du ventre.
Le jeu est interrompu par le propriétaire du corps avec lequel je m'amuse. "I can't believe how this shirt looks better on you." Je me blottis un peu plus contre lui, contente du compliment. Mais c'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de me comparer aux autres. "Maybe it looks better on Blondie, and you will never know." Le jeu ne m'amuse plus, maintenant. Alors je repose ma main sur le bras du sorcier. Les images de cette soirée me reviennent. Moi, assise contre le mur, alors qu'Oz s'amusait en compagnie de ses amis. Le feu de la jalousie qui s'est embrasé alors que je le voyais embrasser cette blonde. L'envie de me venger en acceptant l'invitation du garçon aux yeux noirs. Les reproches que j'ai adressé à mon meilleur ami alors qu'il venait de me sauver d'une situation compliquée. "Sleep tight, Smurf." Je remarque à peine le baiser qu'il dépose sur mon front, alors que je lui réponds d'un vague "hmm." La culpabilité s'infiltre progressivement dans mon esprit et je me sens nulle.
Le visage triste de la blonde apparaît devant moi alors que je me rappelle de la jubilation mauvaise que j'ai ressenti. I'm a bad friend. Les minutes passent en silence alors que je me sens coupable de lui avoir gâché sa soirée. Je ne sais pas si je devrais dire quelque chose, il est peut-être déjà endormi. Mais je ne peux pas juste oublier ce sentiment. Je n'arriverais jamais à dormir si je ne lui dis pas ce que j'ai sur le coeur. "Ozzy ?" Murmure dans la nuit, alors que je lui caresse gentiment le bras, pour le réveiller. "I'm sorry I was so annoying earlier." Mes doigts continuent de tracer des allers-retours le long du biceps du Wright. "If I hadn't drunk that much, Blondie would be there instead of me..." Stupide alcool qui me fait dire tout haut ce que je pense au fond de moi. Un simple "désolé" aurait suffi. "And I'm sure she wouldn't be wearing your jersey." Je sens que le rouge me monte aux joues alors que l'image de mon meilleur ami au lit avec la blondasse apparaît brièvement dans mon esprit. Lentement, je me redresse sur un coude, plantant mon regard dans celui d'Oswald. L'obscurité n'aide pas, mais je m'y suis habituée. "I mean, you would rather have her naked in your bed, instead of me, clothed, right ?" J'ai l'impression que mon coeur bat deux fois plus vite alors que je pose cette question. Je suis fébrile, attendant sa réponse, pendue à ses lèvres. Please pick me.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Mer 2 Jan 2019 - 22:47
Comme la tête lui tournait depuis qu'il s'était allongé, la sorcière se moqua doucement de son état. Maybe you drank too much strawberry vodka too. Tandis qu'il fermait les yeux pour chasser la sensation de vertige, il sentit le doigt de Murphy qui s'amusait sur son torse, probablement à cause des gouttes d'eau. I don't drink that, that's a girl drink, protesta mollement le Wright, incapable de se concentrer sur la discussion. Les caresses et frôlements sur sa peau provoquaient une sensation délicieuse qui commençait à l'inquiéter. I can't believe how this shirt looks better on you, reprit-il brusquement en ouvrant les yeux, histoire de changer très vite de sujet. A son grand soulagement, Murphy cessa de le toucher. Elle se blottit un peu plus contre lui. Maybe it looks better on Blondie, and you will never know. Le sorcier leva les yeux au ciel et s'efforça de soupirer le plus discrètement possible. That again ?! Il ne voyait pas l'intérêt de relancer le débat. Sleep tight, Smurf. Il espérait qu'elle s'endorme pour qu'il puisse l'abandonner dans le lit et s'échouer sur le canapé, afin de se revoir le lendemain et d'oublier cette conversation embarrassante.
Mais visiblement la jeune femme ne voulait pas dormir immédiatement. Ozzy ? murmura-t-elle, pensant peut-être qu'Oswald s'était endormi dans le moment de silence qui venait de s'écouler. Yeah ? répondit-il, toujours complètement éveillé. I'm sorry I was so annoying earlier. Sa caresse tendre sur le bras apaisait le sorcier, qui hocha négativement la tête tout doucement. That's okay, don't worry. Certes, il l'avait trouvée un peu lourde et agaçante, mais il avait vu bien pire dans les soirées étudiantes. Il ne lui était pas difficile de pardonner à Murphy son moment d'égarement, surtout qu'elle n'était pas trop habituée à boire. If I hadn't drunk that much, Blondie would be there instead of me... Il fallut quelques secondes de perplexité au sorcier pour comprendre ce que Blondie faisait encore au coeur de la discussion. And I'm sure she wouldn't be wearing your jersey. Sourcils froncés, moue déconcertée, Oswald commenta à voix haute. Hell no she wouldn't, I don't give that shirt to anyone. Tentative de désamorçage par l'humour, même s'il était vrai qu'il laissait rarement les filles porter ce maillot-là. Le Quidditch, c'était sacré.
Malheureusement Murphy ne se contenta pas de cela et décida de mettre les pieds dans le plat. Elle se redressa sur le lit. I mean, you would rather have her naked in your bed, instead of me, clothed, right ? Oswald sentait la chaleur émaner de son corps, comprenant que ce n'était pas une question en l'air. Il ne put plus retenir sa réaction plus longtemps. What ?! Why would you say that ? Elle tenait vraiment à parler des rapports sexuels qu'il aurait pu être en train d'avoir ici au lieu d'être avec elle ?! Très sérieux, vraiment perplexe sur le but de cette interrogation, il répondit à la question. No, Murphy. I'd rather not. Sentant qu'il commençait à s'énerver, il marqua un temps avant de reprendre avec une voix plus douce. Stop comparing yourself to her. I'd rather have you, a million times. C'était évident, non ? Elle seule était sa meilleure amie. Il ne comptait même pas ramener de fille avec lui ce soir puisqu'il avait prévu de raccompagner Murphy, au moins jusqu'à l'université, alors il n'allait pas se plaindre de l'absence de Blondie ici à la place de sa sorcière préférée. Girls like her are just a hobby. Le terme employé ne lui plaisait pas, parce qu'il n'était pas non plus un coureur de jupons sans aucune considération, il draguait bien plus qu'il ne couchait, mais il était trop fatigué, alcoolisé et surpris pour chercher plus loin. I mean I like being with them sometimes, but they have nothing to do with you and our friendship.
Il se redressa à son tour, plus calme à présent mais déterminé à comprendre ce qui n'allait pas. I don't understand why you insist on talking about that. Il eut envie d'allumer la lumière pour qu'ils puissent parler sincèrement, en s'expliquant les yeux dans les yeux, mais il craignait que Murphy soit intimidée. Le noir aidait aux confidences. Are you jealous ? Do you feel like what I give to you is less important than what I give to them ? Elle devait forcément être jalouse pour revenir sur ce sujet, pour en vouloir à "Blondie". Pourtant elles n'étaient que des distractions, quand elle tenait la première place. Certes, Oswald ne partageait pas du tout les mêmes choses avec l'Ethelred qu'avec les autres. Agacé d'avoir des doutes, malgré l'appréhension, il osa poser la question qui lui avait traversé l'esprit dès la sortie du bar. Would you want me to kiss you instead of them ? Prononcée avec une voix encore plus basse, chuchotement timide, avec la peur fébrile de la réponse. Non ? Et elle lui reprocherait de suggérer qu'ils franchissent une étape interdit en amitié ? Oui ? Et que se passerait-il ensuite ?
Mais visiblement la jeune femme ne voulait pas dormir immédiatement. Ozzy ? murmura-t-elle, pensant peut-être qu'Oswald s'était endormi dans le moment de silence qui venait de s'écouler. Yeah ? répondit-il, toujours complètement éveillé. I'm sorry I was so annoying earlier. Sa caresse tendre sur le bras apaisait le sorcier, qui hocha négativement la tête tout doucement. That's okay, don't worry. Certes, il l'avait trouvée un peu lourde et agaçante, mais il avait vu bien pire dans les soirées étudiantes. Il ne lui était pas difficile de pardonner à Murphy son moment d'égarement, surtout qu'elle n'était pas trop habituée à boire. If I hadn't drunk that much, Blondie would be there instead of me... Il fallut quelques secondes de perplexité au sorcier pour comprendre ce que Blondie faisait encore au coeur de la discussion. And I'm sure she wouldn't be wearing your jersey. Sourcils froncés, moue déconcertée, Oswald commenta à voix haute. Hell no she wouldn't, I don't give that shirt to anyone. Tentative de désamorçage par l'humour, même s'il était vrai qu'il laissait rarement les filles porter ce maillot-là. Le Quidditch, c'était sacré.
Malheureusement Murphy ne se contenta pas de cela et décida de mettre les pieds dans le plat. Elle se redressa sur le lit. I mean, you would rather have her naked in your bed, instead of me, clothed, right ? Oswald sentait la chaleur émaner de son corps, comprenant que ce n'était pas une question en l'air. Il ne put plus retenir sa réaction plus longtemps. What ?! Why would you say that ? Elle tenait vraiment à parler des rapports sexuels qu'il aurait pu être en train d'avoir ici au lieu d'être avec elle ?! Très sérieux, vraiment perplexe sur le but de cette interrogation, il répondit à la question. No, Murphy. I'd rather not. Sentant qu'il commençait à s'énerver, il marqua un temps avant de reprendre avec une voix plus douce. Stop comparing yourself to her. I'd rather have you, a million times. C'était évident, non ? Elle seule était sa meilleure amie. Il ne comptait même pas ramener de fille avec lui ce soir puisqu'il avait prévu de raccompagner Murphy, au moins jusqu'à l'université, alors il n'allait pas se plaindre de l'absence de Blondie ici à la place de sa sorcière préférée. Girls like her are just a hobby. Le terme employé ne lui plaisait pas, parce qu'il n'était pas non plus un coureur de jupons sans aucune considération, il draguait bien plus qu'il ne couchait, mais il était trop fatigué, alcoolisé et surpris pour chercher plus loin. I mean I like being with them sometimes, but they have nothing to do with you and our friendship.
Il se redressa à son tour, plus calme à présent mais déterminé à comprendre ce qui n'allait pas. I don't understand why you insist on talking about that. Il eut envie d'allumer la lumière pour qu'ils puissent parler sincèrement, en s'expliquant les yeux dans les yeux, mais il craignait que Murphy soit intimidée. Le noir aidait aux confidences. Are you jealous ? Do you feel like what I give to you is less important than what I give to them ? Elle devait forcément être jalouse pour revenir sur ce sujet, pour en vouloir à "Blondie". Pourtant elles n'étaient que des distractions, quand elle tenait la première place. Certes, Oswald ne partageait pas du tout les mêmes choses avec l'Ethelred qu'avec les autres. Agacé d'avoir des doutes, malgré l'appréhension, il osa poser la question qui lui avait traversé l'esprit dès la sortie du bar. Would you want me to kiss you instead of them ? Prononcée avec une voix encore plus basse, chuchotement timide, avec la peur fébrile de la réponse. Non ? Et elle lui reprocherait de suggérer qu'ils franchissent une étape interdit en amitié ? Oui ? Et que se passerait-il ensuite ?
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Jeu 3 Jan 2019 - 12:41
Ce soir sera noté comme le soir où Murphy Fraser n'a pas réussi à se taire. Où toutes mes insécurités sont remontées du fond de mon coeur pour être maladroitement énoncées par ma bouche alcoolisée. Pleine de culpabilité, j'ai décidé de mettre les pieds dans le plat, exprimant des excuses à ma manière. Mais ce n'est pas suffisant pour Murphy bourrée, non. Il faut aussi que je cherche à me rabaisser encore plus, ou alors que je demande implicitement à Oswald de me valoriser. Cependant, la question semble l'avoir énervé. "What ?! Why would you say that ?" Mes yeux s'arrondissent de peur, surprise par le ton de sa voix. Cependant, j'attends toujours une réponse, et j'ai l'impression que mon coeur va exploser s'il ne me répond pas dans la minute. "No, Murphy. I'd rather not." La sentence tombe et je me rends compte que je ne respirais plus. Prenant une profonde inspiration, mais faisant attention à ne pas être trop bruyante, je hoche doucement la tête. Il est énervé contre moi, ce qui est exactement la chose que je redoutais. "Stop comparing yourself to her. I'd rather have you, a million times." Bien que le ton soit plus doux, j'ai encore peur qu'il explose, et mon visage expressif le montre bien. "Okay." Je lui réponds dans un souffle, pas capable de parler plus fort. "Girls like her are just a hobby. I mean I like being with them sometimes, but they have nothing to do with you and our friendship." Je continue à hocher la tête dans un signe de compréhension, un air toujours inquiet arrondissant mes yeux. "I'm sorry." Excuses toujours murmurées, l'obscurité créant une atmosphère beaucoup trop intime pour parler à voix haute.
L'atmosphère devient cependant étouffante lorsque le Wright se redresse à son tour. Je ne sais pas si mes yeux peuvent s'arrondir encore plus, mais je crois que je suis de nouveau rouge tomate, en remarquant la proximité de son visage. "I don't understand why you insist on talking about that." Je me mords la lèvre inférieure, un air désolé sur le visage. "I don't know." Et c'est vrai, je ne comprends pas ce qui m'arrive. Habituellement, je range proprement mon manque de confiance en moi dans un coin de ma tête, choisissant de croire aveuglément les compliments que mon meilleur ami me lance. Mais pas ce soir. "Are you jealous ? Do you feel like what I give to you is less important than what I give to them ?" Alors cette question, je ne l'ai pas vue venir, et il faut que j'y réfléchisse. Car qu'est-ce qu'il me donne, à moi ? Des câlins, des chatouilles, le sentiment de ne pas être toute seule, d'avoir quelqu'un sur qui compter... Et qu'est-ce qu'il leur donne, à elles ? Des baisers, et... Est-ce que j'ai envie qu'il me donne ça ? Comme s'il lisait dans mes pensées, Oswald reprend la parole. "Would you want me to kiss you instead of them ?" L'hésitation dans sa voix me fait relever le regard vers lui.
J'essaie de mettre de l'ordre dans ma tête, mais je n'y arrive pas. Alors je repousse le moment où je devrai lui répondre. "That’s a dangerous question." Merci Murphy, d’enfoncer des portes ouvertes, avec tes réflexions. Le regard du Wright me semble trop difficile à surmonter, et je préfère baisser la tête, pour observer le matelas. Je n’ai pas oublié ses questions. Suis-je jalouse ? "Maybe I am jealous." Je sens mon coeur battre la chamade dans ma tempe, mon cerveau grésille et j’ai chaud. Ma main libre joue avec le drap, le triturant, le pinçant. Mes sourcils se froncent alors que je continue dans ma confession. "I’m afraid that one day you’ll fall in love with one of them. And that she’ll take you away from me." Of couse, if he falls in love with you, it would make things easier. Cette réflexion me prend par surprise et je relève la tête pour détailler Oz du regard. Ai-je envie qu’il tombe amoureux de moi ? Pourrais-je être amoureuse de lui ? J’ai l’impression que mon coeur va sortir de mon corps, tellement il tape fort contre ma poitrine. Je ne peux pas ignorer la sensation étrange qui tiraille mes entrailles en ce moment-même. "And I don’t know, maybe if I…" Poussée par une pulsion inexpliquée, je me rapproche de lui afin de déposer un léger baiser sur ses lèvres. Fermant les yeux, j’ai l’impression qu’un raz-de-marée vient de détruire mon cerveau. Je m’éloigne rapidement, n’osant pas regarder son visage. “I’ll go sleep on the couch.” Prestement, je tente de me relever, passant par la position assise, puis sur mes genoux. Le fait que le corps d’Oswald se trouve en travers du passage vers le centre de la chambre n’aide pas. Il va falloir que je l’enjambe.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Jeu 3 Jan 2019 - 14:03
Oswald n'aimait pas particulièrement les conflits. Il avait beau avoir une grande bouche et des bras prompts à agir, il ne prenait pas de plaisir dans les disputes, les piques, les mises au point. Il avait un coeur foncièrement bon et préférait se taire plutôt que de blesser la plupart du temps. Il avait fait le dos rond sous les remarques jalouses de Murphy au fil de la fin de soirée, ne voyant pas l'intérêt de se prendre la tête à propos d'une inconnue au bar. Mais son insistance avait fini par agacer la patience du Wright, qui avait fini par comprendre que quelque chose n'allait pas. Après avoir haussé le ton et posé quelques questions en intimidant un peu la sorcière, il finit par chuchoter la question fatidique, incertain de viser juste. Would you want me to kiss you instead of them ? Le coeur battant, partagé entre l'appréhension et l'excitation, il attendait la réponse, incapable de savoir laquelle lui conviendrait. That’s a dangerous question. Nouveau regard au plafond. Well, duh. Ce n'était pas à lui qu'elle l'apprenait, mais il fallait bien crever l'abcès un jour ou l'autre.
D'ailleurs le sorcier se sentit conforté dans sa décision puisque l'Ethelred commença à parler. Maybe I am jealous. I’m afraid that one day you’ll fall in love with one of them. And that she’ll take you away from me. Surpris par l'explication, le Wright se sentit toutefois soulagé de l'entendre. C'était donc tout ce qu'il y avait ? Murphy avait si peu confiance en elle qu'elle imaginait qu'un jour quelqu'un lui volerait la vedette. Le sorcier trouvait cela touchant et un peu triste, surtout qu'il ne prévoyait pas de tomber amoureux de si tôt. Et même si cela arrivait, il n'était pas tant un connard que ça pour rayer sa meilleure amie de sa vie du jour au lendemain. Il laissa la jeune femme parler, ne souhaitant pas interrompre sa confession. And I don’t know, maybe if I… Et sans prévenir, elle l'embrassa. Un baiser léger, à peine déposé. Une caresse à l'odeur de fraise qui apaisa brutalement tout, le vertige, la chaleur, la fébrilité. Sans qu'il n'eut le temps de réagir, Murphy se retirait déjà. I’ll go sleep on the couch. Elle s'assit pour entreprendre de passer par-dessus le sorcier afin de quitter le lit. Les lèvres encore entrouvertes de stupeur et de rêve, Oswald avait l'impression de voir la scène de l'extérieur. Il se vit, lâche et responsable, laisser Murphy fuir ce qui venait de se passer. Faire comme si ce n'était rien, ne pas profiter de sa confusion alcoolisée, ne pas oser franchir la barrière de l'amitié à laquelle il s'accrochait comme un rempart. Il se vit préférer qu'elle le croit indifférent au baiser volé plutôt que prendre le risque d'agir impulsivement. Il se vit l'aider à débarrasser le canapé des balais et insister pour qu'elle garde le lit tandis que lui dormirait là. Lui dire que la soirée avait été longue et que tout irait mieux le lendemain, et ne plus jamais parler de ce qui venait de se produire. Oui, c'était exactement ce qu'il voudrait faire, ce qu'il aurait fait s'il avait été sobre. Ce fut la poitrine enflammée d'un sentiment de faire le mauvais choix qu'il lui prit doucement les mains. Wait. Se redressant légèrement, il la fit basculer sur lui à califourchon et dans le même élan, par crainte de reculer au dernier moment, il l'embrassa à son tour. Il devait en avoir le coeur net. Il voulait savoir ce que ça ferait de réellement goûter ses lèvres. Ses mains sur les épaules restaient tendres, légères, ne la retenant en rien. Il n'aurait jamais cru que Murphy l'embrasserait. Il pensait avoir compris qu'elle était jalouse parce qu'elle voulait rester la femme la plus importante de sa vie, garder sa place de meilleure amie. Son baiser l'avait surpris et, alors qu'il était persuadé qu'ils faisaient une erreur, il lui avait laissé un goût de trop peu. Prendre le temps de savourer les lèvres de la sorcière et le goût légèrement alcoolisé de sa langue, dans un baiser long et tendre, était délicieux. I'm going to Hell for that and fuck it's totally worth it. L'échange sensuel, le poids léger de la sorcière assise sur lui, le bruit étouffé de leur souffle, tout commençait à monter à la tête d'Oswald qui sentait pertinemment que son corps allait ressentir l'envie d'aller plus loin.
Toujours convaincu que les choses ne devraient pas se dérouler ainsi, avec de l'alcool et des explications confuses mêlant de la jalousie, il finit par interrompre le baiser. Déposant délicatement l'Ethelred sur le lit, ce fut lui qui s'en leva. Listen, we... Il se mordit la lèvre, craignant de la blesser quoi qu'il dise. I don't think we should... Secouant la tête négativement, perdu, il cherchait le regard de la sorcière. I can't. Il avait trop peur, de la perdre, de lui manquer de respect, de lui donner des regrets, de tout gâcher. Il avait tellement envie de l'embrasser à nouveau qu'il se sentait pris de vertige, et cette fois ci l'alcool n'y était pour rien. Il s'agenouilla au bord du lit pour parler à la jeune femme. I love you, Smurf. You are my best friend and these words mean something huge. I'm not saying I don't want to go on that road... Il se passa la main dans la nuque, embarrassé d'avoir à avouer qu'il en aurait probablement envie. I'm just saying we shouldn't decide tonight. We're drunk and confused. We should get some sleep and let summer pass. Oswald savait déjà qu'il angoisserait terriblement à la fin de l'été quand le moment sera venu de revenir sur la question, mais il voulait montrer à Murphy qu'il ne la rejetait pas, qu'il voulait juste qu'ils prennent du temps pour réfléchir. And I'm the one sleeping on the couch. My room, my rules. Stay there. Ton bienveillant plus qu'autoritaire. Il se tourna pour retirer le bazar du canapé afin de s'y asseoir.
D'ailleurs le sorcier se sentit conforté dans sa décision puisque l'Ethelred commença à parler. Maybe I am jealous. I’m afraid that one day you’ll fall in love with one of them. And that she’ll take you away from me. Surpris par l'explication, le Wright se sentit toutefois soulagé de l'entendre. C'était donc tout ce qu'il y avait ? Murphy avait si peu confiance en elle qu'elle imaginait qu'un jour quelqu'un lui volerait la vedette. Le sorcier trouvait cela touchant et un peu triste, surtout qu'il ne prévoyait pas de tomber amoureux de si tôt. Et même si cela arrivait, il n'était pas tant un connard que ça pour rayer sa meilleure amie de sa vie du jour au lendemain. Il laissa la jeune femme parler, ne souhaitant pas interrompre sa confession. And I don’t know, maybe if I… Et sans prévenir, elle l'embrassa. Un baiser léger, à peine déposé. Une caresse à l'odeur de fraise qui apaisa brutalement tout, le vertige, la chaleur, la fébrilité. Sans qu'il n'eut le temps de réagir, Murphy se retirait déjà. I’ll go sleep on the couch. Elle s'assit pour entreprendre de passer par-dessus le sorcier afin de quitter le lit. Les lèvres encore entrouvertes de stupeur et de rêve, Oswald avait l'impression de voir la scène de l'extérieur. Il se vit, lâche et responsable, laisser Murphy fuir ce qui venait de se passer. Faire comme si ce n'était rien, ne pas profiter de sa confusion alcoolisée, ne pas oser franchir la barrière de l'amitié à laquelle il s'accrochait comme un rempart. Il se vit préférer qu'elle le croit indifférent au baiser volé plutôt que prendre le risque d'agir impulsivement. Il se vit l'aider à débarrasser le canapé des balais et insister pour qu'elle garde le lit tandis que lui dormirait là. Lui dire que la soirée avait été longue et que tout irait mieux le lendemain, et ne plus jamais parler de ce qui venait de se produire. Oui, c'était exactement ce qu'il voudrait faire, ce qu'il aurait fait s'il avait été sobre. Ce fut la poitrine enflammée d'un sentiment de faire le mauvais choix qu'il lui prit doucement les mains. Wait. Se redressant légèrement, il la fit basculer sur lui à califourchon et dans le même élan, par crainte de reculer au dernier moment, il l'embrassa à son tour. Il devait en avoir le coeur net. Il voulait savoir ce que ça ferait de réellement goûter ses lèvres. Ses mains sur les épaules restaient tendres, légères, ne la retenant en rien. Il n'aurait jamais cru que Murphy l'embrasserait. Il pensait avoir compris qu'elle était jalouse parce qu'elle voulait rester la femme la plus importante de sa vie, garder sa place de meilleure amie. Son baiser l'avait surpris et, alors qu'il était persuadé qu'ils faisaient une erreur, il lui avait laissé un goût de trop peu. Prendre le temps de savourer les lèvres de la sorcière et le goût légèrement alcoolisé de sa langue, dans un baiser long et tendre, était délicieux. I'm going to Hell for that and fuck it's totally worth it. L'échange sensuel, le poids léger de la sorcière assise sur lui, le bruit étouffé de leur souffle, tout commençait à monter à la tête d'Oswald qui sentait pertinemment que son corps allait ressentir l'envie d'aller plus loin.
Toujours convaincu que les choses ne devraient pas se dérouler ainsi, avec de l'alcool et des explications confuses mêlant de la jalousie, il finit par interrompre le baiser. Déposant délicatement l'Ethelred sur le lit, ce fut lui qui s'en leva. Listen, we... Il se mordit la lèvre, craignant de la blesser quoi qu'il dise. I don't think we should... Secouant la tête négativement, perdu, il cherchait le regard de la sorcière. I can't. Il avait trop peur, de la perdre, de lui manquer de respect, de lui donner des regrets, de tout gâcher. Il avait tellement envie de l'embrasser à nouveau qu'il se sentait pris de vertige, et cette fois ci l'alcool n'y était pour rien. Il s'agenouilla au bord du lit pour parler à la jeune femme. I love you, Smurf. You are my best friend and these words mean something huge. I'm not saying I don't want to go on that road... Il se passa la main dans la nuque, embarrassé d'avoir à avouer qu'il en aurait probablement envie. I'm just saying we shouldn't decide tonight. We're drunk and confused. We should get some sleep and let summer pass. Oswald savait déjà qu'il angoisserait terriblement à la fin de l'été quand le moment sera venu de revenir sur la question, mais il voulait montrer à Murphy qu'il ne la rejetait pas, qu'il voulait juste qu'ils prennent du temps pour réfléchir. And I'm the one sleeping on the couch. My room, my rules. Stay there. Ton bienveillant plus qu'autoritaire. Il se tourna pour retirer le bazar du canapé afin de s'y asseoir.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Jeu 3 Jan 2019 - 16:02
Les joues en feu, le coeur qui bat la chamade, les muscles tremblant fébrilement, je me relève sur le lit afin de pouvoir aller dormir sur le canapé. Mais je sais très bien que je n’arriverai jamais à dormir. Quelle idiote j’ai été de l’embrasser. Mes mouvements sont hésitants et je fais de mon mieux pour éviter de tomber sur Oswald juste après l’avoir embrassé. Passant une jambe au dessus de lui, je relève la deuxième pour l’enjamber totalement et enfin atteindre le sol. C’est le moment qu’il choisit pour m’attraper les mains et me faire tomber sur lui. "Wait." J’aurais pu râler, mais le contact brusque de ses lèvres sur les miennes met mon cerveau en veille. Il n’y a plus rien qui compte alors que je me laisse tomber sur lui, mes cheveux cascadant autour de nos visages. Mes yeux se ferment et j’ai l’impression que chaque seconde de ce baiser calme un peu plus les battements de mon coeur. Il n’y a plus que lui, moi, le goût de sa bouche, nos souffles emmêlés. Ses lèvres sont douces et brisent en moi toutes les barrières que j’ai pu dresser dans mon esprit.
La tête qui tourne à cause de la tendresse que nous nous échangeons, je ne comprends pas très bien ce qui se passe lorsqu’Oswald se sépare et me dépose sur le lit. Les yeux à moitié ouverts, pensant qu’on allait continuer, je tends la main vers son visage, voulant lui caresser la joue. Mais le Wright s’écarte et se… lève. Mes yeux s’ouvrent entièrement maintenant, les sourcils froncés d’incompréhension alors que je me rassois. "Listen, we... I don't think we should... I can't." Mon coeur rate un battement alors que je le regarde, effrayée par ce qu’il pourrait me dire ensuite. Le sorcier se met à genoux par terre, ses yeux au niveau des miens. "I love you, Smurf. You are my best friend and these words mean something huge. I'm not saying I don't want to go on that road…" Est-il en train de me mettre un rateau ? Après m’avoir embrassée ? Ca recommence à battre dans mon oreille, et l’air effrayé du Wright miroite ce que je ressens au fond de moi. J’ai peur de ce qui est en train de se passer. Je n’ai même pas compris l’ampleur des mots qu’il vient de me dire. Suis-je en train de le perdre ? Les larmes montent alors que je ne peux les arrêter. Heureusement pour moi, elles s’arrêtent à la sortie de mes yeux. L’obscurité est trop forte pour qu’il puisse les remarquer. Enfin j’espère. "I'm just saying we shouldn't decide tonight. We're drunk and confused. We should get some sleep and let summer pass." Mes doigts recommencent à jouer avec le drap, que je risque d’arracher si je continue de le triturer aussi fort. One more thing I would ruin tonight. Une vague de tristesse s’empare de moi alors que je me rends comte qu’après ce soir, je ne le verrai plus durant deux mois. Deux mois où je vais me torturer l’esprit à comprendre ce qui m’est passé par la tête il y a quelques instants. Deux mois pendant lesquels je n’arriverai pas à penser à autre chose qu’à ce moment, ces mots qu’il vient de prononcer, et leur implication. Et s’il ne voulait plus être mon ami après ces deux mois ? Si je l’avais perdu à jamais ?
"And I'm the one sleeping on the couch. My room, my rules. Stay there." Je reste là, assise sur le lit, une impression de grésillement dans le crâne, alors qu’il se relève pour aller débarrasser le canapé. Mes yeux se posent vaguement sur sa silhouette, mon regard se troublant alors que deux Oz apparaissent. Pendant un temps, il n’y a plus que le son des balais et autres babioles étant déplacées. Pourquoi a-t-il besoin d’autant de balais ? D’aussi loin que je me souvienne, on ne vole que sur un seul. Puis il s’assoit. Mes yeux se reposent sur lui, les traits que je devine à travers l’obscurité me tordent l’estomac de tristesse. Deux idiots perdus assis à trois mètres l’un de l’autre. Mais c’est plus fort que moi, cette tristesse que je lis chez lui me pousse à me lever pour le rejoindre. On n’efface pas huit ans d’amitié comme ça. Traversant la chambre silencieusement, je m’installe à côté de lui. Mais je n’ose pas le toucher, et cette impression d’échec crée une boule dans ma gorge. Lentement, les larmes me remontent aux yeux. "I love you too, Oz." Souffle dans la nuit, alors que j’aimerais lui dire beaucoup plus. Mais une barrière me bloque. Chaque mot qui me vient à l’esprit me paraît inutile. Je suis désolée ? Ces mots ont déjà fait beaucoup trop de dégât. J’ai tout gâché ? Evidemment. J’ai peur ? Je n’oserais pas. Alors je me tais, ce qui est plus que ce que j’ai réussi à faire depuis le début de la soirée. Une larme solitaire réussi à se frayer un passage à travers mes paupières et roule sur ma joue. Mais je n’ose plus faire de mouvement, je ne regarde que son visage.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Jeu 3 Jan 2019 - 18:26
Oswald mentirait s'il disait qu'il n'avait jamais imaginé embrasser Murphy. Il en avait même eu envie, parfois, l'espace d'un instant, dans des moments d'égarement où la beauté de la sorcière lui avait fait oublier qui il était pour elle, dans des moments de vulnérabilité où il aurait maladroitement voulu lui montrer que non, elle n'était pas transparente, et que oui, quelqu'un aurait un jour envie de l'embrasser. De toutes les images mentales qu'il s'était faites de ce moment, aucune n'arrivait à la cheville du baiser réel qu'ils venaient d'échanger. Le choc de sentir la sorcière répondre à son baiser était un délice infini, qui transportait le Wright d'émotion, de joie, de désir... Un peu trop peut-être, puisqu'il prit conscience de ce qui pouvait arriver et craignit de bousiller huit ans d'amitié pour une vodka et une Blondie de trop. Il cessa l'échange à contre-coeur et, après avoir expliqué qu'il leur faudrait réfléchir et reparler de ça après l'été, il décida de dormir de son côté et de laisser le lit à l'Ethelred, muette et probablement aussi bouleversée que lui. Il débarrassa donc le canapé de ses différents balais -tous n'ont pas les mêmes propriétés, sachez-le-, de deux pulls encore propres et d'une liasse de parchemin qui devait dater de la cinquième année. Une fois assis, le sorcier se prit la tête dans le visage, envahi d'un désagréable mélange de frustration, d'angoisse et de culpabilité. Il voyait déjà la tête de déception et d'incompréhension de Sasha en apprenant comment Oswald avait rompu le baiser que Murphy avait initié. Il savait très bien ce que dirait son meilleur ami, ce que voulait une part de lui aussi, mais il ne pouvait pas se défaire de l'idée qu'il y avait une bonne manière de vivre ça avec elle et ça n'impliquait pas de la précipitation, de la vodka à la fraise et de la jalousie. Il ne voulait pas la traiter comme n'importe quelle sorcière ramenée du bar pour finir la nuit dans son lit. Elle était tellement plus que ça.
Finalement, Murphy quitta le lit pour venir s'asseoir près de lui. Oswald ne put s'empêcher de sourire. She won't ever go to sleep. Thick head. Pour le coup, il ne reprocherait pas à la sorcière d'avoir "désobéi" pour le rejoindre. Sa présence l'apaisait, comme toujours. I love you too, Oz. Murmure délicieux. Oswald ne faisait pas partie des gens qui avaient du mal à dire "je t'aime", même s'il ne l'avait pas beaucoup entendu enfant. Il le disait assez spontanément à ses amis, et ne l'avait jamais dit que dans ce contexte d'ailleurs. Sans le crier sur tous les toits, quand le besoin s'en faisait sentir il n'avait pas de problème à le dire. A Murphy, à Sasha, principalement. Quand il aperçut la larme sur la joue de l'Ethelred, il l'essuya d'un geste tendre de la main. Please don't cry. Il culpabilisait suffisamment. Un soupir souleva son torse nu et il regarda Murphy, secouant négativement la tête, un sourire triste en coin. Don't you think we're stupid ? Ce n'était pas son genre de se morfondre, il était trop solaire pour ça, trop plein de vie. Sad, when we're alive, healthy, we had a fun night as happy students... Il hésita un instant avant de poursuivre mais voulait réussir à prononcer les mots suivants à voix haute. ...We love each other and we liked what happened over there ? Deux meilleurs amis qui avaient aimé s'embrasser. Oui, c'était perturbant et effrayant, mais il y avait bien pire dans la vie, non ? It's not the end of the world, assura-t-il en cherchant les yeux de la sorcière pour y planter les siens. Sa voix restait fébrile, mais son envie de la réconforter était plus forte que tout.
You did understand what I said to you, right ? Vu le silence de Murphy et ses larmes, le Wright voulait être sûr qu'elle avait compris ses intentions. Les malentendus pouvaient tout gâcher, surtout sur un sujet aussi délicat. That I just want us to wait and think ? Or you just decided that I rejected you ? Regard appuyé, sourire faussement inquiet. Il était presque sûr d'avoir visé juste. En douceur, il replaça une mèche de cheveux derrière l'oreille de la jeune femme et tapota sur son crâne. I know how it works in here. Sa main glissa le long de son visage pour se loger sous le menton, qu'il releva un peu vers lui. You're not self-confident. But you trust me, right ? Regard qui se perdait dans le sien. Si belle. Si fragile. Si pure. Le sorcier se faisait violence pour ne pas écouter les battements de son coeur qui lui hurlaient de l'embrasser encore et encore. Il voulait bien faire.
Finalement, Murphy quitta le lit pour venir s'asseoir près de lui. Oswald ne put s'empêcher de sourire. She won't ever go to sleep. Thick head. Pour le coup, il ne reprocherait pas à la sorcière d'avoir "désobéi" pour le rejoindre. Sa présence l'apaisait, comme toujours. I love you too, Oz. Murmure délicieux. Oswald ne faisait pas partie des gens qui avaient du mal à dire "je t'aime", même s'il ne l'avait pas beaucoup entendu enfant. Il le disait assez spontanément à ses amis, et ne l'avait jamais dit que dans ce contexte d'ailleurs. Sans le crier sur tous les toits, quand le besoin s'en faisait sentir il n'avait pas de problème à le dire. A Murphy, à Sasha, principalement. Quand il aperçut la larme sur la joue de l'Ethelred, il l'essuya d'un geste tendre de la main. Please don't cry. Il culpabilisait suffisamment. Un soupir souleva son torse nu et il regarda Murphy, secouant négativement la tête, un sourire triste en coin. Don't you think we're stupid ? Ce n'était pas son genre de se morfondre, il était trop solaire pour ça, trop plein de vie. Sad, when we're alive, healthy, we had a fun night as happy students... Il hésita un instant avant de poursuivre mais voulait réussir à prononcer les mots suivants à voix haute. ...We love each other and we liked what happened over there ? Deux meilleurs amis qui avaient aimé s'embrasser. Oui, c'était perturbant et effrayant, mais il y avait bien pire dans la vie, non ? It's not the end of the world, assura-t-il en cherchant les yeux de la sorcière pour y planter les siens. Sa voix restait fébrile, mais son envie de la réconforter était plus forte que tout.
You did understand what I said to you, right ? Vu le silence de Murphy et ses larmes, le Wright voulait être sûr qu'elle avait compris ses intentions. Les malentendus pouvaient tout gâcher, surtout sur un sujet aussi délicat. That I just want us to wait and think ? Or you just decided that I rejected you ? Regard appuyé, sourire faussement inquiet. Il était presque sûr d'avoir visé juste. En douceur, il replaça une mèche de cheveux derrière l'oreille de la jeune femme et tapota sur son crâne. I know how it works in here. Sa main glissa le long de son visage pour se loger sous le menton, qu'il releva un peu vers lui. You're not self-confident. But you trust me, right ? Regard qui se perdait dans le sien. Si belle. Si fragile. Si pure. Le sorcier se faisait violence pour ne pas écouter les battements de son coeur qui lui hurlaient de l'embrasser encore et encore. Il voulait bien faire.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Jeu 3 Jan 2019 - 21:01
Voir Oswald bouleversé à ce point, la tête entre les mains, assis en face moi, me bouleverse plus que le baiser que nous avons échangé. Je ne pensais pas que ce serait possible, étant donné la tristesse et l’incompréhension qui me prend aux tripes. Mais je ne supporte pas de le voir comme ça, lui qui est toujours le sourire aux lèvres, à m’apprendre à profiter de la vie. Alors je le rejoins sur le canapé, une boule à la gorge et les larmes aux yeux. "I love you too, Oz." Mots que je ne dis pas souvent, voire même pas assez. Mais il le sait, la plupart du temps. Enfin j’espère. Ce soir, j’ai foutu en l’air beaucoup de choses, et j’ai besoin qu’il le sache, pour me pardonner plus facilement. Car il faut qu’il me pardonne. Comment pourrais-je vivre sans lui ? "Please don’t cry." Sa main vient écraser la larme solitaire qui a réussi à s’échapper de mes paupières. Mes yeux se ferment instinctivement, lâchant une deuxième goutte d’eau salée. Son geste est doux, plein d’amour et me réchauffe le coeur. "Don't you think we're stupid ?" Mes yeux se rouvrent, ma tête se redresse, les sourcils froncés. Il a un sourire sur les lèvres, et je me sens étrangement apaisée. "Sad, when we're alive, healthy, we had a fun night as happy students... We love each other and we liked what happened over there ? It's not the end of the world." Les mots du Wright créent une nouvelle sensation dans mon ventre, que je ne saurais décrire. Je suis perdue, au milieu de tous ces sentiments qui se mélangent dans ma tête. "You liked it ?" Surprise, incompréhension. Then why did you stop ?
Les yeux ronds, parce qu’apparemment je n’arrive pas à avoir une autre expression que de la frayeur, j’écoute religieusement tout ce qu’il me dit. "You did understand what I said to you, right ? That I just want us to wait and think ? Or you just decided that I rejected you ?" Un faible sourire apparaît sur mes lèvres, alors que le sorcier met les choses au clair. En effet, la réaction immédiate est de penser qu’on se fait rejeter, lorsque la personne qui nous embrasse nous laisse tomber. Mais je veux essayer de le croire. Attendre et réfléchir. C’est vrai que ça ne nous ferait pas de mal. Nouveau geste tendre alors qu’il remet une mèche en place. La chaleur revient progressivement dans ma poitrine. J’aime ces gestes, signes de la relation particulière que j’ai avec lui. Signe que tout n’a pas changé. Mes yeux se ferment et mes sourcils se froncent fort alors qu’il cogne contre ma tête. "Ouch." Les effluves d’alcool n’ont pas toutes quitté mon corps, même si le chemin ainsi que la discussion que nous sommes en train d’avoir m’ont tout de même bien permis de dessaouler. "I know how it works in here. You're not self-confident. But you trust me, right ?" Sa main sous mon menton pour me forcer à le regarder dans les yeux, je hoche faiblement la tête. "I always trust you." Paroles de vérité absolue, qui ne pourrait jamais être fausse.
Une de mes mains, jusqu’alors sagement posées sur mes genoux, se relève pour prendre celle qu’Oz pose sous mon menton. Main trop grande pour la mienne, mais j’entrelace nos doigts avant de reposer nos mains sur ma cuisse. J’ai l’impression que mon cerveau fume alors que j’essaie de comprendre ce qui s’est passé, les paroles qui ont été dites et ce qu’elles impliquent pour le futur. "So that means I have to wait two months to…" Les battements de mon coeur se refont plus vifs, inquiets, alors que je me force à terminer ma phrase. "... kiss you again ?" Regard qui détaille son visage. Maintenant que la glace est brisée et que des mots ont éclairé le fait que nous avons tous les deux aimé, j’ai plus de mal à comprendre pourquoi nous ne recommençons pas. La perspective d’attendre pour savoir où nous en sommes me semble beaucoup trop contraignante, même si je comprends pourquoi il le demande. "Do we really have to ?"
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Ven 4 Jan 2019 - 1:01
Ils avaient tourné longtemps autour du pot, peut-être même avant cette soirée au Vampire's night, mais cette fois-ci le premier pas avait été franchi. Une question fatidique, un baiser esquissé, un second avorté. Le mal était fait. It felt so right, though. Craignant que cet acte anodin soit irréversible et regretté par la suite, Oswald avait préféré mettre une distance entre ses désirs et ses rêves. Voulait-il vraiment que son premier baiser avec Murphy se passe ainsi ? Tandis qu'il essayait de relativiser et de ne pas surréagir à la situation, il entendit l'Ethelred tiquer sur ses paroles assumées. You liked it ? Il ne fut pas surpris de sa question, puisqu'il avait rompu le baiser sans prévenir. Lui avait su entendre le langage corporel de la sorcière pour savoir sans doute aucun qu'elle avait aimé l'embrasser, mais Murphy manquait tellement de confiance en elle. Il ne voulut pas répondre à l'interrogation, ayant déjà dit explicitement ce qu'il en était. Il ne pouvait pas revenir sur le sujet tout en lui demandant de prendre un peu de temps pour y réfléchir. Le Wright remit les choses au point pour être certain qu'elle ait toutes les cartes en main pour appréhender ce qui venait de se passer. Elle ne dit rien, ce qui lui confirma qu'il avait visé juste. Le jeune homme releva délicatement le visage de la sorcière vers lui. You trust me, right ? Regard confiant alors qu'elle acquiesçait. I always trust you. Promesse éternelle qui les rassurait tous deux. Oz la laissa ensuite saisir sa main pour la poser sur sa cuisse, entrelacée avec la sienne. Proximité naturelle depuis des années, signe de leur amitié, de sa protection envers elle, de son affection pour lui. Le sorcier se sentait soulagé d'avoir mis les choses au clair, même si cela lui demandait un certain effort. Murphy était si belle, si proche, si tentante.
Concentré sur sa résolution, il releva les yeux sur elle quand elle reprit la parole. So that means I have to wait two months to... kiss you again ? Do we really have to ? Incrédule, la bouche entrouverte de surprise, Oswald dévisageait la sorcière, découvrant qu'elle n'était pas si timide et prude qu'elle pouvait le laisser croire. Elle venait littéralement de dire qu'elle voulait l'embrasser à nouveau. Maintenant. Charmé, le sorcier sentit un feu s'allumer dans son ventre. Il eut soudainement la gorge sèche. Essayant de dépasser la nervosité et l'excitation qui s'emparaient de lui, il prit un ton amusé, le meilleur refuge pour dissimuler sa fébrilité. By Merlin, Murphy... Are you that eager to do it again ? Large sourire flatté qui se voulait séducteur, un peu prétentieux comme Oz aimait le jouer. I try so hard to be patient and wise and you're the one who cannot wait ? Did we switch bodies or what ? Il se mordit la lèvre sans y penser, les yeux bleus toujours perdus dans ceux de la jeune femme. Il aurait voulu avoir la force morale de lui dire que s'embrasser rendrait les choses encore plus compliqués s'ils décidaient de rester amis à la fin de l'été, qu'agir sur le coup d'une pulsion n'était pas le plus raisonnable, qu'il ne voulait pas prendre le risque de gâcher quoi que ce soit... Mais il ne se sentait plus capable de résister à sa requête diabolique aux airs d'ange. I guess we're not obliged to wait... If that's what you wish. Dernière vérification de son accord, dans un souffle, tandis qu'il se pencha vers elle pour déposer ses lèvres contre les siennes. Un baiser doux, tendre. Oswald voulait prendre le temps, pour ne pas la heurter, pour savourer chaque seconde. Il aimait sentir la douceur de leurs lèvres qui se cherchaient, goûter à la chaleur de sa langue, dans une sensualité encore un peu timide. I do like it, mumura-t-il en croisant son regard, en référence à sa question précédente. Il reprit le baiser, se tournant un peu mieux vers elle. Instinctivement, sa main libre se posait sur la cuisse de Murphy, dans une caresse innocente. L'autre jouait à défaire et refaire l'étreinte de leurs doigts, lentement. Moment divin dans l'obscurité, de ces deux enfants qui avaient grandi, de ces deux amis qui jouaient avec le feu dans le battement frénétique de leur coeur.
Concentré sur sa résolution, il releva les yeux sur elle quand elle reprit la parole. So that means I have to wait two months to... kiss you again ? Do we really have to ? Incrédule, la bouche entrouverte de surprise, Oswald dévisageait la sorcière, découvrant qu'elle n'était pas si timide et prude qu'elle pouvait le laisser croire. Elle venait littéralement de dire qu'elle voulait l'embrasser à nouveau. Maintenant. Charmé, le sorcier sentit un feu s'allumer dans son ventre. Il eut soudainement la gorge sèche. Essayant de dépasser la nervosité et l'excitation qui s'emparaient de lui, il prit un ton amusé, le meilleur refuge pour dissimuler sa fébrilité. By Merlin, Murphy... Are you that eager to do it again ? Large sourire flatté qui se voulait séducteur, un peu prétentieux comme Oz aimait le jouer. I try so hard to be patient and wise and you're the one who cannot wait ? Did we switch bodies or what ? Il se mordit la lèvre sans y penser, les yeux bleus toujours perdus dans ceux de la jeune femme. Il aurait voulu avoir la force morale de lui dire que s'embrasser rendrait les choses encore plus compliqués s'ils décidaient de rester amis à la fin de l'été, qu'agir sur le coup d'une pulsion n'était pas le plus raisonnable, qu'il ne voulait pas prendre le risque de gâcher quoi que ce soit... Mais il ne se sentait plus capable de résister à sa requête diabolique aux airs d'ange. I guess we're not obliged to wait... If that's what you wish. Dernière vérification de son accord, dans un souffle, tandis qu'il se pencha vers elle pour déposer ses lèvres contre les siennes. Un baiser doux, tendre. Oswald voulait prendre le temps, pour ne pas la heurter, pour savourer chaque seconde. Il aimait sentir la douceur de leurs lèvres qui se cherchaient, goûter à la chaleur de sa langue, dans une sensualité encore un peu timide. I do like it, mumura-t-il en croisant son regard, en référence à sa question précédente. Il reprit le baiser, se tournant un peu mieux vers elle. Instinctivement, sa main libre se posait sur la cuisse de Murphy, dans une caresse innocente. L'autre jouait à défaire et refaire l'étreinte de leurs doigts, lentement. Moment divin dans l'obscurité, de ces deux enfants qui avaient grandi, de ces deux amis qui jouaient avec le feu dans le battement frénétique de leur coeur.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Ven 4 Jan 2019 - 12:15
Depuis que je connais Oz, je me suis améliorée dans mes relations sociales. Il faut dire que celles-ci étaient presque inexistantes, en dehors de quelques amis et de ma famille. Il m’a appris à avoir plus confiance en moi, à aller vers les autres - ou tout du moins, à ne pas fuir face aux inconnus. L’une des choses que je fais, pour m’intégrer, c’est participer aux soirées étudiantes. Pas toutes, car je ne pourrais pas le supporter. J’ai rapidement appris les codes : l’alcool me permet de me désinhiber assez pour ne pas être murée dans le silence, et il faut plaire aux garçons. Comment ? En acceptant certaines de leurs avances, en allant danser avec eux, en les embrassant. La danse des bouches et des langues m’est familière. Mais souvent, j’ai l’impression de ne pas apprécier ces moments autant que je le devrais. Je les ressens surtout comme une obligation. Ce soir, c’est tout autre. C’est moi qui ai initié l’union, à ma plus grande surprise. Et bien qu’Oz ait continué, je ne m’attendais pas du tout à apprécier autant. Alors la perspective d’attendre deux mois pour recommencer ne m’enchante pas vraiment. Et je lui fais savoir. Air surpris sur son visage, qui miroite la surprise au fond de moi. C’est bien la première fois que je veux recommencer. Mais son sourire revient, me poussant à étirer mes lèvres en un sourire timide. C’est dingue à quel point le Wright est communicatif. "By Merlin, Murphy... Are you that eager to do it again ?" La question me prend un peu de court. S’il a aimé, lui aussi, ne devrait-il pas vouloir recommencer ? Il est vrai que j’ai un peu du mal avec les relations sociales, et que je ne suis pas dans mon élément. "Shouldn’t I ?" Air soucieux sur mon visage. Manque de confiance en moi qui me fait douter sur la légitimité de mes sentiments. Mais mon meilleur ami continue sur sa lancée avec son ton enjoué et je reprends un peu confiance. S’il est heureux, je suis heureuse. "I try so hard to be patient and wise and you're the one who cannot wait ? Did we switch bodies or what ?" Lueur de complicité dans mon regard, alors que je hausse les épaules dans un faux air désolé. Les yeux plongés dans les siens, lèvre inférieure qui se fait mordre, j’attends patiemment que la sentence tombe. Même s’il refusait, je sais au moins que je n’ai pas perdu mon meilleur ami. Mais s’il accepte… Je crois que je serais au comble du bonheur.
"I guess we're not obliged to wait... If that's what you wish." Et juste comme ça, il m’embrasse. Je ferme les yeux, savourant le goût de ses lèvres. Je me rends compte à ce moment-là qu’elles m’ont manqué. Tendrement, timidement, nous nous découvrons sous un nouveau jour. Il s’écarte et je me surprends à m’avancer, pour ne pas perdre le contact. "I do like it." Murmure doux, qui me fait cependant frissonner. Tendrement, je serre un peu plus sa main dans la mienne. "I like it, too." Le sourire aux lèvres, j’accueille à nouveau sa bouche, sa main sur ma cuisse en une caresse réconfortante. Ballet de baisers et de soupirs, coeurs qui battent à l’unisson, âmes soeurs qui s’unissent après s’être trop longtemps cherchées. Mais j’ai vite envie de plus. J’ai besoin de me rapprocher de lui. Sans rompre l’union de nos lèvres, je me dresse sur mes genoux, ma main quittant la sienne pour la poser sur sa joue. Une jambe qui passe au dessus des siennes, m’installant sur ses genoux. M’écartant doucement, je cherche son regard pour m’assurer que je ne vais pas trop loin, dans une demande muette. Les mains de chaque côté de son visage, je l’embrasse à nouveau. Je ne crois pas être capable de me passer de sa bouche. La position est plus confortable et me permet de profiter de la chaleur qui semble irradier de son corps. En parlant de chaleur, j’ai l’impression qu’un feu s’est allumé dans mes entrailles, et je suis bien surprise de le découvrir. Moi qui n’ai jamais fait plus qu’embrasser un garçon, je me suis toujours dit que si j’étais toujours vierge, c’est que je n’avais pas trouvé le bon. Celui qui me mettrait assez en confiance pour oser me dévoiler ainsi. Mon meilleur ami pourrait-il être ce garçon-là ? Je romps le baiser silencieusement, plongeant mon regard dans le bleu de ses prunelles. Yes. Légèrement nauséeuse de cette sensation d’évidence même, je m’accroche à ses épaules. But not now. I need it to be right.
"Oswald." Murmure dans la nuit, je ressens le besoin de dire son prénom en entier pour me raccrocher à la réalité. Être sûre que je ne rêve pas. La beauté de ses traits, la douceur de son regard, ses cheveux décoiffés, tout chez lui me transcende. "You’re handsome." Mots trop peu prononcés, qui résonnent avec le reproche fait bien plus tôt dans la soirée. Quand tout cela avait de l'importance. Regard malicieux. I know you know it. I just needed to say it. La tendresse revient rapidement cependant, et je viens me serrer contre lui, le visage enfoui dans son cou. C'est fou ce qu'il sent bon. Je pourrais rester des heures, contre sa peau. Câlin qui veut trop en dire, ou alors pas assez. Là, les yeux fermés, je laisse la fatigue m'envahir une nouvelle fois, l'excitation, la peur, la tristesse, la nouveauté passées. Lentement, ma main vient se poser sur son épaule, l'index traçant un chemin le long du bras du Wright pour arriver jusqu'à sa main, dans laquelle je viens y réfugier la mienne. "Do your rules still forbid you to sleep with me ?" Voix douce, murmure innocent. Il sait, j'espère, que je parle de dormir. Vraiment dormir.
- InvitéInvité
Re: vodka fraise (murwald - fb)
Sam 5 Jan 2019 - 16:48
I like it, too. Murmure qui répondait au sien et qui le fit fondre complètement. Oswald avait l'impression d'avoir seize ans et de sentir son existence basculer alors qu'il embrassait sa meilleure amie. Il connaissait les filles depuis presque dix ans, il les avait déjà connues avant de rencontrer Murphy, il avait eu une vie charnelle remplie et déjantée, à l'image de son appétit pour la chose et son enthousiasme pour les expériences. Il avait vu et fait des choses osées qui resteraient de bons souvenirs à jamais. Pourtant, ce soir, ces baisers innocents, cette découverte dans la pénombre, constituait le moment le plus érotique et romantique de sa vie de jeune homme. Entendre l'Ethelred souffler qu'elle aimait l'embrasser, la sentir réceptive et demandeuse, le plongeait dans un tourment de délices. Il songea une seconde qu'il ne pourrait plus jamais porter ce maillot de Quidditch sans être excité.
Encore la plus entreprenante des deux, pour la plus grande surprise et le plus grand bonheur du sorcier qui n'osait pas prendre d'initiative, Murphy s'installa rapidement sur ses genoux, face à lui. Quand elle rompit le baiser pour une demande tacite de consentement, le jeune homme se sentit rougir. Il était soufflé par la beauté de son visage, le contact de son corps peu vêtu sur le sien, la confiance qu'elle lui faisait. Il acquiesça doucement, sans la quitter des yeux, noyé dans son regard. Le baiser reprit. Plus passionné qu'au début de l'échange, Oswald se laissa porter par leur envie mutuelle. Les bras autour de la sorcière, il la serrait parfois un peu plus contre lui, glissant des doigts fébriles dans ses cheveux. Il avait envie de la garder contre lui indéfiniment, de ne jamais perdre la sensation de chaleur qui émanait d'elle, son parfum, la douceur indécente de ses baisers. Agrippé à elle autant qu'elle se tenait à lui, découvrant le plaisir sensuel de mêler leur langue, le Wright sentait qu'arrivait un moment dangereux pour eux. Homme impulsif, envahi de désir pour la magnifique sorcière qui l'embrassait, il savait que son corps aurait envie de plus. Sentiment naturel pour lui, anodin à vingt-cinq ans, mais il s'interdisait d'agir en ce sens. Il savait -ou pensait savoir- que Murphy n'avait jamais connu cela et s'il s'était laissé convaincre pour le baiser il refusait qu'ils franchissent d'autres étapes. Que ce soit sa première fois à elle ou non, il savait qu'il ne voulait pas que leur première fois ait lieu cette nuit. Maybe she wants it ? Pensée risquée, puisque le sorcier n'avait pas anticipé qu'elle serait si impatiente de l'embrasser...
La voix de la jeune femme brisa heureusement son dilemme. Oswald. Prénom entier. Le Wright se sentit brusquement coupable, craignant qu'elle n'ait perçu l'envie qui tiraillait son corps. What ? prononça-t-il avec le plus de détachement possible, persuadé qu'il n'avait pas changé sa manière de l'embrasser ou de la toucher. You’re handsome. Simplement ça. Surpris, ému, il emprunta un sourire malicieux pour dissimuler sa réaction. Bien sûr qu'il le savait, bien sûr qu'elle le lui avait déjà dit, mais jamais sur ce ton, dans ce contexte. Il eut envie de lui dire à quel point elle était belle aussi, mais supposa que ça ne sonnerait pas aussi bien juste après elle. Le sorcier l'accueillit contre lui quand elle enfouit le visage dans son cou pour une étreinte tendre qui le fit soupirer de bien-être. Do your rules still forbid you to sleep with me ? La requête le fit rire doucement. Ils savaient tous deux qu'ils ne feraient que dormir et c'était la meilleure chose à faire. Oswald se sentait fatigué lui aussi. Après leurs baisers il aurait été triste de ne pas finir la nuit contre elle. It's allowed, only if you don't snore. Taquinerie tendre, et il la souleva pour l'aider à se remettre debout avec lui.
Ils échouèrent sur le lit, lourds de sommeil, légers d'amour. Glissant sous les draps, le jeune homme laissa Murphy se caler face à lui, son visage contre son torse, avant de l'entourer de ses bras. Il resta quelques instants à contempler le plafond. La suite lui faisait peur, oui, mais une nouvelle flamme de confiance osait brûler en lui. L'idée de poursuivre là où ils en étaient restés à la fin des vacances le rendait impatient et serein à la fois. Il n'avait jamais vraiment affiché de petite amie à son bras, Murphy prendrait-elle cette place ? Sa place, qu'elle seule pouvait occuper ? Le sourire aux lèvres, sentant le sommeil le cueillir, il murmura. Good night, Smurf. Soupirs d'endormissement des deux côtés. I love you. Mots du bout des lèvres. Envahi d'une émotion mêlée de fierté, de fatigue et d'envie de la couvrir de baisers, Oswald embrassa tendrement son crâne. Geste anodin, mots déjà prononcés. Pourtant cette fois-ci tout semblait nouveau.
Encore la plus entreprenante des deux, pour la plus grande surprise et le plus grand bonheur du sorcier qui n'osait pas prendre d'initiative, Murphy s'installa rapidement sur ses genoux, face à lui. Quand elle rompit le baiser pour une demande tacite de consentement, le jeune homme se sentit rougir. Il était soufflé par la beauté de son visage, le contact de son corps peu vêtu sur le sien, la confiance qu'elle lui faisait. Il acquiesça doucement, sans la quitter des yeux, noyé dans son regard. Le baiser reprit. Plus passionné qu'au début de l'échange, Oswald se laissa porter par leur envie mutuelle. Les bras autour de la sorcière, il la serrait parfois un peu plus contre lui, glissant des doigts fébriles dans ses cheveux. Il avait envie de la garder contre lui indéfiniment, de ne jamais perdre la sensation de chaleur qui émanait d'elle, son parfum, la douceur indécente de ses baisers. Agrippé à elle autant qu'elle se tenait à lui, découvrant le plaisir sensuel de mêler leur langue, le Wright sentait qu'arrivait un moment dangereux pour eux. Homme impulsif, envahi de désir pour la magnifique sorcière qui l'embrassait, il savait que son corps aurait envie de plus. Sentiment naturel pour lui, anodin à vingt-cinq ans, mais il s'interdisait d'agir en ce sens. Il savait -ou pensait savoir- que Murphy n'avait jamais connu cela et s'il s'était laissé convaincre pour le baiser il refusait qu'ils franchissent d'autres étapes. Que ce soit sa première fois à elle ou non, il savait qu'il ne voulait pas que leur première fois ait lieu cette nuit. Maybe she wants it ? Pensée risquée, puisque le sorcier n'avait pas anticipé qu'elle serait si impatiente de l'embrasser...
La voix de la jeune femme brisa heureusement son dilemme. Oswald. Prénom entier. Le Wright se sentit brusquement coupable, craignant qu'elle n'ait perçu l'envie qui tiraillait son corps. What ? prononça-t-il avec le plus de détachement possible, persuadé qu'il n'avait pas changé sa manière de l'embrasser ou de la toucher. You’re handsome. Simplement ça. Surpris, ému, il emprunta un sourire malicieux pour dissimuler sa réaction. Bien sûr qu'il le savait, bien sûr qu'elle le lui avait déjà dit, mais jamais sur ce ton, dans ce contexte. Il eut envie de lui dire à quel point elle était belle aussi, mais supposa que ça ne sonnerait pas aussi bien juste après elle. Le sorcier l'accueillit contre lui quand elle enfouit le visage dans son cou pour une étreinte tendre qui le fit soupirer de bien-être. Do your rules still forbid you to sleep with me ? La requête le fit rire doucement. Ils savaient tous deux qu'ils ne feraient que dormir et c'était la meilleure chose à faire. Oswald se sentait fatigué lui aussi. Après leurs baisers il aurait été triste de ne pas finir la nuit contre elle. It's allowed, only if you don't snore. Taquinerie tendre, et il la souleva pour l'aider à se remettre debout avec lui.
Ils échouèrent sur le lit, lourds de sommeil, légers d'amour. Glissant sous les draps, le jeune homme laissa Murphy se caler face à lui, son visage contre son torse, avant de l'entourer de ses bras. Il resta quelques instants à contempler le plafond. La suite lui faisait peur, oui, mais une nouvelle flamme de confiance osait brûler en lui. L'idée de poursuivre là où ils en étaient restés à la fin des vacances le rendait impatient et serein à la fois. Il n'avait jamais vraiment affiché de petite amie à son bras, Murphy prendrait-elle cette place ? Sa place, qu'elle seule pouvait occuper ? Le sourire aux lèvres, sentant le sommeil le cueillir, il murmura. Good night, Smurf. Soupirs d'endormissement des deux côtés. I love you. Mots du bout des lèvres. Envahi d'une émotion mêlée de fierté, de fatigue et d'envie de la couvrir de baisers, Oswald embrassa tendrement son crâne. Geste anodin, mots déjà prononcés. Pourtant cette fois-ci tout semblait nouveau.