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Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 26 Oct 2019 - 10:27
A titre posthume
Je sors du bureau d’Alfred, je suis venue le voir directement à mon arrivée au domaine. J’ai appris le décès de son fils, le père de rob la veille. Des rumeurs circulaient à propos de sa mort, la gazette du sorcier en a fait un article et j’ai donc contacté Alfred pour en avoir le cœur net. Rob était absent, je l’avais remarqué, nous ne sommes plus ensemble mais je ne pouvais m’empêcher de garder un œil sur lui…De continuer de le regarder, de l’observer…Je n’ai pas hésité une seule seconde à venir, il le fallait, soutenir Alfred ainsi que Robin est ma priorité, je vais mettre de côté ma tristesse et tenter d’être présente. Je n’ose pas avancer dans le salon, je suis encore contre la porte du bureau d’Alfred. Je souffle pour me donner du courage mais mes talons refusent d’avancer. Un serveur sort des cuisines, un plateau de champagne sur un plateau en argent, je prends une coupe au passage et le bois d’une traite sans respirer, je pose le verre sur la console près de moi et prends mon courage à deux mains.
J’entre dans le salon où bon nombre de personnes conversent entres elles. Je tente de me fondre dans la masse, je suis en train de me dire que j’ai peut-être eue une mauvais idée, venir ici n’était peut-être pas ce qui avait de mieux…Je soupire, une main se pose sur mon bras, je fronce des sourcils et relève les yeux, je souris, Benjamin. Nous faisons une accolade, je ne l’ai pas revu depuis mon départ, il m’amène vers son père et son oncle, tous deux surpris de me voir ici visiblement, je prends un autre verre au passage, l’alcool me donnera du courage d’affronter la journée, j’ai un regard circulaire dans la pièce, Carmela est occupée et c’est tant mieux, mais je ne vois pas Rob…J’espère qu’il va bien.
@Robin Pennyworth
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 2 Nov 2019 - 22:27
La veillée funèbre. Une étape importante, obligée. Celle de mon père, John Pennyworth, avait lieu au manoir, qui avait ouvert ses portes à plus de faux amis de la famille qu'à des vrais, des gens au allures bien intentionnés qu'il fallait gérer avec un respect qu'en ce moment je ne voulais pas avoir. Trois jours. Voila trois jours que j'étais revenu ici, en urgence, pour reprendre toutes les affaires courantes, les clôturer, et agir en bon fils que je devais être pour l'occasion. Cela équivalait à beaucoup trop d'heures de travail, beaucoup trop de réunions avec ces mêmes personnes qui, lorsque vous les rencontrez, ont plus l'impression de marcher sur des oeufs à la moindre parole et cherche tout de même une seule chose : leur propre profit.
Moi dans tout ça, et bien j'étais ce que j'avais toujours été destiné à être : le légataire universel. Celui qui devrait reprendre sa part, la suite de l'entreprise familiale alors que j'étais convaincu d'avoir peut-être enfin trouvé une voie faite pour moi au sein de l'équipe professoral de ce fou d’Ézéchiel.
Bref, même s'il s'agissait de mon père, je n'avais aucune envie d'être ici, en ce moment. Si bien qu'entrant dans le salon, je savais ce que j'allais faire. Le traverser. De part en part. Avec une seule impression figée sur mon visage : "ne me dérangez pas". Même ma mère compris, croisant mon regard du coin de l'oeil et occupé d'être la si bonne hôte qu'elle a l'habitude d'être. Et sortant sur le balcon, je m'approchais de ma nièce, la reconnaissant bien dans son choix de retraite de cette foule.
-"Jeune fille, n'abuses pas de ce qu'il y a dans ce verre."
Elle regarda sa flûte, avant de me répondre en pointant la mienne :
-"Tu peux parler."
Un timide mais vrai sourire vint se dessiner sur mon visage alors à son intention, pendant que je venais m'accouder sur le parapet sur lequel elle s'appuyait.
-"Elle est là, tu sais..."
Mon regard devia vers elle, intrigué, alors que mon esprit se demandait encore de qui elle parlait. Une réponse qui n'allait pas tarder à arriver. Se redressant dans un "Je vous laisse", je me retournais en la regardant s'éloigner, croisant et saluant la fameuse personne dont elle parlait.
-"Bonsoir Katherine..."
Evidemment... Qui d'autre ?...
Moi dans tout ça, et bien j'étais ce que j'avais toujours été destiné à être : le légataire universel. Celui qui devrait reprendre sa part, la suite de l'entreprise familiale alors que j'étais convaincu d'avoir peut-être enfin trouvé une voie faite pour moi au sein de l'équipe professoral de ce fou d’Ézéchiel.
Bref, même s'il s'agissait de mon père, je n'avais aucune envie d'être ici, en ce moment. Si bien qu'entrant dans le salon, je savais ce que j'allais faire. Le traverser. De part en part. Avec une seule impression figée sur mon visage : "ne me dérangez pas". Même ma mère compris, croisant mon regard du coin de l'oeil et occupé d'être la si bonne hôte qu'elle a l'habitude d'être. Et sortant sur le balcon, je m'approchais de ma nièce, la reconnaissant bien dans son choix de retraite de cette foule.
-"Jeune fille, n'abuses pas de ce qu'il y a dans ce verre."
Elle regarda sa flûte, avant de me répondre en pointant la mienne :
-"Tu peux parler."
Un timide mais vrai sourire vint se dessiner sur mon visage alors à son intention, pendant que je venais m'accouder sur le parapet sur lequel elle s'appuyait.
-"Elle est là, tu sais..."
Mon regard devia vers elle, intrigué, alors que mon esprit se demandait encore de qui elle parlait. Une réponse qui n'allait pas tarder à arriver. Se redressant dans un "Je vous laisse", je me retournais en la regardant s'éloigner, croisant et saluant la fameuse personne dont elle parlait.
-"Bonsoir Katherine..."
Evidemment... Qui d'autre ?...
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Mer 6 Nov 2019 - 22:26
A titre posthume
J'hoche la tête pour faire bonne figure, souris de temps en temps a ce que Benjamin me dit. Je ne l'écoute que d’une oreille, aucunement attentive a sa conversation. Carmela m'a vu. Je le sais, je sens son regard de serpent se poser sur moi de temps à autre. Mais je n'ai que faire d'elle, son fils est plus important que ce qu'elle m'a fait subir durant des mois. Cela restera dans un coin de ma tête mais ce n'est ni le jour, ni le moment de parler de cela. J'espère pour elle qu'elle ne viendra pas me voir, c'est tout ce que je lui souhaite en tout cas. Mon attention revient à mon ancien chef et responsable, ma coupe à la main, il me donne des nouvelles de mes anciens collègues, ravie de savoir comment ont avancés leur vie huit mois après mon départ.
Je porte la flûte sur mes lèvres carmin et en bois le restant. Mon cœur bat plus rapidement lorsque j’aperçois une silhouette de dos que je reconnaîtrais entre mille, la discussion n’est plus qu’en écho, la voix de Benjamin n’est que lointaine, il ne m’a pas vu et ce n’est peut-être pas plus mal, je ne peux cependant m’empêcher de le suivre du regard jusqu’à ce qu’il sorte du salon pour en sortir sur le balcon. Je cligne des paupières, il me faut une autre flûte…Comme s’il avait entendu mes pensées, Benjamin me prends ma coupe vide et m’en donne une nouvelle. Je racle doucement ma gorge, gênée d’avoir abandonné pendant quelques instants mon ancien responsable. Je lui souris pour l’encourager à reprendre mais il pose sa main sur mon épaule.
- Va le voir.
Je me retiens de respirer, il m’a démasqué, en même temps ce n’est pas difficile, lorsque Robin est dans les parages plus rien autour n’a d’importance à mes yeux et aujourd’hui plus que les autres. J’humidifie mes lèvres et remercie mon ami avant de prendre le chemin vers le balcon. J’hésite à sort, il n’est pas seul, je pense que c’est sa nièce, je n’ai pas envie de les déranger, pourtant je m’avance, je n’entends pas ce qu’ils se disent, Arizona se retourne, me regarde, souris et me salut.
- Bonsoir Arizona.
Elle passe devant moi, je lui souris, et relève enfin le visage. Nos yeux se croisent et c’est à ce moment-là que je décide de m’avancer pour venir le rejoindre. Nous nous sommes plus parlé depuis notre dernière rencontre, depuis que nous avons mis les choses au clair. Je tente comme je peux de ne plus penser à lui mais c’est difficile. Parfois je me pose la question, comment c’est possible qu’il soit encore présent, notre relation a été rapide, courte… Je pose mes coudes sur le parapet.
- Bonsoir, Robin. Toutes mes condoléances pour ton père…
@Robin Pennyworth
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 16 Nov 2019 - 18:54
- Bonsoir, Robin. Toutes mes condoléances pour ton père…
Je soupirais. Non contre elle, mais de ces mots que j'entendais sans cesse depuis presque quarante-huit heures : "Mes condoléances pour ton père". Ces mêmes heures, je les avais passé en grande partie à faire le travail qu'il aurait du lui-même faire s'il n'avait pas eu cet accident. Et au-delà de ce que beaucoup pouvaient réellement pensé, je n'étais pas prêt à ça. Pas prêt a endosser de telles responsabilités maintenant, ni même à faire ce deuil. Je n'étais pas certes le plus proche de ses enfants, mais je n'étais juste pas prêt. Comment l'être en même temps, quand tous s'étonne que le vieux Alfred soit encore en vie ? D'aucun aurait pensé qu'il passerait l'arme à gauche avant son fils. Mais non, solide comme un roc, la vie s'attache à lui.
-"Merci."
Un mot, simple. Dit sur le ton de la circonstance. Une politesse pour celle qu'elle venait de me faire, en me présentant ainsi ses amitiés. Me redressant légèrement, je venais retirer ma veste de costume pour m'approcher de Katherine. Et délicatement, je la plaçais sur ses épaules.
-"Tiens. Les nuits commencent à rafraîchir ici."
L'avait-elle oublié ? Je ne saurais dire. Je n'oubliais cependant pas non plus que j'étais maintenant son professeur.
-"Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes. Pas après... enfin, tu sais quoi."
Ce n'était pas un reproche. Juste l'étonnement de la voir ici. Mais en même temps, c'est une Wright. La maison qui contient probablement le plus d'indisciplinés à Hungcalf.
Je soupirais. Non contre elle, mais de ces mots que j'entendais sans cesse depuis presque quarante-huit heures : "Mes condoléances pour ton père". Ces mêmes heures, je les avais passé en grande partie à faire le travail qu'il aurait du lui-même faire s'il n'avait pas eu cet accident. Et au-delà de ce que beaucoup pouvaient réellement pensé, je n'étais pas prêt à ça. Pas prêt a endosser de telles responsabilités maintenant, ni même à faire ce deuil. Je n'étais pas certes le plus proche de ses enfants, mais je n'étais juste pas prêt. Comment l'être en même temps, quand tous s'étonne que le vieux Alfred soit encore en vie ? D'aucun aurait pensé qu'il passerait l'arme à gauche avant son fils. Mais non, solide comme un roc, la vie s'attache à lui.
-"Merci."
Un mot, simple. Dit sur le ton de la circonstance. Une politesse pour celle qu'elle venait de me faire, en me présentant ainsi ses amitiés. Me redressant légèrement, je venais retirer ma veste de costume pour m'approcher de Katherine. Et délicatement, je la plaçais sur ses épaules.
-"Tiens. Les nuits commencent à rafraîchir ici."
L'avait-elle oublié ? Je ne saurais dire. Je n'oubliais cependant pas non plus que j'étais maintenant son professeur.
-"Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes. Pas après... enfin, tu sais quoi."
Ce n'était pas un reproche. Juste l'étonnement de la voir ici. Mais en même temps, c'est une Wright. La maison qui contient probablement le plus d'indisciplinés à Hungcalf.
- InvitéInvité
Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Mer 20 Nov 2019 - 23:47
A titre posthume
Son soupir, je sais pour quelle raison il l’a poussé. Je l’ai éprouvé il n’y a pas si longtemps. Cette phrase m’a tellement exaspéré lorsque j’ai perdu mon père…pourtant je n’ai pas su quoi dire en le voyant, ici. Je n’ai pas réfléchi comme je fais souvent. Je baisse le regard et prend une gorgée de champagne. Je sens un tissu se poser sur mes épaules et mes lèvres s’étirent en un sourire. Il a toujours fait ce geste avec moi, pourtant il sait pertinemment que je n’ai pas de problème avec le froid. Pourtant je garde sa veste, son parfum vient jusqu’à moi, ça m’avait manqué…je ferme les yeux un instant et les rouvres dès qu’il prend la parole. J cligne des paupières et reprends une nouvelle fois une gorgée et lui réponds.
- Nous ne sommes plus ensemble, certes mais…je tenais à être présente, pour soutenir Alfred et surtout…te soutenir. Je sais ce que c’est de perdre un père.
Je regarde ma flûte tout en soupirant doucement, le dire à voix haute me noue la gorge…il y a moins de monde ce soir qu’à l’enterrement de mon père. Je devais faire la femme forte, être digne, paraître, garder ma tristesse, sourire, remercier, parler, faire acte de présence. Très peu pur moi de faire semblant, ce monde auquel appartenait mon père n’est en rien le mien, mon héritage coule dans mes veines, j’ai un statut que je n’apprécie guère, mais heureusement ce soir, je ne suis que Katherine et ce soir, je suis là pour lui. Lorsque j’ai su pour la perte de son père, la question ne s’est pas posée, je me devais être là. Pourtant non, je ne suis plus rien, rien qu’une élève…Alors je vais discuter l’air de rien…
- Tu fuis les gens dedans. Je comprendrais si tu souhaites rester seul, je ne vais pas m’offusquer.
@Robin Pennyworth
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 8:56
- Nous ne sommes plus ensemble, certes mais…je tenais à être présente, pour soutenir Alfred et surtout…te soutenir. Je sais ce que c’est de perdre un père.
Je la regardais un instant, alors qu'elle comparait nos pères. Je n'étais cependant pas surpris qu'elle soit présente pour Alfred. Tous deux avait un lien spécial depuis le début, et il était évident que le patriarche de notre famille appréciait Katherine.
-"Alfred était plus mon père que mon vrai père. Tu le sais."
Je n'allais pas refaire la liste des griefs que je pouvais avoir contre lui au vu des circonstances, mais je n'allais pas non plus le pleurer amèrement. Mon père était mort, j'en étais certes triste mais pas autant atteint que certains de mes frères et soeurs.
- Tu fuis les gens dedans. Je comprendrais si tu souhaites rester seul, je ne vais pas m’offusquer.
Je me retournais et m'appuyait à nouveau les fesses sur le parapet, regardant le monde présent pour en détailler les personnes.
-"Tous ces gens. Oui, j'avoue que je n'ai pas envie de leur parler. Ils commenceraient par me dire à quel point ils sont désolés, qu'ils compatissent et comprennent, et ensuite partiront vers leur propres intérets. Que va faire le groupe ? Qui va reprendre les rennes maintenant que John est mort ? De qui doit-on s'approcher pour avoir tels ou tels bénéfices ? Des vautours à la veillée funèbre d'un requin."
Tous, à peu de choses prêt. Regardant Katherine, je déclarais presque las :
-"C'est Benjamin qui t'a dit de me rejoindre n'est-ce-pas ?"
Pas besoin d'être légilimens pour tirer la conclusion de ce qu'il attend de ce genre d'attention. Ce monde était ainsi fait, et depuis deux jours, je commençais à m'habituer à ce genre de manigances. Sauf que...
-"Ce n'est pas moi qui va reprendre la tête du groupe."
Vérité tranchante, innattendue peut-être de la part de Kate, certainement de la part de tous. Tout autant que l'identité de celui qui va endosser ce rôle. Moi, je ne suis là que le temps de temporiser les choses. Ensuite, je retournerais à Hungcalf.
Je la regardais un instant, alors qu'elle comparait nos pères. Je n'étais cependant pas surpris qu'elle soit présente pour Alfred. Tous deux avait un lien spécial depuis le début, et il était évident que le patriarche de notre famille appréciait Katherine.
-"Alfred était plus mon père que mon vrai père. Tu le sais."
Je n'allais pas refaire la liste des griefs que je pouvais avoir contre lui au vu des circonstances, mais je n'allais pas non plus le pleurer amèrement. Mon père était mort, j'en étais certes triste mais pas autant atteint que certains de mes frères et soeurs.
- Tu fuis les gens dedans. Je comprendrais si tu souhaites rester seul, je ne vais pas m’offusquer.
Je me retournais et m'appuyait à nouveau les fesses sur le parapet, regardant le monde présent pour en détailler les personnes.
-"Tous ces gens. Oui, j'avoue que je n'ai pas envie de leur parler. Ils commenceraient par me dire à quel point ils sont désolés, qu'ils compatissent et comprennent, et ensuite partiront vers leur propres intérets. Que va faire le groupe ? Qui va reprendre les rennes maintenant que John est mort ? De qui doit-on s'approcher pour avoir tels ou tels bénéfices ? Des vautours à la veillée funèbre d'un requin."
Tous, à peu de choses prêt. Regardant Katherine, je déclarais presque las :
-"C'est Benjamin qui t'a dit de me rejoindre n'est-ce-pas ?"
Pas besoin d'être légilimens pour tirer la conclusion de ce qu'il attend de ce genre d'attention. Ce monde était ainsi fait, et depuis deux jours, je commençais à m'habituer à ce genre de manigances. Sauf que...
-"Ce n'est pas moi qui va reprendre la tête du groupe."
Vérité tranchante, innattendue peut-être de la part de Kate, certainement de la part de tous. Tout autant que l'identité de celui qui va endosser ce rôle. Moi, je ne suis là que le temps de temporiser les choses. Ensuite, je retournerais à Hungcalf.
- InvitéInvité
Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 9:30
A titre posthume
Je le regarde non sans retenir un sourire, le lien qui le lie à Alfred est touchant. Je suis d’ailleurs extrêmement proche de lui également, son père en revanche, je ne l’avais croisé que quelque fois lors événements aussi ennuyeuse mais qu’il était difficile d’éviter, surtout pour Rob. Il se retourne pour observer les gens et je l’imite dans son geste en veillant à ne pas faire tomber sa veste en me retournant. J’ai un regard pour les quelques personnes qui sont devant moi dans la pièce. Je ne peux cependant m’empêcher de rire doucement à ce qu’il dit, humidifiant mes lèvres je finie ma coupe et pose la flûte non loin de moi sur le parapet. Il avait donc deviné que Ben m’avait dit de venir le voir.
- J’avais déjà terriblement envie de te rejoindre dès que mon regard s’est posé sur toi Rob. Et personne ici ne me dit ce que j’ai à faire. Je suis donc venue de mon propre chef, parce que j’en avais envie, parce que je voulais te voir, je n’arrivais plus à me concentrer sur la conversation.
Ce n’était pas que la conversation était ennuyeuse mais elle était sans intérêt dès lors où Rob est entré dans mon champ de vision. Benjamin le savait, tous ceux de mon entourage et ayant eu connaissance ou vent de notre relation le savait. Rob est ancré en moi, peu importe la distance ou la relation que nous avons aujourd’hui. Je rajoute une chose.
- Et tu vas probablement trouver cela égoïste, mais savoir qui va reprendre la tête du groupe me passe au-dessus de la tête. Je m’en fiche.
J’hausse doucement les épaules. Je suis cependant rassurée, il reviendra à Hung, je dois garder cela en tête, je pourrais continuer à le voir l’air de rien, pendant les cours ou dans les couloirs, c’est déjà cela, je prends. Je tourne la tête pour le regarder.
- Tu me prends pour une espionne ? Envoyer par ces vautours pour avoir des informations ? Tu penses réellement que je suis si influençable que cela ?
Je ne le dis pas mais je pensais qu’il me connaissait plus que cela. J’ai toujours été indépendante, solitaire, je me fiche du regard des autres et ce qu’ils peuvent penser de moi. Mais Rob, je suis sensible à ce qu’il pourrait penser, nous ne semble plus ensemble mais jamais je ne lui tournerais le dos et encore moins tirer des informations…
@Robin Pennyworth
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 9:47
J’avais déjà terriblement envie de te rejoindre dès que mon regard s’est posé sur toi Rob.
Te rends-tu seulement compte à quel point cette phrase déchire mon coeur ? A quel point une erreur que j'ai en partie commise peut me faire regretter tout ce que j'ai pu perdre. J'aurais refusé d'être prof à l'université, juste pour être avec elle.
- Et tu vas probablement trouver cela égoïste, mais savoir qui va reprendre la tête du groupe me passe au-dessus de la tête. Je m’en fiche. Tu me prends pour une espionne ? Envoyer par ces vautours pour avoir des informations ? Tu penses réellement que je suis si influençable que cela ?
-"Si je le pensais, je t'aurais dit oui quand tu m'as demandé si je souhaitais être seul."
Mon regard se pose sur le sien, la regardant avec des yeux réellement souffrants. J'hésite un instant, bref, repensant à cette entrevue avec Ezechiel. Repensant à cette charte que l'on doit signer en tant que professeur. Et demandant mentalement pardon au doyen, envoyant valdinguer tous ces principes directeurs, ma main vient se poser délicatement sur celle libre de la Wright.
-"Je n'ai jamais souhaité que tu partes..."
Il y avait des conneries dans ma vie. Et l'une d'elle me revenait en mémoire en cet instant, alors que je paradais au bras d'une amie, faisant croire à une relation sérieuse avec elle alors qu'elle, elle vivait ce que je voudrais maintenant avec Katherine. Cet amour interdit, qui me donne l'impression de me brûler les doigts en l'instant.
Je sais qu'elle me regarde, de loin et à l'intérieur. En ce moment, sa poigne doit se refermer sur son verre, sans pour autant le réduire en morceaux. Je sais ce qu'elle en penses, j'imagine ce qu'elle se dit. Mais cela m'importe peu, me sont égales les désidérata de Carmela Pennyworth. La seule qui compte est sous mes yeux.
-"En Californie, j'étais partie t'acheter une bague de fiançailles. La personne sur la photo m'avait aidé à la choisir."
Te rends-tu seulement compte à quel point cette phrase déchire mon coeur ? A quel point une erreur que j'ai en partie commise peut me faire regretter tout ce que j'ai pu perdre. J'aurais refusé d'être prof à l'université, juste pour être avec elle.
- Et tu vas probablement trouver cela égoïste, mais savoir qui va reprendre la tête du groupe me passe au-dessus de la tête. Je m’en fiche. Tu me prends pour une espionne ? Envoyer par ces vautours pour avoir des informations ? Tu penses réellement que je suis si influençable que cela ?
-"Si je le pensais, je t'aurais dit oui quand tu m'as demandé si je souhaitais être seul."
Mon regard se pose sur le sien, la regardant avec des yeux réellement souffrants. J'hésite un instant, bref, repensant à cette entrevue avec Ezechiel. Repensant à cette charte que l'on doit signer en tant que professeur. Et demandant mentalement pardon au doyen, envoyant valdinguer tous ces principes directeurs, ma main vient se poser délicatement sur celle libre de la Wright.
-"Je n'ai jamais souhaité que tu partes..."
Il y avait des conneries dans ma vie. Et l'une d'elle me revenait en mémoire en cet instant, alors que je paradais au bras d'une amie, faisant croire à une relation sérieuse avec elle alors qu'elle, elle vivait ce que je voudrais maintenant avec Katherine. Cet amour interdit, qui me donne l'impression de me brûler les doigts en l'instant.
Je sais qu'elle me regarde, de loin et à l'intérieur. En ce moment, sa poigne doit se refermer sur son verre, sans pour autant le réduire en morceaux. Je sais ce qu'elle en penses, j'imagine ce qu'elle se dit. Mais cela m'importe peu, me sont égales les désidérata de Carmela Pennyworth. La seule qui compte est sous mes yeux.
-"En Californie, j'étais partie t'acheter une bague de fiançailles. La personne sur la photo m'avait aidé à la choisir."
- InvitéInvité
Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 10:24
A titre posthume
Je souris, rassurée. Nous avons toujours été franc l’un envers l’autre, j’ai tenté de moins l’être après mon départ. Je ne voulais pas lui dire la raison de mon évaporation, pourquoi j’ai quitté le continent américain. Je voulais ne plus le revoir, plus lui parler, le destin se joue de nous. A présent nous sommes dans une situation des plus compliqué, il est mon professeur et je suis son élève. Si j’avais su, je n’aurais pas pris soins aux créatures magique en option pour nous épargner des difficultés mutuels pourtant il arrive à prendre sur lui, moi un peu moins, je devrais pourtant, j’ai appris à donner le change mais tout tombe lorsqu’il est là. Comment c’est possible….Sa main vient prendre la mienne et mes penses s’envolent, je ne sais quoi faire pendant quelques instants mais automatiquement mon pouce vient caresser sa main dans la mienne. Je triture ma lèvre lorsqu’il me dit n’avoir jamais voulu que je parte. J’ai affreusement de mal à respirer en cet instant, mon cœur tambourine dans ma poitrine et un regard non loin dans la pièce nous surveille, nous épie, je la fixe mais l’ignore rapidement pour me concentre sur lui.
- Je ne le voulais pas non plus mais sur le moment….c’est ce que j’ai pensé être le mieux…
Je ne suis pas certaine que mon non départ aurait changé quelque chose, nous aurions parlé et ensuite ? Je serais partie en sachant qu’il ne comptait rien faire par rapport à sa mère, je ne l’aurais pas accepté tout comme je ne l’accepte pas aujourd’hui. Ça serait venu au même. Mais je ne m’attendais pas à sa révélation, son voyage en Californie, ce qu’il avait en tête…Je retire ma main sous le choc. Je ravale ma salive et me retourne dos à la baie vitrée, dos à notre espionne. Je ne l’ai jamais fait surveillée, j’ai toujours eue une confiance aveugle en lui et je l’ai cru lorsqu’il m’avait dit devoir partir mais que je ne pouvais l’accompagner. Jamais je n’aurais pensé que c’était pour cela.
Je respire un peu trop rapidement, je crois que j’ai besoin d’un verre. Je me retourne de nouveau et marche pour entrer dans la pièce, prends le plateau des mains d’un serveur, ces coupes ne seront pas de trop je le crains. Le serveur me regard d’un air interdit, je reviens vers lui, vers Rob, la porte se ferme et je m’y adosse mettant une distance vite regrettée. De ma main libre, je bois d’une traite une flute et décide seulement de revenir vers lui, posant le plateau sur le parapet et me mettre devant lui. Ma paume se mets sur son torse.
- Pourquoi me le dire maintenant Rob…
Je ne comprends pas, qu’est-ce qu’il souhaite…je m’imagine maintenant la bague ornant mon annulaire attendant le grand jour avec impatience, partir dans l’organisation, choisir le lieu, la robe…Katherine, tu te fais du mal…
- InvitéInvité
Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 10:47
Je n'en ai jamais douté. Même sans savoir la vraie raison de son comportement, je n'ai jamais vraiment douté d'elle. C'est peut-être ça qui me plaisait chez elle. Probablement ça que j'affectionnais. Elle n'hésitait que peu, mordait la vie à pleine dents sans jamais être tenté de se retourner. Une Wright.
J'ai l'impression que ma main s'effrite quand elle retire la sienne. Mon cerveau pense à la retenir près de moi, saisir son bras et la ramener, ne pas la perdre une nouvelle fois, mais mes membres ne réagissent pas. Est-ce parce que j'espère qu'elle ne disparaitra pas cette fois, parce que j'ai confiance en ce qu'elle m'a dit avant sur son envie d'être là au moins pour Alfred, ou n'est-ce que le reflet de cette éducation que j'ai reçue toute ces années, de pudeur et de maintien ? Se conformer à une étique, grandir dans un monde où l'argent achète tout et où votre attitude est épiée par vos plus proches parents ?
Je la regarde se saisir de coupes de champagne, et dénigre le serveur et son regard. Mes yeux croisent ceux de ma mère, et elle détourne le regard. Elle sait ce que je pense, et elle sait de quoi je suis capable si elle recommence à faire un caprice. J'ai été clair à ce sujet. Je regarde Katherine s'approcher, sent sa main se poser sur mon torse.
- Pourquoi me le dire maintenant Rob…
Mon regard se vide, alors que les réponses à cette question fusent dans mon esprit. Plusieurs possibilités, se bousculant les unes aux autres, toutes aussi convaincantes et pourtant aucunes satisfaisantes à mes yeux. Aucunes, si ce n'est une... Fixant son visage, je venais alors répondre deux mots, si simples.
-"Pourquoi pas..."
Pourquoi fallait-il toujours une raison ? Pourquoi fallait-il toujours se justifier ? J'aimais Katherine, cela ne pouvait-il donc pas être suffisant comme explication ? Sans que j'y réfléchisse un instant, ma main était sur sa joue, se glissant entre ses cheveux et sa nuque, l'autre s'aventurait à caresser son bras, prête à retenir cette personne si cher à mon coeur, mon front venait toucher le sien et je murmurais doucement :
-"Parce que je t'aime toujours..."
J'étais chez moi ici. Mais jamais vraiment complet sans elle. Il n'y a qu'avec elle que les douleurs de mon passé s'envolaient réellement.
J'ai l'impression que ma main s'effrite quand elle retire la sienne. Mon cerveau pense à la retenir près de moi, saisir son bras et la ramener, ne pas la perdre une nouvelle fois, mais mes membres ne réagissent pas. Est-ce parce que j'espère qu'elle ne disparaitra pas cette fois, parce que j'ai confiance en ce qu'elle m'a dit avant sur son envie d'être là au moins pour Alfred, ou n'est-ce que le reflet de cette éducation que j'ai reçue toute ces années, de pudeur et de maintien ? Se conformer à une étique, grandir dans un monde où l'argent achète tout et où votre attitude est épiée par vos plus proches parents ?
Je la regarde se saisir de coupes de champagne, et dénigre le serveur et son regard. Mes yeux croisent ceux de ma mère, et elle détourne le regard. Elle sait ce que je pense, et elle sait de quoi je suis capable si elle recommence à faire un caprice. J'ai été clair à ce sujet. Je regarde Katherine s'approcher, sent sa main se poser sur mon torse.
- Pourquoi me le dire maintenant Rob…
Mon regard se vide, alors que les réponses à cette question fusent dans mon esprit. Plusieurs possibilités, se bousculant les unes aux autres, toutes aussi convaincantes et pourtant aucunes satisfaisantes à mes yeux. Aucunes, si ce n'est une... Fixant son visage, je venais alors répondre deux mots, si simples.
-"Pourquoi pas..."
Pourquoi fallait-il toujours une raison ? Pourquoi fallait-il toujours se justifier ? J'aimais Katherine, cela ne pouvait-il donc pas être suffisant comme explication ? Sans que j'y réfléchisse un instant, ma main était sur sa joue, se glissant entre ses cheveux et sa nuque, l'autre s'aventurait à caresser son bras, prête à retenir cette personne si cher à mon coeur, mon front venait toucher le sien et je murmurais doucement :
-"Parce que je t'aime toujours..."
J'étais chez moi ici. Mais jamais vraiment complet sans elle. Il n'y a qu'avec elle que les douleurs de mon passé s'envolaient réellement.
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 11:09
A titre posthume
Je bouillonne de l’intérieur, pas de colère non, mais d’envie, une envie de l’embrasser, de prendre ses lèvres et poser mes mains autour de son cou pour en savourer l’instant comme c’était possible avant. Avant tout était simple, je n’étais qu’une salariée dans une étude d’archi tout en étudiant à distance, filant le parfait amour avec un bel homme celui-là même, présent avec moi sur dehors sur le balcon de son domaine familiale. Ma paume posée sur son torse se ferme en un poing que je tapote doucement ne sachant pas quoi dire ni que faire. C’est tellement rare ces moments, je sais toujours quoi dire d’habitude quel que soit la situation dans laquelle je suis, j’ai souvent une bonne répartie mais là…J’ai perdu mes mots, je n’arrive pas à aligner une phrase. J’ai toujours su, toujours senti que ses sentiments pour moi étaient toujours présent en lui….mais l’entendre de vive voix…ça fait mal, terriblement mal, je ne voulais pas l’entendre. Bon sang, j’étais prête à tourner la page, à peut-être mener une vie de célibataire en m’efforçant tant bien que mal de l’oublier. Je me dis avec le temps, je pourrais y arriver mais…en ai-je réellement envie ? Je n’ai peut-être rencontré la personne qui pourrait m’y aider…ou peut-être que si ? A quoi tu penses Katherine…qu’est-ce que je veux au fond…
- Tu sais bien que maintenant…nous deux, ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas…nous ne pouvons plus…
Je m’avance plus encore, et rompt la distance entre nous pour venir poser ma tête contre lui. Je regrette instantanément ce geste, mais il m’avait tant manqué. Nous n’avons pas le droit. Nous n’en n’avons plus le droit…ça n’est rien qu’une accolade. Rien de plus. C’est ce que je tente de me persuader dans ma petite tête de naïve amoureuse d’un professeur…Ma grande tu dois te réveiller. Nous ne sommes pas dans un conte de fée où tout se termine bien, c’est bien plus difficile que cela malheureusement…
- InvitéInvité
Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 11:29
- Tu sais bien que maintenant…nous deux, ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas…nous ne pouvons plus…
Ma main quitte sa nuque, se collant à sa joue dans l'unique but que mon pouce vienne l'interdire de finir cette phrase. Les yeux fermés, je sens son parfum et ses cheveux sur le flanc de mon visage. Je le sais oui. J'en suis conscient, conscient de la limite que j'ai déjà franchi il y a plusieurs secondes. J'en connais les conséquences si une seule information filtre jusqu'à de l'autre coté de l'Atlantique, et me dit que ma mère en serait parfaitement capable. Mais en même temps, devrais-je m'inquiéter des conséquences ? L'ai-je déjà fait ?
Je caresse ses lèvres, mon esprit ayant toujours plus de mal à résister à l'envie que j'ai d'y goûter à nouveau. D'apprécier à nouveau cette compagnie qu'était la sienne. A l'intérieur, les conversations continuent et les gens ne prêtent après tout plus attention à nous. Même ma mère.
Ma main gauche glisse dans son dos. Mon nez caline le sien. Et lentement je cèdes, convaincu qu'elle ne fuira pas, désireux de ne plus jamais la perdre. Un moment opportun pour transplaner jusqu'à un autre parapet, bien plus à l'abri des regards, bien plus remémoratif de souvenirs que nous avons en commun. Et lorsque mes lèvres rompent le contact avec les siennes, je murmure :
-"Je suis désolé..."
D'avoir transplaner sans l'avertir, de l'avoir embrasser, de l'avoir laisser partir, de ne pas l'avoir poursuivi, d'être son professeur, de l'attitude de ma mère et de la mienne tant qu'on y est... Désolé pour la forme, car honnêtement, tout de suite, mon esprit était en fait bien loin d'éprouver des remords... Faute à l'extasie qu'était pour moi cette blonde.
Ma main quitte sa nuque, se collant à sa joue dans l'unique but que mon pouce vienne l'interdire de finir cette phrase. Les yeux fermés, je sens son parfum et ses cheveux sur le flanc de mon visage. Je le sais oui. J'en suis conscient, conscient de la limite que j'ai déjà franchi il y a plusieurs secondes. J'en connais les conséquences si une seule information filtre jusqu'à de l'autre coté de l'Atlantique, et me dit que ma mère en serait parfaitement capable. Mais en même temps, devrais-je m'inquiéter des conséquences ? L'ai-je déjà fait ?
Je caresse ses lèvres, mon esprit ayant toujours plus de mal à résister à l'envie que j'ai d'y goûter à nouveau. D'apprécier à nouveau cette compagnie qu'était la sienne. A l'intérieur, les conversations continuent et les gens ne prêtent après tout plus attention à nous. Même ma mère.
Ma main gauche glisse dans son dos. Mon nez caline le sien. Et lentement je cèdes, convaincu qu'elle ne fuira pas, désireux de ne plus jamais la perdre. Un moment opportun pour transplaner jusqu'à un autre parapet, bien plus à l'abri des regards, bien plus remémoratif de souvenirs que nous avons en commun. Et lorsque mes lèvres rompent le contact avec les siennes, je murmure :
-"Je suis désolé..."
D'avoir transplaner sans l'avertir, de l'avoir embrasser, de l'avoir laisser partir, de ne pas l'avoir poursuivi, d'être son professeur, de l'attitude de ma mère et de la mienne tant qu'on y est... Désolé pour la forme, car honnêtement, tout de suite, mon esprit était en fait bien loin d'éprouver des remords... Faute à l'extasie qu'était pour moi cette blonde.
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 12:42
A titre posthume
Dès qu’il pose ses lèvres sur les miennes, j’ai l’impression de vaciller, comme si tout tournait autour de nous. Le monde s’est arrêté dès que nous avons pris le risque de nous embrasser car oui, il y en a. Notre baiser rompu par ses mots murmurer à mon égard. Je réalise seulement que nous ne sommes plus au même endroit, nous avons quitté l’effervescence du bas pour aller à l’étage, l’aile de Rob, sa chambre. Je regarde autour de moi pour bien être certaine, nous avons bien changé d’endroit. J’ai envie de me poser mille et une questions mais là je me dis…tant pis. J’allais le regretter, probablement oui, j’allais m’en vouloir, mais j’en ai foutrement rien à faire, là maintenant, ce regard fiévreux et pleins de désir, je le connais, je sais ce qu’il veut et j’aurais aimé ne pas ressentir la même chose en cette instant. Je le tire brusquement à moi pour prendre de nouveau ses lèvres, je passe mes mains autour de son cou pour accentuer notre baiser de feu. C’est s’il ne s’était rien passé, pas de séparation, pas de quiproquo, pas de long mois d’absence entre nous. Pourtant je mets fin à ce baiser que j’ai moi-même réclamé. Je le repousse doucement pour mettre une distance entre nous, je passe ma main sur mes lèvres et secoue la tête.
- Nous sommes fous.
Je retire la veste qu’il avait soigneusement posée sur mes épaules pour la mettre à l’intérieur. Je soupir, perdue entre mon envie de céder à la tentation et celle de rester sage et de songer à ce qu’il pourrait se passer par la suite. Plus tôt je me disais peu importe, tant pis, nous verrons bien mais la raison a pris le dessus. Nous ne pouvons pas. Je retire mes talons, j’ai envie d’être pied nus, je porte une longue robe noire qui m’épargnait d’avoir recours à des collants, ce que je n’aime pas ces choses…Cette chambre est chargé de souvenir ensemble, souvenir qui me revient à la figure dès l’instant où je pose les yeux sur le tapis, la cheminée, un feu crépitant comme s’il nous attendait. Je ferme les yeux en soupirant de nouveau.
- Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder…
Un simple murmure, j’ignore s’il l’a entendu ou non, mais je baisse les armes, je ne vais pas réussir, je n’y parviens pas. A quoi bon tenter de reculer si j’ai envie d’avancer plus encore…
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 13:35
Sa réaction à mon baiser, c'est celle que j'attendais. Et elle m'enivre atrocement, me rappelant avec une force violente tout ce que je ressens pour elle. Comme si, depuis des mois, ces sentiments étaient enfermés quelque part dans mon corps et ne ressurgissaient que maintenant, à la manière d'un fauve que l'on venait de libérer après l'avoir excité.
Mon souffle est court alors qu'elle me repousse et s'éloigne de moi, entrant dans la chambre.
- Nous sommes fous.
Oui. Fous est le mot adéquat. Mais c'est une folie que j'aime, que je désire, que je comprend finalement de l'époque avec Reia. Et dès lors, cette distance qui s'installe, je n'ai aucune envie de la laisser, la rompant moi-même sans une seule hésitation.
- Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder…
Alors qu'elle prononce ces mots, mes mains glissent sur ses hanches, mon torse venant coller son dos et mes lèvres déposant un baiser sur l'une de ses clavicules. A nouveau, l'odeur de ses cheveux vient enivrer mon odorat, exciter mon envie, accentuer mes désirs la concernant et dès lors, la seule réponse que je peux apporter à cette phrase vient d'elle-même :
-"Résiste alors..."
S'il le fallait, je le dirais à Hungcalf. Je dirais qu'elle avait résisté. Pour que sa vie ne soit pas entachée, que son avenir ne soit pas compromis. Je ne ressentais pas cette peur, je n'imaginais pas agir autrement que de la façon dont j'agissais maintenant. A quoi bon finalement, comme elle le disait si bien. Et puis, Ezechiel, il était loin à l'heure qu'il est.
Mon souffle est court alors qu'elle me repousse et s'éloigne de moi, entrant dans la chambre.
- Nous sommes fous.
Oui. Fous est le mot adéquat. Mais c'est une folie que j'aime, que je désire, que je comprend finalement de l'époque avec Reia. Et dès lors, cette distance qui s'installe, je n'ai aucune envie de la laisser, la rompant moi-même sans une seule hésitation.
- Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder…
Alors qu'elle prononce ces mots, mes mains glissent sur ses hanches, mon torse venant coller son dos et mes lèvres déposant un baiser sur l'une de ses clavicules. A nouveau, l'odeur de ses cheveux vient enivrer mon odorat, exciter mon envie, accentuer mes désirs la concernant et dès lors, la seule réponse que je peux apporter à cette phrase vient d'elle-même :
-"Résiste alors..."
S'il le fallait, je le dirais à Hungcalf. Je dirais qu'elle avait résisté. Pour que sa vie ne soit pas entachée, que son avenir ne soit pas compromis. Je ne ressentais pas cette peur, je n'imaginais pas agir autrement que de la façon dont j'agissais maintenant. A quoi bon finalement, comme elle le disait si bien. Et puis, Ezechiel, il était loin à l'heure qu'il est.
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 17:09
A titre posthume
Des frissons parcours mon corps lorsqu’il pose mes mains sur mes hanches, pas de surprise, je savais qu’il allait venir, j’ai entendu ses pas non loin de moi. Je repousse ma tête de côté lorsqu’il vient déposer des baisers sur ma clavicule, mes yeux se ferme désireuse de faire durer le moment mais il y met un terme pour me murmurer de résister, de céder finalement. Je me mords la lèvre, tentant vainement de prendre sur moi et réellement me dire que nous commettons une lamentable erreur tous les deux. Je respire mal, je respire fort, qu’est-ce que je fiche…bon sang…je suis dépassée. Je me retourne et affronte son regard océan, mes doigts déboutonnent lentement sa chemise, mes lèvres viennent quémander les siennes en un baiser furtif avant que je prenne parole enfin.
- Juste une fois, rien qu’une fois…
Une fois…disons profiter de l’instant avant de ne plus pouvoir le faire, jamais plus. Je reprends instantanément ses lèvres sans en demander de réponses. Nous sommes des fous, fous l’un de l’autre mais séparé par la vie. Je fronce des sourcils lorsque notre baiser prend fin, j’inonde son cou de délicieux baisers avant de continuer à déboutonner sa chemise. Ma main caresse la peau de son torse qui m’a tant manqué, lentement je fais glisser sa chemise à terre. Mon ventre est tordu de mille papillons, est-ce la crainte ? Le désir ? Un mélange des deux ? Je l’ignore. Je repense à cette demande qu’il envisageait de faire, qu’at-il fait de la bague ? l’a-t-il vendu ? Je ne devrais pas me poser la question, nous sommes en train de franchir la ligne rouge, celle qui peut nous mener à notre perte à tous les deux.
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 21 Nov 2019 - 21:30
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Sam 23 Nov 2019 - 11:08
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Dim 24 Nov 2019 - 12:43
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Mer 4 Déc 2019 - 22:13
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Jeu 5 Déc 2019 - 21:43
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Dim 15 Déc 2019 - 12:48
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Dim 15 Déc 2019 - 23:11
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Dim 22 Déc 2019 - 23:53
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Lun 23 Déc 2019 - 0:21
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Re: Terminé // +18 {Seattle} A titre posthume ~ Robin Pennyworth
Mar 24 Déc 2019 - 14:54
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