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[Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Lun 28 Oct 2019 - 11:08
Cette journée n'a absolument aucun sens. Darcy est un peu bousculé par la nouvelle qu'il vient d'apprendre. Amira, sa cheffe, retourne en Egypte définitivement pour s'y occuper de sa mère malade, et tient à lui offrir les clés et la direction du salon de tatouage qu'elle dirigeait. Dans un sens, il trouve ça complètement fou ; de l'autre, il comprend. Ils travaillent ensemble depuis que Darcy est arrivé à hungcalf ; cela fait sept ans d'amitié sincère, de partenariat, de travail, de rigolades, de bêtises. Sept ans que Darcy bosse dans ce salon, et il aime toujours autant son boulot. Tatouer n'est pas un travail pour lui, c'est un véritable plaisir, et quand il a appris qu'Amira partait, il a d'abord été dévasté en croyant devoir changer de travail ; la proposition de sa cheffe l'a totalement retourné. Le pire, c'est qu'il a fini par accepter, bon sang, presque sur un coup de tête ; c'est vraiment pas raisonnable de sa part, après tout il est encore étudiant, il a de nombreuses options, et la gestion d'un business prend un peu de temps, ce qui veut dire qu'il n'aura pas une seule seconde pour lui ; mais en fait il s'en moque. S'il faut qu'il abandonne quelques cours au passage, il le fera volontiers. Après tout ce n'est pas comme s'il tenait particulièrement aux études qu'il fait, il fait ça principalement pour satisfaire ses parents avec un joli diplôme et un métier soit-disant plus digne que simple artiste tatoueur. En plus, sa boss l'a bien formé, pendant ces sept années, et Darcy saura parfaitement gérer l'établissement, tant qu'il reste organisé.
Il s'est empressé d'envoyer un message un peu paniqué à Althea dès qu'il a appris la nouvelle ; cette dernière lui a bien évidemment ri au nez, à quoi s'attendait-il ? Mais le soutient qu'il peut lire entre les lignes suffit pour l'assurer qu'il s'en sortira. Et puis dans le pire des cas il trouvera bien une façon de déléguer du travail à sa meilleure amie, puisqu'elle propose si gentiment, n'est-ce pas ? En attendant, quand il reçoit une photo d'un lapin blanc à l'air légèrement grognon mais très fluffy, Darcy ne retient pas un lourd soupir d'exaspération. Bon, bah apparemment le voilà propriétaire d'un lapin, en plus d'un salon de tatouage ; à noter qu'il n'a rien demandé, lui, à la base. Pendant un bref instant, il se demande s'il ne devrait pas faire un civet avec la bestiole, mais finalement le jeune homme accepte son destin et se résigne à acheter quelques affaires pour son nouveau lapin, un peu plus tard dans la semaine. Il a faim mais il n'est pas cruel à ce point. (quoique...) Résigné à voir sa meilleure amie débarquer à n'importe quel instant, il reste attentif ; autour de lui il peut entendre ses colocs s'agiter, chacun dans sa chambre. L'appartement est très mal isolé, mais au moins cela permet de localiser tout le monde assez rapidement. D'ailleurs, il entend bien vite les vieilles marches en bois de l'escalier de l'immeuble grincer, et il devine qu'Althea ne va pas tarder à se débarquer sans toquer, comme toujours. Il se rend donc dans la cuisine et sort deux bières du frigo ; quand Althea déboule, chargée d'une cage avec le gros lapin dedans, Darcy la regarde un instant, soupire pour la énième fois et lui tend une bière. « T'es vraiment pas croyable, » dit-il, exaspéré, en guise de salutation.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Ven 1 Nov 2019 - 23:44
on pourrait. | alors tu vois comme tout se mêle, et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête. |
mood ۞ T'avais presque oublié le dynamisme des nouvelles perspectives. Le palpitant qui part en vrille alors qu'on considère quel chemin choisir, quelle attitude adopter. Ça a quelque chose de diablement excitant - et tu te souviens pas de la dernière fois où quelque chose t'a poussée à sauter à pieds joints et te ruer sur quelque chose. (ou plutôt, si - mais si tu pouvais tu l'effacerais à coups de cisaille dans ton cortex frontal malmené) Tu l'as charrié sans (grande) méchanceté - il sait si bien se glisser dans les interstices de ton silence, Darcy. C'est comme si tu te promenais sur des traces de pas invisibles aux yeux des autres - des traces pastel rythmées par les notes inaudibles d'un piano que tu es seule à entendre. Ça a un son mutin, enfantin, presque, mais ça te surprend et t'enchante juste assez pour que tu suives le sentier tracé dans ta tête sans trop poser de questions. Comme des miettes laissées là par on ne saurait quelle sorcière souhaitant t'attirer à ta perte jusqu'à sa maison de pain d'épices, tu dois presque t'empêcher d'exécuter une gracieuse pirouette - tant pis, si elles sont moins bien qu'avant, allez, t'en as envie. Tu pousses presque un cri enchanté en parvenant chez Fleury's. Il y a des créatures magiques de toutes sortes, mais tout ce qui t'intéresse, c'est un animal diablement ordinaire.
C'est fou, ce qu'on peut être cons.
Coup de foudre, t'en es convaincue. Il est tout blanc et il a le même air boudeur que toi - sauf aujourd'hui. Aujourd'hui, il y a quelque chose de diablement conquérant dans ton allure. Tu te sens capable de soulever des montagnes. Ça doit être la nouvelle médication fournie par le médicomageque t'as escroqué qui a eu pitié de toi. Faut l'admettre : même si la pitié des autres t'insupporte, t'as toujours su l'utiliser, au besoin. « Je vais le prendre », déclares-tu au commis, qui s'empresse de décrocher la cage. Vu l'allure de l'animal, tu ne doutes pas qu'il traîne ici depuis longtemps, attendant en vain un acheteur. Pas aussi intriguant que les créatures fantastiques du monde sorcier, mais toi tu l'aimes directement, la boule de poils qui te regarde avec un dédain relatif. Ayant réglé l'addition et ajouté une cage (tu connais Darcy, il serait capable de le laisser en liberté), tu quittes la boutique. « Tu t'en vas rejoindre un autre grognon, Monsieur », murmures-tu contre la cage, presque comme un enfant. « Il le sait pas encore mais il va t'aimer. Et il a intérêt à pas te cuisiner sinon c'est moi qui vais l'empaler sur une broche », ajoutes-tu d'un ton décidé et menaçant, comme si le lapin blanc et toi étiez déjà des conspirateurs. Son caractéristique du transplanage fendant l'air, vous apparaissez en bas de l'immeuble du taudis logis de Darcy. Tu jettes un œil prudent au lapin, heureuse de constater son air imperturbable face au déplacement magique exécuté.
C'est une sale tête qui t'accueille, mais tu lui décoches un sourire enchanté alors même que le géant te rabroue. « T'es vraiment pas croyable ». Lui adressant un sourire éclatant, tu glisses la cage dans ses bras, clin d'oeil à l'appui. « Mais t'es vraiment pas surpris », répliques-tu du ton enjoué de ceux qui forcent les autres à assumer leurs mauvais coups. mischievous one. Pénétrant dans l'appartement en glissant un regard méfiant vers le plafond, qui faisait des siennes la dernière fois, t'es même trop enthousiaste pour l'assommer de tes commentaires sur l'état de son taudis. « Il s'appelle Monsieur », annonces-tu d'un ton décidé et n'admettant pas la réplique, tirant une carotte de la poche de ton veston pour mieux la tendre au lapin, qui s'en empare. « et pas de blagues de civet », fais-tu, tendant un index réprobateur sous le nez de Darcy. Derrière, le non-dit que tes yeux de pluie hurlent quand même - en t'occupant de lui faudra bien que tu t'occupes de toi par la même occasion. C'est que tu l'aimes, ton géant. Désignant la sortie de secours donnant accès au toit, tu le questionnes. « Le toit ou le canapé? Puis tu me racontes tout ».
C'est fou, ce qu'on peut être cons.
Coup de foudre, t'en es convaincue. Il est tout blanc et il a le même air boudeur que toi - sauf aujourd'hui. Aujourd'hui, il y a quelque chose de diablement conquérant dans ton allure. Tu te sens capable de soulever des montagnes. Ça doit être la nouvelle médication fournie par le médicomage
C'est une sale tête qui t'accueille, mais tu lui décoches un sourire enchanté alors même que le géant te rabroue. « T'es vraiment pas croyable ». Lui adressant un sourire éclatant, tu glisses la cage dans ses bras, clin d'oeil à l'appui. « Mais t'es vraiment pas surpris », répliques-tu du ton enjoué de ceux qui forcent les autres à assumer leurs mauvais coups. mischievous one. Pénétrant dans l'appartement en glissant un regard méfiant vers le plafond, qui faisait des siennes la dernière fois, t'es même trop enthousiaste pour l'assommer de tes commentaires sur l'état de son taudis. « Il s'appelle Monsieur », annonces-tu d'un ton décidé et n'admettant pas la réplique, tirant une carotte de la poche de ton veston pour mieux la tendre au lapin, qui s'en empare. « et pas de blagues de civet », fais-tu, tendant un index réprobateur sous le nez de Darcy. Derrière, le non-dit que tes yeux de pluie hurlent quand même - en t'occupant de lui faudra bien que tu t'occupes de toi par la même occasion. C'est que tu l'aimes, ton géant. Désignant la sortie de secours donnant accès au toit, tu le questionnes. « Le toit ou le canapé? Puis tu me racontes tout ».
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Mer 6 Nov 2019 - 19:45
« Mais t'es vraiment pas surpris. » La cage lui tombe dans les bras peu cérémonieusement, et Darcy observe la boule de poils blanche ; il a l'air tout renfrogné, assez agacé d'être balancé de bras en bras probablement. Ou alors peut-être est-ce juste son expression faciale habituelle. Elle a raison ; il n'est vraiment pas surpris. Des trucs pareils, après autant d'année d'amitié, il en a vu. Et il lui en a fait en retour aussi. « Il s'appelle Monsieur », dit-elle, et Darcy trouve vraiment ce nom stupide, mais étrangement il va bien au lapin, qui a plus l'air d'un vieux type mécontent que d'une petite chose toute fluffy et adorable. La demoiselle tend une carotte à l'animal, qui mordille dessus, toujours aussi ronchon ; Darcy ouvre la bouche, prêt à dire qu'il ne manque plus que quelques ingrédient pour faire son civet, mais- « Et pas de blague de civet, » et il prend une moue boudeuse. « Ca m'empêchera pas de bouffer du lapin. Devant lui. Pour qu'il comprenne ce qui l'attend s'il est pas sage. » Bah oui, merde, ce lapin a l'air d'un dur à cuir, alors il apprendra à la dure, tout simplement. Darcy se demande s'il s'entendra bien avec son petit chat. Darcy peut se voiler la face aussi longtemps qu'il veut, mais il adore les animaux, et il sait quelque part au fond de lui qu'il finira par s'attacher très vite à Monsieur, tout comme il est devenu totalement gaga de son chat, Holly. La demoiselle attire à nouveau son attention ; « Le toit ou le canapé ? Puis tu me racontes tout. » Après une seconde de réflexion, Darcy se dit que prendre l'air lui ferait du bien. Et puis, la vue depuis le haut de l'immeuble a quelque chose de réconfortant. « Le toit, » décide-t-il donc, et il s'empare d'un pack de bière dans le frigo avant d'emprunter l'escalier de secours pour monter tout en haut.
Les deux compères retrouvent leurs places habituelles, là, assis au bord du toit. Déjà le soleil se couche ; l'hiver arrive, et Darcy s'est habitué aux températures froides de l'Europe, avec les années, mais les Noël chauds de son île lui manquent toujours autant. Il décapsule une bière avec son briquet, geste rendu habile par l'habitude, et en tend une autre à Althéa avant de prendre une longue gorgée de la sienne. « Donc. Amira retourne en Egypte, sa mère est pas bien. » Sur ce point, Darcy comprend sa patronne ; il rentrerait chez lui en un clin d'oeil aussi, s'il apprenait que sa mère était malade. Ce qu'il ne comprend pas encore, ou du moins pas entièrement, c'est tout le reste. « Et elle m'a proposé de garder le salon, d'en devenir propriétaire à part entière. » Un peu comme un cadeau, sauf que cette fois-ci, le cadeau, c'est un bâtiment. Enfin, une partie de bâtiment : Il y a un rez-de-chaussée avec salle d'attente, salle de tatouage et de piercing, toilettes et stock, et une grande cave dans laquelle on entre par une grande trappe à l'extérieur ; il faut descendre quelques marches d'escalier avant d'arriver dans un large espace au plafond haut, vide. Cet endroit était censé servir de stock, à la base, mais finalement il est resté inutilisé. « D'un côté je comprends, ça fait sept ans qu'on se connaît et qu'on travaille ensemble, mais... » Mais il ne sait pas s'il en sera capable. Tenir un salon reste un travail important, qu'il devra gérer en parallèle de ses études ; l'avantage, c'est qu'il n'a pas besoin de travailler pour avoir de bonnes notes, donc il aura le temps, mais la responsabilité est source d'angoisse pour lui. Incapable d'articuler ce sentiment, il ne dit rien, regarde droit devant lui et boit une autre gorgée de bière pour avaler la boule dans sa gorge.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Ven 8 Nov 2019 - 4:06
on pourrait. | alors tu vois comme tout se mêle, et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête. |
mood ۞ Lapin grognon, géant renfrogné, princesse chieuse. C’est que vous faites un trio magnifique. « Il s'appelle Monsieur. Et pas de blague de civet », fais-tu, l’air autoritaire, index tendu sous le nez du jeune homme, sourire mutin en réponse à la moue boudeuse qu’il t’adresse. Ça te faisait craquer, avant – avant que son cœur s’émacie et se fige, et que l’amour qui vous liait s’étiole. N’empêche que tu resteras toujours sa capricieuse, et lui, ton géant. « Ca m'empêchera pas de bouffer du lapin. Devant lui. Pour qu'il comprenne ce qui l'attend s'il est pas sage ». Tu lèves les yeux au ciel en grognant – il a bouffé du chacal pour te parler comme ça, lui? « Le toit ou le canapé ? Puis tu me racontes tout ». Toujours le toit, avec vous – désir de hauteurs, pour avoir une impression vague de contrôle, de compréhension, en surplombant la ville? Peu importe, tant que vous êtes ensemble. Tignasse châtain nimbée d’or sous les derniers rayons du soleil, tu acceptes une bière, saluant ton ami de ta bouteille avant d’en avaler une longue gorgée. « Donc. Amira retourne en Egypte, sa mère est pas bien. Et elle m'a proposé de garder le salon, d'en devenir propriétaire à part entière ». Un petit sifflement impressionné t’échappe, sourcils haussés. « En vrai je pensais que t’avais exagéré dans tes textos », admets-tu en haussant simplement les épaules. « C’est vrai que ça fait soudain, remarque … » Darcy Trafalgar, incapable de prendre soin de sa propre personne, en charge d’une flotte d’employés? Tu comprends ce qui pourrait le tracasser, mais tu le connais depuis assez longtemps pour savoir que ton boulot, à présent, est de le rassurer.
« D'un côté je comprends, ça fait sept ans qu'on se connaît et qu'on travaille ensemble, mais ... » Nul besoin de compléter la phrase – t’as compris, mais tu choisis de chausser tes gros sabots pour le rassurer, plutôt. Parce que dans son existence de lente indifférence, tu sais encore le brusquer, le ramener à la réalité, ton géant. Lui rappeler qu’il a un cœur qui bat, même s’il s’est frigorifié. Que tu l’aimeras toujours un peu trop, même s’il t’avait admis ne plus en être capable. « Mais quoi? Tu fais ça souvent, refuser des occas’ en or offertes sur un plateau d’argent? » La demande sans compassion, accompagnée d’un petit coup que tu lui assènes derrière la tête en guise d’affectueuses remontrances. Comme des enfants, comme la gamine que tu es encore un peu, celle qu’il a connue – celle qui se précipitait un peu trop rapidement, avant de se brûler les ailes et l’âme contre le brasier de l’existence. « T’es tatoueur, va-nu-pieds ». Sobriquet devenu surnom, dédain transformée en affection par votre alchimie étrange – digne de beauty and the tramp. D’un doigt, tu traces des dessins imaginaires sur l’un de ses avant-bras, caresses tranquilles sur sa peau que tu connais si bien que tu pourrais en dessiner toutes les lignes les yeux fermés. « Ça fait sept ans que tu travailles là. T’es capable de gérer un salon de tatouages – puis c’est pas comme si t’avais besoin d’étudier énormément pour tes résultats, connard ». Agaçant personnage qui réussit mais pas vraiment – un peu comme toi, en fait. « C’est faire la discipline des employés qui te tracasse? Ça va embauche-moi comme consultante à temps partiel, j’les engueule pour toi et tu me paies en nature ». T’es vraiment d’une drôle d’humeur, aujourd’hui – trop enjouée pour être réellement honnête, mais t’as l’impression de pouvoir abattre des montagnes si tu le souhaitais. C’est loin d’être désagréable – tu penches la tête, savourant les derniers rayons solaires, sifflotant quelques notes de last night on earth. Votre chanson, jadis. Paupières closes, couronnée d’or. On croirait presque, l’espace d’un instant, voir apparaître celle que tu étais – avant l’incendie de tes nerfs.
« D'un côté je comprends, ça fait sept ans qu'on se connaît et qu'on travaille ensemble, mais ... » Nul besoin de compléter la phrase – t’as compris, mais tu choisis de chausser tes gros sabots pour le rassurer, plutôt. Parce que dans son existence de lente indifférence, tu sais encore le brusquer, le ramener à la réalité, ton géant. Lui rappeler qu’il a un cœur qui bat, même s’il s’est frigorifié. Que tu l’aimeras toujours un peu trop, même s’il t’avait admis ne plus en être capable. « Mais quoi? Tu fais ça souvent, refuser des occas’ en or offertes sur un plateau d’argent? » La demande sans compassion, accompagnée d’un petit coup que tu lui assènes derrière la tête en guise d’affectueuses remontrances. Comme des enfants, comme la gamine que tu es encore un peu, celle qu’il a connue – celle qui se précipitait un peu trop rapidement, avant de se brûler les ailes et l’âme contre le brasier de l’existence. « T’es tatoueur, va-nu-pieds ». Sobriquet devenu surnom, dédain transformée en affection par votre alchimie étrange – digne de beauty and the tramp. D’un doigt, tu traces des dessins imaginaires sur l’un de ses avant-bras, caresses tranquilles sur sa peau que tu connais si bien que tu pourrais en dessiner toutes les lignes les yeux fermés. « Ça fait sept ans que tu travailles là. T’es capable de gérer un salon de tatouages – puis c’est pas comme si t’avais besoin d’étudier énormément pour tes résultats, connard ». Agaçant personnage qui réussit mais pas vraiment – un peu comme toi, en fait. « C’est faire la discipline des employés qui te tracasse? Ça va embauche-moi comme consultante à temps partiel, j’les engueule pour toi et tu me paies en nature ». T’es vraiment d’une drôle d’humeur, aujourd’hui – trop enjouée pour être réellement honnête, mais t’as l’impression de pouvoir abattre des montagnes si tu le souhaitais. C’est loin d’être désagréable – tu penches la tête, savourant les derniers rayons solaires, sifflotant quelques notes de last night on earth. Votre chanson, jadis. Paupières closes, couronnée d’or. On croirait presque, l’espace d’un instant, voir apparaître celle que tu étais – avant l’incendie de tes nerfs.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Ven 15 Nov 2019 - 10:50
Tous les deux, sur le toit.
Tout en haut du monde.
Assis côte à côte, leurs épaules se frôlent doucement, contact familier qui l'ancre dans la réalité et l'empêche de se laisser sombrer dans ses idées sombres, ses doutes, sa peur. Elle pousse un sifflement impressionné lorsqu'elle apprend toute l'histoire un peu plus en détail. « En vrai je pensais que t’avais exagéré dans tes textos. C’est vrai que ça fait soudain, remarque … » Darcy boit une nouvelle gorgée de bière, comme pour essayer de se réveiller d'un rêve vraiment étrange ; il a encore du mal à croire qu'il a accepté la proposition de sa cheffe, sans vraiment réfléchir. Lui, un gars sorti d'un trou paumé sur une île perdue dans l'océan indien, qui atterrit à Inverness en putain d'Ecosse et qui devient propriétaire et gérant d'un shop à 23 piges ; ça fait beaucoup à accepter d'un coup. « Ca m'a étonné aussi, j't'avoue. J'étais pas mentalement préparé à ça. » La routine, c'est bien, aussi, parfois, surtout quand il est en pleine période dépressive et qu'il galère à garder la tête au dessus de l'eau.
Mais Althéa ne le laisse pas se décourager si vite ; « Mais quoi? Tu fais ça souvent, refuser des occas’ en or offertes sur un plateau d’argent? » Ouais, dit comme ça, ses doutes paraissent dérisoires. « T’es tatoueur, va-nu-pieds. » « Ouais, » souffle-t-il. C'est une des rares choses qu'il aime vraiment faire, qui le rend un peu vivant, qui le réveille de son état léthargique. Ses doigts fins caressent la peau de bronze du jeune homme, caresse apaisante, affectueuse, rassurante. Elle est là pour lui ; rien de mal ne peut arriver. Elle sait trouver les mots pour le brusquer un peu et l'empêcher d'être con. « Ça fait sept ans que tu travailles là. T’es capable de gérer un salon de tatouages – puis c’est pas comme si t’avais besoin d’étudier énormément pour tes résultats, connard ». Il pouffe de rire, assez fier de sa capacité à avoir une bonne moyenne sans vraiment bosser des masses. C'est sympa, parfois, d'être surdoué. « C’est faire la discipline des employés qui te tracasse? Ça va embauche-moi comme consultante à temps partiel, j’les engueule pour toi et tu me paies en nature. » Cette fois-ci c'est un véritable éclat de rire qui échappe de sa gorge, amusé par la bonne humeur et les manière de son amie. Une vraie princesse, hein ? Très noble, son comportement. Il adore ça, chez elle. « T'as raison, j'm'en fais pour rien. Tu sais comment je suis. » Triste, anxieux, plein de doutes. Heureusement qu'elle est là pour le réveiller, quand il se réfugie un peu trop dans la léthargie. Pêché de paresse née des doutes et de la dépression. Elle chantonne last night on earth, leur chanson d'un temps lointain, la tête penchée pour profiter du soleil ; et Darcy la regarde, silencieux, tendresse profonde grignotant son coeur. Il lève une main, passe ses doigts dans les mèches pour les replacer, doucement. Il se détourne enfin, et observe la vue.
« Faudrait que je réorganise le salon. Et puis faut aussi que je trouve quoi faire de cette putain de cave... » Peut-être la reconvertir en espace de stockage ? Mais l'endroit est trop beau, trop délicatement glissé sous terre, trop élégant pour en faire un simple stockage, ce serait presque triste. Il trouvera bien quelque chsoe à faire là-dessous. Il tourne son attention vers Althéa à nouveau, et demande, curieux : « C’est toujours aussi tendu, aux Filets du Diable ? » Depuis l'arrestation d'Oswald, la sécurité a été renforcée, la méfiance aussi, et les Filets ne sont plus tout à fait ce qu'ils étaient avant. La demoiselle travaille là-bas, elle doit bien avoir quelques infos.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Jeu 21 Nov 2019 - 15:11
on pourrait. | alors tu vois comme tout se mêle, et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête. |
mood ۞ Parce que vous vous comprenez si bien. Ta personne préférée sur terre, silhouette longiligne aux traits fins. « T'as raison, j'm'en fais pour rien. Tu sais comment je suis. » Tu opines du chef, petit sourire aux lèvres, et tu fermes les yeux, fredonnant les notes de last night on earth, lumière mourante du soleil te couronnant d'or. Un sourire léger étire tes lèvres au contact de ses doigts dans tes cheveux. Rassurant, familier. À toi. « Je te changerais pas », affirmes-tu. Ton géant aux pieds d'argile, pris dans les affres d'une léthargie dans laquelle tu te glisses parfois, pour lui tenir compagnie, pour qu'il n'affronte pas ses songes seuls. Mutine, maline et malicieuse, trop aiguisée mais toujours si proche du ravin que vous savez vous retrouver - l'un, impassible, l'autre, consumée par l'existence. « Faudrait que je réorganise le salon. Et puis faut aussi que je trouve quoi faire de cette putain de cave... » Sans ouvrir les yeux, tu plaisantes. « Un opium den », ironises-tu, t'imaginant ces caves asiatiques au sein desquelles les gens allaient échapper à la réalité le temps de quelques bouffées de fumée. Sans en prendre conscience, une idée germe en ton esprit. N'y touche pas, capricieuse princesse - laisse-la grandir comme une bulle de savon qui éclaterait au soleil. « C’est toujours aussi tendu, aux Filets du Diable ? » T'ouvres les yeux, prunelles de pluie se posant sur les traits du sorcier. Hochant la tête. « Oui. Entre Tiki qui se prend les sautes d'humeur du patron et l'autre patron qui s'est fait arrêter ... » Tu soupires, te passant une main dans les cheveux.
Première fois, que tu travailles - t'as jamais eu besoin de rejoindre le prolétariat, ta famille était riche au Moyen Âge et les fortunes de ce genre ne font que croître, avec les siècles. Des rois ont porté le même sang que toi. Si tu travailles, c'est que tu veux travailler. « Enfin l'autre je l'ai jamais rencontré. Mais paraît qu'il travaille avec le Ministère en échange de sa liberté, donc les gens fricotent pas mal moins au Filet ». Aucun jugement. Tu hausses les épaules - à chacun sa croix, à chacun sa façon de négocier l'existence. La tienne n'est pas réellement plus saine, petite poupée de son(s) qui s'est brûlé les ailes trop tôt et qui nargue les démons pour mieux s'enliser dans son art. « Y'aura probablement les rapaces qui vont rappliquer pour grappiller le business libéré », réfléchis-tu à voix haute, les paupières se plissant. well. « Attends ... » La phrase en suspension, tu claques le plat de ta main sur sa cuisse en signe d'éclat. « T'as dit la cave? » Il y a une lueur maligne dans tes yeux - mischief. « Elle est grande comment? Assez pour accueillir des gens respectables? » La voix qui dégouline d'ironie, tu lui jettes un regard entendu. « Tu te sens pas un peu rapace? » La proposition, les dés qu'on jette.
Première fois, que tu travailles - t'as jamais eu besoin de rejoindre le prolétariat, ta famille était riche au Moyen Âge et les fortunes de ce genre ne font que croître, avec les siècles. Des rois ont porté le même sang que toi. Si tu travailles, c'est que tu veux travailler. « Enfin l'autre je l'ai jamais rencontré. Mais paraît qu'il travaille avec le Ministère en échange de sa liberté, donc les gens fricotent pas mal moins au Filet ». Aucun jugement. Tu hausses les épaules - à chacun sa croix, à chacun sa façon de négocier l'existence. La tienne n'est pas réellement plus saine, petite poupée de son(s) qui s'est brûlé les ailes trop tôt et qui nargue les démons pour mieux s'enliser dans son art. « Y'aura probablement les rapaces qui vont rappliquer pour grappiller le business libéré », réfléchis-tu à voix haute, les paupières se plissant. well. « Attends ... » La phrase en suspension, tu claques le plat de ta main sur sa cuisse en signe d'éclat. « T'as dit la cave? » Il y a une lueur maligne dans tes yeux - mischief. « Elle est grande comment? Assez pour accueillir des gens respectables? » La voix qui dégouline d'ironie, tu lui jettes un regard entendu. « Tu te sens pas un peu rapace? » La proposition, les dés qu'on jette.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Lun 25 Nov 2019 - 10:57
« Un opium den, » plaisante-t-elle lorsque Darcy se demande ce qu'il pourrait bien faire de sa cave, et l'idée est folle mais plaisante malgré tout. Il faudrait un endroit comme ça, en ville, avec fumette pour tout le monde. Elle se glisse dans un coin de sa tête et se loge là, au chaud, prête à ressortir quand il en aura besoin ; en attendant, il plaisante à son tour, « Ne m'en donne pas envie ! » Darcy aime la décadence, elle lui colle à la peau et s'enroule autour de lui, et il se rit des principes, des bonnes manières, de la bienséance. Il se sent vivant dans des lieux comme les Filets du Diable, grouillant de trafic et de choses pas entièrement nettes, il aime corrompre autrui en vendant sa marchandise, et faire vivre aux autres le bonheur, la jouissance de la défonce. Hypnos, seigneur de la nuit et du sommeil, il reste éveillé dans les âmes s'endorment et il corrompt de rêves et de cauchemars le sommeil de ses clients ; une potion par ci, un cachet par là, marchand de sable effectuant ses livraisons dans l'ombre. Malheureusement, il semble que les Filets ne soient plus un endroit où se tapir dans l'obscurité pour échanger quelques pilules et un peu de poudreuse contre des gallions ; d'après Althea, l'endroit se porte mal. « Oui. Entre Tiki qui se prend les sautes d'humeur du patron et l'autre patron qui s'est fait arrêter ... » Darcy grimace et plaint le jeune homme, qui se prend tout dans la gueule et qui doit être assez tendu ces derniers temps avec le business des Filets.
« Enfin l'autre je l'ai jamais rencontré. Mais paraît qu'il travaille avec le Ministère en échange de sa liberté, donc les gens fricotent pas mal moins au Filet. » Avec un reniflement amusé, Darcy ne s'étonne pas de ces arrangements. Il y a ceux qui se cachent du Ministère, et ceux qui travaillent avec le Ministère pour pouvoir continuer à faire ses affaires sans encombre. Darcy, lui, a toujours plutôt été du genre à se dissimuler dans l'ombre, loin des yeux des autorités, pour faire son petit commerce. Jusque là, il s'en est plutôt bien tiré. « Y'aura probablement les rapaces qui vont rappliquer pour grappiller le business libéré. » A ces mots, Darcy ne peut qu'être d'accord avec elle ; c'est l'occasion rêvée de lancer un business un peux shady ces derniers temps, pour appâter tous les trafiquants de la ville. « Il faudrait juste un nouvel endroit ... » Un nouveau lieu pour de nouveaux trafics. Un endroit ... Hey, mais ... « Attends ... » Il a un endroit. Darcy tourne la tête vers elle, et il sait immédiatement que la même idée foireuse est en train de se créer dans leurs esprits, et que ça va être une très mauvaise idée très risquée, mais qu'il va adorer quand même. « T'as dit la cave ? Elle est grande comment ? Assez pour accueillir des gens respectables ? » Un sourire rusé se fait son chemin jusqu'aux lèvres de Darcy, expression miroir sur le visage d'Althea ; deux âmes mutines, prêtes à se jeter sur la nouvelle mauvaise idée qui germe dans leurs deux esprits. « Ouais, la cave. Très grande, suffisamment pour y loger un sacré paquet de monde. Très bel endroit, bien caché. » Dissimulée dans une ruelle, l'entrée est à peine remarquable au premier coup d'oeil ; avec quelques sorts de protection, ils pourraient installer quelque chose de grandiose dans cette immense cave. « Tu te sens pas un peu rapace ? » Sourire entendu. « Toujours. P'tain, Thea, si on exploite le trafic d'Inverness, y a moyen de se faire tellement de thunes. » L'attrait de l'argent, chose dont il a toujours manqué ; l'attrait pour le risque, surtout, adrénaline qui pompe dans ses veines, l'envie de se sentir vivant, de faire quelque chose, n'importe quoi. « Mais ce serait con de pas profiter de la richesse de toutes ses vieilles familles de sang pur. Faut trouver un truc qui les attire, eux aussi. »
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Sam 30 Nov 2019 - 20:34
on pourrait. | alors tu vois comme tout se mêle, et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête. |
mood ۞ C’est dans ce genre de contexte que ça te pince, parfois, de le voir ainsi. Une ombre d’enthousiasme qui te rappelle ton amoureux d’antan – celui qui te manque encore parfois, celui que tu rejoins encore le temps de quelques nuits étoilées. Tu te mords une lèvre, et un regard de pluie triste se pose sur les siens, valsant avec l’idée de le lui dire, comme souvent dans ce genre de moment – mais tu connais l’inutilité du geste, consciente du mal qui l’afflige, qui a figé son cœur alors même que tu l’aimais encore, jadis. Alors tu ne dis rien, te contentant de votre tendresse partagée, de ses doigts dans tes cheveux alors même que tu savoures les rayons du soleil mourant sur ta peau pâle. L’excitation partagée, le reflet de l’âme de l’autre dans vos iris alors que vos paroles s’entrelacent, l’idée qui germe au même rythme, les esprits au diapason – tonnant staccato. « Tu te sens pas un peu rapace ? » La question, parce que tu sais que vous pensez à la même chose, les atomes qui se touchent, se caressent. Sourires mutins, jumeaux. « Toujours. P'tain, Thea, si on exploite le trafic d'Inverness, y a moyen de se faire tellement de thunes. » L’argent, tu le balaierais du revers de la main, si tu ne connaissais pas le passif de ton amant ami en la matière.
Toi, t’as jamais manqué de rien – mais t’as pas été envoyée chez les wright pour rien, toi qui négocies l’existence sans pitié, à coups d’adrénaline, de cœurs qui battent, de palpitants dévpoilés. « et de se raccrocher », murmures-tu, le souffle court à l’idée. Oserez-vous vraiment? « Mais ce serait con de pas profiter de la richesse de toutes ses vieilles familles de sang pur. Faut trouver un truc qui les attire, eux aussi. » Expression maligne, lueur rusée et joueuse dansant au fond de tes iris clairs, tu lui adresses un demi-sourire. « Heureusement que tu connais une princesse ». Surnom chéri, parce que c’est lui qui te l’a donné, jadis, et qui ne t’a jamais quittée. Enfin mettre à profit les heures passées en compagnie du duc de ci et du lord de ça, les courbettes, les regards de travers et le maintien princier. « Et que je sais ce qui attire les riches », souffles-tu, le myocarde battant la chamade dans ta poitrine. « Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider. Tiki. Je le contacterai ». Les joues rosies par l’excitation, les projets – tu te sens en vie face à la mort, face à la maladie, face à l’incertitude qui vous assaille. L’enthousiasme de pouvoir faire quelque chose d’idiot, quelque chose de con, te sentir vivante et pas comme une putain d’automate suspendue entre deux rêves éveillés. Le regard qui brille, qui se lace au sien. Lueurs d’antan. Et le pincement du souvenir - de ton ancien partenaire qui te balance ton statut en pleine gueule. Is that what you do now, dance on a bar in a filthy pub ? La colère. I'll fucking show you. Le brasier.
Toi, t’as jamais manqué de rien – mais t’as pas été envoyée chez les wright pour rien, toi qui négocies l’existence sans pitié, à coups d’adrénaline, de cœurs qui battent, de palpitants dévpoilés. « et de se raccrocher », murmures-tu, le souffle court à l’idée. Oserez-vous vraiment? « Mais ce serait con de pas profiter de la richesse de toutes ses vieilles familles de sang pur. Faut trouver un truc qui les attire, eux aussi. » Expression maligne, lueur rusée et joueuse dansant au fond de tes iris clairs, tu lui adresses un demi-sourire. « Heureusement que tu connais une princesse ». Surnom chéri, parce que c’est lui qui te l’a donné, jadis, et qui ne t’a jamais quittée. Enfin mettre à profit les heures passées en compagnie du duc de ci et du lord de ça, les courbettes, les regards de travers et le maintien princier. « Et que je sais ce qui attire les riches », souffles-tu, le myocarde battant la chamade dans ta poitrine. « Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider. Tiki. Je le contacterai ». Les joues rosies par l’excitation, les projets – tu te sens en vie face à la mort, face à la maladie, face à l’incertitude qui vous assaille. L’enthousiasme de pouvoir faire quelque chose d’idiot, quelque chose de con, te sentir vivante et pas comme une putain d’automate suspendue entre deux rêves éveillés. Le regard qui brille, qui se lace au sien. Lueurs d’antan. Et le pincement du souvenir - de ton ancien partenaire qui te balance ton statut en pleine gueule. Is that what you do now, dance on a bar in a filthy pub ? La colère. I'll fucking show you. Le brasier.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Dim 1 Déc 2019 - 9:41
Se fondre avec elle dans les idées dangereuses, voir ses joues rosir sous l'excitation d'une nouvelle aventure rocambolesque, échanger un regard et savoir, en un instant, qu'ils pensent tous les deux à la même chose ; connexion de leurs esprits, quelque chose de trop fort pour que cela se brise un jour. Enemies to friends, friends to lover ; encore aujourd'hui, partager ce lien entre les draps, parfois, la Lune comme gardienne de ce secret. Il la regarde, là, les yeux pétillants de malice et le sourire mutin, et quelque chose en lui lui crie de la serrer fort comme avant, et de ne jamais la laisser s'en aller ; mais cette petite voix est prisonnière derrière un mur infranchissable. Dépression, plus de sentiment pour quoi que ce soit. Sursaut de vie en lui sous le coup de l'adrénaline, aujourd'hui ; l'envie de céder à la tentation de lui dire à quel point elle lui manque, à quel point ce qu'ils avaient lui manque parfois, devient un peu plus pressante derrière le mur de léthargie. Elle est belle, quand cette petite lueur mutine s'allume dans ses yeux comme ça. « Heureusement que tu connais une princesse. » Doux sourire échangé, surnom au début moqueur, devenu affectueux. Sa princesse ; à lui. « Et que je sais ce qui attire les riches, » murmure-t-elle, et Darcy a le souffle coupé, le coeur battant, parce que bon sang, cette idée est folle, incomplète, dangereuse, mais putain, ça le rend vivant. « Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider. Tiki. Je le contacterai. » Tiki ; le gars qu'il a déjà rencontré quelques fois aux Filets du Diable, un mec impulsif mais réglo lorsqu'il s'agit de business. Quelqu'un qui pourrait être très intéressé par cette idée de génie, surtout avec ce qu'il se passe depuis quelques semaines aux Filets.
Darcy finit sa bière en quelques gorgées, puis il se tourne entièrement vers son amie. Il la regarde, elle, avec ses joues rosées, son regard brillant, son sourire incontrôlable et incontrôlé sous le coup de l'adrénaline. « Cette idée est folle, mais c'est une putain d'idée de génie. » La myocarde agitée, battant à tout rompre contre sa cage thoracique, le sourire en coin qu'il ne peut réprimer ; cette histoire sent le chaos, la débauche et les plaisirs, et Darcy a un faible pour chacune de ces choses. Brainstorming, son esprit s'épuise, tourne à toute vitesse, les rouages s'enclenchent les uns après les autres ; une entreprise de cette envergure nécessitera de l'aide, et Darcy a déjà une petite idée derrière la tête. Victor est de retour à l'université depuis la rentrée, n'est-ce pas ? « Ca sent la catastrophe cette histoire. Entre ton orgueil de princesse, ma paresse légendaire et le coté colérique de Tiki, ça va marcher comme sur ces roulettes. » Trois péchés capitaux, plus que quatre autres à trouver. Hey, c'est pas si con, comme idée... « Mais j'adore. Contacte-le, j'appellerai Victor pour qu'il me file un coup de main au salon. Il sera intéressé. » Euphorie qui monte, impression d'être en vie à nouveau. Soudainement envahi d'une mélancolie pour un temps qui n'est plus, il passe un bras autour des épaules de la demoiselle, et la serre doucement contre lui, déposant un baiser sur son front. « Ca m'avait manqué, nos projets fous. » Elle lui manque encore, parfois. Elle lui manquera probablement toujours.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Dim 1 Déc 2019 - 12:52
on pourrait. | alors tu vois comme tout se mêle, et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête. |
mood ۞ Lèvre mordue, tu lui adresses un regard à mi-chemin entre l’enthousiasme et la peur, parce que c’est ton plus grand défaut, princesse – t’es une rouge. T’as de l’espoir à revendre, malgré ton cynisme, ton sarcasme, ça te prend aux trippes, et tout à coup, t’as peur. Tu t’es brûlé les ailes trop souvent, déjà – plumes calcinées sur le brasier de ton existence où tu prends tout, et qu’on ne te laisse rien. L’envie de montrer au monde (à certains plus que d’autres, him and his idiot blonde) qu’il te reste encore des projets. Que t’étais pas qu’une ballerine – même si t’en seras jamais convaincue. Une danseuse, c’est ce que tu as toujours été, les pieds bandés, le corps plié en huit sous tes caprices, adopter les formes qu’on voulait de ta part. Sans la danse, qu’est-ce qu’il te reste? Une idée folle, un projet con, un (ton) marchand de sable pour t’accompagner dans ce rêve éveillé. Et il se tourne vers toi, ton géant, tu détailles ses traits avec l’empressement de celle qui se réveille, cherchant à savoir si elle se trouve dans la réalité – est-il une chimère de tes songes, ou celui qui les provoque? « Ca sent la catastrophe cette histoire. Entre ton orgueil de princesse, ma paresse légendaire et le coté colérique de Tiki, ça va marcher comme sur ces roulettes. Mais j'adore. Contacte-le, j'appellerai Victor pour qu'il me file un coup de main au salon. Il sera intéressé ». Tu hoches la tête, prise d’un empressement soudain – le genre d’humeur étrange qui te saisit, parfois. Productive et destructrice à la fois – tu serais capable de créer tout un univers, ou d’y mettre le feu.
« Pride, Sloth and Wrath », murmures-tu presque que pour toi, rare concession à l’anglais pour vous qui vous exprimez presque uniquement dans la langue de l’Académie. Il te parle, mais t’es loin, déjà – t’as seize ans, et vous dansez dans ta chambre, à Beauxbâtons. Au rythme d’une chanson douce-amère, les seules qui trouvent alors grâce à vos yeux, sérieux avant l’heure chacun à votre manière déguisée. Le cœur battant trop fort, au rythme des violons que tu entends dans ton esprit, les corps sans pudeur valsant l’un contre l’autre. Enserrée, contact des lèvres sur ta peau. « Ca m'avait manqué, nos projets fous ». Iris dans lesquels la pluie s’est tue, laissant place à l’ouragan, tu lèves un peu la tête, traits épousés du regard, et tu souffles, le rose aux joues, l’enthousiasme marié à la mélancolie qui te prend aux reins, t’oses rien dire, malgré tout, mais tu murmures à son oreille, presque comme si ça ne comptait pas – les chuchotements ne comptent qu’à moitié, tu le sais. « Moi aussi ». L’aveu, et tu inspires – assaillie par la fumée, les épices. « Souvent ». Les aveux qui ne comptent pas, qu’on peut balayer du revers d’une main le lendemain, mais vous êtes ensemble, et tes lèvres rejoignent la naissance de sa mâchoire, tes doigts se laçant sur sa nuque. « Tout le temps », murmures-tu sur sa peau.
« Pride, Sloth and Wrath », murmures-tu presque que pour toi, rare concession à l’anglais pour vous qui vous exprimez presque uniquement dans la langue de l’Académie. Il te parle, mais t’es loin, déjà – t’as seize ans, et vous dansez dans ta chambre, à Beauxbâtons. Au rythme d’une chanson douce-amère, les seules qui trouvent alors grâce à vos yeux, sérieux avant l’heure chacun à votre manière déguisée. Le cœur battant trop fort, au rythme des violons que tu entends dans ton esprit, les corps sans pudeur valsant l’un contre l’autre. Enserrée, contact des lèvres sur ta peau. « Ca m'avait manqué, nos projets fous ». Iris dans lesquels la pluie s’est tue, laissant place à l’ouragan, tu lèves un peu la tête, traits épousés du regard, et tu souffles, le rose aux joues, l’enthousiasme marié à la mélancolie qui te prend aux reins, t’oses rien dire, malgré tout, mais tu murmures à son oreille, presque comme si ça ne comptait pas – les chuchotements ne comptent qu’à moitié, tu le sais. « Moi aussi ». L’aveu, et tu inspires – assaillie par la fumée, les épices. « Souvent ». Les aveux qui ne comptent pas, qu’on peut balayer du revers d’une main le lendemain, mais vous êtes ensemble, et tes lèvres rejoignent la naissance de sa mâchoire, tes doigts se laçant sur sa nuque. « Tout le temps », murmures-tu sur sa peau.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Dim 1 Déc 2019 - 14:42
« Pride, Sloth and Wrath, » murmure-t-elle, et Darcy les voit déjà, tous les trois, Cerbère gardant le Styx, il les imagine déjà dominer le trafic d'Inverness. Trois péchés capitaux ; il n'en manque plus que quatre pour que la fine équipe soit au complet. C'est une idée ; une idée ridicule, mais une idée quand même. Une équipe, sept personnes pour la gérer. Darcy réfléchit à toute vitesse, ses pensées s'emmêlent et se démêlent. Pour attirer la populace, il faudra de l'alcool, des filles, du jeu, de la drogue ; ce sera beaucoup à contrôler et à surveiller. Il faudra embaucher du monde. « We're missing Envy, Gluttony, Greed and Lust. To have the Deadly Sins. » Les péchés capitaux, maîtres des Enfers, veilleurs du Styx. « I might have an idea for Gluttony and Envy, don't worry about that. » Plus besoin de réfléchir pour que le plan se mette en action ; Darcy sait déjà qu'avec les ressources d'Althea, les contacts de Tiki et les larges catalogues de drogues que Darcy peut offrir, tout fonctionnera à merveille s'ils se montrent prudents et jouent leur jeu intelligemment. De plus, le Summerbee a des yeux partout, dans l'Université, en tant que délégué ; il sait déjà qui pourrait être intéressé et assez discret pour pouvoir entrer dans leur combine.
Mélancolie qui fait parler le coeur avant l'esprit, Darcy passe un bras autour de son amie et l'attire contre lui, plus près, toujours plus. Baiser sur sont front, paroles murmurées contre sa peau. « Ca m'avait manqué, nos projets fous. » Nostalgie d'un temps peut-être plus facile, où tout allait encore plus ou moins bien ; un temps où il arrivait encore à ressentir la moindre émotion derrière son mur de léthargie. Une époque où Darcy virait tous ses colocs de chambre à Beauxbâtons pour y inviter Thea et y passer des heures à l'embrasser de partout, à lui envoyer son oreiller dans la figure, à danser avec elle au son du vieux poste de musique. Quand il y repense, il arrive presque à retomber amoureux d'elle. « Moi aussi, » murmure-t-elle, et ça fait battre son coeur encore plus fort contre ses côtes. « Souvent. » Des doigts fins sur sa nuque, un baiser déposé au creux de sa mâchoire. Darcy sent son coeur s'accélérer, et une chaleur sourde l'envahir. « Tout le temps. » Doucement, il tourne la tête, et se retrouve tout près de son visage. Son regard ouragan l'emporte, l'étreint. Les yeux abysses du jeune homme détaillent la demoiselle du regard, avant de venir se poser sur ses lèvres. « Tout le temps, » souffle-t-il aussi, avant de venir l'embrasser, doucement, délicatement, comme il le faisait lorsqu'ils étaient encore ensemble. Leurs lippes s'effleurent, se frôlent, se cherchent lentement, langoureusement. Une des grandes mains du jeune homme se pose sur la mâchoire de la belle, prenant gentiment le contrôle du baiser, et l'autre se perd sur sa taille, qu'il caresse à travers le tissu. « Princesse, » souffle-t-il contre ses lèvres. Toute pensée rationnelle s'est évanouie. Il en veut encore. Quand il l'embrasse à nouveau, c'est avec fougue cette fois-ci, sa main se faisant plus pressante sur sa taille et l'attirant au plus près de lui. Darcy veut rougir ses lèvres de baiser, couvrir son corps de caresses, il veut la posséder entièrement et lui appartenir tout entier, comme avant. Juste une fois de plus. Lorsque leurs lèvres se détachent, Darcy enfouit son visage dans le cou de la belle et se laisse envahir par son odeur, si familière, qu'il connait depuis si longtemps. « Ma chambre ? » murmure-t-il contre sa peau, venant la picorer de baiser au passage.
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Re: [Terminé](hot) on pourrait (ft. althea)
Dim 1 Déc 2019 - 22:00
on pourrait. | sous les jupes tu trouves un remède d'un jour. |
mood ۞ La chaleur t’assaille, le confort du connu, le besoin de t’accrocher alors même que ton pouls accélère. Pulsion de vie contre son torse, pour te prouver que tu respires toujours, que t’es un être de chair et de sang et pas un fantôme. Visages miroirs et opposés, l’un absorbant la chaleur solaire mais si froid qu’on s’y brûlerait l’âme, l’autre, trop pâle, sous laquelle un brasier rugit, menaçant de tout consumer – sa peau, sa chair, ses os. T’as besoin de rien de plus pour t’accrocher à l’existence, mains t’attirant à lui, et tu te laisses faire, tu te laisses prendre comme s’il pouvait te protéger des chocs de vos vies, comme s’il n’était pas aussi abîmé que toi, à sa façon, mais il y a quelque chose de si familier à son contact contre ta taille, comme si le géant y avait laissé une empreinte indélébile. Douceur dans le baiser, force dans l’étreinte, t’as le vertige, les pieds effleurant l’abysse alors même que tu déambules le long du fil de fer, lenteur délibérée du contact, patience du geste qui s’effrite pourtant lorsqu’il murmure sur tes lèvres. Princesse. Patiente langueur s’effilochant – ardeur partagée, tu t’écartes le temps d’un battement, souffle chaud sur tes doigts frileux, prunelles d’ouragan perdues dans la faille des siennes. « Ma chambre ? »
Négation du visage, tête penchée sur le côté, sourire mutin, alors que tes doigts (re)découvrent sa peau, glissés sous son sweat. Fraîcheur du vent contre vos corps, mais ce soir, tu refuses le partage. Feu partagé vous protégeant des morsures de l’air, son parfum entêtant de fumée t’envahissant. Dédain du lit dans lequel tu n’es pas la seule à avoir dormi, le dos plaqué contre des murs marqués par les peaux d’autres. T’as une envie possessive, celle de marquer ton territoire, de hurler au monde qu’il est à toi, malgré la froide errance de son cœur qui a cessé de t’aimer et le tien, qui s’est entiché d’un autre sans que tu veuilles l’admettre, inconsciente. Capricieuse qui ne partage pas tout en s’écartelant elle-même, tes jambes fines l’encadrent, peau couverte de fins nylons frissonnant sous l’air frais, prise d’urgence, du besoin de le marquer au fer, de le réclamer. Le sentir sous ta jupe, comme jadis, pantalon sombre enjambé d’un geste simple, vague à l’âme, vagues du corps qui ondule sur le sien, et tu cueilles ses lèvres, empressée, enfiévrée. « me laisse pas me perdre », réclames-tu, tempête dans l’âme. Vertige de l’abysse, égarée entre vos failles.
Négation du visage, tête penchée sur le côté, sourire mutin, alors que tes doigts (re)découvrent sa peau, glissés sous son sweat. Fraîcheur du vent contre vos corps, mais ce soir, tu refuses le partage. Feu partagé vous protégeant des morsures de l’air, son parfum entêtant de fumée t’envahissant. Dédain du lit dans lequel tu n’es pas la seule à avoir dormi, le dos plaqué contre des murs marqués par les peaux d’autres. T’as une envie possessive, celle de marquer ton territoire, de hurler au monde qu’il est à toi, malgré la froide errance de son cœur qui a cessé de t’aimer et le tien, qui s’est entiché d’un autre sans que tu veuilles l’admettre, inconsciente. Capricieuse qui ne partage pas tout en s’écartelant elle-même, tes jambes fines l’encadrent, peau couverte de fins nylons frissonnant sous l’air frais, prise d’urgence, du besoin de le marquer au fer, de le réclamer. Le sentir sous ta jupe, comme jadis, pantalon sombre enjambé d’un geste simple, vague à l’âme, vagues du corps qui ondule sur le sien, et tu cueilles ses lèvres, empressée, enfiévrée. « me laisse pas me perdre », réclames-tu, tempête dans l’âme. Vertige de l’abysse, égarée entre vos failles.
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