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- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 15 Aoû 2021 - 20:30
Dimanche 5 septembre 2021
La claque. La grosse claque. Si l’espagnol était bien conscient que les relations à distance c’était merdique… Il s’attendait pas à se faire larguer par skype. PAR SKYPE. Il avait du télécharger cette putain d’application inconnue au bataillon pour qu’une demi-heure après Saoirse ne lui annonce avec son air fier que « non, vraiment, c’est mieux qu’on arrête là ». Putain. De. Merde.
Il avait le seum. Les nerfs même. Il venait d’allumer une clope sur une autre clope. Il avait même pas finit la précédente enfaite. Elle se consumait sur le cendrier, entre les pieds de Miguel qui squattait le rebord de fenetre de sa chambre. Il avait du mal à mettre des mots sur les émotions qui le traversaient. Il était sonné enfaite.
Il avait mit mille ans à s’adapter à cette vie de mec casé. Genre, il avait du revoir toutes ses habitudes. Finit la petite dragouille avec la serveuse de la Taverne. Finit les yeux doux pour demander à la Lufkin a côté de lui en DCFM pour lui demander ses notes… Non enfaite c’était pas vrai du tout. Miguel était un dragueur au plus profond de son âme. Il pouvait pas faire autrement. Mais voila, il n’y avait que Saoirse qui partageait ses draps.
Enfin… là, on va pas s’mentir. Ca fait un moment qu’elle avait avait vraiment frôlé son pieu la Gallagher. Et pour cause, v’la un moment qu’elle était partie pour ce stage aux Etats Unis. De ce qu’elle racontait, c’était la folie. L’équipe était géniale, les entrainements poussifs. Elle lui consacrait quelques messages par jours sauf quand ça se transformait en embrouille et là ça durait des heures…
Elle avait sûrement raison. Mais putain ça f’sait mal. Il avait fait le mec compréhensif et tout. Mais il avait vraiment les nerfs. Lui qui avait pas voulu s’attacher. Lui qui avait freiné des quatre fers à chaque fois qu’il le pouvait malgré l’amour qu’il pouvait ressentir pour elle… Tout ça a cause du football. Encore ça aurait été pour le Quidditch… Il aurait p’tête mieux comprit…
La dernière cigarette, il la termina pas non plus. Il l’écrasa à moitié entamée parce qu’il venait de se rendre compte qu’il était archi à la bourre pour la reprise des entrainements des duellistes. C’est Evan qui allait être joie. Mais il se trouve qu’en arrivant à la Griffe, il tomba sur une tête connue. Et vu la gueule qu’elle tirait, il se senti obligé de ralentir. Sorry, bro.
- T’as une sale tête d’Arenberg.
Charmant, Miguel. Charmant.
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- InvitéInvité
Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Lun 16 Aoû 2021 - 2:09
(tenue) Elle a un poids en moins, depuis le 31 août – délestée du sourire de Hunter, des marques de ses doigts sur ses tempes et le long de ses cuisses, allégée de son myocarde qui l’aime et bat toujours au rythme des mesures qu’elle lui imagine. Minée ailleurs, dans la poitrine qui s’ouvre, dans le cœur qui souffre. Choisir la rupture, mais c’était lui qui était parti, peut-elle au moins partager le blâme, un petit peu, et se dire que c’est la faute à pas de chance plutôt qu’à elle et son tempérament de chieuse, le besoin de se plomber le corps des filtres du styx toujours plus pressant lorsque ces hommes lui susurrent à l’oreille qu’il y a bien longtemps qu’ils ne l’ont pas vue accompagnée de son danseur, et ça lui oppresse la cage thoracique, lui comprime le torse, elle a les cordes vocales enrouées d’ourler les lèvres d’un air de chat amusé en leur répondant why, darling, you afraid he’ll be back to keep me from you? les bons plans pour fidéliser la clientèle, la d’Arenberg, parce qu’il n’y a pas qu’avec son service qu’elle leur tombe dans l’œil et les lubies –
Ça fait mal, d’être la connasse qui a rompu.
Ça choque, d’être la réaliste qui a choisi de ne plus croire à la fable.
Ça trompe l’œil, la bouche en cœur lorsqu’elle enfile ses botillons et une robe qui ne laisse pas grand-chose à l’imagination, mais c’est que la ballerine éclopée a trop vécu dans le regard des autres pour ne pas avoir besoin de s’y retrouver lorsqu’elle a elle-même écarté ses repères. Deux ans, à se tourner autour, à se griffer l’air autour de la tête pour mieux se la prendre, et les envies embrasées entre les bouches embrassées –
Ça fait chier, d’avoir la maturité de savoir que ce n’est pas de la faute deson l’Américain.
La danseuse calcinée effleure les tranches des livres du bout des doigts, à la recherche de temps à perdre autant que de tentatives d’échapper à d’autres façons de se distraire, oublier qu’elle sait exactement où aller trouver ses envies, les potions pour calmer les nerfs qui hurlent si facilement sous sa peau. Le tatouage du phénix est pourtant au repos sur son mollet gauche, les flammes vivantes se tenant bien tranquilles le long du muscle galbé plutôt que d’envoyer des signaux de détresse annonçant une énième crise de sa maladie de douleur.
L’esprit pris entre deux hasards, elle ne remarque pas la présence du Madrilène qui se glisse tout près. « T’as une sale tête d’Arenberg. » Althea lève les yeux au ciel avant d’adresser un regard en coin à l’Espagnol, les mains en coupe aux coudes en guise de posture de demoiselle en détresse, même si la voix est moins douce. « C’est-à-dire que je me suis pas vêtue en pensant à toi ce matin, babe », réplique-t-elle, mais s’appuie malgré tout contre une des lourdes étagères pour lui faire face, l’air de femme-enfant qui cache à peine les instincts passionnels derrière ses yeux-tempête. Ses doigts prestes détaillent l’air autour du visage de Miguel. « Et puis, you’re one to talk, la dernière fois que je t’ai vu avec cette mine, t’avais rossé une armée entière de wrights au beer pong. C’est ton âge vénérable qui commence à te rattraper? Attention, les muscles seront les premiers à te dire adieu », et en guise de bonne mesure, elle lui donne une petite tape sur un biceps garni pour mieux se détourner et choisir un bouquin à acheter – pur hasard. L’évaporée du Red light. Pour une tenancière de cabaret-casino, quelle aubaine.
Ça fait mal, d’être la connasse qui a rompu.
Ça choque, d’être la réaliste qui a choisi de ne plus croire à la fable.
Ça trompe l’œil, la bouche en cœur lorsqu’elle enfile ses botillons et une robe qui ne laisse pas grand-chose à l’imagination, mais c’est que la ballerine éclopée a trop vécu dans le regard des autres pour ne pas avoir besoin de s’y retrouver lorsqu’elle a elle-même écarté ses repères. Deux ans, à se tourner autour, à se griffer l’air autour de la tête pour mieux se la prendre, et les envies embrasées entre les bouches embrassées –
Ça fait chier, d’avoir la maturité de savoir que ce n’est pas de la faute de
La danseuse calcinée effleure les tranches des livres du bout des doigts, à la recherche de temps à perdre autant que de tentatives d’échapper à d’autres façons de se distraire, oublier qu’elle sait exactement où aller trouver ses envies, les potions pour calmer les nerfs qui hurlent si facilement sous sa peau. Le tatouage du phénix est pourtant au repos sur son mollet gauche, les flammes vivantes se tenant bien tranquilles le long du muscle galbé plutôt que d’envoyer des signaux de détresse annonçant une énième crise de sa maladie de douleur.
L’esprit pris entre deux hasards, elle ne remarque pas la présence du Madrilène qui se glisse tout près. « T’as une sale tête d’Arenberg. » Althea lève les yeux au ciel avant d’adresser un regard en coin à l’Espagnol, les mains en coupe aux coudes en guise de posture de demoiselle en détresse, même si la voix est moins douce. « C’est-à-dire que je me suis pas vêtue en pensant à toi ce matin, babe », réplique-t-elle, mais s’appuie malgré tout contre une des lourdes étagères pour lui faire face, l’air de femme-enfant qui cache à peine les instincts passionnels derrière ses yeux-tempête. Ses doigts prestes détaillent l’air autour du visage de Miguel. « Et puis, you’re one to talk, la dernière fois que je t’ai vu avec cette mine, t’avais rossé une armée entière de wrights au beer pong. C’est ton âge vénérable qui commence à te rattraper? Attention, les muscles seront les premiers à te dire adieu », et en guise de bonne mesure, elle lui donne une petite tape sur un biceps garni pour mieux se détourner et choisir un bouquin à acheter – pur hasard. L’évaporée du Red light. Pour une tenancière de cabaret-casino, quelle aubaine.
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Mer 18 Aoû 2021 - 13:48
Miguel n’a jamais vraiment eut un profil littéraire. Tout au plus peut il parfois s’arrêter sur une bande-dessinée. Pourtant, il aimait cette librairie d’une certaine façon. C’était un endroit qu’il fréquentait depuis plusieurs années, ne serait-ce que pour atteindre les sous-sols où il s’entrainait avec les duellistes. Il avait finit par développé une certaine affection pour ce lieu aux mobiliers vieillots et aux livres parfumés.
D’habitude il était pas pressé. Il s’arrêtait pour discuter avec un des vendeur où pour piquer un de ces bonbons à l’orange qui trainaient dans ce pot poussiéreux à côté de la caisse enregistreuse, ces bonbons que personne ne prenait mais dont il raffolait. Aujourd’hui, il était en retard mais malgré tout son regard s’arrêta sur une jolie wallonne qui scrutait les étagères avec la tête de celles qui ont des problèmes.
Miguel ralenti dans ses pas, mais il ne fait pas dans la dentelle en ce qui concerne ses paroles. Elle a vraiment une sale tête. Pourtant, elle reste très jolie, la belge. D’ailleurs, Miguel l’a toujours trouvé particulièrement belle. Brune aux yeux clairs, typiquement le genre de minois qui l’aura toujours fait craquer. Comme Saoirse.
Elle lève les yeux aux ciels avant de souligner que ce n’est pas vraiment pour lui qu’elle s’est vêtue. En temps normal le madrilène aurait surement rit mais quelque-chose dans l’attitude d’Althéa l’interroge. Elle qui a si souvent la mine sûre d’elle, comme si le monde ne pouvait qu’être à ses pieds, semble bien penaude.
- Mais je n’ai pas parlé de ta tenue, babe.
Tout comme elle, il insiste sur ce surnom qu’il n’utilise pourtant jamais, dans une sorte de besoin de mimétisme qu’il n’explique pas vraiment. Elle s’appuie sur l’étagère mais ça ne l’empêche pas de pointer du doigts le visage du Pajares. Il n’a aucune idée de la tête qu’il fait et aucun miroir le savoir. Si la d’Arenberg fait de l’humour, il n’est pas vraiment d’humeur à rehausser le niveau.
- T’es pas loin. Mais suffisait d’une Wright et d’un adieu.
Il hausse les épaules avant d’ajouter sur le ton le plus neutre qu’il peu :
- Sao m’a largué.
D’habitude il était pas pressé. Il s’arrêtait pour discuter avec un des vendeur où pour piquer un de ces bonbons à l’orange qui trainaient dans ce pot poussiéreux à côté de la caisse enregistreuse, ces bonbons que personne ne prenait mais dont il raffolait. Aujourd’hui, il était en retard mais malgré tout son regard s’arrêta sur une jolie wallonne qui scrutait les étagères avec la tête de celles qui ont des problèmes.
Miguel ralenti dans ses pas, mais il ne fait pas dans la dentelle en ce qui concerne ses paroles. Elle a vraiment une sale tête. Pourtant, elle reste très jolie, la belge. D’ailleurs, Miguel l’a toujours trouvé particulièrement belle. Brune aux yeux clairs, typiquement le genre de minois qui l’aura toujours fait craquer. Comme Saoirse.
Elle lève les yeux aux ciels avant de souligner que ce n’est pas vraiment pour lui qu’elle s’est vêtue. En temps normal le madrilène aurait surement rit mais quelque-chose dans l’attitude d’Althéa l’interroge. Elle qui a si souvent la mine sûre d’elle, comme si le monde ne pouvait qu’être à ses pieds, semble bien penaude.
- Mais je n’ai pas parlé de ta tenue, babe.
Tout comme elle, il insiste sur ce surnom qu’il n’utilise pourtant jamais, dans une sorte de besoin de mimétisme qu’il n’explique pas vraiment. Elle s’appuie sur l’étagère mais ça ne l’empêche pas de pointer du doigts le visage du Pajares. Il n’a aucune idée de la tête qu’il fait et aucun miroir le savoir. Si la d’Arenberg fait de l’humour, il n’est pas vraiment d’humeur à rehausser le niveau.
- T’es pas loin. Mais suffisait d’une Wright et d’un adieu.
Il hausse les épaules avant d’ajouter sur le ton le plus neutre qu’il peu :
- Sao m’a largué.
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Mer 18 Aoû 2021 - 14:49
(tenue) La capricieuse n’essaie pas de dissimuler sa lassitude des derniers jours – peut-être parce que Miguel est un lieu-sûr, en quelque sorte. Il y a toujours eu une prévisibilité rassurante dans leurs interactions et leurs échanges. Franc et capable de la lourdeur de tous ces athlètes qui se prélassent dans l’aura que leur confère une habile combinaison de muscles avantageux et d’un sourire ravageur, le Grymm connaît la danse, et elle aussi. Se charrier sans méchanceté depuis Beauxbâtons, l’une en guise de ballerine propre sur elle mais paradoxalement prête à faire les pires coups lorsqu’on l’y invite (t’as le lion dans les veines, l’adrénaline qui se démultiplie sous la peau, et si on t’aurait prêté les traits au serpent, t’as les rouges tatoués sur le cœur, la rage de vivre depuis l’adolescence. la passion dans les nerfs.) L’autre, en parfait sportif étoilé, charmeur et crâneur. La chorégraphie est connue, mais il y a une nouveauté dans l’équation qui se répète sur le même rythme depuis quinze ans.
« Mais je n’ai pas parlé de ta tenue, babe. » Althea sourit, l’air en miroir du sien face à la symétrie de l’échange. Le regard par en dessous mais les bras résolument croisés le long de sa silhouette gracile, elle le désigne, caresse l’air de ses phalanges décorées de bagues argentées. Les ongles trempés de bourgogne effleurent le vide face à son visage, questionnent sa mine, à lui. « T’es pas loin. Mais suffisait d’une Wright et d’un adieu. » Le visage qui se penche sur le côté, les prunelles de pluie écarquillées en entendant la chute dans la voix du Madrilène, elle fronce les sourcils. Ça n’a rien du Grymm charmeur et plein de verve qu’elle connait, et la Belge perd son sourire de chat. « Sao m’a largué.»
« Merde », lâche la danseuse en français, avant d’adresser un petit sourire à l’Espagnol. « Je suis désolée, Mig’. Ça fait longtemps? » Elle le trouve fragile, un peu, soudain – dans sa franchise désarmante, le genre que la capricieuse ne côtoie pas au quotidien, ses nuits faites de faux-semblants et des artifices du Styx, là où les mises en scène font susurrer la vérité dans les oreilles des sirènes marchandant le savoir. Le voir ainsi déstabilise la danseuse, qui aurait pu se montrer ironique, autrement, se masquer d’orgueil comme elle le fait si aisément, les masques de la danseuse, de la comédienne, de la malade, de la junkie en tentative de rédemption – les visages multiples des vérités qui mentent, lorsqu’on ne les laisse pas consteller un univers. « J’ai largué Hunter. Il est parti en Suisse, en juin. C’était juste … pas possible. » L’ironie de leurs situations inversées – l’un, largué, l’une, larguant. « Ça veut pas dire que ça m’a fait plaisir. » À preuve, les épaules d’ordinaire si droites qui se replient sur elles-mêmes, les yeux cernés qu’un maquillage a réussi à camoufler en partie, et le sourire désabusé qu’elle lui accorde.
« Mais je n’ai pas parlé de ta tenue, babe. » Althea sourit, l’air en miroir du sien face à la symétrie de l’échange. Le regard par en dessous mais les bras résolument croisés le long de sa silhouette gracile, elle le désigne, caresse l’air de ses phalanges décorées de bagues argentées. Les ongles trempés de bourgogne effleurent le vide face à son visage, questionnent sa mine, à lui. « T’es pas loin. Mais suffisait d’une Wright et d’un adieu. » Le visage qui se penche sur le côté, les prunelles de pluie écarquillées en entendant la chute dans la voix du Madrilène, elle fronce les sourcils. Ça n’a rien du Grymm charmeur et plein de verve qu’elle connait, et la Belge perd son sourire de chat. « Sao m’a largué.»
« Merde », lâche la danseuse en français, avant d’adresser un petit sourire à l’Espagnol. « Je suis désolée, Mig’. Ça fait longtemps? » Elle le trouve fragile, un peu, soudain – dans sa franchise désarmante, le genre que la capricieuse ne côtoie pas au quotidien, ses nuits faites de faux-semblants et des artifices du Styx, là où les mises en scène font susurrer la vérité dans les oreilles des sirènes marchandant le savoir. Le voir ainsi déstabilise la danseuse, qui aurait pu se montrer ironique, autrement, se masquer d’orgueil comme elle le fait si aisément, les masques de la danseuse, de la comédienne, de la malade, de la junkie en tentative de rédemption – les visages multiples des vérités qui mentent, lorsqu’on ne les laisse pas consteller un univers. « J’ai largué Hunter. Il est parti en Suisse, en juin. C’était juste … pas possible. » L’ironie de leurs situations inversées – l’un, largué, l’une, larguant. « Ça veut pas dire que ça m’a fait plaisir. » À preuve, les épaules d’ordinaire si droites qui se replient sur elles-mêmes, les yeux cernés qu’un maquillage a réussi à camoufler en partie, et le sourire désabusé qu’elle lui accorde.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 22 Aoû 2021 - 17:51
Miguel n’aura jamais su dire ce qui l’attirait chez cette fille. Elle ne ressemblait définitivement pas aux femmes pour qui il avait l’habitude d’avoir un faible. Non. Althéa était… spéciale. Elle avait ce quelque-chose d’inexplicable, d’inapprivoisable qui attirait l’espagnol comme une lumière trop vive pouvait attirer un pauvre papillon. Et il avait toujours eut ce sentiment que ce penchant était réciproque sans qu’il ne ce soit pourtant jamais rien passé entre eux malgré les années à se fréquenter, parfois de près, parfois de plus loin.
Elle a la mine des mauvais jours pourtant elle est toujours si belle. Entourée d’une aura sombre malgré ses yeux clairs, elle porte la morosité avec perfection. Et Miguel ne peut resister, évidemment. Il est en retard, pourtant, mais il s’est arrêté pour s’enquérir de l’état de la ballerine oubliée. Quelques échanges en miroir, des habitudes de communications bien ancrées, c’est finalement lui qui s’abandonne aux premières confidences.
Sans arrière pensée, pour une fois, le madrilène lui annonce cette nouvelle qu’il n’a pas encore lui même assimilé. Pourtant, c’est la vérité. Elle l’a larguée. Le dire à haute voix ne rend pas les choses plus claires non… loin de là… c’est étrange comme il à l’impression lui même de ne pas croire à ses propres mots. Pourtant la rebelle ne remet pas en doute son affirmation qu’elle souligne d’un « merde » aux sonorités qui lui rappellent leurs années à Beauxbatons.
- Cinq minutes ?
Il a regardé sa montre avant de répondre avec un demi sourire qu’on ne saurait trop interprété. Fidèle à lui même, il essaye de faire le clown mais la tentative est piteuse. Son regard est brillant. Il soutient les yeux aigue-marine de la d’Aremberg qui témoigne à son tour. Il comprend mieux cet air maussade. Il ne connaissait pas vraiment cette Hunter, ils ne fréquentaient pas vraiment les mêmes milieux. Elle n’a pas besoin de souligner que c’est douloureux, il peut le deviner, pourtant elle le fait.
- J’imagine.
Evidemment, il transpose. Evidemment, il imagine. Elle a eut beau s’être expliqué, Miguel n’est toujours pas très sur du « pourquoi », tout ce qu’il sait, c’est le « comment ». Et pour Saoirse comme pour Althéa, la distance aura eut raison de l’amour.
- Je suis désolé aussi.
Encore un demi-sourire comme si la moitié de sa capacité était enterré trop profond pour y avoir accès. Ils restent silencieux, face à face. Deux cons dans toute leur splendeur. Et parce qu’il s’en fait sincèrement, il finit par demander, presque pudiquement :
- Ca va ?
Elle a la mine des mauvais jours pourtant elle est toujours si belle. Entourée d’une aura sombre malgré ses yeux clairs, elle porte la morosité avec perfection. Et Miguel ne peut resister, évidemment. Il est en retard, pourtant, mais il s’est arrêté pour s’enquérir de l’état de la ballerine oubliée. Quelques échanges en miroir, des habitudes de communications bien ancrées, c’est finalement lui qui s’abandonne aux premières confidences.
Sans arrière pensée, pour une fois, le madrilène lui annonce cette nouvelle qu’il n’a pas encore lui même assimilé. Pourtant, c’est la vérité. Elle l’a larguée. Le dire à haute voix ne rend pas les choses plus claires non… loin de là… c’est étrange comme il à l’impression lui même de ne pas croire à ses propres mots. Pourtant la rebelle ne remet pas en doute son affirmation qu’elle souligne d’un « merde » aux sonorités qui lui rappellent leurs années à Beauxbatons.
- Cinq minutes ?
Il a regardé sa montre avant de répondre avec un demi sourire qu’on ne saurait trop interprété. Fidèle à lui même, il essaye de faire le clown mais la tentative est piteuse. Son regard est brillant. Il soutient les yeux aigue-marine de la d’Aremberg qui témoigne à son tour. Il comprend mieux cet air maussade. Il ne connaissait pas vraiment cette Hunter, ils ne fréquentaient pas vraiment les mêmes milieux. Elle n’a pas besoin de souligner que c’est douloureux, il peut le deviner, pourtant elle le fait.
- J’imagine.
Evidemment, il transpose. Evidemment, il imagine. Elle a eut beau s’être expliqué, Miguel n’est toujours pas très sur du « pourquoi », tout ce qu’il sait, c’est le « comment ». Et pour Saoirse comme pour Althéa, la distance aura eut raison de l’amour.
- Je suis désolé aussi.
Encore un demi-sourire comme si la moitié de sa capacité était enterré trop profond pour y avoir accès. Ils restent silencieux, face à face. Deux cons dans toute leur splendeur. Et parce qu’il s’en fait sincèrement, il finit par demander, presque pudiquement :
- Ca va ?
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- InvitéInvité
Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 29 Aoû 2021 - 0:35
(tenue) Les réponses de l’athlète lui font l’effet d’une salve. « J’imagine. » Elles se découpent en l’air, à l’emporte-pièce, comme si Miguel tentait de limiter l’emprise de son ressenti en étranglant les mots. « Je suis désolé aussi. » Ça a un rythme sur lequel elle pourrait danser, si elle l’osait, mais jamais devant public. Tac, droit vers le ventre, avec le rictus charmant malgré l’air de défaite peint sur son visage. Courtes, les phrases qui s’escamotent en disant si peu mais en lâchant un demi-sourire malgré tout, et la ballerine éclopée lui répond, les lippes ornées d’un air semblable – celui qui demande à la fois pardon et admet qu’il se fout éperdument de sa permission. « Ca va ? » et derrière les deux petits mots, la danseuse perçoit une curiosité de bagnard qui se sait coincé dans la même situation, malgré les miroirs inversés. Alors elle sourit à nouveau, hausse les épaules, relâche les doigts serrés autour de ses coudes pour légèrement lever les paumes vers le ciel. « Que veux-tu, ça m’apprendra », souffle-t-elle. « Toi? », demande la danseuse en faisant un pas vers le Madrilène, avec le regard par en dessous. Dans ses prunelles de pluie, dans ses iris d’orage, il y a l'envie de mauvais plans, brasser l'air en faisant les conneries auxquelles elle s’est abonnée depuis des années – celles des wright, fixer les trains qui font vibrer les plateformes dans le blanc des yeux et sourire à l’idiot qui enlève son pied en premier. Chicken. Ça a un air de braise, ces gens-là, et elle n’est pas en reste, la d’Arenberg.
La danseuse fixe les alentours, son regard glisse sur Leo qui s’occupe à ses registres, bien qu’elle reconnaisse son habituelle hypervigilance cachée sous son calme peu loquace. Un mot de travers, et il serait capable de retrouver le Pajares dans une ruelle, plus tard. Alors elle fait un mouvement léger du menton, sourit à l’Espagnol. « Tu me paies un verre, querido, ou c’est moi qui invite? » et elle roule les r comme il le lui a appris à Beauxbâtons quand il l’appelait comme ça pour lui faire lever les yeux au ciel, même si ça lui valait un sourire en coin quand même, parce qu’elle l’a toujours trouvé rafraichissant malgré tout, le grymm, avec ses sourires solaires et ses bêtises qu’il semble faire à la fois par nonchalance et pour réchauffer les autres, un peu. Et malgré la chaleur d’août, elle a le cœur engourdi, la danseuse, le myocarde rouillé d’avoir essayé d’aimer, encore, et de s’être retrouvée abandonnée, encore. Alors la capricieuse pointe la porte derrière lui, avec des promesses d’en découdre dans les yeux.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 29 Aoû 2021 - 21:22
L’espagnol ne peut lire les pensées qui occupèrent l’esprit de la ballerine, pas plus qu’il n’avait vu lire celles qui tourmentaient sa footballeuse. Les situations semblent similaires et pourtant l’espagnol en veut à mort à l’irlandaise, là où il caresse une douce et triste affection pour celle qui se tient en face de lui. Parce que cette affection, cette attirance a toujours été là. Parfois elle ressortait comme un diablotin de son cube en bois et la wallonne avait un don terrible pour le remettre à sa place. Même ça, il l’appréciait.
Il lui demande si ça va, sincèrement inquiet par la réponse. Elle a une petit mine même s’il la trouve toujours si belle. Miguel n’est pas le type le plus empathique du monde mais parfois il aimerait que de ces baguettes magiques puissent sortir un sort pour apaiser les coeurs et les esprit. La fin d’année avait été mouvementé pour le madrilène et bien sûr il gardait tout pour lui. Fermer sa gueule c’était tellement plus simple que de parler, vous savez.
Il ignore ce qu’elle a pu apprendre. Il n’avait pas l’impression d’avoir apprit grand chose de cette première expérience conjugale. Ou était-ce la douleur de l’instant qui le rendait aveugle à ces bienfaits ? Il hausse les épaules alors qu’elle lui retourne la question. Est ce qu’il va bien ? Il sait pas trop. Il a l’impression d’être sonné. Il a mit longtemps à intégrer la notion de « couple » et il avait l’impression de pas comprendre qu’il retournait à son état primaire.
Heureusement, il y avait parfois des anges tombés du ciels, ce qui expliquait sans doute l’aspect éclopé, pour rappeler tout ceci au Pajares. Les longs cils passent au dessus de son regard azuré et l’espagnol se retrouve à la regarder de haut et alors qu’elle roule les « r », il craque instantanément.
- J’ai une meilleure idée, guapa.
Ils auraient pu aller boire un verre. Ils auraient sûrement passé un bon moment. Mais vraiment, il avait une meilleure idée.
- Tu m’fais confiance ?
Un esprit sain tenderait plutôt vers le non…
Il lui demande si ça va, sincèrement inquiet par la réponse. Elle a une petit mine même s’il la trouve toujours si belle. Miguel n’est pas le type le plus empathique du monde mais parfois il aimerait que de ces baguettes magiques puissent sortir un sort pour apaiser les coeurs et les esprit. La fin d’année avait été mouvementé pour le madrilène et bien sûr il gardait tout pour lui. Fermer sa gueule c’était tellement plus simple que de parler, vous savez.
Il ignore ce qu’elle a pu apprendre. Il n’avait pas l’impression d’avoir apprit grand chose de cette première expérience conjugale. Ou était-ce la douleur de l’instant qui le rendait aveugle à ces bienfaits ? Il hausse les épaules alors qu’elle lui retourne la question. Est ce qu’il va bien ? Il sait pas trop. Il a l’impression d’être sonné. Il a mit longtemps à intégrer la notion de « couple » et il avait l’impression de pas comprendre qu’il retournait à son état primaire.
Heureusement, il y avait parfois des anges tombés du ciels, ce qui expliquait sans doute l’aspect éclopé, pour rappeler tout ceci au Pajares. Les longs cils passent au dessus de son regard azuré et l’espagnol se retrouve à la regarder de haut et alors qu’elle roule les « r », il craque instantanément.
- J’ai une meilleure idée, guapa.
Ils auraient pu aller boire un verre. Ils auraient sûrement passé un bon moment. Mais vraiment, il avait une meilleure idée.
- Tu m’fais confiance ?
Un esprit sain tenderait plutôt vers le non…
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 29 Aoû 2021 - 22:18
(tenue) Elle a les membres engourdis du manque de se réchauffer contre quelqu’un, la danseuse. Les envies de proximité, d’exister dans le regard – pour l’instant, dans celui de l’Espagnol volontaire. Ça pourrait être un autre, mais pas que, et elle pourrait être une autre, mais pas que – il y a toujours eu une attirance qu’ils n’ont jamais cherché à véritablement cacher, trop heureux de se défiler derrière l’excuse aisée de la Belge casée. Miguel pouvait faire son baratin charmeur et la ballerine lever les yeux au ciel, moue mutine au visage traversée d’une envie de le provoquer un peu, quand même. Alors elle l’invite à boire un verre, a envie de se réchauffer dans ses yeux. « J’ai une meilleure idée, guapa. » La curiosité se lève dans ses prunelles de pluie.
« Tu m’fais confiance ? » et l’athlète lui présente son air qu’elle reconnait trop bien. Il a le charme inscrit dans les prunelles, le Madrilène, la suggestion qui se faufile déjà entre les filons de la sollicitude affectueuse que la danseuse lisait quelques instants plus tôt dans son sourire en coin. La tête inclinée vers une épaule, elle s’approche doucement pour lui souffler à l’oreille « jamais de la vie, la dernière fois que tu as dit ça avec tes beaux yeux d’Aladdin espagnol c’était pour me faire embarquer sur ton engin de malheur » et recule pour lui adresser un clin d’œil. Avise son air goguenard avant de sourire avec franchise – avec les dents qui mordent ses lippes pour retenir un rire. Qu’est-ce qu’il est con, qu’est-ce qu’elle pensait pas avoir envie de rigoler aujourd’hui – mais l’Espagnol a toujours eu cet effet sur elle. « Je parlais de ton balai, Mig », précise la danseuse, un sourcil provocateur haussé.
Lentement, la ballerine éclopée s’éloigne du joueur de quidditch en faisant quelques pas vers la sortie, salue @Leonardo Moreno d’un hochement de tête – car pourquoi se connaitraient-ils particulièrement, à l’extérieur de l’antre des péchés capitaux? Elle marque le coup de sa démarche gracieuse – connait l’effet que ça a, des pas de danseuse. Léger, avec l’envie de voir si ça peut voler lorsqu’on leur enserre la taille des mains, voir si elles peuvent planer lorsqu’on leur embrasse la nuque. Les doigts appuyés sur la porte, Althea fait légèrement tinter le carillon d’entrée, et tourne la tête vers le Madrilène. « Hé, Mig’ : j’aime les mauvais plans. On va où? »
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 29 Aoû 2021 - 22:39
Évidemment, c’est l’image érotique qui n’a jamais existé que dans ses pensées qui vient en rafale dans l’esprit de l’espagnol. Il n’avait jamais nié son attirance pour la jolie wallonne. Il l’avait même déclamé plusieurs fois. Mais à chaque, le temps avait joué contre le madrilène qui n’était qu’à moitié déçu parce que dans le fond, il appréciait cette amitié bancale avec la danseuse.
Elle le détrompe et il se ravit de la moue rieuse qui s’affiche sur son visage. Bien sûr. Son balai. L’évocation de ce souvenir le fait rire autant que l’erreur qu’elle a induite. Volontairement. Le madrilène n’est pas naïf. Il rit alors qu’il se souvient des bras de la belge qui enserrait des côtes au point de le faire grimacer alors qu’ils ne volaient qu’à quelques mètres au dessus de l’herbe grasse du gazon français.
- J’t’ai pas laissé tombé ce jour là.
Il disait vrai. Malgré les meurtrissures, malgré les gémissements craintifs bien que dissimulés par la jeune femme, il avait tenu bon et ils avaient fait cette balade au dessus des jardins du château de cristal. Il la regarde s’éloigner et se tourne alors qu’elle prend le chemin de la sortie. Elle est de dos mais il ne l’a lâche pas des yeux alors que la sonnerie de la librairie retentit. La belle est curieuse, la belle est joueuse. Il se doute qu’elle ne partira pas sans demander son reste. Il n’a pas tort.
- Dans deux heures chez moi ?
Sur ce campus, personne n’ignorait que le Grymm le plus fêtard du coin habitait juste au dessus de la Taverne du Troll. Son appartement était souvent renommé « l’after » par une petite bande d’habitués…
- Prend quelques affaires…
Ajoute-t-il avant de faire demi tour à son tour. Maintenant, il allait falloir expliquer à Evan qu’il avait besoin de quelques jours de « vacances »…
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Sam 11 Sep 2021 - 20:22
Le pas qui recule, la danseuse provoque avec légèreté, les pas épousant leur relation connue par cœur. C’est facile, de s’y glisser, de tracer les arcs de leurs joutes charmantes. « J’t’ai pas laissé tombé ce jour là. » Ou si peu. « Non mais tu t’es bien organisé pour me faire frôler la crise de nerfs », rappelle la Belge, sourcil accusateur relevé démenti par le sourire en coin qui se glisse à nouveau sur ses lippes. La technique était limpide, à l’époque – lui imprimer la peur au ventre, pas trop car le Madrilène n’était pas cruel comme adolescent, mais juste assez pour qu’elle se soit solidement cramponnée à lui. Vesper avait sourcillé, avant d’en ricaner – le tempérament de Miguel, tous le connaissaient. On aurait pu croire que l’athlète voyait comme une impolitesse de ne pas draguer une jolie demoiselle, surtout lorsqu’elle a les chevilles fines et un air dédaigneux que vient faire mentir une étincelle de tête-brûlée au fond des yeux.
La ballerine s’écarte de lui, la démarche gracieuse peu pressée de quitter les lieux – se laisse regarder, lentement, avant de se retourner et de l’inviter. « Dans deux heures chez moi ? » Ça se lit dans l’air. L’ennui qui teinte d’ordinaire son expression se fond en une mine affamée. Ça se voit dans les yeux, ça se sent dans le ventre, même si ses paupières paresseuses soulignées de crayon ne le disent pas tout à fait. « Prend quelques affaires…» et elle hoche la tête, sans répliquer. Transplane au 488 alors que la née-moldue préfère marcher, d’ordinaire, n’ayant jamais tout à fait intégré plusieurs pratiques magiques dans ses actions quotidiennes. Devant son dressing, la belle ouvre un sac sans fond pour y placer avec attention quelques vêtements. Connaissant le Madrilène, nul doute qu’il ne serait pas du genre à l’inviter à partir en camping dans la brousse scandinave – à tout le moins, pas s’il souhaite survivre à l’aventure. La capricieuse plie les tenues soigneusement, évitatant les morceaux les plus coûteux ou les pièces uniques confectionnées par les mains habiles d’ @Awa Blackthorn.
Sa propre tenue troquée contre une robe d’été, la Belge transplane à nouveau face à la Taverne du Troll. On ne l’y trouverait que rarement, et jamais de son gré. La demoiselle a toujours préféré les ambiances feutrées à la chaleur réconfortante mais décidément trop populaire des pubs britanniques. Le Filet du Diable, d’abord, et depuis l’ouverture du Styx, ses goûts se sont relevés davantage encore. Althea escalade l’escalier près de l’entrée de service, son sac accroché au bras, avant de toquer à la porte entrouverte de Miguel sans attendre. Elle n’a pas laissé filer les deux heures demandées, s’en moque – tant pis si elle le trouvera envahi par un océan de linge sale. Le logis de l’athlète correspond à l’idée qu’elle s’en serait faite : décor industriel pas tout à fait recherché, un fouillis de meubles « masculins » à l’agencement très relatif, et un bordel résolument ancré dans les bouteilles vides qui trahissaient de nombreuses soirées chez lui. Sourire félin aux lèvres, la danseuse s’appuie contre le cadre de porte de la chambre de l’Espagnol, attendant qu’il termine ses propres bagages. « Deux heures, et j’aurais filé. Here I am. »
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 12 Sep 2021 - 22:33
Miguel se marre encore en repensant à cet instant qu’ils avaient partagé sur le balai du collégien alors qu’il cherche desesperement un sac pour rassembler ses affaires. Un pari stupide qu’il avait gagné et voila la peureuse juchée sur « l’engin de malheur », se cramponnant comme si sa vie en dépendait aux côtes de l’hispanophone. Elle avait raison, la ballerine, il avait fait en sorte de l’effrayer un peu parce qu’il avait toujours aimé sa proximité.
Il a mit exactement quatre minutes à convaincre Evan de lui laisser congés. Enfin… il ne l’a pas vraiment convaincu. Disons qu’il lui avait pas vraiment laissé le choix. Mais le néo-zélandais n’était pas sans savoir que Miguel ne faisait jamais rien sans rien, alors il avait levé les yeux au ciel, fait son petit sermon emprunt de bienveillance et avait laissé le madrilène filer.
Il n’avait pas chômé. Il avait une idée en tête mais encore avait il fallut qu’il connecte quelques neurones. La destination choisie, l’endroit booké grâce aux compétences informatiques pas très légales de Quinn qui se révélaient particulièrement utiles quand on était un étudiant presque sans un rond… Il avait quand même du dépenser une rondelette somme pour acheter un portoloin qu’il avait du faire programmer sur mesure en en temps record.
Le parapluie était posé sur son lit et n’est pas vraiment symbole de l’endroit où il entend emmener la belle laquelle est en avance, trouvant un Miguel se battant contre son armoire mal rangée, une baguette à la main, histoire de remplir ce qui s’apparentait plus à un sac à dos d’adolescent qu’à un sac de week-end. Il lui rend son sourire, peu embarrassé par l’état de l’appartement, achevant ses préparatifs.
- T’as pas eut de mal à trouver le chemin de ma chambre.
Le sous-entendu n’est même pas finaud non. Les habitudes de dragueur invétéré reviennent plus vite quand il ne pense pas à la Wright qui fait saigner son coeur.
- Heureusement que j’ai acheté un portoloin à déclenchement manuel, sinon je sais pas ce qu’on aurait fait ici pendant…
Le madrilène coule son regard vers la montre qui cintre son poignet.
- Une demi-heure…
L’oeil brillant de celui qui est très satisfait de ses bêtises.
- Je pense qu’on a tout. Ah. Non. Attend. Il me manque quelque chose.
Il est éloigné et pourtant, il a cette incroyable capacité à plonger son regard pleins de malice dans celui de la belle brune. Sur le lit rebondit le sac qu’il allait caller sur son épaule, abandonné par son propriétaire à qui il ne faut que quelques foulées pour glisser sa main dans la nuque puis dans les cheveux dl’Althéa avant de lui arracher un baiser fiévreux, annonciateurs de moments ensoleillés comme le madrilène en a le secret.
Il a mit exactement quatre minutes à convaincre Evan de lui laisser congés. Enfin… il ne l’a pas vraiment convaincu. Disons qu’il lui avait pas vraiment laissé le choix. Mais le néo-zélandais n’était pas sans savoir que Miguel ne faisait jamais rien sans rien, alors il avait levé les yeux au ciel, fait son petit sermon emprunt de bienveillance et avait laissé le madrilène filer.
Il n’avait pas chômé. Il avait une idée en tête mais encore avait il fallut qu’il connecte quelques neurones. La destination choisie, l’endroit booké grâce aux compétences informatiques pas très légales de Quinn qui se révélaient particulièrement utiles quand on était un étudiant presque sans un rond… Il avait quand même du dépenser une rondelette somme pour acheter un portoloin qu’il avait du faire programmer sur mesure en en temps record.
Le parapluie était posé sur son lit et n’est pas vraiment symbole de l’endroit où il entend emmener la belle laquelle est en avance, trouvant un Miguel se battant contre son armoire mal rangée, une baguette à la main, histoire de remplir ce qui s’apparentait plus à un sac à dos d’adolescent qu’à un sac de week-end. Il lui rend son sourire, peu embarrassé par l’état de l’appartement, achevant ses préparatifs.
- T’as pas eut de mal à trouver le chemin de ma chambre.
Le sous-entendu n’est même pas finaud non. Les habitudes de dragueur invétéré reviennent plus vite quand il ne pense pas à la Wright qui fait saigner son coeur.
- Heureusement que j’ai acheté un portoloin à déclenchement manuel, sinon je sais pas ce qu’on aurait fait ici pendant…
Le madrilène coule son regard vers la montre qui cintre son poignet.
- Une demi-heure…
L’oeil brillant de celui qui est très satisfait de ses bêtises.
- Je pense qu’on a tout. Ah. Non. Attend. Il me manque quelque chose.
Il est éloigné et pourtant, il a cette incroyable capacité à plonger son regard pleins de malice dans celui de la belle brune. Sur le lit rebondit le sac qu’il allait caller sur son épaule, abandonné par son propriétaire à qui il ne faut que quelques foulées pour glisser sa main dans la nuque puis dans les cheveux dl’Althéa avant de lui arracher un baiser fiévreux, annonciateurs de moments ensoleillés comme le madrilène en a le secret.
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Lun 13 Sep 2021 - 0:50
i can see you,
(mood) and you, you don't own me
babe, in the end, oh, we're just friends, and
friends don't feel.
(tenue) Appuyée contre le cadre de porte, la Wallonne observe l’Espagnol terminer de boucler son bagage – et encore, le titre est généreux. Peu importe : on ne recherche pas la compagnie du Pajares en se disant qu’il fera un interlocuteur mature et sérieux. Il a le sang chaud et la réplique facile, Miguel – et surtout, il ne rechigne jamais face aux plans impulsifs. « C’est ce que ça fait quand on sait ce qu’on veut, babe », rétorque Althea lorsqu’il lui souligne la facilité avec laquelle elle a trouvé sa chambre. « Heureusement que j’ai acheté un portoloin à déclenchement manuel, sinon je sais pas ce qu’on aurait fait ici pendant… Une demi-heure… » Un sourcil finement arqué, son regard se contente de se poser sur le lit défait de Miguel, le sourire ironique étiré. Ils n’auraient besoin d’aller nulle part, en fait, si le Madrilène lui propose de rester ici, la capricieuse se moquera bien de ses tenues supplémentaires et des conneries empaquetées dans son sac à la va-vite. Et elle pourrait lui faire l’offre de la cotisation, de partager les coûts, car la ballerine exhérédée a au moins les revenus confortables du Styx pour renflouer ses coffres, mais elle n’en a pas envie. Pas la tête à se montrer généreuse avec personne, que le besoin d’être égoïste de son temps et de sa faim. Famine d’être au centre des priorités de quelqu’un, ne serait-ce que pour quelques heures, au moins – et de ne pas avoir à partager l’autre avec quarante-mille autres priorités de carrière, de salaire et de gens importants à rencontrer.
L’Espagnol a l’air heureux de tous les dragueurs un peu trop fiers de leur répartie. « Je pense qu’on a tout. Ah. Non. Attend. Il me manque quelque chose. » ses yeux la transpercent de franchise, la désarçonnent dans leur hybridité de jeu et d’honnêteté. C’est qu’il a toujours eu ces égales mesures du tempérament des lions et des crotales à la fois, le Pajares – et Althea se fige sur place, percutée par ce qu’elle lit de manière tellement évidente au fond de ses prunelles sombres. Ça ne tient plus rien des quasi-subtilités goguenardes qu’ils se lançaient une heure plus tôt en pleine librairie, typiques de la plupart de leurs interactions depuis l’adolescence. Ses doigts lacés entre les cheveux de sa nuque, la poigne douce mais ferme contre ses vertèbres et le baiser qui lui donne le vertige. La plongée en apnée dans sa bouche, sur sa langue, et elle ne le lâche que pour inspirer contre ses lèvres, les iris-tempête en remontée pour le défier et l’inviter.
« Heureusement que t’aurais pas trouvé de quoi faire pendant une demie-heure », le provoque la Belge contre ses lèvres, avec quelque chose qui ressemble à de la joie sur les traits. Le baiser l’a électrisée, et son ventre crie famine à nouveau. Elle a envie de lui dire d’envoyer son portoloin aux calendes grecques et de verrouiller l’appartement à double-tour, mais la curiosité et ce qui s’apparente à un début de patience joueuse l’emportent. « Fallait me le dire, que t’avais pas vraiment pris de portoloin, Mig’. Je t’en aurais pas voulu … beaucoup. » mais la danseuse n’a pas envie de reculer. Passe un pouce dans le passant du pantalon de l’athlète, en attente de leur destination.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Sam 18 Sep 2021 - 13:09
Il savait ce qu’il voulait, l’espagnol. Il avait toujours su. S’il était des Grymm qui avaient des airs de Wright, il restait dans le fond ce genre de mec qui savait où il allait, qui savait ce qu’il voulait. C’était p’tête flou quand aux moyens et quant aux raisons, parce qu’il était aussi ce rouge et or dans l’âme, celui qui avait l’audace et la fougue, mais les fins étaient toujours déterminées. Et l’espagnol s’entiche d’un sourire alors qu’elle énonce elle aussi savoir ce qu’elle veut. Elle connaissait le chemin après tout.
Le regard de la ballerine sur les draps froissés par un sommeil trop agité, son sourcil arqué comme une marque d’amusement non feint. Ce qu’il y a d’incroyable avec elle, c’est qu’importe le degré d’humour qu’il utilisait, elle comprenait où il voulait en venir. Toujours. Là où certaines se seraient insurgées, là où d’autres auraient questionné… Elle se contentait de marquer son appréciation pour le trait réalisé. C’était si simple.
Bien sûr, ils auraient pu rester là. Dans cet appartement qu’ils auraient pu retourner un peu plus. Mais non. Parce que c’était elle, ça devait être mieux que ça. Il ne pouvait embrasser l’idée d’un rencard aussi banal avec la wallonne. Non. Il voulait des étincelles. Il voulait des paillettes. Il voulait se couper du monde et oublier qu’ils avaient une vie quelque-part ici.
Ce baiser, il l’avait rêvé. Fantasmé. Adolescent à l’époque, il y goutait l’âge adulte atteint. Le frémissement de la jeune femme se fait ressentir dans la paume de sa main, cette main qui insère tendrement mais intensément la nuque de la jeune femme. Lui même se rend compte à quel point le courant passe alors que leurs lèvres se touchent. Electrifiant. Grisant. Elle pique mais la Lionne oublie que le serpent, c’est lui. Il garde son sang froid aussi surprenant que ca puisse paraitre pour l’espagnol.
- Ne me tente pas. Tu risquerais d’être déçue !
Emprisonné bien volontiers par ce doigt glissé dans ce qui devrait accueillir une ceinture, l’espagnol se penche pour attraper son sac et le vieux pépin qui demeuraient sur son lit. Avec un sourire en coin, il ouvre le parapluie-cloche au dessus de leur tête, assez prêt pour que le tissu imperméable noir leur donne l’impression d’avoir quitté cette chambre d’étudiant des plus banales. Un sas.
- Accroche toi bien, guapa.
Sa main glisse le long des vertèbres de la danseuse abimée pour se glisser contre ses reins et l’attirer contre son torse. Un sortilège informulé et les voila aspirés par le nombril. Il avait toujours trouvé les portoloins désagréable mais le regard ampli de curiosité et d’impatience avaient le mérite de l’amuser assez pour qu’il en oublie le reste.
Corps contre corps, leur talons heurtèrent le plancher de bois recouvert de sable d’une terrasse qui donnait face à la mer. L’air iodé vint soulever les mèches lisses de la ballerine et Miguel sent le soleil caresser son visage ainsi que le bras qui enserre tendrement les hanches de l’européenne. De l’eau salée, un soleil brulant, des bières fraiches et son crush d’adolescent… de quoi apaiser les troubles de leurs esprits... (mood)
- Voila... mais bon. Si ça te plait pas, on rentre à l'appartement hein...
Le regard de la ballerine sur les draps froissés par un sommeil trop agité, son sourcil arqué comme une marque d’amusement non feint. Ce qu’il y a d’incroyable avec elle, c’est qu’importe le degré d’humour qu’il utilisait, elle comprenait où il voulait en venir. Toujours. Là où certaines se seraient insurgées, là où d’autres auraient questionné… Elle se contentait de marquer son appréciation pour le trait réalisé. C’était si simple.
Bien sûr, ils auraient pu rester là. Dans cet appartement qu’ils auraient pu retourner un peu plus. Mais non. Parce que c’était elle, ça devait être mieux que ça. Il ne pouvait embrasser l’idée d’un rencard aussi banal avec la wallonne. Non. Il voulait des étincelles. Il voulait des paillettes. Il voulait se couper du monde et oublier qu’ils avaient une vie quelque-part ici.
Ce baiser, il l’avait rêvé. Fantasmé. Adolescent à l’époque, il y goutait l’âge adulte atteint. Le frémissement de la jeune femme se fait ressentir dans la paume de sa main, cette main qui insère tendrement mais intensément la nuque de la jeune femme. Lui même se rend compte à quel point le courant passe alors que leurs lèvres se touchent. Electrifiant. Grisant. Elle pique mais la Lionne oublie que le serpent, c’est lui. Il garde son sang froid aussi surprenant que ca puisse paraitre pour l’espagnol.
- Ne me tente pas. Tu risquerais d’être déçue !
Emprisonné bien volontiers par ce doigt glissé dans ce qui devrait accueillir une ceinture, l’espagnol se penche pour attraper son sac et le vieux pépin qui demeuraient sur son lit. Avec un sourire en coin, il ouvre le parapluie-cloche au dessus de leur tête, assez prêt pour que le tissu imperméable noir leur donne l’impression d’avoir quitté cette chambre d’étudiant des plus banales. Un sas.
- Accroche toi bien, guapa.
Sa main glisse le long des vertèbres de la danseuse abimée pour se glisser contre ses reins et l’attirer contre son torse. Un sortilège informulé et les voila aspirés par le nombril. Il avait toujours trouvé les portoloins désagréable mais le regard ampli de curiosité et d’impatience avaient le mérite de l’amuser assez pour qu’il en oublie le reste.
Corps contre corps, leur talons heurtèrent le plancher de bois recouvert de sable d’une terrasse qui donnait face à la mer. L’air iodé vint soulever les mèches lisses de la ballerine et Miguel sent le soleil caresser son visage ainsi que le bras qui enserre tendrement les hanches de l’européenne. De l’eau salée, un soleil brulant, des bières fraiches et son crush d’adolescent… de quoi apaiser les troubles de leurs esprits... (mood)
- Voila... mais bon. Si ça te plait pas, on rentre à l'appartement hein...
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Sam 18 Sep 2021 - 15:14
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(tenue) Le doigt glissé dans la boucle du pantalon du Madrilène, la Belge le taquine, avec toujours du piquant dans la voix, la menace qui se voile d’un bon tempérament vite démenti par un curieux mélange de hauts standards et d’humeurs joueuses. « Ne me tente pas. Tu risquerais d’être déçue ! » Le sourcil toujours arqué, elle s’avance vers lui davantage, leurs bassins à nouveau collés. « Toi, me décevoir? Tu n’oserais pas », souffle la ballerine incendiée alors que l’athlète actionne le portoloin. Ça la prend jusque dans les vertèbres, et elle se cramponne à lui alors qu’il l’attire. Une fraction de secondes, Miguel devient le centre de son univers. Ancrée.
Le soleil lui fait plisser les yeux, lumière dorée plus conquérante que celle, douce, du nord de Caledonia. L’air iodé lui pique les narines, qu’elle plisse instinctivement. Mais son sourire s’élargit, et elle ferme les yeux. Entend la mer. « Voila... mais bon. Si ça te plait pas, on rentre à l'appartement hein... » Ouvre les paupières, avisant l’air fier du futur tireur d’élite. « Arrête tes bêtises », réplique-t-elle en lui mettant une tape légère sur le bras. « … mais on garde le verdict de la satisfaction pour plus tard » et termine la phrase laissée en suspens avec, toujours, l'air mutin et une envie de jouer au fond des yeux-tempête.
Elle pourrait demander où ils sont, feindre de s’intéresser à la réponse, mais la danseuse éclopée n’en a rien à faire, pas un iota de curiosité pour l’endroit. Le décor lui plait, et ça lui convient. Althea retire instantanément ses bottines, sent le plancher de bois rugueux mouillé de sable sous ses orteils qui portent encore les marques cruelles du ballet classique. Ça choque le regard de ceux qui n’ont jamais pratiqué de ballet ou de sport de compétition, mais eux, ils savent – que derrière l’apparente facilité gracieuse des artistes et des athlètes, il y a de la souffrance et de la discipline, qui laissent leurs traces derrière. Sous ses pas, le sable roule, se colle à la peau de ses chevilles. Le vent se faufile dans ses cheveux.
Dans le bar sorcier, une musique rythmée se fait entendre, aux allures d’hybride de salsa popularisée pour des européens en manque de talent de danse. Les sons sont faciles à imiter, l’oreille de la danseuse ne l’entend que trop bien, wet ça lui donne envie de tracer des arcs de cercle ici, la légèreté d’une danse qu’elle ne prend pas au sérieux en guise de bouclier. Parce que le ballet exige la perfection qu’elle n’est plus capable d’exécuter, la belle exhérédée, mais les mélodies latines se vivent dans une certaine improvisation – et font chuter la pression, qu’elle croit. Althea jette un œil à Miguel, le surprend à l’observer. D’ordinaire, elle se rangerait derrière son ironie habituelle, mais leurs intentions respectives sont tellement limpides que ça fait sauter une barrière. La tenancière lui adresse une œillade. Parcourt la stature de l’Espagnol de ses yeux embrassés de soleil, les rayons dorés qui chassent la pluie de ses prunelles. Aime ce qu'elle voit. « T’as envie de faire quoi, là? » Je sais, Miguel. Mais quoi d’autre, avant?
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 19 Sep 2021 - 15:36
Putain que non, il oserait pas. Imaginez. Rêver d’une fille pendant des années et se planter alors qu’enfin l’occasion se révèle ? Impossible. Il n’avait pas pu bouger le petit doigt en ce qui concernait Althéa. Elle avait été claire, si claire qu’il avait même pas forcé. Ou à peine. Peut être juste un petit peu. Parce que Miguel restait Miguel et que pour qu’un « non » rentre dans sa caboche encore fallait il qu’il soit martelé une paire de fois. Mais aujourd’hui c’était un « oui », et croyez moi, il avait aucune intention de se planter.
C’est pour ça qu’il a laissé tombé ses draps froissés et son appartement mal rangé. C’était pour ça qu’il avait du convaincre Quinn de bidouiller un site de réservation moldu ou un truc de ce genre pour avoir accès à ce petit coin de paradis. C’est pour ça qu’il avait fait péter son compte en banque pour acheter ce portoloin qui venait de les propulser au soleil des îles Canaries.
Ouais, il est fier. Suffisait de voir l’air sur le visage de la belle pour se rendre compte qu’il s’était pas foiré. D’un geste doux, il relâche ses reins alors qu’elle lui intime de cesser ses bêtises. Pas besoin de réponse, elle sait très bien que le madrilène en est absolument incapable. Au mieux peut il réguler le niveau. Mais l’annihiler, fallait pas y compter.
- T’as toujours aimé mes bêtises, alors me fait pas croire que ça changera au soleil.
L’épaule appuyé contre la balustrade en bois qui couvre la terrasse, l’espagnol l’observe se déchausser comme si c’était la chose la plus belle et la plus érotique qui ait put lui être donné de voir. Il ne cille pas, l’observe en silence. L’évidence est là, elle flotte allègrement sur l’air marin.
Quoi d’autre ? Mille choses. Tant qu’il ne saurait pas choisir la tout de suite. Quelque-chose en lui, l’impulsivité qui parcours ses veines, le pousse à ne pas attendre. Il se fout de tout. Il se fout du monde. Il se fout du reste. Tant et si bien qu’il pourrait la prendre là. Juste là. Sur ce plancher imparfait saupoudré de sable. Mais une autre part de lui même, peut être l’adolescent qui a attendu trop longtemps, lui chuchote qu’ils peuvent attendre un peu et profiter autrement.
Sans répondre, l’espagnol fait demi tour et entre dans l’espèce de Bungalow. Deux bières blanches en main, un couteau et un citron vert, il s’installe sur la marche qui marche, vaguement, la délimitation entre le sable de la plage et la terrasse. Il pose les deux bières, invite la wallonne à prendre sa place et sort de quoi rouler de son sac d’adolescent.
En silence, pendant que la belle s’occuper des bières, l’agile de ses doigts roule de quoi se mettre dans l’ambiance qu’ils méritent. Quelques secondes plus tard, il allume le pet d’un coup de baguette et tire lentement dessus avant de le tendre à Théa. Cet instant de silence aura suffit un instant à se replonger dans ses pensées, pas forcément heureuses. Yeux-tempête dans yeux tempête, il ose :
- Ca te dit on balance tout ce qu’il y a a dire. Genre. Tout. Et on en parle plus jamais ?
Rares étaient les fois ou le Pajares avaient besoin de verbaliser ce qu’il ressentait. Mais vomir cette rancoeur lui permettrait de ne plus penser à Saoirse et de se concentrer pleinement sur celle qui avait deux jours pour sauver son monde.
C’est pour ça qu’il a laissé tombé ses draps froissés et son appartement mal rangé. C’était pour ça qu’il avait du convaincre Quinn de bidouiller un site de réservation moldu ou un truc de ce genre pour avoir accès à ce petit coin de paradis. C’est pour ça qu’il avait fait péter son compte en banque pour acheter ce portoloin qui venait de les propulser au soleil des îles Canaries.
Ouais, il est fier. Suffisait de voir l’air sur le visage de la belle pour se rendre compte qu’il s’était pas foiré. D’un geste doux, il relâche ses reins alors qu’elle lui intime de cesser ses bêtises. Pas besoin de réponse, elle sait très bien que le madrilène en est absolument incapable. Au mieux peut il réguler le niveau. Mais l’annihiler, fallait pas y compter.
- T’as toujours aimé mes bêtises, alors me fait pas croire que ça changera au soleil.
L’épaule appuyé contre la balustrade en bois qui couvre la terrasse, l’espagnol l’observe se déchausser comme si c’était la chose la plus belle et la plus érotique qui ait put lui être donné de voir. Il ne cille pas, l’observe en silence. L’évidence est là, elle flotte allègrement sur l’air marin.
Quoi d’autre ? Mille choses. Tant qu’il ne saurait pas choisir la tout de suite. Quelque-chose en lui, l’impulsivité qui parcours ses veines, le pousse à ne pas attendre. Il se fout de tout. Il se fout du monde. Il se fout du reste. Tant et si bien qu’il pourrait la prendre là. Juste là. Sur ce plancher imparfait saupoudré de sable. Mais une autre part de lui même, peut être l’adolescent qui a attendu trop longtemps, lui chuchote qu’ils peuvent attendre un peu et profiter autrement.
Sans répondre, l’espagnol fait demi tour et entre dans l’espèce de Bungalow. Deux bières blanches en main, un couteau et un citron vert, il s’installe sur la marche qui marche, vaguement, la délimitation entre le sable de la plage et la terrasse. Il pose les deux bières, invite la wallonne à prendre sa place et sort de quoi rouler de son sac d’adolescent.
En silence, pendant que la belle s’occuper des bières, l’agile de ses doigts roule de quoi se mettre dans l’ambiance qu’ils méritent. Quelques secondes plus tard, il allume le pet d’un coup de baguette et tire lentement dessus avant de le tendre à Théa. Cet instant de silence aura suffit un instant à se replonger dans ses pensées, pas forcément heureuses. Yeux-tempête dans yeux tempête, il ose :
- Ca te dit on balance tout ce qu’il y a a dire. Genre. Tout. Et on en parle plus jamais ?
Rares étaient les fois ou le Pajares avaient besoin de verbaliser ce qu’il ressentait. Mais vomir cette rancoeur lui permettrait de ne plus penser à Saoirse et de se concentrer pleinement sur celle qui avait deux jours pour sauver son monde.
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Sam 2 Oct 2021 - 18:55
(tenue) La musique lui imprime un rythme dans la colonne vertébrale, qui ne se sent pas encore dans le bassin. Juste assez pour que ses vertèbres de danseuse classique aient envie de foutre le bordel dans son maintien de ballerine, casser l’élégance dans la rigueur pour lui suppléer la grâce souple des mouvements de hanches qu’elle maitrise sous les notes ibériques. Des yeux, elle parcourt la stature agréable de l’Espagnol, les prunelles tachées de soleil qui chasse la pluie de son regard. « T’as envie de faire quoi, là? », souffle-t-elle, avec la voix déjà prête à devenir rauque, juste assez pour tenter mais pas pour céder à tout, tout de suite. L’envie d’être désirée et de désirer l’autre, mais d’être égoïste, surtout, de s’offrir tout en attendant tout de lui. Le désir sans mesure dans le regard et les mots aux lèvres.
La réponse se lit dans son sourire qui ne fait pas semblant, et au creux de ses yeux volontaires. Elle pourrait rougir, la danseuse, faire comme si l’idée la choquait, mais à quoi bon? Leurs intentions sont claires – ça lui fera es vacances, de ne pas tourner autour du pot ou de subir les envies erratiques de quelqu’un d’autre. Ici, Miguel et elle sont parfaitement alignés. Elle l’attend lorsqu’il disparait, tournant le dos au bar pour observer la mer. Tend les doigts entre lesquels file le vent imbibé de l’iode marine, s’installe aux côtés du Pajares lorsqu’il l’invite sur les marches du bungalow.
L’ex barmaid tranche le citron vert entre la lame et son pouce, glisse les quartiers dans les bières dont elle maintient le goulot fermé du bout des doigts. En laisse couler une minuscule rasade dans sa bouche après avoir salué Miguel de sa bouteille. Ferme les yeux, laisse échapper un long soupir de satisfaction. « Ca te dit on balance tout ce qu’il y a a dire. Genre. Tout. Et on en parle plus jamais ? » Leurs météores s’affrontent, et elle hoche la tête. « Oui … Oui. Ok. » Doucement, elle tire sur le pétard que lui tend Miguel, laisse la fumée acre lui emplir les poumons. Une des rares drogues que la ballerine puisse consommer sans foutre ses traitements en l’air – et parce que c’est pour les doux, et elle est pas douce, Althea. Pas comme ça.
« I’ll show you mine if you show me yours », qu’elle lui lance, la danseuse, parce qu’elle se sent bien incapable de réellement mettre les mots avant lui – parce qu’elle le connait, le Pajares. Autant capable de proposer ce genre d’exercice en guise de technique de drague tout à fait intéressée que de s’épancher véritablement sur ses états d’âme – un grymm au cœur d’or, en somme, face à une wright au tempérament joueur. Les mondes qui explosent et entrent en fusion, ’til his dark materials creates new worlds.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Mer 6 Oct 2021 - 10:49
La frustration ne vient même pas se mêler au désir dans les tripes de l’Espagnol alors que la belle capricieuse en vient à le faire patienter. En temps normal, il aurait dû réprimer cette frustration, passer à autre chose, ça lui aurait coûté une goutte de bonne humeur sûrement. Mais à cet instant, installé sur le bord de la terrasse, le Pajares savait qu’il avait le temps. Il avait désiré cette fille pendant plus de dix ans alors… dix heures… qu’est ce que c’était dix heures…
Les pieds dans le sable chaud et la main qui entoure cette bière fraiche, l’air iodé qui se mélange aux effluves de citron vert, le vent qui fait flotter les cheveux de la ballerine alors qu’il décoiffe Miguel telle une injustice de la nature… Le pétard passe d’une main à l’autre, en silence si ce n’est le léger grésillement du papier et celui des volutes de fumées grises recrachées.
Il ne sait pas vraiment ce qui lui a pris quand il a proposé de parler. Mais quelque-chose dans les tripes de l’Espagnol lui disait qu’il avait besoin d’exorciser son histoire, sa rupture, avec l’Irlandaise, esperant passer à autre chose à tout jamais. Chéri, si c’était aussi simple, ça serait vraiment génial. Au moins pouvait-il passer à autre chose pour les quarante huit prochaines heures qu’il avait à passer auprès de la wallonne ?
« I’ll show you mine if you show me yours ». L’espagnol esquisse un sourire après une gorgée de bière. C’était de bonne guerre. Ni l’un ni l’autre n’étaient vraiment du genre à s’épancher sur leurs états d’âme, comme si c’était une plaie, une opprobre à leur caractère souverain. Quelques secondes, peut-être minutes, de silence. Une gorgée. Une latte… Et le voilà qui se mets à parler de son coeur qui saigne. Il raconte comme s’il était face à quelqu’un qui ne savait rien.
- C’était y’a plusieurs années. Quand j’suis rentrée du Brésil. J’lai rencontré du grenier, à croire que y’a que là qu’on croise les Wright. Elle était jeune mais putain elle était belle. Et ce caractère… Il a fallu trente secondes pour que je la trouve géniale. On a commencé à coucher ensemble et sans que j’men rende vraiment compte on a commencé à agir comme un couple. Et tant qu’on en parlait pas, ça m’allait bien. On voyait d’autres gens mais y’avait qu’elle que je voyais régulièrement, t’vois ?
L’espagnol lui tend le joint et se laisse allonger sur le sol en bois couvert d’une fine pellicule de sable qui vient se mêler à ses boucles brunes :
- Et quand elle a parlé d'officialiser notre relation, quand elle a parlé d’exclusivité… j’ai flippé comme un con. Alors que c’était presque ce qu’on avait déjà enfaite. Mais j’ai flippé, c’est parti en couille… Elle s’est barré. On s’est plus vu.
Et là, il se rendait compte que vraiment, vraiment il avait été couillon.
- J’ai fait ma vie, elle a fait la sienne. Elle est sorti avec un type et plusieurs mois après leur rupture elle m’a raconté que ce mec qui lui livrait des fleurs aussi souvent qu’il changeait de chemise était en réalité un gros gros connard. Elle était triste, elle avait changé sans que j’sache dire ce qu’il lui avait fait. On a commencé à se revoir mais j’savais pas ce que je voulais jusqu’à ce qu’elle fréquente vite fait un de mes potes. Et putain ça m’a rendu fou. Genre… vraiment fou.
Il soupir, il avait quand même été jusqu’à se battre avec le-dit pote.
- J’ai compris seulement à ce moment là que j’avais vraiment envie d’être avec elle. J’ai percuté quatre ans trop tard. Entre temps elle a souffert et elle a jamais vraiment pu avoir confiance en moi. Là elle s’est barré à l’autre bout du monde et elle m’a tej uniquement parce qu’elle pense que j’aurais pas été capable d’être fidèle sans qu’elle soit dans les parages.
Et elle avait p’tete pas tort…
Les pieds dans le sable chaud et la main qui entoure cette bière fraiche, l’air iodé qui se mélange aux effluves de citron vert, le vent qui fait flotter les cheveux de la ballerine alors qu’il décoiffe Miguel telle une injustice de la nature… Le pétard passe d’une main à l’autre, en silence si ce n’est le léger grésillement du papier et celui des volutes de fumées grises recrachées.
Il ne sait pas vraiment ce qui lui a pris quand il a proposé de parler. Mais quelque-chose dans les tripes de l’Espagnol lui disait qu’il avait besoin d’exorciser son histoire, sa rupture, avec l’Irlandaise, esperant passer à autre chose à tout jamais. Chéri, si c’était aussi simple, ça serait vraiment génial. Au moins pouvait-il passer à autre chose pour les quarante huit prochaines heures qu’il avait à passer auprès de la wallonne ?
« I’ll show you mine if you show me yours ». L’espagnol esquisse un sourire après une gorgée de bière. C’était de bonne guerre. Ni l’un ni l’autre n’étaient vraiment du genre à s’épancher sur leurs états d’âme, comme si c’était une plaie, une opprobre à leur caractère souverain. Quelques secondes, peut-être minutes, de silence. Une gorgée. Une latte… Et le voilà qui se mets à parler de son coeur qui saigne. Il raconte comme s’il était face à quelqu’un qui ne savait rien.
- C’était y’a plusieurs années. Quand j’suis rentrée du Brésil. J’lai rencontré du grenier, à croire que y’a que là qu’on croise les Wright. Elle était jeune mais putain elle était belle. Et ce caractère… Il a fallu trente secondes pour que je la trouve géniale. On a commencé à coucher ensemble et sans que j’men rende vraiment compte on a commencé à agir comme un couple. Et tant qu’on en parlait pas, ça m’allait bien. On voyait d’autres gens mais y’avait qu’elle que je voyais régulièrement, t’vois ?
L’espagnol lui tend le joint et se laisse allonger sur le sol en bois couvert d’une fine pellicule de sable qui vient se mêler à ses boucles brunes :
- Et quand elle a parlé d'officialiser notre relation, quand elle a parlé d’exclusivité… j’ai flippé comme un con. Alors que c’était presque ce qu’on avait déjà enfaite. Mais j’ai flippé, c’est parti en couille… Elle s’est barré. On s’est plus vu.
Et là, il se rendait compte que vraiment, vraiment il avait été couillon.
- J’ai fait ma vie, elle a fait la sienne. Elle est sorti avec un type et plusieurs mois après leur rupture elle m’a raconté que ce mec qui lui livrait des fleurs aussi souvent qu’il changeait de chemise était en réalité un gros gros connard. Elle était triste, elle avait changé sans que j’sache dire ce qu’il lui avait fait. On a commencé à se revoir mais j’savais pas ce que je voulais jusqu’à ce qu’elle fréquente vite fait un de mes potes. Et putain ça m’a rendu fou. Genre… vraiment fou.
Il soupir, il avait quand même été jusqu’à se battre avec le-dit pote.
- J’ai compris seulement à ce moment là que j’avais vraiment envie d’être avec elle. J’ai percuté quatre ans trop tard. Entre temps elle a souffert et elle a jamais vraiment pu avoir confiance en moi. Là elle s’est barré à l’autre bout du monde et elle m’a tej uniquement parce qu’elle pense que j’aurais pas été capable d’être fidèle sans qu’elle soit dans les parages.
Et elle avait p’tete pas tort…
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Jeu 7 Oct 2021 - 14:07
(tenue) Ses yeux s’accrochent à tout sauf à lui lorsqu’il parle – à la ligne d’horizon qui les nargue, paresseux baiser entre ciel et mer qui se fondent l’un dans l’autre comme une fin du monde à atteindre ou à sauver. À sa bière dont l’humidité perle entre ses doigts, goulot promettant rasades et prétexte à l’absence de réplique. Elle boit au bon moment, Althea, maitrise cet art assez pour justifier de se taire pendant qu’il déballe tout, Miguel, et ses prunelles de pluie errent le long de la plage, s’enroulent du sable chaud pour ne pas le fixer. Son histoire, elle la connait, à peu de détails près, il lui semble – des fractions d’anecdotes qui se décomposent pour consteller une nouvelle trame : la sienne. Ce qu’il y a de plus personnel touche à l’universel, et en faisant abstraction des corps, des couleurs des yeux, du teint basané, des accents, il ne reste que des cœurs à prendre – ceux qui craignent, ceux qui s’épanchent et ceux qui abandonnent. Car la danseuse sait ce que c’est, de lâcher les autres et de les décevoir, pour se protéger elle-même. Elle sait ce que ça fait, d’être celle qu’on abandonne, celle à qui on sert mille excuses – se reconnait à la fois en Saoirse et en Miguel, et le regarde enfin, lorsqu’il parle de fidélité.
La danseuse a envie de le pousser plus loin, de poser davantage de questions, mais elle sait que ce genre d’échange se mérite, et surestime certainement le potentiel de manipulation du grymm – ce que c’est que de porter les couleurs du serpent, écailles en guise d’étendard mais aussi de bouclier fantasmé. Ils se font attribuer des traits qu’ils ne portent pas tous, les verts, et même si la ballerine éclopée le connait depuis l’adolescence, elle sait mieux que plusieurs qu’en grattant sous la surface, on trouve bien souvent des dessous moins reluisant que les facettes argentées à présenter au monde. Alors elle souffle, avale une rasade, tire une latte avant de se lancer. Et elle déballe plus qu’elle ne l’aurait cru – peut-être que ça s’articule correctement, pour une fois, et Althea n’a pas envie de réfléchir. La faute à cet endroit hors du temps, à Miguel, aussi, à son potentiel peu dangereux de tête de con croisé d’un partenaire de conneries à tout vent. « Tu te souviens, de quand Vesper et moi on a rompu? », souffle la Wallonne, ses iris tempête perdus entre ses doigts recourbés autour de sa bouteille. Ça a fait le tour du campus universitaire, à l’époque, au sein des ex-pensionnaires de Beauxbâtons : Vesper et elle avaient formé ce genre de couple adolescent quasi princier à l’époque, affichés ensemble depuis leur quinze ans. « Ses parents lui avaient imposé un ultimatum – son héritage familial ou notre relation », et sa voix se fait murmure, se fait brise sous les ouragans qui ont toujours grondé dans sa gorge. « Il a choisi. » L’amertume toujours présente dans la voix, car elle n’a jamais tout à fait compris, la Belge – parce qu’il l’aimait, jadis, parce qu’il l’aime encore, le connard de Français, parce qu’ils forment une paire inséparable depuis leur rencontre, fusionnés à l’autre encore aujourd’hui malgré la rupture. Son double, sa moitié onirique. « J’ai toujours pas compris. Y’a rien à comprendre, j’imagine, quand on n’est pas soi-même en position de faire ce genre de choix. C’est plus facile d’être dans ma posture que la sienne, je pense. Plus facile d’être celui qui subit que celui qui impose, quelque part. »
Longtemps, elle expire, pince les lèvres, fronce les sourcils. « J'avais accepté aucune relation, depuis lui. Parce que ça a été trop long de l’oublier en partie, parce que même si on a rompu, on a continué d’être accroché aux basques de l’autre, parce que j’ai jamais pu le refuser lorsqu’il me proposait de retomber dans nos vieilles habitudes. Jusqu’à ce que je parte à New York et que je rencontre Hunter. » Son Américain, son partenaire, son danseur-étoile. « On tenait les rôles titre de Marguerite et Armand et c’était … exceptionnel. J’ai jamais dansé comme avec lui. Jamais. Mais je ne danse plus, et je suis … partie. » L’anecdote évasive, parce que les gens ne savent pas pourquoi elle a arrêté, la capricieuse, elle dont tout l’univers se définissait jadis par son art – n’osent pas, parce qu’elle ne laisse pas les autres demander, se referme comme une huitre ou change de sujet. « On s'est retrouvés à Inverness, un peu par hasard. C’était … tendre. Et fâchant. Et doux. Il m’a fallu du temps pour même accepter l’idée, parce que j’avais encore l’abandon de Vesper dans les os. Ça m’apprendra – lui aussi, il est parti. Je sais que c’est moi qui ai rompu, mais … c’est lui qui est parti. Et je pouvais pas le retenir. Pas lui demander de choisir entre sa carrière et moi. Pas plus que je pouvais demander à Vesper de lâcher sa famille. » Et c’est toujours elle, qui finit bonne deuxième.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Jeu 14 Oct 2021 - 22:13
Témoignage complet à ses yeux et qui pourtant n’était qu’une infime partie d’une relation yo-yo de plusieurs années. Poser les mots avait rendu les choses si réelles alors que l’endroit où ils se trouvaient se prêtait plutôt à l’oubli onirique. Quelques trémolos dans la voix, des regrets a n’en point douter mais l’amorce d’une acceptation. Et la promesse, stupide, de ne plus se laisser aller aux joies des cœurs pris. La recherche éternelle de la facilité en dépit du bonheur.
Son cœur vidé, son regard accroche ces yeux que les îles rendent lumineux. Un instant suspendu, ils se regardent sans chercher à communiquer réellement. Il n’a pas besoin de lui rappeler que la parole lui revient. Une gorgée, une latte et le précieux remontant finit entre les mains de Miguel qui fume en écoutant l’ancienne ballerine.
L’espagnol n’était pas la meilleure oreille qui soit. Enfin… écouter n’était pas tant le problème. Comprendre, c’était quand même autre chose. Le prisme complexe des relations humaines lui semblait si souvent inaccessible… Les siens déjà, alors ceux de autres. Ici, l’avantage est qu’il connaît le début de l’histoire. Vesper et Thea étaient ce genre de couple adolescent qu’à défaut d’envier parfois, tout le monde connaissait.
- Fucking pure-blood.
L’espagnol commente plus pour lui même que pour la jeune femme. S’il n’avait rien contre Vesper, le madrilène trouvait leurs manières désuètes plus que stupides. Il ne faisait pas vraiment la différence entre ceux qui la subissaient et ceux qui y adhéraient pleinement. So… « fucking pure-blood ». Même s’il savait comment cette histoire s’était terminé, il n’avait pas vraiment changé d’avis sur la question parce que lui se sentait l’âme de ceux qui pourraient tout quitter pour un battement de cœur.
La suite, Miguel la découvre. Le Pajares ne sait absolument pas qui sont Marguerite et Armand, mais il comprend mieux désormais d’où vient ce type qui lui avait donné l’impression de débarquer de nulle part. « Partie » un mot simple pour définir une situation que Miguel savait comme extrêmement compliqué. Il avait essayé d’interroger l’étoile mais elle n’avait jamais paru si inaccessible qu’en ces instants. Il avait abandonné la lutte, se promettant de ne plus y revenir de lui même. Alors il se tait, tirant sur le joint qui entoure doucement des méninges d’une fumée clairsemée.
La fin, il l’avait deviné dans cette bibliothèque quelques heures plus tôt. Miroir de sa propre rupture, elle s’était choisit parce qu’il s’était choisit. Évidemment, il était capable de comprendre Thea là où il ne pouvait accepter la position de l’Irlandaise. La différence entre les principes et l’application des principes.
- Fucking …
Il ne savait pas qui, quoi blâmer. Et se rendant compte que les mots ne viennent pas, il récupère sa bière dont le culot est maculé de sable, il la tend vers l’horizon.
- Et nous y voila. Aux histoires d’amours qui finissent toujours par devenir merdiques.
Puis tournant sa bouteille vers la jeune femme pour trinquer :
- Et à nous, les survivants naufragés. Aux instants de bonheur volés mais mérités.
Son cœur vidé, son regard accroche ces yeux que les îles rendent lumineux. Un instant suspendu, ils se regardent sans chercher à communiquer réellement. Il n’a pas besoin de lui rappeler que la parole lui revient. Une gorgée, une latte et le précieux remontant finit entre les mains de Miguel qui fume en écoutant l’ancienne ballerine.
L’espagnol n’était pas la meilleure oreille qui soit. Enfin… écouter n’était pas tant le problème. Comprendre, c’était quand même autre chose. Le prisme complexe des relations humaines lui semblait si souvent inaccessible… Les siens déjà, alors ceux de autres. Ici, l’avantage est qu’il connaît le début de l’histoire. Vesper et Thea étaient ce genre de couple adolescent qu’à défaut d’envier parfois, tout le monde connaissait.
- Fucking pure-blood.
L’espagnol commente plus pour lui même que pour la jeune femme. S’il n’avait rien contre Vesper, le madrilène trouvait leurs manières désuètes plus que stupides. Il ne faisait pas vraiment la différence entre ceux qui la subissaient et ceux qui y adhéraient pleinement. So… « fucking pure-blood ». Même s’il savait comment cette histoire s’était terminé, il n’avait pas vraiment changé d’avis sur la question parce que lui se sentait l’âme de ceux qui pourraient tout quitter pour un battement de cœur.
La suite, Miguel la découvre. Le Pajares ne sait absolument pas qui sont Marguerite et Armand, mais il comprend mieux désormais d’où vient ce type qui lui avait donné l’impression de débarquer de nulle part. « Partie » un mot simple pour définir une situation que Miguel savait comme extrêmement compliqué. Il avait essayé d’interroger l’étoile mais elle n’avait jamais paru si inaccessible qu’en ces instants. Il avait abandonné la lutte, se promettant de ne plus y revenir de lui même. Alors il se tait, tirant sur le joint qui entoure doucement des méninges d’une fumée clairsemée.
La fin, il l’avait deviné dans cette bibliothèque quelques heures plus tôt. Miroir de sa propre rupture, elle s’était choisit parce qu’il s’était choisit. Évidemment, il était capable de comprendre Thea là où il ne pouvait accepter la position de l’Irlandaise. La différence entre les principes et l’application des principes.
- Fucking …
Il ne savait pas qui, quoi blâmer. Et se rendant compte que les mots ne viennent pas, il récupère sa bière dont le culot est maculé de sable, il la tend vers l’horizon.
- Et nous y voila. Aux histoires d’amours qui finissent toujours par devenir merdiques.
Puis tournant sa bouteille vers la jeune femme pour trinquer :
- Et à nous, les survivants naufragés. Aux instants de bonheur volés mais mérités.
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Dim 17 Oct 2021 - 1:56
(tenue) Fucking pure-blood. Althea n’a pas le cœur d’expliquer davantage, de le corriger d’un sourire, de lui dire que non, Vesper est un sang mêlé. Mais un sang mêlé aristocrate avec des responsabilités, comme elle en aurait eu, elle aussi, si elle n’était pas née avec une tare aux yeux de sa famille – sa magie, la rendant impossible à faire marier. Lorsque le Madrilène jure, la danseuse malade pince les lèvres pour s’empêcher de rire, de lui demander ce qui arrive à ses belles manières de barratineur –
ça te paralyse, l’honnêteté, Mig?
quand on gratte sous la surface et qu’on se dévoile –
est-ce une nudité trop provocatrice pour ton regard de don juan?
La ballerine éclopée le regarde, les prunelles pluvieuses curieuses de lire le désarroi sur ses traits, une envie de jeter la culpabilité ailleurs que sur eux, pour qu’ils n’assument pas leurs choix, bons ou pas – et pour l’heure, ça lui plait, à Althea. Laisser l’addition du blâme à quelqu’un d’autre, et qu’ils le portent, les cons, pendant qu’eux s’intéresseraient à autre chose, se griseraient de musique et de sable, de bière et de ces confessions qui ne seraient jamais nées sur leurs bouches, sinon. Lorsqu’il fait mine de trinquer vers la ligne d’horizon, elle lève sa bouteille aussi, l’air faussement solennel appuyé par des sourcils théâtralement froncés. Pas même une moue moqueuse – profite, Miguel. « Et à nous, les survivants naufragés. Aux instants de bonheur volés mais mérités. » Leurs bières clinquent l’une sur l’autre, mais Althea ne boit pas instantanément, sourire ironique revenu se graver sur ses lippes. « Tu l’as pratiquée longtemps, celle-là? », demande-t-elle d’un air moqueur en lui donnant un léger coup d’épaule contre le bras. Ne s’écarte pas véritablement, avale une longue gorgée. Ferme les yeux, encore – peut-être parce qu’elle se demande s’il ne disparaitra pas, lui aussi, si elle ferme les yeux assez longtemps.
ça te terrorise, la présence, althea?
ou est-ce dans l’instantané que tu trouveras ce que tu cherches –
dans l’impermanent, les abandons disparaissent.
Il ne disparait pas, l’athlète, le corps en guise d’accroche, le tissu doux de son tshirt contre la peau de son bras, le genre adouci par un usage répété. Élimé, presque usé à la corde, le genre assez abîmé pour justifier d’être jeté, mais ça l’apaise, le contact soyeux. Peu importe qu’il ne s’agisse pas d’un vêtement de bonne facture. Contre son épiderme, il vaut tous les satins du monde. « Elle avait raison, tu crois, Saoirse? De dire que t’aurais pas été capable d’être fidèle. » Les yeux inquisiteurs d’Althea se lèvent vers Miguel. Vers sa bouche en cœur, ses lèvres toujours prêtes à sourire ou à charmer. « Fais pas cette tête Mig’, je te dirai bien quelque chose, moi aussi. Va, t’es pas à une confession près, hm? » et elle s’écarte à nouveau un peu, parce que la réponse pourrait être trop facile – et si elle a envie de facilité, personne n’a dit qu’elle la céderait à autrui.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Lun 18 Oct 2021 - 18:34
Pas sûr qu’il aurait comprit, l’espagnol. Pas sûr. Il est de ceux qui prennent les confortables raccourcit pour mieux accepter quelque-chose qu’il ne comprend pas. Vesper c’était comporté comme un sang-pur alors voila tout ce qu’il pouvait être dans l’esprit du Pajares. Sûrement ne pouvait il tout simplement pas comprendre, même si on lui expliquait. Son héritage, c’était quoi ? Un hangar avec quelques métiers à tisser dont il saurait absolument pas se servir ? Non… Son héritage c’était la force d’un sourire ensoleillé qu’il avait dans le coeur même les jours les plus sombres, son héritage c’était la force d’une famille unie quoi qu’il arrive envers et contre tous, son héritage c’était la paella de Abuelita et les histoires d’actions de son grand-père, celles où on se demandait ce qui était vrai et ce qui était faux…
Il l’aime son héritage, il en est fier… Et jamais au grand jamais sa famille ne lui avait imposé de telles décisions. La liberté, c’était tout ce qu’il avait à offrir le madrilène. Libre de sa vie tant qu’il en était responsable -son père n’était pas encore tout à fait certain pour ce dernier aspect mais bon…-. Et la liberté passait aussi par celle d’abandonner la rentrée pour se complaire dans les yeux de pluie d’une jolie ballerine aussi cassée que lui.
Il fait le malin, pourtant il n’en mène pas large. Inventant des phrases, les scandant alors qu’à peine elles tiennent debout. Il ne joue pas un rôle pourtant, tout au plus fait il le pitre. Pour détendre l’atmosphère rafraîchit par des confidences fanées. La bière ne le réchauffe pas assez, la fumée qu’il émet non plus, mais la peau de Théa qui vient le bousculer un peu avant de s’installer contre son bras, ça, ça le réchauffe.
- Ca voulait rien dire à ouais ?
L’espagnol se marre entre deux gorgées de bière. Même s’il le voulait, il n’était pas sûr de savoir faire semblant avec la wallonne. Elle sondait son âme avec une facilité qu’il trouvait déconcertante quand il était ado, presque rassurante aujourd’hui. Non, enfaite, toujours aussi déconcertante parfois. Surtout quand elle posait ce genre de question qui avait le don de le mettre sans dessus dessous. Elle lève son visage, croise le regard contrarié sur Grymm, l’incite à la confession.
Le problème n’est pas tant de répondre. Le problème c’était qu’il ne savait pas. Il ne savait pas si Saoirse avait raison. Il ne savait pas s’il était capable d’être fidèle. Il l’avait été pendant plusieurs mois… Il avait trouvé ça contraignant au début et plus le temps passait, moins il y pensait. C’était devenu naturel tant il était heureux avec cette fille. Mais chassez le naturel, il revient au galop ? Regardez-le. A peine célibataire le revoilà auprès d’une autre jolie jeune femme, y’avait presque de quoi confirmer la version de l’Irlandaise là…
- Franchement, j’en sais rien. Genre. Y’a quelques jours j’t’aurais juré que oui et là, j’en sais rien. On aura pas l’occasion d’le savoir. Et toi ?
Et toi quoi, Miguel ? Est ce qu’elle pense que t’aurais été fidèle ? Est-ce qu’elle même aurait été fidèle à ta place ? Le ton est neutre mais son regard à quitté celui de la ballerine pour caresser l’océan face à lui. Tempête sous crâne, l’espagnol se demande s’il pourra vraiment être heureux en couple un jour. S’il le voulait toujours. Mais il était trop tôt pour ces tergiversations solitaires… Une gorgée de bière et il retrouve le chemin du visage de la d’Arenberg pour réclamer son secret :
- Aller, balance la confidence. Et ne me dit pas « quelque chose » où je te jure que sel ou pas, j’te noie d’Arenberg.
Et voila qu’un sourire renait sur ses lèvres…
Il l’aime son héritage, il en est fier… Et jamais au grand jamais sa famille ne lui avait imposé de telles décisions. La liberté, c’était tout ce qu’il avait à offrir le madrilène. Libre de sa vie tant qu’il en était responsable -son père n’était pas encore tout à fait certain pour ce dernier aspect mais bon…-. Et la liberté passait aussi par celle d’abandonner la rentrée pour se complaire dans les yeux de pluie d’une jolie ballerine aussi cassée que lui.
Il fait le malin, pourtant il n’en mène pas large. Inventant des phrases, les scandant alors qu’à peine elles tiennent debout. Il ne joue pas un rôle pourtant, tout au plus fait il le pitre. Pour détendre l’atmosphère rafraîchit par des confidences fanées. La bière ne le réchauffe pas assez, la fumée qu’il émet non plus, mais la peau de Théa qui vient le bousculer un peu avant de s’installer contre son bras, ça, ça le réchauffe.
- Ca voulait rien dire à ouais ?
L’espagnol se marre entre deux gorgées de bière. Même s’il le voulait, il n’était pas sûr de savoir faire semblant avec la wallonne. Elle sondait son âme avec une facilité qu’il trouvait déconcertante quand il était ado, presque rassurante aujourd’hui. Non, enfaite, toujours aussi déconcertante parfois. Surtout quand elle posait ce genre de question qui avait le don de le mettre sans dessus dessous. Elle lève son visage, croise le regard contrarié sur Grymm, l’incite à la confession.
Le problème n’est pas tant de répondre. Le problème c’était qu’il ne savait pas. Il ne savait pas si Saoirse avait raison. Il ne savait pas s’il était capable d’être fidèle. Il l’avait été pendant plusieurs mois… Il avait trouvé ça contraignant au début et plus le temps passait, moins il y pensait. C’était devenu naturel tant il était heureux avec cette fille. Mais chassez le naturel, il revient au galop ? Regardez-le. A peine célibataire le revoilà auprès d’une autre jolie jeune femme, y’avait presque de quoi confirmer la version de l’Irlandaise là…
- Franchement, j’en sais rien. Genre. Y’a quelques jours j’t’aurais juré que oui et là, j’en sais rien. On aura pas l’occasion d’le savoir. Et toi ?
Et toi quoi, Miguel ? Est ce qu’elle pense que t’aurais été fidèle ? Est-ce qu’elle même aurait été fidèle à ta place ? Le ton est neutre mais son regard à quitté celui de la ballerine pour caresser l’océan face à lui. Tempête sous crâne, l’espagnol se demande s’il pourra vraiment être heureux en couple un jour. S’il le voulait toujours. Mais il était trop tôt pour ces tergiversations solitaires… Une gorgée de bière et il retrouve le chemin du visage de la d’Arenberg pour réclamer son secret :
- Aller, balance la confidence. Et ne me dit pas « quelque chose » où je te jure que sel ou pas, j’te noie d’Arenberg.
Et voila qu’un sourire renait sur ses lèvres…
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Sam 23 Oct 2021 - 16:23
(tenue) Les prunelles inquisitrices, la ballerine éclopée attire les confessions à elle – c’est qu’elle a une fascination pour les secrets, affinée plus encore depuis quelques mois, la belle. Les secrets à murmurer à l’oreille, ceux qu’elle ressert dans son Confessionnal aux âmes lourdes de chagrin et de stratégies à lui céder. Althea s’écarte légèrement, tout juste ce qu’il faut pour le regarder correctement. Absorber ses réactions, ses mimiques, les mouvements de ses lèvres toujours prêtes à se plisser de rire. « Franchement, j’en sais rien. Genre. Y’a quelques jours j’t’aurais juré que oui et là, j’en sais rien. On aura pas l’occasion d’le savoir. Et toi ? » Sans hésitation, elle se contente de glisser un léger « Oui. » Rien d’autre, parce qu’elle est loyale, la danseuse, lorsqu’elle donne son allégeance. À si peu de gens, mais sans compromis. À bien peu de choses, mais d’une passion brûlante et exclusive. La danse en guise de seule muse, d’abord, l’histoire, ensuite – le Styx, maintenant. Amour dévorant, exclusif, possessif – qui ne connait jamais de compétition. Elle ne serait pas infidèle, la belle, parce que lorsqu’elle se nimbe de certitudes, elle n’est pas si aisément désaxée de sa trajectoire. Dans ses amours, dans ses passions, dans ses intérêts, dans tout. et oui - à lui, parce qu'elle le croit fait de la même fibre qu'elle. passionnelle.
Leurs prunelles se croisent à nouveau, et Althea se contente de sourire, patiente. Attend la réciproque, la curiosité inscrite sur le visage du Madrilène. « Aller, balance la confidence. Et ne me dit pas « quelque chose » où je te jure que sel ou pas, j’te noie d’Arenberg. » Plisse les lèvres, avec dans les yeux une lueur qui jure cap et tu n’oserais pas, Aladdin espagnol. Et elle finit par lâcher quelque chose de crucial, parce que c’est l’heure, parce qu’il faut sauver leur univers – aussi bien lui montrer les flammes qui le dévorent. « Ma famille a coupé les ponts avec moi. Je suis leur mouton noir depuis qu’ils savent, pour mes pouvoirs. Ils n’ont jamais réellement assimilé ce que c’est d’être une sorcière. Quand j’étais ballerine, ça allait encore … ça, ils étaient capable de comprendre. C’est tellement … moldu. Mais je me suis fait déshériter en décembre. » Parce que son aînée a révélé l’existence du Styx à ses parents, ce que leur cadette a choisi de faire de son héritage en guise d’investissements.
Du bout des doigts, elle fait taire l’athlète d’avance, les pose sur ses lèvres. Ça lui donne envie de l’y caresser, de se perdre sur sa bouche. « Me demande pas pourquoi, Mig. Une autre fois, peut-être. » et elle sourit, encore, avec un grain de tristesse dans les yeux qui les fait briller davantage. « Je suis trop sorcière pour les moldus, et trop moldue pour les sorciers. » mais elle se redresse, choisissant d’abandonner la nostalgie, car il faut avancer, toujours, et se réchauffer avec l’incendie qui dévore les ponts brûlés, derrière. « Anyways, on n’est pas là pour se faire chier. Viens danser », réclame la capricieuse, tendant la main à l’Espagnol.
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Lun 25 Oct 2021 - 20:29
Pas une seconde de réflexion, pas une once d’hésitation. La réponse est si limpide que même le cristal le plus pur pourrait en être contrarié. Un coup d’oeil vers elle, bien inutile pour l’espagnol. Il sait qu’elle ne ment pas. Et Miguel connait la loyauté de la wallonne, assez pour dire qu’il aurait sûrement pu répondre à sa place.
La jalousie aurait pu dévorer le Grymm s’il n’avait pas s’agit de sa ballerine. La jalousie de savoir ce qu’on vaut, qui on est. Miguel a toujours navigué entre plusieurs eaux, ne sachant pas toujours à quel aspect de sa personnalité se fier. Toujours sur le fil, entre l’impulsif qui pourrait tuer de rage ou presque et le dragueur invétéré qui pourrait charmer sans parfois le vouloir même le plus solide des hétéro. Elle possessive et lui volage. La combinaison ne pouvait être plus imparfaite. Et pourtant, elle l’état à cet instant précis.
Il réclame sa confiance, ses confidences comme un prix qu’il aurait gagné, la défiant de changer d’avis ou de tenter de le rouler dans le sable fin des canaries. Il aurait juré qu’elle était tenté de le faire, mais elle semble saisir autant que lui l’importance de cet instant dérobé à la réalité écossaise.
Celui pour qui la famille signifie le monde ne comprend pas. Il ne comprend tout simplement pas comment les parents d’une jeune femme aussi incroyable qu’Althéa avaient pu décider de la renier. C’était impensable. Inimaginable. Innententable. Inassimilable pour le madrilène dont le regard en dit long sur l’incompréhension qui le hante.
Milles questions se bousculent, toutes plus précises les unes que les autres. Et pourtant aucune n’aura l’occasion d’être posée car la ballerine ferme le rideau sur ces confidences. Et Miguel l’accepte. La dessus au moins ont ils une étincelle de ressemblance… Cette capacité à avancer, quoi qu’il arrive.
- Et tu n’es plus trop bien pour moi, visiblement…
Répond-il avec un sourire en coin, référence à ces inlassables râteaux alors qu’ils étaient adolescents. L’espagnol repose sa bière sur le bois de la terrasse avant d’y glisser dans le goulot le pétard qui aura à peine su alléger leurs esprit. De l’autre, il attrape la main de la jeune femme et se lève.
Sur la plage, la musique se fait plus forte, plus prenante. Ou est-ce enfin les effets des végétaux fumés qui se font entendre ? Peu importe, ma foi. Bien que Miguel ne soit pas de ceux qui écument les pistes de danse, ses racines hispaniques ne se laissent pas désirer quand il s’agit de se déhancher contre Althéa. Sa main libre vient attirer contre lui ce corps fabuleux contre le sien alors que ses lèvres viennent chatouiller l’oreille de la jeune femme :
- Je suis content d’être là, avec toi, Théa.
La jalousie aurait pu dévorer le Grymm s’il n’avait pas s’agit de sa ballerine. La jalousie de savoir ce qu’on vaut, qui on est. Miguel a toujours navigué entre plusieurs eaux, ne sachant pas toujours à quel aspect de sa personnalité se fier. Toujours sur le fil, entre l’impulsif qui pourrait tuer de rage ou presque et le dragueur invétéré qui pourrait charmer sans parfois le vouloir même le plus solide des hétéro. Elle possessive et lui volage. La combinaison ne pouvait être plus imparfaite. Et pourtant, elle l’état à cet instant précis.
Il réclame sa confiance, ses confidences comme un prix qu’il aurait gagné, la défiant de changer d’avis ou de tenter de le rouler dans le sable fin des canaries. Il aurait juré qu’elle était tenté de le faire, mais elle semble saisir autant que lui l’importance de cet instant dérobé à la réalité écossaise.
Celui pour qui la famille signifie le monde ne comprend pas. Il ne comprend tout simplement pas comment les parents d’une jeune femme aussi incroyable qu’Althéa avaient pu décider de la renier. C’était impensable. Inimaginable. Innententable. Inassimilable pour le madrilène dont le regard en dit long sur l’incompréhension qui le hante.
Milles questions se bousculent, toutes plus précises les unes que les autres. Et pourtant aucune n’aura l’occasion d’être posée car la ballerine ferme le rideau sur ces confidences. Et Miguel l’accepte. La dessus au moins ont ils une étincelle de ressemblance… Cette capacité à avancer, quoi qu’il arrive.
- Et tu n’es plus trop bien pour moi, visiblement…
Répond-il avec un sourire en coin, référence à ces inlassables râteaux alors qu’ils étaient adolescents. L’espagnol repose sa bière sur le bois de la terrasse avant d’y glisser dans le goulot le pétard qui aura à peine su alléger leurs esprit. De l’autre, il attrape la main de la jeune femme et se lève.
Sur la plage, la musique se fait plus forte, plus prenante. Ou est-ce enfin les effets des végétaux fumés qui se font entendre ? Peu importe, ma foi. Bien que Miguel ne soit pas de ceux qui écument les pistes de danse, ses racines hispaniques ne se laissent pas désirer quand il s’agit de se déhancher contre Althéa. Sa main libre vient attirer contre lui ce corps fabuleux contre le sien alors que ses lèvres viennent chatouiller l’oreille de la jeune femme :
- Je suis content d’être là, avec toi, Théa.
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Lun 25 Oct 2021 - 22:09
(tenue) Sans hésitation, la capricieuse lâche son secret, espère qu’il ne posera pas trop de questions, le Madrilène. L’en empêche, déjà, car elle a le cœur lourd d’en avoir trop délesté, déjà, et s’en voudrait de rompre le moment par manque de générosité. Ça la fascine, désormais, les secrets – pour les recueillir, moins pour les lâcher. Il ne déçoit pas l’athlète, se contente d’une boutade à laquelle elle répond d’un sourire qui feint l’agacement, charmée. Il est bête, et ça lui fait du bien, de se draper de sa gentillesse.
et si seulement tu me voyais, cariño
dans les bas-fonds où je règne, avec ma couronne d’épines –
qu’est-ce que ça te ferait, miguel, les yeux fermés –
m’embrasserais-tu, si tu me savais péché?
mais elle ne dit rien, la mutine, se laisse prendre les doigts par Miguel plutôt que de le défier, de lui dire que c’est lui, qui est trop bien pour elle – car il y a quelque chose de pur en lui, de véritablement bon, là où elle se sent pomme pourrie, mais ça lui fait relever la tête davantage, car rien n’impressionne le péché d’orgueil. Alors elle hausse le menton, lady pride abandonnée au profit de l’étudiante ceinte de sa robe d’été, les pieds nus dans le sable pour mieux le charrier le long du parquet rongé de sel du bar.
La ballerine n’a pas tout à fait le bon déhanché, le corps plus habitué aux exploits musculaires de la danse classique qu’aux ondulations séductrices des mélodies ibériques que crachent les haut-parleurs de qualité modeste du bar. Elle s’accroche aux omoplates de Miguel, le sent presser son bassin contre le sien, et ça lui suffit. Ses hanches ne se balancent pas assez, mais elle volerait presque, aérienne ballerine aux pieds d’airain, défie les enclumes chauffées à blanc sous son épiderme de lui interdire cette danse. Il ne sait pas, l’Espagnol, le bien que ça lui fait, de danser pour le simple plaisir – pas en guise d’exutoire plein de rage, pas en tentative pleine d’espoir de retrouver les pas perdus d’antan, exister, simplement, contre lui, avec les membres qui roulent sous le tissu des vêtements, le regard fiévreux pour le percuter et l’accrocher à la fois, le sourire qui s’ourle sur ses lippes lorsqu’il lui dit ce qu’elle pense, et pour une rare fois, elle ne le traite pas d’andouille, ni de beau-parleur – « moi aussi. » et accroche les doigts à son t-shirt en guise de hameçon, pose les lèvres sur les siennes, le temps d'un baiser volé, mais déjà, elle tournoie, la sournoise, lui sourit d'un air amusé.
miguel,
fais-moi danser,
colle-toi à moi, lace tes doigts entre les miens,
fais de moi … une poupée de cire, modèle-moi comme tu le voudrais,
ne me lâche pas, fais-moi tourner, oublie que le monde dehors t’attend,
colle-moi à toi, écorche mes lèvres des tiennes,
miguel.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: forty-eight hours to save our world pv. althea (terminé)
Ven 29 Oct 2021 - 19:08
Ils auraient bien le temps de réfléchir plus tard, ils auraient tout le temps de se poser des questions existantielles plus tard. Trop de temps peut être même. Il aurait pu continuer cette discussion jusqu’à ce que les étoiles illuminent une à une le ciel insulaire mais il n’était pas mécontent que sa jolie wallonne n’en décide autrement. Elle se lève et sa robe verte semble vouloir rejoindre l’océan.
Il se lève, la suit. A cet instant précis, il la suivrait jusqu’à l’autre bout du monde s’il le fallait. Il la suivrait juste pour pouvoir sentir ses hanches onduler contre les siennes au rythmes de musiques latines qui s’échappent du bar qui occupe la digue un peu plus loin. Il la suivrait juste pour sentir ses mains dans le dos de son dos, s’accrochant à lui comme s’il était le seul sur cette terre capable de la porter, elle et le lourd fardeau qu’elle transporte chaque seconde de chaque jour.
Et par Merlin il la suivrait jusqu’au bout du monde pour que ces prunelles incendiaires restent rivées aux siennes alors qu’un « moi aussi » presque timide ne sorte de ses lèvres, tandis que le sourire de celle-ci se fait tout sauf timoré. Elle s’élève la mutine, vers ses lèvres qui ont encore le goût de bière et de citron. Elle s’élève et alors Miguel n’hésite pas une seconde pour glisser une main dans ses mèches brune, soutenant ce baiser avec une fièvre indicible.
Court, trop court. Elle s’échappe la ballerine. Elle tournoie, danseuse, un sourire moqueur aux lèvres, Théa. Les mains du Pajares se retrouvent vide et son bassin hurle de manque. Il a chaud, très chaud, et ce n’est pas à cause du soleil qui glisse doucement vers d’autres terres laissant une aura doucement orangée s’installer.
- Bordel…
Cri du coeur, cri de l’âme même alors que planté sur place il l’observe à quelques mètres d’elle. Une demi seconde peut être avant qu’il ne bouge à son tour, un sourire au lèvres parce que cette situation l’amuse autant qu’elle ne le contrarie. Le jeu, le manque. Il n’y a que Théa pour lui procurer tout ceci en un seul instant, pour un seul instant. Un pas, deux enjambées plus tard dans le sable, il glisse une main à la taille de la jeune femme pour l’attirer de nouveau contre lui.
- Embrasse moi encore.
Et comme pour elle sûre qu’elle ne se défile plus, comme pour être sûr que ce désir si profond soit assouvi, il glisse sa main sous ses fesses et amène l’autre pour la soulever et la tenir contre son torse.
- Embrasse moi.
Mot soufflés avec la dévotion d’entraine un regard noir et brulant de l’hispanique.
Il se lève, la suit. A cet instant précis, il la suivrait jusqu’à l’autre bout du monde s’il le fallait. Il la suivrait juste pour pouvoir sentir ses hanches onduler contre les siennes au rythmes de musiques latines qui s’échappent du bar qui occupe la digue un peu plus loin. Il la suivrait juste pour sentir ses mains dans le dos de son dos, s’accrochant à lui comme s’il était le seul sur cette terre capable de la porter, elle et le lourd fardeau qu’elle transporte chaque seconde de chaque jour.
Et par Merlin il la suivrait jusqu’au bout du monde pour que ces prunelles incendiaires restent rivées aux siennes alors qu’un « moi aussi » presque timide ne sorte de ses lèvres, tandis que le sourire de celle-ci se fait tout sauf timoré. Elle s’élève la mutine, vers ses lèvres qui ont encore le goût de bière et de citron. Elle s’élève et alors Miguel n’hésite pas une seconde pour glisser une main dans ses mèches brune, soutenant ce baiser avec une fièvre indicible.
Court, trop court. Elle s’échappe la ballerine. Elle tournoie, danseuse, un sourire moqueur aux lèvres, Théa. Les mains du Pajares se retrouvent vide et son bassin hurle de manque. Il a chaud, très chaud, et ce n’est pas à cause du soleil qui glisse doucement vers d’autres terres laissant une aura doucement orangée s’installer.
- Bordel…
Cri du coeur, cri de l’âme même alors que planté sur place il l’observe à quelques mètres d’elle. Une demi seconde peut être avant qu’il ne bouge à son tour, un sourire au lèvres parce que cette situation l’amuse autant qu’elle ne le contrarie. Le jeu, le manque. Il n’y a que Théa pour lui procurer tout ceci en un seul instant, pour un seul instant. Un pas, deux enjambées plus tard dans le sable, il glisse une main à la taille de la jeune femme pour l’attirer de nouveau contre lui.
- Embrasse moi encore.
Et comme pour elle sûre qu’elle ne se défile plus, comme pour être sûr que ce désir si profond soit assouvi, il glisse sa main sous ses fesses et amène l’autre pour la soulever et la tenir contre son torse.
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