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mauvaise graine (naïm)
Mar 12 Nov 2019 - 14:46
au commencement il y a le nom, les quatre syllabes qui disent toute l'influence, à faire tourner les têtes et frissonner les peaux. il y a du mysticisme dans ses apparitions : toujours discret, au sommet du monde obscur, marionnettistes qui rodent à l’orée des ombres. "one shall not mess with blackthorn." et il y a la leur ; les inséparables, prince et princesse qui repoussent toutes les attentes. enfin, la réputation qu'il s'est construites. doué, décidé - celui à suivre et ne surtout pas énerver. le respect des pairs et des aînés, c'est lui qui l'a gagné. les autres, écrasés sans pitié. couronné de ténèbres qui les dépasse, avec sur la face l'indolence narquoise du prédateur. sous le masque, l'arme aiguisée, l'orage de l'âme déjà morte. le "bon fond" est une chimère qu'il s'amuse à montrer à ses pairs. il trompe, triche, manipule. indisposé par la foule et surtout par les cons, l'amas d'abrutis et leurs voix qui s'entrechoquent, la violence du moindre toucher non désiré.
petit prince
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Re: mauvaise graine (naïm)
Mar 12 Nov 2019 - 14:46
« i see what's mine and take it »
IL Y A DES ROUTES QUI CHANGENT, MAIS DES COEURS QUI PERSISTENT. IL Y A DES VIES QUI DIFFÈRENT, MAIS DES ÂMES QUI INSISTENT. (1994) louxor l'a vu naître, égypte natale au creux des poings qu'il a serré à la naissance. la tignasse brune déjà hérissée sur son crâne difforme et son hurlement jeté à plein poumons. un treize novembre, loin du soleil, sous un ciel pâteux, gris, digne d'aucun intérêt. qui s'en soucie encore, de son jour de naissance. jamais exact quand il est mentionné, même ses parents semblent l'avoir oublié. (2000) mort de ses parent biologique, adopté par les blackthorn. des ailes chiffons, fissurées dans le dos. la mort charnelle. la mort digitée. la lune brûle dans les sphères inconnues. et peut-être, qu'il respire de travers. peut-être ses poumons, s'essoufflent-ils entre les néons. mais il ferme les yeux, naïm. il meurt un peu ce soir. il s'oublie dans cette extase. léthargique. insensible. l'impulsion inhibée par la rage. le silence pour taire toutes les voix. celles qui murmurent son hérésie. celles qui le condamnent. (2005) rentré à poudlard. rusé comme renard qu'on le rabâche et qu'il accueille d'un majeur tendu, capricieux enfant qui veut prouver sa valeur. et qui jalouse. et qui retient. et qui se vexe. et qui se moque. et qui insulte, avec son éternel sourire. |
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