- InvitéInvité
[/!+18] Deep breath | Eliott
Jeu 9 Jan 2020 - 22:45
14.12.19
15h45
Un coup sec résonne dans l’appartement, creusant un trou dans le mur de ma cuisine. J’observe mon poing ensanglanté, sourcils froncés. Cet accès de rage n’avait certainement pas calmé ma fureur. Inutile.
D’un coup de baguette, je répare les dégâts matériels et corporels. Frustrée de faire les cent pas vainement, je m’installe sur le balcon et allume une cigarette.
Je venais d’envoyer un Patronus à Eliott pour lui dire de ramener son cul chez moi. La cause de ma colère ? C’était bien lui. Cet enfoiré qui m’avait, un peu plus tôt dans la journée, humiliée devant toute l’équipe, à m’engueuler en plein match. Et comme si ça n’avait pas suffi, il en avait rajouté une couche en m’ignorant passablement lors de ses félicitations à la fin de la rencontre. Pourtant, on avait gagné, bordel ! Mais ce petit con n’en faisait qu’à sa tête, et m’avais pris pour son défouloir. Sauf que le petit con en question avait décidé d’aller fêter ça en nous invitant tous au Styx, et il était tout bonnement hors de question que je le laisse y aller tant qu’il n’avait pas calmé ses ardeurs.
Une erreur, une seule erreur, a suffi à lui faire passer ses nerfs sur moi. J’étais sûrement pas la seule raison de sa hargne, c’est pas possible. Il doit forcément y avoir autre chose. Alors il allait ramener sa jolie paire de fesses, la poser sur mon canapé et me balancer ce qui le travaille histoire qu’on puisse passer une bonne soirée sans qu’il nous pète une durite après deux pintes. Qu’il m’engueule, si ça peut le soulager. Qu’à cela ne tienne ! Mais il allait pas ressortir d’ici dans le même état qu’il y entrerait. Parole de Pond.
Avec un peu de chance, il sera déjà plus calme. Je ricane à cette pensée – naïve. Evidemment que non, il doit encore être furieux. Je le connais, Eliott, et à moins qu’il soit allé défoncer quelqu’un ou quelque chose, il allait arriver toujours autant sur les nerfs, si ce n’est plus. Et ça allait être pour ma pomme, encore une fois. Enfin, à vrai dire, le problème c’est qu’il aimait bien se la jouer imprévisible de temps à autres. Alors soit il allait débarquer fulminant, soit il allait arriver comme une fleur et tout sourire. Dans les deux cas, ça ne me calmerait pas.
Au pire des cas, je dirigerai ma colère sur lui, moi aussi. Histoire de le cogner un peu. Ça nous permettrait de nous défouler tous les deux. C’était pas le meilleur des plans, c’est sûr – mais c’était un plan qui s’était déjà révélé efficace plusieurs fois. Blackthorn énervé en ma présence, deux solutions envisageables, encore mieux si combinées : un combat, ou une partie de jambes en l’air. Facile, prévisible même, mais efficace.
J’écrase ma cigarette et réajuste le nœud de ma serviette enroulée autour de mon corps. Quelque chose me dit que j’aurais mieux fait d’attendre avant de prendre une douche, car le rendez-vous qui m’attendait allait sûrement me refaire transpirer un coup. Tant pis, j’aurais plus qu’à en prendre une autre avant de me mettre sur mon trente-et-un et d’aller me bourrer la tronche avec mon équipe bien perchée.
15h45
Un coup sec résonne dans l’appartement, creusant un trou dans le mur de ma cuisine. J’observe mon poing ensanglanté, sourcils froncés. Cet accès de rage n’avait certainement pas calmé ma fureur. Inutile.
D’un coup de baguette, je répare les dégâts matériels et corporels. Frustrée de faire les cent pas vainement, je m’installe sur le balcon et allume une cigarette.
Je venais d’envoyer un Patronus à Eliott pour lui dire de ramener son cul chez moi. La cause de ma colère ? C’était bien lui. Cet enfoiré qui m’avait, un peu plus tôt dans la journée, humiliée devant toute l’équipe, à m’engueuler en plein match. Et comme si ça n’avait pas suffi, il en avait rajouté une couche en m’ignorant passablement lors de ses félicitations à la fin de la rencontre. Pourtant, on avait gagné, bordel ! Mais ce petit con n’en faisait qu’à sa tête, et m’avais pris pour son défouloir. Sauf que le petit con en question avait décidé d’aller fêter ça en nous invitant tous au Styx, et il était tout bonnement hors de question que je le laisse y aller tant qu’il n’avait pas calmé ses ardeurs.
Une erreur, une seule erreur, a suffi à lui faire passer ses nerfs sur moi. J’étais sûrement pas la seule raison de sa hargne, c’est pas possible. Il doit forcément y avoir autre chose. Alors il allait ramener sa jolie paire de fesses, la poser sur mon canapé et me balancer ce qui le travaille histoire qu’on puisse passer une bonne soirée sans qu’il nous pète une durite après deux pintes. Qu’il m’engueule, si ça peut le soulager. Qu’à cela ne tienne ! Mais il allait pas ressortir d’ici dans le même état qu’il y entrerait. Parole de Pond.
Avec un peu de chance, il sera déjà plus calme. Je ricane à cette pensée – naïve. Evidemment que non, il doit encore être furieux. Je le connais, Eliott, et à moins qu’il soit allé défoncer quelqu’un ou quelque chose, il allait arriver toujours autant sur les nerfs, si ce n’est plus. Et ça allait être pour ma pomme, encore une fois. Enfin, à vrai dire, le problème c’est qu’il aimait bien se la jouer imprévisible de temps à autres. Alors soit il allait débarquer fulminant, soit il allait arriver comme une fleur et tout sourire. Dans les deux cas, ça ne me calmerait pas.
Au pire des cas, je dirigerai ma colère sur lui, moi aussi. Histoire de le cogner un peu. Ça nous permettrait de nous défouler tous les deux. C’était pas le meilleur des plans, c’est sûr – mais c’était un plan qui s’était déjà révélé efficace plusieurs fois. Blackthorn énervé en ma présence, deux solutions envisageables, encore mieux si combinées : un combat, ou une partie de jambes en l’air. Facile, prévisible même, mais efficace.
J’écrase ma cigarette et réajuste le nœud de ma serviette enroulée autour de mon corps. Quelque chose me dit que j’aurais mieux fait d’attendre avant de prendre une douche, car le rendez-vous qui m’attendait allait sûrement me refaire transpirer un coup. Tant pis, j’aurais plus qu’à en prendre une autre avant de me mettre sur mon trente-et-un et d’aller me bourrer la tronche avec mon équipe bien perchée.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Jeu 9 Jan 2020 - 23:46
-"POND !"
J'étais furieux, alors que je m'invitais dans son appartement, refermant la porte derrière moi sans de réels ménagements. Plus tôt dans l'après midi, j'avais supporté de devoir me présenter au chevet de la capitaine adverse, supporter les critiques de cette satanée équipe Wright, bande de mauvais perdants se cachant derrière des prétendues remarques justifiées de fair-play. Crétins imbéciles... Un batteur avait pour rôle de renvoyer le cognard sur l'adversaire, ceux qui l'oubliaient étaient juste complètement débile.
Je devais regretter ? Non, je ne regrettais rien. Hors de question. Pourtant, courant du match, j'avais réagi lorsque le coup mal ajusté de ma coéquipière avait touché cette pauvre Cordelia. Comme si la rouquine ne pouvait pas faire un petit peu plus attention. Viser juste, pour une fois.
J'étais peut-être injuste. Mais qu'en avais-je seulement à faire ? Qu'est ce que j'en avais réellement à foutre de ce que pensaient les autres ? Pourquoi devais-je me soucier ? Pourquoi devais-je meme faire attention à ce qu'elle pensait elle ? J'étais le capitaine de cette équipe. Si quelqu'un n'était pas content de mes décisions, qu'il me vire de mon rôle ou aille jacqueter ailleurs.
-"POND !"
Deuxième appel, et je la vois enfin arriver.
-"Tu voulais que je viennes ! Bah je suis là. Tu veux quoi ?"
Ça s'annonçait explosif.
J'étais furieux, alors que je m'invitais dans son appartement, refermant la porte derrière moi sans de réels ménagements. Plus tôt dans l'après midi, j'avais supporté de devoir me présenter au chevet de la capitaine adverse, supporter les critiques de cette satanée équipe Wright, bande de mauvais perdants se cachant derrière des prétendues remarques justifiées de fair-play. Crétins imbéciles... Un batteur avait pour rôle de renvoyer le cognard sur l'adversaire, ceux qui l'oubliaient étaient juste complètement débile.
Je devais regretter ? Non, je ne regrettais rien. Hors de question. Pourtant, courant du match, j'avais réagi lorsque le coup mal ajusté de ma coéquipière avait touché cette pauvre Cordelia. Comme si la rouquine ne pouvait pas faire un petit peu plus attention. Viser juste, pour une fois.
J'étais peut-être injuste. Mais qu'en avais-je seulement à faire ? Qu'est ce que j'en avais réellement à foutre de ce que pensaient les autres ? Pourquoi devais-je me soucier ? Pourquoi devais-je meme faire attention à ce qu'elle pensait elle ? J'étais le capitaine de cette équipe. Si quelqu'un n'était pas content de mes décisions, qu'il me vire de mon rôle ou aille jacqueter ailleurs.
-"POND !"
Deuxième appel, et je la vois enfin arriver.
-"Tu voulais que je viennes ! Bah je suis là. Tu veux quoi ?"
Ça s'annonçait explosif.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Ven 10 Jan 2020 - 14:36
J’ai le temps de ruminer, de refaire les cent pas, de me griller une seconde cigarette, et il est toujours pas là. Mais c’est qu’il me fait attendre, en plus, le bougre ! Ma fureur, quant à elle, n’était pas près de disparaître. Plus j’attendais, et plus elle prenait de l’ampleur.
Le froid l’hiver approchant n’avait pas réussi à calmer mes ardeurs. Pourtant, je m’étais tout de même foutue en serviette au milieu de mon balcon, mais rien n’y faisait. Je décide d’aller m’habiller, histoire de tuer le temps. Il était beaucoup trop tôt pour enfiler ma tenue de soirée soigneusement rangée dans son placard, et je n’avais pas spécialement envie de me balader en robe tout l’après-midi.
Un jean et un pull enfilés plus tard, toujours pas la moindre nouvelle d’Eliott. Son absence commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Un énième accès de rage me prend, et je me vois enfoncer mon poing à nouveau dans le mur – de ma chambre, cette fois. Mais alors que je cherche ma baguette des yeux pour faire disparaître les traces de mes élans colériques, j’entends une porte claquer et une voix vibrant de courroux m’interpelle.
J’attrape ma baguette sans prendre le temps de réparer mon mur – ni ma main – et rejoint mon capitaine dans le hall alors qu’il hurle mon nom une seconde fois. Je me laisse reposer contre le chambranle de la porte du salon, bras croisés, avant de le fusiller du regard en guise de bonjour. Et, pour toute réponse, il me lance sans préambule :
- Tu voulais que je vienne ! Bah je suis là. Tu veux quoi ?
Mais quel culot il a, ce sale con ! Il veut savoir ce que je veux ? Très bien, il a bien fait de demander.
Je prends le temps d’inspirer profondément, me sentant sur le point d’imploser. Garde ton semblant de calme, Sidney.
- Ce que je veux ? Savoir pourquoi tu nous pètes un plomb comme ça en plein match ! C’est quoi ton problème, putain ?
Et bah, pour garder mon calme, c’est loupé. Je viens de lui cracher mon venin et, même si je n’ai pas crié, mon ton suffisait amplement à véhiculer ma haine. Tant pis, c’est pas comme si on se cachait notre colère mutuelle. Et puis, de toute façon, je sens que ce n’est que le début d’une longue prise de tête… Prenons donc le soin d’échauffer nos cordes vocales.
Le froid l’hiver approchant n’avait pas réussi à calmer mes ardeurs. Pourtant, je m’étais tout de même foutue en serviette au milieu de mon balcon, mais rien n’y faisait. Je décide d’aller m’habiller, histoire de tuer le temps. Il était beaucoup trop tôt pour enfiler ma tenue de soirée soigneusement rangée dans son placard, et je n’avais pas spécialement envie de me balader en robe tout l’après-midi.
Un jean et un pull enfilés plus tard, toujours pas la moindre nouvelle d’Eliott. Son absence commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Un énième accès de rage me prend, et je me vois enfoncer mon poing à nouveau dans le mur – de ma chambre, cette fois. Mais alors que je cherche ma baguette des yeux pour faire disparaître les traces de mes élans colériques, j’entends une porte claquer et une voix vibrant de courroux m’interpelle.
J’attrape ma baguette sans prendre le temps de réparer mon mur – ni ma main – et rejoint mon capitaine dans le hall alors qu’il hurle mon nom une seconde fois. Je me laisse reposer contre le chambranle de la porte du salon, bras croisés, avant de le fusiller du regard en guise de bonjour. Et, pour toute réponse, il me lance sans préambule :
- Tu voulais que je vienne ! Bah je suis là. Tu veux quoi ?
Mais quel culot il a, ce sale con ! Il veut savoir ce que je veux ? Très bien, il a bien fait de demander.
Je prends le temps d’inspirer profondément, me sentant sur le point d’imploser. Garde ton semblant de calme, Sidney.
- Ce que je veux ? Savoir pourquoi tu nous pètes un plomb comme ça en plein match ! C’est quoi ton problème, putain ?
Et bah, pour garder mon calme, c’est loupé. Je viens de lui cracher mon venin et, même si je n’ai pas crié, mon ton suffisait amplement à véhiculer ma haine. Tant pis, c’est pas comme si on se cachait notre colère mutuelle. Et puis, de toute façon, je sens que ce n’est que le début d’une longue prise de tête… Prenons donc le soin d’échauffer nos cordes vocales.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Ven 10 Jan 2020 - 22:34
- Ce que je veux ? Savoir pourquoi tu nous pètes un plomb comme ça en plein match ! C’est quoi ton problème, putain ?
Mon regard se durcit à son encontre, alors qu'elle m'aboie presque dessus. Mais rêve que tu prennes le dessus aussi facilement, espèce de sale petite...
-"C'est pour ça que tu m'a fait venir ? Pour me demander mon problème ? Qu'est-ce qui a ? Tu crois peut-être que je suis genre super fier de ta magnifique performance ?"
Oh oui, j'allais l'attaquer. Je la connaissais ma Sidney, parce que c'était bien là ce qu'elle était : MA Sidney. Et ce qui la touchait le plus, c'était son égo. Mais c'était bien pour ça que j'étais ici. Parce que je ne l'avais pas féliciter. Et en même temps, qu'est-ce qu'il y avait à féliciter ?
-"J'ai pourtant pas demander l'impossible ! Je voulais qu'on dézingue De Gray ! Tu crois vraiment qu'il était sur le terrain avec une putain de perruque blonde et une paire de seins ? Sérieusement !"
J'explosais. Littéralement. Et se faisant, j'avançais petit à petit, joignant à la parole des gestes sévères, durs, de la main et des doigts.
-"Après c'est peut-être pas ça ! T'a peut-être de la merde dans les yeux, comme l'autre con qu'on m'oblige de garder aux buts. Neufs souaffles qu'il a laissé passer cet espèce de sale petit con ! NEUF PUTAIN DE SOUAFFLE !"
Fallait que j'en rajoutes ?
Mon regard se durcit à son encontre, alors qu'elle m'aboie presque dessus. Mais rêve que tu prennes le dessus aussi facilement, espèce de sale petite...
-"C'est pour ça que tu m'a fait venir ? Pour me demander mon problème ? Qu'est-ce qui a ? Tu crois peut-être que je suis genre super fier de ta magnifique performance ?"
Oh oui, j'allais l'attaquer. Je la connaissais ma Sidney, parce que c'était bien là ce qu'elle était : MA Sidney. Et ce qui la touchait le plus, c'était son égo. Mais c'était bien pour ça que j'étais ici. Parce que je ne l'avais pas féliciter. Et en même temps, qu'est-ce qu'il y avait à féliciter ?
-"J'ai pourtant pas demander l'impossible ! Je voulais qu'on dézingue De Gray ! Tu crois vraiment qu'il était sur le terrain avec une putain de perruque blonde et une paire de seins ? Sérieusement !"
J'explosais. Littéralement. Et se faisant, j'avançais petit à petit, joignant à la parole des gestes sévères, durs, de la main et des doigts.
-"Après c'est peut-être pas ça ! T'a peut-être de la merde dans les yeux, comme l'autre con qu'on m'oblige de garder aux buts. Neufs souaffles qu'il a laissé passer cet espèce de sale petit con ! NEUF PUTAIN DE SOUAFFLE !"
Fallait que j'en rajoutes ?
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Lun 13 Jan 2020 - 15:52
Je fulmine.
Il déverse son venin, ce gros serpent de malheur, appuyant pile là où ça fait mal. En même temps, il me connait, le bougre. Beaucoup trop bien. Je sens ma veine pulser dangereusement au niveau de ma tempe, mais il est hors de question que je lui donne raison. Il veut jouer à ça ? Me sortir de mes gonds ? Il peut rêver, il ne m’aura pas si facilement.
Je serre les dents alors qu’il m’insulte sans gêne, me comparant à ce benêt de Gardien. Son manque de respect inconsidéré me fouette, mais je reste impassible, plantée devant lui sans un mot. Seules mes prunelles étincelantes expriment ma haine, et je le fusille du regard. Si je pouvais le tuer rien qu’avec la fureur de mes yeux, il serait déjà six pieds sous terre.
- Oh non, je suis terriblement désolée, Capitaine. C’est vrai que mon erreur a été fatale et ne nous a pas du tout donné d’avantage, je siffle sarcastiquement entre mes dents.
Un coup de baguette fait voler une bouteille de Whisky Pur Feu accompagnée de deux verres, de la cuisine à la table du salon. Je m’en approche afin de nous servir, mais ne prends même pas la peine de lui tendre son verre. J’avale le mien d’une traite, avant de reposer mon regard féroce sur Eliott.
- Je te ferais remarquer que tu as fait face à des matchs beaucoup plus catastrophiques dans le passé. Et je ne t’ai jamais vu perdre ton sang-froid et péter une durite à ce point. Alors ouais, je me répète, Blackthorn : C’est. Quoi. Ton putain. De problème ?!
Je me resserre un verre. Fallait que je garde le contrôle.
- Après, si t’es pas fichu de te comporter comme une personne normale et de me dire ce qui te fait réellement chier, on peut régler ça autrement.
Une pointe de menace résonne dans ma voix. S’il voulait se battre, alors on allait se battre.
Il déverse son venin, ce gros serpent de malheur, appuyant pile là où ça fait mal. En même temps, il me connait, le bougre. Beaucoup trop bien. Je sens ma veine pulser dangereusement au niveau de ma tempe, mais il est hors de question que je lui donne raison. Il veut jouer à ça ? Me sortir de mes gonds ? Il peut rêver, il ne m’aura pas si facilement.
Je serre les dents alors qu’il m’insulte sans gêne, me comparant à ce benêt de Gardien. Son manque de respect inconsidéré me fouette, mais je reste impassible, plantée devant lui sans un mot. Seules mes prunelles étincelantes expriment ma haine, et je le fusille du regard. Si je pouvais le tuer rien qu’avec la fureur de mes yeux, il serait déjà six pieds sous terre.
- Oh non, je suis terriblement désolée, Capitaine. C’est vrai que mon erreur a été fatale et ne nous a pas du tout donné d’avantage, je siffle sarcastiquement entre mes dents.
Un coup de baguette fait voler une bouteille de Whisky Pur Feu accompagnée de deux verres, de la cuisine à la table du salon. Je m’en approche afin de nous servir, mais ne prends même pas la peine de lui tendre son verre. J’avale le mien d’une traite, avant de reposer mon regard féroce sur Eliott.
- Je te ferais remarquer que tu as fait face à des matchs beaucoup plus catastrophiques dans le passé. Et je ne t’ai jamais vu perdre ton sang-froid et péter une durite à ce point. Alors ouais, je me répète, Blackthorn : C’est. Quoi. Ton putain. De problème ?!
Je me resserre un verre. Fallait que je garde le contrôle.
- Après, si t’es pas fichu de te comporter comme une personne normale et de me dire ce qui te fait réellement chier, on peut régler ça autrement.
Une pointe de menace résonne dans ma voix. S’il voulait se battre, alors on allait se battre.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 14 Jan 2020 - 0:04
- Oh non, je suis terriblement désolée, Capitaine. C’est vrai que mon erreur a été fatale et ne nous a pas du tout donné d’avantage,
-"Parce que tu t'attends à des félicitations peut-être ! Tu veux peut-être que je te félicites de pas savoir viser ! Ah bah bravo, super Miss Lennox."
Volontiers, je venais utiliser ce nom, convaincu qu'elle n'aimerait pas la comparaison avec le batteur des Pokeby. Et m'avancant, je venais m'emparer du verre, le vidant aussi rapidement qu'elle.
- Je te ferais remarquer que tu as fait face à des matchs beaucoup plus catastrophiques dans le passé. Et je ne t’ai jamais vu perdre ton sang-froid et péter une durite à ce point. Alors ouais, je me répète, Blackthorn : C’est. Quoi. Ton putain. De problème ?!
Mon problème ? Fait chier, cette rouquine me connaissait au final beaucoup trop bien. Forcément, depuis le temps qu'on se connaissait. On en était pas à nos premières explications, ni même à nous chercher. Je la connaissais au moins tout aussi bien, et l'inverse était possible. C'est ce qui rendait à mes yeux sa présence si nécessaire, si utile, si indispensable à mes coté. Alors oui, j'avais un problème. Oui, j'étais genre en crise. Oui, certaines petites choses aujourd'hui étaient venues m'énerver. Et puisqu'elle tenait tant à savoir, j'allais...
- Après, si t’es pas fichu de te comporter comme une personne normale et de me dire ce qui te fait réellement chier, on peut régler ça autrement.
Mon regard s'arrêta. Et toute colère s'effaca de mon visage, toutes expressions même. Sur l'instant, je la regardais, soupirant profondément. Et délicatement, je venais poser le verre que j'avais dans les mains. Délicatement, ma main se porta sur sa joue, caressant celle-ci de mon pouce un instant. Un court instant. Avant de répondre à ses cris par un violent coup de tête dans son front.
J'allais lui dire, mais non. Il avait fallu qu'elle m'énerve. Une fois encore ! Et le coup à peine asséné, je poussais son corps en direction du canapé de la pièce. Et mon poing se serrait déjà, alors que je me lançais à son assaut. Prends garde, beauté. Parce que oui, je suis vraiment énervé.
-"Parce que tu t'attends à des félicitations peut-être ! Tu veux peut-être que je te félicites de pas savoir viser ! Ah bah bravo, super Miss Lennox."
Volontiers, je venais utiliser ce nom, convaincu qu'elle n'aimerait pas la comparaison avec le batteur des Pokeby. Et m'avancant, je venais m'emparer du verre, le vidant aussi rapidement qu'elle.
- Je te ferais remarquer que tu as fait face à des matchs beaucoup plus catastrophiques dans le passé. Et je ne t’ai jamais vu perdre ton sang-froid et péter une durite à ce point. Alors ouais, je me répète, Blackthorn : C’est. Quoi. Ton putain. De problème ?!
Mon problème ? Fait chier, cette rouquine me connaissait au final beaucoup trop bien. Forcément, depuis le temps qu'on se connaissait. On en était pas à nos premières explications, ni même à nous chercher. Je la connaissais au moins tout aussi bien, et l'inverse était possible. C'est ce qui rendait à mes yeux sa présence si nécessaire, si utile, si indispensable à mes coté. Alors oui, j'avais un problème. Oui, j'étais genre en crise. Oui, certaines petites choses aujourd'hui étaient venues m'énerver. Et puisqu'elle tenait tant à savoir, j'allais...
- Après, si t’es pas fichu de te comporter comme une personne normale et de me dire ce qui te fait réellement chier, on peut régler ça autrement.
Mon regard s'arrêta. Et toute colère s'effaca de mon visage, toutes expressions même. Sur l'instant, je la regardais, soupirant profondément. Et délicatement, je venais poser le verre que j'avais dans les mains. Délicatement, ma main se porta sur sa joue, caressant celle-ci de mon pouce un instant. Un court instant. Avant de répondre à ses cris par un violent coup de tête dans son front.
J'allais lui dire, mais non. Il avait fallu qu'elle m'énerve. Une fois encore ! Et le coup à peine asséné, je poussais son corps en direction du canapé de la pièce. Et mon poing se serrait déjà, alors que je me lançais à son assaut. Prends garde, beauté. Parce que oui, je suis vraiment énervé.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 14 Jan 2020 - 10:40
Ma proposition semble rester suspendue dans le temps alors que le visage d’Eliott prend une expression étrange. A vrai dire, plus rien ne se lisait sur son visage. Complètement inexpressif, il se contente de pousser un long soupir et de s’approcher de moi. Je cligne des yeux, le regardant faire, sur mes gardes. Il pose délicatement sa main sur ma joue, mais ce geste, au lieu de m’apaiser, ne fait que réveiller mes soupçons. Il avait l’habitude d’être imprévisible, alors je n’allais pas me faire avoir par un tendre geste. Méfiante, je le laisse caresser doucement ma peau avant que tout bascule.
Une douleur fulgurante me traverse le front alors qu’il m’assène un violent coup de tête. Je n’ai pas le temps de me redresser qu’il me projette aussitôt vers le canapé. Mes doigts agrippent le meuble, me permettant de me rattraper, et je relève les yeux vers lui. Les dents serrées par la douleur, je le vois s’approcher dangereusement, mais il n’a pas l’occasion de me donner un autre coup : mon poing vole pour lui décocher une gauche en plein visage. Ne souhaitant pas lui laisser le temps de riposter, mon pied vient frapper son estomac pour l’envoyer valser contre le mur d’en face.
- T’es un peu mou aujourd’hui, tu trouves pas ? je ricane, l’adrénaline vibrant dans ma voix.
Oh, mais cette remarque allait avoir des conséquences, petite Pond. Je le sais bien, et c’est exactement ce que je veux. J’aime le chercher, le provoquer, le défier. Ça ne rendait nos conflits que plus excitants encore. C’est notre façon de fonctionner, de communiquer : depuis le premier jour, on se rentre dedans, et Merlin ce que c’est agréable.
Un rictus déforme mes lèvres à présent, et mes yeux brillent d’une lueur démentielle. Prête à me battre, je m’élance vers lui pour tenter de le plaquer contre le mur. C’est officiel, les hostilités sont engagées. Et ce n’est que le début.
Une douleur fulgurante me traverse le front alors qu’il m’assène un violent coup de tête. Je n’ai pas le temps de me redresser qu’il me projette aussitôt vers le canapé. Mes doigts agrippent le meuble, me permettant de me rattraper, et je relève les yeux vers lui. Les dents serrées par la douleur, je le vois s’approcher dangereusement, mais il n’a pas l’occasion de me donner un autre coup : mon poing vole pour lui décocher une gauche en plein visage. Ne souhaitant pas lui laisser le temps de riposter, mon pied vient frapper son estomac pour l’envoyer valser contre le mur d’en face.
- T’es un peu mou aujourd’hui, tu trouves pas ? je ricane, l’adrénaline vibrant dans ma voix.
Oh, mais cette remarque allait avoir des conséquences, petite Pond. Je le sais bien, et c’est exactement ce que je veux. J’aime le chercher, le provoquer, le défier. Ça ne rendait nos conflits que plus excitants encore. C’est notre façon de fonctionner, de communiquer : depuis le premier jour, on se rentre dedans, et Merlin ce que c’est agréable.
Un rictus déforme mes lèvres à présent, et mes yeux brillent d’une lueur démentielle. Prête à me battre, je m’élance vers lui pour tenter de le plaquer contre le mur. C’est officiel, les hostilités sont engagées. Et ce n’est que le début.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Ven 17 Jan 2020 - 0:17
- T’es un peu mou aujourd’hui, tu trouves pas ?
-"Pas autant que tu ne l'es sur le terrain !"
Je répondais à sa pique, crachant un filet de sang à terre. Un crochet du gauche de Sid', c'était pour ceux qui n'était pas habitué l'occasion de perdre une dent déjà chancelante. Et je n'allais pas en rester là. Je ne comptais pas la laisser s'en tirer à si bon compte, alors qu'elle me fonçait dessus. Sauf qu'en face d'elle, c'était pas un blaireau d'opérette, mais moi... Et si elle était probablement sûre que j'allais opposer ma force à la sienne, dans une lutte effrénée, j'étais juste moi en rage. Et ma main s'empara du premier objet qu'elle trouva, une assiette pour venir la fracasser sur son visage.
L'assiette vola en éclat, littéralement, et me donna un léger avantage pour attraper la rouquine par les cheveux, plaquant son corps au mur sans ménagement, l'avant-bras contre sa nuque, mon bouche glissant jusqu'à son oreille :
-"Tu rouilles, Pond !"
Je jubilais intérieurement. Autant tu savais me faire sortir de mes gonds, autant même là, dans ce genre de situation, tu m'attirais invariablement. Passions complices, je relachais ta prise pour me reculer de quelques pas. Je savais que tu n'allais pas en rester là. Je n'avais juste absolument pas peur de toi.
-"Pas autant que tu ne l'es sur le terrain !"
Je répondais à sa pique, crachant un filet de sang à terre. Un crochet du gauche de Sid', c'était pour ceux qui n'était pas habitué l'occasion de perdre une dent déjà chancelante. Et je n'allais pas en rester là. Je ne comptais pas la laisser s'en tirer à si bon compte, alors qu'elle me fonçait dessus. Sauf qu'en face d'elle, c'était pas un blaireau d'opérette, mais moi... Et si elle était probablement sûre que j'allais opposer ma force à la sienne, dans une lutte effrénée, j'étais juste moi en rage. Et ma main s'empara du premier objet qu'elle trouva, une assiette pour venir la fracasser sur son visage.
L'assiette vola en éclat, littéralement, et me donna un léger avantage pour attraper la rouquine par les cheveux, plaquant son corps au mur sans ménagement, l'avant-bras contre sa nuque, mon bouche glissant jusqu'à son oreille :
-"Tu rouilles, Pond !"
Je jubilais intérieurement. Autant tu savais me faire sortir de mes gonds, autant même là, dans ce genre de situation, tu m'attirais invariablement. Passions complices, je relachais ta prise pour me reculer de quelques pas. Je savais que tu n'allais pas en rester là. Je n'avais juste absolument pas peur de toi.
Pas peur du tout.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Lun 27 Jan 2020 - 13:33
Je n’ai pas le temps de le plaquer contre le mur. Une assiette se brise sur mon visage, venant m’entailler l’arcade et la lèvre. Ma vaisselle putain ! Je vacille sous le coup, manquant de perdre l’équilibre. Et évidemment, évidemment, Eliott saisit l’occasion pour reprendre le dessus, m’immobilisant contre le mur, étalant mon sang sur le papier-peint.
- Tu rouilles, Pond !
Ses mots roulent sur ma nuque, faisant hérisser mes poils. Une grimace de douleur déforme légèrement mes traits alors que je sens ma plaie à l’arcade s’ouvrir davantage, pressée contre ce mur désormais taché par nos échanges malsains. Il me libère de son emprise, et je l’entends reculer quelque peu. Je m’essuie la bouche d’un revers de la main et me retourne pour lui faire face, les mains tremblantes.
- Ce n’est que l’échauffement, Blackthorn.
Je me passe la langue sur les lèvres, me délectant du goût d’acier de mon sang. Ne me défaisant pas de mon rictus, je m’approche d’Eliott et lui saisis le visage entre mes mains. Sans plus attendre, je le tire fermement vers le bas pendant que ma jambe se lève simultanément ; son visage rencontre violemment mon genou. Je le lâche une seconde pour mieux le reprendre, saisissant ses bras. Je l’envoie valdinguer à son tour derrière moi ; cette fois, c’est la bonne : je le plaque contre le mur, à quelques centimètres de l’endroit où j’étais moi-même emprisonnée quelques instants auparavant. On se fait face, nos prunelles brillant d’un mélange familier d’excitation et de haine. Mes doigts attrapent ses joues que je serre sans ménagement, mon corps se colle contre le sien pour limiter ses possibilités de mouvements. Dans un élan de provocation, mes dents viennent se planter dans son cou. Ma langue passe ensuite sur la morsure, lascive, tentatrice. Enfin, j’approche mes lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots :
- T’as toujours rien à dire ?
- Tu rouilles, Pond !
Ses mots roulent sur ma nuque, faisant hérisser mes poils. Une grimace de douleur déforme légèrement mes traits alors que je sens ma plaie à l’arcade s’ouvrir davantage, pressée contre ce mur désormais taché par nos échanges malsains. Il me libère de son emprise, et je l’entends reculer quelque peu. Je m’essuie la bouche d’un revers de la main et me retourne pour lui faire face, les mains tremblantes.
- Ce n’est que l’échauffement, Blackthorn.
Je me passe la langue sur les lèvres, me délectant du goût d’acier de mon sang. Ne me défaisant pas de mon rictus, je m’approche d’Eliott et lui saisis le visage entre mes mains. Sans plus attendre, je le tire fermement vers le bas pendant que ma jambe se lève simultanément ; son visage rencontre violemment mon genou. Je le lâche une seconde pour mieux le reprendre, saisissant ses bras. Je l’envoie valdinguer à son tour derrière moi ; cette fois, c’est la bonne : je le plaque contre le mur, à quelques centimètres de l’endroit où j’étais moi-même emprisonnée quelques instants auparavant. On se fait face, nos prunelles brillant d’un mélange familier d’excitation et de haine. Mes doigts attrapent ses joues que je serre sans ménagement, mon corps se colle contre le sien pour limiter ses possibilités de mouvements. Dans un élan de provocation, mes dents viennent se planter dans son cou. Ma langue passe ensuite sur la morsure, lascive, tentatrice. Enfin, j’approche mes lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots :
- T’as toujours rien à dire ?
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Lun 27 Jan 2020 - 23:07
Douleur dévastatrice, j'ai mal à la tête. Pourtant, je l'ai laissé venir. Mais tout s'enchaine en réalité. C'est ce qui est merveilleux avec elle. Tout est fluide, et en vrai, je n'ai pas vraiment le temps de contrer quoi que ce soit, que son genou était venu entrer en collision avec ma tête, mon front. Et heureusement ! Si elle avait réussi son coup à la perfection, mon nez aurait réellement pris cher.
L'instant d'après, mon dos se retrouve plaqué au mur. L'échauffement hein ? Bah crois-moi qu'alors que mon esprit se refixe, je ne comptes pas te laisser déçue de cette phrase. Tes crocs me mordent, et ta langue ensuite brûlerait presque ma peau. Oh tu pourrais parfaitement parvenir à tes fins, si tu n'ajoutais pas cette putain de phrase.
- T’as toujours rien à dire ?
Mon regard vient se régler sur le tien, un léger rictus de douleur se dessinant au coin de mes lèvres.
-"Si, bien sur..."
J'étais presque de nouveau calme. De ce calme tellement malsain, mauvais, dangereux, tellement cynique.
-"Tu es prévisible !"
Et alors que ce mot s'accentuais au son de ma voix, mon genou remontait sur ton estomac. Ca, c'était pour m'avoir plaquer au mur avec l'envie d'en découdre plus que de profiter de moi. Et du reste, qui a dit qu'on ne frappait pas une femme ? Qui a dit qu'elles étaient plus fragiles ? Tu le savais, n'est-ce-pas, que ces considérations ne m'arrêtaient pas ? Ce n'était donc pas une surprise quand la suite fut le retour de ton crochet, dans ta propre pommettes et sans une once de retenue. Petite peste diabolique. Libéré un instant de ta prise, je crachais un filet de sang en attrapant tes cheveux carmins, avant d'avancer d'un pas et de te rejeter sur ton canapé.
Et je soupirais. Mes mains se portèrent alors sur les boutons de ma veste, l'ouvrant et la retirant, laissant ma chemise à l'air libre, et je venais la déposer sur la chaise la plus proche.
-"Puisque tu veux vraiment savoir... Elle est sorti de taule..."
Regardant la rouquine, j'attrapais une autre chaise pour l'envoyer directement sur elle, hurlant la suite :
-"MA SALOPE DE MERE !"
Inutile de préciser que je ne parlais pas de Claudia Blackthorn. Claudia, c'était juste celle qui l'avait envoyé là où ma mère biologique avait passé ces dernières années.
L'instant d'après, mon dos se retrouve plaqué au mur. L'échauffement hein ? Bah crois-moi qu'alors que mon esprit se refixe, je ne comptes pas te laisser déçue de cette phrase. Tes crocs me mordent, et ta langue ensuite brûlerait presque ma peau. Oh tu pourrais parfaitement parvenir à tes fins, si tu n'ajoutais pas cette putain de phrase.
- T’as toujours rien à dire ?
Mon regard vient se régler sur le tien, un léger rictus de douleur se dessinant au coin de mes lèvres.
-"Si, bien sur..."
J'étais presque de nouveau calme. De ce calme tellement malsain, mauvais, dangereux, tellement cynique.
-"Tu es prévisible !"
Et alors que ce mot s'accentuais au son de ma voix, mon genou remontait sur ton estomac. Ca, c'était pour m'avoir plaquer au mur avec l'envie d'en découdre plus que de profiter de moi. Et du reste, qui a dit qu'on ne frappait pas une femme ? Qui a dit qu'elles étaient plus fragiles ? Tu le savais, n'est-ce-pas, que ces considérations ne m'arrêtaient pas ? Ce n'était donc pas une surprise quand la suite fut le retour de ton crochet, dans ta propre pommettes et sans une once de retenue. Petite peste diabolique. Libéré un instant de ta prise, je crachais un filet de sang en attrapant tes cheveux carmins, avant d'avancer d'un pas et de te rejeter sur ton canapé.
Et je soupirais. Mes mains se portèrent alors sur les boutons de ma veste, l'ouvrant et la retirant, laissant ma chemise à l'air libre, et je venais la déposer sur la chaise la plus proche.
-"Puisque tu veux vraiment savoir... Elle est sorti de taule..."
Regardant la rouquine, j'attrapais une autre chaise pour l'envoyer directement sur elle, hurlant la suite :
-"MA SALOPE DE MERE !"
Inutile de préciser que je ne parlais pas de Claudia Blackthorn. Claudia, c'était juste celle qui l'avait envoyé là où ma mère biologique avait passé ces dernières années.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 11 Fév 2020 - 14:21
Les coups s’enchaînent, précis, violents, douloureux. Un genou en plein dans le ventre, un crochet au visage. Je n’ai même pas le temps de réagir qu’il me saisit par les cheveux et me balance sans ménagement sur le canapé.
Je profite de la pause qu’il marque en retirant sa veste pour reprendre mon souffle et cracher du sang. Toujours du sang, encore plus de sang. Pourquoi fallait-il que ça se termine toujours comme ça ?
Mon regard vif capte ses gestes, pendant que j’enregistre ses paroles. J’attrape un coussin et frappe de toutes mes forces la chaise qui vole dangereusement vers moi, l’envoyant valdinguer sur la table. Réflexe de batteuse, et ouais.
- MA SALOPE DE MERE !
Et merde. Okay, l’heure est grave.
- BLACKTHORN ! je hurle à mon tour.
Je me relève douloureusement pour me planter devant lui, une lueur inquiète mais éphémère passant dans mon regard. Une main se pose sur son avant-bras avec douceur, contrastant vivement avec nos échanges.
- Au lieu de porter ta colère sur moi, dis-moi plutôt ce que je peux faire, je dis avec calme. Tu sais ce que tu veux ?
Nul besoin de préciser le sens de ma question. Adolescents, on a passé des heures à chercher ensemble le plus d’informations possible sur sa mère. Reste à savoir s’il voulait qu’on la retrouve, et surtout, ce qu’on en ferait après.
Je profite de la pause qu’il marque en retirant sa veste pour reprendre mon souffle et cracher du sang. Toujours du sang, encore plus de sang. Pourquoi fallait-il que ça se termine toujours comme ça ?
Mon regard vif capte ses gestes, pendant que j’enregistre ses paroles. J’attrape un coussin et frappe de toutes mes forces la chaise qui vole dangereusement vers moi, l’envoyant valdinguer sur la table. Réflexe de batteuse, et ouais.
- MA SALOPE DE MERE !
Et merde. Okay, l’heure est grave.
- BLACKTHORN ! je hurle à mon tour.
Je me relève douloureusement pour me planter devant lui, une lueur inquiète mais éphémère passant dans mon regard. Une main se pose sur son avant-bras avec douceur, contrastant vivement avec nos échanges.
- Au lieu de porter ta colère sur moi, dis-moi plutôt ce que je peux faire, je dis avec calme. Tu sais ce que tu veux ?
Nul besoin de préciser le sens de ma question. Adolescents, on a passé des heures à chercher ensemble le plus d’informations possible sur sa mère. Reste à savoir s’il voulait qu’on la retrouve, et surtout, ce qu’on en ferait après.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 11 Fév 2020 - 15:31
- BLACKTHORN !
Mon regard se fige. Tu oses. Tu n'hésites pas à me hurler ce nom. Est-ce parce que tu as du cran depuis tant d'années, ou parce que tu sais qu'il serait déplacé de m'appeler de cet autre nom dont ma naissance m'avait fait hérité ?
Entendre ce nom a pourtant quelque chose de rassurant. D'apaisant presque. J'étais ça. Aux yeux de tous, j'en étais un. Un Blackthorn. Un vrai de vrai, adopté légalement. Kiran était mon frère. Mon jumeau. J'étais celui qui avait survécu à sa mère détraqué, celui qui avait grandi dans ce monde, qui s'était fait une place quitte à se débarrasser des gêneurs.
Mon souffle se cadençait alors que tu m'attrapais le bras, et j'éprouvais presque des difficultés à respirer. A ce stade, tout pouvait encore basculer. Je pouvais simplement pêter un plomb, briser ta nuque, sortir dans une rage incontroler et détruire tout ce qui se présenterait sur mon passage. Ou je pouvais...
- Au lieu de porter ta colère sur moi, dis-moi plutôt ce que je peux faire. Tu sais ce que tu veux ?
Mon regard dévia vers tes yeux. Déglutissant, c'est la haine qui se dessina sur mes traits de visage. Attrappant ton bras d'une main, à la hauteur du coude et de l'autre la racine de tes cheveux à ta nuque, je défiais ton regard avec une férocité sans nom.
-"Ce que je veux..."
Je répétais ces mots, sans trouver dans ton regard une seule once de peur. Pourquoi ? Pourquoi savais-tu que jamais, je ne te ferais finalement vraiment le moindre mal ? Pourquoi fallait-il choisir bon sang ? Ne pouvait-on pas simplement lui régler son compte à cette salope ? Ne pouvait-elle pas crever là où elle était ? Je me serais alors contenté de toucher l'héritage qu'elle me devait et basta du reste. Mais non ! Il avait fallu qu'elle vive, qu'elle sorte de taule, qu'elle...
Mes lèvres croisèrent les tiennes, alors que je te repoussais contre ce fichu mur. Et en les quittant, je n'hésitais pas à mordre ta lèvre inférieur à sang.
Libérant alors ta nuque, mon pouce vint alors caresser ta lèvre. Je n'étais jamais réellement moi-même lorsque j'étais contrarié. Mais avec toi, c'était toujours différent. Tu me connaissais tellement mieux que quiconque.
-"Je veux..."
Que sa vie s'achève. Des mots qui ne sortirent pas. Pas par manque de confiance, mais par habitude. On ne révélait pas ces choses là. Ma mère -celle que je respectais- me l'avait appris, à sa façon.
-"Je te veux toi..."
Mon regard se fige. Tu oses. Tu n'hésites pas à me hurler ce nom. Est-ce parce que tu as du cran depuis tant d'années, ou parce que tu sais qu'il serait déplacé de m'appeler de cet autre nom dont ma naissance m'avait fait hérité ?
Entendre ce nom a pourtant quelque chose de rassurant. D'apaisant presque. J'étais ça. Aux yeux de tous, j'en étais un. Un Blackthorn. Un vrai de vrai, adopté légalement. Kiran était mon frère. Mon jumeau. J'étais celui qui avait survécu à sa mère détraqué, celui qui avait grandi dans ce monde, qui s'était fait une place quitte à se débarrasser des gêneurs.
Mon souffle se cadençait alors que tu m'attrapais le bras, et j'éprouvais presque des difficultés à respirer. A ce stade, tout pouvait encore basculer. Je pouvais simplement pêter un plomb, briser ta nuque, sortir dans une rage incontroler et détruire tout ce qui se présenterait sur mon passage. Ou je pouvais...
- Au lieu de porter ta colère sur moi, dis-moi plutôt ce que je peux faire. Tu sais ce que tu veux ?
Mon regard dévia vers tes yeux. Déglutissant, c'est la haine qui se dessina sur mes traits de visage. Attrappant ton bras d'une main, à la hauteur du coude et de l'autre la racine de tes cheveux à ta nuque, je défiais ton regard avec une férocité sans nom.
-"Ce que je veux..."
Je répétais ces mots, sans trouver dans ton regard une seule once de peur. Pourquoi ? Pourquoi savais-tu que jamais, je ne te ferais finalement vraiment le moindre mal ? Pourquoi fallait-il choisir bon sang ? Ne pouvait-on pas simplement lui régler son compte à cette salope ? Ne pouvait-elle pas crever là où elle était ? Je me serais alors contenté de toucher l'héritage qu'elle me devait et basta du reste. Mais non ! Il avait fallu qu'elle vive, qu'elle sorte de taule, qu'elle...
Mes lèvres croisèrent les tiennes, alors que je te repoussais contre ce fichu mur. Et en les quittant, je n'hésitais pas à mordre ta lèvre inférieur à sang.
Libérant alors ta nuque, mon pouce vint alors caresser ta lèvre. Je n'étais jamais réellement moi-même lorsque j'étais contrarié. Mais avec toi, c'était toujours différent. Tu me connaissais tellement mieux que quiconque.
-"Je veux..."
Que sa vie s'achève. Des mots qui ne sortirent pas. Pas par manque de confiance, mais par habitude. On ne révélait pas ces choses là. Ma mère -celle que je respectais- me l'avait appris, à sa façon.
-"Je te veux toi..."
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 11 Fév 2020 - 17:23
- Ce que je veux…
La haine déforme ses traits alors qu’une lueur féroce faisait briller ses yeux. Je maintiens son regard, l’invitant à parler, à sortir ce qu’il le taraudait et le faisait vibrer de colère. Mais au lieu de se confier, il attrape mes lèvres dans un baiser frivole, me faisant saigner davantage, me poussant à nouveau contre ce mur qui n’en finissait pas d’en voir de toutes les couleurs.
- Je veux…
Ma main se pose sur sa joue, la caressant du bout des doigts. Je ne pipe pas mot, attendant la sentence, soutenant son regard. Il hésite, je le sens. Ses intentions réelles ne semblent pas vouloir traverser ses lèvres.
- Je te veux toi…
Un faible sourire se dessine sur mon visage. Rien ne sert d’insister. Il parlera lorsqu’il se sentira prêt à le faire. Visiblement, ce n’était pas le moment. Non, le moment était aux actes, histoire d’enterrer la hache de guerre, passer à autre chose. Taire cette colère qui nous avait envahis tous les deux, à présent qu’elle était dirigée vers sa véritable source, qu’on l’avait nommée. Il était temps de calmer nos ardeurs ; ou plutôt, de leur donner une nouvelle dimension.
- Mais tu m’as déjà, sweetie, je murmure.
Mes lèvres déposent un baiser sur son épaule. Puis un autre, et encore un autre, remontant le long de son cou, jusqu’à son oreille que je mords avec appétit.
- Alors viens me prendre.
Malgré ma douleur, je ne peux nier cette envie qui m’habite. Le voir hors de ses gonds avait certes réveillé ma rage, mais avait également attisé le désir que j’ai toujours éprouvé pour lui. Eliott fou de rage pouvait faire peur, certes. Il pouvait faire trembler les montagnes de par sa simple fureur. Mais il y avait aussi dans cette hargne quelque chose de particulièrement irrésistible qui me faisait vibrer de l’intérieur, accentuant cette inévitable attirance. Eliott fou de rage, c’était un Eliott on ne peut plus séduisant. Et moi aussi, je le voulais. Tellement fort que j’en oubliais mes blessures.
La haine déforme ses traits alors qu’une lueur féroce faisait briller ses yeux. Je maintiens son regard, l’invitant à parler, à sortir ce qu’il le taraudait et le faisait vibrer de colère. Mais au lieu de se confier, il attrape mes lèvres dans un baiser frivole, me faisant saigner davantage, me poussant à nouveau contre ce mur qui n’en finissait pas d’en voir de toutes les couleurs.
- Je veux…
Ma main se pose sur sa joue, la caressant du bout des doigts. Je ne pipe pas mot, attendant la sentence, soutenant son regard. Il hésite, je le sens. Ses intentions réelles ne semblent pas vouloir traverser ses lèvres.
- Je te veux toi…
Un faible sourire se dessine sur mon visage. Rien ne sert d’insister. Il parlera lorsqu’il se sentira prêt à le faire. Visiblement, ce n’était pas le moment. Non, le moment était aux actes, histoire d’enterrer la hache de guerre, passer à autre chose. Taire cette colère qui nous avait envahis tous les deux, à présent qu’elle était dirigée vers sa véritable source, qu’on l’avait nommée. Il était temps de calmer nos ardeurs ; ou plutôt, de leur donner une nouvelle dimension.
- Mais tu m’as déjà, sweetie, je murmure.
Mes lèvres déposent un baiser sur son épaule. Puis un autre, et encore un autre, remontant le long de son cou, jusqu’à son oreille que je mords avec appétit.
- Alors viens me prendre.
Malgré ma douleur, je ne peux nier cette envie qui m’habite. Le voir hors de ses gonds avait certes réveillé ma rage, mais avait également attisé le désir que j’ai toujours éprouvé pour lui. Eliott fou de rage pouvait faire peur, certes. Il pouvait faire trembler les montagnes de par sa simple fureur. Mais il y avait aussi dans cette hargne quelque chose de particulièrement irrésistible qui me faisait vibrer de l’intérieur, accentuant cette inévitable attirance. Eliott fou de rage, c’était un Eliott on ne peut plus séduisant. Et moi aussi, je le voulais. Tellement fort que j’en oubliais mes blessures.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 11 Fév 2020 - 21:29
- Mais tu m’as déjà, sweetie
Vérité. Depuis si longtemps que j'en avais l'impression de toujours. Et ma main quitta ton bras alors que mon corps s'approchait encore plus du tien, t'enfermant un peu plus dans ce piège qu'était ce mur derrière toi, venant pour le moment se plaquer au mur.
- Alors viens me prendre.
De légers spasmes se dessinait sur mon visage. L'envie était forte, intransigeante, dangereuse en l'instant. Habituée, ma main vint épouser l'arrière de tes reins avec fermeté, glissant sur ton jean alors que tu mordais mon oreille. Un acte que je te rendais, m'attaquant moi à ton cou. Je rendais la morsure, embrassant ensuite.
Ma main gauche, quant à elle, venait défaire ton haut, le séparer de l'emprise de ton jean pour se glisser dessous, renouant un contact avec ta peau. Mais mon esprit lui était encore furieux, en colère, et dans chacune de ces attentions à ton égard, cette rage pouvait probablement encore se sentir.
-"Tu crois vraiment..."
Dernier soupçon de lucidité...
-"... que tu pourras résister ?"
Tu penses sincèrement gagner ? Peut-être. Peut-être que tu es cap au fond. Question rhétorique d'une certaine manière, tu sais jusqu'où je suis capable d'aller. Autant dans la vie que dans ce genre de partie entre nous. Et sans réellement attendre une réponse, mes mains quittent leur place pour se saisir de ton col de vêtements, et vienne en déchirer le tissu quand mes lèvres s'emparent à nouveau des tiennes.
Actuellement, j'oublie ma mère, mon anniversaire, ce que cette date peut me rappeler, et je n'ai plus qu'une idée en tête : te posséder.
Vérité. Depuis si longtemps que j'en avais l'impression de toujours. Et ma main quitta ton bras alors que mon corps s'approchait encore plus du tien, t'enfermant un peu plus dans ce piège qu'était ce mur derrière toi, venant pour le moment se plaquer au mur.
- Alors viens me prendre.
De légers spasmes se dessinait sur mon visage. L'envie était forte, intransigeante, dangereuse en l'instant. Habituée, ma main vint épouser l'arrière de tes reins avec fermeté, glissant sur ton jean alors que tu mordais mon oreille. Un acte que je te rendais, m'attaquant moi à ton cou. Je rendais la morsure, embrassant ensuite.
Ma main gauche, quant à elle, venait défaire ton haut, le séparer de l'emprise de ton jean pour se glisser dessous, renouant un contact avec ta peau. Mais mon esprit lui était encore furieux, en colère, et dans chacune de ces attentions à ton égard, cette rage pouvait probablement encore se sentir.
-"Tu crois vraiment..."
Dernier soupçon de lucidité...
-"... que tu pourras résister ?"
Tu penses sincèrement gagner ? Peut-être. Peut-être que tu es cap au fond. Question rhétorique d'une certaine manière, tu sais jusqu'où je suis capable d'aller. Autant dans la vie que dans ce genre de partie entre nous. Et sans réellement attendre une réponse, mes mains quittent leur place pour se saisir de ton col de vêtements, et vienne en déchirer le tissu quand mes lèvres s'emparent à nouveau des tiennes.
Actuellement, j'oublie ma mère, mon anniversaire, ce que cette date peut me rappeler, et je n'ai plus qu'une idée en tête : te posséder.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Mar 11 Fév 2020 - 21:52
- Tu crois vraiment…
Ta main se pose sur ma peau nue, me procurant une vague de frissons. Je ferme les yeux, m’octroyant le droit de savourer pleinement ce moment, ce renouement de contact qui m’avait tant manqué.
- …que tu pourras résister ?
Mes paupières se rouvrent alors que j’entends ton semblant de question. Il n’y a pas d’interrogation à avoir, en réalité. Nous le savons aussi bien l’un que l’autre. Je n’ai jamais su te résister, Eliott, et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Pourquoi faire, d’ailleurs ? Pourquoi lutter contre ce désir ardent qui fait vibrer mon corps ?
Tu déchires mon vêtement, l’envoyant paître à nos pieds. J’accueille tes lèvres avec soif, mes bras passant autour de ta nuque, mes doigts se perdant dans tes cheveux que j’agrippe, que je te tire, que je tords dans tous les sens. J’appuie sur ton crâne pour te rapprocher de moi, collant mon corps au tien, détruisant à néant cette distance entre nous. Mes lèvres se délectent des tiennes. J’en veux plus, encore, toujours plus. Je ne suis jamais rassasiée de toi. Quand je suis dans tes bras, plus rien n’existe.
- A toi ? je lâche dans un souffle, entre deux baisers.
Je recule ma tête pour planter mon regard dans le tien, saisissant ton visage entre mes mains.
- Je n’ai jamais voulu te résister.
Ma bouche fond sur ton cou, embrassant, léchant, mordant la peau qui s’offre à moi. Mes mains se frayent un chemin dans ton dos pour attraper tes fesses, alors que mes lèvres remontent une fois de plus vers ton oreille.
- Je suis tienne, Eliott. Depuis toujours et à jamais.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Sam 21 Mar 2020 - 17:54
Dans une ultime tentative de regagner le pouvoir, mes bras t'avaient serré fort contre moi et j'avais basculé sur le dos, t'entraînant avec moi dans ma chute.
Nous avions continué notre danse charnelle un moment, entre baisers fougueux et morsures avides, caresses passionnées et griffures sanglantes.
Sans un mot, la bataille s'était achevée, une fois de plus. Et, une fois de plus, il n'y avait ni gagnant, ni perdant - juste deux corps essoufflés abritant nos âmes perdues. Pendant un instant, la tension s'était évaporée, nous permettant une nouvelle trêve dans cet éternel combat acharné.
Le regard dans le vague, je te caresse machinalement les cheveux, repensant à notre dispute. Les raisons de ta colère m'étaient désormais connues, mais je me sentais toujours aussi impuissante. Pourtant, il suffisait que tu me parles ; que tu me dises comment je pourrais t'apporter mon aide. Il suffisait que tu prononces quelques mots pour que je me rue à ton secours, que je me batte griffes et ongles à tes côtés. Il te suffisait d'en faire la demande.
Un soupir s'échappe de mes lèvres, brisant le silence. J'aimerais tant que tu me parles, mais l'impatience grandit en moi, et je ne peux rester là à attendre que tu te décides. Doucement, je repousse ton corps et me lève. J'attrape un long t-shirt dans mon armoire et m'habille ; mais lorsque je me tourne vers toi, je constate que tu n'as toujours pas bougé. Un signe de tête t'invite à me rejoindre, et je me dirige vers la cuisine pour nous préparer un café et allumer une cigarette.
Je m'active mais ne dis rien.
Tu es si imprévisible que le moindre mot de travers pourrait te bloquer, et tu pourrais alors te raviser au moment où tu serais sur le point de t'ouvrir. Imprévisible, colérique, passionné - tu m'obligeais à agir avec prudence. Alors, je me serre une tasse de café et m'adosse contre le plan de travail, cigarette à la bouche, attendant un signe de ta part, les lèvres scellées.
Nous avions continué notre danse charnelle un moment, entre baisers fougueux et morsures avides, caresses passionnées et griffures sanglantes.
Sans un mot, la bataille s'était achevée, une fois de plus. Et, une fois de plus, il n'y avait ni gagnant, ni perdant - juste deux corps essoufflés abritant nos âmes perdues. Pendant un instant, la tension s'était évaporée, nous permettant une nouvelle trêve dans cet éternel combat acharné.
Le regard dans le vague, je te caresse machinalement les cheveux, repensant à notre dispute. Les raisons de ta colère m'étaient désormais connues, mais je me sentais toujours aussi impuissante. Pourtant, il suffisait que tu me parles ; que tu me dises comment je pourrais t'apporter mon aide. Il suffisait que tu prononces quelques mots pour que je me rue à ton secours, que je me batte griffes et ongles à tes côtés. Il te suffisait d'en faire la demande.
Un soupir s'échappe de mes lèvres, brisant le silence. J'aimerais tant que tu me parles, mais l'impatience grandit en moi, et je ne peux rester là à attendre que tu te décides. Doucement, je repousse ton corps et me lève. J'attrape un long t-shirt dans mon armoire et m'habille ; mais lorsque je me tourne vers toi, je constate que tu n'as toujours pas bougé. Un signe de tête t'invite à me rejoindre, et je me dirige vers la cuisine pour nous préparer un café et allumer une cigarette.
Je m'active mais ne dis rien.
Tu es si imprévisible que le moindre mot de travers pourrait te bloquer, et tu pourrais alors te raviser au moment où tu serais sur le point de t'ouvrir. Imprévisible, colérique, passionné - tu m'obligeais à agir avec prudence. Alors, je me serre une tasse de café et m'adosse contre le plan de travail, cigarette à la bouche, attendant un signe de ta part, les lèvres scellées.
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Lun 30 Mar 2020 - 23:35
Je ne m'étais pas donné à fond, ça n'avait pas été comme d'habitude. Pour moi, en tout cas. Et je le savais. Autant que j'en savais la cause. J'étais énervé. Même pendant ce genre de moment. Et encore maintenant, l'envie d'en découdre, de simplement massacrer l'un des murs de ton appartement à coup de poing était une envie plus que tentante. Juste pour pouvoir sentir quelque chose, juste pour avoir mal et penser à quelque autre sujet que ma mère.
Finalement, je me redresse, assis sur ce lit. Je regarde mes mains et songe un instant à commettre une nouvelle fois l’irréparable. A nouveau, mon instinct me guide vers la survie, à nouveau je ressens ce besoin profond de me protéger. Et de protéger ce qui est à moi, ma liberté, mon nouveau nom, ma fratrie d'une certaine manière. Parce que je ne suis pas dupe, et que je sais qu'elle sera capable de tout et même du pire pour parvenir à ses fins.
Je finis par te rejoindre, passant l'embrassure de la porte tout en portant mon regard vers toi. Je pourrais simplement te mentir, te dire que tout va bien, que je vais mieux, que je peux oublier cette histoire, que je regrette de m'être emporté. Et tu me croirais, ou pas. Quelle importance au fond...
-"Je veux..."
Un écho que ces deux mots. Un rappel de notre conversation, là où nous l'avions laissé.
-"Je veux qu'elle disparaisse complètement de ma vie."
Cette femme avait failli me tuer, alors que j'étais un enfant. Je n'allais pas lui laisser l'ombre d'une chance de recommencer. Et du coup, je savais pertinemment ce dont j'étais capable, ce que ces mots pouvait signifier pour moi.
-"Cap ou pas cap..."
Éternel jeu entre nous.
-"De m'aider à couper tous liens avec elle ?"
Finalement, je me redresse, assis sur ce lit. Je regarde mes mains et songe un instant à commettre une nouvelle fois l’irréparable. A nouveau, mon instinct me guide vers la survie, à nouveau je ressens ce besoin profond de me protéger. Et de protéger ce qui est à moi, ma liberté, mon nouveau nom, ma fratrie d'une certaine manière. Parce que je ne suis pas dupe, et que je sais qu'elle sera capable de tout et même du pire pour parvenir à ses fins.
Je finis par te rejoindre, passant l'embrassure de la porte tout en portant mon regard vers toi. Je pourrais simplement te mentir, te dire que tout va bien, que je vais mieux, que je peux oublier cette histoire, que je regrette de m'être emporté. Et tu me croirais, ou pas. Quelle importance au fond...
-"Je veux..."
Un écho que ces deux mots. Un rappel de notre conversation, là où nous l'avions laissé.
-"Je veux qu'elle disparaisse complètement de ma vie."
Cette femme avait failli me tuer, alors que j'étais un enfant. Je n'allais pas lui laisser l'ombre d'une chance de recommencer. Et du coup, je savais pertinemment ce dont j'étais capable, ce que ces mots pouvait signifier pour moi.
-"Cap ou pas cap..."
Éternel jeu entre nous.
-"De m'aider à couper tous liens avec elle ?"
- InvitéInvité
Re: [/!\+18] Deep breath | Eliott
Ven 24 Avr 2020 - 18:41
Tu ne tardes pas à me rejoindre finalement. Et au lieu de passer à autre chose, de faire comme si de rien n'était, de juste clore l'ensemble de cette entrevue, tu me regardes et prononces quelques mots qui résonnent dans la pièce.
- Je veux...
Mes yeux se posent sur ton visage, et j'attends patiemment que la sentence tombe, t'écoutant avec attention. Ce que tu veux, nomme-le. Nomme-le, et tu l'auras. Aussi simple que ça.
- Je veux qu'elle disparaisse complètement de ma vie.
Tu n'as pas besoin de préciser de qui tu parles. Doucement, je hoche la tête pour te faire comprendre que le message est limpide. Je bois une gorgée de café avant de poser ma tasse sur le plan de travail et de m'approcher de toi, et alors que tu reprends la parole, ma main se pose sur ton bras pour t'intimer de me regarder dans les yeux.
- Cap ou pas cap...
Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je devine la suite et me prépare à accepter ta requête, sans hésiter une seconde.
- De m'aider à couper tous liens avec elle ?
- Cap, je murmure dans un souffle.
Face à toi, la main à présent sur ton épaule, je te dévisage, reconnaissant cette détermination farouche dans tes prunelles. Évidemment que je ne peux qu'accepter lorsque tu me demandes mon aide.
- Tu peux compter sur moi.
Et là, comme ça, en quelques mots, je scelle mon destin sans même le savoir. En une petite phrase, je viens de m'engager à tenir une promesse qui dépasse mes muscles, pour la première fois. Pour la première fois, pourtant sûre de moi, je viens de mettre les pieds dans un bordel bien trop dangereux que je ne suis pas prête de voir venir.
Et pourtant, une promesse est une promesse.
- Je veux...
Mes yeux se posent sur ton visage, et j'attends patiemment que la sentence tombe, t'écoutant avec attention. Ce que tu veux, nomme-le. Nomme-le, et tu l'auras. Aussi simple que ça.
- Je veux qu'elle disparaisse complètement de ma vie.
Tu n'as pas besoin de préciser de qui tu parles. Doucement, je hoche la tête pour te faire comprendre que le message est limpide. Je bois une gorgée de café avant de poser ma tasse sur le plan de travail et de m'approcher de toi, et alors que tu reprends la parole, ma main se pose sur ton bras pour t'intimer de me regarder dans les yeux.
- Cap ou pas cap...
Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je devine la suite et me prépare à accepter ta requête, sans hésiter une seconde.
- De m'aider à couper tous liens avec elle ?
- Cap, je murmure dans un souffle.
Face à toi, la main à présent sur ton épaule, je te dévisage, reconnaissant cette détermination farouche dans tes prunelles. Évidemment que je ne peux qu'accepter lorsque tu me demandes mon aide.
- Tu peux compter sur moi.
Et là, comme ça, en quelques mots, je scelle mon destin sans même le savoir. En une petite phrase, je viens de m'engager à tenir une promesse qui dépasse mes muscles, pour la première fois. Pour la première fois, pourtant sûre de moi, je viens de mettre les pieds dans un bordel bien trop dangereux que je ne suis pas prête de voir venir.
Et pourtant, une promesse est une promesse.