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Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 6:58
J'en avais marre. J’avais beau chercher n’importe où sur la planète, tous les endroits où nous étions allés ensemble et même endroits où je n’étais pas aller avec elle, mais que je savais qu’elle aimait. Comme en Australie, sont dernier voyage avec Elia avant que tout dégénère, à mon plus grand bonheur. Vous vous rendez-compte que j’avais même retrouvé cette petite hutte abandonnée que nous avions squatté à Hawaii, c’est pour vous dire que j’avais vraiment cherché partout. Entre mes pratiques et le sommeil, il n’y avait que ça. Souvent, j’étais beaucoup trop concentrer dans mes recherches pour manger, ou boire ou me rendre compte que le soleil venait de se lever. J’ai même rater quelques pratiques de Quidditch avec l’équipe, leur ayant expliquer la situation, il m’avait permis de quitter plus tôt quelques fois pour commencer mes recherches avant la tomber de la nuit. C’était vraiment bon de se sentir soutenue par des gens qui ne me connaissaient pas vraiment. À Norwich, il y avait peu de personne qui était au courant de mes recherches actives, seul Mya et Camille avait été informé. Mya je me devais de tout lui dire, elle avait toujours été là pour moi et ce même dans les pires moments de ma vie, croyant toujours en moi. Et pour Camille, et bien disons seulement que la tequila aida beaucoup la chose. Étrangement, c’était aussi les deux seules femmes avec qui j’avais couché après le départ de Leah. Car oui, j’avais beau être un sorcier, je n’avais pas pu deviner que Leah m’avait quitté parce qu’elle était tombé dans le coma. Les seuls scénarios qui m’étaient venus à l’esprit étaient ceux où elle c’était enfui loin de moi, dans l’espoir de ne plus jamais me revoir, ou bien peut-être s’était-elle enfuit avec un autre homme, un autre homme qui pourrait la rendre heureux et qui pourrait la rendre fière. Mais le pire m’étais venu un soir, après que mes recherches n’aient rien donné : elle c’était suicidé.
Voyez-vous, j’avais bien une piste, une seule. Pourtant elle restait muette, muette comme une tombe, ou bien une tarte dans ce cas précis. Nah, un poireau. Ouais. Muet comme un poireau. Cette piste, cet unique indice était le père de Leah : Jerry. Je connaissais trop bien Leah pour croire qu’elle aurait laissé son père dans l’ignorance. Il était certain que ce vieux bouc de Jerry savait où elle était et il était surement un des seuls à le savoir, à détenir la clé de ma recherche, de mon trésor. Mais le seul problème c’est que son père à Leah, était un peu surchargés de nos hiboux et de nos appels pour avoir des nouvelles de Leah, car je n’étais pas le seul qui s’inquiétais pour elle, presque tout Hung’ ce demandait où elle était passé et pourquoi elle ratait tout le premier mois de cours. Ce bon vieux Jerry avait donc cessé de répondre à nos lettres et à nos coups de fils, il ne répondait même pas à la porte lorsque je prenais la peine de me déplacer chez lui en Écosse pour lui parler. Bon, il faut aussi dire qu’il y avait une sorte de tension entre lui et moi. Depuis qu’Elia avait brisé le cœur de sa fille, ce vieux sorcier avait peur pour sa fille, peur qu’elle ait à nouveau le cœur brisé à cause d’un garçon, surtout que j’avais des antécédents contre moi. Alors malgré les efforts que j’avais réussit à faire jusqu’ici pour regagner la confiance de son père, à cause de ce bouffon d’Elia, j’avais tout perdu, lui qui me trouvais si gentil et si agréable maintenant, il me prenait pour un vrai démon qui ne voulait que planter ses griffes dans le cœur et le corps de fille. Alors disons qu’en plus des harcèlements, Jerry n’avait pas du tout envie de me voir débarquer chez eux, lui implorant des nouvelles de sa fille. Mais bon, vous me connaissez, je ne suis pas vraiment du genre à abandonner après le premier essaie, ni le deuxième d’ailleurs. Je le suivis donc alors qu’il sortait de chez lui et vint m’asseoir à sa table dans un petit café, l’obligeant ainsi à me confronter. Je ne sais pas pourquoi, mais cette fois ci, il sembla convaincue, il dut voir le désespoir dans mes yeux, car oui, sans elle et surtout dans des recherches qui ne donnaient rien du tout, je n’étais même plus l’ombre de moi-même. Je me retrouvai donc dans ce café avec cet homme qui semblait confus devant la scène, et moi, éclatant en sanglots devant lui, à sa merci de ses insultes les plus horribles sur mon style de vie et mes choix, j’avais le cœur à nu. Mais par chance, il le remarqua, il vit la franchise dans mes gestes et ma parole. C’est alors que la vérité vint me frapper de plein fouet, pas vraiment comme une mouche qui vous heurte quand vous êtes en vélo, mais plus comme une semi-remorque qui vous fauche pendant que vous cueillez une jolie marguerite sur le bord de la route. Ma Leah, ma douce et fragile, mais surtout malade était dans le coma. Coincée dans ce sommeil qui semblait sans fin depuis le lendemain du jour où elle m’avait quitté. C’était pourquoi Jerry me détestait autant maintenant, suite à notre dispute, elle était allé chez lui pour se faire consoler, et voulant surement être loin de moi pendant un moment, et il parait que pendant qu’ils mangeaient une glace, elle avait commencé à convulser et avait ensuite perdue conscience et le coma s’en était suivit. Tout de suite, je lui demandais où elle était, dans quel hôpital. Malheureusement, il ne voulu rien me dire, il me répondit seulement qu’elle ne voulait pas me voir et que de toute manière il ne me la laisserait pas voir dans cet état car il savait que c’était contre les volontés de sa fille. Nous étions le vingt septembre et je ne trouvai Leah que le vingt-six au soir.
Ce fut les six jours les plus longs de ma vie, je passai toutes mes soirées à visiter les hôpitaux de la planète, à la recherche d’une Leah Cambridge, connaissant la ruse de Jerry, je me doutais que Leah n’était pas au Royaume-Uni. Ces six jours furent vraiment horribles pour moi et vous pouvez demander à mes proches, j’étais une vraie loque humaine, savoir que j’étais si près du but, sans pour autant être capable de l’atteindre, ça me tuait à petit feu, bientôt je ne serais même plus capable de le supporter… Puis, après avoir fait le tour des plus grands hôpitaux du monde, je finis pas croire que malgré l’intelligence de Jeremy, car c’était le vrai prénom de Jerry, il n’avait pas tant voulu la caché que ça et qu’elle était peut-être en Angleterre. Je commençai donc par Londres, et vers la fin de la journée, je trouvai une patiente dans un hôpital, ce n’était pas une Leah Cambridge, mais je savais que c’était elle, seulement par le nom : Eponine Munro. Eponine était son personnage préféré dans la pièce de l’auteur français Victor Hugo, elle en parlait constamment et Munro était tout simplement le nom de jeune fille de sa mère. Je ne pris même pas la peine de penser que Jerry était peut-être avec elle dans la chambre, je pris en note, dans ma mémoire, le numéro de chambre et je montai les escaliers, courant plus vite que l’ascenseur. Je sentais mon cœur exploser dans ma poitrine, au même rythme où je montai les marches quatre à quatre. Je me trompai d’aile et du rebrousser chemin rendu sur le quatrième étage, mais je finis par arriver devant. Le numéro 451B. Je repris mon souffle devant la porte, sous le regarde de quelques vielles femmes sur le bord d’une porte. Même si mon esprit vaguait en ce moment, je les entendais parler de la soirée de bingo de la veille, mais quelles inepties ! Je tassai doucement ma tête vers la droite, ne pensant même pas à regarder ma douce, mais seulement à vérifier si son père n’était pas dans les parages. Dans d’autres circonstances, j’aurai pu me croire en deuxième année à Poudlard. Mais entre les lattes du store, je ne vis pas de Jerry, mais je vis bien une Leah. Malgré l’état dans lequel elle était, avec tout ces fils branchés sur elle et se respirateur sous les narines, un sourire s’afficha sur mon visage et un poids sembla s’envoler de sur mes épaule. Je l’avais retrouvé. Je poussai maintenant la porte de sa chambre.
Tout de suite, je fis son visage endormis se tourner vers moi, complètement surprise, elle ouvrit la bouche, mais aucune son n’en sortit. Je continuai de pénétrer dans la pièce le sourire aux lèvres, tandis que sur les siennes, il y avait seulement de la surprise, encore. Étrangement, elle ne semblait pas très ravie de me voir, en faite, elle ne semblait pas avoir aucune émotion, ni haine, ni amour, ni tristesse, ni même joie. Seulement de la surprise. Pour moi, c’était tout le contraire, toutes ces émotions passèrent. La haine de cette maladie, la tristesse de la voir comme ça, l’amour que j’avais pour elle et la joie d’enfin l’avoir retrouvé, de savoir qu’elle était en vie et non partie avec un autre homme. Je m’approchais du bord du lit, mettant mes genoux au sol pour être à la hauteur du lit, je la regardai, les larmes aux yeux, c’était vraiment trop pour moi, après ces semaines de recherches et de pleurs, je l’avais enfin sous les yeux. Je voulais lui parler, lui dire que je l’aimais qu’elle m’avait manqué, que je m’étais inquiété et surtout à quel point j’étais désolé et je regrettais ce qui c’était passé. Mais les émotions m’enlevèrent la parole..
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Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:04
Vas-y, respire
N’écoute pas ces maudits docteurs
Qui traitent ton coeur
Comme un fossile, comme un souv’nir
N’écoute pas ces maudits docteurs
Qui traitent ton coeur
Comme un fossile, comme un souv’nir
Elia...
Combien de fois avais-je prononcé ce nom? Des milliers et des milliers de fois. Et sous toutes les sauces. Au grande colère en l’appelant par son nom «Elia Devidson» , au fou rire car il faisait des bêtises, aux soupirs amoureux provoqué par ses caresses, dis tu bout des lèvres lorsque je lui avouai mon amour. Oui, j’avais prononcé ce prénom maudit des milliards de fois dans ma vie. Et l’homme qui portait de ce nom, je lui aurais donné ma vie, mon âme, mon cœur. Oh, comme j’avais pu aimer Elia. Je me rappelais des battements de mon cœur qui accélérait lorsqu’il arrivait dans la même pièce que moi, son rire doux lorsqu’il me prenait dans ses bras, son odeur que j’avais tant chérie et le gout de ses lèvres qui avaient été mon unique source de bonheur durant un temps. Oui, j’avais aimé Elia comme la plus aimante des maitresses. J’avais tout donné au lit pour qu’il ne puisse plus se passer de moi. M’étais souvent servit du prétexte que j’avais besoin de réconfort pour venir squatter ses bras la nuit. M’était rendu plus belle, plus sexy pour que ses yeux désireux se posent sur moi. Oui, j’avais tout fait pour qu’il tombe aussi éperdument en amour que je l’étais. Mais j’avais fait fausse route. Comment dégeler un cœur de glace? J’avais cru être capable de le réchauffer assez pour qu’il me l’ouvre et que nous soyons un couple heureux, libre de toutes autres relations. Ensemble, que lui et moi, pour la vie. Et j’avais fait la gaffe de lui dire cet amour qui me prenait au cœur depuis plus de deux ans. Le rejet fut violent, brutal, je me souviens encore de mon dérapage de cet été.
Avoir tout dit, m’être ouvert le cœur à Elia, le regrettais-je? Plus maintenant. Il y a de cela quelques jours, je vous aurais du que oui, les yeux remplis de larmes et la mort au cœur. Mais plus maintenant. La visite d’une amie qui m’était plus que précieux m’avait ouvert les yeux. Mourir pour lui ne ressouderait rien. Ce n’était pas en quittant se monde qu’il allait se mettre a m’aimer. Il allait surement regretter ma perte, mais un amour ne se construit pas dans la douleur. Non, j’avais été sotte de croire qu’il était logique que je me meure pour lui. J’avais été stupide, certes, mais surtout profondément déprimé. Le sentiment de solitude dans lequel je vivais avant mon repos forcé ici m’était revenu en plein cœur à mon réveil. Je me souvenais de la distance que mes amis avaient pris par rapport à moi, surement lassé de mes interminables crises de larmes. J’avais cru disparaitre à leurs yeux. Mais mon amie m’avait parlé de leur inquiétude. Des questions, murmurées en cachette face à ma disparition soudaine. De l’inquiétude qui augmentait de jours en jours et même de l’incompréhension face à mon départ. Savoir cela me déchira le cœur. Je ne voulais pas que mes amis se sentent trahis par mon absence, prenant cela comme un manque de confiance. J’aurais donner signe de vie dès le lendemain de mon départ précipité, les rassurant que j’étais partie noyé ma peine en Écosse chez mon père. Mais mon corps en avait décidé autrement et me voila coller a un lit d’hôpital moldu avec 42 de fièvre sur mon front.
Mourir ne ressouderait rien m’avait dit mon ami. Il n’avait pas tord. Laisser gagné la maladie aurait été un signe de lâcheté de ma part et j’étais une battante. Elle me le dit cela aussi. Pourquoi ne le nommais-je pas cet ange du ciel qui m’avait fait réaliser la vie que j’avais oublié avoir? La réponse était simple. Si mes amis apprenait qu’elle savait tout et n’avait rien dit, elle pourrait souffrir… Et je ne voulais plus de souffrance dans ma vie. Pourtant je vous dis cela… Je savais que mes amis étaient inquiets et pourtant je l’avais supplié de ne rien dire à personne. Je préférais les savoir un peu triste de ma disparition que franchement inquiet car je revenais très difficilement d’un coma et qu’une bactérie était en train de me bouffer le cœur. Une disparition était plus rassurante, bien que cela semble illogique au premier coup d’œil. Elle ne comprit pas, mais accepta et ne dit rien. Presque chaque jour, elle vint me voir mais je lui demandais rapidement de partir prétextant un élan de fatigue soudain. Je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi. J’allai me battre, mais pas sous le regard attristé de mon amie.
Le matin du vingt-trois septembre, mon père vint a ma chambre comme à chaque matin depuis mon arrivé ici. A mon réveil, je l’avais supplié ne de pas dormir à mes coté et d’aller dormir dans un lit. Quelques crises plus tard, il avait accepté, mais il venait aux aurores et ne repartait que lorsqu’il était très tard et que je dormais. Les cernes sous ses yeux trahissaient ses courtes nuits surement coupés par l’angoisse. Je m’en voulais de lui faire subir cela, vous ne pouvez imaginer comment. Cet homme avait trop souffert du départ de sa femme, ma mère, je savais qu’il ne survivrait pas à mon départ prématuré. Ce fut la seconde raison pour laquelle je décidai de continuer à me battre. Enfin bref. Le vingt-trois, mon père était arrivé totalement exaspéré car je recevais encore des tonnes d’hibou. Je lui avais expliqué cent fois mon raisonnement mais il ne le comprenait pas. Il le respectait, mais ne pouvait le comprendre. Je ne lui demandais pas plus. Après quelques discutions, il m’assura que personne ne pouvait savoir que j’étais dans cet hôpital. Un, il était petit. Deux, il était moldu. Trois, j’y étais nouvellement enregistré sous un faux nom à l’accueil. «Tu vas pouvoir être malade en paix» ironisa-t-il.
Puis ce fut le trou noir. Un trop plein de fièvre avait poussé mon corps à convulsé et on m’avait mis sous des antibiotique tellement fort que je dormais toute la journée. Mon état fut stable, mais j’étais constamment dans les vapes à être incapable de discerné la réalité des hallucinations. On interdit l’accès aux personnes hors-famille jusqu'à ce que mon état se stabilise soit, durant le weekend. J’étais encore brulante de fièvre, mais elle n’augmentait ni ne diminuait pas. Les médecins avaient rassuré mon père en disant qu’ils ne pouvaient me donner d’autre médicament car ils devaient prendre une prise de mon sang dans l’état le plus pure qui soit pour savoir quelle maladie s’était réellement logée en moi. Donc, jusqu'à mardi, j’étais condamné aux couvertes rafraichissantes et aux compresses d’eau froide. Mais j’allais tenir bon. Me battre. Pour mes amis, pour ma famille. Oui, j’allais me battre. Punaise, j’étais surtout en train de me convaincre de quelque chose car mon état de santé empirait largement…
Nous étions dimanche soir. J’étais épuiser d’une longue poussée de fièvre qui avait poussé les médecins à me donner un bain glaciale. Mon père avait du s’absenter pour le travail mais j’avais promis de l’appeler. Mon ami passa aussi mais ne resta que quelques minutes, voyant mon grand besoin de sommeil. J’étais sur le point de m’endormir, dans cet espèce d’état inconscient où l’on s’endort, mais l’on pense encore. Ce stade avant d’entrer dans le sommeil réel. Mais un boucan m’en empêcha. Les râles des petites vielles qui passaient toujours dans le couloirs m’irritèrent, mais j’étais trop épuiser pour ressentir l’état de colère. J’étais simplement dans les vapes d’un rêve brisé. La porte s’ouvrit et je fut étonner de savoir mon père de retour. Ouvrant difficilement les yeux, je vis embrouillé quelques secondes. Puis le choc.
Ouvrant la bouche de surprise, je le regardai s’avancer a moi, le visage torturé de larmes et de douleur. Il était là. Devant moi. Oh, son odeur. Tétanisé. Incapable de comprendre ce qui se passait. J’étais dans la confusion la plus totale.
«Mon amour….» murmurais-je difficilement
Il n’y avait jamais eu de dispute entre nous. Jamais de rupture. Owen. Mon Owen était à mes cotés… Décidément, j’était en train d’halluciner plus que jamais.
Combien de fois avais-je prononcé ce nom? Des milliers et des milliers de fois. Et sous toutes les sauces. Au grande colère en l’appelant par son nom «Elia Devidson» , au fou rire car il faisait des bêtises, aux soupirs amoureux provoqué par ses caresses, dis tu bout des lèvres lorsque je lui avouai mon amour. Oui, j’avais prononcé ce prénom maudit des milliards de fois dans ma vie. Et l’homme qui portait de ce nom, je lui aurais donné ma vie, mon âme, mon cœur. Oh, comme j’avais pu aimer Elia. Je me rappelais des battements de mon cœur qui accélérait lorsqu’il arrivait dans la même pièce que moi, son rire doux lorsqu’il me prenait dans ses bras, son odeur que j’avais tant chérie et le gout de ses lèvres qui avaient été mon unique source de bonheur durant un temps. Oui, j’avais aimé Elia comme la plus aimante des maitresses. J’avais tout donné au lit pour qu’il ne puisse plus se passer de moi. M’étais souvent servit du prétexte que j’avais besoin de réconfort pour venir squatter ses bras la nuit. M’était rendu plus belle, plus sexy pour que ses yeux désireux se posent sur moi. Oui, j’avais tout fait pour qu’il tombe aussi éperdument en amour que je l’étais. Mais j’avais fait fausse route. Comment dégeler un cœur de glace? J’avais cru être capable de le réchauffer assez pour qu’il me l’ouvre et que nous soyons un couple heureux, libre de toutes autres relations. Ensemble, que lui et moi, pour la vie. Et j’avais fait la gaffe de lui dire cet amour qui me prenait au cœur depuis plus de deux ans. Le rejet fut violent, brutal, je me souviens encore de mon dérapage de cet été.
Avoir tout dit, m’être ouvert le cœur à Elia, le regrettais-je? Plus maintenant. Il y a de cela quelques jours, je vous aurais du que oui, les yeux remplis de larmes et la mort au cœur. Mais plus maintenant. La visite d’une amie qui m’était plus que précieux m’avait ouvert les yeux. Mourir pour lui ne ressouderait rien. Ce n’était pas en quittant se monde qu’il allait se mettre a m’aimer. Il allait surement regretter ma perte, mais un amour ne se construit pas dans la douleur. Non, j’avais été sotte de croire qu’il était logique que je me meure pour lui. J’avais été stupide, certes, mais surtout profondément déprimé. Le sentiment de solitude dans lequel je vivais avant mon repos forcé ici m’était revenu en plein cœur à mon réveil. Je me souvenais de la distance que mes amis avaient pris par rapport à moi, surement lassé de mes interminables crises de larmes. J’avais cru disparaitre à leurs yeux. Mais mon amie m’avait parlé de leur inquiétude. Des questions, murmurées en cachette face à ma disparition soudaine. De l’inquiétude qui augmentait de jours en jours et même de l’incompréhension face à mon départ. Savoir cela me déchira le cœur. Je ne voulais pas que mes amis se sentent trahis par mon absence, prenant cela comme un manque de confiance. J’aurais donner signe de vie dès le lendemain de mon départ précipité, les rassurant que j’étais partie noyé ma peine en Écosse chez mon père. Mais mon corps en avait décidé autrement et me voila coller a un lit d’hôpital moldu avec 42 de fièvre sur mon front.
Mourir ne ressouderait rien m’avait dit mon ami. Il n’avait pas tord. Laisser gagné la maladie aurait été un signe de lâcheté de ma part et j’étais une battante. Elle me le dit cela aussi. Pourquoi ne le nommais-je pas cet ange du ciel qui m’avait fait réaliser la vie que j’avais oublié avoir? La réponse était simple. Si mes amis apprenait qu’elle savait tout et n’avait rien dit, elle pourrait souffrir… Et je ne voulais plus de souffrance dans ma vie. Pourtant je vous dis cela… Je savais que mes amis étaient inquiets et pourtant je l’avais supplié de ne rien dire à personne. Je préférais les savoir un peu triste de ma disparition que franchement inquiet car je revenais très difficilement d’un coma et qu’une bactérie était en train de me bouffer le cœur. Une disparition était plus rassurante, bien que cela semble illogique au premier coup d’œil. Elle ne comprit pas, mais accepta et ne dit rien. Presque chaque jour, elle vint me voir mais je lui demandais rapidement de partir prétextant un élan de fatigue soudain. Je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi. J’allai me battre, mais pas sous le regard attristé de mon amie.
Le matin du vingt-trois septembre, mon père vint a ma chambre comme à chaque matin depuis mon arrivé ici. A mon réveil, je l’avais supplié ne de pas dormir à mes coté et d’aller dormir dans un lit. Quelques crises plus tard, il avait accepté, mais il venait aux aurores et ne repartait que lorsqu’il était très tard et que je dormais. Les cernes sous ses yeux trahissaient ses courtes nuits surement coupés par l’angoisse. Je m’en voulais de lui faire subir cela, vous ne pouvez imaginer comment. Cet homme avait trop souffert du départ de sa femme, ma mère, je savais qu’il ne survivrait pas à mon départ prématuré. Ce fut la seconde raison pour laquelle je décidai de continuer à me battre. Enfin bref. Le vingt-trois, mon père était arrivé totalement exaspéré car je recevais encore des tonnes d’hibou. Je lui avais expliqué cent fois mon raisonnement mais il ne le comprenait pas. Il le respectait, mais ne pouvait le comprendre. Je ne lui demandais pas plus. Après quelques discutions, il m’assura que personne ne pouvait savoir que j’étais dans cet hôpital. Un, il était petit. Deux, il était moldu. Trois, j’y étais nouvellement enregistré sous un faux nom à l’accueil. «Tu vas pouvoir être malade en paix» ironisa-t-il.
Puis ce fut le trou noir. Un trop plein de fièvre avait poussé mon corps à convulsé et on m’avait mis sous des antibiotique tellement fort que je dormais toute la journée. Mon état fut stable, mais j’étais constamment dans les vapes à être incapable de discerné la réalité des hallucinations. On interdit l’accès aux personnes hors-famille jusqu'à ce que mon état se stabilise soit, durant le weekend. J’étais encore brulante de fièvre, mais elle n’augmentait ni ne diminuait pas. Les médecins avaient rassuré mon père en disant qu’ils ne pouvaient me donner d’autre médicament car ils devaient prendre une prise de mon sang dans l’état le plus pure qui soit pour savoir quelle maladie s’était réellement logée en moi. Donc, jusqu'à mardi, j’étais condamné aux couvertes rafraichissantes et aux compresses d’eau froide. Mais j’allais tenir bon. Me battre. Pour mes amis, pour ma famille. Oui, j’allais me battre. Punaise, j’étais surtout en train de me convaincre de quelque chose car mon état de santé empirait largement…
Nous étions dimanche soir. J’étais épuiser d’une longue poussée de fièvre qui avait poussé les médecins à me donner un bain glaciale. Mon père avait du s’absenter pour le travail mais j’avais promis de l’appeler. Mon ami passa aussi mais ne resta que quelques minutes, voyant mon grand besoin de sommeil. J’étais sur le point de m’endormir, dans cet espèce d’état inconscient où l’on s’endort, mais l’on pense encore. Ce stade avant d’entrer dans le sommeil réel. Mais un boucan m’en empêcha. Les râles des petites vielles qui passaient toujours dans le couloirs m’irritèrent, mais j’étais trop épuiser pour ressentir l’état de colère. J’étais simplement dans les vapes d’un rêve brisé. La porte s’ouvrit et je fut étonner de savoir mon père de retour. Ouvrant difficilement les yeux, je vis embrouillé quelques secondes. Puis le choc.
Ouvrant la bouche de surprise, je le regardai s’avancer a moi, le visage torturé de larmes et de douleur. Il était là. Devant moi. Oh, son odeur. Tétanisé. Incapable de comprendre ce qui se passait. J’étais dans la confusion la plus totale.
«Mon amour….» murmurais-je difficilement
Il n’y avait jamais eu de dispute entre nous. Jamais de rupture. Owen. Mon Owen était à mes cotés… Décidément, j’était en train d’halluciner plus que jamais.
- InvitéInvité
Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:05
L’absence d’une personne, c’est vraiment ce qu’il y de pire dans ce monde. C’est ce qui rend le deuil si difficile à surmonter. Ce n’est pas la pensée de la douleur et la souffrance qu’a put endurer l’être aimé durant le trépas mais bien son absence. Ne plus pouvoir lui sourire le matin, la serrer dans ses bras lorsqu’elle ne va pas bien, pouvoir l’embrasser quand bon nous semble, ce manque peut souvent nous faire faire des choses qu’on ne ferait pas en temps habituel, dans choses qui ne sont pas dans notre style de vie, ou qu’ils n’y sont plus. C’est le manque de Leah qui me poussa à faire tant de conneries... Durant l’absence de ma douce, je revisitai les deux cotés de ma vie, le coté beau, doux et tendre. Le coté que j’aimais bien, celui qui était le meilleur, celui que la grande majorité des mes proches préférait, c’était aussi celui que ma Leah préférait. Enfin, je dis ma Leah.. Mais elle n’est pas vraiment mienne… Et puis, mon ancien coté revint faire un petit tour, et ce ne fut pas vraiment dans le plus grand de mes plaisirs. Ce coté était beaucoup moins reluisant par rapport au reste de mon histoire, c’était celui qui m’avait valu beaucoup de haine de la part de bien des gens et qui avait presque ruiné toute ma vie, par chance, je retrouvai le chemin de la Force et laissa Vader et ses sbires seuls.
C’était tôt, Leah m’avait quitté environ une semaine avant que débutent ces évènements. Vous comprendrez que Mya et moi, nous nous retrouvions en quelque part dans nos malheurs. Tout les deux nous avions perdu l’être aimé, bon pour elle s’était pire puisque Charles était son mari et le père de son enfant, d’autant plus qu’il est mort aujourd’hui. Moi, Leah n’était que ma copine depuis quelques semaines et encore là c’était compliqué entre nous puisqu’elle pensait toujours à Elia, mais je l’aimais depuis déjà quelques mois, je sais que ce n’est rien comparé aux années qu’avait passé Mya avec Charles, mais je n’y pouvais rien. Un beau soir, tout les deux le cœur à vif et en train de pleurer, mes lèvres effleurèrent les siennes. Les choses s’enflammèrent et nous couchâmes ensemble. Elle me révéla que J’étais le seul homme hormis Charles, j’en fus flatté, qu’elle m’ait choisit, nous recommençâmes quelques fois, toujours des moments de grandes tendresses. Grâce avec elle, je réussis à retrouver le sourire le temps de quelques nuits, réussissant à rester dans la lumière quelques jours de plus.
Puis vint Camille. Complètement à l’opposé de Mya et de tout ce que j’étais devenue suite à mon overdose, me faisant reprendre de la drogue et baisant avec moi comme des bêtes toute la nuit. Pour l’instant d’une nuit, mon coté obscur prit le dessus : « Beaucoup trop de colère je sens en toi jeune Luke » Je pouvais presque entendre ce bon vieux Yoda dans le creux de mon oreille alors que Camille poussait la drogue dans ma bouche avec sa langue. Elle me lança aussi son discours contre l’amour, disant qu’être libre était beaucoup mieux, que l’amour n’était fait que pour souffrir et je me surpris à vouloir y croire un moment...
Mais, j’entrai dans la chambre et je regrattais tout de suite. Pas seulement d’avoir voulu croire aux belles paroles de Camille, mais aussi d’avoir couché avec elle, et avec Mya. Mais pour ma défense je croyais qu’elle m’avait quitté pour un autre homme. Je ne pus même pas franchir quatre pas qu’elle m’appela « Mon Amour », faisant fondre mon cœur, et faisant naître de petites larmes aux coins de mes yeux, je parcourue rapidement les dernier pas avec son lit et m’y agenouilla. Passant une main doucement sur son visage, voulant sentir sa peau, sa présence, m’assurer que je n’étais pas seulement en train de rêver. Mais non, c’était bien elle, ma Leah mon amour, ma tendre Leah.
« Mon cœur » lui murmurais-je enfin, incapable de prononcer plus. Je la regardai tendrement, les yeux mouillés et plein de remord des secrets que je devais lui cacher, de notre rupture, et toutes mes erreurs. « Tu m’as tellement manqué, s’en ai à peine croyable » Je voyais bien qu’elle était crevé, complètement sans force, mais j’aimais bien mieux croire que c’était à cause de l’heure tardive qu’à cause de son état. Je me relevai doucement, dépliant mes jambes, et posant ultimement mes lèvres contre les siennes. Je voulais regoûter la saveur sucré de ses lèvres, leur douceur si envoutante. Mais je ne retrouvai aucune des choses que j’espérais dans ce baiser, rien qui ressemblait à mes souvenirs. Ce doux arôme sucré avait été remplacé par un goût amer, semblable à ceux des médicaments qu’on donne à ceux à qui il ne reste pas beaucoup de temps et la douceur que j’avais tant espérer et rêver avait été remplacé par la sècheresse, sèches comme le désert lorsqu’on est seul..
C’était tôt, Leah m’avait quitté environ une semaine avant que débutent ces évènements. Vous comprendrez que Mya et moi, nous nous retrouvions en quelque part dans nos malheurs. Tout les deux nous avions perdu l’être aimé, bon pour elle s’était pire puisque Charles était son mari et le père de son enfant, d’autant plus qu’il est mort aujourd’hui. Moi, Leah n’était que ma copine depuis quelques semaines et encore là c’était compliqué entre nous puisqu’elle pensait toujours à Elia, mais je l’aimais depuis déjà quelques mois, je sais que ce n’est rien comparé aux années qu’avait passé Mya avec Charles, mais je n’y pouvais rien. Un beau soir, tout les deux le cœur à vif et en train de pleurer, mes lèvres effleurèrent les siennes. Les choses s’enflammèrent et nous couchâmes ensemble. Elle me révéla que J’étais le seul homme hormis Charles, j’en fus flatté, qu’elle m’ait choisit, nous recommençâmes quelques fois, toujours des moments de grandes tendresses. Grâce avec elle, je réussis à retrouver le sourire le temps de quelques nuits, réussissant à rester dans la lumière quelques jours de plus.
Puis vint Camille. Complètement à l’opposé de Mya et de tout ce que j’étais devenue suite à mon overdose, me faisant reprendre de la drogue et baisant avec moi comme des bêtes toute la nuit. Pour l’instant d’une nuit, mon coté obscur prit le dessus : « Beaucoup trop de colère je sens en toi jeune Luke » Je pouvais presque entendre ce bon vieux Yoda dans le creux de mon oreille alors que Camille poussait la drogue dans ma bouche avec sa langue. Elle me lança aussi son discours contre l’amour, disant qu’être libre était beaucoup mieux, que l’amour n’était fait que pour souffrir et je me surpris à vouloir y croire un moment...
Mais, j’entrai dans la chambre et je regrattais tout de suite. Pas seulement d’avoir voulu croire aux belles paroles de Camille, mais aussi d’avoir couché avec elle, et avec Mya. Mais pour ma défense je croyais qu’elle m’avait quitté pour un autre homme. Je ne pus même pas franchir quatre pas qu’elle m’appela « Mon Amour », faisant fondre mon cœur, et faisant naître de petites larmes aux coins de mes yeux, je parcourue rapidement les dernier pas avec son lit et m’y agenouilla. Passant une main doucement sur son visage, voulant sentir sa peau, sa présence, m’assurer que je n’étais pas seulement en train de rêver. Mais non, c’était bien elle, ma Leah mon amour, ma tendre Leah.
« Mon cœur » lui murmurais-je enfin, incapable de prononcer plus. Je la regardai tendrement, les yeux mouillés et plein de remord des secrets que je devais lui cacher, de notre rupture, et toutes mes erreurs. « Tu m’as tellement manqué, s’en ai à peine croyable » Je voyais bien qu’elle était crevé, complètement sans force, mais j’aimais bien mieux croire que c’était à cause de l’heure tardive qu’à cause de son état. Je me relevai doucement, dépliant mes jambes, et posant ultimement mes lèvres contre les siennes. Je voulais regoûter la saveur sucré de ses lèvres, leur douceur si envoutante. Mais je ne retrouvai aucune des choses que j’espérais dans ce baiser, rien qui ressemblait à mes souvenirs. Ce doux arôme sucré avait été remplacé par un goût amer, semblable à ceux des médicaments qu’on donne à ceux à qui il ne reste pas beaucoup de temps et la douceur que j’avais tant espérer et rêver avait été remplacé par la sècheresse, sèches comme le désert lorsqu’on est seul..
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Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:07
Il n’y a que deux personne sur cette terre que je détestais. Mes meilleurs ennemis comme je les appelais. Les autres, c’était beaucoup plus des gens que la présence m’énervait, mais que le simple fait de les nommer ne me donne pas la nausée et une envie de frapper. Seuls deux personnes étaient capable de me procuré de telles réactions. Lust et Delyanna. La haine entre Lust et moi était connue. On ne s’aimait pas depuis Poudlard et c’était à cause d’une pacotille qui avait amplifié avec le temps. Bien sur, lorsque nous étions avec nos amis nous jouons sans cesse la comédie, mais entre nous, les vannes étaient toujours présentes et parfois très cruelle. Je me rappelais encore de ma visite chez lui, quelques jours avant mon arrivé dans ce lieu stérile. Je m’étais effondré en larmes devant lui, me sentant menacer par un secret que je m’ignorais propriétaire. Ma pathétique démonstration de faiblesse n’avait qu’augmenté le dégout que cet homme portait envers moi. Et même si j’avais essayé d’enterrer la hache de guerre en lui rachetant un de ses chemise couteuse, je doutais que mes maigres effort à faire la paix, avec un type que je n’aimais vraiment pas, fonctionne. J’avais voulu faire la paix car je trouvais ridicule la provenance de notre haine. Mais il s’était trop passé d’années sombres entre nous pour que mon idée de réconciliation fonctionne. Je m’en rendais compte maintenant. La seconde personne, Delyanna, le pardon n’était même pas imaginable. Comme je pouvais détester cette fille. Si on nous donnait le droit de faire subir un sortilège impardonnable sans conséquence, un seul, je le ferai subir à cette poufiasse. C’était par la faute de cette grande brune qu’Owen avait été si bas dans sa vie. C’était elle qui l’avait emmené dans les profondeurs de la drogue et qui avait tout fait pour qu’il n’en sorte pas. Je n’osais même pas imaginer tout ce qu’il avait pu faire pour elle. Car même lors de notre première relation amoureuse à Owen et moi, j’avais compris la fascination et l’obsession du jeune homme pour elle. En fait, j’étais même persuadé qu’il m’avait trompé mainte fois avec elle. Quand elle entrait dans une pièce, le junkie qu’il était n’avait d’yeux que pour elle. Il ne vivait, ne respirait, ne consommait pour pouvoir s’approcher de cette divine. Puis il avait changé. Owen avait enlevé son passé de junkie de sa vie et donc avait tout repoussé, Delyanna y compris. Je n’ai jamais vraiment compris comment il avait pu s’en défaire et je n’avais jamais osé lui demander. Des plans pour qu’il réalise a quel point elle lui manquait et qu’il parte la retrouver. J’avais embrassé le départ de la poufiasse et m’était fait Owen comme ami et maintenant comme amant. Nous en étions qu’au tout début de notre deuxième relation. Déjà douloureusement commencée, elle avait fini de façon tout aussi crève cœur. Et tout cela à cause de qui? Cette salope de Delyanna.
J’avais demandé à Owen si je pouvais venir dormir chez lui ce soir là, voulant câlins, sexe et réconfort. J’étais devenu incapable de m’endormir sans sentir ses bras autours de moi, son odeur dans mes narines, sa respiration lente et profonde lorsqu’il dormait. Je voulais le voir. Mais il m’avait demandé d’être seul. Il n’allait pas bien, mal de tête, qu’il m’avait dit. Je l’avais cru. Lui avait proposé mon aide puisqu’il m’avait tant de fois aider avec mes effets secondaires. Le nombre de fois où il m’avait tenu les cheveux alors que je vomissais en était presque gênant à compter. Je voulais l’aider. Mais il refusa, me rappelant que parfois, j’avais besoin de calme et de solitude quand je n’allais pas bien. J’avais respecté cela…. Quelques heures. Me sentant trop coupable de regarder la télévision alors que je savais mon nouveau petit copain malade, j’étais allé chez lui pour le câliner. Je l’avais trouvé endormis dans son lit, la tête sous la couverture. Attendrie, je m’étais blottie contre lui simplement pour lui donner de l’amour durant son sommeil, mais j’avais sentit sa respiration changé. Mon amoureux ne dormait donc pas. Je lui embrassai donc tendrement le cou pou lui dire que je l’aimais et que j’étais là pour lui. Un frisson en apportant un autre, j’en étais venu à parsemer ce cou de baiser sensuel et a le caresse de façon, disons-le, assez explicite. Mais j’avais déjà couché pendant plus de six mois avec un junkie. Je savais faire la différence entre une réaction dû a l’ivresse du moment ou dû à l’expansion des sens que la drogue nous donnait. Et les réactions d’Owen, autant au niveau des gémissements que de son anatomie, n’était pas normale. Je l’avais forcé à me regarder dans les yeux. Il avait osé me jouer la comédie du «je me réveille et je dormais». Et ses yeux dans lequel je m’étais tant de fois perdu en y plongeant. Ses magnifiques yeux. Ils étaient dilatés. La pupille grande, exacerbé par une drogue ingéré. Owen n’était donc pas le garçon clean que je croyais qu’il était. Delyanna l’avait retrouvé et était venu à son appartement ce soir là. Owen l’avait fait entrer chez elle –chose encore impardonnable selon moi mais passons- et elle l’avait embrassé. Mais ce baiser, en plus de n’avoir rien de chaste, n’avait signé l’arrêt du couple que nous étions. Sous sa langue, cette vipère avait glissé de la drogue dans le but de faire replonger Owen avec elle. La colère, le sentiment de trahison et le chagrin m’avait empêché de l’écouter s’expliquer. J’aurais du. Tout cela n’avait plus aucun sens maintenant. Ce qui s’était passé, ce qui ce passait présentement. Tout était si futile quand on entend son cœur battre difficilement depuis une semaine.
Et malgré toutes les infamies que j’avais pu lui cracher à la figure ce soir là. Malgré mon départ en claquant la porte après lui avoir dit que je ne voulais plus jamais le revoir. Il était là. À se précipiter à mon lit pour caresser mon visage. Je frissonnais. Ses mains étaient froides et rugueuse, s’en était presque douloureux. Mais c’était un mal que j’étais prête à subir encore cent millions d’autre fois. J’essayais d’ouvrir le plus grandement les yeux alors que mon épuisement les emmenait à fermé contre leur gré. Je ne rêvais pas. Je n’étais pas en train d’halluciner suite à une poussée de fièvre. Il était la, devant moi. Dans ma chambre. « Mon cœur » me murmura-t-il. Mon cœur fis un bond que l’on entendit sur le moniteur à mes cotés. Sa voix. Comme elle m’avait manqué. Chaude, rassurante, enveloppante, douce. C’était comme sentir la sauce à spaghetti de sa mère en revenant de l’école : il y avait quelque chose de profondément sécurisant dans cela. Sa douce voix me rappelait cette confiance. « Tu m’as tellement manqué, s’en est à peine croyable » Je le regardai tristement, comme ses mots me déchiraient le cœur. Et lorsque ses lèvres vinrent se déposer sur les miennes je ne pu que fermer les yeux pour profiter d’un moment de tendresse qui serait probablement un de mes derniers; maintenant je n’étais plus sur de rien. Je me sentais si vulnérable. Je n’avais même plus la force de répondre à ce baiser tant espéré. J’en étais physiquement incapable. C’était trop d’effort pour moi. Et si j’étais incapable de lui donner la tendresse que ses yeux me quémandait avec envie, c’est que mon état était pire que ce que j’essayais de me faire croire.
« Va-t-en….»
Réplique étrange venant d’une fille qui venait de réaliser à quel point cet homme lui avait manqué. Je vous l’accorde. Mais c’était la conscience qui m’avait fait parler et certainement pas le cœur. Oui, j’aimais tant Owen que j’étais prête à le chasser de ma vie pour que la dernière image qu’il ait de moi ne soit pas celle d’une fille blême, malade, branché à des tas de tubes et donc le cœur semblait difficilement pompé. Après tout ce qu’il avait traversé, tout ce que je lui avais fait subir. Lui demander de rester à mes cotés ne serait que du pure égoïsme
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Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:08
Delyana...
Combien de fois avais-je prononcé ce nom? Des milliers et des milliers de fois. Et sous toutes les sauces. Aux grandes colères en l’appelant par son nom «Delyana O’Sullivan», au fou rire car elle faisait des bêtises, aux soupirs amoureux provoqué par ses caresses, dis du bout des lèvres lorsque je lui avouai mon amour. Oui, j’avais prononcé ce prénom maudit des milliards de fois dans ma vie. Et la femme qui portait ce nom, je lui aurais donné ma vie, mon âme, mon cœur. Et c’est ce que j’ai fait et même plus. Lui donnant ma virginité quelques semaines après notre première rencontre. Bon je sais que pour un gars ce n’est pas aussi important que pour une fille, mais ça doit quand même compter quelque part dans les comptes non ? J’avais rencontré Dely’ peu après mes quinze ans, suite à la mort de mon grand-père et de ma fugue de chez moi. Elle me cerna bien vite et du me trouver intéressant, car elle ne semblait avoir d’yeux que pour moi. Et il faut aussi dire que je n’avais d’yeux que pour elle. Sa grâce, chaque petits mouvements qu’elle faisait semblaient parfait et m’envoutait toujours autant, ses courbes si désireuses me faisait toujours autant saliver et sa voix m’ensorcelait encore. C’était pire que toutes les drogues que je connaissais, je ne voyais aucune raison pour qu’elle ait autant d’emprise sur moi, certes C’était surement la femme la plus désirable que j’avais pu croiser dans toute ma vie, mais pas au point de ne plus voir autre chose qu’elle lorsqu’elle entre dans la pièce. Je me souviens encore de notre rupture, qui avait été très sauvage. Ce fut quelques temps après mon overdose, une fois que j’avais décidé de devenir clean, pour mon propre bien et surtout pour ma propre santé. Je fus donc obligé de voir que pour y arriver je n’avais que d’autres choix que de me résoudre à quitter Dely’ et couper tout les ponts. Ça me prit beaucoup de courage et j’assemblai dans ma chambre, la fuyant le plus possible. Puis, un beau jour, je me lançai. Ce ne fut pas beau, elle était enragé, voyez-vous, elle n’était pas vraiment du genre à se faire dire non alors… Mais elle finit par partir, et je la regardai marcher, mon premier amour, jusqu’à ce qu’elle tourne le coin et disparaisse à jamais. Enfin... jusqu’à ce qu’elle me retrouve. Surement attiré par ma nouvelle vie, elle vint cogner à ma porte étant faible et un peu pompette, revenant d’une soirée avec des amis, je la laissai entrer, je venais encore de me faire avoir pas son visage d’ange qui me disait vouloir simplement parler. C’est effectivement ce qu’elle fit, pendant un moment, puis elle proposa de boire un verre… ooh ce que j’aurai du refuser. Finalement, je finis pas mal réchauffé, les idées embrouillé et le jugement très loin. Donc, lorsqu’elle m’embrassa, je fermai les yeux et profita de ce doux moment, malheureusement ce fut un baiser empoissonné, car elle glissa une drogue dans ma bouche et à cause de l’alcool, je ne la sentis pas se fondre sous ma langue… Voilà ce qui avait mené à ma rupture avec Leah.
Mais malgré notre rupture, malgré mes erreurs, je me trouvai là, agenouillé devant elle, à coté de son lit, lui voler un baiser qui malheureusement n’atteignit pas mes espérance, mais ce n’était pas grave, ce n’était qu’un baiser. L’important c’est que maintenant, je l’ai avec moi. Que plus rien ne puisse nous séparer. Enfin, c’est ce que je croyais, comment pourrais-je savoir après ce baiser qu’elle allait me rejeter, me repousser, me demander de partir. Comment. Mais elle le fit, je ne pus savoir pourquoi, dans quel but, je n’y comprenais plus rien. Les larmes commencèrent à tomber silencieusement le long de mes joues, tandis que je la regardais toujours, triste, détruit de ces deux mots. Comment étais-ce possible ? J’avais tant cherché l’endroit où elle était et maintenant mon objectif atteint, elle me rejetait.
« Mais…. Pourquoi… Pourquoi Leah ? » Si mes autres mots eurent de la difficulté à sortirent, ceux-ci se lancèrent hors de ma bouche, avide de réponse. Si seulement j’avais su qu’elle voulait me protéger, ne pas vouloir sembler égoïste en me gardant pour elle et me faisant endurer cela. Mais en y pensant bien, c’était exactement comme ça qu’elle agissait. En voulant m’éloigner d’elle, elle voulait éviter les remords, et ce, en ignorant mon choix. Car mon choix était évident, je resterai avec elle coûte que coûte. Je l’avais déjà perdu deux fois, je n’allais pas la perdre une troisième fois… Jamais.
Combien de fois avais-je prononcé ce nom? Des milliers et des milliers de fois. Et sous toutes les sauces. Aux grandes colères en l’appelant par son nom «Delyana O’Sullivan», au fou rire car elle faisait des bêtises, aux soupirs amoureux provoqué par ses caresses, dis du bout des lèvres lorsque je lui avouai mon amour. Oui, j’avais prononcé ce prénom maudit des milliards de fois dans ma vie. Et la femme qui portait ce nom, je lui aurais donné ma vie, mon âme, mon cœur. Et c’est ce que j’ai fait et même plus. Lui donnant ma virginité quelques semaines après notre première rencontre. Bon je sais que pour un gars ce n’est pas aussi important que pour une fille, mais ça doit quand même compter quelque part dans les comptes non ? J’avais rencontré Dely’ peu après mes quinze ans, suite à la mort de mon grand-père et de ma fugue de chez moi. Elle me cerna bien vite et du me trouver intéressant, car elle ne semblait avoir d’yeux que pour moi. Et il faut aussi dire que je n’avais d’yeux que pour elle. Sa grâce, chaque petits mouvements qu’elle faisait semblaient parfait et m’envoutait toujours autant, ses courbes si désireuses me faisait toujours autant saliver et sa voix m’ensorcelait encore. C’était pire que toutes les drogues que je connaissais, je ne voyais aucune raison pour qu’elle ait autant d’emprise sur moi, certes C’était surement la femme la plus désirable que j’avais pu croiser dans toute ma vie, mais pas au point de ne plus voir autre chose qu’elle lorsqu’elle entre dans la pièce. Je me souviens encore de notre rupture, qui avait été très sauvage. Ce fut quelques temps après mon overdose, une fois que j’avais décidé de devenir clean, pour mon propre bien et surtout pour ma propre santé. Je fus donc obligé de voir que pour y arriver je n’avais que d’autres choix que de me résoudre à quitter Dely’ et couper tout les ponts. Ça me prit beaucoup de courage et j’assemblai dans ma chambre, la fuyant le plus possible. Puis, un beau jour, je me lançai. Ce ne fut pas beau, elle était enragé, voyez-vous, elle n’était pas vraiment du genre à se faire dire non alors… Mais elle finit par partir, et je la regardai marcher, mon premier amour, jusqu’à ce qu’elle tourne le coin et disparaisse à jamais. Enfin... jusqu’à ce qu’elle me retrouve. Surement attiré par ma nouvelle vie, elle vint cogner à ma porte étant faible et un peu pompette, revenant d’une soirée avec des amis, je la laissai entrer, je venais encore de me faire avoir pas son visage d’ange qui me disait vouloir simplement parler. C’est effectivement ce qu’elle fit, pendant un moment, puis elle proposa de boire un verre… ooh ce que j’aurai du refuser. Finalement, je finis pas mal réchauffé, les idées embrouillé et le jugement très loin. Donc, lorsqu’elle m’embrassa, je fermai les yeux et profita de ce doux moment, malheureusement ce fut un baiser empoissonné, car elle glissa une drogue dans ma bouche et à cause de l’alcool, je ne la sentis pas se fondre sous ma langue… Voilà ce qui avait mené à ma rupture avec Leah.
Mais malgré notre rupture, malgré mes erreurs, je me trouvai là, agenouillé devant elle, à coté de son lit, lui voler un baiser qui malheureusement n’atteignit pas mes espérance, mais ce n’était pas grave, ce n’était qu’un baiser. L’important c’est que maintenant, je l’ai avec moi. Que plus rien ne puisse nous séparer. Enfin, c’est ce que je croyais, comment pourrais-je savoir après ce baiser qu’elle allait me rejeter, me repousser, me demander de partir. Comment. Mais elle le fit, je ne pus savoir pourquoi, dans quel but, je n’y comprenais plus rien. Les larmes commencèrent à tomber silencieusement le long de mes joues, tandis que je la regardais toujours, triste, détruit de ces deux mots. Comment étais-ce possible ? J’avais tant cherché l’endroit où elle était et maintenant mon objectif atteint, elle me rejetait.
« Mais…. Pourquoi… Pourquoi Leah ? » Si mes autres mots eurent de la difficulté à sortirent, ceux-ci se lancèrent hors de ma bouche, avide de réponse. Si seulement j’avais su qu’elle voulait me protéger, ne pas vouloir sembler égoïste en me gardant pour elle et me faisant endurer cela. Mais en y pensant bien, c’était exactement comme ça qu’elle agissait. En voulant m’éloigner d’elle, elle voulait éviter les remords, et ce, en ignorant mon choix. Car mon choix était évident, je resterai avec elle coûte que coûte. Je l’avais déjà perdu deux fois, je n’allais pas la perdre une troisième fois… Jamais.
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Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:09
Si vous êtes si inquiet pour moi, c’est que je compte un peu quand même…
Les paroles d’Eponine à Marius lorsqu’il la somme de partir de la barricade quand le danger est trop grand. Comme je pouvais aimer ce personnage, comme je pouvais aimer cette histoire. Pour mes seize ans, mon père m’avait emmené voir le Broadway qui était de passage dans notre ville. Grande amatrice de comédie musicale, je ne m’étais pas attendu à une pareille histoire. Ce fut le coup de foudre. Un amour qui vous prend au cœur et qui est impossible à se débarrassé. À la sortie du théâtre, je pleurais comme une madeleine, bouleversé par l’intensité du récit et la tristesse de la vie des personnages. Mon père avait beaucoup rit de moi, me rappelant que ce n’était que de la fiction. Mais je m’en fichais. À Noël, il m’offrit le roman écrit par Victor Hugo. Après un moment d’hystérie, j’avais immédiatement plongée dans ces trois immenses briques qu’étaient le roman des Misérables. Il me fallu une semaine pour tout lire. Mon amour n’en fut que plus grand. La plume d’Hugo était la plus belle des poésies pour moi et j’avais l’impression de redécouvrir l’histoire que je connaissais par cœur à travers les chansons. Si vous le demandez à mes amis, tous savent que mon personnage favori est Eponine. Je leur ai assez cassé les oreilles avec cette histoire que certains avaient décidé de le lire pour savoir de quoi je parlais. Oui Eponine était mon personnage préféré pour plusieurs raison. Dans la comédie musicale, c’était ses chansons crèves cœur qui m’avait fait prendre sympathie pour elle –c’est d’ailleurs à sa mort que j’avais éclaté en sanglot- mais à la lecture, ce fut la compréhension de la tristesse que cette fille pouvait subir. Mais cet amour pour ce personnage avait pris un tout autre perspective depuis quelques temps. Lorsque j’étais en Irlande, la semaine suivant ma rupture avec Elia, j’avais relu ce roman qui avait toujours eu le don de me calmer, de me faire évader de la réalité. M’évader, c’est ce que j’avais voulu. Mais ce fut pire. Je me suis mise à m’identifié en Eponine. J’étais Eponine. Tout comme elle, j’étais amoureuse d’un homme qui ne m’aimait pas. Tout comme elle j’étais seule. Tout comme elle, la mort serait une délivrance. Oui relire se roman en pleine peine d’amour fut une bien grave erreur pour moi, encore plus réécouter la trame sonore du Broadway en boucle durant mes nuits d’insomnie. Je n’étais plus Leah, j’étais Eponine…
Puis Owen m’avait emmené à Tahiti, m’avait chanté cette fabuleuse chanson qu’il avait écrite pour moi, était resté avec moi une nuit entière à la salle de bain alors je me vomissais les trippes, m’avais même accompagné à une activité d’art plastique avec des enfants à l’hôpital ou je suivais mon test expérimental. Bref, Owen m’avait séduite et avait réussi à me faire tomber de nouveau amoureuse de lui. Et lors de la fête que j’avais organisée comme célébration de la fin de notre été, j’avais craqué. Moi qui m’était juré de ne pas me mettre en couple avec lui tant qu’Elia n’était pas parti de mon âme, me voila à lui demander d’être mienne, me voila à lui faire l’amour en l’appelant Mon Owen. Eponine c’était trouver un nouveau Marius. Et cette fois, l’amour n’allait pas que dans un sens. Mais la mort fut encore plus brutale lorsque le passé revint faire surface. J’étais décidément comme Éponine; condamnée à souffrir de l’amour pour l’éternité.
À mon réveil, comme je pouvais le détester, le haïr même. J’avais encore en tête l’évènement de notre dernière dispute et ce n’avait été qu’un poids de plus dans ma décision de ne plus me battre contre la maladie. Heureusement, mon amie avait été la pour m’ouvrir les yeux. Me laisser mourir d’amour pour Elia ne valait pas autant la peine que me laisser mourir de haine pour Owen. Je continuais à lui en vouloir plus que jamais, mais j’allais continuer à me battre pour lui faire savoir. Mais ces quelques jours de conscience, bien que brumeuse, m’avaient fait voir la mort de près et ce à plusieurs reprise. Le voir entrer dans la pièce, le visage soulagé. Tout cela avait changé ma perspective de place. Ma haine était superficielle et mon amour pour lui était profond. Peut-on pardonner dans la mort, je crois que oui. Car je l’aimais, j’avais oublié à quel point. Je ne voulais pas qu’il souffre. Je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. Je devais être immonde….
« Mais…. Pourquoi… Pourquoi Leah ? » Sa voix déchirer d’incompréhension me creva le cœur. Ne comprenait-il pas? Si je ne voulais pas qu’il me voit en train de recevoir mes traitements expérimentaux, pensez-vous sincèrement que j’accepterais qu’il me voit ainsi? Fiévreuse, faible, malade, entre la vie et la mort? Certainement pas. Avec le peu d’effort qu’il me restait, je levai ma main vers lui. Tremblante, elle alla se poser sur la joue d’Owen pour lui prodigué l’unique caresse que j’étais capable de lui donner. «Tu le sais… » Soufflais-je difficilement en le regardant. Sa peau chaude, rugueuse, savoureuse. Si vous êtes si inquiet pour moi, c’est que je compte un peu quand même… Et je savais maintenant que je comptais beaucoup pour lui. Malgré tout ce que j’avais pu lui faire subir et ou lui dire….
Les paroles d’Eponine à Marius lorsqu’il la somme de partir de la barricade quand le danger est trop grand. Comme je pouvais aimer ce personnage, comme je pouvais aimer cette histoire. Pour mes seize ans, mon père m’avait emmené voir le Broadway qui était de passage dans notre ville. Grande amatrice de comédie musicale, je ne m’étais pas attendu à une pareille histoire. Ce fut le coup de foudre. Un amour qui vous prend au cœur et qui est impossible à se débarrassé. À la sortie du théâtre, je pleurais comme une madeleine, bouleversé par l’intensité du récit et la tristesse de la vie des personnages. Mon père avait beaucoup rit de moi, me rappelant que ce n’était que de la fiction. Mais je m’en fichais. À Noël, il m’offrit le roman écrit par Victor Hugo. Après un moment d’hystérie, j’avais immédiatement plongée dans ces trois immenses briques qu’étaient le roman des Misérables. Il me fallu une semaine pour tout lire. Mon amour n’en fut que plus grand. La plume d’Hugo était la plus belle des poésies pour moi et j’avais l’impression de redécouvrir l’histoire que je connaissais par cœur à travers les chansons. Si vous le demandez à mes amis, tous savent que mon personnage favori est Eponine. Je leur ai assez cassé les oreilles avec cette histoire que certains avaient décidé de le lire pour savoir de quoi je parlais. Oui Eponine était mon personnage préféré pour plusieurs raison. Dans la comédie musicale, c’était ses chansons crèves cœur qui m’avait fait prendre sympathie pour elle –c’est d’ailleurs à sa mort que j’avais éclaté en sanglot- mais à la lecture, ce fut la compréhension de la tristesse que cette fille pouvait subir. Mais cet amour pour ce personnage avait pris un tout autre perspective depuis quelques temps. Lorsque j’étais en Irlande, la semaine suivant ma rupture avec Elia, j’avais relu ce roman qui avait toujours eu le don de me calmer, de me faire évader de la réalité. M’évader, c’est ce que j’avais voulu. Mais ce fut pire. Je me suis mise à m’identifié en Eponine. J’étais Eponine. Tout comme elle, j’étais amoureuse d’un homme qui ne m’aimait pas. Tout comme elle j’étais seule. Tout comme elle, la mort serait une délivrance. Oui relire se roman en pleine peine d’amour fut une bien grave erreur pour moi, encore plus réécouter la trame sonore du Broadway en boucle durant mes nuits d’insomnie. Je n’étais plus Leah, j’étais Eponine…
Puis Owen m’avait emmené à Tahiti, m’avait chanté cette fabuleuse chanson qu’il avait écrite pour moi, était resté avec moi une nuit entière à la salle de bain alors je me vomissais les trippes, m’avais même accompagné à une activité d’art plastique avec des enfants à l’hôpital ou je suivais mon test expérimental. Bref, Owen m’avait séduite et avait réussi à me faire tomber de nouveau amoureuse de lui. Et lors de la fête que j’avais organisée comme célébration de la fin de notre été, j’avais craqué. Moi qui m’était juré de ne pas me mettre en couple avec lui tant qu’Elia n’était pas parti de mon âme, me voila à lui demander d’être mienne, me voila à lui faire l’amour en l’appelant Mon Owen. Eponine c’était trouver un nouveau Marius. Et cette fois, l’amour n’allait pas que dans un sens. Mais la mort fut encore plus brutale lorsque le passé revint faire surface. J’étais décidément comme Éponine; condamnée à souffrir de l’amour pour l’éternité.
À mon réveil, comme je pouvais le détester, le haïr même. J’avais encore en tête l’évènement de notre dernière dispute et ce n’avait été qu’un poids de plus dans ma décision de ne plus me battre contre la maladie. Heureusement, mon amie avait été la pour m’ouvrir les yeux. Me laisser mourir d’amour pour Elia ne valait pas autant la peine que me laisser mourir de haine pour Owen. Je continuais à lui en vouloir plus que jamais, mais j’allais continuer à me battre pour lui faire savoir. Mais ces quelques jours de conscience, bien que brumeuse, m’avaient fait voir la mort de près et ce à plusieurs reprise. Le voir entrer dans la pièce, le visage soulagé. Tout cela avait changé ma perspective de place. Ma haine était superficielle et mon amour pour lui était profond. Peut-on pardonner dans la mort, je crois que oui. Car je l’aimais, j’avais oublié à quel point. Je ne voulais pas qu’il souffre. Je ne voulais pas qu’il me voit ainsi. Je devais être immonde….
« Mais…. Pourquoi… Pourquoi Leah ? » Sa voix déchirer d’incompréhension me creva le cœur. Ne comprenait-il pas? Si je ne voulais pas qu’il me voit en train de recevoir mes traitements expérimentaux, pensez-vous sincèrement que j’accepterais qu’il me voit ainsi? Fiévreuse, faible, malade, entre la vie et la mort? Certainement pas. Avec le peu d’effort qu’il me restait, je levai ma main vers lui. Tremblante, elle alla se poser sur la joue d’Owen pour lui prodigué l’unique caresse que j’étais capable de lui donner. «Tu le sais… » Soufflais-je difficilement en le regardant. Sa peau chaude, rugueuse, savoureuse. Si vous êtes si inquiet pour moi, c’est que je compte un peu quand même… Et je savais maintenant que je comptais beaucoup pour lui. Malgré tout ce que j’avais pu lui faire subir et ou lui dire….
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Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:10
Oui, bien sûr que je savais pourquoi, mais je n’avais pas pu m’empêcher de poser la question, comme pour remettre en question ce qu’elle venait de dire. Même si je ne l’approuvais pas, je pouvais comprendre pourquoi elle voulait que je parte, elle ne voulait pas que je souffre de sa maladie, de la voir comme ça, presque morte dans ce lit d’hôpital. Pourtant, c’était pire lorsque je devais passer la soirée avec elle dans la salle de bain, lui tenant les cheveux pendant qu’elle vomissait dans la toilette. Ça c’était dur, car je la voyais souffrir devant mes yeux, je voyais les effets de sa maladie. En faite, c’était les effets secondaires de son traitement expérimental qui lui faisait ça, mais je ne m’y connaissais pas vraiment en médecine alors… Et je n’avais pas non plus demandé beaucoup de détails à Leah, m’imaginant très bien qu’elle ne rêvait pas de parler de ça avec moi. Surtout qu’elle avait du tout expliqué à quelques personnes, je ne voulais pas lui imposer ce fardeau une nouvelle fois. Mais en ce moment, dans ce lit, je voyais qu’elle n’avait pas beaucoup de force, j’avais sentit la fièvre durant notre baiser, mais elle ne semblait pas trop souffrir, faible oui, mais pas de douleur. Mais bon, qui étais-je pour dire ça, le type qui venait de se pointer dans la pièce il y a seulement quelques secondes.
« Leah… Je vais rester. Je vais rester que tu le veuilles ou non parce que je t’aime. Je t’aime, et je n’ai pas envie de me séparer de toi une seule seconde de plus. » Je lâchais ces mots en toute sincérité dans l’espoir qu’elle ne me rejette pas plus. Mais c’était absolument vrai, cette maladie et ces visites à l’hôpital nous avaient séparé trop long et refusais que l’histoire se répète ici. Ô ça non.
Je m’assoyais sur le rebord du lit, lui prouvant à nouveau que j’étais là et que je n’allais pas partir, mais elle, elle restait silencieuse. Le seul bruit qu’elle fit fut celui d’un soupire. Ne souriant toujours pas, je la regardai lever les yeux au ciel face à ce que je venais de lui dire. Je n’allais pas m’en plaindre, peut-être qu’elle n’était pas d’accord à 100%, mais au moins, elle ne m’avait pas rejeté, elle acceptait encore ma présence à coté d’elle. Mais bon, en même temps, ce n’était pas vraiment comme si elle pouvait me forcer à partir. Je passais doucement mes bras autour d’elle et allai me coller à elle, la serrant doucement, mais malheureusement, je dus me décoller rapidement…
« Leah… Je vais rester. Je vais rester que tu le veuilles ou non parce que je t’aime. Je t’aime, et je n’ai pas envie de me séparer de toi une seule seconde de plus. » Je lâchais ces mots en toute sincérité dans l’espoir qu’elle ne me rejette pas plus. Mais c’était absolument vrai, cette maladie et ces visites à l’hôpital nous avaient séparé trop long et refusais que l’histoire se répète ici. Ô ça non.
Je m’assoyais sur le rebord du lit, lui prouvant à nouveau que j’étais là et que je n’allais pas partir, mais elle, elle restait silencieuse. Le seul bruit qu’elle fit fut celui d’un soupire. Ne souriant toujours pas, je la regardai lever les yeux au ciel face à ce que je venais de lui dire. Je n’allais pas m’en plaindre, peut-être qu’elle n’était pas d’accord à 100%, mais au moins, elle ne m’avait pas rejeté, elle acceptait encore ma présence à coté d’elle. Mais bon, en même temps, ce n’était pas vraiment comme si elle pouvait me forcer à partir. Je passais doucement mes bras autour d’elle et allai me coller à elle, la serrant doucement, mais malheureusement, je dus me décoller rapidement…
- InvitéInvité
Re: Saving my last breath
Lun 27 Sep 2010 - 7:12
Ce qui est difficile avec la mort, c’est qu’on ne sait pas comment elle va arrivée. C’est une fatalité tout de même : on va tous trépasser un jour. N’en tien qu’au destin, parfois à nous, pour savoir comment cette aventure va se terminée. Or, moi, je savais spécifiquement comment j’allais partir. Ma maladie me condamnait à une série d’étapes douloureuses mais inévitable qui se terminait par un arrêt du cœur. D’une fille pouvait remuer ciel et terre, j’allais devenir incapable de contrôler mon corps et on allait finir par devoir s’occuper de moi car aucun de mes gestes n’allait être cohérant avec ce que je veux faire. À la toute fin, j’allais devoir penser à faire battre mon cœur et a respirer, des gens pourtant automatique. Mais lorsque le cerveau dégénère, il devient inapte à faire des choses pourtant innée à la naissance. Savoir comment j’allais mourir devrait être quelque chose de rassurant et de réconfortant. Aucunement. S’en était même pire. Je préférerais avoir l’insouciance de me croire éternelle plutôt que d’avoir compris trop jeune que ma vie allait être trop courte. Je savais que j’allais finir mes jours, vers l’âge de quarante ans, dans un lit d’hôpital comme celui-ci, n’attendant que la délivrance d’un corps trop douloureux. Or, quelle ironie du destin d’être dans cet hôpital à combattre chaque respiration que je prenais. Mais je n’avais pas quarante ans. J’en avais vingt et depuis quelques heures, je doutais de voir mes vingt-et-un ans qui arrivaient pourtant dans moins de deux mois. Bien que l’arrivée d’Owen dans cette chambre stérile m’ait donné une nouvelle raison de me battre, je me savais en piteux état. L’air soucieux des médecins qui m’examinaient, la trop grande bienveillance des infirmières qui venaient me voir, mon père me répétant sans cesse de m’accrocher. Tout cela me montrait que mes résultats étaient plus horribles que ce que je ne pensais, que ce que je voulais me faire croire…
« Leah… Je vais rester. Je vais rester que tu le veuilles ou non parce que je t’aime. Je t’aime, et je n’ai pas envie de me séparer de toi une seule seconde de plus. » Je fermais les yeux, incapable de les lever au ciel. Ma seule réponse fut un long soupir, sachant cette discutions vaine. Quoi que je dise, quoi que je fasse, il allait rester à mes cotés. Et je n’avais ni la force de bouger, ni la force de parler pour l’en dissuadé. Non pas que je ne le voulais pas près de moi. Bien au contraire. Le revoir c’était me rappeler à quel point il me manquait, à quel point son absence m’avait pesé. Je ne voulais simplement pas qu’il me voit ainsi. Je voulais qu’il me revoit forte, souriante, aimante…. Tout sauf comme j’étais. Je le senti s’asseoir sur le bord de mon lit, le poids ayant changé à cet endroit. J’ouvris difficilement mes yeux pourtant si bien clos. Il me serra dans ses bras fort, dans ses bras puissant. On entendit le rythme de mon cœur s’accélérer au moniteur. Oh…. Je me sentais bien, je me sentais en sécurité, je me sentais capable de tout vaincre. Je me savais capable de survivre à cela. Comme être ainsi me manquait. Pourtant, plus les secondes passaient, plus je sentais l’étreinte d’Owen prendre force et poid et se me mordit la lèvre, maudissant ce que j’allais lui dire. «Owie tu me fais mal…» Je le forçai donc à me lâcher, le regard triste alors qu’il se confondait en excuse. Lui dire que ce n’était pas grave aurait été vain, je suis sur qu’il allait s’en vouloir tout de main. Je ne pu que lui faire un pâle sourire de réconfort.
Puis il vint poser sa main sur mon front, ses yeux regardant le moniteur qui montrait à quel point mon cœur n’était rendu qu’un faible instrument. La main d’Owen était froide, alors qu’elle aurait du être comme à son habitude chaude et calleuse. Cela me provoqua un frisson, une sueur froide, comme j’en avais tant depuis ma visite imposée ici. J’espérais ne plus devoir subir des journées comme aujourd’hui où ma fièvre avait tant monté et était tant impossible à contrôlée qu’on m’avait placé dans un bain glaciale. La sensation d’aiguille nous transperçant l’entièreté du corps était quelque chose que je souhaitais ne plus jamais revivre. J’étais certes habitué aux douches froides, mes fièvres nocturnes m’en avait fait prendre quotidiennement une depuis plus de trois mois, mais un bain n’était pas usuel et plus violent comme choc. Voir de la condensation se créée entre cet eau glaciale et mon corps bouillant ne m’aurait même pas étonnée, mais j’avais trop sombrée pour remarquer de telles inepties. C’est fou comme les priorités se replacent lorsqu’on est près de l’évanouissement…!
« Je sais… je ne vais pas très bien».
Tentative d’humour très douteuse, je vous l’accorde. Mais j’avais tenter de détendre l’ambiance. Ce fut un échec total. Le regard dur et triste que l’homme que j’aimais posait sur moi me confirmait qu’il n’avait pas trouvé cette remarque amusante. Mais comment pouvais-je savoir tout ce qu’il venait de faire pour se retrouver dans ma chambre? J’étais persuadé qu’il avait fini par appeler mon père et qu’il lui avait dit le numéro de ma chambre, sans plus. Changer de sujet, le plus rapidement possible. Détourner son attention du fait que je me mourais à petit feu. Encore des forces, les dernières, celle prise avec l’énergie du désespoir. Voila, maintenant je lui prenais la main. Je la serrai de toutes mes forces, mais savais bien que pour lui, ce n’était qu’une chétive poigne de main. Lui dire tout, tout de suite, le détourner d’un sujet bien triste à un sujet bien plus important. «Je t’aime mon amour» Soufflais-je d’une voix tremblante, mais remplis d’adoration et de demande de pardon. «Tout ce qui s’est passé avec Delyanna, ce n’est pas important. Ça l’a été. Mais plus maintenant…»
J’espérais qu’il me réponde rapidement, quelque chose de limpide et de clair. Rien de confus. Je sentais ma tête bourdonnée et mes sueurs froides augmenter. Ma respiration était difficile et n’avait plus rien à voir avec le souffle qu’Owen me coupait depuis son arrivée. Non, j’étais sur le point de refaire un de ses blackouts qui m’était douloureux au réveil. J’ignorais ce qui se passait, mais j’allais bientôt avoir mal et même si je souhaitais de toute mon âme qu’Owen ne voit pas cela, il allait bientôt me voir dans un bien piètre état. Vite, répond mon amour, pour que cette fois, ma dérape vers le néant soit teinté d’espoir de retour….
« Leah… Je vais rester. Je vais rester que tu le veuilles ou non parce que je t’aime. Je t’aime, et je n’ai pas envie de me séparer de toi une seule seconde de plus. » Je fermais les yeux, incapable de les lever au ciel. Ma seule réponse fut un long soupir, sachant cette discutions vaine. Quoi que je dise, quoi que je fasse, il allait rester à mes cotés. Et je n’avais ni la force de bouger, ni la force de parler pour l’en dissuadé. Non pas que je ne le voulais pas près de moi. Bien au contraire. Le revoir c’était me rappeler à quel point il me manquait, à quel point son absence m’avait pesé. Je ne voulais simplement pas qu’il me voit ainsi. Je voulais qu’il me revoit forte, souriante, aimante…. Tout sauf comme j’étais. Je le senti s’asseoir sur le bord de mon lit, le poids ayant changé à cet endroit. J’ouvris difficilement mes yeux pourtant si bien clos. Il me serra dans ses bras fort, dans ses bras puissant. On entendit le rythme de mon cœur s’accélérer au moniteur. Oh…. Je me sentais bien, je me sentais en sécurité, je me sentais capable de tout vaincre. Je me savais capable de survivre à cela. Comme être ainsi me manquait. Pourtant, plus les secondes passaient, plus je sentais l’étreinte d’Owen prendre force et poid et se me mordit la lèvre, maudissant ce que j’allais lui dire. «Owie tu me fais mal…» Je le forçai donc à me lâcher, le regard triste alors qu’il se confondait en excuse. Lui dire que ce n’était pas grave aurait été vain, je suis sur qu’il allait s’en vouloir tout de main. Je ne pu que lui faire un pâle sourire de réconfort.
Puis il vint poser sa main sur mon front, ses yeux regardant le moniteur qui montrait à quel point mon cœur n’était rendu qu’un faible instrument. La main d’Owen était froide, alors qu’elle aurait du être comme à son habitude chaude et calleuse. Cela me provoqua un frisson, une sueur froide, comme j’en avais tant depuis ma visite imposée ici. J’espérais ne plus devoir subir des journées comme aujourd’hui où ma fièvre avait tant monté et était tant impossible à contrôlée qu’on m’avait placé dans un bain glaciale. La sensation d’aiguille nous transperçant l’entièreté du corps était quelque chose que je souhaitais ne plus jamais revivre. J’étais certes habitué aux douches froides, mes fièvres nocturnes m’en avait fait prendre quotidiennement une depuis plus de trois mois, mais un bain n’était pas usuel et plus violent comme choc. Voir de la condensation se créée entre cet eau glaciale et mon corps bouillant ne m’aurait même pas étonnée, mais j’avais trop sombrée pour remarquer de telles inepties. C’est fou comme les priorités se replacent lorsqu’on est près de l’évanouissement…!
« Je sais… je ne vais pas très bien».
Tentative d’humour très douteuse, je vous l’accorde. Mais j’avais tenter de détendre l’ambiance. Ce fut un échec total. Le regard dur et triste que l’homme que j’aimais posait sur moi me confirmait qu’il n’avait pas trouvé cette remarque amusante. Mais comment pouvais-je savoir tout ce qu’il venait de faire pour se retrouver dans ma chambre? J’étais persuadé qu’il avait fini par appeler mon père et qu’il lui avait dit le numéro de ma chambre, sans plus. Changer de sujet, le plus rapidement possible. Détourner son attention du fait que je me mourais à petit feu. Encore des forces, les dernières, celle prise avec l’énergie du désespoir. Voila, maintenant je lui prenais la main. Je la serrai de toutes mes forces, mais savais bien que pour lui, ce n’était qu’une chétive poigne de main. Lui dire tout, tout de suite, le détourner d’un sujet bien triste à un sujet bien plus important. «Je t’aime mon amour» Soufflais-je d’une voix tremblante, mais remplis d’adoration et de demande de pardon. «Tout ce qui s’est passé avec Delyanna, ce n’est pas important. Ça l’a été. Mais plus maintenant…»
J’espérais qu’il me réponde rapidement, quelque chose de limpide et de clair. Rien de confus. Je sentais ma tête bourdonnée et mes sueurs froides augmenter. Ma respiration était difficile et n’avait plus rien à voir avec le souffle qu’Owen me coupait depuis son arrivée. Non, j’étais sur le point de refaire un de ses blackouts qui m’était douloureux au réveil. J’ignorais ce qui se passait, mais j’allais bientôt avoir mal et même si je souhaitais de toute mon âme qu’Owen ne voit pas cela, il allait bientôt me voir dans un bien piètre état. Vite, répond mon amour, pour que cette fois, ma dérape vers le néant soit teinté d’espoir de retour….
- InvitéInvité
Re: Saving my last breath
Ven 15 Oct 2010 - 0:24
Je n’arrivais toujours pas à réaliser que je venais vraiment de la retrouver, après tout ce temps, après toutes ces recherches et toute cette souffrance, je l’avais finalement trouvé. Après tout les scénarios qui s’étaient déroulés dans ma tête, la trouver dans un hôpital au bord du coma était presque une histoire réjouissante. Je veux dire par là qu’au moins elle ne s’était pas enfui avec un premier espagnol pour l’Amérique du Sud, n’allez surtout pas croire que je souhaite voir ma Leah souffrir, encore moins mourir, mais j’aimais mieux la savoir près de moi que dans un endroit que je ne connaissais pas. Tout cela, ce n’était pas grâce à son père comme elle le pensait. En faite si, mais juste un peu, bon okay beaucoup, mais c’était pas mal contre son gré, surtout si on prend on considération la crise qu’il va me faire quelques jours plus tard et aussi de son poing qui va s’étamper dans mon visage, la douleur sera présente, mais assez décevante compte tenu de la haine qu’il éprouve à mon égard. Mais bon, là n’est pas le point pour l’instant. J’avais cherché dans tous les coins du monde tandis qu’elle était qu’à quelques heures de voiture de chez moi et qu’à un claquement de doigts via le transplanage, que j’aimais tant et qui me permettrait bientôt de venir voir ma Leah à l’heure qui me plait, peu importe les heures de visite, en tranplanant dans sa chambre directement. Même que ça va nous permettre éventuellement, à Leah et moi, d’avoir des petits moments seuls à seuls... si vous voyez ce que je veux dire. Mais bref, tout ça pour dire que je venais de retrouver ma Leah et que je n’étais pas près de la quitter de ci tôt… si seulement J’avais su ce qui allait se passer dans quelques minutes, je n’aurais pas eu un sourire si niet sur le visage.
Je venais de prendre place sur son lit, juste à coté d’elle. Si je m’aurais écouté je l’aurais prit et je serais partie avec elle loin d’ici, loin de son père qui détestait notre amour, et loin de tout jugement. Qu’elle et moi, tout les deux. Heureux. Malheureusement je savais que c’était impossible, et même si ça l’aurait été, Leah n’aurait surement pas voulu s’éloigner comme ça de son père et de tous nos amis. Je consolais mon esprit en la serrant dans mes bras, ne pensant pas à la douleur qu’elle pourrait peut-être éventuellement avoir, tout ce que je voulais c’était la sentir près de moi, contre moi, l’instant de quelques secondes, savoir que je ne rêvais pas tout cela et que je l’avais bien retrouvé. Un sourire stupide et remplie de naïveté vint pointer le bout de son nez sur mon visage lorsque je sentis ses faibles mains s’accrocher à ma chemise. Je ne sentais qu’une petite pression, mais je me doutais qu’elle tirait surement de toutes ses forces. Je me sentait bien durant ces quelques secondes où j’étais contre elle, puis, comme une sorte de coup de poing en pleine gueule, pas mal plus violent que celui de Jerry, elle me dit des mots qui firent fendre mon cœur et repoussa toute envie de la câliner plus longtemps : «Owie tu me fais mal…» Automatiquement je la lâchais un peu à contre cœur et je la regardai désolé me confondant en excuse encore une fois. Je posais ma main sur son front pour la caresser un peu, son front étant environ le seul endroit d’où elle n’était pas relier à une machine ou un autre truc étrange dont je ne connaissais pas l’utilisation. Mon regard se posa de longues secondes sur le moniteur principal, celui qui indiquait le rythme de son cœur et pour l’instant celui-ci n’allait pas très bien fut la difficulté qu’il semblait avoir à battre correctement et à un rythme normal. Mes yeux le fixa encore quelques secondes, un peu perdu dans cet univers médical dont je ne connaissais rien. Puis, le silence fut rompue par Leah, encore une fois : « Je sais… je ne vais pas très bien». Peut-être que pour elle, ce genre d’humour allait bien, mais pour moi, c’était assez horrible, je baissais mes yeux vers elle, remplie d’une tristesse dont, si j’avais pu voir mon propre visage, ne m’aurait jamais connu. Je m’en voulais de la voir comme ça, je ne savais pas vraiment pourquoi mais je m’en voulais. Surement que si rien ne c’était passé avec Dely’ elle ne m’aurait pas sortie de sa vie de cette façon et peut-être que j’aurai pu être là pour elle, prendre soin d’elle et peut-être qu’elle ne serait pas ici présentement. Ça faisait beaucoup de peut-être pour une situation que je savais immaîtrisable, encore moins par moi, quelqu’un dont les connaissances médicales moldus étaient très limités. Une fois mon père m’avait donné des aspirines, mais je crois bien que ça s’arrête là. Ma culpabilité avait aucune raison d’être, mais je ne pouvais l’effacer, malheureusement. Et puis, comme si elle avait su lire sur mon visage, elle me réconforta un peu avec quelques petits mots : «Tout ce qui s’est passé avec Delyanna, ce n’est pas important. Ça l’a été. Mais plus maintenant…» Je lui souris, mais encore là je me devais de m’excuser, me faire pardonner pour ma conduite si merdique, pour ce baiser auquel j’avais répondu, que j’avais apprécié... « Mon cœur… je suis tellement désolé, t’as pas idée à quel point je voudrais pouvoir tout effacer ce qui c’est passé, pouvoir être là pour toi et l’avoir repoussé. Je sais que ce que j’ai fait est impardonnable, crois moi, je le réalise. Et le fait que tu me dises que ça n’a plus d’importance me prouve encore à quel point t’es parfaite et à quel point je t’aime et que je ne veux plus jamais être séparé de toi. »
Pendant que je me confondais une nouvelle fois en excuses qui ne servaient à rien, je ne me doutais pas que Leah priait pour que j’arrête enfin, pour que ça se stoppe, qu’elle puisse me regarder une nouvelle fois avec amour avant de laisser la maladie reprendre le dessus sur son corps. Mais malheureusement, je la vis fermer les yeux devant moi, stoppant net mon discours, un son aiguë se fit entendre dans toute la pièce, venant du moniteur principal sur lequel j’avais fixé mon regard quelques minutes plus tôt. Je ne comprenais pas ce que cela signifiait, mais je ne me doutais pas que ce n’était pas quelque chose de bien. Des infirmières et un médecin entrèrent dans la pièce, me plaquant contre un mur pour prendre leur place. Je les regardais faire les yeux horrifiés et complètement perdus, finalement, ils prirent le lit et le sortirent de la pièce. Je ne savais pas où ils allaient, je ne savais même pas si elle allait aller mieux, si elle était morte. J’étais debout au beau milieu de cette pièce vide. Moi et mes regrets…
Je venais de prendre place sur son lit, juste à coté d’elle. Si je m’aurais écouté je l’aurais prit et je serais partie avec elle loin d’ici, loin de son père qui détestait notre amour, et loin de tout jugement. Qu’elle et moi, tout les deux. Heureux. Malheureusement je savais que c’était impossible, et même si ça l’aurait été, Leah n’aurait surement pas voulu s’éloigner comme ça de son père et de tous nos amis. Je consolais mon esprit en la serrant dans mes bras, ne pensant pas à la douleur qu’elle pourrait peut-être éventuellement avoir, tout ce que je voulais c’était la sentir près de moi, contre moi, l’instant de quelques secondes, savoir que je ne rêvais pas tout cela et que je l’avais bien retrouvé. Un sourire stupide et remplie de naïveté vint pointer le bout de son nez sur mon visage lorsque je sentis ses faibles mains s’accrocher à ma chemise. Je ne sentais qu’une petite pression, mais je me doutais qu’elle tirait surement de toutes ses forces. Je me sentait bien durant ces quelques secondes où j’étais contre elle, puis, comme une sorte de coup de poing en pleine gueule, pas mal plus violent que celui de Jerry, elle me dit des mots qui firent fendre mon cœur et repoussa toute envie de la câliner plus longtemps : «Owie tu me fais mal…» Automatiquement je la lâchais un peu à contre cœur et je la regardai désolé me confondant en excuse encore une fois. Je posais ma main sur son front pour la caresser un peu, son front étant environ le seul endroit d’où elle n’était pas relier à une machine ou un autre truc étrange dont je ne connaissais pas l’utilisation. Mon regard se posa de longues secondes sur le moniteur principal, celui qui indiquait le rythme de son cœur et pour l’instant celui-ci n’allait pas très bien fut la difficulté qu’il semblait avoir à battre correctement et à un rythme normal. Mes yeux le fixa encore quelques secondes, un peu perdu dans cet univers médical dont je ne connaissais rien. Puis, le silence fut rompue par Leah, encore une fois : « Je sais… je ne vais pas très bien». Peut-être que pour elle, ce genre d’humour allait bien, mais pour moi, c’était assez horrible, je baissais mes yeux vers elle, remplie d’une tristesse dont, si j’avais pu voir mon propre visage, ne m’aurait jamais connu. Je m’en voulais de la voir comme ça, je ne savais pas vraiment pourquoi mais je m’en voulais. Surement que si rien ne c’était passé avec Dely’ elle ne m’aurait pas sortie de sa vie de cette façon et peut-être que j’aurai pu être là pour elle, prendre soin d’elle et peut-être qu’elle ne serait pas ici présentement. Ça faisait beaucoup de peut-être pour une situation que je savais immaîtrisable, encore moins par moi, quelqu’un dont les connaissances médicales moldus étaient très limités. Une fois mon père m’avait donné des aspirines, mais je crois bien que ça s’arrête là. Ma culpabilité avait aucune raison d’être, mais je ne pouvais l’effacer, malheureusement. Et puis, comme si elle avait su lire sur mon visage, elle me réconforta un peu avec quelques petits mots : «Tout ce qui s’est passé avec Delyanna, ce n’est pas important. Ça l’a été. Mais plus maintenant…» Je lui souris, mais encore là je me devais de m’excuser, me faire pardonner pour ma conduite si merdique, pour ce baiser auquel j’avais répondu, que j’avais apprécié... « Mon cœur… je suis tellement désolé, t’as pas idée à quel point je voudrais pouvoir tout effacer ce qui c’est passé, pouvoir être là pour toi et l’avoir repoussé. Je sais que ce que j’ai fait est impardonnable, crois moi, je le réalise. Et le fait que tu me dises que ça n’a plus d’importance me prouve encore à quel point t’es parfaite et à quel point je t’aime et que je ne veux plus jamais être séparé de toi. »
Pendant que je me confondais une nouvelle fois en excuses qui ne servaient à rien, je ne me doutais pas que Leah priait pour que j’arrête enfin, pour que ça se stoppe, qu’elle puisse me regarder une nouvelle fois avec amour avant de laisser la maladie reprendre le dessus sur son corps. Mais malheureusement, je la vis fermer les yeux devant moi, stoppant net mon discours, un son aiguë se fit entendre dans toute la pièce, venant du moniteur principal sur lequel j’avais fixé mon regard quelques minutes plus tôt. Je ne comprenais pas ce que cela signifiait, mais je ne me doutais pas que ce n’était pas quelque chose de bien. Des infirmières et un médecin entrèrent dans la pièce, me plaquant contre un mur pour prendre leur place. Je les regardais faire les yeux horrifiés et complètement perdus, finalement, ils prirent le lit et le sortirent de la pièce. Je ne savais pas où ils allaient, je ne savais même pas si elle allait aller mieux, si elle était morte. J’étais debout au beau milieu de cette pièce vide. Moi et mes regrets…
FIN DU RP