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- InvitéInvité
feel the sun on my skin - vic'
Jeu 23 Jan 2020 - 19:13
Vendredi, quatorze heure, elle devrait être occupée à lire des prophéties dans de la ganache au chocolat ou bien encore à chercher la bonne fortune dans un sablé breton, au lieu de ça, Cookie s'active comme jamais auparavant. Un sac de voyage qui traîne dans l'entrée, agrandit grâce à la magie pour pouvoir contenir la moitié de sa penderie
Petit post-it sur le frigo, comme c'est la tradition au phare, elle souhaite un bon weekend à ses colocataires, précisant que Vosje serait chez ses parents la durée de son absence. Comme si elle comprenait, la renarde se love sur le sac de sa petite maîtresse. « Je sais ma belle, mais tu vas bien t'amuser, c'est promis », petite pointe au cœur, mais ce n'est que pour deux jours, plus une année entière comme la dernière fois qu'elle était partie. Dernière vérification, encore une, on ne sait jamais que ses affaires soient ensorcelées et s'évanouissaient dans la nature. C'est la première fois qu'Ymkje organise ce genre de chose, la première fois qu'elle en a la possibilité, et elle n'a pas envie de le décevoir, la perfection comme maître mot. Pour ne pas devenir totalement folle en attendant inutilement, la demoiselle se change, troquant sa tenue jean/ tee-shirt par une robe blanche près du corps, ses baskets par une paire de bottes à plateforme tendance et confortable. On frappe à la porte et c'est comme si on venait de frapper directement à son cœur, enjouée elle se précipite pour ouvrir et le sourire radieux se transforme en soupe à la grimace ; ce n'est qu'un démarcheur. « On a besoin de rien, merci ». La porte claque au nez de ce pauvre garçon, elle s'en veut, la silhouette toujours distincte derrière la vitre, la blonde ouvre à nouveau la porte avec un sourire d'excuse, « je suis désolée, je ne m'attendais pas... » c'en est trop, elle se met à rire en sautant au cou de son petit ami pour l'embrasser tout en l'invitant à entrer, « je pensais que c'était toujours le démarcheur », justification inutile, rien que l'expression sur son visage trahit son bonheur de le voir. Un regard sur l'heure et c'est une moue appréciatrice qu'elle lui adresse, « pile à l'heure, c'est parfait » ; la blonde sort une paire de lunette de son sac, non, elle n'est pas subitement devenue déficiente visuelle, « tu as encore une chance de te défiler… réfléchit bien » dit-elle avec malice, c'était son gage, il devait la suivre aveuglément lorsqu'elle lui demanderait, mais même sans ce gage, elle sait qu'il ne sera jamais loin.
L’artefact se met à vibrer, c’est l’heure, Ym prend son sac, jette un dernier regard autour d’elle ; elle est enfin prête. « Prêt ? Juste … fais-moi confiance jusqu’au bout, tu n’ouvres pas les yeux tant que je ne te le dis pas, okay? » Elle n’est pas sûre d’où elle va atterrir exactement, alors peut-être qu’un petit ajustement sera nécessaire, mais globalement, elle est confiante. Le portoloin joue parfaitement son rôle, rapidement, le tourbillon cesse et le sol se matérialise sous leurs pieds, ce qui frappe en premier, c’est certainement la douce chaleur, l’air pur et cette odeur d’amande typique du Plumeria. Parfait. C’est vraiment parfait, Mekhala n’avait pas menti en lui offrant ce voyage ; l’occasion de revenir sur ces terres qu’elle a tant aimé, un aller-retour possible avec une personne de son choix, et le choix s'était imposé à elle d’une manière si simple et naturelle, qu’elle ne peut pas se tromper. Un regard en contrebas et elle reconnait la maison que son amie lui prête le temps de son séjour, une maison traditionnelle sur pilotis en bordure de plage; loin des îles touristiques, cette plage est protégée par le secret magique et on y trouve des créatures exceptionnelles. Posant son sac à terre, elle s’approche de Victor, trop excitée par cette aventure que pour garder une voix posée, « okay, alors … quoique tu en penses… rappelle-toi que je t’aime », glissant dans son dos, elle entoure sa taille de ses bras, pose le menton sur son épaule, « c’est bon, ouvre... » Elle ne se lasse pas de ce paysage et revenir ici, lui rappelle combien ce fut difficile pour elle de partir. « bienvenue à koh kut », la Thaïlande est la destination parfaite à cette période de l’année, les paysages paradisiaques, la chaleur, la tranquillité, c’était juste ce dont elle avait besoin, ça et lui, bien entendu.
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Re: feel the sun on my skin - vic'
Ven 24 Jan 2020 - 23:01
Chuuuuuut !
Une moue se dessina sur mon visage, alors que je faisais bouger mes lèvres en un "désolé" sincère. Assis à la bibliothèque, j'avais laissé mon nouveau smartphone en son actif, n'ayant pas encore pris toutes mes marques avec ce nouveau modèle. Et l'activant, je n'étais même pas surpris de la personne qui m'envoyait le message. Message que je lisais en ramenant l'objet dans mes mains, coudes posés sur la table.
code by tessisamess
Finalement, je laissais simplement le téléphone sur la table, activant la playlist et reprenant l'écriture de mon devoir. Près de quarante minutes plus tard, j'étais ressorti d'Hungcalf, revenu tout juste à l'appartement pour y déposer mes affaires et prendre mon sac préparé avectoutes les affaires demandés par l'Hollandaise. J'avais du faire l'impasse sur certaines choses, parce que sérieux, j'avais pas la place de tout mettre et agrandir un sac par magie, avec mon emploi du temps des derniers jours, ça avait juste été impossible. Toutes mes soirées avaient récemment été pour le Styx, et le projet de Sloth. Des agrandissements, j'en avais juste vraiment par dessus la tête, et je passe sur les cartes runiques... Alors j'avais fait le tri. Dans la liste, j'avais priorisé certaines choses et pas d'autres. Un exemple : le maillot de plage. Sérieux ?! Elle croyait vraiment qu'elle allait brouillé des pistes en me demandant d'en prendre un... Température négative, c'était juste inconcevable d'aller à la plage. Je voulais bien qu'elle avait des idées folles, mais quand même...
Et prenant mon sac, laissant un dernier mot pour mes soeurs et mon neveu adoré, une dernière caresse de loin à ce fichu chien qui refusait de s'approcher de moi, je fermais la porte de ma chambre d'un sortilège informulés, et celle de l'appartement à clé. Sac sur le dos, je descendais alors les étages, et prenait la direction du phare de Bona.
Approchant de ma destination, mains dans les poche, je vis Ymkje claquer la porte au nez d'un pauvre démarcheur. Et le croisant dans l'allée, je l'entendais me dire :
-"Ils ont besoin de rien, elle vient de me le dire."
Je souriais, alors que sans me laisser répondre, il quittait le perron et s'en allait par son chemin. Pauvre gars, pensais-je simplement, venant moi-même m'apprêter à toquer, un geste qui me laissa pantois alors que la porte s'ouvrait à nouveau.
« je suis désolée, je ne m'attendais pas... »
J'avais compris. Mais si une situation ainsi me permettait ce genre d'accueil de ses lèvres, j'allais le rappeler le mec, et lui demander une carte de visite.
« je pensais que c'était toujours le démarcheur »
Bon, on le rattrape ?
« pile à l'heure, c'est parfait »
Ah bah, non. Pas le temps, la blonde m'attirant à l'intérieur. En même temps, elle avait été précise sur le : Surtout soit pas en retard ! Si elle ne me l'avais pas précisé quinze fois, elle ne l'avait pas fait une seule. Et la dernière, c'était encore son sms de tantôt, m'incitant à ne pas l'oubliercomme si c'était possible. Doucement, je la regarde sortir des lunettes de soleil, et je me demande ce qu'elle compte en faire. C'était peut-être un message, mais j'espérais pas. Parce que dans les choix que j'avais fait, j'allais genre m'être juste complètement trompé.
« tu as encore une chance de te défiler… réfléchit bien »
-"Je t'ai promis de te suivre, et tu sais que je tiendrais parole. Mais..."
Non, pas le temps. Ces lunettes se mettent à vibrer, et je devines rapidement ce que ça signifie. Je n'en suis pas à ma première fois, et c'était une éventualité tout à fait logique mais elle n'avait quand même pas fait ça...
« Prêt ? Juste … fais-moi confiance jusqu’au bout, tu n’ouvres pas les yeux tant que je ne te le dis pas, okay? »
Mon visage devient un instant un peu plus livide.
-"Attends. C'est dangereux de..."
Mais non, je soupirais... Faire une promesse sans savoir... je vous jure... Je n'allais pas lui gacher sa surprise. Ma main virevolta un instant, je me pliais à la règle, un bandeau noir apparaissant sur mes yeux. Merlin, faites que j'y arrives. Et parvenant à m'accrocher à l'artefact, je sentais la torsion de l'espace, ne controlant rien, m'accrochant comme possible. Je comprenais enfin ce que pouvait ressentir un sorcier aveugle qui prenait un portoloin. Et l'arrivée fut brutale. Je lachais mon sac alors que je m'écrasais sur un sol plus mou que ce que j'aurais pu attendre. C'était comme si il était fait de ...
-"... du sable ?!" murmurais-je, crachant un peu de ce qui m'étais entré dans la bouche tout en essayant de le chasser et en cherchant doucement à me relever, le bandeau toujours sur les yeux.
-"Ymkje ?"
« okay, alors … quoique tu en penses… rappelle-toi que je t’aime »
Instinctivement, mes mains viennent saisir ses avant-bras, glissant jusqu'à ses mains à elle. J'apprécie sa proximité autant que je suis rassuré. Non pas qu'elle m'aime, ça je le savais déjà, mais qu'elle soit bien là. Et soupirant, m'attendant maintenant à tout, je retirais le voile sur mes yeux alors qu'elle m'en donnait la permission.
« bienvenue à koh kut »
Okay... Memo 19 : S'attendre à tout, c'est encore être surpris avec elle. Koh kut. Koh Kut ! Ce portoloin nous avait ramené en Thaïlande ! Et respirant profondément, balayant le paysage du regard, je reconnaissais qu'elle disait vrai. J'étais déjà venu, enfin pas ici précisément, mais en Thaïlande. Me retournant vers elle pour lui faire face, je venais nouer mes mains derrière sa nuque en la regardant et répondait alors :
-"Koh kut, hein ?"
Laissant quelques secondes passées, ainsi dans la pénombre de la nuit qui était déjà bien installée, je fixais Cookie dans les yeux et reprenait ensuite :
-"Alors deux choses..."
Mes lèvres se posèrent sur les siennes, laissant sur celles-ci l'empreinte des miennes avec une infime part de ce que je pouvais ressentir pour elle.
-"Je t'aime aussi... Et..."
Comment dire ça ?
-"J'avais essayé de deviner tes projets... J'ai pas pris le short de plage du coup..."
Mais ça n'allait pas gâcher le week-end. Parole de De Launay.
Une moue se dessina sur mon visage, alors que je faisais bouger mes lèvres en un "désolé" sincère. Assis à la bibliothèque, j'avais laissé mon nouveau smartphone en son actif, n'ayant pas encore pris toutes mes marques avec ce nouveau modèle. Et l'activant, je n'étais même pas surpris de la personne qui m'envoyait le message. Message que je lisais en ramenant l'objet dans mes mains, coudes posés sur la table.
mon petit boursouf, je compte sur toi pour ne pas m'oublier à la fin de tes cours, je t'attends chez moi… love you
Rassure-toi mon coeur, je t'oublie pas. J'ai plus cours, mais il faut vraiment que j'avance sur un truc à la Bibliothèque. Je termine, et j'arrive. Je serais là à l'heure, c'est promis...
Finalement, je laissais simplement le téléphone sur la table, activant la playlist et reprenant l'écriture de mon devoir. Près de quarante minutes plus tard, j'étais ressorti d'Hungcalf, revenu tout juste à l'appartement pour y déposer mes affaires et prendre mon sac préparé avec
Et prenant mon sac, laissant un dernier mot pour mes soeurs et mon neveu adoré, une dernière caresse de loin à ce fichu chien qui refusait de s'approcher de moi, je fermais la porte de ma chambre d'un sortilège informulés, et celle de l'appartement à clé. Sac sur le dos, je descendais alors les étages, et prenait la direction du phare de Bona.
Approchant de ma destination, mains dans les poche, je vis Ymkje claquer la porte au nez d'un pauvre démarcheur. Et le croisant dans l'allée, je l'entendais me dire :
-"Ils ont besoin de rien, elle vient de me le dire."
Je souriais, alors que sans me laisser répondre, il quittait le perron et s'en allait par son chemin. Pauvre gars, pensais-je simplement, venant moi-même m'apprêter à toquer, un geste qui me laissa pantois alors que la porte s'ouvrait à nouveau.
« je suis désolée, je ne m'attendais pas... »
J'avais compris. Mais si une situation ainsi me permettait ce genre d'accueil de ses lèvres, j'allais le rappeler le mec, et lui demander une carte de visite.
« je pensais que c'était toujours le démarcheur »
Bon, on le rattrape ?
« pile à l'heure, c'est parfait »
Ah bah, non. Pas le temps, la blonde m'attirant à l'intérieur. En même temps, elle avait été précise sur le : Surtout soit pas en retard ! Si elle ne me l'avais pas précisé quinze fois, elle ne l'avait pas fait une seule. Et la dernière, c'était encore son sms de tantôt, m'incitant à ne pas l'oublier
« tu as encore une chance de te défiler… réfléchit bien »
-"Je t'ai promis de te suivre, et tu sais que je tiendrais parole. Mais..."
Non, pas le temps. Ces lunettes se mettent à vibrer, et je devines rapidement ce que ça signifie. Je n'en suis pas à ma première fois, et c'était une éventualité tout à fait logique mais elle n'avait quand même pas fait ça...
« Prêt ? Juste … fais-moi confiance jusqu’au bout, tu n’ouvres pas les yeux tant que je ne te le dis pas, okay? »
Mon visage devient un instant un peu plus livide.
-"Attends. C'est dangereux de..."
Mais non, je soupirais... Faire une promesse sans savoir... je vous jure... Je n'allais pas lui gacher sa surprise. Ma main virevolta un instant, je me pliais à la règle, un bandeau noir apparaissant sur mes yeux. Merlin, faites que j'y arrives. Et parvenant à m'accrocher à l'artefact, je sentais la torsion de l'espace, ne controlant rien, m'accrochant comme possible. Je comprenais enfin ce que pouvait ressentir un sorcier aveugle qui prenait un portoloin. Et l'arrivée fut brutale. Je lachais mon sac alors que je m'écrasais sur un sol plus mou que ce que j'aurais pu attendre. C'était comme si il était fait de ...
-"... du sable ?!" murmurais-je, crachant un peu de ce qui m'étais entré dans la bouche tout en essayant de le chasser et en cherchant doucement à me relever, le bandeau toujours sur les yeux.
-"Ymkje ?"
« okay, alors … quoique tu en penses… rappelle-toi que je t’aime »
Instinctivement, mes mains viennent saisir ses avant-bras, glissant jusqu'à ses mains à elle. J'apprécie sa proximité autant que je suis rassuré. Non pas qu'elle m'aime, ça je le savais déjà, mais qu'elle soit bien là. Et soupirant, m'attendant maintenant à tout, je retirais le voile sur mes yeux alors qu'elle m'en donnait la permission.
« bienvenue à koh kut »
Okay... Memo 19 : S'attendre à tout, c'est encore être surpris avec elle. Koh kut. Koh Kut ! Ce portoloin nous avait ramené en Thaïlande ! Et respirant profondément, balayant le paysage du regard, je reconnaissais qu'elle disait vrai. J'étais déjà venu, enfin pas ici précisément, mais en Thaïlande. Me retournant vers elle pour lui faire face, je venais nouer mes mains derrière sa nuque en la regardant et répondait alors :
-"Koh kut, hein ?"
Laissant quelques secondes passées, ainsi dans la pénombre de la nuit qui était déjà bien installée, je fixais Cookie dans les yeux et reprenait ensuite :
-"Alors deux choses..."
Mes lèvres se posèrent sur les siennes, laissant sur celles-ci l'empreinte des miennes avec une infime part de ce que je pouvais ressentir pour elle.
-"Je t'aime aussi... Et..."
Comment dire ça ?
-"J'avais essayé de deviner tes projets... J'ai pas pris le short de plage du coup..."
Mais ça n'allait pas gâcher le week-end. Parole de De Launay.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Dim 26 Jan 2020 - 19:14
Est-ce qu'il y a quelque chose de plus grisant que l'expression de surprise que le visage des autres ? Ym prend plaisir dans le plaisir des autres, trouvant qu'un simple sourire est sa plus belle récompense; amusée, la blonde lui lance un regard en coin, c'est dangereux, n'est-ce pas ça qui rend la chose particulièrement intéressante ? Inconsciente. Ne comptez pas sur Victor pour la raisonner, lui qui vient placer un bandeau sur ses yeux afin de respecter sa demande, soit gentille de Booij, t'en fais ce que tu veux de ce pauvre garçon. Le portoloin rempli son office, troquant le Phare contre la vue paradisiaque de l'île sous les rayons lunaire. Heureuse, mais surtout fière, la gamine donne l'autorisation de retirer ce voile, sans le quitter du regard, bien trop intriguée par sa réaction que pour pouvoir détourner les yeux une seule seconde. La surprise semble faire son effet, son regard s'illumine, elle est ravie, « c'est ce que j'avais de plus lointain », la tête légèrement penchée elle sourit, c'est vrai qu'elle n'avait rien de plus éloigné d'Inverness, elle voulait un moment juste pour eux loin du quotidien, elle pouvait aller dans la maison de ses grands-parents, mais la Thaïlande c'est tellement plus romantique. Ils ont besoin de s'éloigner, lui surtout, elle le voit et le sent, elle voulait lui offrir un moment hors du temps.
La blonde s'avance légèrement pour lui rendre ce baiser qu'il lui offre, deux choses, elle sourit en espérant qu'il ne va pas lui annoncer être allergique au sable, à la mer ouêtre seul avec elle aux cocktails fruités, mais c'est bien autre chose qu'il lui annonce; si la première affirmation la fait sourire, la seconde lui tire un soupire faussement exaspéré, « ne me dit pas que tu as pris les moufles et le bonnet de montagne ? » Rire moqueur et regard tendre, elle hausse les épaules en souriant, « ce n'est pas grave, c'est une plage privée, il ne devrait y avoir que nous ». Vrai. Ils se trouvent sur une réserve naturelle protégée par le secret magique international, un bout de paradis sur terre. Un endroit qu'elle aimerait ne jamais quitter. « On y va ? » elle lui tend la main avant de prendre le chemin de pierre qui descend vers la plage, nul besoin de lumière artificielle, elle connaît ce chemin par cœur et la lune éclaire suffisamment les lieux.
La silhouette d'une maison se détache de plus en plus, le cœur de la jeune femme s'accélère, elle y est, enfin. Sautillante de bonheur, elle se retourne vers son amoureux le regard brillant, « j'espère que ça te plaira ». La maison a tout de la tradition, construite sur pilotis, les pieds dans l'eau, elle offre une vue imprenable sur l'océan et une grande partie des côtes de l'île. L'escalier rapidement gravi, Cookie sort sa baguette et pose la pointe contre la porte, récitant mentalement une litanie de mots dont elle ne comprend rien mais qui lui garantit l'accès à la demeure. La porte s'ouvre sur une grande pièce dont l'éclairage s'illumine au moment ou les deux jeunes entrent, rien n'a changé si ce n'est l'absence de son amie. « Ce n'est ni grand ni luxueux, mais je crois que tu ne verras jamais un plus beau lever de soleil que depuis cette terrasse », petit loire, elle s'est surprise elle-même à se lever avant le soleil pour rêver devant tant de beauté. Ce n'est pas parce qu'elle est à l'autre bout du monde qu'elle change la tornade, glissant contre Vic, elle l'embrasse furtivement tout en l'entraînant dans son sillage jusqu'à la chambre où elle pose son sac. Un regard vers la commode et un sourire traverse son visage, « je pense qu'on pourra te trouver un maillot là dedans », après tout, Mahkala ne vit pas seule ici, il doit bien y avoir de quoi dépanner le summerbee.
La blonde s'avance légèrement pour lui rendre ce baiser qu'il lui offre, deux choses, elle sourit en espérant qu'il ne va pas lui annoncer être allergique au sable, à la mer ou
La silhouette d'une maison se détache de plus en plus, le cœur de la jeune femme s'accélère, elle y est, enfin. Sautillante de bonheur, elle se retourne vers son amoureux le regard brillant, « j'espère que ça te plaira ». La maison a tout de la tradition, construite sur pilotis, les pieds dans l'eau, elle offre une vue imprenable sur l'océan et une grande partie des côtes de l'île. L'escalier rapidement gravi, Cookie sort sa baguette et pose la pointe contre la porte, récitant mentalement une litanie de mots dont elle ne comprend rien mais qui lui garantit l'accès à la demeure. La porte s'ouvre sur une grande pièce dont l'éclairage s'illumine au moment ou les deux jeunes entrent, rien n'a changé si ce n'est l'absence de son amie. « Ce n'est ni grand ni luxueux, mais je crois que tu ne verras jamais un plus beau lever de soleil que depuis cette terrasse », petit loire, elle s'est surprise elle-même à se lever avant le soleil pour rêver devant tant de beauté. Ce n'est pas parce qu'elle est à l'autre bout du monde qu'elle change la tornade, glissant contre Vic, elle l'embrasse furtivement tout en l'entraînant dans son sillage jusqu'à la chambre où elle pose son sac. Un regard vers la commode et un sourire traverse son visage, « je pense qu'on pourra te trouver un maillot là dedans », après tout, Mahkala ne vit pas seule ici, il doit bien y avoir de quoi dépanner le summerbee.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Dim 26 Jan 2020 - 21:50
Ce qu'elle avait de plus lointain... Presque 15000 kilomètres. En même temps, je n'étais par contre pas prêt de recommencer le voyage les yeux bandés. Genre plus jamais ! Mais pour ces yeux-là, j'étais sur que pourtant, ça arriverait encore.
« ne me dit pas que tu as pris les moufles et le bonnet de montagne ? »
Mes lèvres se replient sur elle-même dans une moue trahissant mon erreur. Je crois même que j'avais pris les après-ski. Mais je n'allais pas le dire, pas les sortir, oublier ce genre d'erreur et improviser. Y avait des centaines de façons de faire, et on était pas là pour passer un mois.
« ce n'est pas grave, c'est une plage privée, il ne devrait y avoir que nous »
Comme celle là. Elle m'allait très bien.
« On y va ? »
Mes doigts s'entrelacèrent dans sa main, acquiesçant, et en gentleman, je la laissais me guider, portant son sac. Par contre, il était clair dans son regard, sa joie de vivre que l'endroit lui plaisait. Si on enlevait le coté "je connais le chemin par coeur", il y avait vraiment quelque chose de spécial, de différent dans son attitude. Quelque chose de profondément heureux.
« j'espère que ça te plaira »
Ma main la ramena à mes lèvres. Et alors que nos nez se frolaient après ce baiser supplémentaire, je répondais :
-"Je crois qu'il m'est impossible de détester un endroit, si tu es là avec moi."
La laissant gravir l'escalier, libérant sa main, j'assurais la prise de mon sac et de sa valise avant de la rejoindre, hissant les bagages avec moi. Elle marmonnait des mots dont certains que j'avais déjà entendu lors de mon dernier séjour en Thaïlande. Et la porte s'ouvrit ensuite sur un magnifique tableau, une sensation que je n'avais pas ressenti depuis longtemps me prit réellement les tripes, alors que je lui laissais me faire découvrir l'endroit. Entrant avec un certain respect dans la maison, j'appréciais simplement, réalisé l'ampleur du cadeau qui m'était fait. Ne répondant que peu au baiser, sous le coup de l'émotion, je me laissais entraîner jusqu'à la chambre.
« je pense qu'on pourra te trouver un maillot là dedans »
-"Hein ?! Pardon... "
Je me reconnectais. Regardant la Wright, je revenais à la réalité, respirant calmement mais profondément. Et arrivant à reconnecter mes neuronnes pour me rappeler sa phrase, je regardais la commode, avant de revenir à elle, m'approchant, mes mains glissant sur ses hanches.
-"Merci."
Un mot si simple, et si sincère. Je n'étais pas dupe. La Thaïlande, c'était une chose qu'on avait en commun, et pourtant où l'on ne s'était pas croisé. Et en ce moment, Inverness, c'était loin d'être mon lieu préféré de vie. Y avait-elle été sensible ? Avait-elle d'autres idées derrière la tête ? Je n'en savais rien, mais me retrouver ici, en sa compagnie, loin de tous ces soucis, ça c'était chouette.
Défiant son regard, j'ajoutais :
-"C'est un vrai week-end en amoureux alors ? Le premier du genre ?"
Et qui sait, peut-être d'une longue série...
« ne me dit pas que tu as pris les moufles et le bonnet de montagne ? »
Mes lèvres se replient sur elle-même dans une moue trahissant mon erreur. Je crois même que j'avais pris les après-ski. Mais je n'allais pas le dire, pas les sortir, oublier ce genre d'erreur et improviser. Y avait des centaines de façons de faire, et on était pas là pour passer un mois.
« ce n'est pas grave, c'est une plage privée, il ne devrait y avoir que nous »
Comme celle là. Elle m'allait très bien.
« On y va ? »
Mes doigts s'entrelacèrent dans sa main, acquiesçant, et en gentleman, je la laissais me guider, portant son sac. Par contre, il était clair dans son regard, sa joie de vivre que l'endroit lui plaisait. Si on enlevait le coté "je connais le chemin par coeur", il y avait vraiment quelque chose de spécial, de différent dans son attitude. Quelque chose de profondément heureux.
« j'espère que ça te plaira »
Ma main la ramena à mes lèvres. Et alors que nos nez se frolaient après ce baiser supplémentaire, je répondais :
-"Je crois qu'il m'est impossible de détester un endroit, si tu es là avec moi."
La laissant gravir l'escalier, libérant sa main, j'assurais la prise de mon sac et de sa valise avant de la rejoindre, hissant les bagages avec moi. Elle marmonnait des mots dont certains que j'avais déjà entendu lors de mon dernier séjour en Thaïlande. Et la porte s'ouvrit ensuite sur un magnifique tableau, une sensation que je n'avais pas ressenti depuis longtemps me prit réellement les tripes, alors que je lui laissais me faire découvrir l'endroit. Entrant avec un certain respect dans la maison, j'appréciais simplement, réalisé l'ampleur du cadeau qui m'était fait. Ne répondant que peu au baiser, sous le coup de l'émotion, je me laissais entraîner jusqu'à la chambre.
« je pense qu'on pourra te trouver un maillot là dedans »
-"Hein ?! Pardon... "
Je me reconnectais. Regardant la Wright, je revenais à la réalité, respirant calmement mais profondément. Et arrivant à reconnecter mes neuronnes pour me rappeler sa phrase, je regardais la commode, avant de revenir à elle, m'approchant, mes mains glissant sur ses hanches.
-"Merci."
Un mot si simple, et si sincère. Je n'étais pas dupe. La Thaïlande, c'était une chose qu'on avait en commun, et pourtant où l'on ne s'était pas croisé. Et en ce moment, Inverness, c'était loin d'être mon lieu préféré de vie. Y avait-elle été sensible ? Avait-elle d'autres idées derrière la tête ? Je n'en savais rien, mais me retrouver ici, en sa compagnie, loin de tous ces soucis, ça c'était chouette.
Défiant son regard, j'ajoutais :
-"C'est un vrai week-end en amoureux alors ? Le premier du genre ?"
Et qui sait, peut-être d'une longue série...
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Lun 27 Jan 2020 - 14:22
Finalement, ça l'amuse beaucoup qu'il se soit fait prendre au piège de sa liste, ça prouve qu'elle est capable de le surprendre et c'est l'une de ses activités favorites, l'un de ses objectifs : ne jamais être prévisible. L'idée de se retrouver dans ce petit bout de paradis avec lui la rend particulièrement joyeuse, heureuse ; impossible pour elle de dissimuler ses émotions, ses états d'âmes, elle est bien trop sincère. Candide, ses paupières papillonnent un instant, son regard apprivoisant l'obscurité après ce baiser, après ses paroles qu'elle sait sincères et qui la touche. « Tant mieux », parce qu'elle a prévu de l'emmener dans tous les endroits qu'elle aime, dans tous ces lieux sacrés ou magiques, dans ces petites parcelles d'univers qui ont allumés son âme.
Agissant comme si elle était chez elle, la blonde prépare leur installation, l'entraînant à sa suite sans vraiment lui laisser d'autres choix. Pardon… Il semblait lointain, mais elle ne s'en formalise pas, mettant cela sur le voyage et la surprise, elle sourit lorsque ses mains glissent sur ses hanches, « de rien », vraiment. Son simple sourire sera sa plus belle récompense. D'un saut léger, elle pose ses fesses sur la commode, attirant le blond entre ses jambes, les bras sur ses épaules, elle sourit en hochant la tête de manière positive, « oui, le premier » ; son corps se tend pour attraper ses lèvres sans se départir de son sourire, « et certainement pas le dernier ». C'est une promesse. Elle aime les voyages et l'évasion, elle a des connexions dans beaucoup de pays merveilleux et la possibilité d'y retourner quand elle le souhaite, alors pourquoi se priver ?
Jambes nouées autour de sa taille, elle le maintient proche d'elle, « j'ai l'impression que t'éloigner d'inverness était ce qu'il te fallait en ce moment » une bouffée d'air frais nécessaire, « un moment pour toi et moi, loin de tout ». Une occasion de se trouver, s'apprivoiser, loin du quotidien ou de toutes ces choses qui les raccrochent à leur vie de tous les jours, « puis je commence à perdre mon bronzage, ça ne va pas » touche d'humour pour détendre un peu, elle veut que ce weekend soit un merveilleux moment, rien de plus. « Je te propose qu'on laisse les sacs ici pour aller faire un tour ? La soirée ne fait que commencer », oiseau de nuit, elle lui sourit, caressant sa nuque avant de se laisser glisser bas du meuble. La demoiselle troc ses bottes contre une paire de sandales plates, plus facile pour avancer dans le sable fin du bord de plage.
Agissant comme si elle était chez elle, la blonde prépare leur installation, l'entraînant à sa suite sans vraiment lui laisser d'autres choix. Pardon… Il semblait lointain, mais elle ne s'en formalise pas, mettant cela sur le voyage et la surprise, elle sourit lorsque ses mains glissent sur ses hanches, « de rien », vraiment. Son simple sourire sera sa plus belle récompense. D'un saut léger, elle pose ses fesses sur la commode, attirant le blond entre ses jambes, les bras sur ses épaules, elle sourit en hochant la tête de manière positive, « oui, le premier » ; son corps se tend pour attraper ses lèvres sans se départir de son sourire, « et certainement pas le dernier ». C'est une promesse. Elle aime les voyages et l'évasion, elle a des connexions dans beaucoup de pays merveilleux et la possibilité d'y retourner quand elle le souhaite, alors pourquoi se priver ?
Jambes nouées autour de sa taille, elle le maintient proche d'elle, « j'ai l'impression que t'éloigner d'inverness était ce qu'il te fallait en ce moment » une bouffée d'air frais nécessaire, « un moment pour toi et moi, loin de tout ». Une occasion de se trouver, s'apprivoiser, loin du quotidien ou de toutes ces choses qui les raccrochent à leur vie de tous les jours, « puis je commence à perdre mon bronzage, ça ne va pas » touche d'humour pour détendre un peu, elle veut que ce weekend soit un merveilleux moment, rien de plus. « Je te propose qu'on laisse les sacs ici pour aller faire un tour ? La soirée ne fait que commencer », oiseau de nuit, elle lui sourit, caressant sa nuque avant de se laisser glisser bas du meuble. La demoiselle troc ses bottes contre une paire de sandales plates, plus facile pour avancer dans le sable fin du bord de plage.
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Re: feel the sun on my skin - vic'
Lun 27 Jan 2020 - 22:30
Je t'aime. J'aimerais dire que c'est depuis le premier jour, que c'est un coup de foudre, que je suis rentré dans ce cours et qu'en te voyant, c'était ainsi. Pourtant, c'est bien plus profond que ça. Et beaucoup plus réel depuis ce soir-là. Ce vendredi où nous avons échangé nos sentiments, alors que je t'ai avoué la profondeur des miens avec une telle sensibilité. Avant j'étais sincère. Mais depuis ce soir-là, c'était encore différent. Je t'avais blessé en étant honnête, j'étais conscient de ma seconde chance, et pourtant, ce n'était pas de la culpabilité qui s'exprimait dans mes caresses à ton égard, le goût de la honte qui était présent sur mes lèvres. Parce que ce soir-là, par ton attitude si douce, si prévenante, si aimante à mon égard, tu étais venue déverrouiller cette partie de mon coeur que j'avais un temps éteinte.
J'aimais tes yeux, ta peau, tes cheveux, le gout de tes lèvres, leur carmin, ton intelligence, ta gentillesse, ton rire, son sourire, tes idées, tes folies,... Simplement tout. Alors quand tu m'enfermais, je restais, presque désireux de m'accrocher à ces barreaux invisibles qui nous liaient chaque jour un peu plus dans ce rêve éveillé.
« j'ai l'impression que t'éloigner d'Inverness était ce qu'il te fallait en ce moment. Un moment pour toi et moi, loin de tout »
C'est tellement vrai. Que tu le ressentes en soit ne m'étonnes pas, bien que j'aurais peut-être peur que tu n'en comprennes toutes les raisons. Mais serais-tu seulement inquiète, ou me ferais-tu confiance ? Je ne cherches pas à t'inquiéter, pas parce que je ne crois pas en toi, mais parce que l'avenir n'est pas encore fixé dans ce sur quoi je travaille en ce moment. A coté de ça, j'aime être présent pour toi, comme pour ta sélection à laquelle tu m'as laissé t'accompagner.
« puis je commence à perdre mon bronzage, ça ne va pas »
Je souris, rien de plus, à cette dernière phrase. Loin de pouvoir prétendre être objectif, ton bronzage est magnifique. Et cet avis se lit très bien dans mon regard.
« Je te propose qu'on laisse les sacs ici pour aller faire un tour ? La soirée ne fait que commencer »
Moue appréciatrice de l'idée, je te laisse redescendre sur terre, à la façon d'un ange, ne réagissant que peu au début, hésitant sur une idée. Regardant autour de moi, je me défais de mes baskets, ainsi que des chaussettes, et remonte jusque en un bourlet le bas de mon jean. Je n'ai pas peur d'aller pieds nus, ou encore de rester avec mon gilet. Et si d'aventure, il est un peu trop chaud, je me contenterais de le retirer. Après tout, ici, c'est la saison chaude pour la Thaïlande. Mais alors que tu t'apprête à sortir, ma main attrape ton poignet, t'attirant de nouveau à moi. Mes lèvres se posent sur les tiennes, et je t'embrasse. Passionnément.
-"Ca, c'est parce que je t'aime..."
Doucement, mes mains nouent alors un noeud à l'attache de ce bracelet de cuir qui entourent maintenant ton poignet.
-"Et ça, un plus que j'avais prévu pour plus tard."
Un plus tard de quelques jours. Bracelet de cuir, enchanté pour exacerbés le bonheur ressenti, l'une de mes mains glissa dans la tienne pour s'y accrocher, entrelaçant nos doigts, alors que l'autre venait caresser ta joue délicatement, amoureusement, agrémentant le geste d'une autre tendresse de mes lèvres pour le coin des tiennes, plus courte cette fois.
-"Je suis prêt à te suivre maintenant..."
Ici, ailleurs, au bout du monde. Et peut-être plus loin encore.
J'aimais tes yeux, ta peau, tes cheveux, le gout de tes lèvres, leur carmin, ton intelligence, ta gentillesse, ton rire, son sourire, tes idées, tes folies,... Simplement tout. Alors quand tu m'enfermais, je restais, presque désireux de m'accrocher à ces barreaux invisibles qui nous liaient chaque jour un peu plus dans ce rêve éveillé.
« j'ai l'impression que t'éloigner d'Inverness était ce qu'il te fallait en ce moment. Un moment pour toi et moi, loin de tout »
C'est tellement vrai. Que tu le ressentes en soit ne m'étonnes pas, bien que j'aurais peut-être peur que tu n'en comprennes toutes les raisons. Mais serais-tu seulement inquiète, ou me ferais-tu confiance ? Je ne cherches pas à t'inquiéter, pas parce que je ne crois pas en toi, mais parce que l'avenir n'est pas encore fixé dans ce sur quoi je travaille en ce moment. A coté de ça, j'aime être présent pour toi, comme pour ta sélection à laquelle tu m'as laissé t'accompagner.
« puis je commence à perdre mon bronzage, ça ne va pas »
Je souris, rien de plus, à cette dernière phrase. Loin de pouvoir prétendre être objectif, ton bronzage est magnifique. Et cet avis se lit très bien dans mon regard.
« Je te propose qu'on laisse les sacs ici pour aller faire un tour ? La soirée ne fait que commencer »
Moue appréciatrice de l'idée, je te laisse redescendre sur terre, à la façon d'un ange, ne réagissant que peu au début, hésitant sur une idée. Regardant autour de moi, je me défais de mes baskets, ainsi que des chaussettes, et remonte jusque en un bourlet le bas de mon jean. Je n'ai pas peur d'aller pieds nus, ou encore de rester avec mon gilet. Et si d'aventure, il est un peu trop chaud, je me contenterais de le retirer. Après tout, ici, c'est la saison chaude pour la Thaïlande. Mais alors que tu t'apprête à sortir, ma main attrape ton poignet, t'attirant de nouveau à moi. Mes lèvres se posent sur les tiennes, et je t'embrasse. Passionnément.
-"Ca, c'est parce que je t'aime..."
Doucement, mes mains nouent alors un noeud à l'attache de ce bracelet de cuir qui entourent maintenant ton poignet.
-"Et ça, un plus que j'avais prévu pour plus tard."
Un plus tard de quelques jours. Bracelet de cuir, enchanté pour exacerbés le bonheur ressenti, l'une de mes mains glissa dans la tienne pour s'y accrocher, entrelaçant nos doigts, alors que l'autre venait caresser ta joue délicatement, amoureusement, agrémentant le geste d'une autre tendresse de mes lèvres pour le coin des tiennes, plus courte cette fois.
-"Je suis prêt à te suivre maintenant..."
Ici, ailleurs, au bout du monde. Et peut-être plus loin encore.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mar 28 Jan 2020 - 12:40
La douceur dans chaque geste, dans chacune de ses attentions, elle veut que tout soit parfait et ça le sera. L'éloignement avec Inverness est la première étape, elle lit dans son regard qu'elle avait raison, que c'est une épine désagréable dans ce que pourrait être l'épanouissement au quotidien. Ces moments à deux sont pour elle les meilleurs, une occasion de lui montrer à quel point il est important pour elle, unique. Seules quelques secondes sont nécessaires pour qu'elle soit prête à partir à l'aventure, elle aurait pu troquer sa robe contre une tenue plus confortable, mais elle n'a pas prévu de partir en randonnée, pas ce soir. D'un regard, elle donne le top départ, prenant la direction de la porte mais elle n'a pas le temps de faire deux pas qu'elle se sent happée et ramenée en arrière. La surprise sur son visage laisse place au bonheur, bien-être simple et vrai, sa main libre trouve sa place dans la nuque du bee le temps de cet échange passionné et envoûtant, elle soupire quand il se retire, gourmande qui n'en a jamais assez. Elle prête enfin attention à ce frôlement qu'elle avait sentis contre son poignet, un bracelet y ayant trouvé sa place, « merci », sincère et touchée, ses doigts caressent la surface de ce présent avec délicatesse. Le cœur à la fois léger et gonflé de bonheur, elle sourit en affirmant la prise de sa main sur la sienne, « allons y »,
La porte de la maison à nouveau scellée grâce à sa baguette, ils rallient la plage qui se trouve en contrebas, main dans la main, c'est une sensation, une émotion, unique et agréable de se retrouver là en si bonne compagnie. Estimant qu'il est temps de donner une explication sur l'endroit qui les accueille, la blonde prend la parole, « j'ai été bénévole ici l'année dernière, la maison appartient à mon amie Makhala, c'est elle qui m'a guidée tout au long de mon séjour, trois mois dans ce paradis. Je n'avais plus envie de rentrer », mais au fond sa famille et ses amis lui manquaient. « Si c'est une plage privée, c'est parce que on est dans une réserve naturelle protégée... » un regard sur le côté, elle retient un sourire, « les créatures qui peuplent cette île sont pour la plupart des occamys, ils sont inoffensifs et captivants dans leur milieu naturel », les occamys ne sont qu'une partie de la population de l'île, mais une espèce qui, elle le sait, intéressera son compagnon, si elle ne sait pas la raison, elle a vu les dessins et au fond, elle veut juste faire plaisir.
Avançant le long de la côte, elle sourit en repensant à ses souvenirs sur cette île, « il y a aussi des Veaudelune, des Vivets Doré qui nichent dans la forêt » et bien d'autres créatures, cette île est merveilleuse. Une silhouette se dessine au loin, lui faisant ralentir le pas jusqu'à totalement s'arrêter, « pose tes jolies fesses sur le sable, fais-moi confiance » dit-elle en initiant le mouvement, jambes croisées, elle attends quelques secondes avant de sortir un sifflement léger, « areva…viens mon beau » une douceur infinie dans la voix, elle siffle à nouveau et la créature disparaît, ses pas dans le sable trahissant sa progression et sa nature, le sable s'enfonce juste sous leurs yeux et pourtant il n'y a rien à voir, la belle tend la main lentement, « schatje, je te présente Areva ». Un frisson parcourt le corps de la jeune femme lorsque ses doigts entre en contact avec la paume de l'animal, demiguise sociable, Areva attends néanmoins d'être certain que le nouveau venu n'est pas hostile avant de se montrer, « tu peux te montrer mon tout beau »; de grands yeux apparaissent soudain et le sourire d'Ymkje se fait encore plus large lorsque le demiguise s'approche d'elle pour venir caresser ses cheveux, comme pour vérifier que c'est bien elle, « oui c'est moi, je suis contente de te voir, ça c'est Victor, c'est un ami ». L'animal disparaît soudainement et la blonde se tourne vers le seul autre humain présent à des kilomètres en souriant de malice, « ne bouge pas, et … j'espère que tu n'as rien dans les poches, Areva doit être croisé avec un niffleur, il aime bien s'approprier ce qui n'est pas forcément à lui… Makahla l'a trouvé alors que ce n'était qu'un bébé, c'est pour ça qu'il est si proche des humains, il n'a que deux ans ». Deux ans, autant dire un gros bébé joueur.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mar 28 Jan 2020 - 22:47
Je te suis, sans hésiter une seconde, m'assurant juste par réflexe de la présence de ma baguette dans l'une de mes poches alors que tu récites la même formule pour verrouiller la porte. Attentif cette fois, j'arrive aisément à la retenir. Ensuite, je me laisse guider, appréciant finalement l'air frais et chaud qu'offre ce climat, ainsi que la nature environnante. J'essaye d'imaginer ce que cela doit être le jour, et c'est légèrement distrait que je reviens à la réalité, notre réalité.
« j'ai été bénévole ici l'année dernière, la maison appartient à mon amie Makhala, c'est elle qui m'a guidée tout au long de mon séjour, trois mois dans ce paradis. Je n'avais plus envie de rentrer »
Je pouvais parfaitement le comprendre. Moi-même je ne l'avais fait que lorsque Grace avait eu son accident. Bien sur, ma jumelle aurait dit "parce que", insistant sur le fait que sans ça, je ne serais pas rentré. Et au fond, c'était vrai. Sans cette nouvelle, je ne serais probablement pas rentré. Mais la raison première n'était pas son accident, mais ma prise de conscience en rapport avec celui-ci. Et ça, elle ne l'avait pas compris, Grace.
« Si c'est une plage privée, c'est parce que on est dans une réserve naturelle protégée... les créatures qui peuplent cette île sont pour la plupart des occamys, ils sont inoffensifs et captivants dans leur milieu naturel »
Je m'arrêtais, plongeant mon regard dans le tien.
-"Des Occamys ? Tu veux dire, des vrais Occamys ?"
J'étais abasourdi, presque effaré de la nouvelle. Parce que s'il y avait des Occamys, il y avait des oeufs. Et des oeufs d'Occamys, ca valait cher. Très cher. Bien sur, mon intérêt pour ces objets n'était du tout à but lucratif, j'en avais rien à faire du marché noir moi. Mais je ne pouvais pas nier que mettre la main sur des écailles d'oeuf, s'il s'agissait de beaux morceaux étaient quelque chose qui me laissait indifférent. Dans ce contexte, la définition même de réserve protégée semblait s'évanouir dans mon esprit.
Reprenant notre promenade nocture, je l'écoute me parler encore de l'ile, avant que tu ne t'arrête de nouveau, et me demande de m'asseoir, de te faire confiance. Les deux étaient faciles, et je m'asseyais alors dans le sable, te regardant faire. La suite, je m'y attendais encore moins. Doucement, tu appelais ce que tu nommais Areva, et qui s'approchait sans pour autant apparaitre à l'oeil nu. Etait-ce seulement possible ? Après ce cours de SACM fin décembre, j'y pensais bien sur, mais j'arrivais pas à y croire réellement.
« schatje, je te présente Areva »
Les traces en tout cas sur le sol y ressemblait.
« tu peux te montrer mon tout beau »
Et alors que l'animal te répondait, t'obéissait, je revivais ce cours presque irréel. Sauf que tu prenais une plus grande part d'attention de ma part que ne le pouvait Pennyworth.
« oui c'est moi, je suis contente de te voir, ça c'est Victor, c'est un ami »
L'animal disparu à nouveau, mais on pouvait toujours le suivre à cause des traces qu'il laissait dans le sable.
« ne bouge pas, et … j'espère que tu n'as rien dans les poches, Areva doit être croisé avec un niffleur, il aime bien s'approprier ce qui n'est pas forcément à lui… Makahla l'a trouvé alors que ce n'était qu'un bébé, c'est pour ça qu'il est si proche des humains, il n'a que deux ans »
-"Et tu dis que tu ne peux pas avoir des secrets ?" Sentant des doigts froler mes cheveux, je continuais. "Je vais finir par croire que c'est un trait de caractère commun chez les demiguises. En décembre, on a eu un cours dessus. Robin..." Parce que personne ne devait l'appeler M' Pennyworth "... il en a ramené un en classe. Il avait la même tendance à la cleptomanie. Il nous a piqué un truc à chacun, qu'on a pu récupérer plus tard dans le cours."
Je laissais le Demiguise apparaitre à nouveau, fixant ma baguette de ses yeux.
-"Non. Pas ça..."
L'animal se retira en arrière pour le coup, comme si je l'avais effrayé ou même blessé.
« j'ai été bénévole ici l'année dernière, la maison appartient à mon amie Makhala, c'est elle qui m'a guidée tout au long de mon séjour, trois mois dans ce paradis. Je n'avais plus envie de rentrer »
Je pouvais parfaitement le comprendre. Moi-même je ne l'avais fait que lorsque Grace avait eu son accident. Bien sur, ma jumelle aurait dit "parce que", insistant sur le fait que sans ça, je ne serais pas rentré. Et au fond, c'était vrai. Sans cette nouvelle, je ne serais probablement pas rentré. Mais la raison première n'était pas son accident, mais ma prise de conscience en rapport avec celui-ci. Et ça, elle ne l'avait pas compris, Grace.
« Si c'est une plage privée, c'est parce que on est dans une réserve naturelle protégée... les créatures qui peuplent cette île sont pour la plupart des occamys, ils sont inoffensifs et captivants dans leur milieu naturel »
Je m'arrêtais, plongeant mon regard dans le tien.
-"Des Occamys ? Tu veux dire, des vrais Occamys ?"
J'étais abasourdi, presque effaré de la nouvelle. Parce que s'il y avait des Occamys, il y avait des oeufs. Et des oeufs d'Occamys, ca valait cher. Très cher. Bien sur, mon intérêt pour ces objets n'était du tout à but lucratif, j'en avais rien à faire du marché noir moi. Mais je ne pouvais pas nier que mettre la main sur des écailles d'oeuf, s'il s'agissait de beaux morceaux étaient quelque chose qui me laissait indifférent. Dans ce contexte, la définition même de réserve protégée semblait s'évanouir dans mon esprit.
Reprenant notre promenade nocture, je l'écoute me parler encore de l'ile, avant que tu ne t'arrête de nouveau, et me demande de m'asseoir, de te faire confiance. Les deux étaient faciles, et je m'asseyais alors dans le sable, te regardant faire. La suite, je m'y attendais encore moins. Doucement, tu appelais ce que tu nommais Areva, et qui s'approchait sans pour autant apparaitre à l'oeil nu. Etait-ce seulement possible ? Après ce cours de SACM fin décembre, j'y pensais bien sur, mais j'arrivais pas à y croire réellement.
« schatje, je te présente Areva »
Les traces en tout cas sur le sol y ressemblait.
« tu peux te montrer mon tout beau »
Et alors que l'animal te répondait, t'obéissait, je revivais ce cours presque irréel. Sauf que tu prenais une plus grande part d'attention de ma part que ne le pouvait Pennyworth.
« oui c'est moi, je suis contente de te voir, ça c'est Victor, c'est un ami »
L'animal disparu à nouveau, mais on pouvait toujours le suivre à cause des traces qu'il laissait dans le sable.
« ne bouge pas, et … j'espère que tu n'as rien dans les poches, Areva doit être croisé avec un niffleur, il aime bien s'approprier ce qui n'est pas forcément à lui… Makahla l'a trouvé alors que ce n'était qu'un bébé, c'est pour ça qu'il est si proche des humains, il n'a que deux ans »
-"Et tu dis que tu ne peux pas avoir des secrets ?" Sentant des doigts froler mes cheveux, je continuais. "Je vais finir par croire que c'est un trait de caractère commun chez les demiguises. En décembre, on a eu un cours dessus. Robin..." Parce que personne ne devait l'appeler M' Pennyworth "... il en a ramené un en classe. Il avait la même tendance à la cleptomanie. Il nous a piqué un truc à chacun, qu'on a pu récupérer plus tard dans le cours."
Je laissais le Demiguise apparaitre à nouveau, fixant ma baguette de ses yeux.
-"Non. Pas ça..."
L'animal se retira en arrière pour le coup, comme si je l'avais effrayé ou même blessé.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mer 29 Jan 2020 - 15:32
"Des Occamys ? Tu veux dire, des vrais Occamys ?" Le sourire de la jeune femme s’élargit, elle secoue la tête en riant, « non, des miniatures en plastiques », réponse empreinte de taquinerie, il n’y a pas vraiment de moquerie dans ses propos, après tout ce n’est pas une occasion offerte à tous de pouvoir espérer observer ces créatures. « C’est justement parce qu’il y a des occamys que cette partie de l'île est introuvable à ceux qui n’y sont pas invités, tu imagines bien que si c’était ouvert à tous… les pauvres bêtes... » On ne compte plus les braconniers qui tentent de pénétrer sur cette terre sacrée dans l’espoir d’obtenir un ou deux occamys, voir à défaut leurs oeufs. Elle ne supporte pas l’idée qu’on puisse faire du mal à un animal ou une créature quel qu'il soit, son grand coeur parlant pour elle. « Parfois, je me dis que si je n’arrive pas à percer en tant que pro du quidditch, ce genre de vie me plairait assez, une île au milieu de nul part et des animaux sur lesquels veiller » la définition même du bonheur à son sens.
La progression sur la plage les mènent à leur première rencontre, le Demiguise de Makahla apparait discrètement, venant d’abord ce rassurer auprès de la jeune femme pour finalement aller tâter ce nouvel ami. « Ce n’est pas un secret ... » répond-t-elle avec toute la naïveté dont elle est capable, durant ses voyages elle a rencontré des gens merveilleux, des créatures fantastiques, elle a frôlé le sol de terres sacrées et pénétré dans des endroits insoupçonnés et tout ça, elle est prête à le partager avec lui, sans aucune réserve. Son regard clair ne quitte pas la créature, devinant sa position lorsqu’il se rend invisible, « ils sont très joueurs », comme si ça justifiait les choses, elle tente de se convaincre elle-même que la créature n’a pas autant de malice, mais il faut se rendre à l’évidence, Areva est bien taquin et cleptomane. l’animal réapparait tout en analysant le sorcier, « c’est chouette d’avoir amené une créature comme ça en cours, je vais regretter de ne pas avoir prit cette option », mais c’était une option de plus, et elle ne voulait pas devoir choisir entre la danse et la divination. Les créatures magiques, elle les avait fréquenté dans leurs milieux naturel, c’est tellement plus intéressant. Areva semble particulièrement intéressé par la baguette de Victor, bad idea, la dernière fois qu’il s’est emparé de sa baguette, elle a mit trois jours pour la récupérer. Non. Il y a presque une pointe de sévérité dans la voix de Victor qui fait sourire la sorcière. Le Demiguise fait un bond en arrière, et comme une mère le ferait avec son enfant houspiller sur la plaine de jeux, elle écarte les jambes et les bras; à la façon d’un singe affectueux, il vient se glisser contre elle, ses grands yeux merveilleux qui capturent ceux d’Ymkje, son sourire ne pourrait être plus large et pourtant, la créature attrape une mèche de ses cheveux pour jouer avec, caressant son épaule et s’agrippant à son cou. « Comme je te le disais : un gros bébé », la fourrure de ces créatures est particulièrement soyeuse, douce caresse contre sa peau, elle pose son front contre la tête de l’animal juste avant que celui-ci ne s’éloigne de quelques pas.
Délicatement, la blonde se relève, tendant une main au summerbee en souriant pour l’inviter à se relever, la balade ne fait que commencer. « Areva, tu nous accompagnes ? » En guise de réponse il disparaît. « Tant pis » dit-elle un peu triste, elle a de bons souvenirs de balade avec la créature et son amie, mais peut-être qu’il est encore trop méfiant, après tout il a beau être sociable, il ne connaît pas encore Victor, peut-être pas suffisamment que pour rester proche. Puis finalement, elle sent une pression contre sa jambe, le tissu de sa robe se froisse et ses cheveux volent en lui arrachant une grimace, « d’accord, mais … t’es gros maintenant! » Toujours invisible, elle sent le poids de la créature sur ses épaules, à tâton elle le récupère en prenant garde de ne pas le blesser, « alors mon beau, soit tu restes à terre pour la balade, soit tu rentres à la maison, mais je ne te porterais pas ! » Hors de question d’en faire un domestique capricieux, il prend bien trop ses aises. Une vague de sable s’envole vers les sorciers suivi d’un sifflement, la blonde se met à rire en sautant d’un bond vers son petit ami, « bon je crois qu’il est vexé et jaloux, on en aura plus rien ce soir… bonne soirée à toi Reva ». Les doigts qui s’entrelacent à nouveau, elle sourit en regardant l’océan puis reporte son attention sur lui, se hissant sur la pointe des pieds pour l’embrasser brièvement, déstabilisée par le sable elle redescend rapidement d’un petit niveau, est-ce vraiment le sable? « Aller, viens, il y a encore énormément de choses à voir », beaucoup de choses et peu de temps, on dirait l’organisation d’une journée à Disneyland.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mer 29 Jan 2020 - 22:13
Pour la seconde fois de ma vie avec toi, j'imagine tant que j'aimerais qu'elle échoue son rêve. Ce serait égoïste, mais là, tout de suite, on me proposerait de rester ici avec elle, loin de ce que sont nos vies actuelles, des problèmes que l'on rencontre, des tracas quotidiens, seuls ici sur une île à s'occuper de ce qui est au fond mon animal préféré, je dis oui directement. Mais je garde cette info pour moi, parce que dans le fond, c'est son bonheur qui me rend heureux, et que j'aime la voir le vivre. Et si cela doit passer par la réalisation de son rêve, qu'elle doit intégrer une équipe pro, arrêter tes études, partir loin et ne revenir que peu, et bien je me dis que je serais là. Là chacun de ses passages, présent à chacun de ses matchs, le genre à découper chaque article de journal parlant d'elle pour le seul plaisir de pouvoir les regrouper dans un livre.
Areva est une créature fantastique sous bien des aspects, et je ne pensais pas en revoir un de si tôt de cette espèce. Ni de si près.
-"Tu peux toujours assister à certains de ses cours en auditrice libre."
Pennyworth est de ce style. Même si en ce moment, il semble absent. Mais si la blonde vient en cours, elle est sure de trouver une place dans celui-ci. Du sais-je à lui laisser la mienne ?
« Comme je te le disais : un gros bébé »
Je souris tendrement. Parce qu'autant d'affection d'un animal aussi craintif de base, ça reste indicateur de certaines qualités chez la blonde que j'apprécie d'ordinaire. Et je suis sur que le Demiguise les voit également. Mais alors qu'on se relève, l'animal lui donne raison, de part un caprice en deux temps. Et si le premier m'amuse, le deuxième me fait clairement avaler du sable.
-"Ça, c'est *prtt* vraiment pas cool."
Encore que, le baiser qui s'en suit n'est pas déprécié.
-"Si j'ai droit à ça à chaque fois, je vais m'amuser à le rendre jaloux H24." ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie, ma main serrant la sienne un instant. Moment fatidique où je sentais ses pieds près à repartir, l'idée me traversa l'esprit sur un coup de tête, au son de ses remous de la mer qui allait et venait. Et serrant sa main, je l'attire une nouvelle fois à moi. Nouveau baiser, nouvelle main effleurant sa nuque.
-"Ca c'est pour ici, te remercier..."
Et un second...
-"Et ça pour te demander pardon."
Pardon, oui. Parce que mes mains glissaient rapidement pour la saisir et la porter, comme si nous étions jeunes mariés. Et sans hésiter une seconde, je me dirigeais bien ailleurs que vers la suite de la promenade, vers cette eau salée qui nous appelaient tous les deux. Peu m'importait les vêtements, peu m'importait qu'il faisait nuit ici, rien ne m'importait vraiment à vrai dire. La seule chose que je voulais, c'était ce rire qui finirait par sortir de ces lèvres que j'aimais embrasser. Nous étions fous tous les deux. Nous étions jeunes. Et une fois à bonne distance, la mer me léchant le corps bien assez, je la jetais à l'eau.
Areva est une créature fantastique sous bien des aspects, et je ne pensais pas en revoir un de si tôt de cette espèce. Ni de si près.
-"Tu peux toujours assister à certains de ses cours en auditrice libre."
Pennyworth est de ce style. Même si en ce moment, il semble absent. Mais si la blonde vient en cours, elle est sure de trouver une place dans celui-ci. Du sais-je à lui laisser la mienne ?
« Comme je te le disais : un gros bébé »
Je souris tendrement. Parce qu'autant d'affection d'un animal aussi craintif de base, ça reste indicateur de certaines qualités chez la blonde que j'apprécie d'ordinaire. Et je suis sur que le Demiguise les voit également. Mais alors qu'on se relève, l'animal lui donne raison, de part un caprice en deux temps. Et si le premier m'amuse, le deuxième me fait clairement avaler du sable.
-"Ça, c'est *prtt* vraiment pas cool."
Encore que, le baiser qui s'en suit n'est pas déprécié.
-"Si j'ai droit à ça à chaque fois, je vais m'amuser à le rendre jaloux H24." ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie, ma main serrant la sienne un instant. Moment fatidique où je sentais ses pieds près à repartir, l'idée me traversa l'esprit sur un coup de tête, au son de ses remous de la mer qui allait et venait. Et serrant sa main, je l'attire une nouvelle fois à moi. Nouveau baiser, nouvelle main effleurant sa nuque.
-"Ca c'est pour ici, te remercier..."
Et un second...
-"Et ça pour te demander pardon."
Pardon, oui. Parce que mes mains glissaient rapidement pour la saisir et la porter, comme si nous étions jeunes mariés. Et sans hésiter une seconde, je me dirigeais bien ailleurs que vers la suite de la promenade, vers cette eau salée qui nous appelaient tous les deux. Peu m'importait les vêtements, peu m'importait qu'il faisait nuit ici, rien ne m'importait vraiment à vrai dire. La seule chose que je voulais, c'était ce rire qui finirait par sortir de ces lèvres que j'aimais embrasser. Nous étions fous tous les deux. Nous étions jeunes. Et une fois à bonne distance, la mer me léchant le corps bien assez, je la jetais à l'eau.
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Re: feel the sun on my skin - vic'
Jeu 30 Jan 2020 - 9:27
L'idée de participer à un cours en auditrice libre ne lui avait pas frôler l'esprit, c'est pourtant une bonne idée qui lui permettrait de garder un certain contact avec les créatures, d'en apprendre plus à leur sujet, c'est peut-être pas si mal après tout, « je lui poserais la question si je le croise un de ces jours »; de plus, c'est une option qu'il suit, une occasion de passer un peu de temps ensemble, chaque minute est précieuse. Areva est jeune, taquin, capricieux et jaloux; habitué à être le centre du monde de Makhala, une fois qu'il vous intègre dans son cercle de confiance c'est comme si vous lui apparteniez, la blonde ne déroge pas à la règle, et très certainement qu'il est vexé, parce que les Demiguises sont des créatures sensibles et intelligentes, mais Ymkje ne se laisse pas intimider le moins du monde, il est râleur, mais pas boudeur. « Comme si tu avais besoin d'un prétexte » réponse avec le sourire, elle la câline ne tarit pas de tendres attentions, mais s'il veut des raisons supplémentaires, ça peut toujours se trouver.
C'est lui qui semble trouver une nouvelle raison, sans la moindre retenue, la blonde se laisse attirer contre lui, frissonnant lorsque sa main caresse sa nuque, elle ferme les yeux pour profiter de toute l'intensité de l'instant, « merci à toi de m'avoir suivi ». Tout le monde ne l'aurait pas fait, mais il y a cette confiance presque aveugle entre eux, cette envie de se suivre jusqu'au bout du monde, phrase bateau qui prend tout son sens aujourd'hui. Pardon? Elle ne comprend pas sur l'instant, pas plus quand ses pieds quittent le sol, elle s'accroche à lui comme un koala à son eucalyptus, serrant son cou de ses bras et tentant d'éviter d'être mouillée trop vite, encore que, une fois à bonne distance elle se sent voler pour mieux atterrir dans l'océan, non sans un cri mêlé à un rire.
L'eau est toujours autours des vingt-cinq degrés, un petit coup de frais, mais une température largement supérieure à l'écosse qui la rend de ce fait agréable. Sortant la tête de l'eau, ses cheveux en arrière et en partie collés contre son visage, elle vérifie avoir pied, tout en gardant une distance entre eux, « tu sais, il y a plus simple si tu veux te débarrasser de moi » elle sourit juste avant de plonger, elle est sur son terrain et elle ne compte pas se laisser avoir aussi facilement. Bien que sa robe réduise ses mouvements, elle arrive assez facilement à atteindre son objectif : faucher les jambes de Victor pour le faire tomber, y'a pas de raison pour qu'elle soit la seule à être trempée. Elle lui laisse le temps de remonter à la surface et l'accueil en lui sautant dessus, ses jambes se nouant autour de sa taille, ses bras entourant son cou, la pleine lune pour seul éclairage, elle le regarde vraiment, du bout des doigts elle décolle et replace quelques mèches collées à son front, « tu es magnifique » déjà d'ordinaire, mais sous cette lumière, dans ce décor, tout lui semble si parfait.
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Re: feel the sun on my skin - vic'
Jeu 30 Jan 2020 - 14:14
Tes cris, ton rire, tant de choses qui me font sourire. Et la suite est tellement prévisible que je t'en voudrais presque de ne pas agir ainsi. Ta phrase est fausse cependant, je ne souhaite pas me débarrasser de toi. Et même si j'essayais, je suis sur que tu t'accrocherais à la vie, de manière incroyable. Et je me sens happé, basculant en arrière dans cette eau salée. Impression incroyable, vue étrange, la surface de l'eau est noire, avec juste la lune qui transparait difficilement. Nageant deux secondes en apnée, m'éloignant encore un peu de la plage dans les remous, je regagnais la surface sans trop de mal, saissisant quand même ma baguette dans ma main, sachant ma poche un peu trop large pour la retenir.
Et c'est sans problème que je t’accueillais dans mes bras, laissant tes jambes m'entourer, se nouer dans le bas de ma colonne.
« tu es magnifique »
Je prend le compliment, mon regard transcendant le tien avec au moins autant d'intensité. Mon coeur lui, bat comme ce soir là, rapidement alors que ma main libre vient soutenir ton dos. Un léger silence s'installe, court, mais intense alors que nos iris se cherchent. Qui gagnera ? Faut-il vraiment qu'il y ait un vainqueur ?
La vérité, c'est que je ne peux répondre à ton compliment en exprimant toute la profondeur de ce que je ressens. Alors, comme la dernière fois...
-"Tu sais ce que je vois quand je regarde tes yeux ?"
Sortant ma baguette de l'eau, je laissais ma main virevolter de quelques mouvements, et la lune ne reste plus seule. Comme si les étoiles voulaient briller plus, le ciel s'illumine un peu plus. Et avec lui, la mer se remplit de paillettes, les cristaux de sel répondant au sort en reflet à ces milliers de lumières dans le ciel.
Ma main plongeant pour se saisir de mon autre, j'affirmais :
-"J'y vois ça..."
Ce genre de beauté, que l'on ne pouvait obtenir que par cette magie si belle et si forte qu'étaient les arcanes astrales. Mes lèvres alors vinrent alors à la rencontre des tiennes, nouveau remerciement de ce moment, nouvelle façon de te montrais que tu m'inspirais, était ma muse, et que quelques soit mes résultats en sortilèges, je n'avais pas perdu la main.
Et c'est sans problème que je t’accueillais dans mes bras, laissant tes jambes m'entourer, se nouer dans le bas de ma colonne.
« tu es magnifique »
Je prend le compliment, mon regard transcendant le tien avec au moins autant d'intensité. Mon coeur lui, bat comme ce soir là, rapidement alors que ma main libre vient soutenir ton dos. Un léger silence s'installe, court, mais intense alors que nos iris se cherchent. Qui gagnera ? Faut-il vraiment qu'il y ait un vainqueur ?
La vérité, c'est que je ne peux répondre à ton compliment en exprimant toute la profondeur de ce que je ressens. Alors, comme la dernière fois...
-"Tu sais ce que je vois quand je regarde tes yeux ?"
Sortant ma baguette de l'eau, je laissais ma main virevolter de quelques mouvements, et la lune ne reste plus seule. Comme si les étoiles voulaient briller plus, le ciel s'illumine un peu plus. Et avec lui, la mer se remplit de paillettes, les cristaux de sel répondant au sort en reflet à ces milliers de lumières dans le ciel.
Ma main plongeant pour se saisir de mon autre, j'affirmais :
-"J'y vois ça..."
Ce genre de beauté, que l'on ne pouvait obtenir que par cette magie si belle et si forte qu'étaient les arcanes astrales. Mes lèvres alors vinrent alors à la rencontre des tiennes, nouveau remerciement de ce moment, nouvelle façon de te montrais que tu m'inspirais, était ma muse, et que quelques soit mes résultats en sortilèges, je n'avais pas perdu la main.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Jeu 30 Jan 2020 - 20:32
Le temps semble suspendu, seul le bruit des vagues et les remous de l'eau contre son corps lui rappellent qu'elle est toujours rattachée au présent, à cette part d'univers qu'elle aime tant, mais qu'elle aime bien moins que lui, c'est un fait qui se vérifie chaque jour un peu plus. Réponse négative de la tête, elle ne sait pas ce qu'il pense voir dans son regard, mais une chose est sûre, elle ne se lasse pas de le voir agiter sa baguette, chaque fois il la surprend, aujourd'hui plus que les autres, le ciel se fait complice de ses rêveries, l'océan semble se parer d'un milliard de diamants et son regard brille tout autant, émerveillée par tant de beauté. Sourire probablement naïf, elle regarde tout autour d'elle, appréciant ce spectacle qui lui est dédié, il ne fait aucun doute qu'il est doué en magie, bien plus qu'elle ne peut rêver l'être un jour. « C'est… », elle est sans mot, l'émotion à fleur de peau, le corps poussé par l'océan qui se love un peu plus alors qu'elle lui rend ce baiser avec bien trop de sentiments entremêlés, la passion et l'amour flirtant dangereusement au creux de sa poitrine.
C'est pour des moments comme celui-ci qu'elle est heureuse d'être partie, elle savait qu'elle ne regretterait pas son choix, elle a ce sentiment d'être toujours au bon endroit quand il est à ses côtés. Ses cuisses raffermissent leur prise, ses mains glissent contre ses épaules, elle en aurait le tournis, alors elle s'éloigne un instant pour reprendre son souffle, pour permettre à son cœur cœur de retrouver un rythme plus acceptable. La paume contre sa joue, front contre front, elle sourit en le regardant, elle est heureuse, le bonheur simple et dépourvu d'artifice. « Je t'aime tellement », murmure contre ses lèvres, le moment est tout simplement parfait. Un rouleau un peu plus gros que les précédents les déstabilisent, ils se retrouvent sous l'eau, elle ressort la tête de l'eau, remet ses cheveux dans le bon sens et rit, décidément, l'univers se ligue contre eux. La blonde se relève et retourne contre son petit ami, les bras entourant sa taille, le menton posé contre son torse, « tu peux sécher ma robe ou tu comptes retourner à l'eau ? » Elle n'a rien contre, bien que s'il faut retourner à l'eau, elle enlèvera sa robe pour une question pratique.
C'est pour des moments comme celui-ci qu'elle est heureuse d'être partie, elle savait qu'elle ne regretterait pas son choix, elle a ce sentiment d'être toujours au bon endroit quand il est à ses côtés. Ses cuisses raffermissent leur prise, ses mains glissent contre ses épaules, elle en aurait le tournis, alors elle s'éloigne un instant pour reprendre son souffle, pour permettre à son cœur cœur de retrouver un rythme plus acceptable. La paume contre sa joue, front contre front, elle sourit en le regardant, elle est heureuse, le bonheur simple et dépourvu d'artifice. « Je t'aime tellement », murmure contre ses lèvres, le moment est tout simplement parfait. Un rouleau un peu plus gros que les précédents les déstabilisent, ils se retrouvent sous l'eau, elle ressort la tête de l'eau, remet ses cheveux dans le bon sens et rit, décidément, l'univers se ligue contre eux. La blonde se relève et retourne contre son petit ami, les bras entourant sa taille, le menton posé contre son torse, « tu peux sécher ma robe ou tu comptes retourner à l'eau ? » Elle n'a rien contre, bien que s'il faut retourner à l'eau, elle enlèvera sa robe pour une question pratique.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Jeu 30 Jan 2020 - 22:16
« C'est… »
Toi. Tout simplement. La beauté que tu m'inspires. Le rêve que tu me fais vivre chaque instant. Je suis ce genre d'amoureux, rêveur et enchanteur, désireux d'émerveiller ton regard parce que c'est là que se trouve pour moi la plus grande source de magie. T'en rends-tu compte ? Sais-tu imaginer que ce sort, je n'avais jamais réussi à le faire ? Mais ce soir, j'étais sur au fond de moi de parvenir à le faire. Ce soir, avec toi, j'étais sur qu'il marcherait. Parce que dans un moment pareil, aussi intense, il m'était impossible d'échouer.
« Je t'aime tellement »
-"Je t'aime aussi."
D'ordinaire, on ne se le disait pas en retour l'un à l'autre. C'était rare. On trouvait une autre façon de le dire, de le faire comprendre à l'autre, mais cette fois, je voulais joindre à mon regard les mots, et aux mots les gestes. Parce que cette proximité entre nous m'enivrait. Parce que ton corps contre le mien me laissait...
Mais je ne m'attendais pas au reflux suivant. Et si je ne voulais pas te lâcher, lorsque subitement je bu la tasse, ma prise te laissa dans un réflexe à la con. Fichu océan. Me relevant tout en toussant l'eau et son gout un peu trop prononcé pour mes papilles gustatives, j'entendis ton rire. Et j'étais rassuré instantanément.
« tu peux sécher ma robe ou tu comptes retourner à l'eau ? »
Mon regard venant chercher le tien, je savais ce que je souhaitais. Et ce que je souhaitais était tout simplement rester avec toi. Dans une ballade, un bain de minuit ou en retournant à la maison, ou autre chose encore, je ne pouvais que me sentir heureux. Un bonheur qui ne pouvait pas se taire, qui ne devait pas s'éteindre. Me détachant alors de ton étreinte, mes doigts glissant dans les tiens, je revenais vers la plage de quelques pas. Et ma main droite lacha son emprise sur toi, repris ma baguette et virevolta pour nous sécher.
-"On continue la ballade." déclarais-je en souriant. Je n'avais rien contre la baignade, que du contraire, si ce n'est la baguette. Je n'avais rien pour la fixer, et je n'étais pas certains que la laisser dans le sable avec nos vêtements soit la meilleure idée, maintenant que je connaissais Areva. Et puis, un bain de minuit, c'était à prendre à minuit non ?
Toi. Tout simplement. La beauté que tu m'inspires. Le rêve que tu me fais vivre chaque instant. Je suis ce genre d'amoureux, rêveur et enchanteur, désireux d'émerveiller ton regard parce que c'est là que se trouve pour moi la plus grande source de magie. T'en rends-tu compte ? Sais-tu imaginer que ce sort, je n'avais jamais réussi à le faire ? Mais ce soir, j'étais sur au fond de moi de parvenir à le faire. Ce soir, avec toi, j'étais sur qu'il marcherait. Parce que dans un moment pareil, aussi intense, il m'était impossible d'échouer.
« Je t'aime tellement »
-"Je t'aime aussi."
D'ordinaire, on ne se le disait pas en retour l'un à l'autre. C'était rare. On trouvait une autre façon de le dire, de le faire comprendre à l'autre, mais cette fois, je voulais joindre à mon regard les mots, et aux mots les gestes. Parce que cette proximité entre nous m'enivrait. Parce que ton corps contre le mien me laissait...
Mais je ne m'attendais pas au reflux suivant. Et si je ne voulais pas te lâcher, lorsque subitement je bu la tasse, ma prise te laissa dans un réflexe à la con. Fichu océan. Me relevant tout en toussant l'eau et son gout un peu trop prononcé pour mes papilles gustatives, j'entendis ton rire. Et j'étais rassuré instantanément.
« tu peux sécher ma robe ou tu comptes retourner à l'eau ? »
Mon regard venant chercher le tien, je savais ce que je souhaitais. Et ce que je souhaitais était tout simplement rester avec toi. Dans une ballade, un bain de minuit ou en retournant à la maison, ou autre chose encore, je ne pouvais que me sentir heureux. Un bonheur qui ne pouvait pas se taire, qui ne devait pas s'éteindre. Me détachant alors de ton étreinte, mes doigts glissant dans les tiens, je revenais vers la plage de quelques pas. Et ma main droite lacha son emprise sur toi, repris ma baguette et virevolta pour nous sécher.
-"On continue la ballade." déclarais-je en souriant. Je n'avais rien contre la baignade, que du contraire, si ce n'est la baguette. Je n'avais rien pour la fixer, et je n'étais pas certains que la laisser dans le sable avec nos vêtements soit la meilleure idée, maintenant que je connaissais Areva. Et puis, un bain de minuit, c'était à prendre à minuit non ?
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Ven 31 Jan 2020 - 9:45
En quelques secondes à peine le tissu est séché, en ce qui concerne ses cheveux, Ymkje sort un élastique de sa poche pour attacher sa crinière en un chignon large et flou, dégageant sa nuque et ses épaules. « Allons y », paume tendue vers lui, elle glisse sa main contre celle de Victor en souriant et ils se remettent en marche. Endroit paisible au possible, on entend au loin des craquements venant de la forêt, des cris puis des murmures, elle se souvient qu'elle a eut peur la première fois qu'elle s'est baladée la nuit sur cette plage, mais rapidement Makhala l'a rassurée, lui rappelant que les créatures les plus dangereuses marchaient sur la plage. Elle n'a pas compris de suite bien sûr, elle a regardé autour d'elle sans rien voir et puis son esprit s'est éclairé et tout est devenu bien plus clair, plus simple : c'était elles, le plus gros danger. Son regard se plisse en scrutant la forêt, « on ira par-là une fois le soleil levé », c'est-à-dire pas tout de suite, mais non seulement il y a peu de chance de voir des créatures, mais en plus… elle meurt de faim.
« Accroche toi, on va sortir de la réserve », elle lui sourit tout en raffermissant le prise de sa main et une fraction de seconde plus tard, ils se trouvent exactement au même endroit, l'autre côté de l'île est une symétrie quasiment parfaite, s'il n'y avait pas les lumières au loin, les maisons et la musique, ils pourraient croire qu'ils n'ont pas bougés d'un pouce. « Bienvenue sur le côté habité de l'île », inutile de préciser qu'elle a passé beaucoup de ses nuits de ce côté, l'ambiance chaleureuse y est pour beaucoup. Guidés par le mécanisme des pas de la blonde, ils arrivent rapidement devant une petite cabane d'allure simple, une terrasse, quelques tables et un homme d'un âge certain jouant contre lui-même aux échecs. L'homme lève les yeux de son jeu et sourit, S̄æng, qu'est-ce que tu fais là ?! Considérant son surnom comme une invitation, cookie lache la main de Victor pour sauter au cou de l'homme qui l'accueille avec le sourire, toujours enthousiaste dit-il en riant dans son thaï natal, « tu t'ennuierais si je n'étais plus moi » répond la blonde dans la même langue, se tournant vers Victor elle l'invite à les rejoindre, « Khuṇ pū̀, je te présente Victor, mon petit-ami ». La tradition et le respect veut que ce soit toujours à l'aîné qu'on s'adresse en premier, reprenant son anglais bien plus maîtrisé, elle explique « c'est le propriétaire du restaurant et l'un des doyen de l'île, il est adorable, c'est comme un grand-père », c'est d'ailleurs ce que signifie Khuṇ pū̀, l'homme tend une main des plus cordiales à ce jeune qu'il ne connaît pas, avec suffisamment de bienveillance dans le regard que pour le mettre à l'aise.
Entrez, ils sont tous à l'intérieur, nouveau sourire sur le visage d'Ym qui est non seulement ravie de revoir ses amis, mais également de renouer avec la meilleure cuisine traditionnelle thais du monde, rien de moins. Back to the good old days se dit-elle en entrant dans la cabane, cette fois, elle ne lâche pas la main de son chéri, il y a du monde et elle n'a pas vraiment envie d'en être séparée. Ils enchaînent les présentations et c'est là qu'elle se rend compte d'à quel point elle est sociable. Ils réussissent par passer commande et s'installe à une table non loin du bar. « Désolée, je ne pensais pas croiser autant de monde », enfin en même temps un vendredi soir ce n'est pas si étonnant que ça. « Quand on goûte la vrai cuisine, les petits traiteurs de chez nous paraissent bien fade, tu trouves pas ? » Tout est bien plus fade une fois qu'il est loin, et ça lui semblera encore bien plus fade après ce week-end. Deux grosses noix de coco grillées arrivent avec une paille à l'intérieur, ce n'est pas ce quils ont commandé, mais c'est l'une des boissons préférées de la blonde, en jetant un regard au bar elle reconnaît le petit-fils du propriétaire qu'elle n'avait pas vu en arrivant. Sourire de remerciement, il ne semble pas avoir oublier ses goûts, « c'est de la noix de coco, jusque là je pense que tu avais deviné, mais il ajoute du Sangsom, c'est un whisky local qui tient plus des arômes de rhum, c'est ce que je préfère ici », levant sa noix de coco elle la fait tinter, enfin…, contre l'autre, le regard plongé dans le regard du blond, elle n'a d'yeux que pour lui, « je suis vraiment heureuse, d'être là avec toi », partager quelque chose d'aussi fort n'est pas anodin, pas pour elle.
« Accroche toi, on va sortir de la réserve », elle lui sourit tout en raffermissant le prise de sa main et une fraction de seconde plus tard, ils se trouvent exactement au même endroit, l'autre côté de l'île est une symétrie quasiment parfaite, s'il n'y avait pas les lumières au loin, les maisons et la musique, ils pourraient croire qu'ils n'ont pas bougés d'un pouce. « Bienvenue sur le côté habité de l'île », inutile de préciser qu'elle a passé beaucoup de ses nuits de ce côté, l'ambiance chaleureuse y est pour beaucoup. Guidés par le mécanisme des pas de la blonde, ils arrivent rapidement devant une petite cabane d'allure simple, une terrasse, quelques tables et un homme d'un âge certain jouant contre lui-même aux échecs. L'homme lève les yeux de son jeu et sourit, S̄æng, qu'est-ce que tu fais là ?! Considérant son surnom comme une invitation, cookie lache la main de Victor pour sauter au cou de l'homme qui l'accueille avec le sourire, toujours enthousiaste dit-il en riant dans son thaï natal, « tu t'ennuierais si je n'étais plus moi » répond la blonde dans la même langue, se tournant vers Victor elle l'invite à les rejoindre, « Khuṇ pū̀, je te présente Victor, mon petit-ami ». La tradition et le respect veut que ce soit toujours à l'aîné qu'on s'adresse en premier, reprenant son anglais bien plus maîtrisé, elle explique « c'est le propriétaire du restaurant et l'un des doyen de l'île, il est adorable, c'est comme un grand-père », c'est d'ailleurs ce que signifie Khuṇ pū̀, l'homme tend une main des plus cordiales à ce jeune qu'il ne connaît pas, avec suffisamment de bienveillance dans le regard que pour le mettre à l'aise.
Entrez, ils sont tous à l'intérieur, nouveau sourire sur le visage d'Ym qui est non seulement ravie de revoir ses amis, mais également de renouer avec la meilleure cuisine traditionnelle thais du monde, rien de moins. Back to the good old days se dit-elle en entrant dans la cabane, cette fois, elle ne lâche pas la main de son chéri, il y a du monde et elle n'a pas vraiment envie d'en être séparée. Ils enchaînent les présentations et c'est là qu'elle se rend compte d'à quel point elle est sociable. Ils réussissent par passer commande et s'installe à une table non loin du bar. « Désolée, je ne pensais pas croiser autant de monde », enfin en même temps un vendredi soir ce n'est pas si étonnant que ça. « Quand on goûte la vrai cuisine, les petits traiteurs de chez nous paraissent bien fade, tu trouves pas ? » Tout est bien plus fade une fois qu'il est loin, et ça lui semblera encore bien plus fade après ce week-end. Deux grosses noix de coco grillées arrivent avec une paille à l'intérieur, ce n'est pas ce quils ont commandé, mais c'est l'une des boissons préférées de la blonde, en jetant un regard au bar elle reconnaît le petit-fils du propriétaire qu'elle n'avait pas vu en arrivant. Sourire de remerciement, il ne semble pas avoir oublier ses goûts, « c'est de la noix de coco, jusque là je pense que tu avais deviné, mais il ajoute du Sangsom, c'est un whisky local qui tient plus des arômes de rhum, c'est ce que je préfère ici », levant sa noix de coco elle la fait tinter, enfin…, contre l'autre, le regard plongé dans le regard du blond, elle n'a d'yeux que pour lui, « je suis vraiment heureuse, d'être là avec toi », partager quelque chose d'aussi fort n'est pas anodin, pas pour elle.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Ven 31 Jan 2020 - 18:21
M'accrocher à toi n'est pas un souci,
Et alors que tu m'emmenes, je suis transi.
Tu me fais découvrir ces horizons à tes yeux familiers,
Et ton passé ne fait qu'augmenter ce qui chez toi me plait.
Ancres de souvenirs anciens, ils sont à ton esprit comme mille douceurs,
qui pour des temps infinis seront toujours cher à ton coeur.
J'éprouve une joie infinie,
que tu m'aies choisi pour en faire parti.
Le respect que tu as pour cet homme fait déjà de lui mon ami,
Ne serait-ce que simplement parce que quand tu l'as vu, ton visage a sourit.
Heureuse tu étais de le retrouver,
Remplie d'un sentiment qui t'a alors comblée.
Mon coeur les aime déjà,
ces liens que tu tiens d'autrefois.
Et alors que tu serres ma main,
je te suis sur ce chemin.
Chaque personne nous salue,
toutes semblant ravie de ta venue.
Parce qu'il en est avec toi toujours ainsi,
Ta présence éveille et évoque le paradis.
Celui de nos âmes, celui de nos coeurs,...
« Quand on goûte la vrai cuisine, les petits traiteurs de chez nous paraissent bien fade, tu trouves pas ? »
J'acquiesces silencieusement, mon regard se perdant dans le tien. C'est ainsi que je suis, un peu timide lorsque je ne connais pas l'endroit, le temps de me familiariser avec l'environnement.
-"Je n'ai jamais mieux manger que pendant mon propre voyage."
« c'est de la noix de coco, jusque là je pense que tu avais deviné, mais il ajoute du Sangsom, c'est un whisky local qui tient plus des arômes de rhum, c'est ce que je préfère ici »
Tant mieux, le rhum était meilleur que le whisky. Plus doux, et même je trouvais plus raffiné.
« je suis vraiment heureuse, d'être là avec toi »
-"Pourquoi ?"
La question n'était pas anodine. Pas autant qu'il le semblait de prime abord, et j'espérais qu'elle le comprenne. J'espérais comprendre pourquoi, afin de mieux pouvoir lui rendre ce sentiment.
Et alors que tu m'emmenes, je suis transi.
Tu me fais découvrir ces horizons à tes yeux familiers,
Et ton passé ne fait qu'augmenter ce qui chez toi me plait.
Ancres de souvenirs anciens, ils sont à ton esprit comme mille douceurs,
qui pour des temps infinis seront toujours cher à ton coeur.
J'éprouve une joie infinie,
que tu m'aies choisi pour en faire parti.
Le respect que tu as pour cet homme fait déjà de lui mon ami,
Ne serait-ce que simplement parce que quand tu l'as vu, ton visage a sourit.
Heureuse tu étais de le retrouver,
Remplie d'un sentiment qui t'a alors comblée.
Mon coeur les aime déjà,
ces liens que tu tiens d'autrefois.
Et alors que tu serres ma main,
je te suis sur ce chemin.
Chaque personne nous salue,
toutes semblant ravie de ta venue.
Parce qu'il en est avec toi toujours ainsi,
Ta présence éveille et évoque le paradis.
Celui de nos âmes, celui de nos coeurs,...
« Quand on goûte la vrai cuisine, les petits traiteurs de chez nous paraissent bien fade, tu trouves pas ? »
J'acquiesces silencieusement, mon regard se perdant dans le tien. C'est ainsi que je suis, un peu timide lorsque je ne connais pas l'endroit, le temps de me familiariser avec l'environnement.
-"Je n'ai jamais mieux manger que pendant mon propre voyage."
« c'est de la noix de coco, jusque là je pense que tu avais deviné, mais il ajoute du Sangsom, c'est un whisky local qui tient plus des arômes de rhum, c'est ce que je préfère ici »
Tant mieux, le rhum était meilleur que le whisky. Plus doux, et même je trouvais plus raffiné.
« je suis vraiment heureuse, d'être là avec toi »
-"Pourquoi ?"
La question n'était pas anodine. Pas autant qu'il le semblait de prime abord, et j'espérais qu'elle le comprenne. J'espérais comprendre pourquoi, afin de mieux pouvoir lui rendre ce sentiment.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Sam 1 Fév 2020 - 17:20
Il n'existe rien de plus vrai que de faire l'expérience de l'ailleurs, qu'importe le sens sollicité, il trouvera toujours ça meilleur, plus intense, à l'autre bout du monde. Le cœur euphorique, la blonde se sent bien heureuse simplement et la pourquoi plutôt pragmatique la ramène un peu sur terre, sans pour autant effacer son sourire. Question qui mérite une seconde de réflexion, elle profite de cette instant pour avaler quelques gorgées de son cocktail, que c'est bon, puis finalement elle se lève en silence pour aller s'imposer sur les genoux du blond, paume contre sa joue, elle pose un baiser chaste contre ses lèvres avant de prendre la parole. « C'est simple et compliqué en même temps », parce que la réponse à son bonheur tenait en trois lettres toi, mais il fallait qu'elle creuse un peu plus profondément, elle le lisait dans son regard. Les bras autours de son cou, caresses désormais machinale contre sa peau, elle sourit, « parce que tu as accepté de me suivre, de me faire confiance; je suis vraiment heureuse que tu acceptes de me suivre les yeux fermés, même si certains dirait que ça tient de la folie », rire léger qui s'échappe d'entre ses lèvres, elle lève les yeux vers le plafond de bois cherchant comment continuer. « Pour moi, c'est important de partager les choses importantes, ce qui me rend heureuse, je veux le partager avec toi, te l'offrir, je veux que ce qui par le passé me semblait beau devienne magnifique parce que tu me tiens la mains », pause nécessaire pour elle, le nez venant frotter contre sa joue, « je suis heureuse d'être là avec toi, comme n'importe où ailleurs, mais... » haussement léger des épaules, son regard qui ne cesse de le caresser amoureusement, « je voulais un moment à toi et moi, des souvenirs qui seront inoubliables… et ça, c'est aussi ce qui me rend heureuse, la perspective que ce soit toi et personne d'autre... » Caresse tendre contre sa joue, c'est une promesse: ce moment sera merveilleux. La blonde retourne sur sa chaise, leurs assiettes venant d'arriver à table et, elle a un peu passé l'âge de manger sur les genoux de quelqu'un, pointe de regret au coeur, mais l'estomac qui se réjouit déjà de ce qui l'attend.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Sam 1 Fév 2020 - 21:32
C'est au tour de mon cœur de se sentir ballotter, comme par des vagues. Ces vagues, ce sont tes raisons, autant que ta façon de l'exprimer. Cette profonde sincérité qui t'habite, elle est délicieuse à entendre, embaumante pour les sentiments, délectable pour l'esprit.
-"Je pourrais te suivre n'importe où..."
Et même si il s’avérait que tu me redemandais de le faire les yeux bandés. J'en serais capable, qu'importe la douleur que cela pourrait me provoquer, juste pour toi, pour te faire plaisir, pour voir naître sur ce visage ce sourire si particulier, si enjôleur, si magnifique. Chaque caresse est alors un trésor inestimable, un souvenir pour reprendre tes termes qu'il me plaira de conserver, protégé au creux de mon esprit, derrière l'un des enchantements les plus incroyable qui existe : la mémoire.
Tes pensées, tes phrases, tes idées me donnent presque envie d'extraire après chacun de ses moments le souvenir de ma tempe, d'en laisser les filaments éthérés tomber dans des éprouvettes et les conserver dans une étagère, que je pourrais nommer "Nos instants de bonheurs". Je pourrais ainsi les revivre, à l'infini. Autant de fois que je le voudrais, avec toi à mes cotés.
Alors que tu retournes t'asseoir, mon regard ne te quitte pas, et alors que nos regards se recroisent, je déclares simplement :
-"Je t'aime Ymkje De Booij..."
Un murmure pour elle, doublé de l'intensité de ce que je pouvais ressentir à le dire présente dans mon regard. Quelques mots que je ponctuais d'un Merci tout aussi sincère. Merci d'être elle, d'être ce rayon de soleil dans ma vie qui jusqu'alors avait perdu son éclat. Merci de me faire à ce point confiance.
Prenant mes baguettes, regardant le plat qui m'était servi, scampis et nouilles à l'honneur dans celui-ci, j'appréciais d'abord les arômes.
-"Qu'est-ce que tu as pris ? Ca à l'air bon ?"
Puis pointant mon plat, j'ajoutais :
-"Tu veux goûter ?"
-"Je pourrais te suivre n'importe où..."
Et même si il s’avérait que tu me redemandais de le faire les yeux bandés. J'en serais capable, qu'importe la douleur que cela pourrait me provoquer, juste pour toi, pour te faire plaisir, pour voir naître sur ce visage ce sourire si particulier, si enjôleur, si magnifique. Chaque caresse est alors un trésor inestimable, un souvenir pour reprendre tes termes qu'il me plaira de conserver, protégé au creux de mon esprit, derrière l'un des enchantements les plus incroyable qui existe : la mémoire.
Tes pensées, tes phrases, tes idées me donnent presque envie d'extraire après chacun de ses moments le souvenir de ma tempe, d'en laisser les filaments éthérés tomber dans des éprouvettes et les conserver dans une étagère, que je pourrais nommer "Nos instants de bonheurs". Je pourrais ainsi les revivre, à l'infini. Autant de fois que je le voudrais, avec toi à mes cotés.
Alors que tu retournes t'asseoir, mon regard ne te quitte pas, et alors que nos regards se recroisent, je déclares simplement :
-"Je t'aime Ymkje De Booij..."
Un murmure pour elle, doublé de l'intensité de ce que je pouvais ressentir à le dire présente dans mon regard. Quelques mots que je ponctuais d'un Merci tout aussi sincère. Merci d'être elle, d'être ce rayon de soleil dans ma vie qui jusqu'alors avait perdu son éclat. Merci de me faire à ce point confiance.
Prenant mes baguettes, regardant le plat qui m'était servi, scampis et nouilles à l'honneur dans celui-ci, j'appréciais d'abord les arômes.
-"Qu'est-ce que tu as pris ? Ca à l'air bon ?"
Puis pointant mon plat, j'ajoutais :
-"Tu veux goûter ?"
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Lun 3 Fév 2020 - 9:59
C'est mignon, touchant, et en même temps elle ressent sa sincérité, c'est ce qui lui plaît le plus. Ce côté très naturel et vrai. C'est tout ce qu'elle souhaite. « Ça tombe bien... », elle compte bien récidiver cette expérience le plus souvent possible. Sourire sur les lèvres de la blonde, le regard qui répond bien mieux que n'importe quel mot pourrait le faire à cette nouvelle déclaration. Baguettes en main, elle sent son plat en appréciant tous les arômes, cumin, coriandre, piment doux, gingembre, les légumes frais, le poisson, on ne trouve pas ça en angleterre. Que ce soit pour la fraîcheur des ingrédients, pour la préparation, elle se surprend à apprécier des plats qui ne l'intéressent absolument en temps normal, « le curry de poisson, la pêche du jour à été bonne » dit-elle en souriant, jetant un œil sur l'assiette d'en face, il connaît déjà ses manies et ses faiblesses, comme celle de toujours piquer dans l'assiette qui n'est pas la sienne. « Si tu me tentes... » Les bouts de bois qui se saisissent de quelques nouilles, elle prend sa tête de critique gastronomique, mimique trop sérieuse pour elle, trahie par le rictus qui siège au coin de ses lèvres, « très bon… tu veux ? » sa propre assiette désignée négligemment, si elle est voleuse, elle sait aussi être partageuse enfin, en ce qui concerne la nourriture.
L'ambiance se modifie peu à peu, les tables sont délaissées progressivement, le plafond semble disparaître, la blonde lève les yeux vers le ciel étoilé, il y a bien plus d’étoiles à voir de ce côté de la planète, « j’adore ce moment ». Parce que c’est comme ça tous les soirs aux alentours de minuits, la maison se transforme en passerelle, les murs ne sont qu’un détail, la musique variée grâce aux musiciens, tantôt des musiques locales, tantôt des hits internationaux; elle en a passé des heures ici à chanter, danserparfois sur le bar. Une fois les assiettes vidées, elle les ramène au bar en échangeant quelques mots avec le petit-fils du patron, passe une nouvelle commande de boisson et retourne vers sa table, mais pas sa place; elle vient se placer derrière son invité, les bras autours de ses épaules, son visage à côté du sien, « j’ai recommandé à boire, après ça, tu veux rester un peu ici ou reprendre la balade ou rentrer … ? » Bien qu’elle souhaite profiter un maximum, elle est aussi à l’écoute de ce que lui souhaite, après tout il n’est que dix-sept heure à Inverness, le plus dur avec les voyages comme celui-ci, c’est le décalage horaire. C’est un jet-lag pas possible pour quarante-huit heure, mais tant pis, ça en vaut la peine. Elle en est convaincue, mais la première heure de vol de lundi matin va être … compliquée, c’est une certitude. En pensant au vol, ses lèvres se posent subrepticement sur la joue voisine et elle sourit, joyeuse, excitée, impatiente, elle se fait violence depuis hier soir « j’ai reçu un hibou des Tornades, pour les sélections », la joie se mêle à l’hésitation, « je n’ai pas encore ouvert la lettre, je voulais le faire avec toi », pour le remercier d’avoir été là, de l’avoir supporté dans tous les sens du terme, d’être venu passer une après-midi complète dans un stade vide pour la voir tout donner, mais surtout, elle souhaite qu’il soit présent pour fêter ça si c’est une bonne nouvelle, elle veut partager la joie avec lui, mais si jamais la réponse est négative, elle aura tout autant besoin de lui, parce qu’elle a beau dire qu’elle sait que les chances sont minces, quand on s’appelle Ymkje, il y a toujours plus d’espoir que de réalisme dans ses pensées.
L'ambiance se modifie peu à peu, les tables sont délaissées progressivement, le plafond semble disparaître, la blonde lève les yeux vers le ciel étoilé, il y a bien plus d’étoiles à voir de ce côté de la planète, « j’adore ce moment ». Parce que c’est comme ça tous les soirs aux alentours de minuits, la maison se transforme en passerelle, les murs ne sont qu’un détail, la musique variée grâce aux musiciens, tantôt des musiques locales, tantôt des hits internationaux; elle en a passé des heures ici à chanter, danser
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Lun 3 Fév 2020 - 22:11
Je secoue négativement la tête à sa question. Le curry ne se marierait pas bien dans ma bouche ce soir avec mon plat, c'est en tout cas une crainte que j'ai. Une autre fois peut-être. Ce qui ne m'empêche pas, de temps en temps de saisir quelques nouilles ou un scampi du mien pour l'amener à ses lèvres, jouant de sa gourmandise avec plaisir, autant que de son regard.
« j’adore ce moment »
Je peux comprendre pourquoi. L'avantage restant que nous, nous sommes encore en forme par rapport aux autres personnes présentes, qui eux avaient déjà enchainé leur journée pleine. Et alors qu'elle ne me laisse pas l'accompagner pour rendre les plats, je me laisse alors un instant aller à la contemplation de ce ciel. Je reconnais certaines étoiles, certaines constellations, et doucement me rappelle du sort que nous avions utilisé, la troupe et moi l'année dernière, pour que je puisse voir Grace danser. Il avait fallu que nous nous concentrions énormément pour l'entrevoir clairement, mais ce souvenir restait gravé dans ma mémoire. Une autre chose que ma jumelle ignorait, et pourtant véridique : je l'avais vu sur scène, dans un sens plus littéral des mots "danseuse étoile".
Dans cet esprit de douceur, j'acceuillais les bras d'Ymkje m'entourant, venant instinctivement caresser son bras de ma main alors que sa tête se posait sur mon épaule.
« j’ai recommandé à boire, après ça, tu veux rester un peu ici ou reprendre la balade ou rentrer … ? »
Mutisme profond, je ne savais pas réellement répondre à cette proposition. Qu'aurais-je envie dans dix minutes, ou dans vingt ? Tournant ma tête légérement vers elle, ma main s'agrippant un peu, je venais simplement l'embrasser d'un baiser de plus. Une réponse à son propre souffle sur ma joue.
« j’ai reçu un hibou des Tornades, pour les sélections »
Mon regard se fait un peu plus sérieux.
« je n’ai pas encore ouvert la lettre, je voulais le faire avec toi »
Je souris. Pourtant, même si je serais heureux qu'elle soit prise, une part de moi regretterait un peu cette nouvelle. Car cela signifierait qu'elle passerait alors moins de temps avec moi. L'attirant alors sur mes genoux à nouveau, ma main enserrant sa taille, je la regardais dans les yeux.
-"Tu ne l'a pas ouverte ?"
Etrange vérité, bien que la raison ait été mentionnée. Je me serais attendu, la connaissant, à ce qu'elle l'ait directement lue, cédant à l'impatience et m'envoie un sms.
-"Tu veux que je le fasse ?"
Le sous-entendu était clair. Avait-elle peur du possible refus ? Si c'était le cas, je prendrais le courrier et la responsabilité de le lire, quitte à être le corbeau de l'histoire.
« j’adore ce moment »
Je peux comprendre pourquoi. L'avantage restant que nous, nous sommes encore en forme par rapport aux autres personnes présentes, qui eux avaient déjà enchainé leur journée pleine. Et alors qu'elle ne me laisse pas l'accompagner pour rendre les plats, je me laisse alors un instant aller à la contemplation de ce ciel. Je reconnais certaines étoiles, certaines constellations, et doucement me rappelle du sort que nous avions utilisé, la troupe et moi l'année dernière, pour que je puisse voir Grace danser. Il avait fallu que nous nous concentrions énormément pour l'entrevoir clairement, mais ce souvenir restait gravé dans ma mémoire. Une autre chose que ma jumelle ignorait, et pourtant véridique : je l'avais vu sur scène, dans un sens plus littéral des mots "danseuse étoile".
Dans cet esprit de douceur, j'acceuillais les bras d'Ymkje m'entourant, venant instinctivement caresser son bras de ma main alors que sa tête se posait sur mon épaule.
« j’ai recommandé à boire, après ça, tu veux rester un peu ici ou reprendre la balade ou rentrer … ? »
Mutisme profond, je ne savais pas réellement répondre à cette proposition. Qu'aurais-je envie dans dix minutes, ou dans vingt ? Tournant ma tête légérement vers elle, ma main s'agrippant un peu, je venais simplement l'embrasser d'un baiser de plus. Une réponse à son propre souffle sur ma joue.
« j’ai reçu un hibou des Tornades, pour les sélections »
Mon regard se fait un peu plus sérieux.
« je n’ai pas encore ouvert la lettre, je voulais le faire avec toi »
Je souris. Pourtant, même si je serais heureux qu'elle soit prise, une part de moi regretterait un peu cette nouvelle. Car cela signifierait qu'elle passerait alors moins de temps avec moi. L'attirant alors sur mes genoux à nouveau, ma main enserrant sa taille, je la regardais dans les yeux.
-"Tu ne l'a pas ouverte ?"
Etrange vérité, bien que la raison ait été mentionnée. Je me serais attendu, la connaissant, à ce qu'elle l'ait directement lue, cédant à l'impatience et m'envoie un sms.
-"Tu veux que je le fasse ?"
Le sous-entendu était clair. Avait-elle peur du possible refus ? Si c'était le cas, je prendrais le courrier et la responsabilité de le lire, quitte à être le corbeau de l'histoire.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mar 4 Fév 2020 - 9:12
Une caresse, un baiser pour toute réponse, mais elle s'en contente, pas exigeante, elle se laisse le temps de vivre et lui offre ce même luxe, ils ont le temps de se décider, d'aviser. Lorsqu'elle parle de Tornades, elle n'est pas dupe et remarque le changement dans ce regard devenu familier, ce sérieux qui s'y invite, elle détourne les yeux un instant avant de sourire, « non, elle est toujours scellée dans mon sac ». Le joli cachet des Tornades scintillant sur le parchemin, ce n'est pas l'envie qui lui manquait de décacheté la lettre, mais elle était bien trop tremblante, excitée à l'idée de ce futur qui se cachait dans ces quelques lignes. L'inspiration se fait profonde, le regard un brin fuyant, le visage qui se niche dans son cou, ça lui fait mal d'avouer qu'elle a peur de ce qu'elle pourrait lire, elle qui ne tolère aucun refus, qui ne supporte aucun échec lorsqu'il est question de ses rêves. « Je ne sais pas », c'est vrai, ce n'est pas tant lire la lettre qui sera le plus difficile, c'est accepter la décision qui s'y trouve, elle se redresse pour lui faire face à nouveau, un léger soupir qui traverse ses lèvres. « Je voulais que tu sois avec moi au moment fatidique pour pouvoir fêter ça, dans le meilleur des cas », la concrétisation d'un rêve, l'aboutissement d'années de travail, « et dans le pire … j'aurais vraiment besoin d'un câlin », c'est une certitude, le câlin et quelques mots réconfortants ne seront pas de trop si elle devait faire face à un refus et il est bien le seul qui pourrait lui offrir cette consolation parce qu'il est le seul au courant, mais aussi parce qu'il est certainement le seul qui pourra la réconforter de manière efficace et avec assez de tendresse que pour minimiser le choc de la déception.
Les boissons arrivent sur la table et cette fois elle ne retourne pas à sa place, elle profite largement de cette proximité, de ce contact, sa main glisse contre celle posée sur sa taille, les doigts qui effleurent sa peau dans de douces caresses avant de venir s'entrelacer. Un sourire traverse son visage en même temps qu'une pensée son esprit, « heureusement que j'ai reçu la lettre maintenant, si je suis prise ça sera un souvenir d'autant plus merveilleux et … si pas … j'aurais suffisamment de bons moments pour effacer celui-là », c'est sûr qu'une mauvaise nouvelle est toujours plus agréable sur une plage de sable fin en compagnie de la personne qu'on aime que seule dans sa chambre sous la pluie écossaise. De sa main libre elle vient caresser sa nuque, le contact est vital pour cette petite blonde, elle en a besoin, sentir cette chaleur, cette douceur, c'est agréable, apaisant, c'est ce qui nourrit ce lien invisible qui se renforce chaque jour, chaque instant, entre eux. « Et … tant qu'on est dans la projection du désagréable, tu as eu des nouvelles de tes parents ? Pour tes résultats? » parce que, ça aussi ça l'inquiète, lui qui est si brillant et travailleur d'ordinaire vient de voir ses notes dégringoler, elle se demande si elle a une part de responsabilité là-dedans, s'il ne devrait pas freiner un peu les activités annexes pour se concentrer plus sur ses études, et que ce soit elle qui pense ça donne une indication sur la gravité de la situation; et dans le cas où elle serait l'une des causes de sa chute de note, elle est prête à faire un pas de côté, ça lui brise le coeur rien que d'y penser, mais l'avenir de Victor lui semble bien plus important qu'un cœur brisé, ou deux.
Les boissons arrivent sur la table et cette fois elle ne retourne pas à sa place, elle profite largement de cette proximité, de ce contact, sa main glisse contre celle posée sur sa taille, les doigts qui effleurent sa peau dans de douces caresses avant de venir s'entrelacer. Un sourire traverse son visage en même temps qu'une pensée son esprit, « heureusement que j'ai reçu la lettre maintenant, si je suis prise ça sera un souvenir d'autant plus merveilleux et … si pas … j'aurais suffisamment de bons moments pour effacer celui-là », c'est sûr qu'une mauvaise nouvelle est toujours plus agréable sur une plage de sable fin en compagnie de la personne qu'on aime que seule dans sa chambre sous la pluie écossaise. De sa main libre elle vient caresser sa nuque, le contact est vital pour cette petite blonde, elle en a besoin, sentir cette chaleur, cette douceur, c'est agréable, apaisant, c'est ce qui nourrit ce lien invisible qui se renforce chaque jour, chaque instant, entre eux. « Et … tant qu'on est dans la projection du désagréable, tu as eu des nouvelles de tes parents ? Pour tes résultats? » parce que, ça aussi ça l'inquiète, lui qui est si brillant et travailleur d'ordinaire vient de voir ses notes dégringoler, elle se demande si elle a une part de responsabilité là-dedans, s'il ne devrait pas freiner un peu les activités annexes pour se concentrer plus sur ses études, et que ce soit elle qui pense ça donne une indication sur la gravité de la situation; et dans le cas où elle serait l'une des causes de sa chute de note, elle est prête à faire un pas de côté, ça lui brise le coeur rien que d'y penser, mais l'avenir de Victor lui semble bien plus important qu'un cœur brisé, ou deux.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mar 4 Fév 2020 - 21:45
« Je ne sais pas »
Regard qui se plisse un peu, j'appréhende cette réponse avec patience. Tu ne sais pas, toi ? Ce quatre mots sont presque étrange dans ta bouche pour la situation actuelle. Mais je t'écoute, j'écoute tes raisons, tes craintes et tes appréhensions.
-"Donc... Si tu es prise, tu ne veux pas de calins... Très bien, je note..."
Petite pique à ton égard, sans pour autant être méchante. Elle était juste taquine, et en même temps la promesse voilée que dans un cas comme dans l'autre, je n'attendais pas réellement de raisons pour t'offrir une marque de tendresse. Et aussi souvent que tu en aurais besoin, j'en aurais pour toi. Parce qu'aimer, en soit, c'était ça : penser à l'autre. Et dans mon cas, je ne cessais jamais réellement de penser à toi.
« heureusement que j'ai reçu la lettre maintenant, si je suis prise ça sera un souvenir d'autant plus merveilleux et … si pas … j'aurais suffisamment de bons moments pour effacer celui-là »
Venant caresser le bracelet de cuir que je t'avais accroché au poignet un peu plus tôt, j'ajoutais en te regardant :
-"Je vais te faire une confidence : je l'ai enchanté."
Tellement classique, de la part d'un enchanteur.
-"Avec l'habitude, si tu te concentre dessus, il agira comme un catalyseur de bonheur. Il t'aidera à voir le positif, à le ressentir."
Un charme basique, que j'avais déjà fait quelque fois, toujours pour des personnes chères à mon coeur. Laissant alors mes doigts s'entrelacer dans les miens, je venais déposer un nouveau baiser sur ses lèvres, avant qu'elle n'ajoute « Et … tant qu'on est dans la projection du désagréable, tu as eu des nouvelles de tes parents ? Pour tes résultats? » Regard fuyant, grimace en faux sourire, je n'avais pas besoin d'assister à un cours de divination pour prédire l'avenir sur ce débat.
-"Rien pour le moment. Mais je dirais que ca devrait pas tarder. Et juste pour agrémenter mes deux D... Devine qui en a eu un troisième, cette fois en Défense contre les Forces du Mal ?"
Oui, votre serviteur. Trois D, c'était un de trop. Pas de bol pour moi, celui de trop, c'était le premier : en Sciences Politiques Magiques. Rien que pour celui-là, je savais que j'allais avoir droit à un sermon, voir pire. Mais quand ma chère maman apprendrait pour les deux autres -et elle allait l'apprendre, c'était certain-, j'allais vraiment passer un sale quart d'heure. Pas parce qu'elle aimait particulièrement ces matières, mais parce qu'ils s'agissaient d'un choix que j'avais moi-même fait. Et si je n'étais pas capable de suivre, elle n'allait pas hésiter c'était sur à s'en mêler. Et j'étais sur du comment.
-"Mais je te répètes que tu n'as rien à voir avec ça. La preuve, je t'ai aidé en Sortilèges, et t'a eu un effort exceptionnel. Ca c'est ce qu'il faut retenir. Le reste... C'est pas si grave."
Au pire, que pouvait-il arriver ? Ma mère allait mettre son plan à execution ? Et bien voila, je serais en Justice Magique. Aujourd'hui, j'avais un peu moins peur de ce projet à dire vrai.
-"Amonwë était furieuse par contre..."
Regardant la blonde dans les yeux, je souriais tout de même. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète. J'allais gérer, le moment venu. Et si pas, elle m'aiderait non ? J'en doutais pas.
-"Tu sais quoi ? Je te propose un marché. On lit ta réponse des Tornades, si c'est positif, je danse avec toi sur le tube que tu veux, et si c'est négatif, je... Je ne sais pas encore, mais je trouverais... Après le câlin bien sur..."
Regard qui se plisse un peu, j'appréhende cette réponse avec patience. Tu ne sais pas, toi ? Ce quatre mots sont presque étrange dans ta bouche pour la situation actuelle. Mais je t'écoute, j'écoute tes raisons, tes craintes et tes appréhensions.
-"Donc... Si tu es prise, tu ne veux pas de calins... Très bien, je note..."
Petite pique à ton égard, sans pour autant être méchante. Elle était juste taquine, et en même temps la promesse voilée que dans un cas comme dans l'autre, je n'attendais pas réellement de raisons pour t'offrir une marque de tendresse. Et aussi souvent que tu en aurais besoin, j'en aurais pour toi. Parce qu'aimer, en soit, c'était ça : penser à l'autre. Et dans mon cas, je ne cessais jamais réellement de penser à toi.
« heureusement que j'ai reçu la lettre maintenant, si je suis prise ça sera un souvenir d'autant plus merveilleux et … si pas … j'aurais suffisamment de bons moments pour effacer celui-là »
Venant caresser le bracelet de cuir que je t'avais accroché au poignet un peu plus tôt, j'ajoutais en te regardant :
-"Je vais te faire une confidence : je l'ai enchanté."
Tellement classique, de la part d'un enchanteur.
-"Avec l'habitude, si tu te concentre dessus, il agira comme un catalyseur de bonheur. Il t'aidera à voir le positif, à le ressentir."
Un charme basique, que j'avais déjà fait quelque fois, toujours pour des personnes chères à mon coeur. Laissant alors mes doigts s'entrelacer dans les miens, je venais déposer un nouveau baiser sur ses lèvres, avant qu'elle n'ajoute « Et … tant qu'on est dans la projection du désagréable, tu as eu des nouvelles de tes parents ? Pour tes résultats? » Regard fuyant, grimace en faux sourire, je n'avais pas besoin d'assister à un cours de divination pour prédire l'avenir sur ce débat.
-"Rien pour le moment. Mais je dirais que ca devrait pas tarder. Et juste pour agrémenter mes deux D... Devine qui en a eu un troisième, cette fois en Défense contre les Forces du Mal ?"
Oui, votre serviteur. Trois D, c'était un de trop. Pas de bol pour moi, celui de trop, c'était le premier : en Sciences Politiques Magiques. Rien que pour celui-là, je savais que j'allais avoir droit à un sermon, voir pire. Mais quand ma chère maman apprendrait pour les deux autres -et elle allait l'apprendre, c'était certain-, j'allais vraiment passer un sale quart d'heure. Pas parce qu'elle aimait particulièrement ces matières, mais parce qu'ils s'agissaient d'un choix que j'avais moi-même fait. Et si je n'étais pas capable de suivre, elle n'allait pas hésiter c'était sur à s'en mêler. Et j'étais sur du comment.
-"Mais je te répètes que tu n'as rien à voir avec ça. La preuve, je t'ai aidé en Sortilèges, et t'a eu un effort exceptionnel. Ca c'est ce qu'il faut retenir. Le reste... C'est pas si grave."
Au pire, que pouvait-il arriver ? Ma mère allait mettre son plan à execution ? Et bien voila, je serais en Justice Magique. Aujourd'hui, j'avais un peu moins peur de ce projet à dire vrai.
-"Amonwë était furieuse par contre..."
Regardant la blonde dans les yeux, je souriais tout de même. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète. J'allais gérer, le moment venu. Et si pas, elle m'aiderait non ? J'en doutais pas.
-"Tu sais quoi ? Je te propose un marché. On lit ta réponse des Tornades, si c'est positif, je danse avec toi sur le tube que tu veux, et si c'est négatif, je... Je ne sais pas encore, mais je trouverais... Après le câlin bien sur..."
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Mer 5 Fév 2020 - 15:04
« Gniagniagnia ... » laissant place à la gamine l’espace d’un instant, elle soupire tout en souriant, les yeux qui se lèvent vers la voûte céleste, « si je suis prise, c’est moi qui t’en ferait un, et t’es pas prêt de t’en remettre » NA. En réalité, elle sait très bien qu’elle n’aura pas besoin de quémander quoi que ce soit, elle n’a jamais besoin de le faire, mais ça l’amuse de jouer à ce petit jeu. Un brin plus terre-à-terre, elle pointe la coïncidence plutôt agréable d’avoir reçu le courrier maintenant et non pas la semaine prochaine; son regard glisse sur le bracelet qu’il caresse, un sourire naissant sur ses lèvres : enchanté, vraiment? Qui a-t-il de surprenant là-dedans ? Pas grand chose, mais elle aime se laisser surprendre, c’est certainement pour cela qu’elle ne cherche jamais trop loin, à force de vouloir toujours anticiper, on perd la magie de la surprise, cette magie si belle et si pure qui est apportée par l’innocence. « Avec l’habitude ? » Il n’y a pas un mode d’emploi fourni avec ? Comment doit-elle se concentrer dessus, sur le bonheur, sur le bracelet ? Question plus simple : comment est-ce qu’elle fait pour se concentrer ? « Merci » à nouveau, puisqu’elle mesure la portée du geste, cette part de lui qu’il a insufflé dans l’objet; si le cadeau lui plaisait de base pour ce qu’il était, elle l’adore désormais bien plus encore.
Quand son regard se fait fuyant, elle sait que la discussion prend un tournant qu’il préfèrerait éviter, mais … elle veut savoir, parce qu’elle est là pour le soutenir autant qu’il le fait, que s’il le faut elle se fera violence et l’aidera dans ses révisions, même si elle n’y connait rien, même si elle s'ennuiera à mourir, elle fera ce qu’il faut pour le tirer vers le haut. « Un troisième ? Mais non ... » Réellement désolée pour lui, son visage se voile de tristesse, ce sont des résultats qui n’étonnerait personne s’ils étaient à elle, mais là… La main qui glisse dans ses cheveux et le front qui se pose contre le sien, « j’suis désolée », parce qu’elle connaît suffisamment les parents des autres que pour savoir qu’elle à de la chance, mais aussi parce qu’il lui a expliqué sa situation et le deal avec sa mère, s’il n’est pas apte à suivre ses matières il pourra dire au revoir à ce qu’il aime pour se voir imposer une voie qui n’est pas celle qu’il aura choisi. « Oui, mais c’est pas possible, j’peux pas avoir un effort exceptionnel et toi un désolant, c’est pas logique, et … j’continue de penser que c’est en partie ma faute, le temps que tu as passé sur mon devoir, tu aurais pu le passer sur le tien », regard semi-réprobateur qui glisse sur lui, elle sourit tout de même, « j’vais mettre un système de bonus et malus en place s’il le faut, comme ça, des bonnes notes une récompense, des mauvaises … je trouverais... » Et elle est douée quand elle veut. « On s’en fou d’Amonwë, c’est un détail », un petit grain de sable rien de plus, elle ne s’inquiète pas des profs et de leurs envies, leurs coups de gueules, ils sont payés pour en faire, pas vrai ?
Plutôt intelligent de faire diversion, ramenant la discussion sur la lettre des Tornades, le regard de Cookie se fait légèrement moqueur, « un nouvel entrechat ? » La langue pincée entre ses dents, le regard rieur autant que la moue de son visage, petit soleil qui ne cesse de briller même dans les moments les plus sombres, elle soulève les épaules un peu timidement, « deal, si je ne suis pas prise, on reste ici définitivement... » elle laisse passer quelques secondes, puis ajoute après un bref baiser, « je plaisante, qu’est-ce qu’ils feraient sans nous ? » Les amis, la famille, toutes ces personnes qui sont importantes pour eux, elle voudrait vivre dans ce genre d’endroit pour le reste de sa vie, mais en ayant la certitude que ça ne changerait rien avec eux, qu’elle resterait toujours aussi proche de sa soeur, de loki, de ses parents, mais ce n’est malheureusement pas possible. Même l’utopiste qu’elle est se rend compte que c’est un sacrifice qui sera demandé et qu’elle n’est, pour l’instant, pas capable de faire. Elle se lève, saisit la lettre qui s’y trouve et la tend à Victor tout en prenant à nouveau place sur ses genoux, le visage niché dans son cou, elle n’a pas envie de voir si le courrier est long ou court, s’il est remplis de mots encourageants ou au contraire, de plates vérités. Non, elle préfère largement s’accrocher à lui, son ancre, lui laissant le loisir de lire en silence ou non, tout ce qu’elle veut c'est être fixée sur son rêve, jamais elle n’a été aussi anxieuse, l’angoisse lui serre la gorge, l’attente était infernale avant, mais c’est de pire en pire.
Quand son regard se fait fuyant, elle sait que la discussion prend un tournant qu’il préfèrerait éviter, mais … elle veut savoir, parce qu’elle est là pour le soutenir autant qu’il le fait, que s’il le faut elle se fera violence et l’aidera dans ses révisions, même si elle n’y connait rien, même si elle s'ennuiera à mourir, elle fera ce qu’il faut pour le tirer vers le haut. « Un troisième ? Mais non ... » Réellement désolée pour lui, son visage se voile de tristesse, ce sont des résultats qui n’étonnerait personne s’ils étaient à elle, mais là… La main qui glisse dans ses cheveux et le front qui se pose contre le sien, « j’suis désolée », parce qu’elle connaît suffisamment les parents des autres que pour savoir qu’elle à de la chance, mais aussi parce qu’il lui a expliqué sa situation et le deal avec sa mère, s’il n’est pas apte à suivre ses matières il pourra dire au revoir à ce qu’il aime pour se voir imposer une voie qui n’est pas celle qu’il aura choisi. « Oui, mais c’est pas possible, j’peux pas avoir un effort exceptionnel et toi un désolant, c’est pas logique, et … j’continue de penser que c’est en partie ma faute, le temps que tu as passé sur mon devoir, tu aurais pu le passer sur le tien », regard semi-réprobateur qui glisse sur lui, elle sourit tout de même, « j’vais mettre un système de bonus et malus en place s’il le faut, comme ça, des bonnes notes une récompense, des mauvaises … je trouverais... » Et elle est douée quand elle veut. « On s’en fou d’Amonwë, c’est un détail », un petit grain de sable rien de plus, elle ne s’inquiète pas des profs et de leurs envies, leurs coups de gueules, ils sont payés pour en faire, pas vrai ?
Plutôt intelligent de faire diversion, ramenant la discussion sur la lettre des Tornades, le regard de Cookie se fait légèrement moqueur, « un nouvel entrechat ? » La langue pincée entre ses dents, le regard rieur autant que la moue de son visage, petit soleil qui ne cesse de briller même dans les moments les plus sombres, elle soulève les épaules un peu timidement, « deal, si je ne suis pas prise, on reste ici définitivement... » elle laisse passer quelques secondes, puis ajoute après un bref baiser, « je plaisante, qu’est-ce qu’ils feraient sans nous ? » Les amis, la famille, toutes ces personnes qui sont importantes pour eux, elle voudrait vivre dans ce genre d’endroit pour le reste de sa vie, mais en ayant la certitude que ça ne changerait rien avec eux, qu’elle resterait toujours aussi proche de sa soeur, de loki, de ses parents, mais ce n’est malheureusement pas possible. Même l’utopiste qu’elle est se rend compte que c’est un sacrifice qui sera demandé et qu’elle n’est, pour l’instant, pas capable de faire. Elle se lève, saisit la lettre qui s’y trouve et la tend à Victor tout en prenant à nouveau place sur ses genoux, le visage niché dans son cou, elle n’a pas envie de voir si le courrier est long ou court, s’il est remplis de mots encourageants ou au contraire, de plates vérités. Non, elle préfère largement s’accrocher à lui, son ancre, lui laissant le loisir de lire en silence ou non, tout ce qu’elle veut c'est être fixée sur son rêve, jamais elle n’a été aussi anxieuse, l’angoisse lui serre la gorge, l’attente était infernale avant, mais c’est de pire en pire.
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Re: feel the sun on my skin - vic'
Mer 5 Fév 2020 - 22:04
Je souriais. Si, c'était possible, je venais de le faire. J'étais sur que ma mère me le ferait payer, mais j'avais bel et bien écoper d'un troisième désolant. Ce n'était jamais arrivé, et encore moins dans ces matières, et pourtant, c'était bien ce qu'il venait de se passer.
-"Tu n'as pas à l'être..."
Désolé j'entends. Ces notes, c'est le résultat de certains choix que j'ai fait, pas des tiens. Et alors que tu donnes ton idée de bonus-malus, je reste intrigué. Voila une idée effectivement qui pourrait doper mes notes, malgré mon aversion pour un certain prof.
« On s’en fou d’Amonwë, c’est un détail »
Cette phrase, par contre, suscite une réaction dans mon regard et délicatement, je viens poser mon index sur ta bouche. D'un ton beaucoup trop sérieux pour le moment, je déclarais :
-"On ne s'en fous jamais d'Amonwë."
La panthère savait beaucoup trop de choses sur moi. Et mon respect pour cette prof allait de paire avec la crainte que je pouvais avoir à son égard. Si elle était capable de me pousser à me dépasser, à me mettre mal à l'aise avec une certaine aisance, elle était aussi capable de me mettre minable, c'était évident. Il n'y avait pas beaucoup de personnes que j'admirais et craignait de la sorte.
Ne répondant pas aux propositions et aux deals suivants, je te laissais m'apporter le parchemin scellé, buvant une gorgée de la boisson par la même occasion. Ensuite, soupirant, je regardais Ymkje tout en ouvrant l'enveloppe.
-"Quelque soit ce qui est écrit là-dedans, je te promets que je ne laisserais rien entacher ton bonheur..."
J'étais sérieux. Et pour tenir cette promesse, j'étais capable de bien des choses. Du reste, je savais que lire ce courrier serait plus facile pour moi que pour toi. Alors mes yeux se posèrent sur les lignes, et doucement autant que clairement, je commençais à lire :
A Mademoiselle Ymkje De Booij.
Mademoiselle,
Nous tenons à souligner d'abord que les sélections ont été particulièrement intensives et être arrivée à ce stade montre votre détermination. Après délibération, il a cependant été décidé de ne pas retenir votre candidature au sein de la prochaine sélection des Tornades de Tutshill...
Je continuais la lecture jusqu'à la fin, ma main libre trouvant instinctivement le chemin de ton dos, remontant en une caresse le long de ta colonne. Je t'avais promis un calin, tu pouvais le trouver à l'instant, et alors que ma main déposa le papier sur la table, je murmurais :
-"Avec des recruteurs pareils, impossible qu'ils fassent une bonne saison. Quelle bande d'idiots..."
Délicatement, je venais épouser la peau de ton visage de la paume de ma main, et tenir cette promesse entre nous. Un instant, je restais là, pour toi, avec toi, avant de finalement dire :
-"Je t'ai promis quelque chose... Alors assis-toi..."
Et te guidant à la chaise la plus proche, je venais embrasser tes lèvres délicatement, simplement, à la façon d'une promesse. Et me levant, je venais doucement m'approcher d'une petite scène présente, m'arrangeant avec mes souvenirs de Thaï pour emprunter une guitare présente et m'installer sur une chaise haute. Et après quelques accords pour la régler, je venais te regarder, entamant les premières notes, enchantant celles-ci pour qu'elles t'inspirent.
Parce qu'au fond, pour moi, dans ces paroles, il y avait un message que je voulais te faire passer ce soir. Je voulais que tu le saches, parce que j'en étais sur. J'étais désolé de ce qu'il s'était passé, et pas que ce soir, et j'étais prêt je pense.
-"Tu n'as pas à l'être..."
Désolé j'entends. Ces notes, c'est le résultat de certains choix que j'ai fait, pas des tiens. Et alors que tu donnes ton idée de bonus-malus, je reste intrigué. Voila une idée effectivement qui pourrait doper mes notes, malgré mon aversion pour un certain prof.
« On s’en fou d’Amonwë, c’est un détail »
Cette phrase, par contre, suscite une réaction dans mon regard et délicatement, je viens poser mon index sur ta bouche. D'un ton beaucoup trop sérieux pour le moment, je déclarais :
-"On ne s'en fous jamais d'Amonwë."
La panthère savait beaucoup trop de choses sur moi. Et mon respect pour cette prof allait de paire avec la crainte que je pouvais avoir à son égard. Si elle était capable de me pousser à me dépasser, à me mettre mal à l'aise avec une certaine aisance, elle était aussi capable de me mettre minable, c'était évident. Il n'y avait pas beaucoup de personnes que j'admirais et craignait de la sorte.
Ne répondant pas aux propositions et aux deals suivants, je te laissais m'apporter le parchemin scellé, buvant une gorgée de la boisson par la même occasion. Ensuite, soupirant, je regardais Ymkje tout en ouvrant l'enveloppe.
-"Quelque soit ce qui est écrit là-dedans, je te promets que je ne laisserais rien entacher ton bonheur..."
J'étais sérieux. Et pour tenir cette promesse, j'étais capable de bien des choses. Du reste, je savais que lire ce courrier serait plus facile pour moi que pour toi. Alors mes yeux se posèrent sur les lignes, et doucement autant que clairement, je commençais à lire :
A Mademoiselle Ymkje De Booij.
Mademoiselle,
Nous tenons à souligner d'abord que les sélections ont été particulièrement intensives et être arrivée à ce stade montre votre détermination. Après délibération, il a cependant été décidé de ne pas retenir votre candidature au sein de la prochaine sélection des Tornades de Tutshill...
Je continuais la lecture jusqu'à la fin, ma main libre trouvant instinctivement le chemin de ton dos, remontant en une caresse le long de ta colonne. Je t'avais promis un calin, tu pouvais le trouver à l'instant, et alors que ma main déposa le papier sur la table, je murmurais :
-"Avec des recruteurs pareils, impossible qu'ils fassent une bonne saison. Quelle bande d'idiots..."
Délicatement, je venais épouser la peau de ton visage de la paume de ma main, et tenir cette promesse entre nous. Un instant, je restais là, pour toi, avec toi, avant de finalement dire :
-"Je t'ai promis quelque chose... Alors assis-toi..."
Et te guidant à la chaise la plus proche, je venais embrasser tes lèvres délicatement, simplement, à la façon d'une promesse. Et me levant, je venais doucement m'approcher d'une petite scène présente, m'arrangeant avec mes souvenirs de Thaï pour emprunter une guitare présente et m'installer sur une chaise haute. Et après quelques accords pour la régler, je venais te regarder, entamant les premières notes, enchantant celles-ci pour qu'elles t'inspirent.
Parce qu'au fond, pour moi, dans ces paroles, il y avait un message que je voulais te faire passer ce soir. Je voulais que tu le saches, parce que j'en étais sur. J'étais désolé de ce qu'il s'était passé, et pas que ce soir, et j'étais prêt je pense.
- InvitéInvité
Re: feel the sun on my skin - vic'
Jeu 6 Fév 2020 - 9:40
Un sourcil qui se hausse chez la blonde lorsqu'un index se pose sur ses lèvres et qu'une tête un peu trop sérieuse lui réponds. Depuis quand est-ce qu'on s'inquiète des profs? En plus, non seulement cette femme a la sympathie d'un detraqueur, mais en plus elle n'est pas sympa avec sa mère, une raison largement suffisante pour la de Booij de ne pas la calculer, « fais comme tu le sens… moi je ne la sens pas », chacun à le droit de ses opinions après tout, non ?
L'excitation mêlée à la crainte, Ym tend la lettre fatidique et opte pour la théorie de l'autruche : si je ne le vois pas, ça n'existe pas; mais les mots qui sortent de la bouche de Victor ne sont pas les siens, et ce qu'elle entend ne lui plaît pas. Elle respire lentement, ses bras se serrent un peu plus autour de son cou, heureusement qu'elle n'a pas lu cette lettre seule dans sa chambre, elle n'était pas prête d'en sortir. Malgré tout, il arrive à la faire sourire en critiquant les recruteurs, ses caresses sont un baume sur sa tristesse, ça ne soigne pas en profondeur, mais ça apaise. « Les autres étaient vraiment bons », elle le reconnaît, il y avait du niveau à cette session et ça ne serait pas fair-play que de dire le contraire. Ym profite de ce câlin promis et bienvenu autant que possible, parce que pour l'instant il n'y a rien qui puisse lui faire plus de bien.
Je t'ai promis quelque chose… Elle se redresse en souriant, « et t'as de la chance, c'est pas l'entrechat », au moins elle n'a pas perdu son humour. Elle prend place sur la chaise juste à côté et, le regard curieux, regarde son petit ami partir à la recherche d'une guitare qu'il trouve sans mal. Dès les premiers accords, elle reconnaît la mélodie, ça c'est pas du jeu, si elle n'a pas laissé échapper une seule petite larme jusque-là, pas dit que ça continue. Elle est touchée, chamboulée, parce qu'il y a quelque chose d'excessivement romantique dans le geste, mais le choix de la chanson est loin d'être anodin. Les dernières notes sonnent la fin de ce moment, les applaudissements résonnent et la petite blonde n'a toujours pas bouger d'un centimètre. Le sourire arrive à se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres, rendant presque invisible les sillons laissés par les larmes qui étaient là juste avant; le temps qu'il rende l'instrument à son propriétaire elle a parcouru la distance de la petite salle pour le rejoindre. Ymkje ne serait pas Ymkje si elle faisait les choses avec délicatesse, pas vrai ? Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elle lui ait sauté dessus, au sens propre évidemment, ses jambes entourant les hanches pour ne pas retomber, ses mains qui caressent les cheveux, la nuque, le dos, à cet instant, il n'y a plus personne autour d'eux, il n'y a que ce moment qui compte. Le baiser offert est à la fois doux et intense, tendre et passionné, un remerciement autant qu'une promesse, « merci... » pour le réconfort, pour tout en fait, « tu es parfait », parfait pour elle, certainement.
L'excitation mêlée à la crainte, Ym tend la lettre fatidique et opte pour la théorie de l'autruche : si je ne le vois pas, ça n'existe pas; mais les mots qui sortent de la bouche de Victor ne sont pas les siens, et ce qu'elle entend ne lui plaît pas. Elle respire lentement, ses bras se serrent un peu plus autour de son cou, heureusement qu'elle n'a pas lu cette lettre seule dans sa chambre, elle n'était pas prête d'en sortir. Malgré tout, il arrive à la faire sourire en critiquant les recruteurs, ses caresses sont un baume sur sa tristesse, ça ne soigne pas en profondeur, mais ça apaise. « Les autres étaient vraiment bons », elle le reconnaît, il y avait du niveau à cette session et ça ne serait pas fair-play que de dire le contraire. Ym profite de ce câlin promis et bienvenu autant que possible, parce que pour l'instant il n'y a rien qui puisse lui faire plus de bien.
Je t'ai promis quelque chose… Elle se redresse en souriant, « et t'as de la chance, c'est pas l'entrechat », au moins elle n'a pas perdu son humour. Elle prend place sur la chaise juste à côté et, le regard curieux, regarde son petit ami partir à la recherche d'une guitare qu'il trouve sans mal. Dès les premiers accords, elle reconnaît la mélodie, ça c'est pas du jeu, si elle n'a pas laissé échapper une seule petite larme jusque-là, pas dit que ça continue. Elle est touchée, chamboulée, parce qu'il y a quelque chose d'excessivement romantique dans le geste, mais le choix de la chanson est loin d'être anodin. Les dernières notes sonnent la fin de ce moment, les applaudissements résonnent et la petite blonde n'a toujours pas bouger d'un centimètre. Le sourire arrive à se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres, rendant presque invisible les sillons laissés par les larmes qui étaient là juste avant; le temps qu'il rende l'instrument à son propriétaire elle a parcouru la distance de la petite salle pour le rejoindre. Ymkje ne serait pas Ymkje si elle faisait les choses avec délicatesse, pas vrai ? Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elle lui ait sauté dessus, au sens propre évidemment, ses jambes entourant les hanches pour ne pas retomber, ses mains qui caressent les cheveux, la nuque, le dos, à cet instant, il n'y a plus personne autour d'eux, il n'y a que ce moment qui compte. Le baiser offert est à la fois doux et intense, tendre et passionné, un remerciement autant qu'une promesse, « merci... » pour le réconfort, pour tout en fait, « tu es parfait », parfait pour elle, certainement.
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