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TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mer 4 Mar 2020 - 9:25
Les cheveux remontés sur ton crâne, emmitouflée dans un gros gilet, tu es repliée sur ton canapé pour relire les mots que tu as écrit dans ton rapport. Tu lis sans lire cependant. Tu as l’esprit ailleurs, perdu dans des rêves chimériques. Tu finis par te rendre compte que tu as lu peut être 4 fois la même phrase avant de soupirer, et de décider de te faire une grande tasse de thé pour faire une pause.
Pendant que tu attends que l’eau boue, tu te dis avec une certaine ironie que prendre une chambre à Hungcalf ne t’auras finalement pas été utile. A la base tu voulais être plus proche pour être plus efficace. Bilan, depuis l’annonce des fiançailles, tu as jugé plus prudent de ne pas t’exposer à plus en revenant dans ton appartement. Au moins ici tu te sens plus libre de ne pas avoir de motivation parfois même pour te lever le matin.
L’eau boue, et machinalement tu prends tasse, thé, boule à thé, et dans le seul bruit des tintements de cuillère, et de métal tu prépares ton brevage. Quand tu te retournes, tes yeux tombent sur le petit hiboux qui toque à la fenêtre avec son bec. Tu vois un petit bout de parchemin qu’il tient aussi fermement que possible. Tu souris attendrie par les efforts que déploie le petit animal pour faire son travail du mieux possible. Quelques foulées plus tard, tu as traversé le loft et ouvert au hiboux, faisant entrer le froid de dehors par la même occasion. Léger frisson, mais c’est revigorant. Posant la tasse sur le rebord de la fenêtre tu échanges friandises contre la lettre, en caressant doucement les plumes sur le haut de la tête de l’hiboux.
Repartant sur le canapé, ta tasse échoue sur la table basse, et tu ouvres l’enveloppe. Ce sont des mots d’un parent de ta famille pour te féliciter pour ton prochain mariage. “Merci tante Merida, je suis tellement heureuse si tu savais.” Encore beaucoup d’ironie dans ce murmure. Venant de gens qui ont tous subi ce genre de cirque, c’est sans doute normal non ? Ils ne connaissent pas autre chose. Tu envoies la lettre balader plus loin et pour te réconforter, tu retrouves la chaleur de ta tasse entre tes deux mains. Tu regardes le courant induit par tes mouvements faire tourbillonner le thé, jusqu’à ce qu’il se stabilise. C’est là que tu sursautes parce qu’on tape à la porte. Il te faut quelques instants pour capter. Tu regardes le désordre ambiant sur le canapé, et la table basse. Des feuilles partout, la lettre. Il ne faudrait qu’un coup de baguette magique pour ranger tout ça, mais si il faut ton visiteur n’entrera même pas. Tu te met à nouveau sur tes deux pieds, et tu te diriges vers la porte d’entrée. Tu entrouvres, passe ta tête, et finis par ouvrir de grands yeux. “Lorcan?” Finalement tu pousses la porte et tu t’approches pour le prendre dans tes bras pour lui dire bonjour. “Qu’est ce que tu fais là ?” Ce n’est pas comme si ça n’arrivait jamais, disons qu’en règle générale c’est qu’il a quelque chose à te demander. Mais tu lui souris quand même. La dernière soirée que vous avez passé ensemble est par des aspects bien flous, mais tu es tout de même reconnaissante qu’il soit resté avec toi. Depuis il t'a demandé si tu voulais passer chez lui, étant seul les week end, mais tu as décliné son invitation. C'est une chose de sortir pour s’alcooliser, une autre d'arriver à faire un effort pour paraître aussi joyeuse à jeun. Ce n'est pas comme si tu n'avais pas envie de parler de ton futur mariage avec Lorcan, mais disons qu'il y a deux mondes de ta vie que tu n'as pas envie de mélanger.
@”Lorcan Tamaharu”
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Dim 15 Mar 2020 - 14:40
En ce moment, Lorcan avait la désagréable impression que les filles de sa vie pédalaient un peu dans la choucroute. Grace avait bien du mal à remonter la pente, et la rééducation la minait, Lys s'épuisait à organiser le mariage qui lui était tomber sur le coin de la figure en début d'année, revenant à la colocation le soir passablement fatiguée, souvent maussade. Bien sur, Ymkje était épargnée, véritable croisement entre un bulldozer et un rayon de soleil. Heureusement d'ailleur que la De Booij étaient en pleine forme, sans quoi Lorcan n'aurait pas sur se partager entre elles toutes. Et puis, il y avait Lucrece, dont il avait appris, notamment par la voix de crécelle du chineur, qu'elle avait été fiancée à Evandro Delgado, le grand échalas brésilien qui faisait les gros titres chez les lufkins pour ses accointances avec les Blackthorn. Cette information en tête, le wright s'était refait mentalement l'étrange soirée qu'il avait passé, quelques semaines plus tôt, avec la jeune femme : cet espèce de lacher prise un peu désespéré, sa façon de vouloir à tout pris faire des choses qui ne lui ressemblaient pas tellement … Il avait un peu de peine pour elle, qu'il connaissait depuis qu'il était petit. Elle avait été sa tutrice de cours pendant des mois, il l'avait toujours considéré comme une aîné,e de ces sangs purs inébranlables, qui prenaient leur destin en mains, mais toujours avec philosophie et résilience. De ce qu'il avait pu en entendre, Luce, malgré des apparences impeccables, n'était pas si à l'aise que ça. Avec lui, elle se marrait bien, n'était ce pas un juste retour des choses, pour tout le temps qu'elle avait consacré à ce qu'il ne foire pas lamentablement ses examens, que de venir lui mettre un peu de baume au cœur ? Faire le pitre, changer les idées aux gens maussades, c'était une de ses spécialités. Il pouvait bien en faire profiter le De Gray.
Il avait déjà tenté, dans un premier temps, d'attirer la jeune femme dans son antre, la bombardant de textos chargés de smileys gémissant et chougnant sur la difficulté de sa dernière dissertation à faire pour le lundi. Pourtant, rien n'y faisait, Lucrèce ne sortait pas de chez elle, osant même le crime de lèse majesté de ne plus répondre à ses messages. Une honte, un scandale ! … Une raison de plus de s'inquiéter,parce que Lucrèce, bien qu'elle soit une sang pur peut habituée aux technologies moldus, comme lui, avait pris le pli des téléphones portables, comme tout le monde, et lui répondait Toujours, ne serait ce que par un pauvre smiley. Si ce n'était pas le cas, c'était là le signe qu'il fallait qu'il intervienne, pour soigner le mal à la source. Pour cela, il avait pris la décision d'abandonner son uniforme habituel du week-end, à savoir le combipyjama ou les vieilles fringues de sport élimées, pour revêtir son plus beau tishirt blanc et son jean le moins sale, aller chercher de quoi s'empiffrer à la boulangerie, et, enfin, toquer à la porte de l'appartement de Lucrèce.
A l'air surprise de cette dernière, il répondit de son plus grand sourire enfantin, agitant un sachet de maïs à pop corn et un éventail de tablettes de chocolat et de paquet de bonbons avant de laisser Luce le prendre dans ses bras.
-Beh tu répondais plus, et j'suis dans la merde pour ma dissert... Et puis si après je me suis dit que foutu pour foutu, j'allais venir te faire un coucou, que tu puisses relire ce que j'ai fait et peut être prendre le gouter ? On est jamais trop vieux pour prendre le gouter, héhé...
Il tendit le cou vers l'intérieur, comme pour vérifier que la jeune femme était seule. Si ce n'était pas le cas, il trouverait une excuse pour la laisser tranquille. Sinon, il rentrerait, si elle le voulait bien.
- Je te dérange pas au moins ? Pas plus que d'hab' j'veux dire ?
Il avait déjà tenté, dans un premier temps, d'attirer la jeune femme dans son antre, la bombardant de textos chargés de smileys gémissant et chougnant sur la difficulté de sa dernière dissertation à faire pour le lundi. Pourtant, rien n'y faisait, Lucrèce ne sortait pas de chez elle, osant même le crime de lèse majesté de ne plus répondre à ses messages. Une honte, un scandale ! … Une raison de plus de s'inquiéter,parce que Lucrèce, bien qu'elle soit une sang pur peut habituée aux technologies moldus, comme lui, avait pris le pli des téléphones portables, comme tout le monde, et lui répondait Toujours, ne serait ce que par un pauvre smiley. Si ce n'était pas le cas, c'était là le signe qu'il fallait qu'il intervienne, pour soigner le mal à la source. Pour cela, il avait pris la décision d'abandonner son uniforme habituel du week-end, à savoir le combipyjama ou les vieilles fringues de sport élimées, pour revêtir son plus beau tishirt blanc et son jean le moins sale, aller chercher de quoi s'empiffrer à la boulangerie, et, enfin, toquer à la porte de l'appartement de Lucrèce.
A l'air surprise de cette dernière, il répondit de son plus grand sourire enfantin, agitant un sachet de maïs à pop corn et un éventail de tablettes de chocolat et de paquet de bonbons avant de laisser Luce le prendre dans ses bras.
-Beh tu répondais plus, et j'suis dans la merde pour ma dissert... Et puis si après je me suis dit que foutu pour foutu, j'allais venir te faire un coucou, que tu puisses relire ce que j'ai fait et peut être prendre le gouter ? On est jamais trop vieux pour prendre le gouter, héhé...
Il tendit le cou vers l'intérieur, comme pour vérifier que la jeune femme était seule. Si ce n'était pas le cas, il trouverait une excuse pour la laisser tranquille. Sinon, il rentrerait, si elle le voulait bien.
- Je te dérange pas au moins ? Pas plus que d'hab' j'veux dire ?
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mar 17 Mar 2020 - 12:22
Tu ne t’attendais pas à de la visite aujourd’hui. Petit à petit tu es entrain de te transformer en ton frère quand il a quitté Rose. Qu’elle ironie, jusque là c’est toi qui arrivait à le faire bouger, et essayait de lui faire voir la vie du bon côté. Mais tu n’y parviens que moyennement quand c’est à toi que ça arrive. Ce n’est pas pour autant que tu dis que c’est bien. Tu essaies même de ne pas tout à fait te laisser aller en travaillant, mais la moindre chose est bonne pour te détourner de ton but. Qu’on tape à la porte était donc parfaitementd dans cette optique de non-travail. Sauver par le gong, c’est ce qu’on dit non ? Quand tu vas ouvrir la porte, c’est sur Lorcan que tu tombes. C’est vrai que tu n’as pas répondu à ses derniers messages, mais tu pensais qu’il laisserait tomber au lieu de s’acharner sur le cas perdu, de la fille en pyjama qui traîne chez elle pour trouver un sens à sa vie. « Beh tu répondais plus, et j'suis dans la merde pour ma dissert... Et puis si après je me suis dit que foutu pour foutu, j'allais venir te faire un coucou, que tu puisses relire ce que j'ai fait et peut être prendre le gouter ? On est jamais trop vieux pour prendre le gouter, héhé... » Effectivement il a donc quelque chose à te demander. C’est vrai qu’il a parlé de ça dans ses messages. Son air d’enfant qui vient réclamer un goûter arrive à te faire sourire. C’est un enfant qui voit ton air fatigué et soucieux et qui tente de te faire rire. Bien sûr, dans ta tête tu n’as pas l’air si fatiguée ni si soucieuse, mais il est vrai que tu évites de t’attarder trop dans le miroir ces derniers temps. Tu n’aimes pas ce que tu vois. C’est aussi ce qui explique cette coiffure approximative. Il vérifie de lui-même qu’il ne dérange pas vraiment. « Je te dérange pas au moins ? Pas plus que d'hab' j'veux dire ? » Tu pousses la porte en grand pour le laisser rentrer dans ton antre. « J’essayais de travailler si tu veux tout savoir. » Il n’y a qu’à voir le désordre ambiant pour s’en rendre compte. Il y a des feuilles un peu éparpillées partout, un encrier, une plume, des livres… A vrai dire tu as organisé les deux méridiennes de ton large canapé pour que ça fasse une grande surface carrée. En général c’est comme ça que tu organises ton salon pour organiser des films, mais ça marche aussi pour faire une zone d’étude. Il rentre, tu fermes derrière lui. « Tu veux boire quelque chose ? J’ai du thé que je viens de faire, sinon il doit y avoir du jus, des sodas, peut être même de l’alcool, mais t’as dit que tu voulais goûté… A moins que tu trempes ton chocolat dans la bière ce qui m’étonnerait qu’à moitié, dis moi que tu fais pas des trucs aussi crades ! » L’intention y est, celle de faire comme si tout était parfaitement normal. Il manque juste peut être un peu d’entrain. Tu te diriges pourtant vers la grande cuisine ouverte, en attendant la réponse de ton invité. « T’as réussi à soudoyer personne d’autre pour faire tes devoirs à ta place ? » Tu lui jettes un coup d’œil derrière ton épaule alors que tu ouvres les placards en quête de gâteaux pour ajouter au festin de gras que viens de t’apporter Lorcan. « D’ailleurs j’ai le droit à quoi en échange de ma collaboration à la réussite de ton année scolaire ? » Est-ce que tu parles trop ? Peut être que tu t’affaires trop ça oui.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Jeu 19 Mar 2020 - 9:55
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Lucrece ne s’attendait pas, de toute évidence, à de la visite aujourd’hui, et c’était bien pour cela que Lorcan s’était décidé à venir squatter chez elle. Elle avait peut être besoin de repos et de tranquillité, sauf que voilà, le Tamaharu ne l’entendait pas de cette oreille : pour être suffisamment entouré par la gente féminine, il était au courant qu’une demoiselle en détresse n’avait pas forcément besoin d’un chevalier en armure, mais certainement plus d’une bonne quantité de gras, de sucre et de distractions diverses et variées. Il n’était pas naïf, il avait bien compris que les états d’âme de Lucrece étaient bien trop conséquents et sérieux pour être chassés durablement pas du pop corn, mais si il pouvait lui donner le sourire pour quelques heures, c’était toujours ça de gagner, qu’elle veule discuter ou non. d’ailleurs, si elle ne voulait pas discuter, ce n’était pas plus mal. Il n’était pas très doué avec ce genre de trucs. Il la dévisagea de haut en bas avec une moue circonspecte et l’air frippon, haussant un sourcil.
- J’ai bien l’impression que la tentative avait échoué lamentablement, Nan ? Putain …
Il passa la tête dans l’encadrement de la porte pour voir le désordre dans l’appartement, situation qu’il n’envisageait pas chez la summerbee, son sourire barrant un peu plus son visage .
- Mais quel bordel, on se croirait dans le terrier de José, je suis TELLEMENT fier de toi !
Les bras chargés, le garçon passe le pas de la porte, ôtant ses chaussures d’un coup de talons, sans utiliser ses mains, pour les envoyer valdinguer à l’autre bout du couloir. Après tout, ça n’allait pas trop déranger le chaos déjà installé, non ? Suivant la propriétaire des lieux jusqu’à la cuisine, il déposant sans soin la nourriture sur la table, avant de s’étirer exagérément, le mouvement soulevant son tshirt pour dévoiler son ventre plat, mais plus tout à fait imberbe.
- Le thé, c’est bien, si t’as du sucre ou du miel. Et… ça m’est arrivé. Mais je devais être bien, bien, biennnn défoncé. j’en garde pas un souvenir impérissable, donc ça devait pas être ouf. T’as pas une tasse moche ? Genre bien bien moche, avec des chatons qui louchent ou des bébés dragons trop kitsch ? J’adore ce genre de mugs, j’en ai des tas à l’appart, ça fait vriller Lys, autant de mauvais goût.
Un autre rire un peu crétin, et il part à la recherche d’un récipient où verser les grains de maïs à faire éclater. C’est qu’il est à l’aise, Loki, chez les gens, il a tendance à faire comme chez lui. On adhère ou pas.
- Beh figure toi que non, ou en tout cas personne d’assez talentueux pour pondre un truc à la fois globalement satisfaisant, mais pas trop brillant pour pas que j’me fasse crâmer. C’est pas évident d’être tout juste médiocre, vois-tu. Ah, voilà !
Il dégota un plat en verre et sans plus de cérémonie, vida à l’intérieur la totalité du sachat, avant vider un peu de sucre dessus et de l’enfourner dans le micro onde.
- Et bien puisque t’en rêvais la dernière fois, en échange, tu as le droit à chef Loki à domicile, et à la démonstration de mes grands talents culinaires à base de pop corn et de préparation de gateau toute faite ! Sinon je fais très bien les tresses et les coiffures pour dompter ce désastre capillaire, hmm hmmm ? Massage du crâne inclus, c’est une offre qu’on ne peut pas refuser, si ?
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Jeu 19 Mar 2020 - 18:10
Tu lui dis bien que tu as essayé de travailler, pas que tu as réussi parce que c’est ça qui c’est passé ? Une vaine tentative d’avancer un peu dans ce que tu as à faire. En temps normal tu n’aurais pas ramé autant pour parvenir à tes fins. D’ailleurs tu aurais sans doute déjà avancé, tellement que tu aurais peut être presque fini, et à l’heure actuelle tu te serais peut être accordé une réelle pause. Tu n’aimes pas ne pas être efficace. Là, même Lorcan semble plus doué que toi à la tâche. « J’ai bien l’impression que la tentative avait échoué lamentablement, Nan ? Putain … » Il passe la tête et semble bien trop heureux. Tu as quand même la descence de lever les yeux au ciel en réponse. « Mais quel bordel, on se croirait dans le terrier de José, je suis TELLEMENT fier de toi ! » Tu secoues la tête, il n’y a que lui pour être fier de ce genre de chose. Et puis tu ne vis pas très bien la comparaison avec un niffleur, il aurait pu trouver mieux… « Je savais pas que José étudiait les potions… Faut croire que tout est possible. Au moins il en saurait plus que toi sur le sujet et il pourrait m’aider… » Voilà la gentille pique à laquelle Lorcan a le droit en réponse à ses gentillesses à lui.
Mais déjà tu t’affaires, et ton invité en fait de même. C’est pas comme si il s’était jamais gêné, ça ne te choque même plus maintenant. « Le thé, c’est bien, si t’as du sucre ou du miel. Et… ça m’est arrivé. Mais je devais être bien, bien, biennnn défoncé. j’en garde pas un souvenir impérissable, donc ça devait pas être ouf. T’as pas une tasse moche ? Genre bien bien moche, avec des chatons qui louchent ou des bébés dragons trop kitsch ? J’adore ce genre de mugs, j’en ai des tas à l’appart, ça fait vriller Lys, autant de mauvais goût. » Son énergie est communicative, tu ne peux pas dire le contraire. Mais tu te retournes d’un air désabusé pour le regarder. Pauvre Lys, qu’est ce qu’elle doit endurer avec cet énergumène, c’est comme avoir un enfant avant l’heure non ? « C’est bien maintenant je sais quoi t’offrir pour ton anniversaire. » Te voilà entrain de fouiller dans les placards. Lorcan lui aussi de son côté prépare le goûter. Tu sors plusieurs choses alors que tu lui demandes si il n’a trouvé personne d’autre que toi pour ses basses besognes. « Beh figure toi que non, ou en tout cas personne d’assez talentueux pour pondre un truc à la fois globalement satisfaisant, mais pas trop brillant pour pas que j’me fasse crâmer. C’est pas évident d’être tout juste médiocre, vois-tu. Ah, voilà ! » Tu esquisses un sourire. C’est un pitre. Tu jettes tout de même un coup d’œil à ce qu’il fait pour être sûr qu’il ne prenne pas un objet de valeur, ou quelque chose qui pourrait faire exploser la maison. Même pour faire du popcorn tu ne lui fait que moyennement confiance. « Est-ce que je dois prendre le fait que je sache rendre des devoirs moyennement correct comme un compliment ? » Tu sais très bien où il veut en venir mais peu importe, tu ne peux pas le laisser s’en sortir sans rien dire, tu ne vas pas si mal tout de même. Tu remets de l’eau à bouillir pour refaire du thé. « T’auras du thé, sinon un chocolat chaud si tu préfères… La bière pas avant 19h, c’est la règle de la maison. Après tu risquerais de devenir insupportable et t’as déjà un bon niveau sobre. » Autant ne pas tenter le diable non ? Et puis toi et l’alcool, on sait comment ça finit ses derniers temps. Soit tu es excitée comme une puce qui aurait piqué un chien sous coke ou alors tu pleures comme une madeleine. « Et bien puisque t’en rêvais la dernière fois, en échange, tu as le droit à chef Loki à domicile, et à la démonstration de mes grands talents culinaires à base de pop corn et de préparation de gâteau toute faite ! Sinon je fais très bien les tresses et les coiffures pour dompter ce désastre capillaire, hmm hmmm ? Massage du crâne inclus, c’est une offre qu’on ne peut pas refuser, si ? » Tu lèves les yeux, comme si tu pouvais voir tes cheveux à travers ton crâne. Ta main se porte sur le chignon fait à la vite alors que des mèches te tombaient sur le visage et te distrayaient. « Pas touche à mes cheveux, j’ai aucune confiance en tes talents capillaires Tamaharu… » Voilà que tu le laisses en cuisine le temps que l’eau chauffe, et te rapproches du canapé. Il te faut un coup de baguette magique pour que les feuilles éparpillées fassent des jolis tas, et que tu mènes ces mêmes tas dans un classeur puis dans un sac. Ensuite et seulement ensuite tu enlèves l’élastique qui retient à peine tes cheveux et tu secoues la tête pour qu’ils tombent sous leur propre poids. En soupirant tu te rends compte que ça ne va pas suffire. « Je vais chercher une brosse évite de mettre le feu s’il te plait ! » Tu t’éclipses pour une demi seconde dans la salle de bain. Tu regardes ton apparence générale, avec ce gros gilet, on dirait un esquimau. Une fois ton arme de destruction capillaire en main tu reviens dans le coin cuisine pour surveiller Lorcan. Tu te laisses tombée sur le canapé d’où tu le vois par-dessus l’îlot central.
Mais déjà tu t’affaires, et ton invité en fait de même. C’est pas comme si il s’était jamais gêné, ça ne te choque même plus maintenant. « Le thé, c’est bien, si t’as du sucre ou du miel. Et… ça m’est arrivé. Mais je devais être bien, bien, biennnn défoncé. j’en garde pas un souvenir impérissable, donc ça devait pas être ouf. T’as pas une tasse moche ? Genre bien bien moche, avec des chatons qui louchent ou des bébés dragons trop kitsch ? J’adore ce genre de mugs, j’en ai des tas à l’appart, ça fait vriller Lys, autant de mauvais goût. » Son énergie est communicative, tu ne peux pas dire le contraire. Mais tu te retournes d’un air désabusé pour le regarder. Pauvre Lys, qu’est ce qu’elle doit endurer avec cet énergumène, c’est comme avoir un enfant avant l’heure non ? « C’est bien maintenant je sais quoi t’offrir pour ton anniversaire. » Te voilà entrain de fouiller dans les placards. Lorcan lui aussi de son côté prépare le goûter. Tu sors plusieurs choses alors que tu lui demandes si il n’a trouvé personne d’autre que toi pour ses basses besognes. « Beh figure toi que non, ou en tout cas personne d’assez talentueux pour pondre un truc à la fois globalement satisfaisant, mais pas trop brillant pour pas que j’me fasse crâmer. C’est pas évident d’être tout juste médiocre, vois-tu. Ah, voilà ! » Tu esquisses un sourire. C’est un pitre. Tu jettes tout de même un coup d’œil à ce qu’il fait pour être sûr qu’il ne prenne pas un objet de valeur, ou quelque chose qui pourrait faire exploser la maison. Même pour faire du popcorn tu ne lui fait que moyennement confiance. « Est-ce que je dois prendre le fait que je sache rendre des devoirs moyennement correct comme un compliment ? » Tu sais très bien où il veut en venir mais peu importe, tu ne peux pas le laisser s’en sortir sans rien dire, tu ne vas pas si mal tout de même. Tu remets de l’eau à bouillir pour refaire du thé. « T’auras du thé, sinon un chocolat chaud si tu préfères… La bière pas avant 19h, c’est la règle de la maison. Après tu risquerais de devenir insupportable et t’as déjà un bon niveau sobre. » Autant ne pas tenter le diable non ? Et puis toi et l’alcool, on sait comment ça finit ses derniers temps. Soit tu es excitée comme une puce qui aurait piqué un chien sous coke ou alors tu pleures comme une madeleine. « Et bien puisque t’en rêvais la dernière fois, en échange, tu as le droit à chef Loki à domicile, et à la démonstration de mes grands talents culinaires à base de pop corn et de préparation de gâteau toute faite ! Sinon je fais très bien les tresses et les coiffures pour dompter ce désastre capillaire, hmm hmmm ? Massage du crâne inclus, c’est une offre qu’on ne peut pas refuser, si ? » Tu lèves les yeux, comme si tu pouvais voir tes cheveux à travers ton crâne. Ta main se porte sur le chignon fait à la vite alors que des mèches te tombaient sur le visage et te distrayaient. « Pas touche à mes cheveux, j’ai aucune confiance en tes talents capillaires Tamaharu… » Voilà que tu le laisses en cuisine le temps que l’eau chauffe, et te rapproches du canapé. Il te faut un coup de baguette magique pour que les feuilles éparpillées fassent des jolis tas, et que tu mènes ces mêmes tas dans un classeur puis dans un sac. Ensuite et seulement ensuite tu enlèves l’élastique qui retient à peine tes cheveux et tu secoues la tête pour qu’ils tombent sous leur propre poids. En soupirant tu te rends compte que ça ne va pas suffire. « Je vais chercher une brosse évite de mettre le feu s’il te plait ! » Tu t’éclipses pour une demi seconde dans la salle de bain. Tu regardes ton apparence générale, avec ce gros gilet, on dirait un esquimau. Une fois ton arme de destruction capillaire en main tu reviens dans le coin cuisine pour surveiller Lorcan. Tu te laisses tombée sur le canapé d’où tu le vois par-dessus l’îlot central.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mar 24 Mar 2020 - 14:49
Netflix and chill
Feat Lucrèce
La main sur le coeur, le grand brun fit mine d’être profondément offensé par les sous entendus insultants vis à vis du pauvre niffleur, en dépit de la lueur malicieuse dans son regard. Lorcan était de ses gens qui sourient avec les yeux, les plissant légèrement pour faire apparaître des pattes d’oie discrètes sur son visage juvénile, mais qui se creuseront probablement avec l’ouvrage du temps. Il avait hérité cela de son père, même si il était vrai qu’il ne l’avait pas vu sourire très souvent, dernièrement, alors que Lorcan, lui, ne faisait que ça.
- Peuuuut être que José est un super potionniste, hey, pour ce que t’en sais ! Peut être qu’il prend les ingrédients avec ses petites pattes, comme ça, tic tic tic * il mima le mouvement des griffes avec ses doigts , louchant d’un air concentré sur un chaudron invisible* Il les met en poudre avec amour et il mélange le tout comme un chef ! c’est comme ça qu’il négocie de récupérer de l’or aux dragons, il leur fait du lustrant à écailles! Je lui demanderai si il peut t’aider si tu veux, mais tout à un prix avec José !
Satisfait de ses bêtises, il hoche la tête à l’idée de recevoir un autre mug laid pour son anniversaire : la palme revient à une tasse absolument atroce que lui a offerte Ymkje il y a quelques années, souvenir de vacances à Amsterdam : il s’agissait d’un croup avec une coupe rasta, qui fumait un gros pétard mal dessiné en aboyant du Bob Marley à tue tête tant qu’il était plein. C’était une immondice, un affront à l’usage de la magie, mais il l’adorait. Comme tout ce que lui offrait Cookie, de toute façon. Si Luce voulait jouer à ce jeu là, elle entrerait dans une compétition sans pitié, avec des adversaire de haut niveau. Il roula des yeux, exagérément toujours , soufflant bruyamment pour souligner son exaspération.
- Evidemment que c’est un compliment, c’est pas donner à tout le monde de savoir doser son talent. Regard tous ces gens là, éclatants, qui ne peuvent pas s’empêcher d’éclabousser le monde de leur talent ou de leur connaissance. Bande de frimeurs, vraiment. Et le thé, c’est très bien j’ai dit, pas besoin de jouer les chaperons… D’autant qu’on sait très bien qui chaperonne qui ici, hé ?
Avec un geste gracieux (non), il referma la porte du micro onde pour commencer à faire éclater le pop corn. Ça serait bruyant, mais certainement pas dangereux, il avait l’habitude d’en faire en plus. Un film sans pop corn qui colle aux dents, ce n’était pas envisageable pour le Tamaharu. Assis sur la table, les pieds dans le vide, il fixe la porte vitrée d’un air distrait, comme un enfant qui a promis de bien se tenir pendant que Maman va chercher du sucre dans le garage. A quelques secondes près, il se serait presque mis à chantonner pour combler le silence uniquement perturbé par le ronronnement du micro onde et le sifflement de la théière. Quand Lucrèce revint avec une brosse à cheveux, il sourit, sautant de son perchoir.
- Tu vas voir, tu vas être teeeeellement détendue que tu vas avoir envie de dormir. Et de faire mes devoirs. Oui oui.
Par acquis de conscience, il se lava tout de même les mains pendant que Luce récupérait son attirail capillaire, zappant la case séchage pour se contenter de les secouer, parsemant le sol de la cuisine de gouttelettes d’eau avant de se hisser sur le dossier du canapé, derrière la jeune fille, plissant le nez devant sa tignasse piteusement emmêlée, retenant un commentaire désagréable -pour une fois – donnant des coups d’orteils enchaussettés dans son dos pour la faire bouger un peu et qu’il puisse s’installer correctement dans son dos.
- Ok, c’parti. Si j’te fais mal tu hurles, mais interdit de me frapper, sinon je rend les coups. Capish ?
Etonnement, Lorcan était bien, bien plus doux dans ses mouvements quand il passa la brosse dans les cheveux de Lucrèce, passant les doigts dans ses cheveux avec beaucoup d’application d’abord, que dans l’immense majorité des situtations. Peut être avait il pris le pli de la douceur dans ces gestes en prenant soin de toute sa ménagerie : après tout, une chevelure et une crinière, c’étaut un peu pareil, non ? Et il était à peu près sur que Lucrèce mordrait moins fort que ses fléreurs si il était un peu brusque, mais tout de même. Autant faire ça bien, même si ce n’était pas franchement ce qu’il avait prévu à la base. Le geste était précis donc, et appliqué, alors qu’il avait enfilé plusieurs élastiques autour de son poignet, réfléchissant à ce qu’il pourrait faire des cheveux de la jeune femme.
- c’est quoi ton souci avec ton devoir de potion à toi ? C’est juste chiant, ou t’arrives pas à te concentrer parce que j’te manque trop ? La preuve, t’as gardé ma bouteille de bière, il n’y a même plus de flamme digne de ce nom dedans.. J’arrive pas à savoir si c’est mignon, dégueu ou si tu as oublié comme on fait pour l’éteindre … Oh ! Ça y est, je sais ce que je vais faire, j’ai vu Cookie le faire des tas de fois.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mar 24 Mar 2020 - 18:49
« Peuuuut être que José est un super potionniste, hey, pour ce que t’en sais ! Peut être qu’il prend les ingrédients avec ses petites pattes, comme ça, tic tic tic Il les met en poudre avec amour et il mélange le tout comme un chef ! c’est comme ça qu’il négocie de récupérer de l’or aux dragons, il leur fait du lustrant à écailles! Je lui demanderai si il peut t’aider si tu veux, mais tout à un prix avec José ! » Tu lui jettes un regard désespéré. Comment arrive t'il à inventer toutes ces petites histoires ? Où va t'il pécher tout ça ? Il a l'esprit débordant d'imagination presque comme un enfant. C'est sans doute son super pouvoir... Se comporter comme un enfant. Pour ça évidemment que tu ne vas pas lui servir de l'alcool du moins pas tout de suite. Non il faut garder les pieds sur terre. En ce moment c'est quelque chose que tu as du mal à faire apparement, tu n'arrive pas à travailler, tes idées sont toujours attirées vers autre chose de moins attrayant pourtant. Du moins avant tu pensais comme ça. Le seul qui arrive à te faire penser à autre chose, il est entrain de faire des singeries devant toi. « Evidemment que c’est un compliment, c’est pas donner à tout le monde de savoir doser son talent. Regard tous ces gens là, éclatants, qui ne peuvent pas s’empêcher d’éclabousser le monde de leur talent ou de leur connaissance. Bande de frimeurs, vraiment. Et le thé, c’est très bien j’ai dit, pas besoin de jouer les chaperons… D’autant qu’on sait très bien qui chaperonne qui ici, hé ? » Tu lèves les yeux au ciel. « Lorcan, si tu étais capable de chaperonner quelqu'un... Ca se saurait. » C'est mieux de faire comme si tu n'avais pas été un total boulet à la dernière soirée que vous avez passé ensemble. Non pas que tu n'ais jamais repensé à cette soirée. Depuis cette dernière l'énergie est bien retombée d'ailleurs. Une espèce de morosité, une envie de rien.
Il évolue chez toi comme chez lui. Ca ne te dérange pas outre mesure, de toute façon ce n'est pas comme si tu étais à cheval sur le rangement, pas même la propreté. Le fait est que tu fais le ménage, mais que si il y a de l'eau qui tombe, ou une tâche, tu te dis qu'un coup de baguette suffit. La magie peut même être très pratique avec des gens qui sont décidés à tout casser, bien que sur les ustensiles moldus ont a parfois vu quelques problèmes de compatibilité.
Quand tu reviens tu te débats avec tes cheveux mais à travers le rideau blond tu regards si ta cuisine est toujours là où tu l'as laissée. Il n'y a rien qui explose sinon le pop corn dans le micro onde. Allons bon. « Tu vois que t'es sage quand tu veux. » Tu mets l'eau bouillante dans une théière, le tout avec des tasses sur un plateau que tu vas poser sur un coin du canapé toujours en configuration télé. Déjà Lorcan va se laver les mains. Il a vraiment envie de te coiffer ? Voilà qui est original non ? Aucun garçon n'a jamais proposé ce genre de choses... « Tu vas voir, tu vas être teeeeellement détendue que tu vas avoir envie de dormir. Et de faire mes devoirs. Oui oui. » Ton sourcil se lève interrogateur. Mais Lorcan passe dans ton dos, et il prend ta brosse. Tu le laisses faire à vrai dire, tu ne sais pas bien où il va avec son histoire de coiffure. Il te fustige de coup de pied pour que tu te décales, et tu finis assise sur le bord du canapé. « Ok, c’parti. Si j’te fais mal tu hurles, mais interdit de me frapper, sinon je rend les coups. Capish ? » Tu marmonnes un "oui" dans ta barbe. Tu n'es toujours pas convaincue, à vrai dire même plutôt tendue en premier lieu. Tu as peur qu'il t'arrache les cheveux. Mais rapidement tu comprends que Lorcan s'applique. Tu ne vois pas son visage, mais tu l'imagines presque entrain de tirer la langue en signe de réflexion intense. L'image te tire un sourire. Un frisson parcours ton échine alors que tu sens un doigt glisser contre ta nuque par inadvertance. Une seconde tu es troublée, mais Lorcan étant ce qu'il est il te rappelle à l'ordre: « C’est quoi ton souci avec ton devoir de potion à toi ? C’est juste chiant, ou t’arrives pas à te concentrer parce que j’te manque trop ? La preuve, t’as gardé ma bouteille de bière, il n’y a même plus de flamme digne de ce nom dedans.. J’arrive pas à savoir si c’est mignon, dégueu ou si tu as oublié comme on fait pour l’éteindre … » Tes yeux vont vers la bouteille qui luit à peine. Tu rougis. Pourquoi tu l'as gardée ? Ca n'a pas même traverser ton esprit de la jeter. C'est une sorte de souvenir. Un souvenir pendant lequel tu étais bien malgré le froid, malgré la tristesse profonde, tu étais bien. Est ce que tu dois avoir honte de ce souvenir là ? En tout cas tu n'en as pas envie. «Oh ! Ça y est, je sais ce que je vais faire, j’ai vu Cookie le faire des tas de fois. » Tu le laisses jouer avec tes cheveux, vaguement l'idée te traverse que ça pourrait être une catastrophe des plus totales à ce train là. Tu décides d'éluder le coup de la bouteille, et tu te penches pour attraper ton thé et le tenir dans tes mains. Tu reprends ta position initiale proche du jeune homme. « Tu me manques tellement que ma vie n'a pas de sens quand tu n'es pas là tu ne savais pas ? » Tu tournes légèrement la tête mais ça ne suffit pas pour que tu puisses voir son visage. « Tu t'es sauvé comme un voleur après avoir transplané... » Ce n'est pas que tu te souviennes exactement de tous les détails, mais tu te souviens du froid, de la chaleur de l'appartement, du confort du canapé et puis à nouveau du froid mais cette fois ci de la solitude. Tu détaches une des mains de ta tasse pour venir tâter ce qu'il est entrain de faire avec ta tignasse, tu ne comprends pas et fronce les sourcils. Cependant tu te dis qu'il n'avait pas tord et que c'est plutôt agréable de se faire choyer de la sorte, plus détendue tu es, assez pour lui reprocher d'être partie comme un voleur, et de t'avoir laissée. « Tu m'expliques ce que tu fais ? »
Il évolue chez toi comme chez lui. Ca ne te dérange pas outre mesure, de toute façon ce n'est pas comme si tu étais à cheval sur le rangement, pas même la propreté. Le fait est que tu fais le ménage, mais que si il y a de l'eau qui tombe, ou une tâche, tu te dis qu'un coup de baguette suffit. La magie peut même être très pratique avec des gens qui sont décidés à tout casser, bien que sur les ustensiles moldus ont a parfois vu quelques problèmes de compatibilité.
Quand tu reviens tu te débats avec tes cheveux mais à travers le rideau blond tu regards si ta cuisine est toujours là où tu l'as laissée. Il n'y a rien qui explose sinon le pop corn dans le micro onde. Allons bon. « Tu vois que t'es sage quand tu veux. » Tu mets l'eau bouillante dans une théière, le tout avec des tasses sur un plateau que tu vas poser sur un coin du canapé toujours en configuration télé. Déjà Lorcan va se laver les mains. Il a vraiment envie de te coiffer ? Voilà qui est original non ? Aucun garçon n'a jamais proposé ce genre de choses... « Tu vas voir, tu vas être teeeeellement détendue que tu vas avoir envie de dormir. Et de faire mes devoirs. Oui oui. » Ton sourcil se lève interrogateur. Mais Lorcan passe dans ton dos, et il prend ta brosse. Tu le laisses faire à vrai dire, tu ne sais pas bien où il va avec son histoire de coiffure. Il te fustige de coup de pied pour que tu te décales, et tu finis assise sur le bord du canapé. « Ok, c’parti. Si j’te fais mal tu hurles, mais interdit de me frapper, sinon je rend les coups. Capish ? » Tu marmonnes un "oui" dans ta barbe. Tu n'es toujours pas convaincue, à vrai dire même plutôt tendue en premier lieu. Tu as peur qu'il t'arrache les cheveux. Mais rapidement tu comprends que Lorcan s'applique. Tu ne vois pas son visage, mais tu l'imagines presque entrain de tirer la langue en signe de réflexion intense. L'image te tire un sourire. Un frisson parcours ton échine alors que tu sens un doigt glisser contre ta nuque par inadvertance. Une seconde tu es troublée, mais Lorcan étant ce qu'il est il te rappelle à l'ordre: « C’est quoi ton souci avec ton devoir de potion à toi ? C’est juste chiant, ou t’arrives pas à te concentrer parce que j’te manque trop ? La preuve, t’as gardé ma bouteille de bière, il n’y a même plus de flamme digne de ce nom dedans.. J’arrive pas à savoir si c’est mignon, dégueu ou si tu as oublié comme on fait pour l’éteindre … » Tes yeux vont vers la bouteille qui luit à peine. Tu rougis. Pourquoi tu l'as gardée ? Ca n'a pas même traverser ton esprit de la jeter. C'est une sorte de souvenir. Un souvenir pendant lequel tu étais bien malgré le froid, malgré la tristesse profonde, tu étais bien. Est ce que tu dois avoir honte de ce souvenir là ? En tout cas tu n'en as pas envie. «Oh ! Ça y est, je sais ce que je vais faire, j’ai vu Cookie le faire des tas de fois. » Tu le laisses jouer avec tes cheveux, vaguement l'idée te traverse que ça pourrait être une catastrophe des plus totales à ce train là. Tu décides d'éluder le coup de la bouteille, et tu te penches pour attraper ton thé et le tenir dans tes mains. Tu reprends ta position initiale proche du jeune homme. « Tu me manques tellement que ma vie n'a pas de sens quand tu n'es pas là tu ne savais pas ? » Tu tournes légèrement la tête mais ça ne suffit pas pour que tu puisses voir son visage. « Tu t'es sauvé comme un voleur après avoir transplané... » Ce n'est pas que tu te souviennes exactement de tous les détails, mais tu te souviens du froid, de la chaleur de l'appartement, du confort du canapé et puis à nouveau du froid mais cette fois ci de la solitude. Tu détaches une des mains de ta tasse pour venir tâter ce qu'il est entrain de faire avec ta tignasse, tu ne comprends pas et fronce les sourcils. Cependant tu te dis qu'il n'avait pas tord et que c'est plutôt agréable de se faire choyer de la sorte, plus détendue tu es, assez pour lui reprocher d'être partie comme un voleur, et de t'avoir laissée. « Tu m'expliques ce que tu fais ? »
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mer 25 Mar 2020 - 17:51
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Affairé à la coupe de cheveux de Lucrèce, Lorcan tirait effectivement la langue à la commissure de ses lèvres, comme si faire dépasser un bout de cette dernière pouvait rendre ses doigts plus agiles. Mouais. Disons qu’il a une certaine dextérité, mais surtout, il est concentré : sur les différents mèches de cheveux, dont il remarque qu’elles sont parfois d’un blond cendré, d’autres d’une teinte bien plus claire, comme délavées par le sel et le soleil … Vestiges de l’été, coloration hors de prix ou vacances d’hiver dans l’hémisphère sud ? Il n’en avait aucune idée, mais pouvoir imaginer toutes les options le distrayait. Et puis d’ici, il voyait la courbe gracile de sa nuque fine, le dessin de ses épaules, malgré le gros gilet pas franchement affriolant. En même temps, il n’était pas là pour mater, pas vrai ? Oui, voilà, pas besoin d’avoir les yeux qui trainent, Loki, tu es là pour réconforter une amie. Est ce que tu zyeutes Ymkje ou Lys, quand elles sont malheureuses, non ? Bah voilà. Concentre toi un peu, garçon ! ...Sauf que voilà, la réponse, certes sarcastique de Lucrèce, le trouble un peu plus. Le coup de la bouteille, il le faisait souvent pour faire le malin, mais qu’elle l’ait gardé, ou plutôt qu’elle n’ait pas pensé à la jeter, ben ça lui faisait un truc. Une bouffée de chaleur. A moins que ce ne soit un frisson, au final. En tout cas c’était bizarre, comme sensation, et il avait du mal à dire si cela était agréable ou non, pour le moment. Surtout déstabilisant, en fait.
- J’avais bien un doute, mais il vient de se confirmer. Faudra la laver, quand même, elle doit sentir la vieille bière éventée, pis je te remettrai une flammiche dedans, ça te ferait une veilleuse pour la nuit, héhé.
Pirouette, cacahuète, il élude le sous entendu et retourne dans ses tresses. C’était un peu brouillon, pas forcément parfait, d’autant qu’il n’avait pas de peigne pour crêper, ni de laque, ni tous les trucs magiques qu’Ymkje se foutait sur le crâne pour tenir les cheveux en place. Mais il était têtu, le Tamaharu, et il savait où il voulait arriver à la fin. Tout concentré à faire la première natte qui servirait de base à toutes les autres, la langue toujours sortie, il fit claquer cette dernière, parlant d’une voix plus basse et grave qu’il ne l’aurait bien voulu.
- Si je m’étais sauvé comme un voleur, j’aurai piqué un truc, ce qui était pas le cas, Primo. Ensuite, je suis resté un moment, en fait. * silence* surtout pour être sûr que tu dégueulerais pas partout. Enfin … Je voulais pas que tu paniques si tu t’étais réveillée à coté de moi avec zéro souvenir de ta soirée. j’pense pas que ce soit une sensation agréable, pour une fille. Alors jsuis partie. C’est tout. T’aurais préféré que j’reste ?
Question rhétorique, il se doutait bien que non. Elle disait probablement ça pour l’embêter avant tout. Du bout de l’index, il tapota la base de la nuque de Luce pour lui faire baisser la tête, avant de ramener une mèche près de son oreille vers le reste de la tresse qu’il était en train de faire, ses doigts caressant sans y prendre garde son lobe, puis le cuir chevelu de cette dernière. Absorbé par son grand projet capillaire, il ne lui répondit d’abord qu’à moitié.
- J’ai euh … commencé par une tresse, là, pour calmer deux secondes tes cheveux qui faisaient n’imp sur le devant. Ya une tresse, euh, épi, je crois, ou queue de poisson, j’sais plus, et si je me débrouille bien … ça finit en chignon un peu flou, et ça tient qu’avec deux épingles à cheveux , c’est hyper stylé. Attends… et de une … et de deux…
Il grattouilla du bout des ongles la peau de l’arrière du cou de l’abeille pour lui signifier la fin de la manœuvre, alors qu’en fond derrière eux, la minuterie du micro onde lâchait un ‘Ding !’ Caractéristique.
- Quel timiiiiing, je suis Tellement trop fort … T’as un miroir pour te regarder ? Si ça te plait pas, mes origines vaguement japonaises m’enjoindront de me faire Sepuku par contre. Mon avenir dépend de toi.
Made by Neon Demon
- La coiffure de Luce, probablement en plus fouillie:
- InvitéInvité
Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Ven 27 Mar 2020 - 16:05
Là de dos à Lorcan tu le laisses faire ce qu'il veut avec tes cheveux. Un frisson qui te courre le long du dos quand ces doigts frôlent la peau. C'est dur de ne pas se laisser aller. Mais vous continuez à discuter. La discussion glisse vers cette bouteille de bière que tu as gardé comme un souvenir de petit bout de nuit volé à l'éternité. Tu as tes yeux rivés dessus. « J’avais bien un doute, mais il vient de se confirmer. Faudra la laver, quand même, elle doit sentir la vieille bière éventée, pis je te remettrai une flammiche dedans, ça te ferait une veilleuse pour la nuit, héhé. » Tu lâches un humm signe de consentement. C'est vrai que tu aurais pu faire ça, la nettoyer, la mettre dans un coin, garder l'idée... Ca n'a pas été ta première préoccupation à vrai dire. De toute façon ce n'est pas comme si tu allais mettre le nez dedans pour en respirer son odeur, c'est juste le souvenir qui t'aide peut être à t'évader un peu de l'appartement. De là à ce que ça veuille dire que tu ne peux plus te passer de Lorcan... N'empêche que tu ne sais pas d'où vient ce commentaire qui prends des airs de repproches que tu lui fais. Parti comme un voleur, c'était bien son droit non ? Pourquoi serait il resté ? Ces deux questions/réponses jaillissent dans ton esprit alors que tu viens de refermer la bouche. Le rouge est monté à tes joues. « Si je m’étais sauvé comme un voleur, j’aurai piqué un truc, ce qui était pas le cas, Primo. Ensuite, je suis resté un moment, en fait. » Tu ne te souviens pas réellement de ça. Avoir transplanée, être arrivée oui, mais pas de la suite. Tu écoute attentivement, les yeux bien ouverts toujours rivés sur la bouteille. Une petite tension dans le cou. «Surtout pour être sûr que tu dégueulerais pas partout. Enfin … Je voulais pas que tu paniques si tu t’étais réveillée à coté de moi avec zéro souvenir de ta soirée. j’pense pas que ce soit une sensation agréable, pour une fille. Alors jsuis parti. C’est tout. T’aurais préféré que j’reste ? » Tu joues avec un bout de peau morte sur ton doigt. Quoi dire ? Tu es un peu mal à l'aise, surtout sachant que c'est toi qui a posé la question. Qu'est ce que tu peux lui dire ? Oui, tu aurais aimé qu'il reste ? Tu te demandes si c'est ça qui t'as poussé à lui repprocher son départ. Il faut dire que c'était agréable d'être au chaud contre lui dans le froid de l'hiver. Du moins c'est l'impression que tu encore... Finalement son attitude justifiée comme ça, fait très prévenante. Une facette de Lorcan que tu n'as pas eu souvent le temps d'apprécier. « Tu faisais un bon oreiller c'est tout. » Pas vraiment une réponse. Ton ton suggère que tu te moques gentiment de lui. Une manière comme une autre de faire une blague pour ne pas donner trop d'importance à la réalité, et surtout éviter de réfléchir et d'imaginer des situations perturbantes pour ton pauvre petit cerveau déjà bien malmené. D'ailleurs si tu passes ta main dans tes cheveux c'est pour te distraire de ton malaise. Du bout des doigts tu essaies de comprendre ce qu'il a pu bien faire. C'était presque étonnant qu'à aucun moment tu n'ais dû râler qu'il te faisait mal, ou qu'il tirait trop fort. C'était plutôt agréable jusque là. Tu baisses la tête pour suivre ses indications, une main frôle ta joue puis ton oreille pour rassembler les mèches rebelles, une petite gêne de plus à rajouter sur la liste. Non pas que ça soit désagréable, peut être que le pire c'est que ça ne le soit pas ? « J’ai euh … commencé par une tresse, là, pour calmer deux secondes tes cheveux qui faisaient n’imp sur le devant. Ya une tresse, euh, épi, je crois, ou queue de poisson, j’sais plus, et si je me débrouille bien … ça finit en chignon un peu flou, et ça tient qu’avec deux épingles à cheveux , c’est hyper stylé. Attends… et de une … et de deux… » A t'il vraiment fait quelque chose d'aussi compliqué qu'il te laisse croire ? « Aurait on enfin trouvé un domaine dans lequel tu es doué Tamaharu ? » Tu te moques gentiment, c'est beaucoup d'échange ping pong entre vous. Tu te redresses alors que tu le sens gratouiller ton cou. A nouveau tu tâtonnes ton crâne pour comprendre ce qu'il a fait. La sonnerie du micro onde retentit. « Quel timiiiiing, je suis Tellement trop fort … T’as un miroir pour te regarder ? Si ça te plait pas, mes origines vaguement japonaises m’enjoindront de me faire Sepuku par contre. Mon avenir dépend de toi. » Toujours assise devant lui tu te retournes pour le dévisager. « C'est toi qui as fait, c'est toi qui doit me dire si tu es fier du résultat, si je suis plus belle comme ça?! » Tu lui accordes un sourire complice, puis tu te lèves et t'étires. « Prends une photo de derrière pour me montrer ! » Une seconde plus tard tu prends la direction du grand miroir et ramasses ton téléphone au passage pour le tendre à Lorcan après l'avoir déverrouillé. Tu ne vois pas encore l'arrière mais déjà le rendu de face est étonnamment propre. Ca ressemble aux coiffures que tu fais toi même pour les jours plus habillés. Tu tournes légèrement la tête pour voir le tracé de la tresse le temps que Lorcan fasse la photo. Tu hoches la tête avec une moue satisfaite. « Franchement... C'est pas mal de ce que j'en vois... Je vais peut être faire appel à toi pour le prochain bal... Comment ça se fait que tu saches faire des tresses ? » Tu sais bien que Lorcan n'a pas de soeur... Enfin tu n'es pas sûr que Marcus sache faire des tresses pourtant lui il a une soeur.
- InvitéInvité
Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Lun 30 Mar 2020 - 14:56
Netflix and chill
Feat Lucrèce
La conclusion évasive de Lucrèce ne satisfaisait pas tout à fait le jeune Tamaharu, piqué dans sa curiosité, mais pour une fois, il n’en remit pas une couche : c’est qu’il avait hésité, ce soir là, à rester dormir chez Luce, dans un recoin du canapé, ou même sur le tapis, pour ce qu’il craignait, et avait fini par faire marche arrière uniquement par crainte que celle-ci puisse s’imaginer qu’il avait profité de la situation. Après tout elle n’était pas légilimens, il n’aurait eu aucun moyen de lui prouver qu’il s’était bien comporté, alors dès qu’elle avait totalment basculé dans les lymbes salvatrices d’un sommeil moyennement réparateur, il avait pris la poudre d’escampette. Qu’elle puisse aujourd’hui regretter qu’il ne soit pas resté le troublait un peu. Fort heureusement pour lui comme pour elle, la sorcière changea rapidement de sujet, le taquinant sur ses qualités de coiffeur. Il bomba le torse comme un coq, bien qu’elle ne put le voir, avant de se dégonfler en ricanant.
- J’imagine bien la GUEULE de mes parents si j’leur annonçai que je veux devenir coiffeur… Je crois qu’ils préfèreraient encore que je mette enceinte une né-moldue. Non que ce soit dans mes plans hein, me fais pas dire c’que j’ai pas dit, mais si j’ai pas au moins un métier à 15 K gallions par moi, j’serais déshérité et je reverrai jamais mon parc animalier de ma vie… et j’aime trop mes oiseaux tonnerre et mes niffleurs pour prendre le risque. Tu sais qu’il paraît que j’ai une de mes hipogriffes qui a pondu des œufs ? J’ai trop hate de voir les bébés au printemps, c’est trop Mignon les bébés hipo … avec leur tout petit bec…
Il n’en fallait pas plus pour déconcentrer Lorcan, et il fut à deux doigts d’enfoncer sauvagement une des barrettes dans le cuir chevelu de la jeune femme, se rattrapant au dernier moment. Ouf. Il se pencha pour attraper le téléphone de la jeune femme, captura l’image de la coiffure de la blonde avant de lui agiter l’écran sous le nez, tant et si bien qu’il y avait fort peu de chance qu’elle voit quoi que ce soit.
- C’est pas trop bien peut être ? Tu vois, le truc, c’est de bien prendre les mèches une par une et de ne pas être trop pressé, ou de vouloir à tout pris les nater trop serrées. Serrées ça alourdit le tout, ça casse le mouvement. En fait, c’est Cookie et Lys qui m’ont appris, surtout. Lys et moi ont étaient à Poudlard ensemble t’sais, avec Grace De Launay, aussi, et on passait notre temps ensemble. Et comme les filles passaient leur VIE à se coiffer entre elles et que moi je poireautai, ben pour m’occuper j’leur ai demandé de m’apprendre. Ensuite, à Beaubatons, il y a eu Ymkje, fin Cookie, et puis j’ai pu le faire avec Pina et Aprhodite aussi… Et à force de m’entrainer, ben je suis devenu super bon héhé. C’est un sacré plus pour parler aux filles de savoir que crêper un chignon, ça veut pas juste dire que tu vas lui mettre un pain dans la figure.
Comme si il avait un jour réussit à séduire en proposant de faire des couettes, le Tamaharu. Pourtant, satisfait qu’il était de sa réponse, il avait disparu un instant dans la cuisine pour revenir, non sans une certaines adresse, avec deux mugs, le saladier de popcorn fumant et la theière encore chaude. Il posa tout l’équipement dans un grand bruit de verre sur la table, avant de s’affaler sur le canapé à coté de Lucrèce, se lançant un pop corn directement au fond du gosier.
- Voilà ce que je te propose. On se trouve une série, et on la regarde jusqu’à ce qu’il y a plus de thé ni de pop corn et ensuite, réconfortée par ma présence et par cette pause méritée, tu finis mon devoir. Deal ?
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Lun 30 Mar 2020 - 17:25
« J’imagine bien la GUEULE de mes parents si j’leur annonçai que je veux devenir coiffeur… Je crois qu’ils préfèreraient encore que je mette enceinte une né-moldue. Non que ce soit dans mes plans hein, me fais pas dire c’que j’ai pas dit, mais si j’ai pas au moins un métier à 15 K gallions par moi, j’serais déshérité et je reverrai jamais mon parc animalier de ma vie… et j’aime trop mes oiseaux tonnerre et mes niffleurs pour prendre le risque. Tu sais qu’il paraît que j’ai une de mes hipogriffes qui a pondu des œufs ? J’ai trop hate de voir les bébés au printemps, c’est trop Mignon les bébés hipo … avec leur tout petit bec… » Il n’y a que Lorcan pour passer d’être coiffeur à son parc animalier. Que lui pour avoir un tel débit de parole pour ne rien dire aussi. Mais ça te change les idées, tant qu’il parle ton esprit est occupé et tu n’as pas besoin de penser à autre chose. « Et dis moi quel métier tu comptes faire pour gagner 15K par an ? Non parce que je connais tes notes en cours, et pour l’instant tu as plutôt les skills d’un mauvais serveur. » Facile de se moquer du Tamaharu, lui au moins il aura la chance de pouvoir finir ses études et peut ête de trouver un métier en rapport, et pas juste de devenir mère au mieu. Te viens l’idée saugrenue d’imaginer Lorcan avec des enfants et ça te fait sourire. Tu souris pour toi même de l’image sans queue ni tête, parce que tu doutes qu’il sache même comment en tenir un. De toute façon il ne voit pas ton visage donc tu peu bien en faire ce que tu veux, même rougir quand tu sens ses doigts te tirer un frisson. Lorcan a fini maintenant, il ne te reste plus qu’à voir le résultat. Et en réalité ça n’a l’air pas trop mal, plutôt bien. C’est étonnant il faut le dire, c’est pas comme si Lorcan était la personne la plus appliquée du monde. « C’est pas trop bien peut être ? Tu vois, le truc, c’est de bien prendre les mèches une par une et de ne pas être trop pressé, ou de vouloir à tout pris les natter trop serrées. Serrées ça alourdit le tout, ça casse le mouvement. En fait, c’est Cookie et Lys qui m’ont appris, surtout. Lys et moi ont étaient à Poudlard ensemble t’sais, avec Grace De Launay, aussi, et on passait notre temps ensemble. Et comme les filles passaient leur VIE à se coiffer entre elles et que moi je poireautai, ben pour m’occuper j’leur ai demandé de m’apprendre. Ensuite, à Beaubatons, il y a eu Ymkje, fin Cookie, et puis j’ai pu le faire avec Pina et Aprhodite aussi… Et à force de m’entrainer, ben je suis devenu super bon héhé. C’est un sacré plus pour parler aux filles de savoir que crêper un chignon, ça veut pas juste dire que tu vas lui mettre un pain dans la figure. » Retournée tu écoutes Lorcan te parler de ces filles qui auront fait office de soeur pour Lorcan. C’est mignon quand on y pense. Tu hoches la tête alors que tu regardes la photo que Lorcan a prise. Mais la liste de toutes ses filles à qui il a fait des tresses est bien longue. Qu’est que tu croyais Luce ? Que tu avais la primeur de l’action ? Tu chasses l’idée perturbante en te levant à ton tour. Malgré tout tu n’aimes pas cette impression de faire partie du harem, une de plus. « Et bien au moins passer autant de temps avec les filles t’auras appris quelque chose… »
Tu le laisses traffiquer dans la cuisine pour aller chercher sur ton lit le grand plaid couleur menthe qui le recouvre et le ramener sur le canapé pour y prendre place. Au moins le canapé est déjà prêt il n’y a plus qu’à s’allonger. Pas même besoin d’être l’un sur l’autre vu sa taille.
« Voilà ce que je te propose. On se trouve une série, et on la regarde jusqu’à ce qu’il y a plus de thé ni de pop corn et ensuite, réconfortée par ma présence et par cette pause méritée, tu finis mon devoir. Deal ? » Lorcan se pose à côté de toi. Il a déjà du pop corn dans la bouche. Tu quittes ton gros gilet pour ne pas avoir finir en trans sous le plaid, et dévoile un léger débardeur gris bordé de dentelle. Tu réponds à Lorcan alors que des yeux tu cherches la télécommande de la télé. « Crois pas que je vais être la seule à bûcher. » Tu pousses un Ah! Quand tu la trouves, en fait Elle est de l’autre côté proche de ton acolyte. Tu passes par dessus lui pour la récupérer. Une fois à nouveau les fesses sur le canapé tu lui rétorques: « Je te donne les axes de réflexion, les endroits où chercher les citations, tu rédiges. » Tu souris malicieusement à Lorcan. « Deal ? » Non parce que tu comptes pas lui faire tout le travail à sa place. Tu t’allonges plus confortablement allumant le grand écran devant vous après avoir pris ton thé. « Et vous voulez voir quoi Monsieur Tamaharu ? » Tu appuies sur le bouton “netflix” de la télécommande, et comme par magie déjà une liste impressionnante de films/serie défilent. Tu n’es pas sûre de savoir quels genre de film il aime.
- InvitéInvité
Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Sam 4 Avr 2020 - 13:21
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Comme à son habitude dans ce genre de cas, Lorcan avait balayé la question désobligeante de la jeune femme d’un claquement de langue et d’un geste vague de la main : il n’avait fichtrement aucune idée de quel genre de métier il comptait faire pour le moment, mais était ce si grave, à son âge ? Bien sur il y avait ces gens agaçant qui vous rabattaient les oreilles avec leur Vocation, leur Destinée, mais franchement, pour un illuminé, combien d’étudiants le nez en l’air, incapable de savoir ce qu’ils voulaient faire réellement ? Lorcan faisait partie du lot des nombreux hésitants, d’autant que sa position d’héritier le mettait sur un pédestal aussi confortable que frustrant : à quoi bon chercher vraiment, puisque de toute façon, on finirait par le placer à un endroit parce que cela arrangera tout le monde ? L’argent, tant qu’il ne foirait pas trop, coulerait à flots sans le moindre effort de sa part… alors à quoi bon se fatiguer ?
De retour de la cuisine, la remarque de Lucrèce lui tira une grimace à moitié fière, à moitié penaude. Le mélange des expression lui faisait une tête étrange, comme si son cerveau avait du mal à trouver la mimique adéquate.
- Mouais, j’ai appris des trucs, mais ça m’empêche pas d’être un sacré boulet pour d’autres. La coiffure, ça va, surement parce que j’trouve ça joli, et parce que ça sert à rien, c’est moi côté bobo esthète qui est satisfait. Pour les trucs stéréotypés féminins mais utiles, genre, la cuisine, l’hygiène… J’suis pas encore bien au point. Ça finira bien par rentrer, j’imagine.
Des défauts, Lorcan en avait des tas, mais au moins ne faisait il pas semblant de les ignorer. Le temps de s’installer confortablement, Lucrèce s’était débarrasser de son gilet de grand-mère, révélant un débardeur qui pouvait être tout à fait adapté comme pyjama ou vêtement d’été, mais certainement pas en plein hiver. Elle allait attraper la mort, comme ça. Le regard du jeune wright s’attarda un moment (ok, un bon moment) sur l’épaule, les clavicules, la naissance de la poitrine de la jeune femme qui se tortillait à coté de lui, jusqu’à même s’affalait à moitié sur lui pour récupérer la télécommande. Une idée farfelue traversa son esprit, fugace, et pourtant présente, alors que la nuque de Luce était ainsi à sa portée. Il avait eu envie d’inspirer une grande bouffée d’air dans le cou de la jeune femme, d’effleurer sa peau de ses lèvres, de la mordre, même. Luce sentait bon, c’était un fait, mais humer sa peau d’encore plus près… Heureusement pour lui, le temps de rougir jusqu’en haut des oreilles, la sorcière s’était redresser dans une position bien plus décente, reprenant la conversation comme si de rien n’était, comme si elle n’avait pas entendu le coeur de Lorcan s’emballer dans sa poitrine… Ce qui était fort probablement, après tout, quoi qu’il en pense ?
- Ouais… euh, ouais ouais on verra ça plus tard… J’aime bien regarder les séries moldus sur la magie, genre, Sabrina, ou the Witcher… c’est trop marrant de voir à quel point ils sont à coté de la plaque sur plein de trucs… Pitié, me fais pas regarder Queer Eyes ou des trucs comme ça, Cookie me les a fait voir genre MILLE FOIS déjà, la voix de Jonathan m’insupporte.
Il se tortilla un peu, tergiversant sur la manière dont il devait s’installer, avant de se lancer. T’façon, sinon, ils allaient être installés n’importe comment, et les sessions de Netflix, il en faisait tout le temps avec Cookie et Lys, et il Savait qu’il y avait une manière de s’installer que les filles préféraient entre toutes : avec lui comme oreiller. C’était un fait. Alors il passa son bras derrière la tête de Lucrèce, la bordant pour couvrir leurs épaules de plaid, le pot de pop corn sur ses genoux.
- allez, c’est parti ! T’en es à quelle saison ? Si un de nous deux est avancé sur l’autre, on spoil pas hein ?
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Lun 6 Avr 2020 - 16:49
Tu es bien là. La situation n’est pas sans rappeler celle du jardin suspendu à la différence près qu’il n’est plus question d’être dans le froid inconfortable d’un sol dur. Non vous êtes plutôt douillettement installés. Tu te laisses aller contre lui. Cette fois ci il n’y a plus le caractère “alcool” pour vous désinhiber, mais dois tu être choquée d’être simplement affalée contre lui pour regarder Netflix. La proximité physique, a quelque peu fait brûler tes joues. Jamais vous n’aviez été dans ces dispositions tous les deux. Mais devant le naturel de la chose le léger malaise s’est rapidement dissipé. Tu as l’impression de te faire des drôles de films. Peut être même que si lui avait accès à tes pensées il se moquerait de toi comme il le fait toujours. C’est fou ce que la chaleur d’un contact humain peut mettre du baume au coeur. La joue pressé contre le torse, tu entends comme un mélodie régulière les battements d’un coeur. La main qui va piocher du pop corn repose gentiment sur lui quand elle n’est pas à l’oeuvre. Tu oublies tes malheurs, tes pensées sont pourtant ailleurs pas vraiment dans l’histoire que narrent les images à l’écran. Le temps passe là paisiblement jusqu’à ce que tu t’éclipses doucement pour aller dans la salle de bain la durée d’un épisode ou d’un film étant souvent trop longue pour ta vessie. En te lavant les mains tu regardes ton reflet dans le miroir tournant légèrement la tête pour à nouveau observé le travail quelque peu aplati de Lorcan. Tu souris à toi même, et tu quittes la pièces. Passant par dessus le canapé tu reviens prendre ta place initiale avec plaisir car la chaleur du plaid et du corps contre le tiens t’appellent déjà. En voulant remonter la couverture contre toi, tu fais dangereusement bouger le plat sur les genoux de Lorcan. Voyant déjà la catastrophe poindre tu te jettes en avant pour éviter que tout ne finisse sur le sol avec un juron.« Meeeerde ! » Voilà que tu es à moitié étalée sur les genoux de Lorcan le saladier en équilibre et ayant réussi à limiter les dégâts quoique dans une situation étrange car tes deux mains tiennent le saladier en l’air dans le vide au bord du canapé et le reste de ton corps est allongé.« A l’aiiiide !! S’il te plait ... » Tu commences à rire du fait ce qui ne t’aide pas pour trouver un moyen de te relever correctement.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Lun 6 Avr 2020 - 19:57
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Les premières minutes, ils s’étaient tenus raides, l’un contre l’autre, un peu mal à l’aise de cette proximité peu habituelle, qui le devenait à mesure qu’ils s’oubliaient, concentrés sur les images sous leurs yeux, sur la mastication machinale du pop corn. Dénoués, les corps s’étaient naturellement encastrés, une tête sur une épaule, une main sur un coude, le regard dans la même direction, l’esprit vide et le coeur content. Le temps devient un concept cotonneux, les épisodes s’enchainent sans de questionnement. Parfois, il baille, le Tamaharu, ce genre d’activités lui rappellent qu’il n’a pas fait sa sieste, qui lui manque cruellement après être sorti tard plusieurs fois dans la semaine. Il aurait bien allumé un joint, aussi, mais il n’était pas persuadé que cela aurait plu à la De Gray qu’il transforme son salon en aqua. Bon prince, il se tenait à carreau, les poumons en carence de nicotine et de fumée, mais il pouvait bien faire l’effort, un peu. Il était d’ailleurs un peu en train de piquer du nez quand Lucrèce avait mis l’écran sur pause, pour s’esquiver dans la salle de bain, s’excusant de l’interruption involontaire des programmes. Lorcan avait frotté ses paupières avec un baillement, s’étirant les bras au dessus de la tête, roulant des épaules pour les dénouer là où la tête de Lucrèce avait contribué à les tendre.
Il s’était décalé un peu, la télécommande à la main pour relancer l’épisode, l’attention déjà toute concentrée sur les tribulations des acteurs jouant à peine décemment à l’écran. Il n’avait pas vu Lucrèce se démener avec le plaid, puis le bol de pop corn, et ce n’est qu’en l’entendant jurer, au dernier moment, qu’il se rendit compte de la situation dans laquelle elle venait de se mettre. Elle était LITTERALEMENT affalée sur lui, comme une petite otarie posée là par une vague joueuse, et son rire secouait son ventre sur ses genoux.
- De l’aide ? De l’aide à quoi, t’as l’air de super bien gérer la situation là, non ? J’dirais même plus, ça manque de défi.
Une main à peine secourante sur le rebord du bol en équilibre, l’autre vint se glisser le long des côtes de la De Gray, malicieuse, et Lorcan se mit à la chatouiller sans le moindre scrupule. La jeune femme se débattait, hoquetait, gesticulait en l’assassinant de surnoms peu glorieux, et lui se marrait, l’imbécile, le maïs soufflé volant au rythme de leur chahut enfantin. Bah, un récurvite et il n’y paraitrait plus. Parce que Lucrèce se débattait comme un beau diable, il avait été contraint de s’y mettre à deux mains, titillant la peau dans son cou, sur ses côtes, sous ses bras, dans un enchevêtrement de membres qui donnait au tout un mouvement étrange, de l’extérieur. Haletant, le pied coincé dans le plaid, Lorcan reprenait sa respiration entre deux éclats de rire, le nez dans la coiffure ruinée de Lucrèce. Lucrèce qui était à moitié pendue à son cou, encore. Lucrèce qui perdait à haleine elle aussi, encore, son souffle caressant sa peau avec une chaleur troublante, moité. Le regard trouble, mélange d’excitation et d’amusement, et d’un petit truc, encore. Machinalement, il s’était humecté les lèvres, cherchant à se redresser un peu, comprenant qu’il était coincé contre elle, le plaid comme un piège pelucheux le pressant l’un contre l’autre. Il avait soudain conscience de la proximité. De l’intimité. De ses mains qui, à présent, était sous le débardeur gris chiné de la magnifique Lucrèce. Si proche, si intense. Si belle.
- Je, euh … Il est remonté tout seul, le débardeur, hein … Marmonna t’il, à présent plus rouge que l’écusson de sa maison.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mer 15 Avr 2020 - 12:17
« Je, euh … Il est remonté tout seul, le débardeur, hein …» Allons bon. Comment en êtes vous arrivés à cette situation imbriquée ? Ton coeur bat fort dans ta poitrine, tu jugerais sentir aussi celui de Lorcan à travers les fines couches de vêtement qui séparent vos peaux. Pas étonnant en même temps ça fait de longues minutes que tu te débats comme un beau diable pour essayer de te soustraire aux chatouilles qu’il te fait. Il n’a pas manqué de te torturer dès qu’une belle occasion s’est présentée à lui. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de te sortir de ses griffes, mais tu es prises de rire, et de convulsions en tout sens, et tu n’arrives pas à immobiliser ses mains. Il t’a fallu lâcher le pot de pop corn et tu vois bien qu’il y en a partout, ton opération sauvetage c’est retrouver faire pile le contraire de ce que tu voulais initialement… Mais tu es trop occupée à essayer de te défendre, et surtout à tenter de reprendre ton souffle pour t’en préoccuper maintenant. Sous son joug, tu n’arrives pas à trouver un espace pour riposter et lui rendre la pareille. Alors tu grognes, dans un souffle tu le maudis, et ça le fait rire de plus belle. Voilà que tout semble s’être calmé en un temps record. Juste le moment pour Lorcan de comprendre votre position. Te débattre aura conduit à un enroulement du plaid, vos corps pressés l’un contre l’autre. Tu es trop occupée à respirer pour tout de suite comprendre ce qui a provoqué cette trêve. Le front contre son épaule il faut que tu relèves la tête pour réaliser la proximité de vos visage, cette entrelaçage de bras, tu es toujours affalée sur lui, sa main est remontée sous ton débardeur dévoilant la peau qui a un jour connu un dorée de vacances au bord de la plage. Ton regard vient chercher celui du Wright. Tu prends encore de grandes respirations mais le courant qui passe dans cette échange électrise l’ambiance. Il a l’air gêné le Lorcan mais il n’empêche que ses mains sont toujours sur toi, qu’il soutient ton regard. Il y a toujours une trace de sourire sur ton visage qui a été forcé de rire sous le coup des chatouilles, mais s’y mêle une expression indéfinissable. Les corps s’attirent c’est ce qu’on dit non ? Comme un champ assez fort qui permet de garder un orbite et évite au système solaire de finir dans une parfaite explosion. Voilà à quoi ça ressemble. Le silence retombe entre vous alors que la télé elle derrière continue sa fonction, vous avez dû appuyer par mégarde sur un bouton alors que vous vous battiez comme deux chatons à peine sevrés. Qu’est ce qui te pousse à agir ? La façon dont il te regarde peut être. Une supplique déguisée, qui te permet d’assouvir ton propre désir en ce moment de flou. Il faut dire que l’intimité, la promiscuité du plaid, n’a pas permis à ton coeur de calmer ces battements. Mais c’est un bruit sourd qui pulse à tes tempes, et la boule au creux de ton ventre tu la reconnais, ça fait longtemps qu’elle n’avait pas montré le bout de son nez, peut être parce que la dernière fois tu avais les idées embrouillé par le nuage de l’alcool. Ici pas d’alcool, pas de désinhibiteur qui pourrait t’aider à arrêter la réflexion de ton cerveau. Pourtant tu ne réfléchis pas, pour une fois Lucrece De Gray répond à une impulsion pure et dure en choisissant par elle même d’embrasser Lorcan Tamaharu. La distance à franchir n’était pas très grande, mais tu as procédé lentement, assez pour laisser une porte de sortie à Lorcan. Tes yeux se sont fermés alors que vos souffles commençaient à se mêler, tes lèvres se sont posées sur les siennes comme un papillon, un contact doux. Une seconde, puis deux, peut être trois. Tu t’écartes, assez pour voir ses yeux. Tu ne vas pas t’excuser, ce n’est pas comme si tu n’avais pas fait exprès. En tout et pour tout cette instant perché au dessus du flou n’auras somme toute durée qu’une poignée de secondes, moins d’une minute. Un battement d’aile. Et il a peut être une petite lueur de défi dans ton regard, comme un air de dire ”est ce que tu vas trouver le moyen de faire le singe maintenant ?”
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Sam 18 Avr 2020 - 13:04
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Dans un geste mécanique, Lorcan s’était humecté les lèvres, la gorge soudainement rendue sèche par … Par quoi, d’ailleurs ? La proximité du corps de Lucrèce et du sien ? l’intensité du regard de la sorcière ? La chaleur qui venait colorer son visage, son cou, et se loger dans le bas de son ventre impérieusement ? Probablement un peu de tout ça, alors qu’il était incapable de bouger. Il aurait pu, techniquement, il avait suffisamment de force pour soulever le corps léger de son assaillante et se rasseoir sagement, mais il avait l’impression que son esprit ne savait absolument plus comment faire mouvoir ses bras, ses jambes emmêlées à ceux de Luce. Il sentait sa peau douce contre la sienne, la comparaison lui donnant presque l’impression que son propre épiderme était fait de papier de verre. Jamais il ne lui était venu à l’esprit qu’une peau puisse être aussi douce, presque veloutée. Alors qu’elle se redresse un peu, il sent son haleine sucré rouler contre sa bouche, le faisant déglutir à nouveau, son souffle se mêlant malgré lui à celui de la summerbee, bien qu’il aurait parié qu’il l’avait complètement de coupé. Le souffle, hein.
Et puis il y avait ses yeux, ce regard dont les bulles pétillantes du rire et de l’amusement enfantin s’étaient taries pour laisser place à une intensité déstabilisante pour le jeune homme. Tout simplement parce que personne ne l’avait jamais regardé comme ça. Pas de si prêt. Pas si directement. Des oeillades, on lui en avait déjà envoyé pas mal, des amusés, des dépités, des agacés, des attendris aussi, mais ce qu’il avait l’impression de déceler dans le regard de la De Gray était totalement inédit. Du désir, celui que peuvent partager deux adultes, ce qu’ils étaient. Plus ou moins. Et du plus loin qu’il ne s’en souvienne, il n’avait jamais senti la brûlure que ce genre de regard inflige, ni le brasier que cela pouvait allumer dans ses veines. C’était perturbant. C’était troublant. Excitant. Alors il restait là, paralysé comme une souris dans le champ de vision d’un serpent, sans songer un instant à rompre le contact visuel, et le charme. Il ne songea même pas tout de suite à fermer les yeux, quand le visage de Luce s’approcha du sien, effaçant les ridicules centimètres qui les séparaient. Un baiser, Lucrèce De Gray venait de l’embrasser, et il ne savait foutrement pas quoi faire avec une telle information. Lucrèce avait été sa tutrice, une jolie fille qu’il avait admiré de loin, un peu distraitement, et à présent elle était allongée sur lui, contre lui, et elle avait posé ses lèvres contre les siennes, sans aucune autre raison que sa propre intention de le faire. Il ne s’agissait à priori pas d’un défi, pas d’une impulsion alcoolique, rien de tout ça. Elle en avait juste eu … envie ? Cela lui paraissait tellement improbable qu’il avait écarquillé les yeux, s’était raidi, un peu, avait failli tout lacher, lever les bras en l’air pour plaider l’innocence dans cette situation ubuesque… Puis s’était détendu, un peu, avait fermé les yeux. Des filles, il en avait déjà embrassé, quelques unes. Dans d’autres circonstances, bien sur, mais il savait faire. La seule chose qui changeait, c’était que c’était Lucrèce. Et donc, pas n’importe qui. Il lui avait rendu son baiser, en fin de compte, presque au dernier moment, quand elle avait commencé à se redresser un peu.
En rouvrant les yeux, le regard de la jeune femme avait changé, une lueur rassurante, plus familière, dans ce dernier, malgré le feu qui couvait encore dans ses prunelles : du défi. Une invitation ? La moue bravache de la blonde lui tira un rictus bien plus naturel sur sa face de petit con, un haussement de sourcil, alors qu’il tâtait le terrain en remuant les orteils : il ne pourrait probablement pas se redresser tout seul confortablement tant qu’elle ne bougeait pas. Bon. Tant pis. Ce défi, alors … quel genre d’épreuve devait il affronté, à présent ? Est ce qu’elle le provoquait, à présent, et pour quoi faire ? Le mettait elle au défi de… faire de même ? En était il seulement capable ? Avait-il ça en lui ? De toute façon, il n’y avait bien qu’une seule façon de le savoir … Tendant la nuque pour se redresser un peu , contractant son ventre et ses abdominaux tout neufs en calant un coude contre les coussins, il se réhaussa sensiblement, juste assez pour que ses lèvres rejoignent celles de Lucrèce. Le mouvement avait été un peu brusque, plus maladroit qu’il se l’était imaginé dans sa tête, mais le résultat était le même, au final, le Tamaharu glissant sa main libre sur la peau douce de la sorcière, le long de sa colonne vertébrale, s’enjoignant mentalement de bouger le moins possible, ce qui n’était pas si facile, avec tout le trouble qui faisait fourmiller ses muscles, et chaque partie de son anatomie, même les plus intimes. Calmos, Lorcan, il ne s’agit que d’un baiser… alors pourquoi cela le mettait dans un tel état ? Au diable les explications. Lucrèce l’avait embrassé, c’était totalement de sa faute, à elle.
- Si j'avais su, j't'aurai proposé du pop corn vachement plus tôt dans ma vie, héhé.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Sam 18 Avr 2020 - 23:33
Tu as posé ton cerveau pour une fois. Pas de réflexion, pas de questions, pas même d'hésitation. Non rien de tout ça. Tu as agis avant tout. Tu as embrassé Lorcan, le reste peu importe. Tu en avais envie, tu as laissé cours à une pulsion. Parce que c'était ça, l'action du moment portée par la proximité du corps, de cette drôle d'excitation. Peut être que si on t'avait dit qu'un jour tu embrasserais volontairement le Wright tu n'y aurais pas cru. Tu l'as senti se raidir d'abord, et puis finalement se détendre pour se détendre, te répondre, partager ce baiser. Tu as toujours la boule au ventre. Mais il ne t'a pas repoussée. Non au contraire. Malgré tout tu t'es détachée, suffisamment pour le voir, capter son regard. Essayer de savoir à quoi il pense aussi peut être. Toi tu as la tête vide, le cœur qui chante rapidement. Toujours aucune parole échangée. Jusqu'à ce qu'il se redresse un peu, répondant à une question muette, au défi que tu as instauré finalement en faisant le premier pas. Il approche, tu as envie que cette distance ne soit plus, d'en avoir plus. Il ne faut pas longtemps avant que ta requête muette soit exaucée. Une main de glisse dans sa nuque le pouce carressant doucement la base de sa joue. " Si j'avais su, j't'aurai proposé du pop corn vachement plus tôt dans ma vie, héhé." Lorcan restera toujours Lorcan. Tu as eu deux minutes de sérieux, un instant de garde baissée. "Moi qui pensait avoir trouvé un moyen de te faire taire... " Un sourire est accroché à tes lèvres malgré l'ironie de ton ton. Tu n'as pas parlé fort, c'est un peu comme si ta voix était enroulée. Tes doigts glissent sur l'os de la mâchoire jusqu'à attraper le menton du Wright. Est ce que la barbe que tu sens sous ton doigt a toujours été là ? Tu presses à nouveau tes lèvres sur les siennes mais l'intensité est quelque peu différente, comme pour ponctuer la pique que tu viens de lui lancer.
Tu essaies quand même de te dégager parce que tu commences à avoir mal au dos à être tordue dans une position étrange. Tu ne peux t'empêcher de rire en essayant de te débattre cette fois ci avec le plaid, tu es obligée de te contortionner contre ton ex tortionnaire. "Ca te dérangerais pas de m'aider au lieu de profiter de la situation ?" Étrangement ou pas c'est comme si la Lucrece normale faisait à nouveau surface au lieu de celle plus morose des semaines précédentes quand pas ivre.
À genou sur le canapé tu remets en place ton débardeur largement remonté sur ton ventre, puis une main dans tes cheveux tu réalises que les épingles doivent pendre. Tu dois avoir l'air debraillé d'un matin au réveil... "Heureux du résultat Tamaharu ? " tu leves un sourcil.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Dim 19 Avr 2020 - 12:40
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Aussi surprenant que cela puisse paraître -pour lui en tout cas -, Lucrèce l’embrasse, à nouveau, un troisième baiser aussi innattendu que les deux premiers, alors qu’elle déplore son incapacité à la fermer. Il avait beaucoup avoir été pris de court, il en fallait tellement, tellement plus pour couper la chique au Tamaharu, au grand dam, d’et bien… Tout le monde. Il leva le menton comme un matou quand elle caresse les contours de son visage du bout des doigts, les yeux mi clos, une mèche bouclé barrant son front pour plus de désordre, les yeux mi clos et le sourire un peu narquois, presque suffisant. Content. Il n’en fallait pas beaucoup. Il soupira bruyamment en roulant des yeux quand elle se mit à trépigner, manquant de peu de lui mettre un coup dans les parties, d’ailleurs, en cherchant à dégager ses jambes du plaid pelucheux.
- Wowowowow, vas y doucement, ya des trucs là dessous auxquels je tiens … Laisse toi faire…
Toujours sur un coude, il tira avec méthode sur plusieurs pans de la couverture, histoire de leur donner un peu de lest, et Lucrèce parvint sans trop de difficulté à se redresser, non sans que sa jambe vienne toucher la main de Lorcan, lui donnant un aperçu du contact de sa cuisse musclée, faisant déglutir le jeune homme troublé. Elle faisait clairement, exprès, ce n’était pas possible autrement. Il tâcha de reprendre un peu de contenance, un peu comme il le pouvait, d’ailleurs, soudainement soulagé d’avoir choisi un pantalon plus large que ceux ajustés qu’il portait à l’université, sans quoi Lucrèce aurait peut être un peu Trop au courant de l’effet que ce rapprochement surprise avait eu sur le jeune Wright. D’ailleurs, il avait même garder le plaid sur ses jambes. Au cas où.
- Franchement, je t’ai vu plus débraillée que ça, De Gray, Je m’en remettrai…
Du bout des doigts, il réajusta quelques épingles dans la chevelure de la blonde, ne serait ce que pour que ces dernières ne pendent pas mollement au bout d’une mèche, Gardant le regard fermement rivé vers le crâne de Lucrèce. Parce que si il regardait son cou, il aurait envie d’y toucher. De le mordre. Etait ce normal d’avoir envie de Mordre quelqu’un ? De gouter à sa peau comme on dégusterait un plat exotique ? Il n’avait pas vraiment souvenir d’avoir eu envie de ça, avant, et pourtant, il en avait déjà vécu, des frustrations, mais pas celle-là. Il se recula avec un toussotement, détournant le regard vers la télévision qui tournait toujours. Dans l’écran l’héroïne se trouvait face à un homme ténébreux au sourire de cinéma, à moitié douloureux, à moitié triomphant. A coup sur, ces deux-là allaient s’embrasser avant les crédits de fin d’épisode.
- Evidemment, elle va finir avec cet imbécile nœud nœud et honorable, c’est chiant * rala t’il* Alors que c’est avec le Méchant qu’il y a le plus d’alchimie, ça paraît juste tellement évident, c’est du fan service !
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Dim 19 Avr 2020 - 19:36
Non il n’y a aucun moyen de faire taire le Tamaharu. Pas faute d’avoir essayé. Quoi que si tu l’as embrassé ce n’était pas seulement pour le faire taire il faut l’avouer. Tu ne te caches d’ailleurs pas cette excuse toute trouvée. D’ailleurs tu voudrais bien recommencer, mais ça devra attendre que tu sois dans une possible plus … adéquate sans doute. " Wowowowow, vas y doucement, ya des trucs là dessous auxquels je tiens … Laisse toi faire… " Tu arrêtes de bouger et tu fais le pantin. Lorcan s’applique à démêler le plaid pour te relâcher. Tu quittes la chaleur de son corps, t’étirant au passage après avoir remis en place tes vêtements. Tu ne veux pas trop imaginer ta coiffure, c’est sûr que l’ouvrage doit être dans de moins belles conditions qu’auparavant. " Franchement, je t’ai vu plus débraillée que ça, De Gray, Je m’en remettrai…” Ah oui ? Tu te tournes pour lui offrir le privilège de remettre en place son “chef d’oeuvre”. Tu retrouves la sensation agréable de ses doigts qui se glissent dans tes cheveux. Mais à la différence de tout à l’heure ça ne dure que peu de temps, et il reprend sa place dans la canapé. Un soupçon de déception à le sentir s’éloigner de toi ? Peut être. En viendrais tu à réclamer ? Tu n’es pas insatiable mais tu n’as eu le droit qu’à un échantillon gratuit. Ca donne un bon avant goût, assez pour donner envie, mais il en faut plus pour convaincre pas vrai. Une utilisation ce n’est jamais tout à fait suffisant pour se rendre compte de la qualité. Tu frisonnes, tes bras sont nus, c’est loin d’être l’été encore. Tu as envie de retrouver la chaleur. Tes yeux sont tournés vers la télé mais tu ne l’as regarde pas vraiment, la voix de Lorcan te ramène dans le présent. " Evidemment, elle va finir avec cet imbécile nœud nœud et honorable, c’est chiant.Alors que c’est avec le Méchant qu’il y a le plus d’alchimie, ça paraît juste tellement évident, c’est du fan service ! " Tu souris. C’est vrai que c’est souvent comme ça. “Les filles aiment les badboy mais elles aiment surtout ceux qui les traitent bien tu sais ?” Tu te radosses au canapé à côté du Wright mais sans être collée à lui. Tu tires sur un morceau de plaid pour stopper la chaire de poule qui parcours ta peau cette fois bel et bien à cause du froid. Tu te sens tiraillée. Tu pourrais finir à cheval sur ses genoux, reprendre là où tu t’étais arrêtée ou tu pourrais juste rester là assise regarder la télé et peut être -parce que tu n’es pas aux abois à ce point -attendre un mouvement de ton cher camarade. Serait ce le doute qui s’imisce en toi ? Il n’avait pas l’air mécontent que tu l’embrasses non? Tu ne l’as pas senti forcé… Qu’elle étrange sensation. Bilan, tu ne fais rien en prise avec le retour d’une conscience qui avait décidé de se taire jusque là. Pourtant tu sais de quoi tu as envie. Tu es sous le coup du désir qui est né en toi, et de ta conscience qui te rappelle que tu ne peux pas juste “prendre” ce que tu veux, parce qu’il y a une deuxième partie qui a son mot à dire. Drôle d’impression d’avoir 16 ans à nouveau. on dirait même que tu as perdu ta langue raide comme un piquet.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Lun 20 Avr 2020 - 7:44
Netflix and chill
Feat Lucrèce
A la remarque de Lucrèce, Lorcan avait haussé les épaules, l’air assez peu convaincu. Lui même était plutôt dans la team des gentils garçons, il ne pouvait pas le nier, malgré ses manières parfois triviales et ses rires un peu gras, et pour le moment, ça ne lui avait pas servi plus que ça, avec les filles. Pas qu’il s’en plaigne Vraiment, mais il voyait bien que ses énormes fous rires bruyants et ses compliments à la petite semaine ne faisaient pas franchement le poids contre une belle gueule, un air ténébreux et torturé et des muscles taillés dans le marbre. Il avait tenté hein, le regard ténébreux et l’air préoccupé, mais au mieux, ça lui donnait l’air d’être constipé, là où Tiki, lui, avait l’air carrément stylé, comme ça, les lèvres serrés et le regard noir. Tant pis.
- Mouais, n’empêche que l’acteur a du apprendre à jouer auprès d’une horde de trolls des montagnes, vu son air de débilos …
Machinalement, il attrapa un pop corn qui était resté sur la table, survivant à leur affrontement précédent, et le porta à sa bouche sans y penser. Il avait un peu de mal à penser, en réalité, après les baisers qu’ils venaient d’échanger, tous les deux, et maintenant Lucrèce s’était rassise dans son coin de canapé, et il n’avait aucune fichue idée de ce qu’il devait, était sensé, faire. Dans les films, probablement qu’il aurait du empoigner la jeune femme, virilement, avec assurance et tout, lui rouler la pelle de sa vie et lui arracher ses vêtements, sur le fonds sonore épique de la bande son de la fin de l’épisode à la télé. Sauf qu’il était proprement incapable de faire ça, et qu’à coup sur, il lui tordait le bras, se claquerait un muscle, ou cognerait ses dents contre les siennes, et c’est un coup à finir aux urgences à Ste Marie. Du coin de l’oeil, son regard passait de l’écran à Luce, de Luce à l’écran, sans réussir à se concentrer sur ce dernier. Quand il eut l’impression que la summerbee le regardait à son tour, il tourna ostensiblement la tête pour regarder droit devant lui, alors que sa jambe s’agitait, battant la mesure sous son bout de plaid. Non, vraiment, qu’est ce qu’il était sensé faire, à présent ? Si elle avait fait le premier pas, était il donc supposé faire le second ? Mais est ce que c’était prévu, le second pas, où était ce l’emportement du moment, ou une sorte de curiosité, qui avait poussé Lucrèce à agir ainsi ? Finalement, c’était un reflexe de la part de l’abeille, incontrôlable, un frissonnement, qui lui donna l’excuse qu’il cherchait.
- C’est pas possible … T’as vraiment, genre, tout le temps froid non ? Je sais ce que je vais t’acheter à toi à ton anniversaire, un pull en cachemire d’alpama, c’est un croisement entre le Lama et l’Alpaga et c’est hyper chaud et doux. Allez bouge, la bouillotte arrive.
Il se redressa sur ses pieds, en équilibre sur les coussins du canapé, et dans un mouvement presque souple, il se faxa dans le dos de Lucrèce, une jambe de chaque coté,un coussin pour caler le dos de la miss, et le plaid bien sagement posé sur ses genoux à elle. Aucune chance de s’enrouler, cette fois.
- Mama Roos te dirait que t’es trop maigre, si t’as froid comme ça, et qu’il faut manger plus ! C’est la mère de … ouais non, laisse tomber.
Il rit doucement dans sa barbe, posant son menton sur l’épaule de Lucrèce pour pouvoir voir la télé, comme si cela pouvait encore tromper qui que ce soit, et son corps en premier. Ce dernier irradiait littéralement, il avait l’impression d’être en plein mois d’aout. Ses mains chastement attachées l’une à l’autre sur le plaid, il baissa les yeux, encore, sur la peau de lait de la demoiselle, qu’il voyait d’encore plus près maintenant. Il voyait les ombres sur son épaule, le duvet séparant les cheveux de la peau nue sur sa nuque, le moindre grain de beauté plus sombre sur cette dernière, et parmi eux, un grain de sucre. Et une minuscule miette de maïs grillé, et puis une autre, et à nouveau du sucre, vestige du naufrage précédent, la nourriture avait trouvé refuge sur la peau de Luce et c’était pire que tout. Elle dut le sentir d’ailleurs, il arréta de respirer pendant de longues secondes, enfin silencieux, en bug dans son petit cerveau de Wright. Et puis l’élan, irrépressible, implacable. Il posa ses lèvres sur son épaule, son trapèze, dans sa nuque, doucement, récupérant le moindre grain de sucre qui venait fondre sur sa langue, guettant de se recevoir un coup de coude, une gifle ou autre châtiment peut être mérité, sans que rien ne vienne, pour le moment. Juste au cas où, il se devait de ronchonner, au moins un peu.
- Tu t’es foutue du pop corn partout, c’est malin, tu vas coller après, avec le sucre, tu vas te faire bouffer par les doxys … C’est arrivé à un oncle à moi, c’est pas du beau ...
Aucune idée si il y avait des doxys dans le coin, il s’en foutait, et puis c’était nul comme réflexion, mais tant pis, il glissait son nez à la base des cheveux de Luce, respirait l’odeur de son shampoing mélé à celle du maïs soufflée et du beurre chaud. C’était lui qui risquait d’imploser comme un grain au micro onde, bientôt, si il se fiait aux pétillements au creux de son ventre.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Lun 20 Avr 2020 - 16:09
Tu es assise finalement bien sagement. C’est étrange comme tu as pu être entreprenante et que maintenant tu ne sais plus quoi faire de toi. Etrange c’est bien le mot. Tu ne sais pas si tu as agis comme il le fallait ou non, une chose est sûre tu as agis comme tu en avais envie. La différence est bien grande. Surtout pour toi qui a tendance à faire attention, sobre tu ne fais rien de totalement égoïste, parce que ce n’est pas dans ta nature. Embrasser Lorcan c’était pas réfléchi, mais terriblement désiré, parfaitement dans le ton de vos rencontres nocturnes. Ce n’est pas comme si Lorcan était le premier chiot ramassé sur le trottoir. D’ailleurs tu as plus du chiot démuni pour l’instant que lui… La situation est compliquée. Tu as trouvé une bouée de sauvetage qui réchauffe le coeur, le corps, tu n’as pas envie de la laisser glisser loin de toi. « C’est pas possible … T’as vraiment, genre, tout le temps froid non ? Je sais ce que je vais t’acheter à toi à ton anniversaire, un pull en cachemire d’alpama, c’est un croisement entre le Lama et l’Alpaga et c’est hyper chaud et doux. Allez bouge, la bouillotte arrive. » La bouée revient d’elle même proche de toi pour s’ancrer. C’était ce que voulait non. « Gnagnagna » C’est du même acabit que ce qu’il vient de te dire non ? Mais tu t’avances pour qu’il puisse glisser contre toi, tu lèves les yeux suit ses mouvements pour éviter qu’il ne te fasse mal, tu as une drôle de paradoxe entre l’habituel Lorcan qui pourrait te faire mal juste en voulant t’envoyer une paire de ciseau dans le mauvais sens, et le précautionneux jeune homme qui t’as fait une bouteille lumineuse. Les souvenirs de cette soirée sont nappé d’un doux voile brumeux. « Mama Roos te dirait que t’es trop maigre, si t’as froid comme ça, et qu’il faut manger plus ! C’est la mère de … ouais non, laisse tomber. » Il tend le plaid, tu l’aides à le disposer correctement, et puis finalement tu t’appuies contre lui. Le rythme cardiaque devient plus fort bien que pas forcément plus rapide, tu le ressens juste intensément à tes tempes, dans ta poitrine. Tu sais ce que ton corps réclame c’est simple comme bonjour. Ce n’est pas comme si tu avais pratiqué l’abstinence non plus… Mais encore une fois les conditions sont quelque peu particulières. Son rire à ton oreille provoque un souffle qui te tire un nouveau frisson. Il n’est plus question d’avoir froid maintenant mais tu ne vas pas le contredire. Qu’est ce que tu pourrais bien lui dire de toute façon ? Rien de pas affreusement ridicule à prononcer. Tu souris malgré tout à la télé puisqu’il n’y a qu’elle qui peut te voir en ce moment. Tu sens son corps brûlant contre toi, la peau de vos bras nues l’une contre l’autre. Tu n’oses pas réellement bouger, il n’y a que ta poitrine qui se lève régulièrement pour permettre à ton cerveau de s’oxygéner correctement. D’avoir les cheveux relevés dégage complètement ton cou, faisant de toi une proie facile à des lèvres curieuses. A t’il seulement idée de l’effet que ça peut avoir sur toi ? Tu fermes les yeux, penches légèrement la tête pour lui laisser même un meilleur accès. Tu n’étais pas préparer pour ça, et ça te rendrait presque folle qu’il arrête pour parler, et dire des inepties. « Tu t’es foutue du pop corn partout, c’est malin, tu vas coller après, avec le sucre, tu vas te faire bouffer par les doxys … C’est arrivé à un oncle à moi, c’est pas du beau … » Avec un sourire exaspéré peut être un peu tu lèves les yeux au ciel. Ca pourrait bien devenir une torture à ce rythme là. Mais tu le laisses faire tu ne râles pas. Pas encore, tu as un minimum de self control. A vrai dire tu profites aussi, tu sais qu’il en fait de même. « C’est pas vraiment les doxys qui m’inquiète pour l’instant…. » Ta main vient chercher à tâtons le visage de Lorcan enfoui dans tes cheveux. Léger mouvement de recul pour croiser les deux prunelles qui ne brillent plus qu’à la lumière du petit écran. Tu ne cherches pas une approbation à ce qui va suivre, tu n’en as pas besoin mais tu veux voir malgré tout les émotions passer dans les yeux de ton partenaire de crime. Le désir muet qui parle pourtant. Tu ne laisseras pas le temps de renchérir sur une possible attaque de créature magique, tu comptes bien que sa langue ne soit occupée qu’à chercher la tienne plutôt qu’à énoncer des absurdités. Comme la première fois tu te retrouves dans une position peu confortable, mais pas pour longtemps. Aussi gracieusement qu’un chat tu abandonnes pour un court instant ses bras pour te mettre debout, te retourner, et t’asseoir sur lui. Le plaid tombe, tu en profites aussi pour te débarrasser du coussin pour prendre place plus à ton aise, tout ça en silence, avec des gestes confiants. Tu sais à quoi tu l'exposes en enlevant le coussin, tu sais aussi pourquoi il l'a mis de base.
Tes mains vont naturellement se poser dans son cou, mais tu ne l’embrasses pas tout de suite. « Encore une remarque débile à faire Tamaharu ? Choisis bien je te laisserais plus parler après. » Des fausses menaces bien entendu, bien indiqué par le sourire sur tes lèvres. Tu es très proche, assez pour n’avoir qu’à te pencher sensiblement pour reprendre là où tu t’étais arrêtée. Tu le dévisages mais tu ne fais rien, en souriant toujours peut être que ça ressemble plus à un chat qui joue maintenant.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mar 21 Avr 2020 - 17:46
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Sur la table, la bouteille de bière ensorcelée se met à clignoter, doucement, puis à rougeoyer, avant de passer du rouge au jaune, au blanc, au bleu, la flammèche à l’intérieur crépitant comme un petit feu d’artifice, à mesure que les émotions du sorcier qui l’avait allumé jouaient aux montagnes russes. Cela avait commencé, discrètement, lors du premier baiser échangé, mais ni l’un ni l’autre des deux jeunes gens ne s’en était rendu compte, bien sur. La magie de Lorcan réagissait à cette situation insolite, traduisant ses ressenties dans le feu follet enfermé dans sa cage de verre fumé. Quand Lucrèce avait penché la tête sur le coté, il avait souri, sans rien dire, la risette se tatouant sur la peau fine de la nuque de la jeune femme, qu’il avait embrassé avec une application peu commune, lui qui avait l’habitude de tout faire à l’arrache. L’odeur de son shampoing lui montait à la tête à la manière d’une énorme soufflette de tentacula, tant et si bien qu’il laissait ses paupières se clore à demi, se privant de la vue pour profiter de l’exaltation de ses autres sens. C’était inédit, mais c’était bien. Il avait continué comme ça un moment, pas si longtemps en réalité, à peine une poignée de minutes avant qu’elle ne tourne la tête, le contraignant à reculer un peu pour croiser son regard. A nouveau, cette étincelle dans ses iris claires a le pouvoir de le faire s’embraser tout entier, rougissant jusqu’au bout des oreilles malgré son sourire bravache. Sur la table, la bouteille crépite sans bruit, les étincelles cognent sur les parois d’éclats jaunes et blancs.
- Tu devrais, c’est hyper chiant les doxys, j’ai du nettoyer un fléreur qui en était infesté une fois, il a presque fallu lui raser entièrement les poils. J’pense pas que tu veuilles qu’on fasse pareil avec tes chev…
La fin de sa phrase se perdit quelque part entre son cerveau et sa bouche, quand Lucrèce fit volte face, féline, pour s’asseoir à califourchon sur lui. Le cerveau qui bug, arrêt sur image, le nez dans le décolleté de la sorcière qui s’amuse de son émoi. Elle glisse ses bras autour de son cou, joueuse, le sourire aux lèvres du prédateur ayant posé les pattes sur la gorge de sa proie. Victime, il était une victime de cette situation … et il déglutit. Il avait le sifflet coupé par la vue, par la teneur des propos explicites de Luce. Sage Luce, trop sage, si lointaine, si distante, tellement inaccessible … Etait-ce cette soirée au grenier qui l’avait changé ainsi ? L’avait elle un autre jour regardé comme ça, sans qu’il s’en rende compte. Non, quand même, impossible, il s’en serait forcément rendu compte. Forcément, non ? La salive avait presque du mal à passer dans sa gorge nouée, et le sang ne savait plus si il devait circuler dans le haut ou le bas du corps, son coeur frôlant l’arythmie fatale. A la question moqueuse de la sorcière, il ouvrit la bouche, la referma, puis la rouvrit, sans que rien ne sorte, en dehors d’un gloussement fébrile. Poisson hors de l’eau, les ouïes et les yeux écarquillés, sans savoir ce qu’il devait faire de ses nageoires. Heureusement pour lui, la situation ne nécessitait rien d’autre que d’écouter un instinct pluri séculaires, celui de l’attraction entre deux adultes consentants. Ses mains avaient retrouvé le chemin de la taille de Lucrèce, presque trop sagement posées au dessus de ses hanches, alors que leurs bouches avaient repris leur conversation aphone. Quand il mordilla doucement la lèvre inférieure de Lucrèce, ivre de leurs longues minutes d’embrassade, il fut persuadé que son coeur allait exploser …
… Et ce fut finalement la bouteille de bière sur la table qui implosa dans un bruit de détonation, faisant bondir les deux pas-tout-à-fait amants du canapé. Les éclats de verre volèrent dans tout les sens, se fichant dans un oreiller, un bout de mur et noircissant un bout de la table basse. Pire encore, la flamme enchantée par Lorcan, alimentée par celui ci inconsciemment, commençait à lécher le bois du mobilier en crépitant du désir du sorcier … qui avait été débarrassé de son tshirt entre temps.
- Merde…. Merdemerdemerdemerdemerde !
Evidemment, il n’avait pas sa baguette sur lui. Pas la bonne, en tout cas. Bref. Les pieds écrasants les tessons, il attrapa par reflexe le plaid pour étouffer la flammiche, ignorant qu’il aurait pu l’éteindre par sa simple volonté. Il fallait dire qu’il ne s’était pas vraiment attendu à ça, alors qu’il levait vers Lucrèce un regard paniqué.
- Ca va, t’as pas été touchée, tu vas bien ? Pose pas les pieds par terre, ya du verre partout. Surtout dans mes voutes plantaires, mais euh, j’ai du en laisser deux ou trois encore dans le tapis… Ouille.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Mer 22 Avr 2020 - 1:30
"Merde…. Merdemerdemerdemerdemerde !" A nouveau la question à se poser c'est: comment en êtes vous arrivés là ? Il n'y aurait pu avoir meilleure façon pour calmer les esprit échaudés. Tu n'aurais pas mis fin comme ça à votre échange, mais le fait qu'il y ait du verre partout... En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire tu t'es retrouvée debout sur le canapé, et Lorcan torse nu les pieds sanguinolant, entrain d'éteindre un feu avec un plaid que tu soupçonnes être en matière plus qu'inflammable. Tu clignes des yeux comme si le ciel venait de te tomber sur la tête. Tu dévisages Lorcan qui finit par en faire de même. "Ca va, t’as pas été touchée, tu vas bien ? Pose pas les pieds par terre, ya du verre partout. Surtout dans mes voûtes plantaires, mais euh, j’ai du en laisser deux ou trois encore dans le tapis… Ouille." C'est irréaliste tout ça. Mais tu regardes tout de même si tu n'es pas blessée, tes bras nus montrent une légère entaille sur le bras. "Ca a l'air d'aller..." Lorcan aussi en plus de ses pieds. Tu vérifies quand même que la situation du feu est maîtrisée. "Qu'est ce qui s'est passé ?" Tu n'as pas encore compris que c'était la bouteille de bière qui vient de se briser, et même quand tu l'auras compris, tu te demanderas ce qui aurait pu provoquer ça. Pour l'heure, tu te rapproche de Lorcan en restant debout sur le canapé. Finalement c'est les réflexes de médicomage qui prennent le pas sur le choc que tu as éprouvé. "Assied toi sur le canapé, et arrête de bouger !" Ta baguette ? Tu l'a vois sur la table basse, il te faut une seconde pour t'en emparer. Accio chausson C'est comme ça que tu retrouves tes pieds couverts, et que tu peux circuler dans la maison. Tu jettes un regard à Lorcan à nouveau. "Touche à rien je vais t'enlever les éclats de verre !" Tu fuis à nouveau dans la salle de bain, tu récupère une pince à épiler, une trouve de secours... Tu fais ça de manière automatique. Pour l'instant tu penses à soigner le blesser avant d'essayer de comprendre comment vous en êtes arrivés là alors que vous étiez sagement entrain de vous embrasser. Tu croises ton reflet dans le miroir. Est ce que c'est à ce moment là que tu réalises ce que vous étiez entrain de faire avant d'être interrompus ? Peut être, tu rougis en souriant. Laissant la salle de bain derrière toi, tu récupères la baguette de Lorcan par la même occasion.
Une seconde plus tard tu as tout jeté sur le canapé, et tu fais bien attention en reprenant place dessus. "Ok, fais voir. Fais de la lumière avec ta baguette, la plus brillante possible." Tu le laisses poser ses pieds sur tes genoux. Tu fronces les sourcils, il y a plusieurs morceau qui brillent bien à la lumière. Tu prends la pince, tu mords ta lèvres, et tu relèves les yeux vers Lorcan. Pourquoi il est torse nu déjà ? Tes joues prennent une légère teinte rosée. Tu as autre chose à penser pour l'instant. Autre chose que vos lèvres se cherchant, des mains qui glissent sur le corps, et des baisers dans le cou. "Ca va pas être agréable mais essaye de pas bouger..." Tu prends une grande inspiration, posant ta main sur le pied en question, tu le maintiens dans une position qui te permet de bien voir. Tu commences ton oeuvres.
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Sam 25 Avr 2020 - 13:59
Netflix and chill
Feat Lucrèce
Décidément, il jouait de malchance, ce n’était pas possible autrement. D’abord, il venait sans autres intentions que de remonter le morale de Lucrèce, ses bonbons et ses âneries comme seules offrandes, et il se retrouvait sur le canapé, à moitié à poil, à embrasser l’une des plus jolies filles de toute la fac, et il FALLAIT qu’un truc explose ? Quelle genre de sorcelerie c’était, ça ? On avait du lui lancer un sort, une malédiction qui l’empêcherait pour toujours d’aller jusqu’au bout des choses avec une fille… A moins que ce soit une sorte de sortilège de chasteté imposé à Lucrèce pendant la durée de ses fiançailles ? Ce serait hyper craignos, quand même, si c’était le cas… Il lui lança un regard de coté, roulant le plaid foutu en boule sur le sol pour ne pas marcher plus sur les tessons
- Je veux pas trop m’avancer, mais apparemment la bouteille a pété et ta table basse a commencé à prendre feu. Mais je suis pas inspecteur et en plus, j’étais occupé à autre chose, bien qu’étant sur les lieux du crime.
Parce qu’en dehors de l’humour de bas étage, Loki était également pince sans rire, quand il le voulait bien. Avec précaution, il se rassit sur le canapé, les pieds en l’air, tirant avec précaution la table sous ses derniers alors que Lucrèce disparaissait à la recherche de quoi le soigner. Il se passa la main sur le visage en soupirant : que c’était il passé ? Jamais ce sortilège n’avait eu de telles conséquence, la flamme était tout juste tiède d’ordinaire, et surtout, le sort datait de plusieurs jours, voire semaines… Jamais il n’aurait du suréagir comme ça … Alors il attendit sagement que la propriétaire des lieux revienne récupérant sa baguette au passage, hochant la tête en guise de remerciement muet, avant de lancer un lumos pour lui permettre de voir mieux … Et la lumière qui sortit du bout de sa baguette fut telle qu’elle les aveugla le temps d’une demi minute.
- Aaaah sa mère la … Pardon. C’est ma baguette qui déconne ou quoi ? Geignit il d’un air aussi adolescent que contrarié.
Il était plutôt bon jeteur de sorts, d’ordinaire, qu’il n’arrive pas à se concentrer sur un pauvre Lumos était tout à fait vexant… et symptomatique de son trouble sur le moment. Son coeur s’était à peine ralenti encore, battant à contretemps. Quand enfin la lumière se fit plus douce, il toussota, se tortillant entre les coussins pour se mettre dans une position confortable à la fois pour lui et pour son infirmière du jour.
- Ca devrait aller, j’ai connu pire comme blessure… Et soignante moins compétente. Et moins agréable à regarder en plus, héhé… Aie !
Le premier bout de verre extrait de sa plante de bien lui tira un aboiement, le Tamaharu serrant les dents pour ne pas bouger.
- Va falloir qu’on bavarde par contre, parce que je sais pas souffrir en silence moi ...
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Re: TERMINE Lucan#2 + Netflix&Chill
Dim 26 Avr 2020 - 18:19
" Je veux pas trop m’avancer, mais apparemment la bouteille a pété et ta table basse a commencé à prendre feu. Mais je suis pas inspecteur et en plus, j’étais occupé à autre chose, bien qu’étant sur les lieux du crime." Il devrait faire du stand up,peut être que ça calmerait sa tendance systématique à rebondir par une pirouette qui se veut drôle à chacune de ses réplique. C'est ce que tu te dis en levant les yeux au ciel. C'est bien ce qui est arrivé en quelque sorte, mais pourquoi ça a explosé c'est ce que tu veux savoir. Tu ne prends pas la peine de répondre déjà focalisée sur quelque chose de plus concret.
Tu réagis au quart de tour en fait, comme si tu avais fait ça toute ta vie. Bien sûr soigner les petits bobos du quotidien tu commences à en avoir l'habitude. Des heures de pratique auront sans doute facilité la chose. Le tout est donc de faire des choses dans l'ordre, et la première c'est avoir une lumière correcte. Une de celle bien blanche et précise que donne un lumos réussit. Mais non Lorcan n'a pas l'air décidé à t'aider ce soir. Tu fermes les yeux en réflexe éblouie par la lumière soudainement trop vive qui te fait mal aux yeux. "Aaaah sa mère la … Pardon. C’est ma baguette qui déconne ou quoi ?"
Tu grognes. Tes yeux se lèvent croisant ceux brillant à la lueur de la baguette du Tamaharu. "Est ce qu'il va falloir que tu reprennes des cours de sortilèges ? Je pensais que ça allais mieux maintenant ! " Tu te moques de lui, il a l'air perturbé le pauvre garçon... Mais tu en finis rapidement avec ça pour essayer de savoir comment tu vas procéder pour lui retirer l'épine du pied, ou du moins tous les morceaux de verre.
" Ca devrait aller, j’ai connu pire comme blessure… Et soignante moins compétente. Et moins agréable à regarder en plus, héhé… Aie !" Tu souris alors que tu tiens au goût de ta pince un premier morceau. "Elles sont plutôt jolie les infirmière de Hung non ? " Tu demandes ça en passant, juste comme ça . Mais tu es plus attentive à la réponse qu'il n'y paraît en réalité, c'est facile de faire croire que tu es complètement focalisée sur le pied que tu essaies de ne pas charcuter. " Va falloir qu’on bavarde par contre, parce que je sais pas souffrir en silence moi ..." Deuxième morceau le réflexe de Lorczn fait que le pied bouge mais tu le maintiens. Il veut parler. Des yeux tu cherches quel morceau sera le suivant. Tu l'attrapes doucement, et tu tires. " Pourquoi ça a explosé à ton avis ? Enfin je veux dire c'est pas comme si tu venais de jeter le sort. C'est la première fois que je vois ça en fait. Ça aurait dû s'amenuir avec le temps et pas devenir plus fort... À moins que... " Enième morceau tu as perdu le compte. Tu le dévisages ensuite. Une moue moqueuse sur le visage." Me dit pas que je suis la première fille que t'embrasse." Tu as beau te moquer de lui, il y a de la chaleur dans ta voix. Cette même chaleur qui implique que tu ne étais définitivement pas contre recommencer.
Tu cherches un autre morceau à enlever. Tu en as presque fini avec le premier pied. Tu prends une compresse et l'imbibe avec une potion cicatrisante. Il y a un peu de sang qui coule, mais c'est loin d'être une hémorragie. On peut le dire quand tu tamponnes avec la compresse, comme par magie la plaie tiens fermée d'elle même. Tu es plus sereine pour la suite au moins, il n'y a rien de grave.
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