- InvitéInvité
(terminé/laël) violence et promesse.
Ven 3 Avr 2020 - 23:56
VIOLENCE ET PROMESSE
Laelia n’avait pas revêtu sa tenue de danseuse ni ses chaussons roses poudrés depuis son coma. De ce fait, avec la rééducation, la poupée était un brin souillée, mais si elle y allait doucement, pratiquait davantage d’étirements que de mouvements complexes, sa force physique s’améliorerait, jusqu’à redevenir totale. Avoir été alitée un mois ne l’avait guère arrangé, si bien qu’elle devenait folle avec tous les soins qu’elle recevait par jour, mais ce climat médical était enjolivé par ses projets naissants. En effet, depuis qu’une bague brillait à son annulaire et qu’elle avait repris le travail, Laelia se sentait de mieux en mieux, impatiente à l’idée de ne plus avoir des sages soignants à ses trousses. Parce que oui : l’orchidée n’était pas la fleur la plus facilement domptable, non. Farouche, caractérielle et facilement de mauvaise foi lorsque les soins l’épuisaient, Laelia leur en faisait voir de toutes les couleurs, parfois, lorsque l’humeur n’était pas au beau fixe. Ainsi, en cette fin d’après-midi, où l’astre solaire éclairait le ciel dégagé, éclairci, elle se changeait pour enfiler sa tenue caractéristique de ballerine avant de rejoindre une des salles de danse vide. N’aimant pas être dérangée, ni vue, elle prenait soin de s’isoler, avec un fond sonore, éteignant son téléphone portable pour ne pas être perturbée par les notifications de l’appareil moldu. Enfin, la jeune femme démarrait sa longue séance d’étirements, notamment pour retrouver sa souplesse ainsi qu’une plus grande amplitude des gestes. Laelia, elle avait le corps galbé, finement musclé, un bijou de féminité qui se mettait à virevolter sur des pointes légères, la chevelure au vent, secouée dans tous les sens. Quant à son visage, il demeurait des plus impassibles : les mirettes céruléennes droites, fixes, rien ne la dérangeait, pas même la circulation extérieure ou à l’intérieur du bâtiment, ni même le cédérom qui sautait de temps en temps. Elle était légère, fluide, la fleur de lys, à danser sans s’arrêter, s’habituant à retrouver un cardio adapté à la danse, toutes ses habitudes de danseuse classique.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Sam 4 Avr 2020 - 16:59
Gif par Alaska sur Bazzart
Violence et promesse
ft. @laelia trejo - 30 mars 2020
La présence du soleil était presque indécente tant elle rivalisait avec l'état d'esprit chamboulé de Laël. Il n'était plus très sûr de son choix désormais, et pourtant il était déjà devant le centre culturel. L'immense bâtisse brillait sous les rayons du soleil, mais ses lunettes tintées protégeaient ses yeux marrons.
Laël se posa un instant, le dos contre le mur. Était-il prêt à revoir Laelia et à entendre à nouveau le son sa voix ? Peut-être pas. Mais il était déterminé à lui donner son avis. Quelques semaines auparavant il s'était glissé à son chevet alors qu'elle était encore plongée dans le coma. Il avait ressenti le besoin de confesser son mal-être de peur de regretter toutes ces années de conflit pour une histoire de non-dits. Mais au fond, son cœur portait encore les marques de la fin brutale de leur relation adolescente. Aujourd'hui, rassuré qu'elle s'en soit sortie mais en colère qu'elle se soit entouré d'un sorcier à peine humain, Laël poussa la porte du centre.
Il traversa un ou deux couloirs en direction des salles réservées à la danse. Il se dirigea d'abord vers une pièce rythmée par une musique entraînante, mais il constat très vite que parmi les élèves de ce cours, Laelia ne figurait pas. Autrement il aurait dû attendre la fin pour pouvoir la confronter. D'un pas discret il poursuivit son chemin jusqu'à une salle dans laquelle la musique parfois coupée résonnait comme dans une salle vide. La porte était entre-ouverte, il y jeta un coup d'oeil. C'était bien elle, et elle avait retrouvé une élégance proche de celle qu'il avait connu à l'époque de leur amour passionnel. Un flash traversa sa mémoire : Laelia sur une piste de danse, dans un bar dansant. Les yeux rivés sur elles le temps d'une chanson. Ce soir là, déchaînée, elle avait attrapé la main de Laël pour l'entraîner avec elle, et ils avaient dansé ensemble.
Laël poussa lentement la porte et se faufila dans la pièce. Elle ne le vit pas tout de suite, elle était visiblement concentrée dans ses mouvements. Il aurait été bien incapable de dire qu'elle sortait d'une hospitalisation d'un mois complet en la voyant aussi à l'aise sur le parquet s'il ne l'avait pas su. Silencieusement et respectueusement, il s'assit sur un banc de bois, et ne la quittait plus des yeux à travers ses lunettes noires.
Laël se posa un instant, le dos contre le mur. Était-il prêt à revoir Laelia et à entendre à nouveau le son sa voix ? Peut-être pas. Mais il était déterminé à lui donner son avis. Quelques semaines auparavant il s'était glissé à son chevet alors qu'elle était encore plongée dans le coma. Il avait ressenti le besoin de confesser son mal-être de peur de regretter toutes ces années de conflit pour une histoire de non-dits. Mais au fond, son cœur portait encore les marques de la fin brutale de leur relation adolescente. Aujourd'hui, rassuré qu'elle s'en soit sortie mais en colère qu'elle se soit entouré d'un sorcier à peine humain, Laël poussa la porte du centre.
Il traversa un ou deux couloirs en direction des salles réservées à la danse. Il se dirigea d'abord vers une pièce rythmée par une musique entraînante, mais il constat très vite que parmi les élèves de ce cours, Laelia ne figurait pas. Autrement il aurait dû attendre la fin pour pouvoir la confronter. D'un pas discret il poursuivit son chemin jusqu'à une salle dans laquelle la musique parfois coupée résonnait comme dans une salle vide. La porte était entre-ouverte, il y jeta un coup d'oeil. C'était bien elle, et elle avait retrouvé une élégance proche de celle qu'il avait connu à l'époque de leur amour passionnel. Un flash traversa sa mémoire : Laelia sur une piste de danse, dans un bar dansant. Les yeux rivés sur elles le temps d'une chanson. Ce soir là, déchaînée, elle avait attrapé la main de Laël pour l'entraîner avec elle, et ils avaient dansé ensemble.
Laël poussa lentement la porte et se faufila dans la pièce. Elle ne le vit pas tout de suite, elle était visiblement concentrée dans ses mouvements. Il aurait été bien incapable de dire qu'elle sortait d'une hospitalisation d'un mois complet en la voyant aussi à l'aise sur le parquet s'il ne l'avait pas su. Silencieusement et respectueusement, il s'assit sur un banc de bois, et ne la quittait plus des yeux à travers ses lunettes noires.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Sam 4 Avr 2020 - 21:32
VIOLENCE ET PROMESSE
Ses muscles souffraient, commençaient à tirer lorsque son corps entamait une danse des plus simplifiées, avec des mouvements amples, légers et précis, les pas jamais oubliés avec le temps. Laelia dansait depuis son plus jeune âge, en raison de son attirance pour les domaines artistiques, elle excellait la fleur, la mémoire sélective concernant les apprentissages, la passion réelle dans ce qui la prenait aux tripes. Peu à peu, l’orchidée trouvait un rythme dans ses pas, virevoltant, la chevelure ondulant en claquant parfois ses joues teintées de rose. Le souffle court, irrégulier, elle tâchait de se souvenir des conseils donnés par son ancien professeur concernant la respiration en danse classique. Pas évident d’allier souffle régulier et les mouvements qui s’enchaînaient, ressentant à nouveau ce bonheur de chausser ses chaussons poudrés et de sentir sa robe fluide se soulever dans les mouvements, le juste au corps, les mélodies rythmées des plus grands ballets. Pour sûr : c’était un instant de paix, de plénitude totale pour la jeune créatrice, plus à l’aise que jamais, malgré les douleurs physiques qui ne tardaient pas à venir (la faiblesse évidente). Alors, lorsque la ballerine acheva sa parade et que ses paupières s’ouvraient pour affronter la lumière blanche, crue, de la pièce, ce même regard perçant captait la silhouette installée derrière elle. C’était presque instantané, cette rage au ventre, le sang qui pulsait bien trop vite et qui lui offrait ce regard sombre, gorgé de colère, alors qu’un rictus étirait ses pulpes charnues. « Tu n’as pas vu la pancarte à l’entrée ? Chiens interdits. » Qu’elle pestait, le venin balancé à son visage, telle la vipère qu’elle était, tandis que Laelia attrapait sa bouteille d’eau ainsi que la potion qu’elle prenait depuis sa sortie de l’hôpital. Lentement, elle étirait son dos, décidée à ne pas lui adresser plus de mots que cela, s’approchant de la barre de danse pour étirer tout son corps.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Dim 5 Avr 2020 - 19:46
Violence et promesse
30 mars 2020
En quelques minutes, Laël avait vu le corps de Laelia souffrir. Finalement, l'hopital, et la maladie sans doute, avaient laissé des traces difficilement effaçables à en juger par les efforts énormes qu'elle semblait faire. Elle avait tout l'air d'une battante qui n'acceptait pas d'avoir perdu ses capacités. Laël en fut un moment peiné, touché, enfin jusqu'à ce qu'elle lui jette un de ces regards qui vous fait ressentir que vous êtes de trop. Ce regard haineux réanima en lui un souvenir violent, celui de sa propre colère. Il n'aurait pas dû la laisser ouvrir la bouche la première, son venin était le plus mortel des deux. Les narines de Laël s'ouvrirent en grand. Il venait de réprimer en lui l'envie de la traiter de chienne à son tour. Mais il devait être moins impulsif s'il voulait espérer pouvoir l'approcher. Soit plus subtile cette fois.
- Tu ferais mieux de faire attention à ce que tu dis, répondit-il quelques seconde plus tard, tout en se levant du banc pour se dresser de toute sa hauteur. Dans ton état, il ne vaut mieux pas que tu aies à subir le moindre sortilège.
Laël gardait cet air sérieux qui lui était si caractéristique. Il observa Laelia tirait sur ses muscles pour éviter les douleurs du lendemain, les courbatures des jours prochains. Dans l'immédiat, il n'avait pas tellement envie d'en rajouter. Il voyait bien qu'elle était en mauvaise posture, toujours sous l'emprise d'un traitement à en voir la couleur de ce qu'elle venait d'avaler. C'était le moment de profiter de sa vulnérabilité.
- Quand est-ce que tu es sortie de Sainte-Marie ? La dernière fois que je t'ai vu tu n'avais pas la mine de quelqu'un prêt à remarcher sur ses jambes.
Laël se remémora la face livide de Laelia sur son lit d’hôpital. Le coma l'avait rendue plus sage, plus accessible, et moins farouche. Cette situation l'avait attendri, peut-être trop. Il comptait oublier ça et se concentrer sur son approche.
- Tu ferais mieux de faire attention à ce que tu dis, répondit-il quelques seconde plus tard, tout en se levant du banc pour se dresser de toute sa hauteur. Dans ton état, il ne vaut mieux pas que tu aies à subir le moindre sortilège.
Laël gardait cet air sérieux qui lui était si caractéristique. Il observa Laelia tirait sur ses muscles pour éviter les douleurs du lendemain, les courbatures des jours prochains. Dans l'immédiat, il n'avait pas tellement envie d'en rajouter. Il voyait bien qu'elle était en mauvaise posture, toujours sous l'emprise d'un traitement à en voir la couleur de ce qu'elle venait d'avaler. C'était le moment de profiter de sa vulnérabilité.
- Quand est-ce que tu es sortie de Sainte-Marie ? La dernière fois que je t'ai vu tu n'avais pas la mine de quelqu'un prêt à remarcher sur ses jambes.
Laël se remémora la face livide de Laelia sur son lit d’hôpital. Le coma l'avait rendue plus sage, plus accessible, et moins farouche. Cette situation l'avait attendri, peut-être trop. Il comptait oublier ça et se concentrer sur son approche.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Dim 5 Avr 2020 - 21:38
VIOLENCE ET PROMESSE
De cette terre, Laël faisait bien partie intégrante de sa liste de personnes indésirables. Évidemment, ce répertoire était particulièrement fourni, avec les rencontres qui avaient marqué, de manière éphémère ou non, sa maigre existence. Sortie depuis peu de l’hôpital, Laelia reprenait petit à petit ses repères, un mois d’absence et la voilà perdue entre deux océans, peinant à se retrouver dans ce quotidien. Heureusement pour elle, le travail l’aidait à ne pas être submergée, en plus de ses passions, mais même durant celles-ci, l’on venait lui chercher des noises. À n’en pas douter, le brun n’était pas le bienvenu et il ne fallait que quelques secondes pour que la poupée lui crache sa haine au visage, les canines destructrices, accompagnées par le doux parfum du venin. Et lorsqu’il répliquait à son tour, elle se mit à rire, Laelia. « Si tu penses m’effrayer. » Les menaces ne fonctionnaient pas pour la Trejo, la tête dure, elle ne se laissait pas marcher dessus ni même intimider, c’était une femme forte, la belle, indépendante qui plus est. Après toutes les souffrances endurées, un sortilège ne lui faisait rien, à peine un rire sarcastique, tandis que le lys s’éloignait pour s’étirer. « Ça ne te regarde pas, Laël. » S’il méritait bien une comparaison, ce serait avec le culot. Voilà des semaines, voire des mois, qu’ils ne s’étaient pas parlé, si ce n’était des insultes, des disputes et le brun revenait, comme si de rien était, prendre de ses nouvelles. « Je sais que tu es venu à l’hôpital et j’avoue que je ne comprends pas pourquoi. » Non, évidemment, Laelia ne se serait pas déplacée si elle avait été à sa place, la colère bien plus forte que les appels du coeur et de la raison, rancunière jusqu’au plus profond de son être. « Je sais que tu n’es toujours pas passé à autre chose, mais comment t’en vouloir ? Regarde-moi… » Oh oui qu’elle se vantait d’être belle, Laelia, toujours dans la provocation lorsqu’il s’agissait de son ancien meilleur ami, de son confident, qu’elle détestait de toute sa force de nos jours. Elle le regardait, de cet air dédaigneux, ouvertement provocateur, le rictus narquois suspendu aux lèvres, tout en faisant virevolter sa tignasse épaisse en se désignant de ses paumes frêles pour appuyer ses propos.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Lun 6 Avr 2020 - 22:39
Violence et promesse
30 mars 2020
Bien sûr, elle jouait les intouchables. Comment avait-il pu oublier un instant l'égo surdimensionné de Laelia, la personne la plus vantarde qu'il n'ait jamais rencontré de toute sa vie. Peut-être que Laël ne lui faisait pas peur, mais il était sérieux. Le fait qu'il fasse un pas vers elle ne faisait pas de lui le plus faible, au contraire. Il n'était pas non plus là pour demander une trève. Elle ne voulait pas lui répondre ? Qu'importe. Elle était si fière d'elle qu'elle avait certainement communiqué sa joie d'avoir quitté l'hopital sur une de ces débilités pour moldu qu'elle aimait utiliser. Bientôt il l'apprendrait de la bouche d'un camarade de l'université. Mais à en voir comment Laelia se mouvait, elle n'avait pas une forme à toute épreuve.
Comment avait-elle su pour la visite à l'hopital ? Ce n'était sûrement pas Volkine qui lui avait dit, Laël avait bien prit soin de l'éviter, et plutôt deux fois qu'une. En tout cas il comptait pas lui répondre. Savait-il lui même pourquoi il était réellement allé son chevet ce jour-là, tout ça pour observer un visage endormi ? Pas vraiment. Un moment de faiblesse l'avait emporté sans doute, une once d'empathie. C'était le coeur que sa mère avait éduqué qui ressortait parfois et perçait la carapace que son père lui avait forgé. Mais ce qu'elle dit ensuite agit directement sur lui, il ne put s'empêcher de répliquer d'un air exagérément méprisant.
- Des filles comme toi ça court les rues, Laelia. Tu n'as rien d'exceptionnel.
Il avait parlé avec un ton froid, direct et sans bavure. Et maintenant il la défiait du regard. Si elle avait pu le désarmer rien qu'avec ses yeux de biche quelques années auparavant, aujourd'hui elle ne faisait que lui rappeler à quel point elle avait été dure avec lui par le passé.
- Si tu crois que c'est ton corps qui m'intéresse, tu te fourres ta baguette dans l'oeil, dit-il en laissant échappé un petit rire moqueur. Je suis là pour te mettre en garde.
Un étrange éclair de lumière passant dans les yeux yeux bleus de Laël. C'était la haine qui l'animait, celle qu'il éprouvait pour Mirko Volkine. Pour lui ce type n'était qu'un hybride qui cachait de trop lourds secrets pour être laissé simplement en liberté.
Comment avait-elle su pour la visite à l'hopital ? Ce n'était sûrement pas Volkine qui lui avait dit, Laël avait bien prit soin de l'éviter, et plutôt deux fois qu'une. En tout cas il comptait pas lui répondre. Savait-il lui même pourquoi il était réellement allé son chevet ce jour-là, tout ça pour observer un visage endormi ? Pas vraiment. Un moment de faiblesse l'avait emporté sans doute, une once d'empathie. C'était le coeur que sa mère avait éduqué qui ressortait parfois et perçait la carapace que son père lui avait forgé. Mais ce qu'elle dit ensuite agit directement sur lui, il ne put s'empêcher de répliquer d'un air exagérément méprisant.
- Des filles comme toi ça court les rues, Laelia. Tu n'as rien d'exceptionnel.
Il avait parlé avec un ton froid, direct et sans bavure. Et maintenant il la défiait du regard. Si elle avait pu le désarmer rien qu'avec ses yeux de biche quelques années auparavant, aujourd'hui elle ne faisait que lui rappeler à quel point elle avait été dure avec lui par le passé.
- Si tu crois que c'est ton corps qui m'intéresse, tu te fourres ta baguette dans l'oeil, dit-il en laissant échappé un petit rire moqueur. Je suis là pour te mettre en garde.
Un étrange éclair de lumière passant dans les yeux yeux bleus de Laël. C'était la haine qui l'animait, celle qu'il éprouvait pour Mirko Volkine. Pour lui ce type n'était qu'un hybride qui cachait de trop lourds secrets pour être laissé simplement en liberté.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Mar 7 Avr 2020 - 19:36
VIOLENCE ET PROMESSE
Il y avait des moments où l’on songeait au passé, c’est ce qui lui arrivait, à cet instant, où son regard perçant, azuré, se perdait dans celui de Laël. Si elle fermait les paupières, elle pourrait revoir ce champ de fleurs dans lequel ils avaient eu l’habitude de s’allonger, de passer des heures sous le soleil brûlant, dans les bras de l’autre, à vivre comme si rien d’autre ne comptait. Elle pourrait ressentir sa peau brûlante, légèrement moite et voir des taches de couleurs après avoir fixé trop longtemps la boule de feu. Également la brise, fouettant sa peau, lorsqu’ils se courraient après. Juste eux, leurs idées et ambitions, sous un ciel dégagé, clair, bien loin de s’imaginer qu’ils finiraient par se haïr, se faire la guerre. Mais voilà la vérité : une rupture mal digérée par l’un, l’autre indifférente et qui répondait avec une certaine agressivité à chaque propos échangés, entretenant de cette manière, le conflit perpétuel. Non, elle ne pouvait pas s’en empêcher, Laelia, le blâmant sans arrêt pour avoir instauré ce climat entre eux, avec sa rancoeur mal placée, un repas mal digéré. Pourtant, il n’arrêtait pas de la faire rire, Laël, à la rabaisser pour tenter d’abaisser son estime surdimensionnée (seulement en apparence), lui, il faisait ressortir le moindre de ses mauvais penchants. La peste avec un amour inconditionnel envers sa propre personne, notamment. « J’ai tout d’exceptionnel, Laël, tout. » Il y avait ce rire sarcastique qui s’échappait d’entre ses lèvres et cet air insupportable, provocateur au visage, tandis que la ballerine se penchait en avant, une gambette appuyée sur la barre de danse. « Me mettre en garde ? » Laël venait de titiller sa curiosité, si bien qu’elle se redressait pour lui faire face, une main appuyée sur la barre. « Tu te fais chien de garde ? » La vipère riait en ramenant sa tignasse ébène en arrière, la peau rougie par l’effort et le regard rivé sur Laël, amusée par le fait qu’il pensait mieux connaître sa vie qu’elle-même. Il était toujours plein de surprise, Laël, à n’en pas douter. « Wouaf. » Qu'elle lâchait, le rire aux lèvres, en se penchant en avant, insupportable, réellement, mais amusée.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Ven 10 Avr 2020 - 21:51
Violence et promesse
30 mars 2020
Sans aucune modestie, sans dignité, mais avec une fierté à rude épreuve, Laelia faisait ce qu'elle savait faire le mieux : jouer la comédie. Mettre son physique en avant, utiliser les charmes de sa plastiques, tout ce que Laël avait apprécié adolescent, et tout ce qu'il détestait en elle aujourd'hui. Dommage qu'elle continue de croire que sa beauté la rendait invincible. Ca la rendait surtout superficielle et stupide. L'était-elle vraiment devenue ?
- Tu parles comme une gamine à peine sortie d'Ilvermorny, ça fait peine à voir, lança-t-il sincèrement.
A vrai dire, Laël ne s'était pas attendu à ce genre de rejet. Il avait pensé à quelque chose de plus froid, de plus adulte et de plus dur. Au lieu de cela elle agissait comme si Laël avait toujours été son pire énnemi, quelqu'un qu'elle détestait par principe. Pourtant ils s'étaient aimés, et c'était peu de le dire ! Laël s'en souvenait comme si c'était hier : la flamme qui brûlait dans leurs deux coeurs harmonieusement liés comme deux âmes-soeurs qui une fois réunies étaient invicibles. Invincibles mon cul. Laelia avait filé dans les bras d'un autre alors même que Laël avait envisagé les fiançailles. Voilà encore une chose qu'il ne lui avait jamais dite, et à quoi bon ?
- Un chien de garde n'aurait pas été de trop le jour où tu as rencontré Volkine., ajouta-il sur un ton plus agressif. Regarde ce qu'il a fait de toi, on dirait une marionnette. Tu étais si indépendante autre fois, ton entreprise en est la preuve. Maintenant te voilà réduite à l'état d'elfe de maison ou presque.
Une grimaçe de dégoût fit surface sur le visage froid de Laël alors qu'il laissait retomber ses bras le long de son corps. C'était une sorte de nostalgie qui le faisait parler ainsi. La Laelia de l'époque lui manquait au fond.
- Tu parles comme une gamine à peine sortie d'Ilvermorny, ça fait peine à voir, lança-t-il sincèrement.
A vrai dire, Laël ne s'était pas attendu à ce genre de rejet. Il avait pensé à quelque chose de plus froid, de plus adulte et de plus dur. Au lieu de cela elle agissait comme si Laël avait toujours été son pire énnemi, quelqu'un qu'elle détestait par principe. Pourtant ils s'étaient aimés, et c'était peu de le dire ! Laël s'en souvenait comme si c'était hier : la flamme qui brûlait dans leurs deux coeurs harmonieusement liés comme deux âmes-soeurs qui une fois réunies étaient invicibles. Invincibles mon cul. Laelia avait filé dans les bras d'un autre alors même que Laël avait envisagé les fiançailles. Voilà encore une chose qu'il ne lui avait jamais dite, et à quoi bon ?
- Un chien de garde n'aurait pas été de trop le jour où tu as rencontré Volkine., ajouta-il sur un ton plus agressif. Regarde ce qu'il a fait de toi, on dirait une marionnette. Tu étais si indépendante autre fois, ton entreprise en est la preuve. Maintenant te voilà réduite à l'état d'elfe de maison ou presque.
Une grimaçe de dégoût fit surface sur le visage froid de Laël alors qu'il laissait retomber ses bras le long de son corps. C'était une sorte de nostalgie qui le faisait parler ainsi. La Laelia de l'époque lui manquait au fond.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Ven 10 Avr 2020 - 23:45
VIOLENCE ET PROMESSE
Laelia, elle tombait d’une multitude d’étages, avec l’impression que le ciel s’ajoutait à cette charge émotionnelle qui s’invitait en elle. Il venait de toucher une corde sensible, Laël, en débitant toutes ces sornettes à son sujet et au fond, le Grymm savait comment s’y prendre pour blesser son ancien amour. Alors, l’orchidée se taisait, pendant un long moment, les mirettes rivées sur le visage du brun. Oh, ça bouillonnait à l’intérieur, mais elle tentait de prendre sur elle (ce qui n’était pas évident, pour l’impulsive qu’elle incarnait), le visage neutre avec l’habitude de ne rien laisser passer sur ce faciès impassible. Laelia passait sa main dans sa longue tignasse détachée, légèrement décoiffée, un long soupir qui s’échappait d’entre ses pulpes humides, tandis que le regard azur déviait de Laël, balayant la pièce. C’était sûrement le calme avant la tempête, le silence avant les pics de colère, tout avant une perte de contrôle. « Vraiment, Laël ? » L’on sentait l’amertume dans le timbre de sa voix, les provocations qui cessaient pour laisser place à un ton plus posé, calme, en apparence. « Je me suis toujours débrouillée moi-même et tu le sais mieux que quiconque. » Elle faisait quelques pas, le regard voilé d’un air indescriptible, c’était certainement un mélange d’incompréhension et de rancune, ses paumes qui poussaient vivement le corps du brun, dans un geste de pure colère. « Je ne laisserai personne critiquer ce que je me tue à construire chaque jour. » Non, c’était la pire chose qu’il pouvait lui dire, Laël, remettre en question son empire, son business et son indépendance. Pour celle qui n’avait jamais eu besoin de quelqu’un pour gravir les échelons et pour prouver ses valeurs, il venait de la blesser, de la mettre en rogne, après seulement quelques mots. « Une marionnette, Laël ? Une putain de marionnette ? » Sa gorge était sèche et son regard s’assombrissait, de manière à laisser passer toute la haine qu’elle lui vouait, ses paumes qui le repoussaient une seconde fois. « Tu ne sais rien, absolument rien, Laël, alors je ne te permets pas de juger ou même débiter de telles conneries à mon sujet. Je n’ai jamais eu besoin de personne et encore moins de toi. » Laelia finissait par s’en éloigner, pour attraper sa bouteille d’eau, se désaltérant, la gorge sèche, le sang qui pulsait bien trop vite dans ses veines. « Tu es juste aigri du fait que je passe constamment à autre chose et que toi, Laël, toi, tu es incapable de m’oublier parce que j’étais tout pour toi. Mais tu veux connaître la vérité ? Tu n’as jamais autant compté que Mirko dans ma vie. » Oh, sa haine des hybrides n’était pas inconnue de Laelia, et même si elle ne comparait aucune de ses relations, les jugeant toutes différentes et donc incomparables, elle savait également s’y prendre pour le piquer, Laël, la bombe au bord des lèvres. « Et tu sais quoi ? On est fiancés, maintenant. » Ce n’était que le début : maintenant qu’il l’avait piqué, elle ne comptait pas s’arrêter, la fleur de Lys, elle habituellement si secrète et pudique sur ses relations sentimentales. Elle s'exprimait désormais en Espagnol, signe que sa colère était belle et bien installée.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Mar 14 Avr 2020 - 20:51
Violence et promesse
30 mars 2020
Il voyait bien qu'il avait éveillé en elle une sorte de volcan perpétuellement réduit au silence tant que lui, Laël, n'était pas là pour le provoquer. Son regard semblait s'assombrir à vue d'oeil mais le garçon n'en démordait pas, même lorsqu'elle le poussa une première fois pour manifester sa colère avec les gestes. Laël resta cependant droit, cloué au sol. Son épaule avait beau avoir été mise à mal, il ne bougeait pas. Et il ne ferait rien de plus que la regarder se démener pour lui faire sentir sa colère. Parce qu'après tout, il avait raison. Il ne savait plus rien d'elle désormais. La faute à qui ?
- Ce n'est pas moi qui aies tout foutu en l'air !, répliqua-t-il alors comme si les mots avaient dépassé sa pensée.
Mais elle se moquait bien du cri de son cœur meurtri. Elle continuait à baver pour se défendre, à répondre qu'elle n'avait rien d'un simple pantin, et le pire c'est que Laël était finalement d'accord avec elle. Parce qu'après tout... elle avait changé, bien changé. Au point de le relayé au troisième ou quatrième plan, plan invisible sur une photo souvenir, un vulgaire point noir tout au fond de l'image. Lorsqu'elle le poussa une seconde fois, son buste flancha un peu plus mais il ne bougea toujours pas de sa place. Il la laissa simplement faire, et il n'irait pas répliquer avec un acte. Il se contenterait des mots. Pourtant, elle venait juste de lui enfoncer une dague en plein cœur en lui annonçant sans ciller qu'il n'était rien comparé à ce qu'elle pouvait vivre aujourd'hui. Sa mâchoire grinça aussitôt. Laël faisait glisser ses dents les unes contre les autres en retenant son envie indélicate de la gifler pendant qu'elle lui tournait le dos. Mais il allait encore lui pardonner cet écart. De toute façon elle était manipulée par ce type. Peut-être même qu'elle était sous l'emprise d'un sortilège ? D'un philtre d'amour ? Ou bien d'une forme de magie noire liée au vampirisme de cet infâme sorcier du ministère.
"Et tu sais quoi ? On est fiancés maintenant." La phrase résonna dans sa tête comme dans un véritable cauchemar. Il se remémora un instant l'époque à laquelle il aurait voulu passer la bague au doigt de Laelia et prévoir son avenir avec elle. Il déglutit difficilement pour cacher ça à la Laelia d'aujourd'hui, celle qui était devenue insensible.
- Bien, alors il aura eu ce qu'il voulait. Et ça n'aura pas été compliqué. En quelques mois, un Vampire te met le grappin dessus et toi tu te jettes dans la gueule du loup sans réfléchir., reprit-il en masquant l'amertume avec du sarcasme. Je me demande ce qui peut bien attirer un gars comme lui chez une jeunette solitaire comme toi. Hm, non, je ne vois pas... à part ton âme et ton fric ? Ta renommée ? Laël soupira. Il ne t'est jamais venu à l'esprit qu'il n'en voulait qu'après tout ça pour laver sa sale réputation de monstre ? Pour qu'on lui foute la paix avec les rumeurs odieuses.
Volkine, un sanguinaire. De quel sang se nourrissait-il ? Quelles vies volait-il pour continuer d'exister ?
- Ce n'est pas moi qui aies tout foutu en l'air !, répliqua-t-il alors comme si les mots avaient dépassé sa pensée.
Mais elle se moquait bien du cri de son cœur meurtri. Elle continuait à baver pour se défendre, à répondre qu'elle n'avait rien d'un simple pantin, et le pire c'est que Laël était finalement d'accord avec elle. Parce qu'après tout... elle avait changé, bien changé. Au point de le relayé au troisième ou quatrième plan, plan invisible sur une photo souvenir, un vulgaire point noir tout au fond de l'image. Lorsqu'elle le poussa une seconde fois, son buste flancha un peu plus mais il ne bougea toujours pas de sa place. Il la laissa simplement faire, et il n'irait pas répliquer avec un acte. Il se contenterait des mots. Pourtant, elle venait juste de lui enfoncer une dague en plein cœur en lui annonçant sans ciller qu'il n'était rien comparé à ce qu'elle pouvait vivre aujourd'hui. Sa mâchoire grinça aussitôt. Laël faisait glisser ses dents les unes contre les autres en retenant son envie indélicate de la gifler pendant qu'elle lui tournait le dos. Mais il allait encore lui pardonner cet écart. De toute façon elle était manipulée par ce type. Peut-être même qu'elle était sous l'emprise d'un sortilège ? D'un philtre d'amour ? Ou bien d'une forme de magie noire liée au vampirisme de cet infâme sorcier du ministère.
"Et tu sais quoi ? On est fiancés maintenant." La phrase résonna dans sa tête comme dans un véritable cauchemar. Il se remémora un instant l'époque à laquelle il aurait voulu passer la bague au doigt de Laelia et prévoir son avenir avec elle. Il déglutit difficilement pour cacher ça à la Laelia d'aujourd'hui, celle qui était devenue insensible.
- Bien, alors il aura eu ce qu'il voulait. Et ça n'aura pas été compliqué. En quelques mois, un Vampire te met le grappin dessus et toi tu te jettes dans la gueule du loup sans réfléchir., reprit-il en masquant l'amertume avec du sarcasme. Je me demande ce qui peut bien attirer un gars comme lui chez une jeunette solitaire comme toi. Hm, non, je ne vois pas... à part ton âme et ton fric ? Ta renommée ? Laël soupira. Il ne t'est jamais venu à l'esprit qu'il n'en voulait qu'après tout ça pour laver sa sale réputation de monstre ? Pour qu'on lui foute la paix avec les rumeurs odieuses.
Volkine, un sanguinaire. De quel sang se nourrissait-il ? Quelles vies volait-il pour continuer d'exister ?
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Ven 17 Avr 2020 - 23:18
VIOLENCE ET PROMESSE
Ils avaient beau se vouer une haine profonde, leurs chemins finissaient toujours par se croiser à nouveau. À l’écouter, Laël avait l’air de savoir mieux que quiconque ce qui était bien pour Laelia, à croire qu’il lisait facilement en elle. Mais, s’il n’était pas aussi aveuglé par la rage, il verrait et comprendrait que son ancien amour avançait, sans jamais se retourner, qu’importe le poids des chimères. Ce n’était pas une personne qui vivait dans ses souvenirs, dans le passé, excepté lorsqu’il s’agissait de ses parents, dont le meurtre la hantait encore par moments. Difficile de passer à autre chose lorsque l’on avait été au premier rang d’une telle tragédie. Un rictus amer aux lèvres, elle tentait de le repousser, de le briser un peu plus, blessée par les propos qu’il lui adressait. Laelia n’acceptait pas qu’on la réduise à une personne dépourvue de réflexion, aveuglée par les exigences d’un autre. Si elle l’avait été avec son oncle, l’orchidée en était sortie et personne ne l’avait aidé, pas même Laël. La plupart du temps, elle se taisait lorsqu’elle réalisait qu’elle était toujours présente dans le coeur du Grymm, mais c’était aussi son terrain de prédilection pour le piétiner, le blesser, à son tour. « Je n’ai pas à me justifier sur la personne avec qui je suis, Laël. Si tu n’arrives pas à comprendre, tu n’as qu’une chose à faire : te taire. Ta vie doit être sacrément pourrie pour ne pas digérer le bonheur des autres. » Il criait au complot, Laël et elle se mettait à rire, en plein visage, l’affreuse vipère. « Tu peux vérifier, je ne suis sous l’effet d’aucun sortilège. » Ses ongles passaient le long du visage du brun, frôlant sa peau de l’arrondi de ces derniers. « Penses-tu qu’il se mettrait avec une créatrice de mode pour se laver de ses rumeurs ? N’aurait-il pas tout intérêt à se rapprocher d’une femme plus influente dans le monde de la magie ? » En tant que célébrité dans le monde de la mode, l’orchidée n’avait aucune influence ou, autrement dit, ce n’était pas son rôle ni sa présence qui blanchiraient l’image autoritaire, odieuse, du Vampire. « Il n’est pas avec moi par intérêt et tu le sais. » Sa voix s’était transformée en murmure, s’échouant le long de ses pulpes humides, tandis qu’elle reculait pour s’asseoir sur le banc, retirant ses chaussons poudrés, la tête proche de l’explosion.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Sam 18 Avr 2020 - 17:07
Violence et promesse
30 mars 2020
Elle pouvait toujours dire qu'elle était libre de choisir, qu'elle agissait selon son libre arbitre. Qu'est-ce qui le prouvait ? Rien. Et il n'avait certainement plus aucune confiance en elle depuis bien longtemps. Sans compter que ses connaissances sur les pouvoir spécifiques des vampire étaient réduites, notamment parce qu'elles étaient plutôt du genre secrètes. Après tout, une créature pareille était forcément douées de choses différentes. Peut-être avait-il tenté de la mordre ? Qu'en savait-il. Alors qu'elle osait l'approcher de très près, plus près qu'elle ne l'avait encore jamais fait depuis leur rupture, il sentait ses dents grincer de la voir jouer avec sa colère. Une envie violente monta d'un coup, une envie haineuse. Il l'a stoppa à mi-chemin, avait qu'il n'attrape la main de Laelia. Il se contentait de la fixer.
Néanmoins, elle n'avait pas tord. Laelia n'était pas le bouclier idéal pour laver sa réputation, peut-être même qu'elle était capable de l'entâcher. Parce qu'elle aussi avait une réputation, notamment au sein de l'université. Il se souvient de l'idée que Jolene se faisait d'elle malgré leur ancienne amitié. Il eut presque envie de se rendre à l'évidence : elle disait vrai. Et elle était plutôt persuasive.
- Alors pourquoi lui ?, explosa-t-il en s'écartant du banc, face à Laelia. Comment peux-tu accepter la vie d'un être aussi abominable qu'un suceur de sang ? Tu supportes aisément ses crimes ? Es-tu insensible à sa nature différente ? C'est un hybride ! Il en restera un.
Il n'avait pas pu s'empêcher de s'emporter. Mais ses mots étaient toujours polis, choisit avec soin. C'était sa capacité à rester respectueux, et à argumenter. Il cultivait cela depuis qu'il nourrissait l'envie de rejoindre les bancs du Magenmagot.
Néanmoins, elle n'avait pas tord. Laelia n'était pas le bouclier idéal pour laver sa réputation, peut-être même qu'elle était capable de l'entâcher. Parce qu'elle aussi avait une réputation, notamment au sein de l'université. Il se souvient de l'idée que Jolene se faisait d'elle malgré leur ancienne amitié. Il eut presque envie de se rendre à l'évidence : elle disait vrai. Et elle était plutôt persuasive.
- Alors pourquoi lui ?, explosa-t-il en s'écartant du banc, face à Laelia. Comment peux-tu accepter la vie d'un être aussi abominable qu'un suceur de sang ? Tu supportes aisément ses crimes ? Es-tu insensible à sa nature différente ? C'est un hybride ! Il en restera un.
Il n'avait pas pu s'empêcher de s'emporter. Mais ses mots étaient toujours polis, choisit avec soin. C'était sa capacité à rester respectueux, et à argumenter. Il cultivait cela depuis qu'il nourrissait l'envie de rejoindre les bancs du Magenmagot.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Sam 18 Avr 2020 - 17:43
VIOLENCE ET PROMESSE
Laelia s’éclipsait face à la confrontation, laissant échouer sa croupe sur le banc, alors que ses paupières se faisaient plus lourdes. La potion avait un léger effet sédatif, d’où la nécessité de rentrer chez elle dès la prise. Elle n’avait pas prévu que Laël vienne la provoquer et la voilà, avec les nerfs piqués à vif, la colère ne lui rendait pas franchement service, si bien qu’elle en eut des vertiges, un vague moment d’absence. Juste le temps nécessaire pour que Laël hausse le ton et explose en face d’elle, surprise, elle en sursautait presque, Laelia, prise au dépourvu par son élan de colère. Il n’y avait que sa petite personne pour le faire quitter son calme olympien. « Tu n’aimes pas les hybrides. » Alors, elle pouvait comprendre sa peur, voire son dégoût, mais pourtant, il n’était en aucun droit de juger sa relation, à croire que c’était la tendance, de donner son avis lorsqu’il n’était pas demandé. « Si c’était ton cas, je ne dirai rien, je ne me permettrai pas tout ce que tu dis et fais. On ne se doit plus rien. » Elle ne reviendrait pas sur ce sujet, parce qu’elle luttait contre les effets de la potion et que son corps s’était mit à trembler. Gardant sa tenue de danseuse, à l’exception de ses chaussons, Laelia enfilait ses derbies plates et couvrait son corps de son manteau de saison, balayant sa chevelure épaisse en arrière. « Je n’ai plus rien à te dire. » Oh, le lys en avait eu sa dose, des conseils virulents, des paroles incendiaires et de la réputation qu’on lui créait, par jalousie, par colère. « Laisse-moi tranquille maintenant. » C’était le dernier regard qu’elle daignait à lui adresser : l’on pouvait lire l’indifférence dans l’océan de ses mirettes, tandis qu’elle se redressait, en chavirant légèrement, se rattrapant à ce qu'elle pouvait. Au plus vite elle serait partie, au plus vite la lutte, contre elle-même, contre Laël, prendrait fin.
laelia & laël;
fiche SIAL ; icon vocivus
- InvitéInvité
Re: (terminé/laël) violence et promesse.
Mer 22 Avr 2020 - 22:10
Violence et promesse
30 mars 2020
Laël inspira un bon coup, le plus silencieusement possible, pour calmer ses ardeurs et faire taire ses états d'âme, lui qui était maître de ses émotions d'ordinaire. Laelia l'avait fait sortir de ses gonds, ou bien n'y était-elle pour rien et seule sa rancune le menait à la baguette. Bien sûr qu'il n'aimait pas les hybrides, ou, pour être plus précis, il n'avait aucune confiance en eux.
Laël ne put s'empêcher de laisser échapper un soupire moqueur en entendant la réplique de madame tolérance. Lui ? Avec un hybride ? Plutôt se jeter un sort ! Il était si exaspéré qu'il n'avait pas vu flanché Laelia en train de se rhabiller. Elle coupa le fil de ses pensées désordonnées. Il préféra l'ignorer encore. Lui n'en avait pas terminé avec elle.
- Mais très certainement, répondit-il d'un ton sarcastique, un faux sourire au lèvre. Oh, ça va ?!
Laël avait fait un pas en avant qui se serait presque confondu avec un saut tant il avait été rapide en voyant Laelia manquer de tomber. Il fronça les sourcils de la voir si affaiblit, et se modit la joue de se sentir aussi mou. Son coeur était encore fondu face à elle. Il aurait préféré qu'il resta brisé. Il fit un pas en arrière, pour reprendre sa place initiale et s'écarter de la sorcière. Il n'avait pas envie de montrer cette faiblesse, pas encore. Il la laisserait tranquille, pour cette fois.
- Très bien.
Le plus froid du monde, Laël n'adressa même pas un dernier regard à Laelia et tourna les talons en direction de la seule issue. Il poussa violement la porte d'un sort à main ouverte et sortie de la salle de danse. Sans se retourner il s'élança d'un pas rapide en dehors du bâtiment. Il la reverrait.
Laël ne put s'empêcher de laisser échapper un soupire moqueur en entendant la réplique de madame tolérance. Lui ? Avec un hybride ? Plutôt se jeter un sort ! Il était si exaspéré qu'il n'avait pas vu flanché Laelia en train de se rhabiller. Elle coupa le fil de ses pensées désordonnées. Il préféra l'ignorer encore. Lui n'en avait pas terminé avec elle.
- Mais très certainement, répondit-il d'un ton sarcastique, un faux sourire au lèvre. Oh, ça va ?!
Laël avait fait un pas en avant qui se serait presque confondu avec un saut tant il avait été rapide en voyant Laelia manquer de tomber. Il fronça les sourcils de la voir si affaiblit, et se modit la joue de se sentir aussi mou. Son coeur était encore fondu face à elle. Il aurait préféré qu'il resta brisé. Il fit un pas en arrière, pour reprendre sa place initiale et s'écarter de la sorcière. Il n'avait pas envie de montrer cette faiblesse, pas encore. Il la laisserait tranquille, pour cette fois.
- Très bien.
Le plus froid du monde, Laël n'adressa même pas un dernier regard à Laelia et tourna les talons en direction de la seule issue. Il poussa violement la porte d'un sort à main ouverte et sortie de la salle de danse. Sans se retourner il s'élança d'un pas rapide en dehors du bâtiment. Il la reverrait.
Codage par Libella sur Graphiorum