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les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Mar 14 Avr 2020 - 1:58
» outfit
dans ses oreilles, le bruit assourdissant de la foule résonnait en boucle. heureusement pour lui, il portait des bouchons pendant le match, sinon il serait certainement devenu sourd. une main tient fermement le balais pendant que l'autre essaye de viser le cognard qui fonce vers l'un de ses coéquipiers. il se concentre, ajuste son bras, frappe. un sursaut dans la foule lui fait comprendre qu'il a probablement sauvé un des poursuiveurs d'un aller-simple vers l'infirmerie. en se souvenant de l'horrible goût qu'avait la potion de l'infirmière la dernière fois qu'il dût y passer, il se disait qu'il lui devait une fière chandelle.
il se mit en position avec le second batteur pour se protéger d'un tir adversaire. ils ne pouvaient pas perdre contre les Summerbee aujourd'hui, c'était un match décisif pour la suite de la saison. s'ils étaient éliminés, il s'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours. alors pour assurer la victoire, quand la balle traçait son chemin vers le but, il donna une accélération sur son balai pour la rattraper. peu importe les risques, l'adrénaline l'emportait. les endorphines qu'il ressentait, là-haut, voguant telle une ombre aux allures émeraudes. comme une étoile de jade. usant et abusant de loopings et d'autres cabrioles, pour offrir le meilleur spectacle possible aux tribunes, il suscitait un intérêt certain sans être pour autant un rôle star. ni attrapeur, ni gardien, il savait pourtant animer les matchs qui étaient, selon lui, de véritables spectacles. alors qu'un de ses camarades tendait la main pour attraper le vif d'or, il vit le cognard arriver en plein milieu de l'un de ses points morts. d'un coup, il commençait à paniquer. sans leur attrapeur, c'était fini, leurs chances de gagner dégringolaient d'une façon effrayante. sans y réfléchir plus d'une seconde, il fonça vers la balle pour l'intercepter. son cœur se serrait tant il battait vite, sa vision se floutait. sans personne pour l’arrêter, il arriva telle une comète absinthe entre le ballon et son coéquipier avant que, d'un mouvement malheureux, le coup qu'il donna fasse rebondir la balle sur sa joue. le choc était assez violent pour le désarçonner et, non loin de tomber de tomber dans les pommes, il réussit à garder une main sur le balai alors que son corps pendait dans le vide. jetant un regard vers la ciel, il vit celui qui portait ses couleurs arborer fièrement la petite balle dorée. les éclats de joie envahirent alors le stade sur lequel commençait à pleuvoir une myriade de confettis verts et dorées. un sourire se dessina sur son visage et il se laissa presque partir dans une béatitude complète.
dans les vestiaires, il était au centre toutes les accolades. il fallait vraiment avoir une tête solide pour ne pas tomber dans les pommes après avoir reçu un cognard à cette altitude. aujourd'hui, l'heure était à la fête chez les Grymm. une ambiance bonne enfant, une odeur d'alcool et un bon vivre se dégageait des verts en cette belle journée. bientôt fin de journée, d'ailleurs. alors qu'il aurait adoré fêter cette victoire avec ses camarades en consommant de l'alcool, en se gavant de fast-food et en matant une telle équipe d'Adonis -il faut le dire-, il était plus que fatigué et le choc qu'il avait reçu à la tête n'arrangeait pas vraiment la chose. il allait donc savourer humblement sa victoire et remettre les réjouissances au lendemain. il enfila alors sa veste en jean après s'être rafraîchi, lançant un dernier au revoir à son équipe. quand il fut sorti, il jeta distraitement une canette de soda dans la corbeille prévue à cet effet et, à son étonnement, un regard arriva à retenir son attention. un regard qu'il connaissait. un regard qui, même s'il ne voulait rien exprimer, ne pouvait échouer à le charmer.
dans ses oreilles, le bruit assourdissant de la foule résonnait en boucle. heureusement pour lui, il portait des bouchons pendant le match, sinon il serait certainement devenu sourd. une main tient fermement le balais pendant que l'autre essaye de viser le cognard qui fonce vers l'un de ses coéquipiers. il se concentre, ajuste son bras, frappe. un sursaut dans la foule lui fait comprendre qu'il a probablement sauvé un des poursuiveurs d'un aller-simple vers l'infirmerie. en se souvenant de l'horrible goût qu'avait la potion de l'infirmière la dernière fois qu'il dût y passer, il se disait qu'il lui devait une fière chandelle.
il se mit en position avec le second batteur pour se protéger d'un tir adversaire. ils ne pouvaient pas perdre contre les Summerbee aujourd'hui, c'était un match décisif pour la suite de la saison. s'ils étaient éliminés, il s'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours. alors pour assurer la victoire, quand la balle traçait son chemin vers le but, il donna une accélération sur son balai pour la rattraper. peu importe les risques, l'adrénaline l'emportait. les endorphines qu'il ressentait, là-haut, voguant telle une ombre aux allures émeraudes. comme une étoile de jade. usant et abusant de loopings et d'autres cabrioles, pour offrir le meilleur spectacle possible aux tribunes, il suscitait un intérêt certain sans être pour autant un rôle star. ni attrapeur, ni gardien, il savait pourtant animer les matchs qui étaient, selon lui, de véritables spectacles. alors qu'un de ses camarades tendait la main pour attraper le vif d'or, il vit le cognard arriver en plein milieu de l'un de ses points morts. d'un coup, il commençait à paniquer. sans leur attrapeur, c'était fini, leurs chances de gagner dégringolaient d'une façon effrayante. sans y réfléchir plus d'une seconde, il fonça vers la balle pour l'intercepter. son cœur se serrait tant il battait vite, sa vision se floutait. sans personne pour l’arrêter, il arriva telle une comète absinthe entre le ballon et son coéquipier avant que, d'un mouvement malheureux, le coup qu'il donna fasse rebondir la balle sur sa joue. le choc était assez violent pour le désarçonner et, non loin de tomber de tomber dans les pommes, il réussit à garder une main sur le balai alors que son corps pendait dans le vide. jetant un regard vers la ciel, il vit celui qui portait ses couleurs arborer fièrement la petite balle dorée. les éclats de joie envahirent alors le stade sur lequel commençait à pleuvoir une myriade de confettis verts et dorées. un sourire se dessina sur son visage et il se laissa presque partir dans une béatitude complète.
dans les vestiaires, il était au centre toutes les accolades. il fallait vraiment avoir une tête solide pour ne pas tomber dans les pommes après avoir reçu un cognard à cette altitude. aujourd'hui, l'heure était à la fête chez les Grymm. une ambiance bonne enfant, une odeur d'alcool et un bon vivre se dégageait des verts en cette belle journée. bientôt fin de journée, d'ailleurs. alors qu'il aurait adoré fêter cette victoire avec ses camarades en consommant de l'alcool, en se gavant de fast-food et en matant une telle équipe d'Adonis -il faut le dire-, il était plus que fatigué et le choc qu'il avait reçu à la tête n'arrangeait pas vraiment la chose. il allait donc savourer humblement sa victoire et remettre les réjouissances au lendemain. il enfila alors sa veste en jean après s'être rafraîchi, lançant un dernier au revoir à son équipe. quand il fut sorti, il jeta distraitement une canette de soda dans la corbeille prévue à cet effet et, à son étonnement, un regard arriva à retenir son attention. un regard qu'il connaissait. un regard qui, même s'il ne voulait rien exprimer, ne pouvait échouer à le charmer.
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Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Mar 14 Avr 2020 - 21:50
Tenue ☼☼
..... .....Etait-ce si étrange que cela de voir l'héritière des Rochesoir ici ? Parmi la foule, parmi les beuglards et les groupies ? Les amis de son mari en riaient de loin tandis que celui-ci secouait la tête et fronçait les sourcils : La Princesse n'échappait pas de sa réputation de petite précieuse maniérée.
Mais Giselle aime le Quidditch, elle aime en regarder, elle aime lire sur le Quidditch et si elle pouvait, si elle osait, elle aimerait définitivement en jouer. Diable, sa collection de balais vaut plus que celles de certains athlètes !
Aussi, elle se mêlait dans la foule, curieuse étudiante, d'un air blasé, penchée contre la balustrade de la lice, il fallait bien s'intéresser aux activités de l'université, non ? Le match était décisif pour les Grymm qui menait la saison cette année et pour l'occasion, la jeune s'était vêtue des couleurs de l'équipe qu'elle soutenait : Un vert forêt qui s'appariait à l'uniforme de son favoris batteur : John Kang. Quand elle le vit se positionner dans les airs, ses poings s'étaient serrés discrètement et l'envie de crier son prénom lui était monté jusqu'à la gorge cependant, elle resta placide et fixe, veillant sur le sportif avec admiration.
Lorsque le match commença, l'ambiance chauffa en un instant, les rebondissements de situations faisaient naître des ola, des vagues et des applaudissements auxquels Giselle définitivement, ne participait pas : Cela ne l'empêchait pas de sourire à chaque cognard bien envoyé dans les cerceaux et à pousser de légers crissements à coup de batte bien placée. Sauf que plus la tension montait et plus il lui était difficile de rester accrochée à son siège, elle voulait sauter sur ses chevilles et trépigner d'impatience et d'excitation elle aussi ! Crescendo, fortissimo, elle se faisait bousculer toutefois le vif d'or était enfin visible et elle pria mains contre sa bouche et front plissé que les Summerbee ne le chope pas, rien ne la déconcentrait. Il fallait que l'attrapeur réussisse son coup sauf que le cognard n'était pas du même avis et la panique la prit et ses pupilles cherchait une stratégie jusqu'à qu'elle hurle d'une stridente voix « John ! » tandis que celui-ci s'était élancé pour contre-carré le choc qui aurait pu être fatal pour la partie et qui, malheureusement, fût sûrement douloureux pour le joueur.
Surprise, étonnée, mais pareillement émerveillée, Giselle était finalement debout et nerveuse, invisible entre les sauts et les bonds de ses voisins de bancs. Tant que John n'était pas remonté sur son balai, il était hors de question de fêter victoire malgré tous les confettis qui virevoltaient. Un soupire s'échappa enfin et elle applaudit lorsqu'il retourna en sûreté dans les loges. Le public vida les estrades promptement tandis qu'elle restait là sagement jusqu'à que son intuition l’appela aux mouvements : Direction la sortie des vestiaires, Giselle avança avec confiance et en mordillant sa lippe, les joues encore rose de la chaleur, du brouhaha et des émotions... Elle sortait tout juste de sa transe et de sa dose d'adrénaline qu'elle n'avait même pas remarqué les papiers colorés qui avaient attirés dans ses cheveux.
« John. » Un mime sur sa bouche. Leurs regards se croisèrent et toute la pression s'envola, l'étudiante s'empressa de courir d'attraper la manche de son ami et de lui proclamer des « Bravo ! » et des « Tu étais génial ! », en sautillant sur place, petite donzelle trop timide pour le prendre dans ses bras. Se calmant au bout de 30 secondes de joie intense, son faciès se pâlit et elle lâcha gentiment, : « Tu n'as pas trop mal ? Ta mâchoire vire d'une drôle de couleur... » Elle s'approche, d'un pas de fourmi, et lui tourne le menton d'un geste délicat. « Il faudrait un peu de baume de chiendent étoilé dessus... » Son nez se retrousse face au rouge tournant violet. « Tu as sauvé le match, j'en ai eu des frissons ! »
Pour le Quidditch, il n'y a plus de bienséance qui ne tienne, son cœur bat la chamade ! Ou est-ce les beaux yeux de son ami ?
..... .....Etait-ce si étrange que cela de voir l'héritière des Rochesoir ici ? Parmi la foule, parmi les beuglards et les groupies ? Les amis de son mari en riaient de loin tandis que celui-ci secouait la tête et fronçait les sourcils : La Princesse n'échappait pas de sa réputation de petite précieuse maniérée.
Mais Giselle aime le Quidditch, elle aime en regarder, elle aime lire sur le Quidditch et si elle pouvait, si elle osait, elle aimerait définitivement en jouer. Diable, sa collection de balais vaut plus que celles de certains athlètes !
Aussi, elle se mêlait dans la foule, curieuse étudiante, d'un air blasé, penchée contre la balustrade de la lice, il fallait bien s'intéresser aux activités de l'université, non ? Le match était décisif pour les Grymm qui menait la saison cette année et pour l'occasion, la jeune s'était vêtue des couleurs de l'équipe qu'elle soutenait : Un vert forêt qui s'appariait à l'uniforme de son favoris batteur : John Kang. Quand elle le vit se positionner dans les airs, ses poings s'étaient serrés discrètement et l'envie de crier son prénom lui était monté jusqu'à la gorge cependant, elle resta placide et fixe, veillant sur le sportif avec admiration.
Lorsque le match commença, l'ambiance chauffa en un instant, les rebondissements de situations faisaient naître des ola, des vagues et des applaudissements auxquels Giselle définitivement, ne participait pas : Cela ne l'empêchait pas de sourire à chaque cognard bien envoyé dans les cerceaux et à pousser de légers crissements à coup de batte bien placée. Sauf que plus la tension montait et plus il lui était difficile de rester accrochée à son siège, elle voulait sauter sur ses chevilles et trépigner d'impatience et d'excitation elle aussi ! Crescendo, fortissimo, elle se faisait bousculer toutefois le vif d'or était enfin visible et elle pria mains contre sa bouche et front plissé que les Summerbee ne le chope pas, rien ne la déconcentrait. Il fallait que l'attrapeur réussisse son coup sauf que le cognard n'était pas du même avis et la panique la prit et ses pupilles cherchait une stratégie jusqu'à qu'elle hurle d'une stridente voix « John ! » tandis que celui-ci s'était élancé pour contre-carré le choc qui aurait pu être fatal pour la partie et qui, malheureusement, fût sûrement douloureux pour le joueur.
Surprise, étonnée, mais pareillement émerveillée, Giselle était finalement debout et nerveuse, invisible entre les sauts et les bonds de ses voisins de bancs. Tant que John n'était pas remonté sur son balai, il était hors de question de fêter victoire malgré tous les confettis qui virevoltaient. Un soupire s'échappa enfin et elle applaudit lorsqu'il retourna en sûreté dans les loges. Le public vida les estrades promptement tandis qu'elle restait là sagement jusqu'à que son intuition l’appela aux mouvements : Direction la sortie des vestiaires, Giselle avança avec confiance et en mordillant sa lippe, les joues encore rose de la chaleur, du brouhaha et des émotions... Elle sortait tout juste de sa transe et de sa dose d'adrénaline qu'elle n'avait même pas remarqué les papiers colorés qui avaient attirés dans ses cheveux.
« John. » Un mime sur sa bouche. Leurs regards se croisèrent et toute la pression s'envola, l'étudiante s'empressa de courir d'attraper la manche de son ami et de lui proclamer des « Bravo ! » et des « Tu étais génial ! », en sautillant sur place, petite donzelle trop timide pour le prendre dans ses bras. Se calmant au bout de 30 secondes de joie intense, son faciès se pâlit et elle lâcha gentiment, : « Tu n'as pas trop mal ? Ta mâchoire vire d'une drôle de couleur... » Elle s'approche, d'un pas de fourmi, et lui tourne le menton d'un geste délicat. « Il faudrait un peu de baume de chiendent étoilé dessus... » Son nez se retrousse face au rouge tournant violet. « Tu as sauvé le match, j'en ai eu des frissons ! »
Pour le Quidditch, il n'y a plus de bienséance qui ne tienne, son cœur bat la chamade ! Ou est-ce les beaux yeux de son ami ?
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Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Mer 15 Avr 2020 - 19:40
ces deux prunelles qui se posaient sur lui le faisaient avec tant de douceur qu'il ressentait la caresse d'un ange à la seule vue de ce si doux visage. son teint de porcelaine et ses lèvres rosées d'une sensualité presque trop provocante arrivaient à créer un contraste divin. plus hébété à la vue de la jeune Giselle qu'au coup du cognard, il ne réagit même pas quand elle se précipita vers lui, visiblement rassurée de le savoir toujours en vie. une sourire se dessina tout de même sur son visage quand elle attrapa sa manche, comme un enfant trop content. est-ce que c'était son amour passionnel du Quidditch qui la mettait dans cet état ? ou est-ce que c'était... non, John, tu te fais des idées. ce n'est qu'un fantasme auquel tu es le seul à succomber, la seule victime de cette illusion.
En la remerciant de ses félicitations, il sentit une douleur au niveau de la mâchoire. il sentait les quelques semaines d'arrêt arriver, petit à petit, mais comme à son habitude il feignait que tout allait bien. quand on a une réputation de bad boy, ce n'est pas un petit coup qui va nous mettre à terre. quand la jeune femme le remarqua, elle posa délicatement sa main sur son visage pour observer de plus près la blessure. il arriva à retenir un frisson, mais difficilement un bruit sourd face au choc électrique que lui provoquait un contact. bad boy, mais tout de même douillet. néanmoins, il ne voulait pas l'inquiéter. « oh, ne t'inquiète pas, j'ai déjà vécu pire ! dit-il, faisant allusion à l'ouverture de saison l'année dernière où, dès le premier match, il avait subi une fracture au bras. de toutes façon, il n'y a plus grand chose à sauver de ce côté là. » en effet, le coup qu'il a reçu étant du côté droit, c'était aussi celui de son œil aveugle. le manque de perspective ayant probablement aidé à ce qu'il jauge mal la distance entre le cognard et sa batte, la réceptionnant alors à la place avec son rayonnant visage. le contraste entre le blanc perlé de sa peau et le rouge violacé que prenait le bas de sa joue en aurait probablement alerté plus d'un, mais après tout, qu'est-ce qu'il risquait ? à part une remontrance de la part de l'infirmière, pas grand chose. avec toutes les fois où il est venu lui rendre visite, ils sont presque devenus amis, désormais. mais ce n'est ni le baume de chiendent étoilé ni une potion de poussoss qui était le plus efficace sur John, mais bien le sourire de la belle Gigi. quand elle le complimenta sur ses prouesses sportives, il en eu un sourire béa qu'il eu du mal à contenir. trop humble pour lui-même, il ne pouvait s'empêcher remettre en cause son action. « j'aurais pu sauver le match en même temps que ma mâchoire, mais... en jetant un regard vers sa tenue, il remarqua qu'elle était, comme l'équipe des Grymm, vêtue exclusivement de vert. est-ce qu'elle était tellement fan des Grymm qu'elle avait eu cette attention particulière ? il voulait lui faire remarquer qu'il trouvait ça particulièrement mignon, mais... non. il ne savait pas si cela allait être déplacé ou pas, si c'était une remarque idiote. néanmoins, des petits papiers émeraudes s'étaient logés dans ses cheveux. délicatement, il en retira un petit paquet, en essayant de ne pas la décoiffer. si ça t'a plus, c'est le principal ! » finissant alors sa phrase en souriant, plongeant son regard dans celui de la jeune Lufkin. en se plongeant si profondément dans les yeux de la jeune femme, il pu presque en apercevoir son reflet. à tant regarder sa réflexion, il n'était pas loin d'un narcisse.
paniquant presque à l'idée que cet eye-contact dure trop longtemps, il jeta un regard derrière lui, entendant un éclat de rire provenant des vestiaires. « en tout cas, il y en a qui s'amusent, ici. » dit-il, laissant échapper un petit rire mesquin. en redirigeant son regard vers Giselle, il remarqua que son visage avait, depuis leur dernière rencontre, adopté un teint un peu plus coquelicot. déposant délicatement le dos de sa main, sur sa joue, il remarqua que celle-ci étant aussi ardente qu'un volcan. « et toi, ça va ? tu veux boire quelque chose ? quittant sa mine inquiète, se disant que sa course pour le retrouver devait tout simplement être éreintante, sa moue laissa place à un sourire. je te dois bien ça, si tu as fait tout ce chemin pour venir me voir. » non loin de là où il se trouvaient, la princesse aurait eu le choix entre un distributeur automatique ou un petit café moderne qui allait bientôt fermer. comme le disait Rimbaud, le monde à soif d'amour, mais John avait surtout soif d'un rafraîchissement dans l'instant présent.
En la remerciant de ses félicitations, il sentit une douleur au niveau de la mâchoire. il sentait les quelques semaines d'arrêt arriver, petit à petit, mais comme à son habitude il feignait que tout allait bien. quand on a une réputation de bad boy, ce n'est pas un petit coup qui va nous mettre à terre. quand la jeune femme le remarqua, elle posa délicatement sa main sur son visage pour observer de plus près la blessure. il arriva à retenir un frisson, mais difficilement un bruit sourd face au choc électrique que lui provoquait un contact. bad boy, mais tout de même douillet. néanmoins, il ne voulait pas l'inquiéter. « oh, ne t'inquiète pas, j'ai déjà vécu pire ! dit-il, faisant allusion à l'ouverture de saison l'année dernière où, dès le premier match, il avait subi une fracture au bras. de toutes façon, il n'y a plus grand chose à sauver de ce côté là. » en effet, le coup qu'il a reçu étant du côté droit, c'était aussi celui de son œil aveugle. le manque de perspective ayant probablement aidé à ce qu'il jauge mal la distance entre le cognard et sa batte, la réceptionnant alors à la place avec son rayonnant visage. le contraste entre le blanc perlé de sa peau et le rouge violacé que prenait le bas de sa joue en aurait probablement alerté plus d'un, mais après tout, qu'est-ce qu'il risquait ? à part une remontrance de la part de l'infirmière, pas grand chose. avec toutes les fois où il est venu lui rendre visite, ils sont presque devenus amis, désormais. mais ce n'est ni le baume de chiendent étoilé ni une potion de poussoss qui était le plus efficace sur John, mais bien le sourire de la belle Gigi. quand elle le complimenta sur ses prouesses sportives, il en eu un sourire béa qu'il eu du mal à contenir. trop humble pour lui-même, il ne pouvait s'empêcher remettre en cause son action. « j'aurais pu sauver le match en même temps que ma mâchoire, mais... en jetant un regard vers sa tenue, il remarqua qu'elle était, comme l'équipe des Grymm, vêtue exclusivement de vert. est-ce qu'elle était tellement fan des Grymm qu'elle avait eu cette attention particulière ? il voulait lui faire remarquer qu'il trouvait ça particulièrement mignon, mais... non. il ne savait pas si cela allait être déplacé ou pas, si c'était une remarque idiote. néanmoins, des petits papiers émeraudes s'étaient logés dans ses cheveux. délicatement, il en retira un petit paquet, en essayant de ne pas la décoiffer. si ça t'a plus, c'est le principal ! » finissant alors sa phrase en souriant, plongeant son regard dans celui de la jeune Lufkin. en se plongeant si profondément dans les yeux de la jeune femme, il pu presque en apercevoir son reflet. à tant regarder sa réflexion, il n'était pas loin d'un narcisse.
paniquant presque à l'idée que cet eye-contact dure trop longtemps, il jeta un regard derrière lui, entendant un éclat de rire provenant des vestiaires. « en tout cas, il y en a qui s'amusent, ici. » dit-il, laissant échapper un petit rire mesquin. en redirigeant son regard vers Giselle, il remarqua que son visage avait, depuis leur dernière rencontre, adopté un teint un peu plus coquelicot. déposant délicatement le dos de sa main, sur sa joue, il remarqua que celle-ci étant aussi ardente qu'un volcan. « et toi, ça va ? tu veux boire quelque chose ? quittant sa mine inquiète, se disant que sa course pour le retrouver devait tout simplement être éreintante, sa moue laissa place à un sourire. je te dois bien ça, si tu as fait tout ce chemin pour venir me voir. » non loin de là où il se trouvaient, la princesse aurait eu le choix entre un distributeur automatique ou un petit café moderne qui allait bientôt fermer. comme le disait Rimbaud, le monde à soif d'amour, mais John avait surtout soif d'un rafraîchissement dans l'instant présent.
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Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Ven 17 Avr 2020 - 16:37
Tenue ☼☼
..... .....« Ce n'est pas parce que quelque chose de mal arrive plus d'une fois que cela doit en diminuer la gravité. » énonce-t-elle, décorée de ses sourcils froncés, vilaine marque sur son front inquiet. Giselle laissa ses doigts traîner le long de la mâchoire hypnotique puis se détacha et secoua la tête. « C'est ton plus joli profil. » Elle s'entêtait à le contredire, Giselle détestait l'idée que qui que ce soit ne puisse s'apprécier entièrement... Elle comprenait trop le sentiment de haine envers soi-même, un désagréable châtiment que l'on s'inflige gratuitement... Un poids qui tire vers le bas, comme marcher avec sa croix ou plonger dans l'océan avec les pieds englués dans du ciment. Borgne ou pas, un adjectif qu'elle n'assimilait pas sur le faciès de son ami, John était et est, un homme au diapason d'éphèbe : Ce n'est pas un œil récalcitrant qui peut brimer cette beauté ! « Ne raconte pas n'importe quoi, je vais me fâcher. » Sa menace était douce plus qu'agressive, des paroles altruistes et sucrées exposant une profonde affection, les opportunités d'exprimer ses sentiments étaient denrées rare, presque trop, cela lui faisait du bien de pouvoir le faire, devenir une copie de son insensible mère serait inconcevable... Cette pensée lui arracha un sombre frisson.
Aussi, pour sortir de cette torpeur glaciale, elle donna une pichenette sur le haut du crâne du sportif dans un rire que le Soleil lui-même pouvait envier puis, brusquement, se tétanisa. Raide, pétrifiée, ses iris confuses ne savaient où se poser, la chaleur en son ventre se diffusant en une implosion de flammes. « Qu... Qu'est-ce que t-tu f- ? » Par réflexe laotien, elle voulait retirer cette paume de ses cheveux, il est dans les traditions de ne pas toucher le sommet, l'esprit de la partie du corps la plus divine, celle en communion avec le divin : Toutefois, en voyant les confettis tomber, la française s'éprit d'un sourire radieux et acquiesça, pupilles fixes dans les siennes. « M-Merci. » Les rougeurs sur ses joues, elle arrivait à les maîtriser, plus ou moins, ma foi. Le sifflement dans ses oreilles et sa timide lippe entre ses dents, avec bien plus de difficulté : Pulsions maladives d'une timorée. « Je n'aurais raté ça pour rien au monde... » C'est soufflé, à peine prononcé, comme si c'était un secret, comme si c'était trop précieux pour être lâché dans ce monde gâteux.
Quel moment, quelle transe, le momentum où plus rien ne comptait, éclatement dans le temps, vis-à-vis succulent, jusqu'à ce qu'un brouhaha retentît et que leurs attentions aient été détournées . « Euh... A-Apparemment, oui... » Des flash de vert et d'argenté, de balais au sol et de protections en cuir parsemées à travers la porte des vestiaires qui venait de s'ouvrir. Au nouveau contact, elle recula, gênée et reprise de ses émotions. « Volontiers, dans la foule, j'ai eu un coup de chaud ! Viens ! » Elle s'enfuit vers le distributeur, s'échappant de cette épiderme si satinée. « Soda... Jus de fruits... Uhm. C'est pas très festif. Ah ! Mais oui ! Haha » Éclair d'illumination et prise d'un fou rire, Giselle se dépêcha de piocher une bouteille des plus banales à même pas un gallion avant de, fièrement, la présenter à John et brandir sa baguette. Giselle se racle la gorge et prononce clairement « Œil de lapin et ballon gomme, change cette eau en un délicieux rhum ! »
Et par magie, c'était le cas de le dire, le liquide tourbillonna jusqu'à finir par prendre une légère couleur ambrée. « C'est une incantation de première année qui apparemment ne fonctionne qu'une fois sur deux... Mais je voulais l'essayer ! Alors ? Qu'est-ce qu'on gagne ? » C'est à John de se lancer le premier, ce ne serait pas très poli de faire expérimenter une lady.
Si le sort réussit, il est dit que le rhum est bon et sucré... Mais si la malchance frappe, ce sera un thé trop infusé et à l'arrière goût âcre. Pas très festif non plus, espérons que le destin soit clément...
..... .....« Ce n'est pas parce que quelque chose de mal arrive plus d'une fois que cela doit en diminuer la gravité. » énonce-t-elle, décorée de ses sourcils froncés, vilaine marque sur son front inquiet. Giselle laissa ses doigts traîner le long de la mâchoire hypnotique puis se détacha et secoua la tête. « C'est ton plus joli profil. » Elle s'entêtait à le contredire, Giselle détestait l'idée que qui que ce soit ne puisse s'apprécier entièrement... Elle comprenait trop le sentiment de haine envers soi-même, un désagréable châtiment que l'on s'inflige gratuitement... Un poids qui tire vers le bas, comme marcher avec sa croix ou plonger dans l'océan avec les pieds englués dans du ciment. Borgne ou pas, un adjectif qu'elle n'assimilait pas sur le faciès de son ami, John était et est, un homme au diapason d'éphèbe : Ce n'est pas un œil récalcitrant qui peut brimer cette beauté ! « Ne raconte pas n'importe quoi, je vais me fâcher. » Sa menace était douce plus qu'agressive, des paroles altruistes et sucrées exposant une profonde affection, les opportunités d'exprimer ses sentiments étaient denrées rare, presque trop, cela lui faisait du bien de pouvoir le faire, devenir une copie de son insensible mère serait inconcevable... Cette pensée lui arracha un sombre frisson.
Aussi, pour sortir de cette torpeur glaciale, elle donna une pichenette sur le haut du crâne du sportif dans un rire que le Soleil lui-même pouvait envier puis, brusquement, se tétanisa. Raide, pétrifiée, ses iris confuses ne savaient où se poser, la chaleur en son ventre se diffusant en une implosion de flammes. « Qu... Qu'est-ce que t-tu f- ? » Par réflexe laotien, elle voulait retirer cette paume de ses cheveux, il est dans les traditions de ne pas toucher le sommet, l'esprit de la partie du corps la plus divine, celle en communion avec le divin : Toutefois, en voyant les confettis tomber, la française s'éprit d'un sourire radieux et acquiesça, pupilles fixes dans les siennes. « M-Merci. » Les rougeurs sur ses joues, elle arrivait à les maîtriser, plus ou moins, ma foi. Le sifflement dans ses oreilles et sa timide lippe entre ses dents, avec bien plus de difficulté : Pulsions maladives d'une timorée. « Je n'aurais raté ça pour rien au monde... » C'est soufflé, à peine prononcé, comme si c'était un secret, comme si c'était trop précieux pour être lâché dans ce monde gâteux.
Quel moment, quelle transe, le momentum où plus rien ne comptait, éclatement dans le temps, vis-à-vis succulent, jusqu'à ce qu'un brouhaha retentît et que leurs attentions aient été détournées . « Euh... A-Apparemment, oui... » Des flash de vert et d'argenté, de balais au sol et de protections en cuir parsemées à travers la porte des vestiaires qui venait de s'ouvrir. Au nouveau contact, elle recula, gênée et reprise de ses émotions. « Volontiers, dans la foule, j'ai eu un coup de chaud ! Viens ! » Elle s'enfuit vers le distributeur, s'échappant de cette épiderme si satinée. « Soda... Jus de fruits... Uhm. C'est pas très festif. Ah ! Mais oui ! Haha » Éclair d'illumination et prise d'un fou rire, Giselle se dépêcha de piocher une bouteille des plus banales à même pas un gallion avant de, fièrement, la présenter à John et brandir sa baguette. Giselle se racle la gorge et prononce clairement « Œil de lapin et ballon gomme, change cette eau en un délicieux rhum ! »
Et par magie, c'était le cas de le dire, le liquide tourbillonna jusqu'à finir par prendre une légère couleur ambrée. « C'est une incantation de première année qui apparemment ne fonctionne qu'une fois sur deux... Mais je voulais l'essayer ! Alors ? Qu'est-ce qu'on gagne ? » C'est à John de se lancer le premier, ce ne serait pas très poli de faire expérimenter une lady.
Si le sort réussit, il est dit que le rhum est bon et sucré... Mais si la malchance frappe, ce sera un thé trop infusé et à l'arrière goût âcre. Pas très festif non plus, espérons que le destin soit clément...
- Spoiler:
- Si on tombe sur un chiffre pair : C'est du rhum ! (0, 2, 4, 6, 8)
Si on tombe sur un chiffre impair : C'est le thé (1, 3, 5, 7, 9)
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Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Ven 17 Avr 2020 - 16:37
Le membre 'Giselle Richmond' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 1
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- InvitéInvité
Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Ven 24 Avr 2020 - 16:12
quand le visage de la douce Giselle s'illuminait, celui de John faisait de même en écho à la joie qui en émanait. en pleine photosynthèse de ce radieux sourire, il buvait chacune de ses paroles et de ses petites manières. il en oubliait presque l’hématome qui, même s'il le faisait souffrir, n'était qu'un maigre prix à payer. des bleus, il en aura d'autres, mais ces moments de ferveurs adolescentes étaient bien uniques. en parlant de ferveur, la gaieté de ses compagnons de terrain semblait de plus en plus communicatives au fur et à mesure que les bruits s'approchent.
quand la jeune fille s'enfuit vers le distributeur automatique, il la suivit, une main dans la poche de sa veste en jean, la laissant faire son choix parmi la myriade de boissons toutes plus sucrées les unes que les autres. heureusement qu'aucun d'entre eux ne suivait un régime strict, sans quoi ils auraient probablement dû se cantonner à de l'eau minérale bon-marché. la voyant sortir une bouteille des plus banales, son visage s'habillait d'une pointe d'étonnement en observant le parallèle entre son si délicat visage et la bassesse de la boisson. ses yeux pétillants de malices ne pouvaient s'être ainsi illuminés à l'idée de boire un demi litre d'eau plate, il en était quasiment sûr. quand elle sortit sa baguette, tout fit tout de suite un peu plus de sens : de sa charmante voix, elle ensorcela le breuvage qui, il le savait, prenait tout d'un coup une teinte beaucoup plus ambré. il y devinait du rhum au nom de la formule, mais la possibilité d'un échec l'effrayait quelque peu. il se ramena vite à la raison en se dit que, après tout, c'était un bad boy. s'il n'a pas peur d'un mauvais coup, il n'aurait pas peur d'un breuvage qui à mauvais goût, n'est-ce pas ? de plus, il plaçait tout ses espoirs en Giselle. elle savait très certainement lancer un sort au simple, malgré sa grande chance de rater, ses talents innées l'aideront à réussir. il se demandait d'un coup si Giselle était douée en sortilège et, ne connaissant pas la réponse, il recommença à stresser.
prenant la frêle bouteille à la main, il retira le bouchon avec appréhension. « santé ! » porter le goulot à ses lèvres, sans sentir au préalable son contenu pour s'assurer de sa comestibilité, était probablement une des pires erreurs de sa vie. à l'instant où le liquide commençait à glisser sur sa gorge, il ressentit une intense brûlure qui l'envahit presque instantanément. essayant de se retenir de tout recracher pour, à nouveau, paraître plus endurant qu'il ne l'étais, il s’étouffât dès la première gorgée à cause de l'infect goût du thé que Giselle lui avait offert. même avec les meilleurs intentions du monde, un thé trop infusé reste trop infusé. si ce n'était pas Gigi, John aurait été sûr qu'elle aurait voulu l'empoisonner. rejetant l’entièreté de l'infusion dans le robinet le plus proche, il prit un moment pour récupérer sa respiration. il se servit même quelques rasades d'eau pour oublier cet horrible arrière-goût qui s'accrochait à lui tel un détraqueur de ses horribles mains griffus. essayant de peu à peu reprendre ses esprits, son visage qui semblait autrefois livide était désormais aussi blanc qu'un linge, si bien qu'elle se fondait presque désormais avec la couleur de ses cheveux. « désolé, je... est-ce qu'il oserait contrarier Giselle ? il ne sait pas s'il oserait. je supporte pas vraiment l'alcool. c'est qu'il est fort, ce rhum ! » dit-il, offrant alors le mensonge le plus éhonté du monde à la jeune femme. a vrai dire, même lui n'y croyait pas. même un enfant en bas-age aurait percer à jour la supercherie. mais qui n'aime pas les très jolis mensonges ? l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est que Lucifer doit être un gars super sympa.
il semblait que les vestiaires étaient désormais désert. il n'entendait plus ni les cris de ses coéquipiers ni celui du public qui restait toujours un moment, afin de débriefer le match. il aurait juste pu lancer un au revoir et finir la soirée sur cette bourde, mais... malgré son triste état, son teint livide et son hématome, il voulait rester. il se disait qu'aujourd'hui, c'était peut-être une des seules soirées qu'il pourrait passer en sa compagnie, encore insouciants. alors, au lieu de lui souhaiter une agréable soirée, il se jeta à l'eau. « ... si tu veux, il y a certainement de quoi dans la réserve. on l'utilise rarement alors un de plus ou un de moins, ils ne remarqueront pas. tu me suis ? » il accompagna son invitation à son plus beau sourire et, intérieurement, espérait que Giselle accepterait. dans la réserve se trouvait des provision à ne plus savoir quoi en faire et il en était sûr, ils allaient trouver un moyen de passer une superbe fin d'après-midi.
quand la jeune fille s'enfuit vers le distributeur automatique, il la suivit, une main dans la poche de sa veste en jean, la laissant faire son choix parmi la myriade de boissons toutes plus sucrées les unes que les autres. heureusement qu'aucun d'entre eux ne suivait un régime strict, sans quoi ils auraient probablement dû se cantonner à de l'eau minérale bon-marché. la voyant sortir une bouteille des plus banales, son visage s'habillait d'une pointe d'étonnement en observant le parallèle entre son si délicat visage et la bassesse de la boisson. ses yeux pétillants de malices ne pouvaient s'être ainsi illuminés à l'idée de boire un demi litre d'eau plate, il en était quasiment sûr. quand elle sortit sa baguette, tout fit tout de suite un peu plus de sens : de sa charmante voix, elle ensorcela le breuvage qui, il le savait, prenait tout d'un coup une teinte beaucoup plus ambré. il y devinait du rhum au nom de la formule, mais la possibilité d'un échec l'effrayait quelque peu. il se ramena vite à la raison en se dit que, après tout, c'était un bad boy. s'il n'a pas peur d'un mauvais coup, il n'aurait pas peur d'un breuvage qui à mauvais goût, n'est-ce pas ? de plus, il plaçait tout ses espoirs en Giselle. elle savait très certainement lancer un sort au simple, malgré sa grande chance de rater, ses talents innées l'aideront à réussir. il se demandait d'un coup si Giselle était douée en sortilège et, ne connaissant pas la réponse, il recommença à stresser.
prenant la frêle bouteille à la main, il retira le bouchon avec appréhension. « santé ! » porter le goulot à ses lèvres, sans sentir au préalable son contenu pour s'assurer de sa comestibilité, était probablement une des pires erreurs de sa vie. à l'instant où le liquide commençait à glisser sur sa gorge, il ressentit une intense brûlure qui l'envahit presque instantanément. essayant de se retenir de tout recracher pour, à nouveau, paraître plus endurant qu'il ne l'étais, il s’étouffât dès la première gorgée à cause de l'infect goût du thé que Giselle lui avait offert. même avec les meilleurs intentions du monde, un thé trop infusé reste trop infusé. si ce n'était pas Gigi, John aurait été sûr qu'elle aurait voulu l'empoisonner. rejetant l’entièreté de l'infusion dans le robinet le plus proche, il prit un moment pour récupérer sa respiration. il se servit même quelques rasades d'eau pour oublier cet horrible arrière-goût qui s'accrochait à lui tel un détraqueur de ses horribles mains griffus. essayant de peu à peu reprendre ses esprits, son visage qui semblait autrefois livide était désormais aussi blanc qu'un linge, si bien qu'elle se fondait presque désormais avec la couleur de ses cheveux. « désolé, je... est-ce qu'il oserait contrarier Giselle ? il ne sait pas s'il oserait. je supporte pas vraiment l'alcool. c'est qu'il est fort, ce rhum ! » dit-il, offrant alors le mensonge le plus éhonté du monde à la jeune femme. a vrai dire, même lui n'y croyait pas. même un enfant en bas-age aurait percer à jour la supercherie. mais qui n'aime pas les très jolis mensonges ? l'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est que Lucifer doit être un gars super sympa.
il semblait que les vestiaires étaient désormais désert. il n'entendait plus ni les cris de ses coéquipiers ni celui du public qui restait toujours un moment, afin de débriefer le match. il aurait juste pu lancer un au revoir et finir la soirée sur cette bourde, mais... malgré son triste état, son teint livide et son hématome, il voulait rester. il se disait qu'aujourd'hui, c'était peut-être une des seules soirées qu'il pourrait passer en sa compagnie, encore insouciants. alors, au lieu de lui souhaiter une agréable soirée, il se jeta à l'eau. « ... si tu veux, il y a certainement de quoi dans la réserve. on l'utilise rarement alors un de plus ou un de moins, ils ne remarqueront pas. tu me suis ? » il accompagna son invitation à son plus beau sourire et, intérieurement, espérait que Giselle accepterait. dans la réserve se trouvait des provision à ne plus savoir quoi en faire et il en était sûr, ils allaient trouver un moyen de passer une superbe fin d'après-midi.
alors ô
Giselle,
la plus belle,
veux-tu bien me suivre là-haut ?
Giselle,
la plus belle,
veux-tu bien me suivre là-haut ?
- InvitéInvité
Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Mar 5 Mai 2020 - 20:28
Tenue ☼☼
..... .....Les yeux illuminaient comme deux phares sur une côte sombre pendant une mer agitée, Giselle observait les moindres détails du visage de John avec appréhension, excitation et un certain enthousiasme perturbant : Elle avait soif de rires et de péripéties mais aussi de malices et mesquineries... Peut-être un peu trop, sûrement un sadisme inavoué que l'éducation de ses parents ont laissé par inadvertance.
Mais à sa réaction, la française fronça les sourcils, remarquant bien que quelque chose n'allait pas. Contrariée, elle secoue la tête tandis que ses lèvres se pincent sous l'effet comique de la situation. Bon, peut-être que c'était en parti drôle de voir son ainé enchaîné toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sur son visage. Elle pouffa et prit la bouteille de ses doigts. « Tu me mens John. » déclara-t-elle d'un ton inquisiteur, portant la boisson à son nez, sa bouche se froissant immédiatement tout comme le reste de son faciès. « Urg ! Quelle immondice ! » Mais ce sont de tendres éclats mielleux qu'elle laissa paraître de sa gorge, caressant le bras du sportif. « Je suis désolée, je savais que je n'aurais pas du tenter ce stupide sort sans savoir qui eut la bonne idée de l'écrire. »
La bouteille ratée, elle la garde un instant dans sa main, curieuse du goût mais hésitante. « Oh si cela ne te pose pas de problème, oui. Avec plaisir ! » Ses dents blanches rayonnèrent quelques secondes avant de le suivre, derrière, apposant finalement ses lèvres à la boisson dangereuse. « Uh ! » s'étonna-t-elle en tirant la langue devenue âpre et sèche. « Comment as-tu pu boire ça mon pauvre ? » mais elle rit et elle rit, attrapant la manche de John, les yeux disparaissant en demi-lune. « Tu es bien plus héroïque que moi, mine de rien ! » Arrivés à la réserve, le nez dérangeait par les odeurs des vestiaires, Giselle se cale à ses côtés et place ses mains sur les hanches.
« C'est l'heure de ta fête John, tes désirs sont des ordres ! » C'est sans remarquer le rouge sur ses pommettes qu'elle prit cette bouille angélique et enfantine, prenant place sur un banc, touchant les équipements enchantés délaissés avec délicatesse et un brin d'envie, se demandant si un jour elle aura l'audace d'aller voler sur un terrain et d'arborer les couleurs d'une équipe.
..... .....Les yeux illuminaient comme deux phares sur une côte sombre pendant une mer agitée, Giselle observait les moindres détails du visage de John avec appréhension, excitation et un certain enthousiasme perturbant : Elle avait soif de rires et de péripéties mais aussi de malices et mesquineries... Peut-être un peu trop, sûrement un sadisme inavoué que l'éducation de ses parents ont laissé par inadvertance.
Mais à sa réaction, la française fronça les sourcils, remarquant bien que quelque chose n'allait pas. Contrariée, elle secoue la tête tandis que ses lèvres se pincent sous l'effet comique de la situation. Bon, peut-être que c'était en parti drôle de voir son ainé enchaîné toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sur son visage. Elle pouffa et prit la bouteille de ses doigts. « Tu me mens John. » déclara-t-elle d'un ton inquisiteur, portant la boisson à son nez, sa bouche se froissant immédiatement tout comme le reste de son faciès. « Urg ! Quelle immondice ! » Mais ce sont de tendres éclats mielleux qu'elle laissa paraître de sa gorge, caressant le bras du sportif. « Je suis désolée, je savais que je n'aurais pas du tenter ce stupide sort sans savoir qui eut la bonne idée de l'écrire. »
La bouteille ratée, elle la garde un instant dans sa main, curieuse du goût mais hésitante. « Oh si cela ne te pose pas de problème, oui. Avec plaisir ! » Ses dents blanches rayonnèrent quelques secondes avant de le suivre, derrière, apposant finalement ses lèvres à la boisson dangereuse. « Uh ! » s'étonna-t-elle en tirant la langue devenue âpre et sèche. « Comment as-tu pu boire ça mon pauvre ? » mais elle rit et elle rit, attrapant la manche de John, les yeux disparaissant en demi-lune. « Tu es bien plus héroïque que moi, mine de rien ! » Arrivés à la réserve, le nez dérangeait par les odeurs des vestiaires, Giselle se cale à ses côtés et place ses mains sur les hanches.
« C'est l'heure de ta fête John, tes désirs sont des ordres ! » C'est sans remarquer le rouge sur ses pommettes qu'elle prit cette bouille angélique et enfantine, prenant place sur un banc, touchant les équipements enchantés délaissés avec délicatesse et un brin d'envie, se demandant si un jour elle aura l'audace d'aller voler sur un terrain et d'arborer les couleurs d'une équipe.
- InvitéInvité
Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Mer 3 Juin 2020 - 0:06
le sourire de la jeune femme quand elle l'incrimina de son affreux mensonge ne manqua de le faire rire. malheureusement, oui, il avait menti. mais c'était pour la bonne cause, pouvait-elle vraiment lui en vouloir ? pour aggraver son cas, il se mordit la lèvre pour retenir le rire nerveux qui l'envahi quand il vu la mine que faisait Gigi en humant sa mixture. la voyant se confondre en excuse, la bonne âme en lui ne pouvait s'empêcher de la rassurer. « oh mais non, t'inquiète pas pour ça ! ça arrive à tout le monde. pas plus tard qu'hier... » dit-il, commençant alors leur route vers la fameuse caverne d'Ali-Baba.
« ... et c'est comme ça que j'ai failli brûler le manoir tout entier. tu te rend compte ? sans cet hippogriffe, j'aurais pu y passer ! » quand on le lançait, John pouvait parler des heures durant. il était une très bonne oreilles et, en tant que bon gentleman, il savait se faire discret. mais lancez-le sur un sujet et il n'hésitera pas à vous raconter des centaines de petites anecdotes, toutes plus croustillantes ou farfelues les unes que les autres. évidemment, il n'hésitait pas à en rajouter un peu pour les rendre un peu plus chevaleresque -ou un peu moins honteuses-, mais le fond était là: il avait de la discussion. malgré son refus de s'intégrer dans l'élitisme familial, il n'en rejetait pas moins les enseignements et restait quelqu'un d'instruit qui n'hésitait pas à profiter de ce petit coup de pouce. « bon, on est bientôt arrivés maintenant. tu... »
voyant que Giselle avait goûter à la boisson maudite, il ne pu s'empêcher de pouffer de rire. s'il aurait pu, il ne se serait pas empêché de la prendre en photo. se demandant comment son palais fin et raffiné avait pu résister à ce breuvage semblable aux pires des poisons, il lui subtilisa des mains avant de le jeter dans la poubelle la plus proche. « je suis peut-être héroïque, mais toi, tu es inconsciente ! en ayant vu quelqu'un paniquer comme ça, je ne me serais même pas approché de cette boisson » dit-il, calmant son fou rire. malgré ses airs de jeune fille bourgeoise, elle semblait avoir du répondant et n'avait absolument pas peur du danger. il trouvait cela presque... mignon.
s'approchant de la porte, il étudia la porte de la réserve de plus près. « c'est grâce à l'ancien prof de vol que j'ai su qu'il y avait de quoi ici. je sais plus si c'est le même mais il était super sympa ! » pendant qu'il racontait ses nombreuses aventures en tant que membre de l'équipe, ses doigts fins semblaient caresser une sorte de champ de force invisible. ses yeux se plissaient et, plus le temps avançait, plus son débit de parole ralentissait. « ... on dirait qu'il n'ont pas réactiver les mécanismes. ça pourrait être plus simple que prévu ! » dit-il, sortant alors sa baguette. un léger regard vers celle-ci lui fit se rendre compte qu'elle semblait avoir pris un coup. est-ce qu'il l'avait oublier dans sa veste pendant qu'il jouait ? cela semble être plausible, même s'il était certain de l'avoir ranger comme il faut. lançant un regard vers la jeune femme, il semblait hésitant, mais ne voulait pas reculer alors qu'ils étaient si proches. « prépare toi, c'est tout ou rien. »
s'avançant vers la porte, il pointa sa baguette, légèrement courbée, vers celle-ci avant de prononcer les mots « Alohomora ! »
« ... et c'est comme ça que j'ai failli brûler le manoir tout entier. tu te rend compte ? sans cet hippogriffe, j'aurais pu y passer ! » quand on le lançait, John pouvait parler des heures durant. il était une très bonne oreilles et, en tant que bon gentleman, il savait se faire discret. mais lancez-le sur un sujet et il n'hésitera pas à vous raconter des centaines de petites anecdotes, toutes plus croustillantes ou farfelues les unes que les autres. évidemment, il n'hésitait pas à en rajouter un peu pour les rendre un peu plus chevaleresque -ou un peu moins honteuses-, mais le fond était là: il avait de la discussion. malgré son refus de s'intégrer dans l'élitisme familial, il n'en rejetait pas moins les enseignements et restait quelqu'un d'instruit qui n'hésitait pas à profiter de ce petit coup de pouce. « bon, on est bientôt arrivés maintenant. tu... »
voyant que Giselle avait goûter à la boisson maudite, il ne pu s'empêcher de pouffer de rire. s'il aurait pu, il ne se serait pas empêché de la prendre en photo. se demandant comment son palais fin et raffiné avait pu résister à ce breuvage semblable aux pires des poisons, il lui subtilisa des mains avant de le jeter dans la poubelle la plus proche. « je suis peut-être héroïque, mais toi, tu es inconsciente ! en ayant vu quelqu'un paniquer comme ça, je ne me serais même pas approché de cette boisson » dit-il, calmant son fou rire. malgré ses airs de jeune fille bourgeoise, elle semblait avoir du répondant et n'avait absolument pas peur du danger. il trouvait cela presque... mignon.
s'approchant de la porte, il étudia la porte de la réserve de plus près. « c'est grâce à l'ancien prof de vol que j'ai su qu'il y avait de quoi ici. je sais plus si c'est le même mais il était super sympa ! » pendant qu'il racontait ses nombreuses aventures en tant que membre de l'équipe, ses doigts fins semblaient caresser une sorte de champ de force invisible. ses yeux se plissaient et, plus le temps avançait, plus son débit de parole ralentissait. « ... on dirait qu'il n'ont pas réactiver les mécanismes. ça pourrait être plus simple que prévu ! » dit-il, sortant alors sa baguette. un léger regard vers celle-ci lui fit se rendre compte qu'elle semblait avoir pris un coup. est-ce qu'il l'avait oublier dans sa veste pendant qu'il jouait ? cela semble être plausible, même s'il était certain de l'avoir ranger comme il faut. lançant un regard vers la jeune femme, il semblait hésitant, mais ne voulait pas reculer alors qu'ils étaient si proches. « prépare toi, c'est tout ou rien. »
s'avançant vers la porte, il pointa sa baguette, légèrement courbée, vers celle-ci avant de prononcer les mots « Alohomora ! »
- Spoiler:
- Si on tombe sur un chiffre pair : La porte s'ouvre sans accro et on s’empiffre (0, 2, 4, 6, 8)
Si on tombe sur un chiffre impair : L'alarme se déclenche et on file (1, 3, 5, 7, 9)
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Re: les blondes ont la tête pleine — gigi [flashback]
Mer 3 Juin 2020 - 0:06
Le membre 'John Kang' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
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