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La colère gronde + Oscar
Mer 15 Avr 2020 - 13:27
la colère gronde
EXORDIUM.
Le silence qui s’installe fait monter la tension. Tous retiennent leur souffle et brandissent des pancartes aux couleurs de leur champion. L’espace s’est figé, les figures qui roulent en ces lieux n’ont rien d’anodine et glaceraient le sang à n’importe qui. La baguette du maître des lieux résonne, des étincelles fusent et le combat démarre. Les cris stridents envahissent le sous-sol désaffecté où ils se trouvent. Les sifflements, sorts sans transgressions et vociférations fusent de toute part. On malmène la foule posée contre une grille qui encercle les deux combattants. Lysandra est projetée contre cette même grille et s’agrippe de ses doigts aux mailles du filet qui retient les deux hommes sur le ring. Sueurs et peut-être même du sang qui tapissent le sol froid. Elle ne sait que penser de la scène lorsqu’on l’a persuadée de venir en ces lieux maudits.
Sortie sans conséquences entre filles. Bande d’amis à laquelle elle s’est greffée pour la soirée. Weekend festif où les sorciers ont pu apprécier les gorgées d’hydromel et autres textures qui coulent dans leur gosier impertinent. Mots et danses s’en sont suivis. Fanfaronner n’a jamais été du goût de la belle qui a observé de loin. Néanmoins, l’une de ses amies a piqué sa curiosité en proposant qu’ils se rendent à l’une des fêtes privées les plus sélects qu’il soit. Dissimulée sous un hangar désaffecté, les portes sont closes pour les non initiés. Oreille attentive que Lysandra lui offre. Le danger, le frisson de l’interdit lui plaisent. Il s’agit de rencontres entre sorciers qui se mesurent à la force de leurs poings. Il n’y a rien de merveilleux, seulement de la bestialité à l’état pur. Frisson d’exaltation qui parcourt l’assemblée lorsqu’ils se dirigent vers le lieu gardé privé et connu de son amie car l’un des organisateurs se trouve être un proche de sa famille. Le froid s’insuffle entre les poumons de Lysandra lorsqu’ils parviennent aux portes du cauchemar nocturne. L’agitation retombe et certains préfèrent fuir devant l’illégalité des combats organisés. Lysandra empoigne le pas de son amie et les deux courageuses traversent les barrières humaines après de nombreuses vérifications. Plusieurs combats se déroulent dans plusieurs salles et les deux jeunes femmes se perdent de vue. Rapidement, elle est engloutie sous la marée humaine lorsque le combat débute. Elle frissonne, ne sait dans quelle galère elle s’est fourrée et n’espère faire de vagues.
Sortie sans conséquences entre filles. Bande d’amis à laquelle elle s’est greffée pour la soirée. Weekend festif où les sorciers ont pu apprécier les gorgées d’hydromel et autres textures qui coulent dans leur gosier impertinent. Mots et danses s’en sont suivis. Fanfaronner n’a jamais été du goût de la belle qui a observé de loin. Néanmoins, l’une de ses amies a piqué sa curiosité en proposant qu’ils se rendent à l’une des fêtes privées les plus sélects qu’il soit. Dissimulée sous un hangar désaffecté, les portes sont closes pour les non initiés. Oreille attentive que Lysandra lui offre. Le danger, le frisson de l’interdit lui plaisent. Il s’agit de rencontres entre sorciers qui se mesurent à la force de leurs poings. Il n’y a rien de merveilleux, seulement de la bestialité à l’état pur. Frisson d’exaltation qui parcourt l’assemblée lorsqu’ils se dirigent vers le lieu gardé privé et connu de son amie car l’un des organisateurs se trouve être un proche de sa famille. Le froid s’insuffle entre les poumons de Lysandra lorsqu’ils parviennent aux portes du cauchemar nocturne. L’agitation retombe et certains préfèrent fuir devant l’illégalité des combats organisés. Lysandra empoigne le pas de son amie et les deux courageuses traversent les barrières humaines après de nombreuses vérifications. Plusieurs combats se déroulent dans plusieurs salles et les deux jeunes femmes se perdent de vue. Rapidement, elle est engloutie sous la marée humaine lorsque le combat débute. Elle frissonne, ne sait dans quelle galère elle s’est fourrée et n’espère faire de vagues.
@Oscar Hangbé
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Re: La colère gronde + Oscar
Dim 19 Avr 2020 - 18:01
la colère gronde
Oscar pouvait sentir une goutte de sueur s’écouler lentement entre ses omoplates. Son regard rivé sur son adversaire, les yeux plissés, les pupilles dilatées, le combattant se moquait complètement de ce qui se tramait autour. Il était concentré, et ni la chaleur qu’il pouvait ressentir, ni les cris et les encouragements des spectateurs ne pouvaient le détourner de son but. Gagner. Le Sang-pur n’était là que pour ça. Remporter la victoire, faire s’écraser ses poings sur le visage d’adversaire trop – ou trop peu – sûr d’eux. Il n’y avait rien de plus grisant que de constater la résignation dans le regard d’un opposant. Oscar lui, n’abandonnait jamais. Il ne perdait pas non plus. Parce qu’il avait de la chance ? Parce qu’il s’entraînait beaucoup ? Très certainement les deux. Le Sorcier se donnait simplement les moyens d’arriver à ses fins. Il ignorait les autres, ne voyait que ce qu’il devait voir, ne perdait pas d’énergie en geste inutile, et n’allait qu’à l’essentiel. Certains lui avaient dit qu’il allait trop vite, qu’il ne faisait pas durer le spectacle, mais le trentenaire s’en moquait. Il ne demandait qu’à se battre, il ne réclamait que de la violence et des coups. Et s’il préférait – et de loin – en donner, il en recevait aussi beaucoup. La dernière attaque de son adversaire avait d’ailleurs créer ouvert son arcade, légèrement, assez pour qu’un sort de dissimulation rende le tout invisible à ceux qu’il croiserait le lendemain, au travail.
L’œil brillant, il feinta une attaque, et son adversaire esquiva, mais rencontra le grillage qui les gardaient tous les deux sur un ring bien délimité. Oscar eut un petit rire, son adversaire avait donné la dernière attaque, et n’avait pas trop mal réussi son coup, mais le cadet Hangbé avait eut la main tout du long. Il le savait, l’autre le savait aussi, l’arbitre également. Ce combat prendrait fin rapidement, et efficacement. Pour une fois, le diplomate faisait durer le duel, pour son plaisir personnel, pour observer la peur monter dans l’esprit de son adversaire. Il aurait put la sentir, cette odeur, mélange de peur et de sueur, teinté de fatigue et de résignation, s’il avait été sous sa forme d’animagus, mais ce n’était pas autorisé, et peut-être était-ce plus sage ainsi. L’animal n’en aurait été que plus imprévisible, plus violent encore, pour dire. La bête n’en était pas moins réveillée, et d’un petit saut de cabris bien maîtrisé, le sorcier se retrouva au même niveau que l’homme qu’il affrontait. Il le frappa au ventre, et l’attrapa ensuite par les épaules. Il tomba en arrière, attirant son adversaire avec lui. Il l’emprisonna entre ses cuisses, et l’empêcha de bouger. Le combattant se débâtit quelques secondes, mais lorsque la prise du Hangbé s’intensifia, il cessa. Il resserra sa prise encore davantage lorsque l’arbitre commença son décompte, faisait compter la foule avec lui, pour le spectacle. Et à l’annonce de sa victoire, Oscar frissonna. Ce n’était pas l’une de ses belles victoires pas K.O, mais cela n’en était pas moins une réussite. Et il avait fait durer le jeu assez longtemps, et avait des choses à faire, ensuite. Un combat, auquel assisté. Un combat qu’il ne louperais pour rien au monde.
Le regard brillant, sa peau scintillante sous les quelques lumières de fortunes qui éclairaient les rings, Oscar adressa un signe de main à la foule, et un large sourire fendait son visage. L’adrénaline qui pulsait dans ses veines le fit frissonner et il marcha quelques pas, en rond, en attendant que son adversaire se relève. Lorsque ce fût enfin le cas, il lui serra la main, l’amena contre lui et lui tapa dans le dos, en lui murmurant quelques mots. « ‘til next time ». Et il quitta le ring. On lui tendit un T-Shirt, qu’il enfila et une serviette, qu’il utilisa pour s’essuyer le visage et la nuque, avant de la renvoyer sur celui qu’il lui avait si gentiment tendue. Il n’adressa qu’un signe à ceux qui le félicitait. Il n’était pas la pour la gloire, il était là pour tout autre chose, chose qu’il avait eu. Détendu après cette intense séance, il pris le même chemin que la foule, jetant un regard curieux à quelques combats qui avaient commencé en même temps que le sien, mais n’étaient pas encore terminé. Il s’attarda quelques secondes sur un combat en particulier, avant de reprendre sa marche. Le hangar désaffecté dans lequel il se trouvait, au milieu de cette foule en délire, lui procurait un étrange sentiment de bien-être. L’endroit sentait la sueur, le sang et les cris retentissaient jusqu’au plafond de fer du lieu, pour mieux redescendre et résonner. Pour Oscar, c’était là une ambiance magique, une ambiance comme aucune autre qui éveillait ses sens lui apportait une sensation de paix.
S’il était risqué de rester plus longtemps qu’il ne le fallait, le trentenaire continua à suivre la foule, n’étant guère inquiété par ce qui pouvait arriver. Si la police débarquer, il pouvait toujours se faufiler quelque part, changer son apparence, et se fondre dans la compagne alentours. Les organisateurs de se genre d’évènements étaient des professionnels, ils ne craignaient pas grand-chose. A grand pas, l’homme se dirigea alors vers un autre ring, ou la foule s’était déjà acculée. Oscar n’était pas de ceux qui souhaitait rester derrière, pas pour ce combat-là. Il poussa alors les gens autour de lui, sans ménagement. Certains râlèrent, d’autre le reconnaissait de son combat et le laissaient passer sans discuter. S’il fendait la foule avec une certaine facilité – sa haute taille, ses larges épaules, ses regards noirs qui ne laissaient pas de doute sur ce qu’il était capable de faire – le monde se pressait derrière lui, reprenant sa place, marchant les uns sur les pieds des autres. Quelques insultes fusaient, mais l’animagus n’y prêtât pas plus attention. Il était arrivé au pied du ring, et pouvait d’ors et déjà poser son regard sur les deux futurs combattant. Il y avait là son ancien mentor, un dieu, dans le milieux, qui malgré l’approche du demi-siècle, se battait avec la même fougue que lorsqu’il avait vingt ans. Et puis, quelqu’un le percuta, poussé par la foule. Oscar baissa le regard, et haussa un sourcil.
- Je ne savais pas qu’ils autorisaient la présence d’enfant, lâcha-t-il, poussant un son tour un homme aux bras tatoués, qui tentaient de passer devant.
Certains devaient apprendre la politesse, et lui-même devait peut-être s’y mettre un jour.
L’œil brillant, il feinta une attaque, et son adversaire esquiva, mais rencontra le grillage qui les gardaient tous les deux sur un ring bien délimité. Oscar eut un petit rire, son adversaire avait donné la dernière attaque, et n’avait pas trop mal réussi son coup, mais le cadet Hangbé avait eut la main tout du long. Il le savait, l’autre le savait aussi, l’arbitre également. Ce combat prendrait fin rapidement, et efficacement. Pour une fois, le diplomate faisait durer le duel, pour son plaisir personnel, pour observer la peur monter dans l’esprit de son adversaire. Il aurait put la sentir, cette odeur, mélange de peur et de sueur, teinté de fatigue et de résignation, s’il avait été sous sa forme d’animagus, mais ce n’était pas autorisé, et peut-être était-ce plus sage ainsi. L’animal n’en aurait été que plus imprévisible, plus violent encore, pour dire. La bête n’en était pas moins réveillée, et d’un petit saut de cabris bien maîtrisé, le sorcier se retrouva au même niveau que l’homme qu’il affrontait. Il le frappa au ventre, et l’attrapa ensuite par les épaules. Il tomba en arrière, attirant son adversaire avec lui. Il l’emprisonna entre ses cuisses, et l’empêcha de bouger. Le combattant se débâtit quelques secondes, mais lorsque la prise du Hangbé s’intensifia, il cessa. Il resserra sa prise encore davantage lorsque l’arbitre commença son décompte, faisait compter la foule avec lui, pour le spectacle. Et à l’annonce de sa victoire, Oscar frissonna. Ce n’était pas l’une de ses belles victoires pas K.O, mais cela n’en était pas moins une réussite. Et il avait fait durer le jeu assez longtemps, et avait des choses à faire, ensuite. Un combat, auquel assisté. Un combat qu’il ne louperais pour rien au monde.
Le regard brillant, sa peau scintillante sous les quelques lumières de fortunes qui éclairaient les rings, Oscar adressa un signe de main à la foule, et un large sourire fendait son visage. L’adrénaline qui pulsait dans ses veines le fit frissonner et il marcha quelques pas, en rond, en attendant que son adversaire se relève. Lorsque ce fût enfin le cas, il lui serra la main, l’amena contre lui et lui tapa dans le dos, en lui murmurant quelques mots. « ‘til next time ». Et il quitta le ring. On lui tendit un T-Shirt, qu’il enfila et une serviette, qu’il utilisa pour s’essuyer le visage et la nuque, avant de la renvoyer sur celui qu’il lui avait si gentiment tendue. Il n’adressa qu’un signe à ceux qui le félicitait. Il n’était pas la pour la gloire, il était là pour tout autre chose, chose qu’il avait eu. Détendu après cette intense séance, il pris le même chemin que la foule, jetant un regard curieux à quelques combats qui avaient commencé en même temps que le sien, mais n’étaient pas encore terminé. Il s’attarda quelques secondes sur un combat en particulier, avant de reprendre sa marche. Le hangar désaffecté dans lequel il se trouvait, au milieu de cette foule en délire, lui procurait un étrange sentiment de bien-être. L’endroit sentait la sueur, le sang et les cris retentissaient jusqu’au plafond de fer du lieu, pour mieux redescendre et résonner. Pour Oscar, c’était là une ambiance magique, une ambiance comme aucune autre qui éveillait ses sens lui apportait une sensation de paix.
S’il était risqué de rester plus longtemps qu’il ne le fallait, le trentenaire continua à suivre la foule, n’étant guère inquiété par ce qui pouvait arriver. Si la police débarquer, il pouvait toujours se faufiler quelque part, changer son apparence, et se fondre dans la compagne alentours. Les organisateurs de se genre d’évènements étaient des professionnels, ils ne craignaient pas grand-chose. A grand pas, l’homme se dirigea alors vers un autre ring, ou la foule s’était déjà acculée. Oscar n’était pas de ceux qui souhaitait rester derrière, pas pour ce combat-là. Il poussa alors les gens autour de lui, sans ménagement. Certains râlèrent, d’autre le reconnaissait de son combat et le laissaient passer sans discuter. S’il fendait la foule avec une certaine facilité – sa haute taille, ses larges épaules, ses regards noirs qui ne laissaient pas de doute sur ce qu’il était capable de faire – le monde se pressait derrière lui, reprenant sa place, marchant les uns sur les pieds des autres. Quelques insultes fusaient, mais l’animagus n’y prêtât pas plus attention. Il était arrivé au pied du ring, et pouvait d’ors et déjà poser son regard sur les deux futurs combattant. Il y avait là son ancien mentor, un dieu, dans le milieux, qui malgré l’approche du demi-siècle, se battait avec la même fougue que lorsqu’il avait vingt ans. Et puis, quelqu’un le percuta, poussé par la foule. Oscar baissa le regard, et haussa un sourcil.
- Je ne savais pas qu’ils autorisaient la présence d’enfant, lâcha-t-il, poussant un son tour un homme aux bras tatoués, qui tentaient de passer devant.
Certains devaient apprendre la politesse, et lui-même devait peut-être s’y mettre un jour.
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