Conversation entre deux courges | Isalynn & Kerr
Sam 18 Avr 2020 - 16:19
Conversation entre deux courges
Isalynn & Kerr
La fumée bleue s’échappait lentement de la longue pipe qui pendait aux lèvres de Kerr. L’homme aimait l’odeur caractéristique du tabac magique qui brûlait, mais un feu qui, il s’en était assuré, ne pouvait pas s’échapper de la pipe. Il n’aurait pas voulu qu’un jour une chute de pipe ne vienne brûler une plante ou lui fasse le moindre mal. Il aimait bien trop les plantes pour cela. Alors il profitait, humant à la fois l’air vivifiant de l’Ecosse humide et le tabac qui brûlait dans sa longue pipe qui lui donnait des airs de vieux sage, la longue barbe blanche en moins. L’air au-dessus de sa drôle de petite maison, semblable à celle de certains lutins il en était persuadé, semblait scintiller dans la brume matinale. Car oui, Kerr Fraser était un homme du matin. Il dormait peu, peut-être à cause des douleurs qui lui lacéraient le dos quand il était allongé, peut-être à cause des cauchemars affreux qu’il faisait encore, ou alors à cause de l’immense quantité de caféine qu’il consommait. Toute cause pouvait donner ce résultat. Malgré son apparente tranquillité, Kerr était un homme à l’anxiété inscrite dans les gênes. C’était un homme de clan, qui s’inquiétait davantage pour sa famille que pour lui-même. Il n’aimait pas voir un membre de sa famille malheureux, que ce soit l’une de ses sœurs ou l’un de ses cousins. Non, s’il avait vu, le sage Kerr aurait tendu ses larges bras de chêne au-dessus de toute cette famille pour l’abriter des larmes d’un ciel vengeur et maléfique. Mais il ne le pouvait pas, alors il faisait ce qu’il pouvait. Et pour passer, calmer son anxiété, il n’y avait rien de mieux que jardiner n’est-ce pas ? Son accident, sa peur soudaine des dragons, le temps passé chez son père à jardiner lui avait rappelé à quel point il avait sentir la douceur d’un humus, respirer les effluves d’une terre fraîche et humide, de voir les gouttes de rosée à la surface des couronnes de chlorophylle de son potager. Potager riche, qui s’étendait sur tout le toit de sa maisonnée. Un potager dans lequel il passait la plupart de son temps lorsqu’il n’était pas à l’université ou à l’Emporium. Il y cultivait de multiples légumes, courges et plantes fantastiques. Là un arbrisseau à ravegourde, ici quelques pieds de mandragore, là encore quelques citrouilles à la chair sucrée. Et tandis que de si bonne heure, le botaniste se perdait dans un nuage de fumée bleue, les mains dans la terre de son potager, en train d’arracher les mauvaises herbes, il entendit un bruit en contre-bas. Un bruit caractéristique. Un transplanage. Mais la question demeurait, qui cela pouvait-il être ? Mais le silencieux Kerr n’était pas du genre à se précipiter pour se jeter sur le nouveau venu. Non, si la personne souhaitait le voir, elle saurait où le trouver, et saurait lutter contre la brume, l’humidité et la fumée bleue. Encore plus quand cette délicieuse invitée n’était autre que sa chère sœur, Isalynn.
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Terre de cuivre couverte par un manteau de verdure et d'émeraude. Beauté juvénile d'un royaume ancestral. Panser ses blessures, masquer ses fêlures ▵ le chant des sirènes.
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Re: Conversation entre deux courges | Isalynn & Kerr
Lun 20 Avr 2020 - 18:27
Conversation entre deux courges - samedi 18 avril 2020 - matin - ft. @Kerr Fraser
Ca faisait un moment qu'Isalynn n'avait pas eu l'occasion de se poser tranquillement avec son frère pour discuter avec lui, calmement. Et en ce matin de dernier match de Quidditch de ses années étudiantes, Isalynn en ressentait fortement le besoin. Pour oublier tout ce qui troublait son esprit. Peut-être pour dire aussi - enfin - à son frère ce qui la troublait depuis des mois. Lui aussi avait attendu quelques mois avant de lui parler de l'accident, après tout. Non pas qu'elle osa comparer l'accident qui aurait pu coûter la vie à son frère à celui qui mettait à mal son désir d'enfants. Mais l'homme pourrait, à n'en pas douter, l'aider à y voir plus clair, à prendre les choses de façon plus posées.
Elle s'était réveillée avant l'aube, d'ailleurs, en ce samedi ensoleillé, mais ne se leva pas immédiatement, préférant rester au fond de son lit, à câliner Fury pour se calmer, sentant ses nerfs bouillir. Après tout, ce n'était pas n'importe quelle équipe, qu'ils affronteraient, dans quelques heures. C'était l'équipe de celui qui avait provoqué le renvoi de son cousin! Mon Dieu... Heureusement que Riley n'est que mon cousin! Dans quel état serais-je, sinon? Dans quel état est Finn? Si l'envie d'envoyer un sms à son cousin Riley était forte, elle se retint de le faire, son réveil n'affichant que six heures du matin. A la place, elle prit sa baguette pour ouvrir la fenêtre et laisser entrer la fraîcheur matinale, les sons et les odeurs venant du Loch. C'était agréable. Elle referma les yeux un instant, profitant de la quiétude de cet instant avant de les rouvrir plus tardivement pour profiter du lever du soleil sur les berges. Maintenant, elle pouvait se lever. D'ailleurs, le son léger qu'elle entendait - qui ne devait pas être si léger dans la chambre de Rose - lui indiquait que Malachi était réveillé et que la maisonnée allait commencer à s'éveiller. Si elle voulait prendre son café du matin tranquillement, c'était le moment.
Elle s'empressa donc de s'habiller: d'un simple jean et d'un pull avec des converses aux pieds avant de descendre dans la cuisine pour faire couler une cafetière pleine - pour les trois filles - avant d'aller prendre son café sur la terrasse arrière, donnant elle aussi sur le Loch. Bientôt, elle pourrait transplaner pour aller voir son frère. Pour se confier à lui, après tous ses mois à se retenir. De fait, la demie de huit heures venait de sonner au pendule du salon quand elle mit son mug dans la machine à laver avant de sortir de la maison. Elle transplana rapidement devant chez son frère. Vérifiant l'heure, elle contourna la maison pour se rendre directement à son potager où, sans surprise, elle le trouva. "Kerr..." fit-elle simplement pour annoncer sa présence. Il n'y avait guère besoin de plus, entre eux.
Re: Conversation entre deux courges | Isalynn & Kerr
Mar 28 Avr 2020 - 18:01
Conversation entre deux courges
Isalynn & Kerr
Le soleil s’était levé il y avait de cela une heure et Kerr en avait profité pour sortir dans son potager. Il aimait particulièrement voir les premiers rayons du soleil réchauffaient doucement la nature, et voir cette dernière s’éveiller. Gouttes de rosée sur de fins pétales et de fines feuilles d’émeraude, auréolés des rayons dorés du soleil. De quoi le mettre de bonne humeur, et la présence de sa sœur ne pouvait que renforcer cette sensation de joie matinale. Il ignorait totalement la raison de la présence d’Isalynn, il savait pourtant qu’elle disputait un match de quidditch l’après-midi même, la finale contre l’équipe des Grymm. Peut-être que sa sœur avait besoin de se vider l’esprit avant le grand match, auquel cas papoter avec son aîné ne pouvait sûrement qu’être une bonne idée. A moins que mettre ses mains dans la terre soit l’autre option même si l’homme en doutait sérieusement. Un plop sonore avait annoncé sa présence en contrebas de son potager, car oui celui-ci était sur le toit de sa maison, une disposition étrange pour certains mais tout à fait logique pour lui, après tout les plantes ont besoin d’eau et de soleil, et un toit est l’idéal pour cela. Un simple mot, son prénom, suffit à ce qu’elle s’annonce. Kerr sortit donc les mains de terre, s’épousseta doucement avec un grand sourire pour sa sœur. Enfin, grand est un bien grand mot, Kerr étant assez peu expansif. Mais c’était suffisant pour que sa sœur sache qu’il était content de la voir. D’ailleurs, une fois debout, et alors que sa sœur l’avait rejoint dans son potager, l'homme se rapprocha d’elle pour la prendre quelques instants dans ses bras sans la salir et en tenant sa pipe loin d'elle. Une étreinte douce et silencieuse. Avant de sortir du mutisme.
Isalynn… Ca me fait plaisir de te voir si matinale. Un café ?
Kerr était lui-même un grand consommateur de café, ce qui expliquait sans doute ses nuits extrêmement courtes. Comme d’habitude, il parlait peu, il préférait écouter, et de loin. Quoi de mieux qu’un café pour discuter un peu ? A moins que la jeune femme n’ait l’estomac noué par le stress de l’après-midi à venir. Mais Kerr avait déjà rangé ses outils, ou plutôt il les avait planté dans la terre humide pour redescendre pour rentrer dans la cuisine de sa petite maison, où il a alluma la cafetière, dans un nuage de fumée bleue, le temps de finir sa pipe.
Tu te sens prête ?
Pour l’après-midi bien sûr, ou pour quoique ce soit qui ait de l’importance pour sa sœur.
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Re: Conversation entre deux courges | Isalynn & Kerr
Ven 5 Juin 2020 - 15:54
Conversation entre deux courges - samedi 18 avril 2020 - matin - ft. @Kerr Fraser
"Isalynn… Ca me fait plaisir de te voir si matinale. Un café ?" La rousse esquissa un sourire. S'il savait... Ca faisait tellement longtemps qu'elle était réveillée. Depuis les toutes premières lueurs de l'aube, alors que Fury, sa Toyger Cat dormait en ronronnant, couchée en rond dans son giron. La rousse avait regardé le soleil se lever et étendre ses rayons réconfortants sur le Loch et la lande. Poussant un soupir, l'Ethelred combla la distance qui la séparait de son frère. "Avec plaisir. Tu as besoin d'un coup de main?" demanda-t-elle. Mais déjà, son frère plantait ses outils dans la terre pour redescendre et pénétrer dans la maison, signifiant ainsi qu'il n'avait besoin d'aucune aide. Elle le suivit à l'intérieur où il reprenait déjà la parole. "Tu te sens prête ?" Isalynn regarda dehors un instant avant de s'asseoir sur le rebord du plan de travail, en terrain conquis. Après tout, elle était chez son frère. Si elle ne faisait pas comme chez elle lorsqu'elle était chez lui, où pourrait-elle bien le faire?
"Prête à quoi? A mon dernier match de Quidditch universitaire? A ma dernière ligne droite pour mon mémoire de fin d'études? A entrée dans la vie active dans quelques mois? A quitter l'insouciance de la vie étudiante pour la vie active?" Bon ça.. Elle était déjà à moitié dedans avec son travail aux Mille et Unes pattes. Clinique dans laquelle elle avait eu envie d'investir lorsqu'elle avait été mise en vente. Mais pour ça, elle aurait dû demander à ses grands-parents et avait rechigné. Heureusement, la clinique avait été rachetée par une personne ayant les mêmes envies qu'elle pour le développement de celle-ci, et Isalynn pensait pouvoir y rester par la suite. Ce serait déjà ça de gagné. D'autant qu'avec son cursus elle serait la vétomage attitrée des lieux. Sur ce point, elle avait hâte. Concernant le reste, par contre... "J'aimerais pouvoir suspendre le vol du temps. Le voir cesser de défiler aussi inexorablement. L'incertitude de l'avenir m'angoisse un peu, sur certains points..." finit-elle par dire en baissant un peu le regard avant de descendre de son perchoir pour ouvrir un placard et en sortir deux mugs: un pour elle, et un pour son ainé.
Re: Conversation entre deux courges | Isalynn & Kerr
Ven 31 Juil 2020 - 21:17
Conversation entre deux courges
Isalynn & Kerr
Accueillir Isalynn était toujours un plaisir pour Kerr, cet homme pour qui sa famille et son clan étaient si importants. Pourtant, il n’était pas de ces hommes à dévoiler ses sentiments facilement, loin de là il était même plutôt du genre introverti ce qui avait pu pourrir certaines de ses relations passées et même avec sa famille c’était parfois compliqué. Kerr était un solitaire, un de ces hommes qui préfère marcher de longues heures dans les prairies écossaises plutôt que de participer à un bain de foule. La solitude et le silence l’apaisait, avec pour seule compagnie le vent et la nature. Il aimait beaucoup se balader sur la côté, humant l’air marin, sentant le sel de la mer se déposer sur sa peau, les cheveux aux vents, seulement accompagné de ses pensées et du rythme vibrant et serein de la nature personnifié par le soleil et la météo. Mais sa famille résonnait comme un second cœur en lui, et même s’il n’était pas bavard, il se sentait très proche de ses sœurs, et notamment d’Isalynn. Ils avaient toujours été proches, et elle avait su être là aux pires moments de son existence, quand sa vie ne tenait alors qu’à un fil… Alors l’écossais faisait des efforts pour exprimer ses sentiments, non sans difficulté. La rosée du matin était plus expressive que son visage à bien des moments. Comme si avoir été en compagnie de dragons pendant si longtemps l’avait rendu étranger à toute interaction sociale. Ainsi, alors qu’Isalynn lui proposait gentiment son aide, Kerr avait déjà planté ses outils dans la terre. Il s’excusa d’un mince sourire et de son éternel froncement gentil des sourcils, cet air de gratitude sur le visage quand Lynn était avec lui. Ils se comprenaient tous les deux, malgré la distance d’une époque, malgré l’écart d’âge. Les deux Fraser redescendirent dans la maison située sous le potager. Il faisait encore frais, mais la maison était toujours aussi accueillante pour les proches de l’homme aux traits de pierre. Isalynn le prouvait à chaque instant, comme lorsqu’elle s’asseyait sur le comptoir, rêvassant à travers la fenêtre. Kerr ne s’était pas attendu à ce que sa sœur soit aussi agitée ce matin, mais il aimait la voir peine de vie, et heureuse, même si anxieuse. Ses questions sonnaient à la fois comme des constats et comme des regrets teintés de nostalgie. L’écossais se souvenait sa propre sortie d’études, mais il n’avait pas ressenti le même pincement, il n’était pas fait pour les bancs de l’école, lui ce qui lui fallait c’était le contact avec la vie. Quelle ironie de le voir aujourd’hui dispenser ses conseils dans les serres de l’université. L’homme ne répondit pas sur le coup, il savait que les réponses naîtraient d’elles-mêmes, car qui mieux que sa sœur pour y répondre. Elle avait la tête bien vissée sur les épaules, il lui faisait confiance pour ça, elle n’était pas femme à se laisser déconcentrer. Certains membres de la famille auraient pu s’inspirer de sa maturité. Le café passait, tranquillement, répandant son arôme puissant et acidulé dans la pièce, enrobant les mots et les tracas d’Isalynn d’une douceur toute attendrissante.
Le temps doit passer. Nous avons tous peur à un moment ou à un autre Lynn. La question devrait peut-être se poser ainsi : regrettes-tu quelque chose ? As-tu des remords ?
Kerr en avait, mais il vivait avec. Le temps filait, inéluctablement, et rien ni personne ne pouvait l’arrêter. Toute personne sensée dirait qu’il fallait profiter du temps présent et de vivre les expériences qui se présentent. Mais l’écossais n’avait jamais été comme ça. Lui aussi avait peur de l’avenir. Alors il n’y pensait plus. Vivre en regardant devant soi, c’est le conseil qu’il aurait pu donner à sa sœur. Profiter de la vie. Mais il en était lui-même incapable et ne saurait se montrer moraliste. A défaut de parler pour ne rien dire, ses mots étaient peu nombreux, son silence plus présent que sa parole. Mais chacun avait son importance.
Tu es une femme réfléchie, tu l’as toujours été. Dis-moi ce qui t’angoisse pour ton avenir. Tu peux tout me dire petite sœur.
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Terre de cuivre couverte par un manteau de verdure et d'émeraude. Beauté juvénile d'un royaume ancestral. Panser ses blessures, masquer ses fêlures ▵ le chant des sirènes.
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Re: Conversation entre deux courges | Isalynn & Kerr
Lun 15 Fév 2021 - 22:02
Conversation entre deux courges - samedi 18 avril 2020 - matin - ft. @Kerr Fraser
Si elle avait des regrets? Oui, un as. Elle se sentait même parfois dépassée par ses regrets. Le plus gros? Sans doute la façon dont elle avait provoqué la mort de son couple avec Adrian qui était sans doute le seul homme qui aurait pu la supporter sur une longue durée. Mais pouvait-elle le dire à son frère sans entendre de sa part un: "je te l'avais dit"? C'était son frère, après tout. S'il le disait, c'était qu'il avait raison... Mais ça faisait deux ans, maintenant. Il y avait prescription, non? "D'avoir été conne par le passé?" finit-elle par demander. "Parce que je l'ai été, il y a deux ans. Depuis... Disons que je n'arrive pas vraiment à passer à autre chose." Même si ses sentiments amoureux pour le jeune homme, s'ils étaient restés tendres, n'étaient plus les mêmes qu'avant. Peut-être parce qu'elle le voyait aussi triste depuis l'accident, le coma, et la mort d'Eliott. Elle en avait le coeur brisé pour lui, pour eux. Ceci dit, depuis Adrian, elle n'avait plus eu de relation stable. Un peu comme entre Zack et Adrian, d'ailleurs. Il lui avait fallu tellement de temps pour s'ouvrir à nouveau!
Le regard de la rousse se perdit dans le vague l'espace d'un instant avant de revenir à l'ici et maintenant. "Pardon, je dvague." Elle se passa une main sur le visage en soufflant légèrement. "J'angoisse beaucoup sur l'aspect personnel de ma vie future. On ne peut pas dire que je sois très douée pour avoir une relation stable. Depuis Zack, à Poudlard, et ces "fiançailles" avortées parce qu'il voulait juste me mettre dans son lit après trois ans de relation, on ne peut pas dire que j'ai eu beaucoup de longue relation. Juste Adrian, et j'ai tout foutu en l'air. Et à vingt-sept ans, à l'aulne de mes trente ans, j'en suis toujours là. Seule à accumuler les aventures. Enfin..." Enfin, comme elle disait. Ce n'était pas le moment de parler ou de penser à ça.
"Mais ce n'était pas ce que tu voulais savoir, pas vrai? Pas vraiment le genre de choses que tu veux apprendre de ta petite soeur adorée!" Elle pouffa de rire avant d'ajouter! "Dis-moi que je suis ta petite soeur préférée!"
- Spoiler:
- pardon, pardon, pardon, pardon
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