Enfouie sous la tonne de tissus qui me servaient de bureau, un énième soupir s'échappa d'entre mes lèvres. Rien. Aucune inspiration. Aucune envie. Mon regard se posa sur les photos sorcières posées sur la table de chevet attenante à mon lit et j'esquissais un sourire en voyant les visages de mes amis et de ma famille. Décidant de me foutre un coup de pied au cul pour ne pas m'incruster sur ma chaise, je me levai d'un bond et sortit en trombe de ma chambre. Sautillant joyeusement jusqu'au salon - cuisine, ma jupe se soulevait avec légèreté à chacun de mes pas. Repérant la silhouette familière de mon coloc qui se tenait près du frigo, je m'exclamais en lui sautant pratiquement dessus: "Kiraaaaaaaaaan! Dis-moi qu'il y a encore des trucs à boire sinon je te juste que j'vais déprimer!" Avec une moue délicieuse sur le visage, je fis des yeux de chat botté au Blackthorn pour qu'il me serve à boire. Happy hours oblige, nos placards et notre frigo regorgeaient des ingrédients indispensables à la création de nos cocktails favoris. Mais parfois, une bonne Bièreaubeurre restait le meilleur remède à une après-midi d'ennui. Les dimanche s'avéraient tellement source d'ennui que je faisais tout pour m'occuper. Une fois nos verres remplis, je le regardais. Il me regardait. Parfois, j'imaginais qu'on pouvait se comprendre sans parler. Mais parfois, j'étais juste à côté de la plaque, fallait le dire. Reposant mon verre brusquement sur le bar qui séparait le coin cuisine du coin salon, je rajoutais avec ce ton de celle qui a définitivement une mauvaise idée: "Tu sais quoi, je me fais royalement chier aujourd'hui... Pas toi? J'aurais bien besoin.... D'un petit divertissement de notre cru, si tu vois ce que je veux dire!" Sourire malicieux. Il y avait de quoi avoir peur. Quand j'avais une idée en tête, cela ne finissait pas toujours très bien. Surtout si de l'alcool était ajouté à la fête. Je savais que Kiran ne refuserait pas de s'occuper l'esprit et de s'amuser un peu. Mais nous n'allions pas jouer à deux! Me rendant à l'entrée du couloir qui donnait sur les chambres, je finis par hurler (sans aucune décence, fallait le dire). "OHEEEEEEEEEEEEEE PARTY TIME LES GARS! VENEZ ON VA JOUEEEEEER!" Ils ne pouvaient évidemment pas se tromper sur la provenance de cet appel, ma voix étant reconnaissable entre toutes. Ce n'est qu'une fois revenue dans le salon que j'allais chercher dans un tiroir d'un meuble ce fameux parchemin qui nous avait toujours réservé de belles soirées. Je le plaquais sur la table basse et m'asseyais sur un fauteuil en attendant que tous soient rassemblés. Tant pis pour les retardataires, ils se rajouteront plus tard... Mon regard se posa sur mes colocs et je lançais l'air de rien. "Alors, qui a envie de commencer? Soyez pas timides, tout le monde y passera!" J'insistais du regard sur Finnick qui semblait chercher par quel moyen il pourrait se défiler. Oh non, tu n'y arriveras pas.

[HJ: Tous les colocs sont invités à participer, mais rien n'est obligatoire. Des invités supplémentaires pourraient être amenés à arriver plus tard, si vous le souhaitez!  
Principe du jeu: Vous pouvez demander en amont une action ou une vérité dans les défis. INRP: Votre perso prend en main le fameux parchemin Action/Vérité, il prononce le mot action ou vérité, et ce qu'il doit réaliser s'affiche alors sur le parchemin. Avis aux petits tricheurs: le parchemin énonce avec une voix grave ce qui est écrit.
Privilégiez des réponses courtes et un petit résumé, merci!
Have fun!]

(tenue) Installé parmi ses documents, le doctorant trace des runes en prenant soin de n’y voir qu’un alphabet, pour l’heure – nulle intention magique, que celle de combiner des symboles dans l’espoir de compiler quelques groupes à tester éventuellement. Il a conscience de prendre du retard dans ses recherches, se demande s’il pourra présenter assez de progrès au département des sciences occultes pour valider son année. Sans craindre le redoublement par médiocrité, l’attrapeur a conscience qu’il devra probablement consacrer plus de temps que la moyenne des étudiants doctoraux à sa thèse, au jugé de son emploi du temps hors études. L’ethelred n’est pas orgueilleux en la matière – certaines choses prennent plus de minutie que d’autres, et les circonstances peuvent varier.

Dans l’appartement, il entend les bruits de la voix de Kahlan à distance, n’y prêtant pas particulièrement attention – la jeune femme a ce trait appréciable de remplir la conversation pour deux, mais aussi une ardeur qui exacerbe la timidité proverbiale de Finn. Les exclamations étouffées de la Pokeby se font pourtant de plus en plus pressantes, jusqu’à être cumulées dans un crescendo impossible à ignorer – « OHEEEEEEEEEEEEEE PARTY TIME LES GARS! VENEZ ON VA JOUEEEEEER! » Grimaçant, l’athlète se fige instinctivement, comme si l’étudiante pouvait le voir à travers les murs de sa chambre. Se levant, il fixe la porte fermée de sa chambre, interdit, puis la fenêtre, tenté d’emporter ses affaires et de s’échapper comme un voleur dans la nuit sans demander son reste – mais Kiran sait qu’il est là, ils ont échangé quelques mots une heure plus tôt lorsque l’Indien est venu lui emprunter une plume. La présence rassurante du sorcier est toujours aussi douce pour le Calédonien, mais Finn craint une période de manie de sa part – il semble chercher toutes les excuses pour venir le voir, et bien que ses visites soient toujours les bienvenues, l’intensité qu’elles peuvent prendre depuis peu ont réveillé une inquiétude en lui qui s’était calmée.

Soupirant, il abandonne, se disant qu’il sera moins complexe de se laisser porter par la vague qu’est la petite créatrice que de lui résister. Avec sa discrétion proverbiale (ironie, pour un athlète de sa taille et son acabit), il se glisse jusqu’à l’espace commun de la cuisine ouverte sur le salon, rejoignant ses colocataires. Y trouvant Kiran et Kahlan devant la table basse sur laquelle un mystérieux parchemin est posé, il approche. Sentant la pression particulière du regard de la jeune femme, l’attrapeur timide comprend qu’il doit y passer, et, vaincu, saisit le parchemin entre deux doigts, jetant un regard interrogateur à ses colocataires. « Je fais quo–aah!  » une légère chaleur se dégage de l’objet, et une voix grave se fait entendre. « Finnick Fraser, tu devras imiter superman qui sauve une personne ou avouer à tes partenaires si tu as des cicatrices et où elles se trouvent! » Ha. Action ou vérité – il n’y a jamais participé, mais Kiran et Riley lui ont raconté assez d’histoires pour qu’il comprenne le principe. « Accidents d’expériences », dit-il avec simplicité – l’économie éternelle des mots. Il retrousse ses manches aux coudes, désignant ses avant-bras et ses mains tissés de cicatrices héritées de ses potions ayant raté, puis pointe son sourcil gauche, traversé d’une ancienne plaie, lui aussi, lui donnant un air de matamore qu’il ne mérite pas réellement. « et une autre sous la clavicule », complète l’attrapeur, sans la montrer – il ne manquerait plus que ça.

Spoiler:

Mon proprio allait très certainement vouloir m’expulser après cette énième explosion dans le sous-sol de l’immeuble… Il faut dire que ce n’était pas la première fois qu’une de mes expériences alchimiques prenait un tournant quelque peu explosif, pourtant je faisais attention, mais la concentration du mercure était toujours très volatile, et un nuage devant la Lune avait suffi à rendre le mélange instable, faisant tout simplement exploser le creuset qui était en train de concentrer mon expérience. Et boum. Heureusement, rien de grave physique, juste quelques morceaux de verre dans l’avant-bras, ce qu’un rapide passage aux urgences avait suffi pour en être débarrassé, mais l’explosion avait plus sérieusement endommagé certains tuyaux et le sous-sol aurait besoin de quelques travaux pour que je puisse le réutiliser. Or il faisait partie du souplex que je louais au propriétaire, et temporairement, j’allais devoir déménager ailleurs, au moins jusqu’à cet été, pour qu’il ait le temps de rénover le système de tuyauterie de l’immeuble, touché également. Ca sentait bon l’expulsion, heureusement mon père rembourserait certainement le sorcier pour les dégâts, et j’allais me prendre un savon. Temporairement donc, j’allais emménager dans une coloc où une place s’était libérée, une coloc où habitaient notamment Kalhan, que j’avais déjà croisé à certains événements où les Muller et les de Gray étaient présents tous deux. Elle était fiancée à mon cousin, ce qui en rajoutait encore une couche.

J’étais en train d’emménager quand j’entendis au rez-de-chaussée les autres colocataires s’agiter, comme pris d’une folie subite. Je devais avouer que ça m’intriguait, et alors que j’allais récupérer un carton qui était resté dans l’entrée contenant quelques gros bouquins et une plante dont je m’occupais avec affection, avec une grosse fleur orange au milieu qui chantait quand elle était au soleil, je fis mine de m’intéresser au traquenard qui semblait se tramer. J’avais chaud, donc j’étais en tshirt blanc à manche courte, et le poids du carton faisait très sûrement ressortir mes muscles, ce qui faisait trop souvent oublier que ce qui était important était plutôt dans le carton, notamment un gros bouquin aux pages poussiéreuses sur la transcendance émotionnelle alchimique. Et un autre sur la transmutation des liquides classiques.

Apparemment, les colocs, que je ne connaissais pas encore trop bien, étaient en train de jouer à une sorte d’action ou vérité avec un parchemin magique. C’était assez amusant. Je posais le carton sur la desserte qui traînait là, et rentrais dans le cercle des colocs.

Je peux participer les gars ? Je sais que je suis nouveau mais ça a l’air marrant votre truc. Je suis sûr que c’est une idée de Kalhan ça non ?

Petit clin d’œil, je connaissais juste assez la Muller pour connaître son côté espiègle et joueur, un caractère qui tranchait assez avec ses parents, mais plutôt assez bien avec son aîné qui m’avait déjà dragué (un épisode mémorable où j’étais devenu plus rouge que le jus de tomate que je m’étais alors servi). D’ailleurs, j’avais vite été mis au courant du petit jeu ici, chacun avait un surnom de cocktail, et j’avais choisi le Blowjob, même si j’étais assez chaste au final. J’avais écouté la vérité de Finnick et je prends l’initiative de prendre le parchemin à mon tour. Le morceau de papier ne se fait pas attendre.

Jules, tu devras faire 20 pompes avec un autre joueur sur le dos, ou dévoiler le nombre de partenaires sexuels que tu as eu par le passé.

Gêné, je n’avais jamais vraiment compté et je ne voulais pas trop parler de sexe pour la première soirée avec les colocs. C’était trop … intime. Alors je me mets en position pour les pompes et lance à l’assemblée :

Qui monte sur mes épaules ?

Fière de moi pour avoir lancé ce petit jeu, c'est avec grand plaisir que je voyais mes autres colocataires arriver au fur et à mesure. Kiran était déjà à mes côtés, et semblait tout aussi enthousiaste que moi à l'idée de s'amuser un peu - peut-être même avait-il une idée derrière la tête. Mon petit Finnick finit par se pointer aussi, et presque instantanément, je le couvais du regard afin qu'il ne fuit pas et décide de jouer lui aussi. D'ailleurs, il fut le premier à se saisir du parchemin, et je sursautais tout comme lui en entendant la voix grave s'en échapper. C'était grave flippant. Un sourire amusé s'étira sur mes lèvres alors que l'action et la vérité étaient exposés aux oreilles de tous. Oh. Mais qu'allait-il choisir? Je fantasmais déjà de voir le joueur de quidditch en train d'imiter un super-héros, et moi de jouer la pauvre fille en détresse. Un doux soupir s'échappa d'entre mes lèvres tandis que je visualisais la scène, un air complètement niais sur le visage. Finalement, la voix de Finn me ramena à la réalité. Ah. Il avait donc fait son choix... Et il préférait parler de ses cicatrices. Moue boudeuse sur mon doux minois. C'était injuste... Pourtant... le fait d'avoir des cicatrices ne le rendaient pas moins séduisant à mes yeux... Plutôt l'inverse même. Mes prunelles coururent le long de ses bras, observant avec une fascination non feinte les traces d'expériences foireuses. "Oooh mais moi j'aurais bien voulu voir celle sous ta clavicule! Franchement, ça te donne un vrai côté guerrier, c'est classe." que lui lançais en lui faisant un clin d'oeil. Alors que je m'apprêtais à demander à Kiran s'il souhaitait se lancer avant moi, une voix nous interrompit et mon regard se posa sur la silhouette familière de Jules. Le de Gray était arrivé il y a peu, et c'était une véritable torture pour moi... Si j'étais fiancée à son cousin, il fallait dire que Jules me plaisait beaucoup et... Bref. Je préférais ne pas trop me monter le bourrichon. Sinon j'allais encore me faire des idées et je risquais de finir en petits morceaux que Sio allait devoir ramasser. Sourire rêveur sur le visage, je pouffais de rire alors qu'il m'accusait d'avoir lancé le jeu, le joue me montant légèrement aux joues. "Oh mais comment tu as deviné, je suis si prévisible? En tout cas, bien sûr que tu peux jouer!" tandis que je lui montrais le parchemin. L'observant avec attention attraper le morceau de papier, je cillais doucement en écoutant les défis qui lui étaient proposés. Tiens, intéressant aussi... Peut-être allons-nous en savoir plus sur lui? Curieuse de nature, j'adorais ce jeu justement pour ça... Mais le beau de Gray décida de choisir l'action et les pompes. Avec un peu trop d'enthousiasme, je me levais d'un bond en sautillant. "Moi, moi, moiiii!" dis-je en répondant à Jules. Le laissant se mettre en place, je m'asseyais doucement sur son dos en repliant mes jambes sur le côté pour ne pas toucher le sol. J'espérais ne pas lui faire mal. Ce serait bête quand même... Me penchant doucement en direction de sa tête, je déposais un baiser dans sa nuque. "Et voilà pour t'encourager, preux chevalier! C'est parti!" Oh my. Je pouvais sentir ses muscles travailler alors qu'il enchaînait les pompes. C'était injuste, c'était à peine s'il semblait en être fatigué. Mes mains qui étaient posées sur son dos se retenaient de partir en exploration... Mais la chevauchée fantastique s'arrêta soudain alors que les 20 pompes étaient faites. Oh c'était déjà fini? Moue déçue. Je me relevais, offrant un sourire ravi à Jules alors qu'il se levait à son tour. "J'espère que je n'étais pas trop lourde!" Bon, ma grande, quand faut y aller... M'emparant à mon tour du parchemin, je pris une grande inspiration. Je n'avais jamais eu peur de ce jeu, je ne craignais aucune vérité ni aucune action. Mais bon, avec ce jeu fallait s'attendre à tout! La voix grave s'éleva dans la pièce: Kahlan, tu devras avouer si tu as déjà embrassé l'un de tes partenaires de jeu ou faire un massage sensuel à l'un d'entre eux. Je pouffais de rire, ne pouvait me retenir face aux mines des trois garçons présents dans la pièce. Les mains sur les hanches, j'esquissais mon plus beau sourire avant de déclarer avec beaucoup d'aplomb: "Alors, qui est intéressé par un petit massage?" Clin d'oeil envers les trois compères. J'aurais très bien pu avouer que je n'avais embrassé aucun d'entre eux - du moins sobre ou que je me rappelais- mais je trouvais beaucoup plus drôle d'avoir un contact rapproché avec l'un d'entre eux...

résumé:

Installée tranquillement avec un grimoire sur la terrasse, enroulée d'un plaid, Pina lisait ls bienfaits des plantes sauvages dans les potions, pour le pur et simple plaisir d'apprendre quelque chose de neuf. Si Aphrodite était passée par là, elle aurait sûrement pointée du doigt tout les traits caractéristique de la maison des lufkin regroupé en Pina. Perdue dans ses pensées et sa lecture, elle ne vit pas le temps passer, et n'entendit pas non plus son téléphone sonner. Aussi quand elle daigna enfin y jeter un coup d'oeil, elle constata qu'elle avait reçu une invitation à passer la soirée à la colocation de Kahlan.

D'humeur plus sociale que d'habitude, Pina abandonna donc son livre dans sa chambre, passa un pull confortable sur ses épaules et attacha négligemment ses cheveux en un chignon avant de transplaner directement devant la porte de l'appartement. Elle toqua de quelques coups avant de l'ouvrir sans y être autorisée. Déjà avant sa mise en couple avec @Kiran Blackthorn, Pina avait toujours été accueillie à bras ouverts par ses amis. Mais depuis qu'elle dormait là bas au moins deux ou trois fois par semaine, il n'était plus étonnant de la voir débarquer, ou de la trouver en train de préparer le thé ou le petit-déjeuner le matin.

Elle entendait les cris d'exclamations depuis dehors, et entra dans l'appartement pour trouver Kahlan... assise sur un homme en train de faire des pompes. Un rire gênée s'échappa de ses lèvres alors qu'elle s'approchait du salon, les mains dans les poches arrières de son jean. « Alors, qui est intéressé par un petit massage ? » Pina profita du moment pour lever la main, dépassant le canapé pour y découvrir également @Finnick Fraser et @Kiran Blackthorn, à son plus grand bonheur. « Moi ! » elle offrit un large sourire à @Kahlan Muller en venant passer un bras autour de ses épaules, embrassant sa joue. « Qu'est-ce que vous faites ? » demanda t-elle en rigolant, en se détachant de Kahlan. Elle offrit un sourire doux à Finn et un signe de la main, ainsi qu'un bonjour poli à @Jules de Gray, qu'elle n'avait croisé que de rares fois jusqu'à maintenant. Lâchant délicatement Kahlan pour aller s'accroupir devant @Kiran Blackthorn, embrassant chastement ses lèvres en caressant sa joue, avant de se relever pour se pousser du milieu.

résumé : Pina était tranquillement chez elle et n'a pas vu l'invitation de Kahlan, aussi arrive t-elle un peu en retard, et se demande un peu ce qu'ils font quand elle entre dans l'appartement. Elle prend l'invitation au massage sans avoir entendu le gage précédent, et dit bonjour à tout le monde, puis embrasse Kiran avant de se pousser du milieu.

Je rigolais, vivre en colocation apportait ce genre de petits moments complètement décalés, bien loin pour moi de mes séances de révision ou d’études à la bibliothèque, et parfois ça pouvait faire du bien de se détendre, ce n’est pas pour rien que j’avais loué cette chambre dans cette colocation précisément, je me doutais qu’avec un tel nom le frigo n’était pas rempli que d’eau et que cela pouvait donner des soirées plutôt drôles. Et ce soir j’en avais la preuve avec le petit jeu que Kahlan avait eu l’idée de monter. Ni une ni deux, pour m’intégrer au reste de la colocation, je les avais rejoint, voyant à peine le rougissement des joues de la Muller, après tout elle était fiancée à mon cousin donc j’étais à mille lieues de me douter que je lui plaisais un peu plus que de raison. J’avais saisi le parchemin à mon tour et devant le dilemme j’avais vite fait mon choix : les pompes. Hors de question que je me livre sur ma situation amoureuse. Je fus surpris de l’enthousiasme de Kahlan mais lui répondis par un grand sourire, c’était cool les filles dynamiques comme elle. Je me suis mis en position, pieds joints, les mains écartés de la même largeur que mon bassin, et j’attendis que Kahlan se positionne dans mon dos. Elle était très légère, ça allait être un jeu d’enfant, même si le baiser dans le cou failli me faire tomber avant même d’avoir commencé, car je ne m’y attendais pas du tout. J’essayais de penser à autre chose.

A vos ordres Madame.

Et j’enchainais les pompes. Je n’étais pas bon en quidditch mais la natation et la course à pied m’avait doté d’une solide carrure et vingt pompes ne représentaient pas grand-chose pour moi, même avec une jeune femme sur les épaules. En moins d’une minute, le tour de manège était fini, alors je lui laissais le temps de se relever avant de me lever à mon tour, réajustant mon tshirt.

Tu rigoles, tu es légère comme une plume Kahlan. J’aurai même pu en faire 20 de plus sans voir la différence.

Et je ne mentais pas, c’était bien vrai, je n’étais pas le style de garçon à se lancer des fleurs, surtout dans la matière sportive de toute manière. Je me réinstallais tandis que la jeune femme saisissait le parchemin à son tour. Bon la question ne me concernait pas trop car je n’avais jamais embrassé Kahlan et rien que l’idée me paraissait saugrenue aujourd’hui, la jeune femme étant déjà fiancée (bien que ces fiançailles soient assez étranges, Team Marcrose). Le massage par contre, me gênait beaucoup plus. Non pas que je n’aurai pas apprécié un massage, mais c’était le mot sensuel qui me dérangeait. Je n’étais pas pudique mais tout de même … Mais la solution arriva bien vite en la personne de Pina, la copine de Kiran. Elle était volontaire, ce qui m’ôtait un sacré poids. Bien que je trouve cela assez étrange aussi : un massage sensuel de Kahlan juste devant son mec ? Soit, les anglais avaient de drôles de manières, en France cela aurait été assez indélicat.

On vient de commencer à jouer à une sorte d’Action ou Vérité version sorcier, et tu viens d’accepter un massage sensuel de la part de Kahlan, c’est son action, elle refuse de nous dire si elle a déjà embrassé quelqu’un ici. Pendant qu’on y est, quelqu’un veut un cocktail ? Je prépare la prochaine tournée !

Résumé: