- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1972
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4258
Inventaire Sorcier
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(terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Jeu 30 Avr 2020 - 18:08
Jeudi 30 avril 2020, 18 heures, Salle de Danse.
En cours de potion, Juliet était debout sur un petit tabouret, trop petite pour pouvoir s'en passer et crée une potion correcte. Les potions, c'était son truc. C'était sa matière forte, celle dans laquelle elle excellait quoi qu'il arrive. Et heureusement qu'il y avait les potions ma foi parce que pour le reste c'était pas le top en ce moment. Juliet n'ayant pas vraiment le moral, cela avait toujours beaucoup joué sur ses capacités en magie. Ainsi donc, les cours de sortilèges en ce moment c'était très compliqué. Mais pas les potions !
Juliet levait la main, attendant sagement d'être interrogée lorsque l'immense cloche le l'université résonna plusieurs étages au dessus d'eux. Le cours était terminée, la journée était finit. Le professeur fit le tour des potions pour désigner celles qui étaient assez réussies pour être conservées et Juliet fut ravie que la sienne soit choisie. Elle prit le temps pour la filtrer et la mettre dans un petit recopient en verre qu'elle ferma avec précaution. La pimente glougloutai doucement d'une couleur orange vif tandis qu'elle la déposa sur le bureau du professeur.
Son sac sur l'épaule, la jeune Blackthorn se dirigea vers le troisième étage, bien décidée à pianoter quelques notes avant l'heure du dîner. Arrivée sur place, elle jeta un coup d'oeil dans la salle et se rendit compte, dépitée, qu'un cour particulier était entrain de s'y dérouler. Même si l'élève et le maitre travaillaient la flute traversière, elle se voyait mal s'imposer et s'installer au piano... Elle rebroussa chemin. Elle était sur le point de se rendre dans sa salle commune quand elle se rappela qu'au premier étage la salle de danse disposait également d'un piano. Elle rebroussa chemin, remonta les escaliers et entra dans la salle de danse. Vide. Parfait.
Juliet accrocha son sac sur une des patères à l'entrée et se dirigea vers les piano à queue noir qui trônait dans le fond de la pièce. Elle s'installa et joua quelques notes, constatant rapidement qu'il était parfaitement accordé. Ravie, la jeune Summerbee usa de sa baguette pour faire sortir une partition de son sac, celle-ci se déposa délicatement sur la place qui était la sienne face à la musicienne en herbe. Et la blondinette se mit à jouer le morceau qu'elle travaillait avec plaisir depuis plusieurs semaines : une adaptation de la chanson Numb d'un groupe moldu, Linkin Park.
Juliet n'avait pas vu le temps passer, ça faisait près d'une heure qu'elle jouait lorsque la porte s'ouvrit. Elle leva le nez pour croiser un regard qu'elle ne connaissait que trop bien. Adalia, sa cousine. Juliet cessa de jouer et le temps d'une second ne sut pas quoi faire... Sa relation avec Adalia était si étrange et depuis si longtemps qu'elle ne savait jamais vraiment comment se comporter. Alors après quelques secondes d'hésitation, elle prit sa partition dans ses mains et se leva en disant :
- Je peux te laisser la salle si tu peux répéter...
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Ven 1 Mai 2020 - 2:17
Cauchemars encore récurrents malgré les potions tranquillisantes, ses songes étaient habités de bien des fantômes l’empêchant de trouver du repos lorsque la lune brillait dans le ciel d’Inverness. Ainsi, autant afin d’user le corps que de libérer l’esprit, Adalia avait pris l’habitude de passer les dernières heures de la journée dans la salle de danse à pratiquer et ce avant de rejoindre l’appartement qu’elle partageait avec son frère, éreintée, priant pour trouver le sommeil. Ce jour-là ne faisait pas exception, après une journée de cours qu’elle avait suivis d’une oreille distraite elle avait quitté ses camarades pour rejoindre la salle de danse. Mais cette fois, elle n’était pas seule à avoir eu l’idée de s’y rendre, l’étudiante pouvait entendre les notes du piano provenant la pièce alors qu’elle s’en approchait.
Elle pousse la lourde porte de la salle de danse, guidée par les notes du piano et elle se glace dans l’embrasure de l’entrée, transportée dans une réalité qu’elle ne pouvait que rêver. Chevelure blonde comme les blés, petites mains délicates qui venaient se poser sur les touches ivoires du piano, silhouette frêle et posture altière comme on leur avait toujours appris, elle a l’impression de revoir baby devant elle, des années plus tard comme si rien ne s’était passé et qu’elle travaillait la dernière partition que les précepteurs lui avaient enseignée. Elle déglutit avec difficulté, regard océan qui cherche à échapper au douloureux tableau et l’illusion finit par se défaire alors que l’occupante de la salle redresse la tête, surprise par la présence étrangère. Juliet. Elle était devenu son portrait craché. Déjà lorsqu’elles étaient enfant, les deux blondinettes se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, mais, en grandissant, Adalia voyait en sa cousine tout ce qu’Eleanor aurait pu, aurait dû être. Amertume certaine, depuis la disparition de sa soeur les relations entre le soleil et la lune avaient pris un autre tournant, entre guerre ouverte et guerre froide elles se trouvaient rarement seules dans la même pièce afin d'éviter les silences lourds de sens. Mais Adalia ne fuyait pas, plus, jamais, alors lorsque la summerbee proposa de lui laisser la place elle secoua la tête.
« La salle est assez grande pour deux. » Le ton de l’ainée est un peu sec, la glace a fait son chemin entre les deux gamines depuis longtemps avec l’impression qu’il était désormais impossible de la traverser. Léger sourire usé en guise de compensation, la danseuse dépose son sac dans un coin de la salle libre de tout instrument de musique avant d’en sortir quelques parchemins sur lesquels une silhouette enchainait les pas qu’elle devait apprendre, le accrochant au grand miroir de la salle avant d’observer sa cousine dans le reflet de ce dernier, silhouette menue de la Blackthorn figée entre le piano et la sortie de la salle. « C’était joli, ce que tu jouais. Original, mais joli. » Dans la bouche de la Lufkin, le mot original n’était jamais réellement un compliment, cette dernière considérant souvent les comportements s’éloignant du modèle imposé comme déviants. Mais dans le domaine artistique elle se devait souvent de diluer cette opinion parfois trop tranchée. Face à Juliet, Adalia semblait être un dangereux animal, tantôt serpent, tantôt loup qui guettait sa proie de l’autre côté de la pièce. Pourtant, il n’avait pas toujours été ainsi. Comme un souvenir des années innocentes, la voix de l’espagnole se fait plus douce alors qu’elle s’assied pour entourer sa cheville, encore blessée, d’une bande dument serrée autour de son articulation : « Tu fais du classique aussi ? » Demanda-t’elle en jetant un coup de baguette au piano qui se mit à jouer un des classiques de la musique d’opéra, notes profondes qui entrainaient déjà Adalia dans ses chorégraphies lorsqu’elle n’était qu’une enfant. Invitation muette pour la lumineuse Juliet de continuer à jouer, pour elle cette fois.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Ven 1 Mai 2020 - 12:48
Si ça avait été n'importe qu'elle autre danseuse, Juliet aurait sourit et se serait excusée pour cette intrusion dans leur élément. C'est d'ailleurs ce qu'elle allait faire, avant qu'elle ne se rende compte, interdite, que la danseuse était Moon. Pendant une demi seconde, Juliet resta interdite, comme si elle n'y croyait pas vraiment. Les deux jeunes filles s'évitaient depuis... depuis si longtemps que Juliet ne saurait dire depuis quand. Elles suivaient leur cour au même endroit, dans la même filière et elles s'évitaient particulièrement brillamment. Et pourtant, les voila face à face, unies par un destin grinçant.
Alors évidemment, elle se leva, attrapa ses partitions. Elle allait partir. C'était Adalia la danseuse, c'est elle qui était légitime à rester ici. Et puisque leurs relations étaient si... étranges, il n'y avait pas vraiment de raison pour que Juliet reste. Elle marmonna qu'elle pouvait lui laisser la salle, pour qu'elle puisse répéter et engageait déjà un pas vers la porte lorsque sa cousine lui répondit d'un ton glacé que la salle était assez grande pour deux.
Douche froide. Autant Juliet pouvait encaisser le fait de devoir esquiver sa cousine, elle pouvait encaisser les silences pesants. Mais elle n'était pas certaine de savoir encaisser les mots glacials de celle qui avait été comme sa propre soeur. Interdite, Juliet se rassit sans un mot et reposa ses partitions. Elle baissa les yeux vers le piano, ne sachant plus que dire ni que faire. Elle déglutit silencieusement, se rappelant si vaguement de l'époque encore heureuse ou Moon, Baby et elle même jouaient dans le jardin du manoir familial.
La plus jeune des Blackthorn leva de nouveau les yeux vers son aînée qui commentait ce qu'elle jouait. Une musique teintée de rock, évidemment qu'Adalia n'appréciait pas. Elle qui aimait les codes et la correction. Juliet ne s'y m'éprenait pas. Ce n'était pas un compliment et elle le savait très bien. Alors allez savoir pourquoi elle répondit :
- Merci.
Elle avait essayer d'employer un ton proche de celui de la Lukfin mais n'avait guère réussit. Le ton était loin d'être tranchant. A peine sec, pour être exacte. Elle observa sa presque soeur s'installer par terre pour strapper sa cheville. Le ton d'Adalia se fit plus doux lorsqu'elle demanda si elle jouait toujours du classique. Juliet écouta quelques instants la musique qui s'échappait du piano qui jouait tout seul à côté d'elle. Elle n'avait aucune partition sous la main, elle réfléchit donc rapidement à un morceau qui pourrait plaire à Moon et qu'elle connaissait par coeur. Cela ne prit pas longtemps. Le piano s'arrêta aussitôt qu'elle reposa ses doigts sur le clavier pour jouer quelques mesures de la variation d'Odile, du Lac des Cygnes. La variation du cygne noir, envoutante mais dynamique en même temps, parfait pour Moon. Elle s'arrêta et toujours en regardant ses mains elle répondit :
- Oui, je n'ai pas tant changé tu sais.
Contrairement à toi, aurait elle pu rajouter. Si elle avait été quelqu'un d'autre. Elle reprit la suite de la variation tandis que sa cousine se préparer à s'entrainer. Arrivée à la fin du morceau, elle se tourna vers Adalia.
- Tu travailles un ballet en particulier. Je peux peut être t'accompagner.
Au moins, ça leur éviterait de parler à toutes les deux...
Alors évidemment, elle se leva, attrapa ses partitions. Elle allait partir. C'était Adalia la danseuse, c'est elle qui était légitime à rester ici. Et puisque leurs relations étaient si... étranges, il n'y avait pas vraiment de raison pour que Juliet reste. Elle marmonna qu'elle pouvait lui laisser la salle, pour qu'elle puisse répéter et engageait déjà un pas vers la porte lorsque sa cousine lui répondit d'un ton glacé que la salle était assez grande pour deux.
Douche froide. Autant Juliet pouvait encaisser le fait de devoir esquiver sa cousine, elle pouvait encaisser les silences pesants. Mais elle n'était pas certaine de savoir encaisser les mots glacials de celle qui avait été comme sa propre soeur. Interdite, Juliet se rassit sans un mot et reposa ses partitions. Elle baissa les yeux vers le piano, ne sachant plus que dire ni que faire. Elle déglutit silencieusement, se rappelant si vaguement de l'époque encore heureuse ou Moon, Baby et elle même jouaient dans le jardin du manoir familial.
La plus jeune des Blackthorn leva de nouveau les yeux vers son aînée qui commentait ce qu'elle jouait. Une musique teintée de rock, évidemment qu'Adalia n'appréciait pas. Elle qui aimait les codes et la correction. Juliet ne s'y m'éprenait pas. Ce n'était pas un compliment et elle le savait très bien. Alors allez savoir pourquoi elle répondit :
- Merci.
Elle avait essayer d'employer un ton proche de celui de la Lukfin mais n'avait guère réussit. Le ton était loin d'être tranchant. A peine sec, pour être exacte. Elle observa sa presque soeur s'installer par terre pour strapper sa cheville. Le ton d'Adalia se fit plus doux lorsqu'elle demanda si elle jouait toujours du classique. Juliet écouta quelques instants la musique qui s'échappait du piano qui jouait tout seul à côté d'elle. Elle n'avait aucune partition sous la main, elle réfléchit donc rapidement à un morceau qui pourrait plaire à Moon et qu'elle connaissait par coeur. Cela ne prit pas longtemps. Le piano s'arrêta aussitôt qu'elle reposa ses doigts sur le clavier pour jouer quelques mesures de la variation d'Odile, du Lac des Cygnes. La variation du cygne noir, envoutante mais dynamique en même temps, parfait pour Moon. Elle s'arrêta et toujours en regardant ses mains elle répondit :
- Oui, je n'ai pas tant changé tu sais.
Contrairement à toi, aurait elle pu rajouter. Si elle avait été quelqu'un d'autre. Elle reprit la suite de la variation tandis que sa cousine se préparer à s'entrainer. Arrivée à la fin du morceau, elle se tourna vers Adalia.
- Tu travailles un ballet en particulier. Je peux peut être t'accompagner.
Au moins, ça leur éviterait de parler à toutes les deux...
- InvitéInvité
Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Dim 3 Mai 2020 - 15:36
Regard candide fixé sur elle alors qu’elle entre dans la salle de danse, elle a l’impression de voir Eleanor dans la pièce qui lui fait face, ses grands yeux rieurs, son visage d’enfant à peine marqué par les années qui l’accueille au retour de Hungcalf pendant les vacances. Dans la tour qui aura été son tombeau où elles avaient passé ses heures, baby jouait, moon dansait et elles s’imaginaient face à un public, à l’Opéra de Paris peut-être. Rêves d’enfant qui s’étaient écrasés au sol en même temps qu’elle. Retour douloureux à la réalité. Elle étouffe la lune, impression d’être enfermée dans le cercueil de sa moitié, oxygène drainé de ses poumons par l’angoisse de ne plus jamais voir la lumière du soleil, de son soleil.
Les paroles sont froides, l’âme crie au secours mais derrière son masque de glace Adalia tente de garder la face. Distance ravageuse entre les presque soeurs depuis que la princesse avait chuté. « Le changement a parfois du bon. » Qu’elle fait remarquer de manière détachée, plus une réflexion personnelle qu’une quelconque attaque envers sa cousine. Ces derniers mois avaient été forts en remise en question pour l’étudiante qui glissait sur un chemin qui ne lui aurait semblé acceptable avant la rentrée scolaire. Elle n’aimait pourtant pas les surprises l’héritière, peu encline à voir son destin lui échapper et plus sa vie si bien rangée s’étiolait plus elle s’obligeait à la rigueur pour compenser les maux.
Sans plus de cérémonie elle donne l’impression de clore la discussion, elle écouta simplement les dernières notes de mélodie s’échapper à travers la fenêtre entrouverte de la salle de danse tout en coiffant ses longs cheveux bruns en chignon, pointes préparées et lacées à ses chevilles d’un coup de baguette elle se tourne vers Juliet alors qu’elle propose de l’accompagner dans sa répétition. « Tu sais jouer du Tchaïkovski, impressionnant. » Un léger sourire d’appréciation se glisse sur les lèvres de l’espagnole tandis qu’elle se relève, prête à commencer son échauffement. « Chopin est dans tes cordes ? Nocturne in C Sharp Minor Number 20 ? » Elle appréciait tout particulièrement ces notes, la composition était lumineuse sans trop l’être, comme si la pâle lumière de la lune éclairait les danseurs qui évoluaient sur le parquet. Le soleil la brulait la brune, elle avait peur de s’oublier à se perdre dans sa lumière. Plongée dans les méandres de ses souvenirs avec bien plus de force depuis quelques semaines il lui semblait que Baby suivait ses pas avec une présence beaucoup plus forte que l’enfant avait voulu l’imaginer plus jeune, manquant de sa moitié.
D’un nouveau coup de baguette elle fait léviter quelques feuilles de parchemin jusqu’au piano, partition qu’elle conservait dans ses dossiers bien qu’elle ne prenne jamais le temps de s’installer au piano pour la pratiquer. Elle avait suivi des cours de piano et de violon étant plus jeune la Blackthorn, enseignement presque obligatoire pour les enfants rompues aux pratiques de la haute société écossaise. Mais cela n’avait jamais fait partie des talents de la brune, elle avait toujours préféré la danse, la madrilène. « Si jamais tu en as besoin. » Léger sourire à travers le miroir, elle ne savait se détourner totalement des siens malgré les apparences.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Lun 4 Mai 2020 - 12:38
" Le changement a parfois du bon... ". Même si le ton n'est pas agressif, Juliet le prend pour elle. En pleins coeur. Voila donc ce que lui reproche sa cousine ? De ne pas avoir changé ? D'être toujours la même ? Cela expliquerait bien pourquoi les deux jeunes femmes ne se comprenaient plus... Juliet ne comprenait pas pourquoi Adalia avait tant changé son comportement et elle lui reprochait de ne pas avoir changé ... De ne pas s'être adaptée ? Comme tout les Blackthorn, elle avait été détruite par la disparition de celle qu'elle considérait comme sa soeur mais elle était toujours restée égale à elle même. Peut être trop ressemblante à baby. Mais qu'y pouvait elle ?
Et que répondre à ça ? Juliet n'en avait pas la moindre idée. De toute façon, elle ne savait plus comment réagir au comportement de sa cousine. Elle avait l'impression de danser sur des oeufs. De sans arrêt devoir adapter sa stratégie. Cette danse était épuisante, moralement, pour la jeune Summerbee qui n'avait pas que ce problème relationnel en ce moment. Alors elle joua la variation d'Odile. La musique était parfois plus facile que les mots et aujourd'hui c'était le cas. En temps normal, le compliment de sa cousine lui aurait procuré du baume au coeur, mais il semblait que le palpitant de la cadette était en berne désormais.
- Merci, c'est une adaptation de Burmeister.
Répondit-elle d'une voix particulièrement... neutre. Vide. Amalia lui demanda si elle savait jouer Nocturne n°20. Posthume ? Elle voulait vraiment que Juliet joue Posthume ? Etait-ce une coïncidence ou sa cousine voulait elle envoyer un message particulièrement morbide. Interloquée, Juliet regarda les partitions sortir du sac de sa cousine et se présenter à elle. Juliet les prit dans les mains. Elle avait déjà joué ce morceau, ça devrait aller même si ce n'était pas parfait.
- Dans mes cordes, oui.
Juliet plaça les partitions à la place qui était la leur et attendit que sa cousine se mette en place pour commencer à jouer. Sans être parfait, c'était correct. Mais cette musique était si triste que la jeune Summerbee sentait ses entrailles se nouer. C'était un morceau qui pouvait être joué à quatre mail et elle se surprit à imaginer baby à côté d'elle... Une unique larme roula sur la joue de la Summerbee qui regardait sa cousine évoluer sur le parquet. Une fois la variation terminée, Juliet qui avait cogité tout en jouant demanda soudainement, presque abruptement.
- Qu'est ce que tu me reproches au juste, Adalia ? Qu'est ce que j'aurais du changer d'après toi ?
Ces non dits devenaient insupportables.
Et que répondre à ça ? Juliet n'en avait pas la moindre idée. De toute façon, elle ne savait plus comment réagir au comportement de sa cousine. Elle avait l'impression de danser sur des oeufs. De sans arrêt devoir adapter sa stratégie. Cette danse était épuisante, moralement, pour la jeune Summerbee qui n'avait pas que ce problème relationnel en ce moment. Alors elle joua la variation d'Odile. La musique était parfois plus facile que les mots et aujourd'hui c'était le cas. En temps normal, le compliment de sa cousine lui aurait procuré du baume au coeur, mais il semblait que le palpitant de la cadette était en berne désormais.
- Merci, c'est une adaptation de Burmeister.
Répondit-elle d'une voix particulièrement... neutre. Vide. Amalia lui demanda si elle savait jouer Nocturne n°20. Posthume ? Elle voulait vraiment que Juliet joue Posthume ? Etait-ce une coïncidence ou sa cousine voulait elle envoyer un message particulièrement morbide. Interloquée, Juliet regarda les partitions sortir du sac de sa cousine et se présenter à elle. Juliet les prit dans les mains. Elle avait déjà joué ce morceau, ça devrait aller même si ce n'était pas parfait.
- Dans mes cordes, oui.
Juliet plaça les partitions à la place qui était la leur et attendit que sa cousine se mette en place pour commencer à jouer. Sans être parfait, c'était correct. Mais cette musique était si triste que la jeune Summerbee sentait ses entrailles se nouer. C'était un morceau qui pouvait être joué à quatre mail et elle se surprit à imaginer baby à côté d'elle... Une unique larme roula sur la joue de la Summerbee qui regardait sa cousine évoluer sur le parquet. Une fois la variation terminée, Juliet qui avait cogité tout en jouant demanda soudainement, presque abruptement.
- Qu'est ce que tu me reproches au juste, Adalia ? Qu'est ce que j'aurais du changer d'après toi ?
Ces non dits devenaient insupportables.
- InvitéInvité
Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Lun 4 Mai 2020 - 16:51
Elle ne s’émeut pas de la réaction que peut avoir de sa cousine la madrilène, déjà concentrée dans sa danse et enfermée dans sa bulle comme elle l’était toujours avant de performer. Elle oubliait tout ce qui se passait autour d’elle, se concentrant uniquement sur la musique et les pas qu’elle devait enchainer. C’était la raison pour laquelle elle rejoignait le parquet chaque jour, sans exception. Pour s’échapper du présent durant quelques minutes, quelques heures, pour oublier les songes qui l’arrachaient au repos. Prenant place au centre du parquet, en position de départ, elle jeta un coup d’oeil à Juliet qui commença à jouer. Au son des notes du piano elle enchaînait les pas, pirouettes et voltes qui lui étaient familières à force de les pratiquer. Elle parvenait même à passer ce passage compliqué sur lequel elle avait buté durant des semaines. Et elle ne pense à rien Adalia, seulement à ses pointes et au bout de ses doigts qu’elle devait conserver tendus, seulement au rythme de la mélodie et à la vitesse de ses pas. Mais la musique finit par se taire, fin de la variation, le cygne termine sa valse et la réalité reprend ses droits sans détours.
La voix de Juliet résonne dans la pièce. « Pardon ? » Elle cligne quelques fois des yeux, retour brutal à la réalité alors qu’elle se tourne vers sa cousine qui venait de s’adresser plus sèchement qu’à l’habituelle à elle. Regard qui la jauge de haut en bas la ballerine fait quelques pas pour s’appuyer contre la barre d’étirement : « Je n’ai jamais sous-entendu que tu devais changer quoi que ce soit. » Opposition qui s’était installée comme un poison entre les deux jeunes femmes, la lune qui s’opposait au soleil, le deuil que l’une ne parvenait pas à faire opposé à la lueur d’espoir qui persistait toujours en l’autre. Cela la rendait folle Adalia de reconnaitre la joie de vivre de sa défunte soeur dans toutes les facettes de Juliet. Ces derniers temps particulièrement où le souvenir de la française la hantait particulièrement, elle se voyait dans l’impossibilité de fixer la jeune sorcière pendant trop longtemps ou elle voyait ses traits se muer en ceux d’une autre. « Maintenant si tu en as l’impression c’est peut-être que tu le ressens ainsi de toi-même. » Sourire légèrement carnassier qui se glisse sur ses lèvres, si elle n’avait jamais été à son aise avec les émotions et les sentiments Adalia, elle savait manier les mots avec talent.
Se détournant à nouveau de la blondinette, l’héritière passe une main sur son visage pour en faire disparaitre les traces d’effort avant de glisser ses doigts, légèrement tremblants malgré elle, sur les breloques du pendentif qu’elles avaient partagé toutes les deux étant enfant. La chaine s’était cassée depuis, remplacée par une nouvelle, mais les pierres qui y étaient accrochées étaient intactes, muant de couleur selon les humeurs des demoiselles. La pierre d’Eleanor restait inlassablement marine et ce depuis bien trop longtemps, tristesse qu’elle pensait avant, mais cela correspondait certainement plus à la mort. « Ça aurait été son anniversaire il y a quelques jours, vingt deux ans... » Qu’elle fait remarquer sans prendre la peine de préciser de qui elle parlait. L’une comme l’autre le savait parfaitement qui elle évoquait, lueur de tristesse dans la voix et dans le regard qui se perdait à l’extérieur, parcourant ces lieux qu’elle n’avait jamais eu le droit de découvrir.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Mer 6 Mai 2020 - 20:09
Cette musique est douce est mordante à la fois. Ca n'étonne pas vraiment Juliet que ce soit une de celle sur laquelle travaille sa cousine, c'est tout à fait son genre. Douce, mordante et parfaitement conventionnelle. Alors que musicalement Juliet explore d'autres mondes, la danse d'Adalia reste incroyablement classique. Les yeux de la jeune sont partagés entre la partition qu'elle connait plus ou moins et sa soeur évoluant gracieusement sur le parquet. Et si Juliet connait les bases des danses de salon et saurait suivre sans difficulté un cavalier expérimenté, Adalia est une magicienne pointes au pieds. Et évidemment, Juliet l'admire, malgré tout, comme toujours.
Et même si les yeux de la jeune fille sont focalisés sur l'art, son cerveau lui fonctionne à plein régime et ça bouillonne. Si bien qu'à peine avait elle terminé son morceau, la question lui sortait de la bouche, comme échappée violemment et contre le gré de la jeune Blackthorn, dont l'agression verbale n'est pas vraiment l'habitude. Juliet est surprise par sa propre témérité. Adalia également. Et la réponse de la Lufkin ne fut pas pour enchanter Juliet. Elle qui voulait parler, elle se retrouvait de nouveau avec des réponses énigmatiques qui lui retournèrent les entrailles. Mais enfaite, la question que Juliet avait posait n'était visiblement pas assez claire...
- Alors, quel est ton problème avec moi ?
Pas de réponse... Juliet regarda sa presque soeur se mouvoir doucement dans la pièce, la suivant des yeux, lequels la supplient de répondre. De lui expliquer. Et pour toute réponse -était-ce vraiment une réponse ?- Adalia évoque Baby. Sa voix tremble. Juliet lutte contre les larmes qui remontent jusqu'à ses yeux.
Vingt deux ans. Juliet imaginait parfaitement comment aurait été baby si elle avait été là. Douce et amusante Eleanor. Elle aurait été solaire, elle aurait été passionnée, elle aurait été aimée et aimante. Elle aurait été parfaite à n'en point douter. Mais elle n'était pas là. Elle avait treize ans à tout jamais. Dix ans n'étaient pas passé. Pourtant Juliet avait l'impression que c'était il y a mille ans. Et hier aussi. C'etait si proche et si loin à la fois.
- On aurait passé la nuit à lui préparer ce gâteau aux amandes qu'elle adorait. On aurait décoré sa chambre de fanions multicolores...
Juliet déglutit. Sa voix ne tremblait pas mais elle était si faible. A peine assez forte pour qu'Adalia l'entende.
- Elle me manque tellement...
Et même si les yeux de la jeune fille sont focalisés sur l'art, son cerveau lui fonctionne à plein régime et ça bouillonne. Si bien qu'à peine avait elle terminé son morceau, la question lui sortait de la bouche, comme échappée violemment et contre le gré de la jeune Blackthorn, dont l'agression verbale n'est pas vraiment l'habitude. Juliet est surprise par sa propre témérité. Adalia également. Et la réponse de la Lufkin ne fut pas pour enchanter Juliet. Elle qui voulait parler, elle se retrouvait de nouveau avec des réponses énigmatiques qui lui retournèrent les entrailles. Mais enfaite, la question que Juliet avait posait n'était visiblement pas assez claire...
- Alors, quel est ton problème avec moi ?
Pas de réponse... Juliet regarda sa presque soeur se mouvoir doucement dans la pièce, la suivant des yeux, lequels la supplient de répondre. De lui expliquer. Et pour toute réponse -était-ce vraiment une réponse ?- Adalia évoque Baby. Sa voix tremble. Juliet lutte contre les larmes qui remontent jusqu'à ses yeux.
Vingt deux ans. Juliet imaginait parfaitement comment aurait été baby si elle avait été là. Douce et amusante Eleanor. Elle aurait été solaire, elle aurait été passionnée, elle aurait été aimée et aimante. Elle aurait été parfaite à n'en point douter. Mais elle n'était pas là. Elle avait treize ans à tout jamais. Dix ans n'étaient pas passé. Pourtant Juliet avait l'impression que c'était il y a mille ans. Et hier aussi. C'etait si proche et si loin à la fois.
- On aurait passé la nuit à lui préparer ce gâteau aux amandes qu'elle adorait. On aurait décoré sa chambre de fanions multicolores...
Juliet déglutit. Sa voix ne tremblait pas mais elle était si faible. A peine assez forte pour qu'Adalia l'entende.
- Elle me manque tellement...
- InvitéInvité
Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Ven 8 Mai 2020 - 0:40
Habituellement, danser permet à Adalia de s’évader, néanmoins, la remarque de Juliet ne tarde pas à la remettre sur terre, corps qui se raidit à nouveau, épaules ramenées en arrière dans la posture fière qui ne la quitte que peu souvent elle observe d'un regard froid la petite sorcière qui lui fait face. La question de la jolie blonde se perd alors que l’espagnole est plongée dans ses songes. Depuis quelques temps, il lui semblait que le souvenir de baby était plus fort. Elle avait au début pensé que c’était car son anniversaire approchait mais il lui semblait que cela ne se limitait pas à ça. La présence de sa regrettée soeur semblait d’autant plus vive qu’elle se trouvait face à Juliet. Elles évoquent cette date si douloureuse à leur coeur, Adalia se surprend à imaginer la scène, petit sourire qui se glisse sur ses lèvres pincées, juste un instant de répit. « Je suis sûre que Kiran aurait trouvé un moyen de lui faire des farces. » Elle se crispe légèrement en entendant la plainte de Juliet. Dans une autre vie elle aurait certainement pris la demoiselle dans ses bras dans une étreinte réconfortante, tentant de la rassurer et de faire disparaitre cette moue triste qui venait prendre place sur son visage habituellement si lumineux. Mais elle ne pouvait plus faire ça, plus depuis des années. Alors, bras croisés sous sa poitrine elle se contenta de souffler d’une voix un peu trop froide, un peu trop perdue dans une autre temps. « Elle me manque à moi aussi, chaque seconde. » Petit reniflement discret elle se redresse, fait quelques pas dans la pièce comme pour cacher son malaise, reflet de son visage fermé échappé au miroir elle ferme quelques instants les yeux, appuyée sur le cadre de la fenêtre, brise printanière qui vient glisser sur son visage. « Tu lui ressembles énormément tu sais ? » Était-ce finalement l’aveux de ce qu’elle lui reprochait, la madrilène ? Ou bien simplement un écho du mal-être qui l’habitait lorsqu’elle croisait le regard angélique de sa cousine ? Peut-être un peu des deux mais elle n’avait jamais été douée pour exprimer ce qu’elle ressentait la lune, plus habituée à enfermer ses émotions au fond de son être, garder la tête droite et la posture altière qu’on lui avait inculquée, ne pas ployer ni sous les regards ni sous les paroles, force des Blackthorn. « Malgré tout ce qu’il s’est passé, tu lui ressembles comme deux gouttes d’eau. » Elle n’avait jamais abandonné sa lumière la Summerbee, comme si le temps, comme si les larmes et les maux n’avaient aucune accroche sur elle. Adalia, à l’inverse avait l’impression que chaque impact laissait une cicatrice de plus, un poids qu’elle tentait d’abandonner au fond des étendues d’eaux où elle plongeait jusqu’à perdre son souffle, une chaine qu’elle tentait de briser en dansant avec un peu plus d’âme, un peu plus de force. Elle regrettait l’innocence qui lui avait été arrachée à peine l’enfance entamée, airs de princesse mais destin plein d’ombre, sa lumière lui manquait et la voir briller dans celle qu’elle avait considéré comme une soeur la rendait amère.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Ven 8 Mai 2020 - 21:04
Juliet essayait de se souvenir des treize ans de baby, mais c'était bien trop loin pour que sa mémoire ne soit pas altérée par le temps passé. Elle se souvient des grandes lignes, mais pas de tout les détails. Et c'était frustrant. Elle avait l'impression qu'on lui volait quelque-chose de précieux... Il lui été arrivé un sentiment similaire, en pensant à Autumn. Elle n'arrivait plus à se souvenir du nom de son parfum, pourtant Autumn l'avait mit tout les jours dans leur dortoir pendant plusieurs années et ça lui échappait encore... Elle sourit malgré tout en pensant à Kiran qui aurait taquiné Baby encore plus que d'habitude... Adalia avait raison, il ne l'aurait pas lâchée de la journée, s'attirant certainement les remarques des adultes présents.
Juliet n'avait pas oublié sa question. Adalia l'avait éludée avec une facilité déconcertante... Ne saurait elle donc jamais quel était son problème ? Leurs relations étaient elles vouées à rester ainsi ? Sordides ? Il fallait croire. Bien sûr qu'elle lui manque. Elle manque à tout le monde. Comment pouvait-on retirer une soeur ou une cousine à sa famille sans que celle-ci ne lui manque ? Juliet rattrapa une larme qui menaçait de s'échapper. Elle allait se lever et partir lorsqu'Adalia, contre la fenêtre, lâcha du bout des lèvres ce qui semblaient être une sorte de réponse à sa question initiale.
- Pas tant que ça...
Alors oui, elle était la cadette. Elle était blonde, les cheveux longs et legerements ondulés, comme Baby. Ses tâches de rousseurs sur le nez, elle les partageaient avec baby. Tout comme sa taille menue et son sourire doux. Mais Baby était loin de lui ressembler comme deux gouttes d'eau. Juliet avait les dents bien plus écartées que celles de Baby, elle avait un cou plus long et les yeux bleus là ou Baby les avait verts. Et Baby avait tellement plus de caractère qu'elle. La ou Juliet était timide, sa cousine était courageuse. La où Juliet était douce et calme, Baby éclatait de rire à voix déployée...
- Et même si c'est un peu le cas, ce n'est pas fait exprès...
Juliet aurait volontiers échangé sa place contre celle de Baby. Mourir pour que sa cousine vive. Oui, elle aurait pu le faire. Moon aurait elle reproché à Baby de lui ressembler ? Juliet n'en était pas certaine... La blonde déglutit.
- J'ai fais comme tout le monde, je fais comme tout le monde, Moon. J'ai atteint le fond du puit et depuis j'essaye de remonter à la surface.
Juliet n'avait pas oublié sa question. Adalia l'avait éludée avec une facilité déconcertante... Ne saurait elle donc jamais quel était son problème ? Leurs relations étaient elles vouées à rester ainsi ? Sordides ? Il fallait croire. Bien sûr qu'elle lui manque. Elle manque à tout le monde. Comment pouvait-on retirer une soeur ou une cousine à sa famille sans que celle-ci ne lui manque ? Juliet rattrapa une larme qui menaçait de s'échapper. Elle allait se lever et partir lorsqu'Adalia, contre la fenêtre, lâcha du bout des lèvres ce qui semblaient être une sorte de réponse à sa question initiale.
- Pas tant que ça...
Alors oui, elle était la cadette. Elle était blonde, les cheveux longs et legerements ondulés, comme Baby. Ses tâches de rousseurs sur le nez, elle les partageaient avec baby. Tout comme sa taille menue et son sourire doux. Mais Baby était loin de lui ressembler comme deux gouttes d'eau. Juliet avait les dents bien plus écartées que celles de Baby, elle avait un cou plus long et les yeux bleus là ou Baby les avait verts. Et Baby avait tellement plus de caractère qu'elle. La ou Juliet était timide, sa cousine était courageuse. La où Juliet était douce et calme, Baby éclatait de rire à voix déployée...
- Et même si c'est un peu le cas, ce n'est pas fait exprès...
Juliet aurait volontiers échangé sa place contre celle de Baby. Mourir pour que sa cousine vive. Oui, elle aurait pu le faire. Moon aurait elle reproché à Baby de lui ressembler ? Juliet n'en était pas certaine... La blonde déglutit.
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Sam 9 Mai 2020 - 2:12
Elle sent la voix de Juliet vaciller, impression qu’elle tient la blonde dans son piège, prisonnière de la froideur de ses sentiments, de l’absence de ses émotions. Elle sent qu’elle déglutit, elle sent qu’elle s’offusque mais que sa douceur de caractère l’empêche de s’opposer à elle. Auprès de certaines personnes, ce pouvoir aurait pu être grisant, mais lorsqu’il s’agissait de sa cousine, qui avait jadis été comme une soeur aux yeux de la madrilène, cela ne lui laissait qu’un gout amer au fond de la gorge. Elle ne souhaitait pas voir Juliet se noyer, ou du moins, le soir venu, elle ne le souhaitait pas. Elle était rongée par l’amertume, elle souhaitait que d’autres souffrent comme elle souffrait mais pouvait elle souhaiter cela à sa famille ? Impossible. Ils avaient vécu le même deuil, même si elle avait tendance à l’oublier, même si elle estimait parfois avoir été plus durement touchée car Baby était plus qu’une soeur pour la benjamine.
Elle ne répond pas immédiatement à la sorcière, pensées nostalgiques qui la menaient loin dans ses souvenirs avant que finalement elle ne souffle, d’une voix étouffée par des larmes refoulées : « Excuse moi Juliet. » Il n’était pas fréquent d’entendre des excuses prononcées par la Blackthorn, cette dernière plutôt habituée à tourner la situation à son avantage. Les excuses étaient rares, elles étaient aussi synonyme de faiblesse mais elle se sentait faible l’espagnole, toute petite face au fantôme de sa moitié qui l’écrasait. S’arrachant, presque à regret, à l’observation du parc à l’extérieur, regard qui avait été attiré par l’étendue calme de l’étang qui scintillait au soleil couchant elle se tourna vers la summerbee, regard océan qui évitait tout de même le sien, honteuse de se laisser ainsi guider par ses émotions.
« J’ai l’impression qu’elle me hante, baby. » Elle avoue finalement, le ton n’était guère plus chaleureux, guère plus empli d’émotions mais elle ne savait pas vraiment comment faire la lune. Ce n’était pas une justification pour toutes ces années passées à éviter sa cousine, mais c’était un aveux de son état actuel qu’elle n’avait fait à personne si ce n’était Mik qui supportait depuis des mois, derrière les murs de l’appartement qu’ils partageaient, ses cauchemars récurrents. « Cela fait des mois que ça dure, j’ai l’impression qu’elle me suit, qu’elle chuchote à mon oreille la nuit, qu’elle veut me dire quelque chose, j’ai l’impression qu’elle est triste et qu'elle veut me faire payer. » C’était insensé, la lufkin le savait bien et son esprit cartésien avait longtemps refusé de mettre des mots sur ce qui lui arrivait. Les premiers temps, elle avait pensé que son aventure en Espagne étaient la cause, bien sûr, elles étaient le sujet de ses cauchemars mais il y avait autre chose. Cette présence qu’elle sentait parfois, les pleurs qu’elle entendait alors que le Manoir Blackthorn se trouvait à des centaines de kilomètres de son appartement, c’était comme si le fantôme de sa soeur la suivait partout, enchainée à elle mais ne lui laissant aucune possibilité de la questionner.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Sam 9 Mai 2020 - 18:22
Dos à la cadette des Blackthorn, Adalia s'excusa. Cela fit à Juliet l'effet d'un raz de marée. Ni plus, ni moins. En entendant ces mots, la jeune Summerbee, qui allait en rajouter une couche se tut aussitôt. Elle allait rappeler à Adalia qu'elle n'était pas la seule à souffrir, qu'elle n'y pouvait rien si elles vivaient le deuil différemment... Elle allait le faire, les mots étaient sur le point de sortir de ses lèvres mais celles-ci furent cousues par la stupéfaction qu'avaient apporté ces mots si rares dans la bouche de sa presque soeur.
Juliet ouvrit la bouche, la referma aussitôt, contemplant le dos de l'espagnole. Un instant, elle se demanda si elle avait bien entendu. Qu'est ce qui pouvait ressembler à "Excuse moi, Juliet." sans être un "Excuse moi, Juliet". Si la Summerbee était de ceux qui n'avaient pas de grande prétention à la fierté, celle de sa cousine était comparable à son talent de danse. Impressionnant. Voila pourquoi Juliet était si interdite à cette instant. Elle n'aurait jamais parié là dessus.
Ebranlée, déjà, la jeune Summerbee écoute sa cousine dévoiler ses sentiments comme elle ne l'avait pas fait depuis plusieurs années. Un frissons parcours le corps de Juliet tandis qu'Adalia évoque le fantôme de leur défunte soeur. Juliet connaissait Adalia. Elle n'était pas du genre à croire aux esprits, loin de là, c'était surement la jeune femme la plus terre à terre que Juliet ne connaisse... Alors l'entendre elle, dire ça... C'était impensable. Et d'ailleurs, Juliet ne savait qu'en penser.
Ce fut plus fort que la jeune écossaise, tandis que sa cousine quittait des yeux le parc, Juliet quitta son piano et traversa la pièce pour enlacer sa cousine. C'était le calin le plus... bizarre de toute sa vie. Et si Juliet avait bien besoin d'un câlin, ce n'était pour elle qu'elle le faisait mais pour la Lufkin. Elle voulait lui montrer, que malgré tout, elle était et restait là pour elle.
- Je ne t'en veux pas, et j'aimerais tellement pouvoir t'aider...
Parfois, elle se mettait à penser qu'Adalia lui manquait autant que baby.
- Laisse moi t'aider, je t'en prie...
Ajouta-t-elle dans un souffle, craignant de se prendre une veste plus monumentale alors que les précédentes.
Juliet ouvrit la bouche, la referma aussitôt, contemplant le dos de l'espagnole. Un instant, elle se demanda si elle avait bien entendu. Qu'est ce qui pouvait ressembler à "Excuse moi, Juliet." sans être un "Excuse moi, Juliet". Si la Summerbee était de ceux qui n'avaient pas de grande prétention à la fierté, celle de sa cousine était comparable à son talent de danse. Impressionnant. Voila pourquoi Juliet était si interdite à cette instant. Elle n'aurait jamais parié là dessus.
Ebranlée, déjà, la jeune Summerbee écoute sa cousine dévoiler ses sentiments comme elle ne l'avait pas fait depuis plusieurs années. Un frissons parcours le corps de Juliet tandis qu'Adalia évoque le fantôme de leur défunte soeur. Juliet connaissait Adalia. Elle n'était pas du genre à croire aux esprits, loin de là, c'était surement la jeune femme la plus terre à terre que Juliet ne connaisse... Alors l'entendre elle, dire ça... C'était impensable. Et d'ailleurs, Juliet ne savait qu'en penser.
Ce fut plus fort que la jeune écossaise, tandis que sa cousine quittait des yeux le parc, Juliet quitta son piano et traversa la pièce pour enlacer sa cousine. C'était le calin le plus... bizarre de toute sa vie. Et si Juliet avait bien besoin d'un câlin, ce n'était pour elle qu'elle le faisait mais pour la Lufkin. Elle voulait lui montrer, que malgré tout, elle était et restait là pour elle.
- Je ne t'en veux pas, et j'aimerais tellement pouvoir t'aider...
Parfois, elle se mettait à penser qu'Adalia lui manquait autant que baby.
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Dim 10 Mai 2020 - 3:00
Les mots avaient fait leur chemin jusqu’à la langue de la sorcière avec une facilité déconcertante. Elle qui peinait à exprimer ce qu’elle ressentait vis à vis de cette présence permanente de ce qu’elle pensait être l’ombre de sa soeur décrivait ses impressions avec fluidité. Mais elle n’y croyait pas elle même, folie qu’elle sentait s’infiltrer dans ses veines puisqu’il ne pouvait guère en être autrement. La magie était ce qu’elle était mais les fantômes ne hantaient pas leur famille. Pas après tant d’années, pas sans raison. Elle ne pouvait pas prétendre n’y avoir jamais réfléchi, ses nuits sans sommeil lui avaient offert bien du temps pour s’imaginer le retour de sa soeur adorée, mais une fois le soleil levé, elle enfermait ces inepties au fond de sa boite à secrets qui débordait ces derniers mois.
Et si la boite venait d’être délestée d’un poids, ce n’était pas pour apaiser la brune de quelconque manière. Aveux qui ne faisaient que rendre un peu plus réel le mal qui la rongeait. Et lorsque Juliet vient la prendre dans ses bras, instinctivement Adalia se glace. Peu encline aux démonstrations d’affection, gênée de se montrer ainsi vulnérable elle reste pantoise quelques secondes avant de déposer avec douceur ses mains sur le dos de sa cousine. Geste qui bien que peu chaleureux était loin des habitudes de l’espagnole elle finit néanmoins par se détacher, distance physique qui lui était plus naturelle. « M’aider ? » Un petit rire triste s’échappe des lèvres de la sorcière : résignée à ce qui semblait être sa sentence pour n’avoir pas protégé suffisamment sa cadette. Elle redresse la tête, regard incisif qui croise celui de la blonde : « Juliet je t’en prie dis moi comment tu veux m’aider contre mon propre esprit ? » L’orgueil de la lufkin peinait à s’éteindre mais il y avait une pointe de désespoir au fond de sa voix. Elle avait l’impression d’être ramenée des années en arrière, lorsque Baby venait de disparaitre et qu’elle s’était refermée sur elle même, avait rejeté tous ceux qui tentaient de lui venir en aide, avait passé des jours rien qu’à chercher à entendre la voix de son soleil. Tout était similaire si ce n’était qu’aujourd’hui, elle voudrait que la voix se taise et cesse de la hanter.
Tentant de reprendre contenance, main une fois de plus passée dans ses cheveux pour arranger des mèches rebelles, doigts qui glissent sur ses vêtements pour en faire disparaitre des plis imaginaires elle se reprend, à moitié, voix qui se veut plus sereine malgré quelques tremblements d’émotion alors qu’elle explique : « Tu ne dois pas en parler, même pas aux autres, surtout pas aux autres. » Elle n’osait même pas imaginer la réaction de Kiran si elle évoquait ce qu’elle vivait, elle connaissait la culpabilité qui le rongeait de n’avoir pu éviter le tragique accident, non, elle ne pouvait lui faire subir de nouvelles blessures. Elle s’était promis de l’en préserver, mais elle allait échouer à ça aussi, n’est-ce pas?
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Mar 12 Mai 2020 - 11:03
Juliet n'avait pas réfléchit quand elle avait prit Adalia dans ses bras, c'était un geste de pur compassion, complètement spontané et sentant le corps raidissant de sa cousine contre le sien, la jeune Blackthorn regretta aussitôt cette effusion tactile. Être tactile avec Adalia, c'était un concept, un vrai. Quoi qu'il en soit, Juliet se senti vite très gênée, même si sa cousine avait fait un semblant d'effort en posant ses mains dans le dos de la cadette. Evidemment, cela se compta en fraction de seconde, Adalia se détacha aussitôt et Juliet, respectant le besoin de distance de la Lufkin, recula d'un pas.
Si prêt, elle pouvait mieux voir la lassitude dans le visage de sa cousine. Adalia avait toujours été très belle, peut être la plus jolie des filles Blackthorn, avec son corps de danseuse, ses cheveux bruns épais, son regard perçant et sa peau lumineuse. Toutefois, les cernes occupaient le visage de son aînée et son regard n'était plus si amusé qu'autrefois. Elle était et restait belle mais... il lui manquait comme quelque-chose.
Comment pouvait elle aider Adalia contre son propre esprit ? Juliet n'avait savait rien, mais une fois de plus les mots qui sortaient de la bouche de la madrilène la blessaient. Comment ? Elle n'en savait rien. Mais en disant cela, la jeune femme étouffait dans l'oeuf toute tentative d'aide que pouvait lui apporter Juliet, la décrétant d'office inapte. Juliet se rappelait parfaitement de son inaptitude face aux difficultés de Kiran, liées à sa méconnaissance. Mais concernant Adalia, elle devinait sans savoir qu'elle pourrait l'aider. Comment ? Elle ne savait pas. Pas encore. Mais visiblement, la question ne se posait même pas selon elle. Juliet ne répondit même pas, se contentant d'encaisser.
Sa cousine lui demanda de ne rien dire aux autres. Les autres ? Entendez la fratrie. Juliet l'avait parfaitement comprit. Elle n'avait pas l'intention de dire quoi que ce soit à qui que ce soit. Le seul a qui elle aurait pu en parler c'est Mikhail, mais jamais elle ne l'aurait fait sans l'accord explicite de sa cousine. Les enfants Blackthorn ayant grandit ensemble, les cousins connaissaient parfaitement les limites de chacun et pour Adalia, les secrets étaient précieux.
- Si c'est ce que tu veux, je ne dirais rien.
Conclue-t-elle d'une voix qui étrangement ne ressemblait pas à la sienne.
Si prêt, elle pouvait mieux voir la lassitude dans le visage de sa cousine. Adalia avait toujours été très belle, peut être la plus jolie des filles Blackthorn, avec son corps de danseuse, ses cheveux bruns épais, son regard perçant et sa peau lumineuse. Toutefois, les cernes occupaient le visage de son aînée et son regard n'était plus si amusé qu'autrefois. Elle était et restait belle mais... il lui manquait comme quelque-chose.
Comment pouvait elle aider Adalia contre son propre esprit ? Juliet n'avait savait rien, mais une fois de plus les mots qui sortaient de la bouche de la madrilène la blessaient. Comment ? Elle n'en savait rien. Mais en disant cela, la jeune femme étouffait dans l'oeuf toute tentative d'aide que pouvait lui apporter Juliet, la décrétant d'office inapte. Juliet se rappelait parfaitement de son inaptitude face aux difficultés de Kiran, liées à sa méconnaissance. Mais concernant Adalia, elle devinait sans savoir qu'elle pourrait l'aider. Comment ? Elle ne savait pas. Pas encore. Mais visiblement, la question ne se posait même pas selon elle. Juliet ne répondit même pas, se contentant d'encaisser.
Sa cousine lui demanda de ne rien dire aux autres. Les autres ? Entendez la fratrie. Juliet l'avait parfaitement comprit. Elle n'avait pas l'intention de dire quoi que ce soit à qui que ce soit. Le seul a qui elle aurait pu en parler c'est Mikhail, mais jamais elle ne l'aurait fait sans l'accord explicite de sa cousine. Les enfants Blackthorn ayant grandit ensemble, les cousins connaissaient parfaitement les limites de chacun et pour Adalia, les secrets étaient précieux.
- Si c'est ce que tu veux, je ne dirais rien.
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Mer 13 Mai 2020 - 0:58
L’étreinte partagée n’avait rien d’une tendre embrassade entre deux êtres qui partageaient si ce n'était le sang, un lien fraternel réel. Adalia n’était pas grande amatrice d’effusions d’affection, elle les réservait à quelques personnes particulières, dans des moments particuliers, peu encline à les subir, pas plus à les engager. Néanmoins, elle n’avait pas repoussé Juliet lorsqu’elle l'avait prise dans ses bras, moment de surprise qu’elle tenta de gommer en déposant ses mains sur le dos de la summerbee : rien de bien chaleureux. Elle gardait son masque, elle ne parvenait pas à se montrer vulnérable, instant de faiblesse comme rejeté au plus profond d’elle tandis qu’elle énonçait, lasse, la malchance que pouvait avoir celui ou celle qui se pensait capable de l’aider.
Sans même s’inquiéter de l’effet de ses paroles sur celle qu’elle avait longtemps considéré comme une soeur elle lui indiqua de garder ses aveux pour elle : disucssion close avant même d’avoir réellement débuté : « Je préfèrerai oui, il y a des choses qu’il vaut mieux qu’ils ignorent. » Oh elle savait à quel point elle pouvait mettre Juliet dans une position délicate, avouant son secret mais refusant toute assistance, ouvrant son coeur mais l’obligeant elle à le garder fermé à leur cousinade. Elle était vile l’espagnole à attendre de la demoiselle quelque chose qu’elle n’était elle même pas capable d’offrir au monde mais elle ne sembla aucunement s’émouvoir de l’injustice de sa demande.
Main passée sur son visage pour faire disparaitre la tornade d’émotion qui l’avait envahie, l’espagnole finit par murmurer d’une voix qui se voulait détachée : « Je vais rentrer, je suis fatiguée. » Excuse à peine voilée, elle n’avait pas le courage de soutenir encore plus longtemps le regard empreint de tristesse de sa cousine. Pas le courage de parler de ce qu’elle venait d’avouer ou de se trouver face à sa propre faiblesse. Léger sourire froid, elle s’approche de sa cadette pour déposer un baiser sur sa tempe, geste presque tendre avant qu’elle ne récupère ses affaires d’un coup de baguette, partitions et brouillons qui se glissèrent dans son sac tandis qu’elle enfilait sa veste d’un geste un peu meurtris.
Remarquant que la partition qu’elle avait donnée à Juliet pour son enchainement trônait toujours sur le piano elle esquisse un petit sourire : « Tu devrais persévérer dans l’apprentissage des mélodies classiques, cela te réussit. » Lâche-t’elle finalement avant de quitter la pièce.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: (terminé) La musique apaise les moeurs... pv. Adalia
Jeu 14 Mai 2020 - 12:31
Ne rien dire... Voila qui sonnait comme une habitude désormais chez les Blackthorn. Chacun s'enfermait avec ses émotions, sa rancoeur et chacun vivait son enfer personnel en silence. Drôle de famille. Juliet qui avait bien l'habitude de tout raconter à Mikhail savait qu'elle aurait mal au coeur de taire le mal être de sa cousine. Mais une promesse était une promesse et elle se devait de la tenir. La loyauté n'était pas une chose que Juliet prenait à la légère. Et avouons que la Summerbee avait aussi un peu peur des conséquences. Adalia n'était pas la plus douce des Blackthorn lorsqu'elle était furieuse.
Et la voila qui partait. Juliet n'était pas vraiment dupe. Ce n'était pas la danse qui avait épuisée la jeune Lufkin mais bien cette étrange réunion familiale inattendue. Juliet savait que la madrilène pouvait danser des heures et des heures sans que la fatigue ne s'empare de son corps, elle l'avait vu a de nombreuses reprises. Juliet se rendit compte qu'elle aussi était épuisée. Comme si on venait de l'essorer vigoureusement, de la vider de toute substance.
Transparente, la jeune fille regarda sa presque soeur ranger puis reprendre ses affaires méthodiquement. Le baiser qu'elle déposa sur la temps de Juliet la laissa de marbre, là où d'habitude le coeur de Juliet se serait remplit d'amour. Interdite, elle regarda sa cousine lui conseiller de continuer de jouer de la musique classique, puis sortir de la salle aussi vite qu'elle était arrivée.
- D'accord...
Répondit elle, d'une voix blanche, alors que l'espagnole était déjà partie depuis plusieurs secondes. A son tour, comme fantomatique, la jeune Summerbee récupéra ses affaires ainsi que la partition laissée par Adalia qu'elle rangea soigneusement. Elle voulait rentrer dans sa chambre et dormir d'un sommeil sans rêve. Elle n'avait plus envie de jouer... On dit que la musique apaise les moeurs mais ce soir rien n'aura pu réconcilier Juliet et Adalia.
Et la voila qui partait. Juliet n'était pas vraiment dupe. Ce n'était pas la danse qui avait épuisée la jeune Lufkin mais bien cette étrange réunion familiale inattendue. Juliet savait que la madrilène pouvait danser des heures et des heures sans que la fatigue ne s'empare de son corps, elle l'avait vu a de nombreuses reprises. Juliet se rendit compte qu'elle aussi était épuisée. Comme si on venait de l'essorer vigoureusement, de la vider de toute substance.
Transparente, la jeune fille regarda sa presque soeur ranger puis reprendre ses affaires méthodiquement. Le baiser qu'elle déposa sur la temps de Juliet la laissa de marbre, là où d'habitude le coeur de Juliet se serait remplit d'amour. Interdite, elle regarda sa cousine lui conseiller de continuer de jouer de la musique classique, puis sortir de la salle aussi vite qu'elle était arrivée.
- D'accord...
Répondit elle, d'une voix blanche, alors que l'espagnole était déjà partie depuis plusieurs secondes. A son tour, comme fantomatique, la jeune Summerbee récupéra ses affaires ainsi que la partition laissée par Adalia qu'elle rangea soigneusement. Elle voulait rentrer dans sa chambre et dormir d'un sommeil sans rêve. Elle n'avait plus envie de jouer... On dit que la musique apaise les moeurs mais ce soir rien n'aura pu réconcilier Juliet et Adalia.
& fin
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