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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Sam 1 Aoû 2020 - 17:14
Vous y êtes. Ca ne s’est pas tout à fait passé comme tu l’aurais pensé mais le résultat est le même au final: vous partagés enfin ce bain. Aujourd’hui, il a plusieurs étapes qui sont franchies les unes après les autres. On ne peut pas dire que vous grillez les étapes, trop longtemps que vous vous “fréquentez sans que jamais un stade moins chaste que des mains sur ton ventre, sur un tee shirt ne soit passé. A ton sens il est temps de passer à la suite. Tu en as envie, on ne peut pas dire que tu n’y ais pas songé, ou que tu ne l’ais jamais imaginé, bien au contraire. Mais tu ne voulais pas le brusquer, tu sais depuis toujours au final qu’il est vierge, et il n’a pas fallu plus long pour comprendre que ce n’était pas simplement qu’il n’était jamais allé jusqu’au bout, mais qu’il n’avait jamais rien tenté, pas même un vrai baiser. Sans mettre des mots dessus, tu avais senti la retenue. Il n’était pas entreprenant, le doute avait fini par s’insinuer en toi. Peut être que tu ne croyais pas qu’il était aussi à cheval sur les convenances, qu’il s’en foutait de ce mariage dont vous n’avez jamais parlé avant aujourd’hui. Maintenant tu sais que non. Tu as compris que tu n’avais pas envisagé les choses de son point de vue car trop obnubilée par le tiens.
Mais tu es heureuse, réellement heureuse il n’y a pas d’autre mot qu’il soit venu avec toi malgré le moment d’hésitation. Tu n’y croyais peut être plus. Tu pensais qu’il s’était dégonflé peut être même parti prendre sa douche ailleurs, il doit bien y avoir 5 ou 10 autres salle de bain dans cette maison non ? La curiosité te disait de te retourner quand il se déshabillait, et pourtant tu as tenu bon avec toujours cette idée en tête de ne pas lui faire peur, de le laisser venir à toi à son rythme. C’est la première fois que tu es face à un homme qui n’ose pas. Tu as été à sa place, tu as eu honte de montrer ton corps au début, et dans ce monde où les parents ne disent rien, il faut apprendre par soi même que c’est ok d’être une fille et d’avoir des désirs, des envies. Mais les années sont passées, l’eau à coulé sous les ponts, et la femme que tu es aujourd’hui n’a plus honte de son corps, ou de même confesser d’avoir envie de voir son copain nu, d’avoir envie de lui tout simplement.
Une fois qu’il est contre toi, tu lui laisses le temps de s’habituer à l’idée et puis tu l’entraînes à te toucher à un endroit non controversé. Il ne résiste pas ce qui te rassure. Il faut que tu lui montres où aller mais que l’exploration il la mène lui même. Tu essaies de le détendre de la seule manière que tu sais efficace sur lui: raconter des bêtises. Il est étrangement silencieux, tu vois enfin son visage mais savoir à quoi il pense… C’est une autre paire de manche. En réalité il semble profondément concentré. Mais tu pouffes de rire à sa réponse. « Je suis pas sûre que ça soit une bonne idée, j’ai pas fait de métamorphose depuis bien trop longtemps ! » Toi c’est en sortilège que tu as des prédispositions. Toujours dans ton optique tu l’attaque à la mousse. Tu n’as pas capté son désarroi agissant instinctivement sans réfléchir à ce que tes mouvements pouvaient bien dévoilée. Tu es à l’aise avec ton corps maintenant, si on s’est moqué de toi quand tu étais plus jeune, ça fait longtemps que tu as laissé les railleries au placard. Tu n’as jamais été du genre rancunière préférant faire fi de tout ça. Alors tu en profites, dessinant à un Lorcan à peine apte à se défendre -de ça tu en profites clairement- pour le martyriser. « Gnagnagna » Tu lui tires la langue. Argumentation: 0. Il passe à nouveau sa main dans ses cheveux, tu te rends compte que même si ça va mieux, il est toujours troublé. Il y met cependant du siens, quand il souffle de la mousse sur toi tu fermes les yeux en riant éclaboussant par la même occasion l’extérieur de la baignoire. Il est possible que cette salle de bain soit immergée avant la fin du bain. Quand tu rouvres un oeil, tu sens le regard de Lorcan sur toi. Ton coeur rate un battement, tu retiens ta respiration. Tes yeux tombent sur ses lèvres, elles te tentent, tu voudrais les embrasser mais tu ne bouges pas. Statue dans l’eau tu le laisses faire. Il faut l’avouer c’est de plus en plus dur.
Avec application il joue de ses doigts sur ton visage pour nettoyer, faire disparaître des traces imaginaires qui sait ? Tu n’as pas de miroir pour voir l’étendu des dégâts. Et il ne dit rien. C’est troublant. Est ce qu’il a seulement conscience de ce qu’il provoque en toi ? Peut être que si c’était le cas, il se serait tu bien avant. Tu entends ton coeur battre fort dans tes tempes, depuis combien de temps retiens tu ta respiration ? Tu attends, tu ne sais pas quoi mais tu attends tout ton être tourné vers lui. Le temps s’écoule comme ça jusqu’à ce qu’il bouge enfin, pose de la mousse sur ton nez, tu fermes les yeux pour ne les ouvrir que quand tu l’entends soupirer. « T’es trop belle … Comment je fais, moi, si t’es trop belle comme ça, tout le temps ? » Tes pommettes prennent une teinte rosée, tu ne t’attendais pas à ce qu’il dise ça de but en blanc. Le sourire sur ton visage est énigmatique. « Tu ferais mieux de t’habituer parce que je ne compte pas te laisser partir de si tôt. » Tu ne dis pas tant ça pour le rassurer que parce que c'est la vérité. Une promesse sur l'avenir bien que tu ne saches pas ce qu'il vous réserve à tous les deux. Vous êtes jeunes, pleins de rêves dans la tête, alors qui sait ? En tout cas, ce que tu viens de dire tu le penses. De la même façon que 5u le pensais quand tu lui as dit que tu es amoureuse de lui, que tu l'aimes. Pas de blague, pas de fausses paroles en l'air. Sans doute ne se doute t'il pas que tu ne l'as jamais dit à personne. Il ne sait pas que ces mots ils ont été réservé jusqu'ici, pourtant ça ne t'as pas coûté d'effort. Peut être que c'était ce que tu attendais, la personne à qui tu n'aurais pas peur de confier ces mots là. N'est ce pas ce à quoi tout le monde aspire finalement ?
Tu te veux confiante, rassurante même, mais quand tu l'embrasses enfin espérant dissiper la tension, tu te rends compte que c'est pire. Contre le bas de ton dos tu sens que si son corps s'est détendu il y a quelque chose qui s'est réveillé. En plusieurs mois c'est la première fois que tu as une preuve physique, ou du moins que tu peux toucher, de l'effet que tu lui fais. Sans doute que ça contribue à embrasé le feu qui menaçait jusque là de se réveiller.
Dans un geste fluide tu te retournes dans l'eau, bénissant la largeur de la baignoire qui te permet de le faire. Accrochée au cou de Lorcan tu lui laisses une seconde de répit pendant lequel tu t'autorises toi même une pause laissant la tension s'installer de plus belle. Ton corps pèse sur le siens, contre son torse alors qu'il a enfin la place de s'allonger sous toi. Craquant la première tu l'embrasses te laissant emportée par l'élan qu'il a provoqué. Tu sais de quoi tu as envie, tu te laisserais bien aller à cette pulsion plus forte que toi. Pendant de longues secondes tu y laisses libre court d'ailleurs. Ainsi peut il doucement commencer à mesurer l'effet cette fois que lui il a sur toi. Tu ne peux pas utiliser tes mains dans cette situation, ce qui le sauve peut être d'une suite qu'il n'aurait pas maîtriser. Qu'est ce qui te fais réaliser que tu t'emballes ? Le manque d'air peut être.
Comme si une mouche t'avais piqué tu recules rapidement, à genoux sur le fond de la baignoire pleine de mousse, essoufflée tu as une drôle de tête. « Je voulais pas… Enfin si mais... » c'est en baissant les yeux que tu réalises que tu es à moitié nue. A vrai dire ce ne serait pas si dérangeant si il ne te regardait pas avec des yeux grands ouverts. Tu glisses sur tes fesses pour t’asseoir de l’autre côté de la baignoire. Tu regardes dans l’eau et joue avec la mousse. « J’ai des bonnes idées hein ? » La pression retombe mais ton corps est toujours à fleur de peau.
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Dim 2 Aoû 2020 - 18:39
( Just Give me a reason ) S’habituer, la belle affaire, comme si cela pouvait être humainement possible de s’accoutumer à une telle vue. Il commençait tout juste à retrouver pieds au fond de sa baignoire, le cerveau à nouveau raisonnablement oxygéné, suffisamment en tout cas pour répondre à nouveau d’un petit grognement à lucrèce qui le taquinait. Il avait laissé ses mains pendre sur les bords de l’émail, tapotant la surface du bout des ongles, le regard devant lui, concentré sur son objectif immédiat, à savoir garder la tête froide, malgré son coeur chaud. Il comptait d’ailleurs se redresser un peu et proposer à Lucrèce d’activer la base moldue trafiquée afin de pouvoir lancer de la musique dans la pièce, quand celle-ci se retourna prestement. Il fronça d’abord les sourcils, songeant qu’elle avait du glisser en voulant avancer vers l’autre extrémité de la baignoire, mais le visage de la blonde s’approcha vite, très vite du sien, trop pour qu’il ait le temps de faire quoi que ce soit d’autre qu’accueillir sa bouche contre la sienne. Evidemment, son palpitant redémarre de plus belle, les bras de Luce autour de son cou comme un collier à décharge électrique électrocutant son échine quand sa langue caresse ses lèvres en une invitation plus sensuelle que tout ce qu’il a jamais vécu jusqu’alors. Il ouvrit la bouche, baissa les bras pour les immerger entièrement, enveloppant le corps nu que se pressait contre lui, incapable de fermer les yeux sur le panorama des courbes de Luce qu’il devinait sous la mousse, émergeant de cette dernière par endroit comme autant d’ilôts fantasmagoriques. Elle l’embrassait, encore, toujours, avec plus d’intensité et à cet instant là, il songea qu’il n’aurait pas fallu grand-chose de plus pour que la dernière base soit atteinte entre eux. Leurs corps étaient plus proches que jamais, leurs hanches serrées les unes aux autres jusqu’à la douleur. Un simple mouvement de bassin aurait suffi pour que tout bascule. Et puis la sirène rompt le charme, le tire de ce rêve éveillé en lui coupant le souffle qu’ils partageaient depuis une longue minute. Lorcan avait l’impression que l’air était face, quand il n’était pas parfumé par l’odeur de Lucrèce, le souffle court, une lueur d’incompréhension dans ses yeux grand ouverts. Elle voulait, ou elle ne voulait pas ? Ce n’était pas clair, pas autant que le contour de sa silhouette qui lui apparaissait à présent hors de l’eau jusqu’à la taille, dans le plus simple appareil. Il n’y avait plus que de la mousse éparse, qui ne dissimulait plus grand-chose, insuffisante, impudique. Devant Lorcan se dévoila une Lucrèce en naïade, Vénus hors de sa conque, offerte malgré son air gêné. Il cilla plusieurs fois, incertain de la raison du malaise de la jeune femme, jusqu’à ce qu’un détail vienne agripper son regard, orientant comme un compas la suite de ses gestes lents. | ( Pando ) |
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Ven 7 Aoû 2020 - 11:24
( Just Give me a reason ) Même si lui avait une idée assez précise de comment il imaginait sa fin d’après midi, il voulait quand même laisser à Luce le choix, un minimum en tout cas. Il lâcha une petite tape sur sa cuisse et un baiser sur ses lèvres pleines, puis se retourna dans une roulade pour s’extraire du lit, avant que ne lui vienne l’idée de le retenir. Enfilant un caleçon et un jean à la vitesse grand V, il attrapa sur une commode les vêtements féminins que les gouvernantes avaient laissé pour Lucrèce : cela sentait le savon et la fleur d’oranger, des fragrances qui ramenaient Loki en enfance, ou presque. Luce habillée – pour ne pas dire rendue décente, parce que son charme lui même était indécent aux yeux du Tamaharu-, il l’avait prise par la main pour la faire descendre au rez de chaussée, dans les cuisines. Vu l’heure, le chef devait être en pause, mais les frigos et placards étaient remplis à ras bord, il n’y avait plus qu’à se servir. Loin du cliché des cuisines de palace, celle ci était faite en marbre et en bois naturel, donnant l’illusion d’une cuisine familiale, alors que Lorcan n’avait pas le moindre souvenir d’avoir vu ses parents mettre un pied ici. Il proposa à Lucrèce à boire, à manger, attrapant lui même une orange qu’il se mit à peler avec un couteau rond, tout en bavassant, pour changer. - Tiens tiens tiens, si ce n’est pas Lorcan qui vient nous faire une surprise … L’anglais était quasiment parfait, tout juste rendu plus exotique par un subtil accent espagnol. Lorcan leva le nez de son orange vers une femme d’une quarantaine d’année aux cheveux noirs laissés libres sur ses épaules, le sourire fin dévoilant d’impeccables dents blanches : Carol Perez n’avait pas vraiment le physique cliché de la nurse gironde et engoncée pour gosses de riches délaissés. Elle avait plutôt l’air d’une enseignante dynamique, ou d’une avocate de droit de la famille prête à défendre la veuve et l’orphelin, avec son tailleur de couleur et ses boucles d’oreille dorés. Loki bondit du rebord de l’évier pour venir embrasser son ancienne nourrice, devenue assistante personnelle de ses parents à son départ pour l’université. Pas le moins gênée du monde par la semi nudité de son presque fils, elle lui peigna la crinière de ses doigts longs et vernis, avant de poser un regard tranquille sur Lucrèce. - Tu nous as ramené une amie. Je me disais bien que cela ne pouvait pas être Ymkje, vous étiez trop discrets pour que cela soit elle. Bonjour Mademoiselle, je suis Carol. J’ai été la tutrice de cet enfant là pendant presque dix sept ans, il faudra me dire si je l’ai bien éduqué. | ( Pando ) |
- Pour les curieux, dites bonjour à Carol :
Feat la délicieuse Oona Chaplin
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Ven 7 Aoû 2020 - 13:17
Le réveil est doux, tu aimerais pouvoir rester là dans les draps, mais Lorcan ressent l’appel de l’estomac et tu ne peux pas lui refuser ça. Toi aussi tu as faim, à vrai dire ton organisme est complètement déboussolé par le changement d'horaire, la course dans le parc, la sieste… En temps normal tu aurais lutté, tu aurais voulu tenir toute la journée sans dormir, mais vous avez été éprouvés tous les deux, alors tu te laisses vivre.
Tu as le droit à des habits tout propre, tout neufs, pile à ta taille. Un petit haut blanc, sur un jean taille haute. Tu devines que c’est sans doute la jeune domestique qui vous as apporté le petit déjeuner sur le toit qui a dû choisir ses habits. Si tu la croises tu penseras à la remercier.
Le chemin vers la cuisine te perd encore un peu plus dans la grande maison. Cette pièce est à l’instar du reste de la maison, mais vu l’heure il n’y a personne et vous êtes tranquilles. C’est toujours étrange de voir une si grande maison vide. Bien sûr chez toi c’est pareil, mais le domaine des De Gray est plus austère que le rêve américain des Tamaharu. Deux ambiances complètement différente. Lorcan n’a même pas pris le temps de s’habiller complètement, sans doute dans l’optique de remonter et de passer une après midi bien moins sage que toutes celles que vous avez passé avant. Personnellement tu n’es pas contre, après tout les scores ne sont pas équitables… Tu récupères un grand verre de jus de fruit réfléchissant à ce que vous pourriez bien manger tout en observant Lorcan se débattre avec son orange.
Des pas, une voix te fais redresser la tête alors que tu es penchée sur le plan de travail. Une femme, d’une petite quarantaine à vue d’oeil vient de faire son apparition. Tu te redresses, elle n’a pas la dégaine des gouvernantes standard, elle semble avoir un autre rang, mais tu sais que ce n’est pas Madame Tamaharu. “Tiens tiens tiens, si ce n’est pas Lorcan qui vient nous faire une surprise …” Sourire avenant, Lorcan ne tarde pas à aller la prendre dans ses bras. Restant silencieuse, intriguée, tu attends d’être présentée habituée à une certaine façon de faire. Dans la bonne société, on ne parle que si on s’adresse à vous, ou si l’hôte vous introduit. Rapidement l’attention se détourne vers toi. Tu souris en entendant le nom de Ymkje, effectivement on doit les entendre dans toute la maison quand elle est là. Mais toi tu es plus silencieuse, discrète tu n’es pas excessive surtout quand tu sais qu’on peut t’entendre. Ainsi tu rencontres la personne qui a réellement élevé Lorcan. Plus que ses parents sans nul doute. “Lucrece De Gray, j’ai été sa tutrice aussi... mais pour les cours. ” Tu souris à Carol, penchant légèrement la tête sur le côté. “Oui c’est un vrai prince quand il l’a décidé.” D’un air entendu l’ancienne gouvernante jette un coup d’oeil au Lorcan à côté de lui, étrangement silencieux. Elle n’est pas dupe, entre la tenue légère de Lorcan, et ta présence ici, elle sait que vous n’êtes pas arrivés jusqu’ici pour découper des oranges. “J’espère qu’il n’a pas oublié les bonnes manières que je lui ai inculquées. ” Laissant Lorcan se défendre, tu observes la scène. Oui tu en apprends de plus en plus sur lui. “Vous restez ici pour quelques jours j’espère ?” Tu attends la réponse intéressée, parce que si tu sais maintenant ce que Lorcan avait en tête, tu sais pas ce qu’il voudrait faire, ainsi tu écoutes la réponse intéressée par la réponse. Dans tous les cas, d’être avec lui c’est amplement suffisant, peu importe que vous ayez cours, ça ne changera pas la face du monde de rater un ou deux jours si ? “Je dois retourner en ville pour la journée, je vous retrouve plus tard ? ”
Seuls à nouveau, perdue dans tes pensées tu regardes la femme en tailleur quitter les lieux, sans doute récupérer ses affaires dans une salle plus loin et il y a un crack sonore. “J’ai enfin rencontrer la personne qui a eu le patience de s’occuper de toi… ” Oui tu taquines un peu Lorcan, trop impressionnée tu n’aurais pas eu le courage de dire ce genre de choses à la gouvernante. Puisqu’il n’y a plus que vous, tu t’autorises à faire le tour de l’ilot, te coller dans le dos nu du jeune homme, et faire courir tes bras sur son torse. “Tu ne vas plus jamais t’habiller … ? ” Cette perspective ne te dérange pas, son son épaule tu glisses plusieurs baisers, et finalement dans son cou. Souriant contre sa peau, ton estomac qui se met à parler te fait l’abandonner pour partir en direction du frigo. Lorcan ne s’est jamais dérangé chez toi, tu prends les devants pour ne pas te déranger chez lui. La tête dans l’armoire froide tu part en quête de ce que vous pourriez manger. “Des pancakes, avec des oeufs brouillés et… Du saumon !? Ca te va ?” Tu commences à sortir du frigo des oeufs, du beurre, le saumon… Il doit bien y avoir un peu de levure et de farine quelque part ? “Est ce que tu as deux poêles ? Un bol, une fourchette, de la farine… ? ” Tu mets ton commis à contribution. Tu reviens vers Lorcan avec les bras plein et tu glisses sur la pointe de tes pieds nus pour l’embrasser.
Peu de temps après les effluves de cuisine embaument toute la pièce. Tu finis par dénicher des assiettes et dispose tout devant un Lorcan auquel tu fais signe de s’asseoir sur la chaise de bar, et tu finis par lui grimper dessus fourchette en main. Tu as même couper des fraises d’un coup de baguette et mélanger le tout avec des myrtilles. La musique retentit dans la cuisine, et une fois bien installée sur Lorcan, tu fais un espèce de sandwish avec le saumon, les oeufs, les pancakes. Et un autre pour toi. “ Bon appétit ! ”
@Lorcan Tamaharu
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Mer 12 Aoû 2020 - 11:07
( Just Give me a reason ) Lorcan ne savait pas que Carole occupait le manoir en l’absence de ses parents, mais la croiser ici était une surprise dans le meilleur sens du terme. Sans la moindre gêne, il s’était accroché au cou de la sorcière pour l’embrasser, pile sur cette pommette accoutumée à ses assauts affectueux. Il ne la dépassait que depuis quelques années, et se faisait un malin plaisir à lui souligner qu’elle était maintenant plus petite que lui, après des années de dominations sous toutes ses formes. Il laisse Lucrèce se présenter toute seule, comme une grande, trop distrait pour les conventions sociales sang purs. Rayonnant, il ne lache pas sa tutrice d’une semelle pendant les longues minutes de sa présence, se défendant d’une main sur la poitrine quand elle le soupçonne de ne pas se montrer aussi sage qu’il devrait l’être. - Tu me connais, je suis un ange. Un agneau, même. Il imita -fort bien- un bêlement aigu avant de ricaner et de reprendre. - On va surement rester deux trois jours… De toute façon, Pa’ et Maman sont en Chine jusqu’à la fin de la semaine prochaine, non ? Carole hocha la tête avant de le corriger, précision exemplaire dans la réponse à une question pourtant semi rhétorique. - Ta mère est à Pékin en effet, ton père en revanche avait quelques affaires à régler au Brésil, mais il ne m’en a pas dit plus. Vous êtes tranquilles pour les prochains jours, tant que vous ne faites pas exploser la maison… Ne fais pas les gros yeux, jeune homme, vous avez frôlé la correctionnelle, il y a trois ans, je préfère être claire. Un dernier sourire, complice, et Carole disparut dans un craquement familier, celui d’un transplanage réussi. Lorcan n’en finissait pas de sourire, attrapant les mains de Luce dans les siennes quand elle vint l’enlacer, se collant dans son dos, portant ses doigts à ses lèvres en gloussant. - Elle n’était pas là seule, j’avais une ribambelle de gouvernante, mais disons que c’est elle qui encadrait mes activités, mon éducation magique avant Poudlard aussi, et les cours de soutien pendant les vacances… On s’entend bien, et puis ça change des vieilles qui marmonnent que de leur temps c’était pas comme ça … Il coula une oeillade vers la jeune femme, basculant la tête en arrière pour toucher le sommet de son crâne de l’arrière du sien, contractant un peu le ventre pour faire saillir les muscles sous ses doigts, prétentieux. - Je peux si tu veux, mais j’avais peur que t’ais envie de m’arracher mon tshirt, et je suis plutôt attaché à mes fringues. Pis comme tu semblais dire que t’avais attendu trop longtemps avant de pouvoir te rincer l’oeil … Frissonnant de l’ultime caresse de ses doigts dans son dos, il lança un quartier d’orange en l’air pour l’attraper comme une otarie de cirque, alors que la jeune femme s’affairait dans la cuisine, trouvant les ustensiles et les ingrédients avec bien plus de débrouillardise que lui-même. Si il avait du, il aurait été bien en peine de lui indiquer l’emplacement de chaque chose, mais puisque le cuisinier semblait avoir bien fait les choses, elle n’eut même pas besoin de lui pour récupérer tout ce dont elle avait besoin. Il l’observa s’activer sans mot dire, pour une fois, son regard passant du derrière de Luce moulé dans son jean à la vue du jardin à travers la fenêtre. Il y avait deux trois bestioles qui se promenaient, paisibles, et il ne s’en désintéressa que lorsque la sorcière vint se hisser sur ses genoux pour attaquer le brunch. Pas hyper pratique, clairement, mais certainement pas désagréable. Il commença par écarter les cheveux de la clavicule de Lucrèce, posant des baisers sur son épaule et son cou ainsi dégagés, respirant son odeur sucré qui lui donnait autant d’appétit, si ce n’était plus, que cet encas de champion. - ça va pas être hyper pratique pour manger pour moi… sauf si tu me donnes la becquée ? J’voudrais pas tâcher ton joli débardeur blanc, j’suis pas doué… Et tu vas croire que je le fais exprès pour te l’enlever… Idée séduisante, au passage, mais il se tenait sage, attrapant les bouchées qu’elle voulait bien lui concéder avec application, les mains nouées sur son ventre pour lui éviter de glisser. Une fois repu et requinqué, il posa son menton sur son épaule à nouveau, chatouillant sa joue du bout du nez. - Sur ce fuseau horaire, c’est encore ton anniversaire pendant quelques heures, tu veux qu’on fasse quoi ? Retourner voir les niffleurs, maintenant qu’ils doivent être bien réveillés ? Une trempette dans le lac ? Ou bien … Tu préfères qu’on retourne se reposer à l’étage ? A la manière dont il avait baissé le ton, la dernière proposition était autrement moins innocente qu’elle ne le paraissait. Pour autant, elle n’était pas plus insistante que les précédentes : peu importait vraiment ce qu’elle voulait faire, il la suivrait sans broncher. C’était sa journée, à Elle, et en Princesse du jour, elle le ferait céder au moindre de ses caprices, aussi farfelues ou exigeants soient ils…. | ( Pando ) |
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Mer 12 Aoû 2020 - 22:56
Sur un autre continent, dans une maison que tu ne connais pas, dans des bras dont tu ne saurais te lasser… Qui aurait pu prédire cette journée ? Peut être une bonne voyante mais y aurais tu cru ? Sans doute pas. Non pas que tu doutes du fait que Lorcan puisse avoir des idées farfelues, de grandeur, ou toute sorte d'autres lubies. Ça tu sais que c'est plausible. C'est plutôt en toi que tu doutes. Jusqu'ici tu faisais attention, bien sûr tu ne risques en principe rien à l'autre bout du monde, et d'après ce que dit la nounou de Lorcan vous ne risquez pas de vous faire surprendre par des parents absents. Mais quand même. Tu sais que les domestiques parlent, il y a des yeux partout toujours prêts à épier… Mais et alors ? Tu as décidé d'être heureuse, de ne pas plier sous le joug du devoir et des responsabilités, de dire la vérité sur tes sentiments à celui à qui ils sont destinés. Tant pis si ce n'est pas pour ton fiancé. Tu ne veux plus jouer sur les apparences. A quoi bon se voiler la face ? C'est plus fort que toi, Lorcan a encore prouvé qu'il t'était impossible de t'échapper de lui.
"M'en parle pas, la mienne s'appellait Aniala, elle était pas commode. Une Irlandaise comme on en fait plus de nos jours." Un souvenir du passé que tu ressasses. Ça fait longtemps que tu n'as pas donné le nom de ta vieille gouvernante. Toujours sur le dos de Marcus, tu étais sa petite princesse bien qu'elle ne me disait jamais. Elle était du genre froide et fermée toujours avec son chignon impeccable et ses robes longues. Une espèce de Marry Poppins d'un autre temps, sévère, qui ne dispensait pas forcément d'affection au sens propre du terme. De toute façon ton frère était un garnement. Ça n'a sans doute pas changé aux yeux de certains. Le rebelle ça a toujours été lui et pas toi. Tu en as souffert sans doute. Être la deuxième même pour ça, surtout pour ça. Si seulement aujourd'hui ça pouvait être la même et que personne ne fasse attention à toi. Tes doigts courrent sur son torse et le sentant contracter, tu t'amuses à appuyer et lâche un rire à ses bêtises. "Non j'étais pas entrain de plaindre en fait, j'apprécie la marchandise à sa juste valeur même." Un baiser dans son cou avant de t'échapper. "Trop longtemps oui. But so worth it." Un clin d'œil amusé vient ponctué ta conclusion.
Tu fais comme chez toi, ce qui est assez ironique quand on sait que chez tes parents tu n'as jamais fait à manger par nécessité . Chez toi aussi il y a des domestiques. Tu as appris des choses de ci de là grâce aux bonnes et parce que tu as demandé. Le reste tu l'as appris seule par la force des choses. On va pas dire que tu es une grande cuisinière mais au moins en matière de petit déjeuner tu te débrouilles assez. Lorcan n'est pas d'un grand secours pour t'aider à trouver ce dont tu as besoin mais tu es loin de te formaliser à ce sujet. Après tout, il t'as déjà fait ses repas préférés souvent fait de sandwich et sucrerie en tout genre. Les légumes c'est toi qui les lui fait manger et pas toujours de bonne volonté. Enfin là il est question de bonne choses.
En équilibre instable sur Lorcan, avec la meilleure sangle de sécurité du monde, tu ne tomberas pas. Il râle mais il se laisse faire, pour le faire taire tu lui enfournes dans la bouche un morceau de pancake couvert d'œuf et de saumon. Ça ne marche pas toujours comme tu as envie cependant, il est tout à fait capable de parler la bouche pleine.
Quand vous finissez enfin, tu t'appuies contre lui, il a le nez dans son cou, ça te chatouille un peu. Triturant le cordon de ton haut tu réfléchis aux propositions de l'homme siège. "Est ce qu'on peut aller voir Josie ?" Tu te retournes et bouge sur les genoux de Lorcan pour être assise en travers et voir son visage. "Oui j'ai décidé qu'elle s'appellerait Josie. Tu en penses quoi ? " On dirait une enfant sur les genoux du père Noël. "Et si… Et si on allait voir les niffleurs, et qu'en suite on se fasse une sieste au soleil…" Un air de malice habite les traits fin de ton visage. "Je ne suis pas expertes mais… Les animaux ne seront sans doute pas choqués si d'aventure… Nous ne portions pas de vêtements ?" Tes deux bien innocentes prunelles cherchent les siennes. Tu le laisses enregistrer ce que tu viens de dire, comme si de rien n'était. A vrai dire tu profites de ses moments là. Parce que les regards qu'il pose sur toi, ceux là même qui parlent de façon explicite sans même user de mots… ceux là, tu pourrais te noyer dedans.
Tu finis par glisser la baguette magique à ta ceinture entre tes doigts et d'un geste précis couverts, assiettes et verres se mettent en marche direction l'évier. Sans doute que quelqu'un passera après vous pour tout ranger.
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Ven 14 Aoû 2020 - 14:50
( Just Give me a reason ) Le repas avait été délicieux, confirmant à Lorcan que la summerbee était une femme pleine de ressources. Se laissant servir et nourrir à la cuillère sans déplaisir, ils parvinrent au tour de force de ne pas en faire tomber une miette par terre, malgré les rigolades, gloussements et autres tentatives de déconcentration. Les assiettes vides, Lorcan réussit à ensorceler la cafetière pour leur verser deux tasses de breuvages chaud. Il ne pouvait pas décemment poursuivre la journée sans un peu de caféine -en réalité, si, mais il adorait l’amertume du breuvage. Comme quoi, il ne buvait pas que du chocolat chaud -. - Josie, c’est un joli prénom. Josie de Pompadour, du coup, ça en jette. Si jamais on y retourne, il va falloir qu’on récupère un peu d’argenterie et de verroterie à leur offrir. Ce sera le meilleur moyen pour qu’elle s’habitue, ça et de l’eau fraiche et des fruits secs pour Madame, elle adore ça. Le reste des propositions de Lucrèce reçurent son assentiment tacite, un sourire complice sur les lèvres qui colla contre celles de Luce avant de lui taper sur la cuisse pour la faire descendre de ses genoux. L’après midi avait déjà bien avancé, si elle voulait profiter encore avant que l’humidité extérieure ne les pousse à rajouter quelques couches de vêtements, il ne fallait pas tergiverser trop longtemps… Dans la niffleurie, ils oublièrent l’heure jusqu’à ce que les petits s’endorment contre le flan de leur mère, épuisés d’avoir joué, et que Madame les chasse d’un sifflement las. Ce sifflement, Lorcan apprit à Luce qu’il signifiait souvent que la créature réclamait un peu de solitude, et qu’il était malvenu d’embêter un niffleur plus que de raison. Comme tous les animaux, ils pouvaient devenir agressifs quand ils se sentaient acculés, et il s’était déjà fait mordre et griffer suffisamment fort pour nécessiter quelques points de suture, il valait donc mieux être capable de comprendre ce genre de messages. Une fois sorti, Lorcan lui indiqua le chemin le plus court jusqu’au petit lac artificiel mais bien rempli, entre grosses carpes koï et poissons plus exotiques et magiques. Dans un premier temps, Lorcan se contenta de tremper les pieds et les chevilles dans l’eau fraiche, roulant le bas de son jean jusqu’à mi-mollets, caressant et grattouillant le sommet des crânes des bestioles qui venaient le saluer, accoutumés à sa présence, curieux de l’humaine qui le suivait à la trace. - C’est marrant, j’ai l’impression d’être en vacances… ça fait hyper longtemps que je ne suis pas venu à cette période de l’année, pour tout te dire. Mais pour que ce soit vraiment, vraiment parfait, il nous manque quand même un truc. Il récupéra sa baguette dans l’étui accroché au passant de son jean, et lança un accio plutôt simple à réaliser, dès lors qu’il savait exactement où se trouvaient les objets qu’il invoquait. D’abord, des serviettes de bain propres, pour plus tard, si Luce se décidait à veritablement piquer une tête dans l’eau claire, et un autre objet plus surprenant, ou plutôt, un instrument. C’était une guitare sèche, tout ce qu’il y avait de plus classique, qui atterrit sur les genoux du jeune wright qui poussa un petit « ah » de satisfaction, caressant le bois avec tendresse avant de gratter une, puis deux cordes. Elle était déjà accordée, et ça, c’était quand même fichtrement pratique. Il avait ses habitudes dans son immense jardin, et jouer un peu de musique les pieds dans l’eau était l’une de ses préférés. Il s’essaya à un accord, puis un second, avant d’improviser quelque chose qui se rapportait un peu aux mélodies populaires que l’on entendait à la radio en ce moment. Il avait l’air à la fois concentré et détendu, Lorcan, à agiter ses orteils dans l’eau et les doigts sur ses cordes, longs et agiles. Ce n’était pas totalement parfait, mais seule une oreille entraînée aurait pu s’en rendre compte, alors qu’il marmonnait quelques paroles en yaourt, en souriant à Luce. Son sourire s’élargit un peu plus quand, avec une oeillade plus friponne, il vint poser sa tête sur les genoux de la jeune femme, sans cesser de jouer, réclamant quelques massages capillaires tout en lui chantant la sérénade, à moitié sérieux. Lorcan faisait du Lorcan, entre le séducteur et le clown, funambule des deux styles sans se décider à être tout l’un, ou tout l’autre. La risette était enfantine, pleine de dents blanches à dévorer le monde, mais dans le regard, il y avait un plus que cela. Une intensité nouvelle, quand il le posait sur la blonde qui pour l’instant ne se lassait pas de ses singeries. Alors il continuait, en français, en anglais ou en espagnol, selon les mélodies qui lui venaient à l’esprit. « Tant pis pour l’effet de serre, si la terre a trop chaud, j’veux bien sur soleil sur la peau ...» | ( Pando ) |
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Sam 15 Aoû 2020 - 18:01
Les heures de la journée s'égrainent à votre rythme tantôt vives et rapides, tantôt calme et lente comme pendant une chaude journée d'été où il n'y a rien d'autre à faire que regarder le temps qui passe et prendre un bain de soleil. En l'occurrence c'est ce que vous faites, profitant de la fin de l'après midi. Bien sûr ce n'est pas l'été, en plein printemps, le mois de mai comptant ses derniers jours c'est une belle journée mais la nuit sera fraîche. L'eau dans laquelle trempe vos pieds est plus chaude que ce à quoi on pourrait s'attendre. Il est sans doute la victime d'un sortilège permettant à ses habitants de vivre à la parfaite température toute l'année. On peut le dire, le lac grouille de vie. Les plus curieux viennent même se frotter à tes chevilles sans craintes, habitué sans doute à une certaine compagnie humaine et rassurés de savoir Lorcan dans les parages. Cependant tu serais bien incapable de leur faire du mal, à vrai dire tu es plus émerveillée de voir toutes ses couleurs scintiller au soleil, il y a même des espèces que tu penses reconnaître sans grandes certitudes quand à l'identification que tu fais. Tu es loin de connaître toutes les créatures de ce bas monde.
Cette journée pourrait difficilement être meilleure. Vous avez joué avec les petits niffleurs, Josie semble s'habituer à toi. Elle était toute contente que tu ais une petite cuillère en argent à lui donner. Ensuite elle a grimpé sur toi tout ce qu'elle a pu, pour jouer à cache cache avec un de ses frères grâce à tes cheveux, se cachant derrière une épaule et voire jusqu'à dans tee shirt te tirant des rires. La position préférée de la boule de poil étant encore coincée dans ton top, le museau sorti et les pattes bien accrochées. Tu as dû la décrocher quand même pour vérifier qu'elle n'abîmait pas le fin tissu. Elle semble avoir déjà un caractère bien trempé quoique calme comparée aux autre.
Attentive tu as bien écouté tout ce que t'as dit Lorcan qui en sait sans doute plus au sujet des niffleurs que beaucoup de spécialistes des animaux magiques. Si tu avais pu tu aurais sans doute pris des notes -la force de l'habitude.
Quand ce fut l'heure vous avez repris le chemin du parc pour continuer votre exploitation. Et tu as découvert le fameux lac aux reflets changeant au gré de la brise, du soleil et de ses habitants.
En vacances tu t'y crois aussi. Dur de penser que l'épisode difficile a Inverness se soit déroulé dans cette même journée. Assise sur le bord, tes mains en arrière pour offrir ton visage au soleil. Lorcan semble avoir d'autres surprises, tu vois la guitare arrivée grâce au accio. Tu te demandes si il avait prévu le coup, ou si il y a juste des guitares cachées sur tout le domaine.
Te redressant tu observes la frimousse concentrée de Lorcan limite tirant la langue pour sortir des accords de son instrument. Tu le regardes un moment, dans ta bulle, revivant les moments passés ensemble et tu fermes à nouveau les yeux, battant la mesure du pied. Tu es heureuse comme une insouciante. Les problèmes sont loin, sur un autre continent, tu n'as pas besoin de t'en soucier maintenant. Tu dois juste profiter.
Lorcan se pose sur tes genoux en grattant toujours une mélodie hasardeuse. Les mots te sont destinés, jeune premier qui fait sa court. Le Tamaharu te fais craquer petit à petit à sa façon. Tu laisses faire tes sentiments, tes gestes, à sa demande tu joues avec ses boucles brunes distraitement. Tu ne t'essaies pas à la chanson, tu ne t'es jamais trouvée très douée en musique bien que tu saches joué du piano, éducation sang pur oblige. Toi tu avais préféré trouvé un sort pour enchanter le piano et le faire jouer tout seul, c'est un autre challenge.
Sortant ta baguette tu t'amuses avec les gerbes d'eau à créer des formes. Tu as plus l'habitude de t'amuser avec les plantes pour mettre en œuvre ta magie mais après quelques essais ressemblant plus à des boules qu'à quoi que ce soit tu arrives à reproduire un poisson, une grosse carpe. Fière de toi tu la fais virevolter avant de replonger dans l'eau. Tu as bien envie de faire pareil.
Reportant ton attention sur Lorcan, tes doigts dessinent les contours de son visage, papillonnent sur l'arête de son nez et le creux d'une fossette. Tu n'as qu'à te baisser pour l'embrasser, le couper dans une phrase chantée.
Sourire coupable s'étire sur ton visage. Alors que tu l'embrasse qu'il rare tu notes, tu lèves ta baguette et la carpe faite d'eau vient s'écraser sur Lorcan alors que tu te redresse bien vite pour l'éviter. En riant tu finis sur tes pieds pour échapper aux foudres de ton amoureux. Tu cours jusqu'à ce qu'il finit par te rattraper et entre ses bras tu te tortilles pour échapper aux chatouilles. "Noooon, stop !! " Mais il n'arrête pas le bougre et tu t'essoufles. Un instant tu arrives à le stopper et faisant volte face tu en profites pour le prendre au dépourvu. Te collant contre lui, tes mains passent sur ses fesses pour bloquer vos bassins l'un contre l'autre. L'appétit se réveille alors que tu sens sa peau chaude contre la tienne. Tu n'as pas été correctement rassasiée. Il en oublie ses chatouilles et tu peux passer tes bras autour de son cou et sur le pointe des pieds tu l'embrasses comme si c'était la chose la plus naturelle à faire. "Alors qu'elle sera votre vengeance Monsieur Tamaharu ? Je mérite bien une punition non ?" Tu mérites, oh oui tu le mérites. Tu tangues un pied sur l'autre, sourire éblouissant, cœur léger, plus rien ne compte d'autre à cet instant que lui et toi pendue à son cou. Tu le dévores des yeux et tu le mangerais bien tout cours. Peut être que c'est ça qui te pousse à tirer sur son tee shirt pour le lui retirer à nouveau. Après tout ce n'est pas nouveau que tu n'as pas encore suffisamment profiter de ce qu'il y a dessous.
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Dim 16 Aoû 2020 - 16:30
( Just Give me a reason ) Un soleil, Lucrèce était comme un soleil, une étoile brûlante, incandescente, qui venait mordre sa peau jusqu’à le faire rougir, qui provoquait en lui des bouffées de chaleur à chaque éclat de rire, à chaque caresse. Il s’abimait les rétines dans les reflets dorés de sa chevelure qu’elle avait laissée libre, les mèches venant parfois lui chatouiller le bout du nez alors qu’il chantonnait, blotti contre son ventre, cajolé comme il aimait l’être, en toute circonstance. Il se laissait volontiers distraire par les prouesses esthétiques et aquatiques magiques de la sorcière, animal curieux qui se déconcentre d’un rien, bien que la mélodie ne semblait pas en souffrir, comme si ses doigts et la guitare n’avaient pas besoin de son cerveau fonctionnel pour enchainer les notes enjouées. Il avait ouvert grand les yeux et la bouche quand l’une des poiscailles s’était approchée dangereusement de lui, gobant l’air de sa bouche aqueuse avant de s’écraser sur lui comme une vague surnaturelle, le trempant jusqu’à l’os d’une flotte fraiche, mouchetant son visage de mousse et de quelques traces d’algues extirpées du fond de l’étang par le sort de Luce. Il cracha l’eau boueuse malgré sa clarté, un goût d’argile dans la bouche, s’ébrouant comme un chiot avant de bondir sur ses jambes à la poursuite de la fautive qui, décidément, semblait prendre goût à le tremper comme une soupe. Pas de chance pour elle, il était rapide, et sur son terrain de prédilection, la fauchant de ses grands bras au bout desquels ses doigts viennent réclamer vengeance sous la forme de chatouilles implacables. Elle peut bien lui demander grâce, il n’aurait pas de quartier, elle finirait à l’eau elle aussi, à moins que… -… Hein quoi ? La tricheuse avait fait volte face pour le déconcentrer, reprendre l’ascendant avec son regard de ciel et son sourire gourmand. Encore bien trop peu habitué à autant d’attention et d’intentions de la part de la blonde, Lorcan avait dégluti bruyamment, le corps agile de la summerbee pressé contre lui lui faisant l’effet d’une lame fine qu’on appuyait sur son coeur, puis sous sa gorge, baissant le menton prudemment pour accueillir la bouche de Luce contre la sienne, battant des cils plus rapidement qu’à l’instant précédent, pourtant débarrassé de la boue et de l’eau qui l’aveuglaient un peu plus tôt. La remarque provocante de Lucrèce l’avait décontenancé un instant, tellement clichée qu’elle en devenait tout à fait risible. Alors c’est ce qu’il fit, il rit, tout en l’embrassant il riait, se laissant déshabiller de bonne grâce avant de l’attraper derrière les genoux pour la porter contre lui. - … C’était ridicule… Tellement, tellement ridicule… | ( Pando ) |
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Dim 16 Aoû 2020 - 23:54
Simple culotte sur tes fesses tu es allongée sur le ventre dans un état de demi sommeil. La journée s'allonge au gré du printemps et même si le soleil vous dira bientôt adieu pour toute la nuit, il fait encore bon. Comme un chat paresseux tu t'étires. L'autre matou à côté de toi n'est pas dans un plus bel état. Tu souris, le repos du juste. Celui qui a persisté et qui a fini par avoir raison de son challenge personnel. De peu… Soit. Il a encore des progrès à faire, mais il y a eu une nette amélioration. Comme quoi, il avait besoin qu'on lui montre la voie. Quand il l'a décidé Lorcan se fait bon élève, appliqué, assidu. Là dessus tu n'avais pas franchement de doute. Après tout, tu lui as donné le feu vert. Quelque part, même si tu avais des doutes, tu espérais qu'il le veuille lui aussi. Peut être que tu lui en demandais trop alors, peut être qu'il est plus naïf que tu le crois en la matière. C'est même sûr. Il n'a que peu idée des codes des relations amoureuses car il n'en a jamais vécu. Cependant ça tu ne l'as pas vu tout de suite. Tu le comprends que maintenant, aujourd'hui. Peut être un peu tard, mais le dicton dit bien "mieux vaut tard que jamais". Vous aviez besoin tous les deux d'un déclic, de comprendre la position de l'autre. Partir en Amérique ça t'as sans doute empêcher de te poser trop de questions.
Tu bats des jambes et decides de te mettre sur tes deux pieds dans une danse muette et sans le moindre bruit. Pas le moins du monde pudique, sans même peur d'être surprise dans une telle tenue, tu déambules jusqu'au bord de l'eau tranquille. Les habitants du lac viennent à présent à accoutumés à ta présence, t'asseyant au bord tu plonges tes pieds dans l'eau fraîche. Doucement tu finis par glisser ton corps dans l'eau, contractant tes muscles à cause du froid. Tu as pied cependant, l'eau doit t'arriver à peine à la taille.
Les poissons se sont d'abord éloignés mais les plus curieux reviennent. Tendant ta main tu essayes de caresser le plus proches de toi mais il recule et ça te fait pouffer. "Reviens, je vais pas te manger… " voilà qu'une tortue passe par là, moins craintive que les autres, elle est énorme. Tu te demandes quel âge elle peut avoir… Voilà un poisson tout doré, le nom de cet espèce t'échappe. Là bas tu vois une énorme carpe koi. Comment le sortilège fonctionne ? Tu aimerais bien le savoir.
Toutes à tes réflexions tu envisages de nager naïade dans une lagune. Les poissons te suivent alors que tu nages et tu passes sur le dos faisant la planche.
"Tu dors mon caramel ? " Tu te rapproches tu bords t'accrochant à un cailloux pour t'éviter de nager. Mon caramel… c'est plutôt lui qui t'appelle comme ça depuis le début. Toi tu t'en sers plutôt pour te moquer, pour jouer, et au fur à mesure tu prends le pli. Tu t'amuses à remplir ta bouche avec de l'eau et joyeuse fontaine tu l'arroses à nouveau. A croire que tu cherche définitivement le bâton pour te faire battre.
Ça t'amuse de l'embêter, le titiller, et ensuite te retourner pour lui faire perdre ses moyens. Autant en profiter pendant que ça marche encore. Peut être qu'un jour il se lassera de toi, pour l'instant il y a l'attrait de la nouveauté. Tu n'es pas entrain de demander un 3ieme round quoi que ton corps soit encore capable de tenir la distance, mais tu veux jouer comme l'enfant que tu es redevenue pour un temps. Ton corps est repue, ton esprit plus reposé qu'à l'arrivée. Ce n'est pas que dans l'eau mais dans une espèce de plénitude béate dans lesquelles tu flottes.
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Re: Lurcan ~ Just give me a reason
Sam 22 Aoû 2020 - 21:26
( Just Give me a reason ) Allongé dans l’herbe folle, Lorcan somnolait. Il entendait le bourdonnement des abeilles qui venaient tournoyer autour de son visage, curieuses de le voir avachi sur leurs fleurs favorites, le bruit des élytres des sauterelles vertes qui bondissaient de brins en brins, leur appétit jamais rassasié. Le Tamaharu, lui, se sentait bien, à peine rhabillé, à se faire dorer la peau aux derniers rayons de soleil de la fin de soirée. Il n’était pas épuisé, tout juste profitait il juste de l’instant, alangui, satisfait. Il grattait la terre meuble du bout de ses orteils, les mains calées par derrière son crâne en oreiller improvisé. Il entendait le bruissement de l’eau juste à coté, devinait les mouvements de sa naïade, alliciante sirène qui jouissait de la fraicheur tempérée de l’étang magique qui lui appartenait. De temps en temps, il l’entendait bavarder avec un poisson, une tortue ou un boursouff venu s’abreuver à son eau, il ouvrait un œil paresseux pour assister à la scène, avant de le refermer, mâchonnant un épi de blé ou autres brindille sèche calée entre ses canines. Quand Lucrèce l’interpela doucement, il se redressa sur un coude, indolent, son insupportable sourire en rictus sur la commissure des lèvres. Il la toisa avec tendresse un moment, avant d’enfin daigner lui répondre. - Si c’est le cas, c’est un de mes rêves les plus agréables depuis vachement longtemps, alors si tu pouvais éviter de me réveiller … Il se rallongea à peine une seconde avant de recevoir de l’eau sur la jambe, le faisant faire volte face pour se retrouver en face d’elle, avec cet air de sale gosse dont elle devrait à présent s’accoutumer, s’approchant d’un mouvement sur les coudes pour se pencher un peu plus près de l’eau. - Tu prends la confiance, Mademoiselle De Gray, il faudrait pas que t’oublie qui est maitre en sa demeure ici … Il s’approcha pour poser ses lèvres sur les siennes, puis glisser tête la première dans l’eau pour n’en ressortir que plusieurs mètres plus loin, projetant sa chevelure bouclée en arrière en superbe égérie de shampoing pour hommes. Il y avait de la superbe et du ridicule dans le geste, mais franchement, il s’en foutait pas mal, le wright. Il était heureux. Tout simplement heureux, et il comptait bien le rester les trois prochains jours, durée pendant laquelle il comptait faire de Lucrèce sa captive et son invitée, oubliés et oublieux du reste du monde ... | ( Pando ) |
RP Clos
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