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[Aonaibh ri chéile] Jaïna
Ven 12 Juin 2020 - 11:43
Le clan MacLeòid
Un petit brin d'Histoire et de Géographie
Année 1500. Il y a un ancêtre nommé Ljotr(Leòid en gallois) venue de Scandinavie qui a décidé de s'installer dans le coin là, sûrement en était-il tombé sous le charme, se faisant gaélisé par la même occasion et à fonder sa famille, son Clan. MacLeòid , Mac signifiant fils, Leoid signifiant laid, on peut littéralement parler de la famille des fils du laid. Au départ, ce n'était qu'un petit clan qui au fil des années à prit bien de l'ampleur, si bien qu'en découlèrent plusieurs autres clans dont les noms, commençant toujours par Mac-, et dont les membres finissent toujours par se recroiser par le biais de mariages arrangés -ou d'amour.
Ils sont situés dans les Highlands, sur les îles de Skye. Juste ici.
C'est un clan uniquement magique.
Première particularité familiale, les cheveux des MacLeòid sont tous blond comme les blés avec les yeux bleus pour la plupart. Se perd parfois des yeux verts et du blond plus foncé dans le tas. Probablement des bâtards quand les cheveux se font bruns ou roux.
Deuxième particularité familiale, toutes les personnes vivant sur l'île travaillent sur celle-ci pour le clan qui assurent la survie, la sûreté et la pérennité des membres de la famille. On retrouve de tous les métiers, parce qu'il faut de tout pour faire tourner la machine, et ceux depuis des siècles. Une autarcie pas forcément rêver pour tout le monde, mais depuis une trentaine années, le clan tend à s'ouvrir au reste du monde qui a beaucoup à lui apporter et vice et versa. Même si pour certain, la nouveauté n'est pas si bien vue et les anciennes traditions restent très importante.
Ils sont liés au MacFusty avec lesquels ils se partagent -par le biais d'un pacte de non agression- la protection des animaux fantastiques (ainsi que celle des moldus) dans les îles des Hébrides.
Ils sont également liés à beaucoup d’autres familles de sang-pur écossaises.
Le clan est actuellement aux mains de Feargus MacLeòid. Il est secondé par ses deux fils ainé. Il fait un énorme effort pour se montrer plus ouvert mais ne transige pas sur certaines traditions qu'ils considèrent comme importante.
Ils sont situés dans les Highlands, sur les îles de Skye. Juste ici.
C'est un clan uniquement magique.
Première particularité familiale, les cheveux des MacLeòid sont tous blond comme les blés avec les yeux bleus pour la plupart. Se perd parfois des yeux verts et du blond plus foncé dans le tas. Probablement des bâtards quand les cheveux se font bruns ou roux.
Deuxième particularité familiale, toutes les personnes vivant sur l'île travaillent sur celle-ci pour le clan qui assurent la survie, la sûreté et la pérennité des membres de la famille. On retrouve de tous les métiers, parce qu'il faut de tout pour faire tourner la machine, et ceux depuis des siècles. Une autarcie pas forcément rêver pour tout le monde, mais depuis une trentaine années, le clan tend à s'ouvrir au reste du monde qui a beaucoup à lui apporter et vice et versa. Même si pour certain, la nouveauté n'est pas si bien vue et les anciennes traditions restent très importante.
Ils sont liés au MacFusty avec lesquels ils se partagent -par le biais d'un pacte de non agression- la protection des animaux fantastiques (ainsi que celle des moldus) dans les îles des Hébrides.
Ils sont également liés à beaucoup d’autres familles de sang-pur écossaises.
Le clan est actuellement aux mains de Feargus MacLeòid. Il est secondé par ses deux fils ainé. Il fait un énorme effort pour se montrer plus ouvert mais ne transige pas sur certaines traditions qu'ils considèrent comme importante.
Langage & Devise.
La langue parlée est le gaëlique écossais. Les plus anciens ne connaissent que cette langue puisqu'ils ont passé leur vie sur l'île. Les plus jeunes ont la chance de parler l'anglais. Avec un super accent à coupé au couteau, totalement abominable.
L'arbre symbole du clan est le pin depuis le XVIIeme siècle. Il symbole l'immortalité ainsis que l'exaltation de la puissance fécondité. Toutes les baguettes des membres du clan sont faite de en bois de Pin, sans exception.
Si le kilt n'est plus de rigueur sauf pour les grands évènements où il est obligatoire, le tartan reste très présent sous différentes formes : écharpes, sacs, vêtements... Dans les dominants bleus.
Leur devise Aonaibh ri cheile -unité- rappelle à chacun l'important de rester uni, peu importe les épreuves de la vie et que le clan passe avant tout le reste.Très protecteur les un envers les autres, personne ne peut s'attaquer à un MacLeòid sans en subir les foudres des autres membres du clan (sauf quand un MacLeòid attaque un autre, là c'est le plus fort qui gagne. )
L'arbre symbole du clan est le pin depuis le XVIIeme siècle. Il symbole l'immortalité ainsis que l'exaltation de la puissance fécondité. Toutes les baguettes des membres du clan sont faite de en bois de Pin, sans exception.
Spécialités et vie du clan
Tous les membres du clans savent monter sur un balai depuis leurs premier âge. Cette capacité est très utile pour s'échapper en cas d'urgence face à un dragon ou une accromentule -ou tout autre danger.
Les membres du clans ont des capacités en sortilèges en général. Que ce soit pour faire lest travaux de tout les jours, ou des sortilèges de combats. Surtout de défense. Stupéfix, Aguamenti et le sortilège de conjonctivite étant les plus utilisés.
Leurs activités s'étends de la protection de l'archipel et des créatures -dangereuses ou non- qui y vivent, de la flore sauvage qui y poussent, ainsi que de ceux qui posent le pied dessus -hors de question qu'un moldu s'aventure trop près du coin magique- jusqu'à l'élevage de mouton, de veau, d’agneau pour se nourrir (et nourrir les grosses bebêtes) ou récupérer la laine et les peaux, la pousse des plantes servant aux onguents et aux potions, la revente de certains produits magiques provenant d’animaux (venins, écailles, griffes, sang…). De ce fait, tout les corps de métiers sont présent sur l'île ainsi que des représentants de la famille en dehors.
Ils brassent également leur propre bière et leur propre whisky, mais très franchement, personne ne vous le conseillera.
L'ambiance est très familliale. Outre le travail, ils font beaucoup de chose ensemble. Il est rare qu'un repas se fasse à moins de dix personnes. Il y a toujours une tante, un oncle, un cousin qui s'y joint. Les portes sont rarement fermé pour les membres du clan, mais des sorts y sont apposé en cas d'intrus.
Les membres du clans ont des capacités en sortilèges en général. Que ce soit pour faire lest travaux de tout les jours, ou des sortilèges de combats. Surtout de défense. Stupéfix, Aguamenti et le sortilège de conjonctivite étant les plus utilisés.
Leurs activités s'étends de la protection de l'archipel et des créatures -dangereuses ou non- qui y vivent, de la flore sauvage qui y poussent, ainsi que de ceux qui posent le pied dessus -hors de question qu'un moldu s'aventure trop près du coin magique- jusqu'à l'élevage de mouton, de veau, d’agneau pour se nourrir (et nourrir les grosses bebêtes) ou récupérer la laine et les peaux, la pousse des plantes servant aux onguents et aux potions, la revente de certains produits magiques provenant d’animaux (venins, écailles, griffes, sang…). De ce fait, tout les corps de métiers sont présent sur l'île ainsi que des représentants de la famille en dehors.
Ils brassent également leur propre bière et leur propre whisky, mais très franchement, personne ne vous le conseillera.
L'ambiance est très familliale. Outre le travail, ils font beaucoup de chose ensemble. Il est rare qu'un repas se fasse à moins de dix personnes. Il y a toujours une tante, un oncle, un cousin qui s'y joint. Les portes sont rarement fermé pour les membres du clan, mais des sorts y sont apposé en cas d'intrus.
Lois & Sang
Les MacLeòid sont des sang-purs. Cela dit, certains renégat se considère comme sang-mêlé, juste pour embêter le monde.
Il est compliqué d'échapper à certains diktats quand on vit en communauté. Des règles a suivre et même si le clan tend à se moderniser, certaines restent indiscutables, certaines se font oublier. Ceci n'est qu'un aperçu des quelques lois :
- Tout ce qu'il se passe au sein du clan reste au sein du clan. Ils se font justice eux même, prennent les décisions entre eux, sous l'oeil vigilant du chef de clan.
- S'ils prônent une certaine liberté quant aux relations non sérieuses, les mariages sont très souvent entre Ecossais de sang-purs. C'est à dire entre MacLeòid ou avec les cousins proches, les MacFusty. Il n'y a que très peu de brassage ethnique, même si la nouvelle génération essait de renverser cette loi. (il parait même que la fille du chef de clan doit épouser le fils du chef de clan MacFusty. Sauf quand celle-ci fuit de son mariage par la fenêtre de la salle de bain en robe de mariée...)
- Les problèmes se règlent souvent à coup de poing, accompagnée d'une bonne bière autour du feu, offerte solannellement par le perdant au vainqueur du duel.
- Le pire châtiment est le bannissement. Il peut être d'une durée limitée ou être à vie.
Il est compliqué d'échapper à certains diktats quand on vit en communauté. Des règles a suivre et même si le clan tend à se moderniser, certaines restent indiscutables, certaines se font oublier. Ceci n'est qu'un aperçu des quelques lois :
- Tout ce qu'il se passe au sein du clan reste au sein du clan. Ils se font justice eux même, prennent les décisions entre eux, sous l'oeil vigilant du chef de clan.
- S'ils prônent une certaine liberté quant aux relations non sérieuses, les mariages sont très souvent entre Ecossais de sang-purs. C'est à dire entre MacLeòid ou avec les cousins proches, les MacFusty. Il n'y a que très peu de brassage ethnique, même si la nouvelle génération essait de renverser cette loi. (il parait même que la fille du chef de clan doit épouser le fils du chef de clan MacFusty. Sauf quand celle-ci fuit de son mariage par la fenêtre de la salle de bain en robe de mariée...)
- Les problèmes se règlent souvent à coup de poing, accompagnée d'une bonne bière autour du feu, offerte solannellement par le perdant au vainqueur du duel.
- Le pire châtiment est le bannissement. Il peut être d'une durée limitée ou être à vie.
Traditions & Légendes
Personne ne vous dira jamais si ces légendes sont vrais ou non.
- Il paraitrait que Granny est en vérité la toute première Lady du clan, qu'elle a tout vu et tout vécut à travers les âges et qu'elle serait née dans une pomme de pin, Que c'est pour cela qu'elle est toujours pleine de sagesse et de bons conseils.
- Il paraitrait qu'ils y avaient un très grand respect entre les premiers MacLeòid et les Noirs des Hébrides et que ces derniers les laissait les chevaucher. Ce respect se serait perdu avec le temps, la population qui s'est devellopée, l'homme à voulu l'assujetir, le dragon est donc devenu méfiant et plus agressif.
- Il paraitrait que l'art du combat à l'épée et à la hache est toujours enseigné, aux filels comme aux garçons.
- Il se raconte qu'une autre espèce de dragon sillonent les cieux des îles de Skye. Aux flammes bleus telle la couleurs du tartan du clan, telle un esprit protecteur des îles et de leurs occupants.
- On dit aussi qu'une déesse se réincarne dans chaque jeune fille MacLeòid qui née. (Inutile de préciser que cette légende là, Jaïna y croit dur comme fer.)
- Il paraitrait que Granny est en vérité la toute première Lady du clan, qu'elle a tout vu et tout vécut à travers les âges et qu'elle serait née dans une pomme de pin, Que c'est pour cela qu'elle est toujours pleine de sagesse et de bons conseils.
- Il paraitrait qu'ils y avaient un très grand respect entre les premiers MacLeòid et les Noirs des Hébrides et que ces derniers les laissait les chevaucher. Ce respect se serait perdu avec le temps, la population qui s'est devellopée, l'homme à voulu l'assujetir, le dragon est donc devenu méfiant et plus agressif.
- Il paraitrait que l'art du combat à l'épée et à la hache est toujours enseigné, aux filels comme aux garçons.
- Il se raconte qu'une autre espèce de dragon sillonent les cieux des îles de Skye. Aux flammes bleus telle la couleurs du tartan du clan, telle un esprit protecteur des îles et de leurs occupants.
- On dit aussi qu'une déesse se réincarne dans chaque jeune fille MacLeòid qui née. (Inutile de préciser que cette légende là, Jaïna y croit dur comme fer.)
- InvitéInvité
Re: [Aonaibh ri chéile] Jaïna
Mar 11 Aoû 2020 - 18:14
L’écriture se fait tremblante sur le parchemin. Les doigts suivent la tangente de ton corps prit de spasme, la pluie de tes yeux s’écroulant depuis quelques jours sans arrêt parsemant le papier ici et là. Elle fait couler l’encre et les mots bien que la main continue à écrire ce que le cœur dicte. Peiné. Apeuré. Si l’injustice de devoir te marier à un cousin te met en colère, l’idiotie d’avoir quitté l’être aimé par simple lettre t’avais tout simplement brisé, toi, la grande Jaïna.
Et ce soir, tu essais de t’expier. Coucher la vérité sur le papier semble plus simple que d’en parler. Tu essais d’expliquer, ce que tu ressens. Tes regrets. Tes sentiments. Une bouteille à la mer.
.Et ce soir, tu essais de t’expier. Coucher la vérité sur le papier semble plus simple que d’en parler. Tu essais d’expliquer, ce que tu ressens. Tes regrets. Tes sentiments. Une bouteille à la mer.
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August.30.2010
Darius,
I should have told you that as soon as I found out.
I shouldn't have done it like this.
I was afraid. I guess, I’m still scared. I panicked, I did something stupid, like breaking up with you. Like making you suffer for nothing. Breaking your hearts and mine.
I made a big mistake. I could never apologize enough for all the pain I've done to you. That I did to us. But you need to know. You deserve to know.
It's not a question of feelings, not even your fault. Just mine. Mine and my family.
Daddy got me engaged with a cousin MacFusty. For the honnor of the family MacLeoid.Traditions, he said. He threatened me with banishment from the clan and...Holy Shit, he doesn’t listen to me. He don’t care about my feelings and what I want. No matter how much I scream, howl, or cry, he doesn't care. There's only honor and these fucking pacts for the fucking dragons. This is completely bullshit. How can a father do that to his lovely daughter ? I don't understand, this is madness. And so violent. I can't understand why. The discussion is so closed. I can't do anything.
All of this is not fair. I wake up everyday with the hope that it's just a nightmare. With the hope waking up by your side. And everyday I'm dying to see all this is reality.
I don’t know what to do.I don’t know what to say.
I can’t do this, but how to survive alone, without money to live or work.Without family, especialy my brothers.
But I should never have given up on us.
I’m completly lost.I regret everything. I can't let you go like this.
I would like to come back to those holidays where nothing was more important than us.
I need you.
I miss you.
And above all, I love you.Your J., forever.
PS : Please, if you can one day, forgive me.
La lettre parsemée de tes larmes est alors roulé en boule une fois signé, dans un geste tremblant. Tu ne peux pas faire ça. Tu sens le sol qui se dérobe sous tes pieds alors que l’appel à l’aide finit dans la corbeille de ta chambre, les jambes se repliant contre toi. La respiration haletante. Le cœur complètement retourné. Crise d’angoisse. Crise de nerf. Les doigts glissent dans tes cheveux, saisissant leur racine sans compassion, cherchant peut-être à soulager la douleur de ton cœur en ayant mal physiquement. Mais le cœur à trop mal.. Cette nuit encore, tous les démons de ces dernières semaines viendront te hanter. Tes propres démons. Ceux que tu as créé seule.
Trop de fierté mal placée t’empêche de l’envoyer même si ton cœur en brûle d’envie. Le retrouver, parler, comme tu aurais dû faire au lieu de laisser parler le physique. Et demain, tu sais qu’il sera trop tard pour cela.
Tu laisses quand même échapper ta chance. Estimant que le Sarde serait bien mieux sans ta présence néfaste. Les yeux rouges se fixent sur la poubelle. Il a dit stop. Les doigts se referment alors sur le briquet qu’il t’a offert. Vestige qui fait mal et qui pourtant restera contre toi.
La seule chose te restant à faire pour l’heure est de subir et attendre en silence la date échéante programmée pour dans quelques mois. Admettre l’idée qu’il ne fera plus jamais parti de ta vie. Cette simple idée serre une nouvelle fois ton palpitant, violement. Le poing sur le cœur, l’air filtre entre tes lèvres. Tu étouffes. Tu voudrais hurler et rien ne sort. Dans un accès de rage pourtant, tes parchemins valsent sur le sol, tes pieds bondissent sur le sol et tout ce qui passe sous ta main finit sur le sol. Lampe, bibelot, les images sur papier glacé, même l’appareil photo. Plus rien n’importait. Plus rien.
C’est au milieu du capharnaüm que tes jambes t’abandonnent. Tes nerfs aussi. S’en était beaucoup trop, même pour toi. Allongée la, sur le tapis épais au milieu de la pièce, le torrent ne s’arrête plus et tu ne cherches même pas à l’arrêter.
Les larmes ne s’arrêteront plus.
La souffrance non plus.
Le cœur brisé.
L’âme en peine.
La souffrance non plus.
Le cœur brisé.
L’âme en peine.
Trop de fierté mal placée t’empêche de l’envoyer même si ton cœur en brûle d’envie. Le retrouver, parler, comme tu aurais dû faire au lieu de laisser parler le physique. Et demain, tu sais qu’il sera trop tard pour cela.
Tu laisses quand même échapper ta chance. Estimant que le Sarde serait bien mieux sans ta présence néfaste. Les yeux rouges se fixent sur la poubelle. Il a dit stop. Les doigts se referment alors sur le briquet qu’il t’a offert. Vestige qui fait mal et qui pourtant restera contre toi.
La seule chose te restant à faire pour l’heure est de subir et attendre en silence la date échéante programmée pour dans quelques mois. Admettre l’idée qu’il ne fera plus jamais parti de ta vie. Cette simple idée serre une nouvelle fois ton palpitant, violement. Le poing sur le cœur, l’air filtre entre tes lèvres. Tu étouffes. Tu voudrais hurler et rien ne sort. Dans un accès de rage pourtant, tes parchemins valsent sur le sol, tes pieds bondissent sur le sol et tout ce qui passe sous ta main finit sur le sol. Lampe, bibelot, les images sur papier glacé, même l’appareil photo. Plus rien n’importait. Plus rien.
Seule.
C’est au milieu du capharnaüm que tes jambes t’abandonnent. Tes nerfs aussi. S’en était beaucoup trop, même pour toi. Allongée la, sur le tapis épais au milieu de la pièce, le torrent ne s’arrête plus et tu ne cherches même pas à l’arrêter.
La vipère souffre plus que jamais.
@Darius Belby
- InvitéInvité
Re: [Aonaibh ri chéile] Jaïna
Sam 14 Nov 2020 - 18:06
25 Juin 2011
Il n’y a plus qu’une seule chose à faire maintenant.
Après t’être assuré que tu sois bien seule et que ton cher frère commence à occuper la galerie, tu te relèves, attrapant les pans de cette ignoble robe meringue, bien trop laide pour être prise au sérieux. Il n’y a pas de temps pour réfléchir. Pas de temps pour faire marche arrière ou encore se lamenter. Ton fidèle sac attaché en bandoulière autour de toi, tu entreprends alors de sauver ta vie. Sauver ta liberté. tes doigts se posent sur la fenêtre, prenant alors une grande inspiration. Paupières qui se closent. Expiration. Et déterminer, tu ouvres celle-ci, en te penchant un instant. Droite, personne. Gauche, personne. Tu retires alors tes escarpins pour grimper sur le rebord. Viens alors la partie délicate : passer tes hanches largement agrandit par le trop plein de tissus. Grommelant tout ce que tu peux en gaélique. Enfin, te voilà de l’autre côté, même si un bout de tulle à accroché le rebord de la vitre, s’arrachant alors que tu te laisses glisser pour atteindre le sol. Tant pis, ce sera la preuve de ta culpabilité, le grand morceau de tulle flottant au vent.
Oubliant alors que tu ne portais même plus de chaussures –de toute façon fuir en escarpins, c’était mission impossible- tu prends la tangente. Fuir vers les limites des terres de ta famille pour pouvoir transplaner en toute liberté sur Londres. Toujours sur tes gardes, en ayant pris soin de sortir ta baguette. La future non-mariée court dans l’herbe. Tu évites les gravats, ainsi que les chemins trop en vue. Une chance que tu connaisses le village par cœur. Tout le monde était en fête -on pouvait entendre de la musique, des discussions et probablement certains de tes cousins déjà ivres- c'était une chance pour toi, puisque toute l’attention était portée à l’endroit où tu aurais dû te trouver.
Et tu te caches dans un buisson. Un groupe de personne qui passe, tous pimpant dans leurs kilts et leurs robes et discute allègrement. Reconnaissant –ou peut-être l’as-tu imaginé- la voix d’Evan dans le lot. Pitié, éloigne ce monde. Pitié. Comme si une transmission de pensée aller fonctionner. Un peu tu aimes à croire puisque dix minutes suffisent à te relaisser le champ libre. Brindilles et feuilles ornent tes cheveux et ta robe à présent alors que tes pieds souffrent. Mais tu ne sens rien. Tu ne penses qu’à rejoindre la lisière.
Une angoisse te prend alors que tu oses regarder l’heure. Probablement que tes demoiselles d’honneurs sont déjà en train de frapper à la porte de ta chambre fermée à clé. Celle la même vidée des affaires qui te tenaient le plus à cœur, des vêtements, des livres. Des photos. Peut-être même que Daddy est déjà au courant que tu ne réponds pas à la porte. Ou que quelqu’un t’a tout bonnement vue. Le pas s’accélère. Le cœur s’emballe alors que ton pied atteint ta liberté, le début de la forêt.
Un regard en arrière se perd.
Abandonnant ici la broche qui retenait tes cheveux, dans l’herbe humide.
Malgré lui, le cœur de la vipère se serre. Il est toujours là, même si totalement anéanti. Il existe sous tous ces murs qu’elle a commencés à bâtir autour.
Elle se déteste déjà bien assez et se déteste encore plus maintenant.
La liberté ne devrait pas avoir un prix aussi cher.
Mais elle préfère le payer plutôt que de passer sa vie soumise.
Abandonnant ici la broche qui retenait tes cheveux, dans l’herbe humide.
Malgré lui, le cœur de la vipère se serre. Il est toujours là, même si totalement anéanti. Il existe sous tous ces murs qu’elle a commencés à bâtir autour.
Elle se déteste déjà bien assez et se déteste encore plus maintenant.
La liberté ne devrait pas avoir un prix aussi cher.
Mais elle préfère le payer plutôt que de passer sa vie soumise.
Crac. Tes pieds toujours nus foulent le sol de la capitale anglaise. Dans cette ruelle moldue, tu observes autour de toi l’air perdue. Trop de bruit. Trop de pollution. Trop de lumière. Quelques pas te permettent de rejoindre une artère principale pleine de monde. Oubliant alors que tu portes encore ta robe de mariée déchirée, que ton maquillage a coulé. Ce n’est pas grave. Un frisson parcourt ton échine. Tu en as oublié qu’il faisait froid et qu’en plus il pleuvait. On t’observe, mais c’est le cadet de tes soucis. Tu sors de ton sac une veste en cuir que tu enfiles, ainsi qu’un bout de papier avec l’adresse où tu dois te rendre. Les clés de ton palace au creux de ta main.
Perdue. Tu observes les bâtiments, puis les gens trop pressés. La voix qui se perd dans les bruits de la ville. Jusqu’à ce que ta route croise celle d’un parc où tu te presses d’aller. Le premier banc te servant un instant pour souffler et reprendre tes esprits. Les doigts recouvrant alors tes yeux, l’espace de quelques minutes avant de fouiller dans ton sac. Besoin d’un remontant. C’est à ce moment que deux ombres obstruent ta vision. Le regard panda se relevant, tu ne comprends pas trop ce qu’on ces aurors moldus à rester devant toi. Jusqu’à ce que l’un d’eux prennent la parole.
”- mademoiselle, je suis désolé mais il est interdit de faire la manche ici.”
Wait, what ? Les yeux s’écarquillent, ta tête se secouent.
”- Pardon ? Ai-je l’air de faire la manche ? Surtout avec une robe de mariée ?”
”- Nous voudrions voir vos papiers, vérifier que tout est en règle. Et vous rappeler que le racolage est interdit.”
Il ne manquait pas d’air celui-là. L’air outrée sur ton visage suffit de lui-même pour faire comprendre que non tu n’étais pas en train de faire la prostipute. Ni même la manche. Et par chance, tu arrives à trouver ces papiers –factice mais on y voit que du feu- pour montrer patte blanche à ces messieurs.
”- Je suis Ecossaise. Je suis arrivée il y a peu et... Disons que tout ne se passe pas comme prévue dans ma vie. J’ai un appartement sur Londres et je me suis juste perdue. D’ailleurs, si ce n’est pas trop vous demander, pouvez-vous me dire où se trouve cette adresse avant que je ne congèle sur place ?”
La vipère s’impatiente. Mais tu te sens insultée. Bafouée. Et en visualisant le policeman qui fait une moue en voyant l’adresse et en t’indiquant la direction à suivre, tu pressens en plus que ce n’est pas un quartier de folie.
Wait, what ? Les yeux s’écarquillent, ta tête se secouent.
”- Pardon ? Ai-je l’air de faire la manche ? Surtout avec une robe de mariée ?”
”- Nous voudrions voir vos papiers, vérifier que tout est en règle. Et vous rappeler que le racolage est interdit.”
Il ne manquait pas d’air celui-là. L’air outrée sur ton visage suffit de lui-même pour faire comprendre que non tu n’étais pas en train de faire la prostipute. Ni même la manche. Et par chance, tu arrives à trouver ces papiers –factice mais on y voit que du feu- pour montrer patte blanche à ces messieurs.
”- Je suis Ecossaise. Je suis arrivée il y a peu et... Disons que tout ne se passe pas comme prévue dans ma vie. J’ai un appartement sur Londres et je me suis juste perdue. D’ailleurs, si ce n’est pas trop vous demander, pouvez-vous me dire où se trouve cette adresse avant que je ne congèle sur place ?”
La vipère s’impatiente. Mais tu te sens insultée. Bafouée. Et en visualisant le policeman qui fait une moue en voyant l’adresse et en t’indiquant la direction à suivre, tu pressens en plus que ce n’est pas un quartier de folie.
C’est sans grand remerciement –ils ne se sont pas excusés non plus d’ailleurs- que tu reprends ta marche. Tu auras traversé la moitié de Londres pour te retrouver a Fleet Street. Devant une bâtisse ancienne divisé en plusieurs appartement. Mais pas la bâtisse rénovée, non, la bâtisse plutôt en ruine.
Visage encore plus décomposée.
Les marches se gravissent difficilement.
Les marches se gravissent difficilement.
Au plus haut, à la dernière porte, se dresse là ta future demeure qui n’a rien d’un palace. Encore une fois, le cœur se serre. Comment as-tu pu en arriver là ? Dans un grincement, la porte s’ouvre. Tu n’as plus que tes yeux pour pleurer en voyant alors les flaques sur le sol puisque le toit est mal isolé. De désarroi, tu lâches la poignée de porte qui se claque seule. Fais quelques pas avant de te laisser tomber sur le canapé, les pieds endoloris. Les yeux qui s’embuent, s’en est trop. Mais tu n’as plus que ça.
Plus que tes yeux pour pleurer en voyant que ta chambre est presque plus petite que la salle de bain.
Plus que tes yeux pour pleurer en sentant le vent passer à travers la fenêtre.
Des pièces de huit mètres carrés, de la moisissure et des meubles miteux. Voilà tout ce que tu mérites.
Le retour de bâton fait mal. Il est justifié.
Et voilà ce que coûte Ta liberté.
Plus que tes yeux pour pleurer en sentant le vent passer à travers la fenêtre.
Des pièces de huit mètres carrés, de la moisissure et des meubles miteux. Voilà tout ce que tu mérites.
Le retour de bâton fait mal. Il est justifié.
Et voilà ce que coûte Ta liberté.
@Darius Belby
Et un peu @Evan Wakefield aussi
- InvitéInvité
Re: [Aonaibh ri chéile] Jaïna
Mar 24 Nov 2020 - 18:06
Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine.
On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel.
On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même.
Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus.
Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté.
On abandonne. On abandonne et on accepte.
Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal.
Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut.
La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence.
Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer.
On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel.
On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même.
Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus.
Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté.
On abandonne. On abandonne et on accepte.
Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal.
Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut.
La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence.
Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer.