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eye roll (fb) (jaïna)
Dim 14 Nov 2021 - 19:18
| | eye roll ; |
☩ JANVIER 2020-
L’ennui le bat fort. Dans son crâne. Dans ses traits. Jusqu’à même ce pied qui foule sans conviction le premier carreau de la salle. Ces heures de rattrapages -si nécessaires pour l’obtention de son diplôme, parait-il- embarrassent son temps. Voilà l’origine « unique » de ses humeurs.
Non, ces rumeurs ne l’ont jamais chagriné. Lui, l’anesthésié depuis longtemps dès qu’elle est concernée. Tout ce qu’elle a représenté n’est qu’une blessure vieille bien suturée maintenant. De la peine due à leur caduque amour, il a grandi, puis s’en est indifféré. La mangouste est ainsi : fonceuse. Même la rancune qui naquit des cendres de leurs vieil acoquinement n’a jamais pris racine dans ces peines de cœur. Elle ne s’était due qu’à une habitude révolue -et heureusement- de la Calédonienne à s’emmouracher du cisalpin comme bouc émissaire favori. Il l’avait abhorré pour les ribambelles d’avanies qu’elle lui eut fait subir. Elle s’était excusée pour ce comportement, certes. Elle s’était appuyée sur des raison qui n’en étaient pas vraiment. Cependant, il avait écouté -et en un sens, il avait pardonné.
Oui, il avait.
Aujourd’hui, le regard bistré la cisaille. Froid. Dépourvu de haine. Juste déconnecté. Toute sa bienveillance usuelle déguerpit au profit d’une stature maussade. Les mains fourrées dans les poches. Sa chappe d’envie inexistante oint toute la cime latine avec évidence. L’air maussade s’empare de son faciès, qui n’octroie qu’un hochement pour toute salutation.
En cette seconde où tout surgit. Cette décharge le heurte. Il n’avait qu’à se confronter à elle pour s’abrutir d’une irritation molle.
Y a un goût d’amer. De rancune. Il s’excède de l’hypocrisie de ces yeux azurs et de son teint hâlé qui lui sourient. Elle a presque l’air contente. Lui se contente de stationner à pas même un mètre de l’encadrement de la porte.
Les pupilles sombres se décrochent d’elle. Elles balaient avec lenteur l’environnement. D’une lippe qui se pince transparait son doute. Il n’a pas envie d’être ici. Pourquoi se l’infliger ? Les dates butoirs de fin de projet sont loin. D’autres masses de travail plus urgents le guettent davantage. Il a mieux à faire.
Les prunelles reprennent d’assaut le minois d’en face. Elle semble l’avoir attendu. Prête pour sa part à la tâche ; prête à l’aider. Elle lui octroie de son temps, et lui est bien d’envie de lui en faire perdre.
D’ordinaire, sa politesse aurait sermonné ses mauvaises grâces pour qu’il s’efforce. A la limite, il se serait excusé mille et mille fois pour la sédition de son tempérament. Mais là, pour une raison qu’il ne cherche pas même, il n’en fait rien. Pas même pointe sur lui un poil d’embarras. Les joues incolores. Le visage peint d’une brute indifférence. D’un banal soupir -comme si s’expliquer lui coûte trop déjà-, il déclare platement :
« Pas aujourd’hui. Désolé. »
Même cette phrase l’ennuie. Son regard entame déjà de se soustraire à elle. Les pieds dansent un demi-tour. Non, aujourd’hui pas d’envie ; il ne sait pas pourquoi, c’est juste comme ça.
L’ennui le bat fort. Dans son crâne. Dans ses traits. Jusqu’à même ce pied qui foule sans conviction le premier carreau de la salle. Ces heures de rattrapages -si nécessaires pour l’obtention de son diplôme, parait-il- embarrassent son temps. Voilà l’origine « unique » de ses humeurs.
« Tu as entendu les nouvelles ? »
Non, ces rumeurs ne l’ont jamais chagriné. Lui, l’anesthésié depuis longtemps dès qu’elle est concernée. Tout ce qu’elle a représenté n’est qu’une blessure vieille bien suturée maintenant. De la peine due à leur caduque amour, il a grandi, puis s’en est indifféré. La mangouste est ainsi : fonceuse. Même la rancune qui naquit des cendres de leurs vieil acoquinement n’a jamais pris racine dans ces peines de cœur. Elle ne s’était due qu’à une habitude révolue -et heureusement- de la Calédonienne à s’emmouracher du cisalpin comme bouc émissaire favori. Il l’avait abhorré pour les ribambelles d’avanies qu’elle lui eut fait subir. Elle s’était excusée pour ce comportement, certes. Elle s’était appuyée sur des raison qui n’en étaient pas vraiment. Cependant, il avait écouté -et en un sens, il avait pardonné.
Oui, il avait.
Aujourd’hui, le regard bistré la cisaille. Froid. Dépourvu de haine. Juste déconnecté. Toute sa bienveillance usuelle déguerpit au profit d’une stature maussade. Les mains fourrées dans les poches. Sa chappe d’envie inexistante oint toute la cime latine avec évidence. L’air maussade s’empare de son faciès, qui n’octroie qu’un hochement pour toute salutation.
En cette seconde où tout surgit. Cette décharge le heurte. Il n’avait qu’à se confronter à elle pour s’abrutir d’une irritation molle.
« Avec Evan, ils se sont fiancés. J’imagine qu’ils doivent se dorer la pilule pour fêter ça. »
Y a un goût d’amer. De rancune. Il s’excède de l’hypocrisie de ces yeux azurs et de son teint hâlé qui lui sourient. Elle a presque l’air contente. Lui se contente de stationner à pas même un mètre de l’encadrement de la porte.
Les pupilles sombres se décrochent d’elle. Elles balaient avec lenteur l’environnement. D’une lippe qui se pince transparait son doute. Il n’a pas envie d’être ici. Pourquoi se l’infliger ? Les dates butoirs de fin de projet sont loin. D’autres masses de travail plus urgents le guettent davantage. Il a mieux à faire.
Les prunelles reprennent d’assaut le minois d’en face. Elle semble l’avoir attendu. Prête pour sa part à la tâche ; prête à l’aider. Elle lui octroie de son temps, et lui est bien d’envie de lui en faire perdre.
D’ordinaire, sa politesse aurait sermonné ses mauvaises grâces pour qu’il s’efforce. A la limite, il se serait excusé mille et mille fois pour la sédition de son tempérament. Mais là, pour une raison qu’il ne cherche pas même, il n’en fait rien. Pas même pointe sur lui un poil d’embarras. Les joues incolores. Le visage peint d’une brute indifférence. D’un banal soupir -comme si s’expliquer lui coûte trop déjà-, il déclare platement :
« Pas aujourd’hui. Désolé. »
Même cette phrase l’ennuie. Son regard entame déjà de se soustraire à elle. Les pieds dansent un demi-tour. Non, aujourd’hui pas d’envie ; il ne sait pas pourquoi, c’est juste comme ça.
@Jaïna MacLeòid
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Re: eye roll (fb) (jaïna)
Mer 17 Nov 2021 - 16:08
Il n’y avait rien de mieux que de commencer l’année sur des jours au soleil avec sa meilleure amie. Même si c’était essentiellement pour la rebooster et lui remonter le moral, ton propre moral en proie aux hormones et sentiments (idiots) avait lui aussi bien besoin de repos et de mojitos. Tu t’étais certes défilée d’une de tes responsabilités lors de cette courte absence, mais ce n’était que pour mieux revenir, selon toi. Songeant à tout, jusqu’à même envoyer un hibou express au Belby en avance pour lui annoncer que tu ne pourrais honorer ton cours cette semaine, lui promettant une date ultérieure sans vraiment donner plus d’explication. Tu les donnerais de vive voix, même si tu doutes qu’il se fiche de quoi que ce soit te concernant.
Car tu n’es pas complètement idiote, ni naïve. Tu sais très bien qu’il en sera même soulagé, même si ta présence ne semble plus totalement le débecter. Qu’il arrive que les moments passés soit agréable. Tu sais pertinemment le ridicule de ta propre situation. Le sourire bien présent sur tes lèvres prouve pourtant encore plus que tu n’es que trop contente de le voir et ceux même si cela te parait totalement dramatique.
Masochiste. Dans une conscience que jamais de la vie tu ne pourras dévoiler à qui que ce soit l’absurdité des sentiments qui commencent doucement à te hanter, tu préfères accepter en silence ceux-ci jusqu’à ce qu’ils finissent par s’estomper. Ou te tuer, au choix. En attendant, tu t’attèleras à la seule tâche qui te permettra de voir ce minois qui a le don à la fois de t’exaspérer et de faire sautiller ton palpitant avec dou(l)ceur, sans même qu’il ne s’en rende compte – et heureusement.
Sans même capter immédiatement l’air renfrogné et grumpy de celui-ci qui occupe le pas de la porte, puisque tu es bien trop occupé à tout préparé dans une gaieté peu commune, un léger sursaut te prend en l’entendant enfin. Froid. Si l’entrain n’était pas de mise déjà à la base vu l’enseignement prodigué, il y avait dans ces mots un quelque chose que tu ne savais pas définir. Un quelque chose qui t’ennuie d’ailleurs. Ton sourire s’esquive quelque peu, tes yeux qui le fixe d’un air crédule, le corps crispé un instant.
Pas aujourd’hui. Un battement qui te comprime quelque peu, mais tu fais fi de celui-ci, dissimulant sous un faux sourire le début de déception qui te prend. Tu te sais plus maline, préférant jouer la compréhension, presque non feinte pour une fois. ”-Bonjour.” Petite pointe d’ironie que tu n’as pas pu retenir. ”- Très bien. J’imagine que tu dois avoir une urgence.” Même si tu brûles d’envie de poser la fameuse question –qu’as-tu donc de mieux à faire ?- tu la retiens dans ta gorge, préférant alors récupérer ton sac d’un geste vif pour commencer à remballer tes affaires. Toujours dans la feinte, alors que quelque part, au fond à droite de ta poitrine, ce quelque chose t’embête toujours. ”- Tu souhaites faire cela quand, du coup ?” Car pour toi, c’est évident, ce n’est que partie remise. Ce n’est pas grave.
Ce n’est rien.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: eye roll (fb) (jaïna)
Sam 4 Déc 2021 - 15:28
| | eye roll ; |
☩ Une once replète d’agacement murmure dans son dos. Cette esquisse culmine au pic ironique vipérin, bien que très éphémère. Cette défaillance du caractère écossais satisfait une rancune de l’angliche, bien illégale dans leurs relations. Il se plait à la chagriner d’exaspération, avant de s’admettre vaincu par le flegmatisme qu’elle arbore. Les rôles auraient-ils changé ? Ses pas s’arrêtent net, alors que des coups d’œil s’aventurent par-dessus son épaule. Son faciès se grime d’une mine désintéressée. Seuls ses orbes s’animent d’un évanescent cynisme spadassin envers l’indifférence de l’orvet. Qu’elle emploie ses propres armes contre lui, mais des deux, il sait qui reste le plus vaillant avec ce type de glaive.
« Je ne sais pas. »
C’est avec franchise que s’est peinte cette sentence. S’il doit envisager sur l’instant reprendre ces cours de soutiens, toute envie chute dans les méandres de son insolence. Si en plus il s’accompagne d’elle, un sentiment fort réfractaire jailli sous sa peau. Il n’a toujours pas digéré son hypocrisie. Lorgnant ce visage pour n’y revoir que des échos dans sa mémoire qu’il lui reproche.
« J’imagine que tu vas plutôt être occupée prochainement. Félicitations d’ailleurs. »
Mais ce minois bien impassible n’illustre aucun de ses mots. En un sens, il s’estime déçu d’elle, sans moyen d’invoquer une quelconque miséricorde -dont pourtant il a tendance à être maître d’ordinaire. En a-t-elle eu lorsqu’il eut à subir les à-coups des coups du sort de la blonde, qu’elle lui a fait assumer pendant des années bien égoïstement ? Et pourtant, malgré des excuses et raisons plus que branlantes, elle s’accompagnait d’une crainte qui résonnait fort chez l’ausonien. Ces mariages de sang ; maudits jeux d’alliances qui marquent des vies étrangères en leur imposant réciproquement une appartenance légitimée par cérémonie et bague. La calédonienne a eu la foi de se battre contre son destin, et ce lors d’une jeunesse qui en impose le respect -ou qui explique sa rébellion. A l’heure actuelle, le séditieux motard lui-même n’est peut-être guère assez téméraire pour emprunter ce chemin. Mais cette image modèle, qui se reflétait également chez le cousin du serpent, s’est brisée. Voilà un mythe auquel il pouvait se retenir, qui s’effondre sous la bassesse des humains. Le cisalpin est trahi. Une brèche a creusé son cœur, où se faufilent aisément les folies de vieilles colères.
Il hausse les épaules, et décroche ses mirettes de la flavescente pour les porter à l’horizon.
« Ca ne vaut pas le coût de s’embêter à continuer. »
Aussitôt reviennent ses pupilles dans celles enclavées d’azur. Sous les ombres de ces cils, l’assurance brille dans ces sphères sombres.
« Je peux me débrouiller seul. »
Sa décision, il l’impose, et ce avec un accent de mensonge en lequel il croit vaguement -mais il faut admettre qu’il s’en moque bien.
« Je ne sais pas. »
C’est avec franchise que s’est peinte cette sentence. S’il doit envisager sur l’instant reprendre ces cours de soutiens, toute envie chute dans les méandres de son insolence. Si en plus il s’accompagne d’elle, un sentiment fort réfractaire jailli sous sa peau. Il n’a toujours pas digéré son hypocrisie. Lorgnant ce visage pour n’y revoir que des échos dans sa mémoire qu’il lui reproche.
« J’imagine que tu vas plutôt être occupée prochainement. Félicitations d’ailleurs. »
Mais ce minois bien impassible n’illustre aucun de ses mots. En un sens, il s’estime déçu d’elle, sans moyen d’invoquer une quelconque miséricorde -dont pourtant il a tendance à être maître d’ordinaire. En a-t-elle eu lorsqu’il eut à subir les à-coups des coups du sort de la blonde, qu’elle lui a fait assumer pendant des années bien égoïstement ? Et pourtant, malgré des excuses et raisons plus que branlantes, elle s’accompagnait d’une crainte qui résonnait fort chez l’ausonien. Ces mariages de sang ; maudits jeux d’alliances qui marquent des vies étrangères en leur imposant réciproquement une appartenance légitimée par cérémonie et bague. La calédonienne a eu la foi de se battre contre son destin, et ce lors d’une jeunesse qui en impose le respect -ou qui explique sa rébellion. A l’heure actuelle, le séditieux motard lui-même n’est peut-être guère assez téméraire pour emprunter ce chemin. Mais cette image modèle, qui se reflétait également chez le cousin du serpent, s’est brisée. Voilà un mythe auquel il pouvait se retenir, qui s’effondre sous la bassesse des humains. Le cisalpin est trahi. Une brèche a creusé son cœur, où se faufilent aisément les folies de vieilles colères.
Il hausse les épaules, et décroche ses mirettes de la flavescente pour les porter à l’horizon.
« Ca ne vaut pas le coût de s’embêter à continuer. »
Aussitôt reviennent ses pupilles dans celles enclavées d’azur. Sous les ombres de ces cils, l’assurance brille dans ces sphères sombres.
« Je peux me débrouiller seul. »
Sa décision, il l’impose, et ce avec un accent de mensonge en lequel il croit vaguement -mais il faut admettre qu’il s’en moque bien.
- InvitéInvité
Re: eye roll (fb) (jaïna)
Mer 8 Déc 2021 - 15:44
Décontenancée. Etonnée. Il n’y avait pas meilleurs mots pour qualifier ton air et ta bouche semi-ouverte telle un poisson hors de l’eau. Il a le don de te sonner –ce n’est pas nouveau- mais il se surpasse encore une fois. Tout se bouscule dans ta tête, tu essais de faire abstraction en espérant une explication plus étendue. Mais non, rien, du néant. Du néant et des sous-entendus que tu ne captes pas. A mille lieux d’imaginer que certains ragots étaient puissants et avaient pu atterrir à son oreille. Tu poses un instant, cherchant à trouver la réponse quelque part sur son visage. “- Occupée à ?” La question est franche puisque tu ignores totalement de quoi il parle. Ça se lit sur tes réactions, dans tes yeux qui semble vouloir demander ce qui ne tourne pas rond dans la tête du sarde. Plongée dans un temps irréel où là encore, tu te demandes où est la caméra cachée, tu oses même te retourner, imaginant qu’il s’adresse peut-être à quelqu’un d’autre. Les sourcils se haussent alors que tu reviens à lui en secouant la tête. ”- Félicitations pour... ?” A croire que tu as consommer un peu trop de tentacula pour comprendre, tu écarquilles un peu le regard, secouant la tête. Tu t’inventes des trucs.
Et la suite ne te rassure pas, puisque tu restes dans une incompréhension totale de la globalité de la situation. Au pied d’un mur qui t’embête profondément. Plus que tu ne le veux. Plus que tu ne le crois. La première interrogation te venant étant ai-je fais quelque chose qui te permet de douter à nouveau ? Pas dans tes souvenirs. Dans une vague tentative de retrouver le peu de lien qui vous unis, tu tentes un léger rire, quelque peu nerveux, à se demander si ce n’était pas à toi que profitait toute cette perte de temps. ”- Tu t’es réveillé soudainement avec un don pour les sortilèges, c’est ça ?” Si les mots portent ta rire, ton esprit défaille quelque peu. Il s’affole, mais tu restes la plus impassible que tu le peux. Dans un contrôle de toi digne de la plus grande des manipulatrices –que tu crois.
Il semble pourtant sérieux. A la limite de retrouver son balai coincé dans le postérieur. Et tu n’aimes pas trop cet air-là. Tes lèvres se pincent, retenant le plus fort possible toutes remarque acerbe qui veulent trancher l’air. C’est compliqué mais tu t’en sors en agrippant nerveusement la lanière de ton sac balancé trop rapidement sur ton épaule. Tu essais de comprendre encore ce qu’i les passe sans réagir de trop. Tout ceci doit rester rien. ”- Tu vas te débrouiller comme tu te débrouillais avant ? Ou tu as trouvé une autre tutrice qui saura te supporter ?” Tu ne prends même pas de détour parce que tu ne vois que ça de possible en vérité. Ça te blesse même plus qu’autre chose puisque cela sous entendrait que vraiment tout est factice. Que ce n’était que des politesses. Le rien finit par te faire réfléchir là où tu ne devrais même pas te poser de question. C’était d’un ridicule, pourtant tu oses la question sans une once de reproche –du moins tu les gardes au fond de toi au maximum que tu peux. Il y a même une pointe nommée Jalousie qui essai de s’immiscer discrètement.
Non. La clé, c’est de rester neutre. D’éviter tout débordement avant de savoir ce qu’il se trame dans cette tête brune. Ce qui n’était pas une mince affaire.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: eye roll (fb) (jaïna)
Dim 16 Jan 2022 - 11:28
| | eye roll ; |
☩ La langue calédonienne claque, tel le revers. Pire étant sa voix ; qui ne s’émeut pas, à l’instar de la glace dans ses prunelles claires. Elle sait où appuyer. Et à défaut que la joue ritale s’empourpre, c’est l’égo qui se pare d’une once de vermeil, bien malgré lui. Ses éternels échecs estudiantins l’ont pourtant bien habitué à leur vérité, mais l’insinuation d’une dépendance à autrui due à leur existence griffe l’âme rebelle.
« J’ai toujours réussi seul les années précédentes. »
Demi-vérité si l’on occulte la patience de Rose à son égard. Ou encore la bienveillance d’un Sanahuja, assez omnipotent vis-à-vis du sarde pour s’imposer en précepteur aux timings les plus parfaits. Toutefois, même à l’orée de leur égide, l’aide a toujours été épisodique et sans longue durée. Les réussites, en parcours médicomagie qui plus est, le cisalpin se les octroie par son acharnement. Alors certes, jamais il n’a décoché une brillante gloire dans l’élite Hungcalfienne -lui demeure plutôt dans les basfonds universitaires-, cependant, ici est question d’une population sorcière d’avance bien plus lettrée que la moyenne. Alors certes, il n’évolue pas dans le cercle des princes de l’esprit et de la magie, mais sa place en pégu dans cette école demeure des lauriers d’aucune honte. Ce parcours et cette fierté, il ne les voue guère aux oubliettes, mais ne s’appesantit davantage dessus auprès de l’orvet. Elles sont à lui ; jalousement, pudiquement. Car tout aspect privé de son existence sonne étranger maintenant à la flavescente. Maintenant ? Oui, il ressent non pas que ce ne la concerne pas, mais plus. S’emmêlent, dans son esprit d’ex-sauvage, la conscience d’avoir été domestiqué, puis trahi. Et le second, pour des raisons bien futiles -même à ses yeux.
Mais qu’y faire lorsqu’on ne veut pas comprendre ; que juste ça démange ? : On arbore une mine inexpressive. On regarde ces minutes qui coulent à brasser des mots qui n’ont guère d’intelligence. On s’en agace. On veut déguerpir. L’impulsion est vomie d’un timbre roque et sans appel :
« Merci pour ton aide, mais ça ira. Profite de ce temps pour organiser ton mariage. »
L’efficacité sèche, d’où indirectement, perle le reproche. Il agresse sur le même timbre de sérénité, en réponse aux armes doucereuses de la vipère. D’ultimes œillades plongent dans l’azur, pour qu’elle faiblisse sous un accord forcé à sa proposition.
« J’ai toujours réussi seul les années précédentes. »
Demi-vérité si l’on occulte la patience de Rose à son égard. Ou encore la bienveillance d’un Sanahuja, assez omnipotent vis-à-vis du sarde pour s’imposer en précepteur aux timings les plus parfaits. Toutefois, même à l’orée de leur égide, l’aide a toujours été épisodique et sans longue durée. Les réussites, en parcours médicomagie qui plus est, le cisalpin se les octroie par son acharnement. Alors certes, jamais il n’a décoché une brillante gloire dans l’élite Hungcalfienne -lui demeure plutôt dans les basfonds universitaires-, cependant, ici est question d’une population sorcière d’avance bien plus lettrée que la moyenne. Alors certes, il n’évolue pas dans le cercle des princes de l’esprit et de la magie, mais sa place en pégu dans cette école demeure des lauriers d’aucune honte. Ce parcours et cette fierté, il ne les voue guère aux oubliettes, mais ne s’appesantit davantage dessus auprès de l’orvet. Elles sont à lui ; jalousement, pudiquement. Car tout aspect privé de son existence sonne étranger maintenant à la flavescente. Maintenant ? Oui, il ressent non pas que ce ne la concerne pas, mais plus. S’emmêlent, dans son esprit d’ex-sauvage, la conscience d’avoir été domestiqué, puis trahi. Et le second, pour des raisons bien futiles -même à ses yeux.
Mais qu’y faire lorsqu’on ne veut pas comprendre ; que juste ça démange ? : On arbore une mine inexpressive. On regarde ces minutes qui coulent à brasser des mots qui n’ont guère d’intelligence. On s’en agace. On veut déguerpir. L’impulsion est vomie d’un timbre roque et sans appel :
« Merci pour ton aide, mais ça ira. Profite de ce temps pour organiser ton mariage. »
L’efficacité sèche, d’où indirectement, perle le reproche. Il agresse sur le même timbre de sérénité, en réponse aux armes doucereuses de la vipère. D’ultimes œillades plongent dans l’azur, pour qu’elle faiblisse sous un accord forcé à sa proposition.
- InvitéInvité
Re: eye roll (fb) (jaïna)
Lun 17 Jan 2022 - 15:59
Ses mots te frappent, durement. Telle du sel sur une plaie qui se (r)ouvre, tu ne bronches guère tellement tu restes dans une incompréhension totale. De celle-là même qui te ferme le claper, bouclant tes lippes puisque tu ne sais même pas quoi lui répondre. Comprendre que ce tout n’a servi à rien puisque Monsieur a toujours réussit seul. Réaliser à quel point tu es stupide. Tu savais pourtant, tu en étais sûre.
Tes doigts frottent pourtant ton crâne plus les secondes passent, tourmenté silencieusement par ce qui a pu le piquer. Migraine qui tape sur les tempes, tu finis par secouer la tête en riolant, nerveusement. ”- C’est une blague.” Soufflé, à demi-mot. Parce que oui, il n’y avait pas d’autres explications. Outre peut-être une demoiselle qui se serait immiscer dans sa vie, jalousant ta magnifique beauté. Mais n’importe quoi, Jaïna.
Tu relèves alors la tête, faire face à ses derniers mots. Ce qui te cloue littéralement à ton siège, te forçant à regarder derrière toi, pour constater qu’il ne te parlait bien à toi. ”- Tu n’aurais pas usé d’un peu trop de Janis aujourd’hui ?” Même si un ton un brin amusé est employé au départ, le regard lui ne flanche pas, emplie d’une incompréhension non feinte. Peut-être que c’était toi qui avais abusé de tentacula, peut-être que c’était pour ça que tu ne comprenais absolument rien à cette situation et surtout pourquoi il te parlait soudainement de mariage. De ton mariage. C’était presque à croire à un bond dans le passé, jetant un coup d’œil vif à ton agenda pour en regarder l’année qui trônait dessus. ”- Mon... What the fuck ?” Rare sont les fois où tu jures. Pourtant, tu trouves les mots totalement appropriés là.
Accompagné d’un haussement de bras quelque peu théâtrale -drama for ever- tu pars dans les aiguë, soulignant l’évidence. ”- Aux dernières nouvelles, je n’ai pas prévu de me marier.” C’était ridicule. Encore plus que ton accent écossais qui ressortait sous ce ton outré.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: eye roll (fb) (jaïna)
Dim 13 Fév 2022 - 12:15
| | eye roll ; |
☩ Il s’agace. Evoquer l’horreur à tentacules est d’une bassesse à la hauteur de la flavescente : cheap. Sur fond de déni injurié qui plus est. Son mélodrame n’atténue pas davantage les humeurs ritales. Quand bien même puisse-t-elle chanter un fond de vérité, sur l’instant sa manière prime pour le juge du sarde.
Oui, quand bien même. Le doute s’immisce dans le sillon tortueux des rumeurs. N’aurait-il pas bêtement prêché la messe des ragots ? L’orvet et son cousin demeurent des attractions dans l’étang hungcalfien, à contrario du cisalpin abonné au banc des inconnus. En parallèle, les sifflets vipérins peuvent tout autant se corrompre de mensonge. En aurait-elle de l’intérêt ? En aurait-elle également à défendre la vérité ? Deux options bien trop plausibles compte tenu du foutoir régnant dans la cervelle calédonienne. Il y a des ficelles de politique des couloirs là-haut dont il sera à jamais étranger. Une unique évidence s’impose en revanche : au fond il s’en moque. Confronté à la brutalité de son caractère, il s’observe vomir de ses impulsions des irritations froides, et n’en détient aucune fierté. D’autant que les parallèles entre l’existence des écossais et ses propres dilemmes de vie ne sont que les fruits de sa propre imagination. Il les a érigés en exemple pour échapper à ses frayeurs ; il a eu envie de croire en un combat qu’il auquel qu’il n’est pas certain de déclencher. L’égoïsme de sa liberté contre sa famille.
La honte le mord pour son comportement. Il hait la chaleur ausonienne de son caractère, d’ordinaire amène. Une œillade brune ose s’aventurer vers elle. Froide encore. Non pas par ire toutefois, mais embarrassement. Au fond, la vie privée de sa comparse n’est pas objet à son jugement.
« Tu auras reçu au moins mes félicitations, qu’elles aient un sens ou non. »
Il s’entend gauche. Tente de soigner l’altercation autant que sa gêne l’y autorise. S’y mêle aussi le cadavre émotionnel de sa précédente exaspération. Ce méli-mélo l’urge à déguerpir prestement ; pars, pauvre colérique du dimanche.
« Je ne suis pas d’humeur et je n’ai pas le temps pour ça aujourd’hui. Je suis désolé- du malentendu. de mon imbécilité. de mon indiscrétion. Les mots s’échouent sur ses lèvres, qu’il balaie d’un claquement de langue. … de t’avoir fait perdre ton temps. »
Ce mea-culpa meurt en un goût fade. Une risette sardonique prend d’assaut ses lippes, dédiée à lui-même. Fuir ses bêtises n’est plus valide pour un quasi-trentenaire. Son aménité estompe son égo pour qu’il réitère une réparation plus appropriée :
« Désolé. »
Une fin parfaite, qui se clôture d’un hochement entendu seulement par lui-même. Feu vert pour lever le camp. L’incompréhension de son interlocutrice ne peut converser alors qu’à la vision de son dos s’évanouir. Il ne veut plus entendre. Habité de la volonté de refuge à l’hôpital ; il sera au moins utile là-bas.
Oui, quand bien même. Le doute s’immisce dans le sillon tortueux des rumeurs. N’aurait-il pas bêtement prêché la messe des ragots ? L’orvet et son cousin demeurent des attractions dans l’étang hungcalfien, à contrario du cisalpin abonné au banc des inconnus. En parallèle, les sifflets vipérins peuvent tout autant se corrompre de mensonge. En aurait-elle de l’intérêt ? En aurait-elle également à défendre la vérité ? Deux options bien trop plausibles compte tenu du foutoir régnant dans la cervelle calédonienne. Il y a des ficelles de politique des couloirs là-haut dont il sera à jamais étranger. Une unique évidence s’impose en revanche : au fond il s’en moque. Confronté à la brutalité de son caractère, il s’observe vomir de ses impulsions des irritations froides, et n’en détient aucune fierté. D’autant que les parallèles entre l’existence des écossais et ses propres dilemmes de vie ne sont que les fruits de sa propre imagination. Il les a érigés en exemple pour échapper à ses frayeurs ; il a eu envie de croire en un combat qu’il auquel qu’il n’est pas certain de déclencher. L’égoïsme de sa liberté contre sa famille.
La honte le mord pour son comportement. Il hait la chaleur ausonienne de son caractère, d’ordinaire amène. Une œillade brune ose s’aventurer vers elle. Froide encore. Non pas par ire toutefois, mais embarrassement. Au fond, la vie privée de sa comparse n’est pas objet à son jugement.
« Tu auras reçu au moins mes félicitations, qu’elles aient un sens ou non. »
Il s’entend gauche. Tente de soigner l’altercation autant que sa gêne l’y autorise. S’y mêle aussi le cadavre émotionnel de sa précédente exaspération. Ce méli-mélo l’urge à déguerpir prestement ; pars, pauvre colérique du dimanche.
« Je ne suis pas d’humeur et je n’ai pas le temps pour ça aujourd’hui. Je suis désolé- du malentendu. de mon imbécilité. de mon indiscrétion. Les mots s’échouent sur ses lèvres, qu’il balaie d’un claquement de langue. … de t’avoir fait perdre ton temps. »
Ce mea-culpa meurt en un goût fade. Une risette sardonique prend d’assaut ses lippes, dédiée à lui-même. Fuir ses bêtises n’est plus valide pour un quasi-trentenaire. Son aménité estompe son égo pour qu’il réitère une réparation plus appropriée :
« Désolé. »
Une fin parfaite, qui se clôture d’un hochement entendu seulement par lui-même. Feu vert pour lever le camp. L’incompréhension de son interlocutrice ne peut converser alors qu’à la vision de son dos s’évanouir. Il ne veut plus entendre. Habité de la volonté de refuge à l’hôpital ; il sera au moins utile là-bas.