- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Lun 22 Juin 2020 - 22:19
Jeudi 11 juin 2020, vers 18 heures, sous le porche du Victoria
Juliet se baladait à Inverness, flânant dans les rues tranquillement, s’arrêtant parfois devant une boutique colorée. Les rues étaient quasiment vides et pour cause… il faisait un temps bizarre. Il faisait chaud et lourd, le ciel était de plus en plus gris et on sentait que l’orage allait finir par se pointer. On aurait dit que tout le monde avait eut l’intelligence d’aller à l’abri. Tout le monde, sauf Juliet Blackthorn.
D’un naturel plutôt calme, Juliet montrait pourtant des signes de nervosité. Elle cherchait désespérément à oublier ce qui la tracassait en faisant du lèvre vitrine mais elle n’y arrivait pas. Elle se rongeait les ongles depuis plusieurs jours déjà et elle était bientôt sur le point d’attaquer les phalanges…
Il était presque 18 heures et c’était à cette heure que la jeune fille devait rejoindre sa cousine devant le centre artistique lovingblow, comme c’était convenu. Enfin… convenu… comme cela avait été imposé par Adalia plutôt. La Lufkin avait bien vu que Juliet l’esquivait depuis un moment et elle lui avait donné ce rendez-vous pour lui parler. Sauf que Juliet savait de quoi Adalia voulait parler. Et Juliet n’avait nullement envie d’entendre l’avis de Quarta…
Et pourtant elle était là. Elle était venue plus tôt, comme pour se rassurer mais en réalité ça n’avait fait qu’augmenter son angoisse. La blondinette jeta un coup d’oeil vers l’appartement d’Ailla qui était quelques mètres plus loin, une lumière était allumée. Elle pouvait se réfugier chez sa soeur mais… elle savait très bien que cette dernière serait de l’avis d’Adalia. Elle aurait pu aller chez Kaiden mais elle n’avait pas envie de l’embêter avec tout ça. Hors de question d’en parler à Awa ou Eliott. Elle n’avait pas ce genre de relation avec Kiran et elle ne savait vraiment pas ce que dirait Mik, Tertia ou Quartus.
Elle allait se diriger à contre coeur vers le centre d’arts lorsque l’orage éclata et vint arroser allègrement le pavé de la rue principale d’Inverness, forçant la jeune Blackthorn à s’abriter sous le porche du centre commercial Victoria. Juliet y vit un signe. Au moment exact où elle devait rejoindre sa cousine, la pluie se mettait à tomber et le tonnerre à gronder. Qu’est ce que ça pouvait être d’autre.
- Spero Patronum.
Juliet invoqua son patronus d’un geste large de sa baguette. Le corgi apparut un instant puis disparu comme un spectre sous la pluie.
- Spero Patronum.
Juliet s’efforçait à fixer un souvenir agréable dans son esprit mais celui-ci était fuyant. Tout comme le petit chien argenté qui disparu…
- Zut…
Il fallait pourtant bien qu’elle previenne Adalia…
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Mer 24 Juin 2020 - 3:41
Calepin en main, Murdoch vérifia pour la 4e ou la 100e fois qu'il avait bien pris en note tous les achats qu'il avait à faire ce jour-là. Il ne restait qu'un peu moins de deux heures avant la fermeture des commerces, il allait devoir faire preuve d'une grande efficacité. À vrai dire, il avait initialement prévu de quitter sa chambre plus tôt, beaucoup plus tôt, de faire tranquillement ses commissions en matinée puis de profiter de ses dernières heures de liberté avant sa première journée à son nouveau poste à Hungcalf le lendemain. C'était une journée de formation, et il préférait être préparé à toute éventualité. Si jamais on lui demandait de réparer un robinet qui fuyait ou d'élaguer un arbre ou encore d'assister, Merlin l'en préserve, en cuisine.
La veille, Murdoch avait passé toute la soirée à imaginer les demandes probables, possibles ou inusitées qu'on pourrait lui faire et avait, pour chacune, évaluer les besoins en connaissance, en matériel et en magie. Il avait rempli 10 pages, qu'il avait ensuite synthétisées en une liste qu'il tenait en main. La feuille était recouverte d'une écriture fine, mais le papier était déjà tout froissé d'avoir été trop manipulé. Murdoch avait fini par se coucher excessivement tard, d'autant qu'il lui était venu une idée inattendu pour améliorer sa dernière invention: une catapulte à fromage miniature (pour ne pas avoir à s'étirer pour attraper le plateau de fromages, voyez-vous...).
Il n'avait émergé de son lit qu'en début d'après-midi, avait ensuite concentré ses énergies à réécrire une partie de ses notes de la veille, rendues en partie illisible par un déversement de café. Résultat des courses : il était 15h13 quand il avait quitté le domicile paternel en direction des magasins. Heureusement, il n'y avait plus grand-monde à cette heure et Murdoch avait trouvé en grande partie ce qu'il était venu chercher. Ses emplettes sur l'épaule, dans un sac dont la bretelle menaçait de céder à tout moment, le jeune homme marchait, le nez dans sa liste, sans trop regarder où il s'en allait.
Il ne vit d'abord pas l'étudiante blonde qui s'échinait à produire un patronus sous la pluie. Il n'avait d'ailleurs même pas remarqué qu'un orage avait éclaté et qu'il avait à présent les pieds, le pantalon et les cheveux détrempés après avoir traversé la rue. Ce fut une voix douce qui le tira de sa concentration. Une voix qui répétait une formule magique dans un quartier moldu d'Inverness. Le jeune MacGregor releva la tête, cherchant l'origine de la voix et découvrit un visage ravissant quoique chiffonné à cet instant. Baguette en main, la jeune fille paraissait agacée.
Murdoch voulut se rendre utile, avec son manque de tact et de diplomatie habituel.
« Ça ne marchera pas sous la pluie si votre patronus n'est pas corporel, sauf si vous doublez avec un sortilège parapluie. Et comme vous êtes énervée, ça marchera encore moins. Vous avez besoin d'appeler quelqu'un? »
La veille, Murdoch avait passé toute la soirée à imaginer les demandes probables, possibles ou inusitées qu'on pourrait lui faire et avait, pour chacune, évaluer les besoins en connaissance, en matériel et en magie. Il avait rempli 10 pages, qu'il avait ensuite synthétisées en une liste qu'il tenait en main. La feuille était recouverte d'une écriture fine, mais le papier était déjà tout froissé d'avoir été trop manipulé. Murdoch avait fini par se coucher excessivement tard, d'autant qu'il lui était venu une idée inattendu pour améliorer sa dernière invention: une catapulte à fromage miniature (pour ne pas avoir à s'étirer pour attraper le plateau de fromages, voyez-vous...).
Il n'avait émergé de son lit qu'en début d'après-midi, avait ensuite concentré ses énergies à réécrire une partie de ses notes de la veille, rendues en partie illisible par un déversement de café. Résultat des courses : il était 15h13 quand il avait quitté le domicile paternel en direction des magasins. Heureusement, il n'y avait plus grand-monde à cette heure et Murdoch avait trouvé en grande partie ce qu'il était venu chercher. Ses emplettes sur l'épaule, dans un sac dont la bretelle menaçait de céder à tout moment, le jeune homme marchait, le nez dans sa liste, sans trop regarder où il s'en allait.
Il ne vit d'abord pas l'étudiante blonde qui s'échinait à produire un patronus sous la pluie. Il n'avait d'ailleurs même pas remarqué qu'un orage avait éclaté et qu'il avait à présent les pieds, le pantalon et les cheveux détrempés après avoir traversé la rue. Ce fut une voix douce qui le tira de sa concentration. Une voix qui répétait une formule magique dans un quartier moldu d'Inverness. Le jeune MacGregor releva la tête, cherchant l'origine de la voix et découvrit un visage ravissant quoique chiffonné à cet instant. Baguette en main, la jeune fille paraissait agacée.
Murdoch voulut se rendre utile, avec son manque de tact et de diplomatie habituel.
« Ça ne marchera pas sous la pluie si votre patronus n'est pas corporel, sauf si vous doublez avec un sortilège parapluie. Et comme vous êtes énervée, ça marchera encore moins. Vous avez besoin d'appeler quelqu'un? »
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Ven 26 Juin 2020 - 13:09
A deux reprises, le petit corgi apparu, brilla quelques secondes puis finalement disparu doucement sous les yeux de sa créatrice, laquelle était passablement agacée et surtout manifestement stressée. Elle n'avait vraiment pas envie de rejoindre Adalia. Elle n'avait vraiment pas la force de ça aujourd'hui. Elle savait très pertinemment que sa cousine savait ce qu'il se passait entre elle et William et elle savait aussi ce qu'elle en pensait. Elle savait aussi ce que Moon allait lui dire. Elle savait. Juliet n'était pas vraiment du genre masochiste, loin de là, alors pourquoi se faire du mal en allant à ce rendez-vous convocation ?
Il fallait bien malgré tout qu'elle previenne Adalia. Sa cousine serait déjà en colère que Juliet esquive -encore- cette rencontre. Mais si en plus la petite blonde ne lui faisait pas la politesse de la prévenir... Mon dieu, Juliet préférait encore ne pas y penser. Evidemment, en plein centre ville, Juliet n'avait pas de hibou sous la main. Alors elle avait, comme tout sorcier, eut le réflexe du patronus messager. Malheureusement, la météo ainsi que son humeur ne rendaient pas les choses facile. Juliet allait essayer une troisième fois de créer un petit corgi pour l'envoyer voir Adalia mais... une voix interrompit son geste.
Juliet leva les yeux vers un jeune homme dont on ne saurait dire qu’il a quinze ans ou trente ans… Il était trempé et portait un sac qui avait l’air tellement lourd mais ça n’avait pas clair de le gêner, ni pour la pluie, ni pour le poids. Il s’était adressé à elle comme s’il la connaissait mais même si Juliet n’était pas hyper physionomiste elle était absolument certaine de ne pas le connaitre.
- Pardon ?
C’était plus un réflexe, une question rhétorique qu’une vraie demande de répéter. Elle était surprise, en plus de sa contrariété et elle ne savait pas vraiment où ranger ce sentiment dans sa tête. Elle devait avoir l’air un peu perdue là. Elle avait pourtant très bien compris… Selon l’avis du jeune homme, son patronus n’était pas assez corporel pour survivre à la pluie sans sort complémentaire. Il lui avait aussi demandé si elle voulait passer un appel. Comment pouvait il savoir qu’elle n’était pas capable de créer un patronus parfaitement corporel ? Comment pouvait il deviner qu’elle devait joindre quelqu’un ? Pour la première question, Juliet se disait qu’elle devait vraiment faire peine à voir. Pour la seconde, c’était logique. Qui créerait un patronus pour autre chose que pour envoyer un message en l’absence évident d’un détraqueur ?
Il fallait bien malgré tout qu'elle previenne Adalia. Sa cousine serait déjà en colère que Juliet esquive -encore- cette rencontre. Mais si en plus la petite blonde ne lui faisait pas la politesse de la prévenir... Mon dieu, Juliet préférait encore ne pas y penser. Evidemment, en plein centre ville, Juliet n'avait pas de hibou sous la main. Alors elle avait, comme tout sorcier, eut le réflexe du patronus messager. Malheureusement, la météo ainsi que son humeur ne rendaient pas les choses facile. Juliet allait essayer une troisième fois de créer un petit corgi pour l'envoyer voir Adalia mais... une voix interrompit son geste.
Juliet leva les yeux vers un jeune homme dont on ne saurait dire qu’il a quinze ans ou trente ans… Il était trempé et portait un sac qui avait l’air tellement lourd mais ça n’avait pas clair de le gêner, ni pour la pluie, ni pour le poids. Il s’était adressé à elle comme s’il la connaissait mais même si Juliet n’était pas hyper physionomiste elle était absolument certaine de ne pas le connaitre.
- Pardon ?
C’était plus un réflexe, une question rhétorique qu’une vraie demande de répéter. Elle était surprise, en plus de sa contrariété et elle ne savait pas vraiment où ranger ce sentiment dans sa tête. Elle devait avoir l’air un peu perdue là. Elle avait pourtant très bien compris… Selon l’avis du jeune homme, son patronus n’était pas assez corporel pour survivre à la pluie sans sort complémentaire. Il lui avait aussi demandé si elle voulait passer un appel. Comment pouvait il savoir qu’elle n’était pas capable de créer un patronus parfaitement corporel ? Comment pouvait il deviner qu’elle devait joindre quelqu’un ? Pour la première question, Juliet se disait qu’elle devait vraiment faire peine à voir. Pour la seconde, c’était logique. Qui créerait un patronus pour autre chose que pour envoyer un message en l’absence évident d’un détraqueur ?
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Mer 1 Juil 2020 - 4:11
Là où n'importe qui aurait compris que le "Pardon?" de la jeune femme n'attendait aucune réponse, Murdoch ne saisit aucunement toute la rhétorique derrière. Aussi répéta-t-il simplement ce qu'il venait de dire, sans hausser le ton, sans se montrer agacé, avec les mêmes intonations et la même gentillesse.
« Votre patronus ne marchera pas sous la pluie s'il n'est pas corporel. » Le nez dans sa liste, il n'avait pas remarqué la forme particulière que prenait en fait le patronus de Juliet lors de ses essais. Il n'avait aperçu que la queue du patronus qui se dissipait sous les gouttes de pluie. « Et quand on s'énerve, ça marche encore moins. Mon père me l'a dit plusieurs fois vu que je n'arrive pas à faire un patronus corporel, non. C'est pour ça que j'ai un téléphone moldu. C'est pratique. »
Pourquoi parlait-il tant à cette inconnue? se demanda soudain Murdoch en fronçant les sourcils. S'autoanalysant rapidement, pouls accéléré, regard fuyant, papillons dans le ventre, doigts agités qui pliaient et dépliaient une liste déjà rendue illisible par la pluie : il n'y avait pas à s'y méprendre, Murdoch était stressé. Et il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver la cause de son stress. Cette première journée de travail à Hungcalf devait absolument bien se dérouler, sans accident ni erreur.
C'était aussi par un raisonnement simple et une analyse sommaire de la situation qu'il avait déduit l'agacement de la jeune femme, aux plans probablement contrariés par la pluie. Le fait qu'elle avait tenté de lancer un patronus en plein quartier moldu sans aucune menace autre que les gouttes de pluie pointait avec évidence dans le sens d'une tentative de communication, peut-être pour prévenir quelqu'un qu'elle serait retardée par la pluie. Bref.
« Voulez-vous utiliser mon téléphone? » Cette fois, il se garda bien d'ajouter que son père lui avait filé un peu d'argent pour qu'il s'achète des crédits. Il tendit plutôt l'appareil, un vieux flip sans grand charme, mais qui avait l'avantage d'être fonctionnel, et plutôt résistant aux expériences et accidents qui tendaient à se produire dans l'entourage de Murdoch.
De l'autre main, il tenta vainement d'éponger l'eau qui lui coulait dans les yeux, sur les joues puis le long du menton. Sa manche était déjà bien trop détrempée pour essuyer quoi que ce soit. Son regard plongea dans son sac pour vérifier que son contenu, lui, était bien au sec. Il y avait là un tournevis multiple, un marteau pliable, un petit couteau suisse, une paire de mini pinces, un calepin, deux stylos à billes, un thermos, une boîte à lunch métallique, une paire de jeans, une cape de pluie sagement roulée en boule dans le fond (!), entre autres. L'ensemble était acheté d'occasion, mais avait passé l'inspection minutieuse de Mudz.
« Votre patronus ne marchera pas sous la pluie s'il n'est pas corporel. » Le nez dans sa liste, il n'avait pas remarqué la forme particulière que prenait en fait le patronus de Juliet lors de ses essais. Il n'avait aperçu que la queue du patronus qui se dissipait sous les gouttes de pluie. « Et quand on s'énerve, ça marche encore moins. Mon père me l'a dit plusieurs fois vu que je n'arrive pas à faire un patronus corporel, non. C'est pour ça que j'ai un téléphone moldu. C'est pratique. »
Pourquoi parlait-il tant à cette inconnue? se demanda soudain Murdoch en fronçant les sourcils. S'autoanalysant rapidement, pouls accéléré, regard fuyant, papillons dans le ventre, doigts agités qui pliaient et dépliaient une liste déjà rendue illisible par la pluie : il n'y avait pas à s'y méprendre, Murdoch était stressé. Et il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver la cause de son stress. Cette première journée de travail à Hungcalf devait absolument bien se dérouler, sans accident ni erreur.
C'était aussi par un raisonnement simple et une analyse sommaire de la situation qu'il avait déduit l'agacement de la jeune femme, aux plans probablement contrariés par la pluie. Le fait qu'elle avait tenté de lancer un patronus en plein quartier moldu sans aucune menace autre que les gouttes de pluie pointait avec évidence dans le sens d'une tentative de communication, peut-être pour prévenir quelqu'un qu'elle serait retardée par la pluie. Bref.
« Voulez-vous utiliser mon téléphone? » Cette fois, il se garda bien d'ajouter que son père lui avait filé un peu d'argent pour qu'il s'achète des crédits. Il tendit plutôt l'appareil, un vieux flip sans grand charme, mais qui avait l'avantage d'être fonctionnel, et plutôt résistant aux expériences et accidents qui tendaient à se produire dans l'entourage de Murdoch.
De l'autre main, il tenta vainement d'éponger l'eau qui lui coulait dans les yeux, sur les joues puis le long du menton. Sa manche était déjà bien trop détrempée pour essuyer quoi que ce soit. Son regard plongea dans son sac pour vérifier que son contenu, lui, était bien au sec. Il y avait là un tournevis multiple, un marteau pliable, un petit couteau suisse, une paire de mini pinces, un calepin, deux stylos à billes, un thermos, une boîte à lunch métallique, une paire de jeans, une cape de pluie sagement roulée en boule dans le fond (!), entre autres. L'ensemble était acheté d'occasion, mais avait passé l'inspection minutieuse de Mudz.
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Dim 5 Juil 2020 - 13:11
Evidemment, la question de la blondinette était purement rhétorique et elle avait parfaitement compris ce que lui avait dit le jeune homme qui venait d'apparaitre face à elle par elle ne savait quel enchantement. Il n'était pas là et l'instant d'après il était là à lui expliquer qu'elle n'y arriverait pas. Et il avait répété ses constatations d'une voix parfaitement égale, sans la moindre trace de contrariété face à la consternation de la blondinette qui était en face de lui et qui le lui montrait bien.
Il avait parfaitement raison, son patronus n'était pas assez puissant pour pouvoir survivre à la pluie drue qui arrosait tout Inverness. Juliet n'avait jamais été excellente en Défense Contre les Forces du Mal, elle avait toujours du lutter un peu pour avoir un effort exceptionnel là ou dans certaines matières elle obtenait un Optimal sans trop de difficultés... En plus, là, elle n'était vraiment pas dans de très bonnes dispositions psychologique, c'était donc d'autant plus ardu.
- Oui... vous avez raison...
Reconnu la blondinette, bien embêtée. Elle aussi, on lui avait dit mille fois de s'acheter un téléphone moldu, tout le monde en avait maintenant même les plus sang purs des sorciers... On lui avait vendu ça comme étant pratique mais également divertissant. Juliet n'avait pourtant jamais été plus intéressée que ça. Elle aimait utiliser les hiboux malgré ses incroyables allergies. Elle aimait les lettres, la jolie calligraphie à l'encre et elle aimait mettre un peu de parfum sur son parchemin pour qu'il sente bon. Elle était vieux jeu enfaite. Elle assumait pas trop mais elle était vieux jeu.
Le jeune homme lui proposa d'utiliser son téléphone et lui tendit un petit appareil très différent de ceux qu'elle avait pu voir dans les mains de sa fratrie ou de ses amies. C'était un petit bloc, compact, assez lourd mais qui avait l'air particulièrement solide. La blondinette tendit aussitôt la main pour prendre l'appareil, plus par réflexe que par réelle volonté. Enfaite, quand il avait sorti le téléphone de sa poche, la pluie menaçait l'appareil. La blondinette l'avait donc prit pour le protéger de la pluie, elle s'était décalée d'un pas et avait demandée ...
- Vous voulez pas vous... abriter ?
Il y avait de la place sous le porche du centre commercial avant même qu'elle se soit décalée. Elle ne comprenait donc pas trop pourquoi le jeune homme restait sous les trombes d'eaux qui tombaient. Ses cheveux mi long dégoulinaient sévèrement. Il ne faisait pas froid, l'air était même plutôt lourd, mais il risquait de finir malade tout de même à rester tremper ainsi.
Laissant le jeune homme décider de rester sous l'eau ou de s'approcher d'elle, la jeune fille regarda de plus prêt et se senti tout d'un coup très perdue. Il y avait ce qu'elle devinait être un écran mais il n'affichait rien. Il y avait des boutons avec des numéros et des lettres en tout petit. Evidemment, elle était absolument incapable de s'en servir. Elle le tendit donc de nouveau au jeune homme et lui répondit :
- J'aimerais bien mais je ne sais vraiment pas comment ça fonctionne...
Il avait parfaitement raison, son patronus n'était pas assez puissant pour pouvoir survivre à la pluie drue qui arrosait tout Inverness. Juliet n'avait jamais été excellente en Défense Contre les Forces du Mal, elle avait toujours du lutter un peu pour avoir un effort exceptionnel là ou dans certaines matières elle obtenait un Optimal sans trop de difficultés... En plus, là, elle n'était vraiment pas dans de très bonnes dispositions psychologique, c'était donc d'autant plus ardu.
- Oui... vous avez raison...
Reconnu la blondinette, bien embêtée. Elle aussi, on lui avait dit mille fois de s'acheter un téléphone moldu, tout le monde en avait maintenant même les plus sang purs des sorciers... On lui avait vendu ça comme étant pratique mais également divertissant. Juliet n'avait pourtant jamais été plus intéressée que ça. Elle aimait utiliser les hiboux malgré ses incroyables allergies. Elle aimait les lettres, la jolie calligraphie à l'encre et elle aimait mettre un peu de parfum sur son parchemin pour qu'il sente bon. Elle était vieux jeu enfaite. Elle assumait pas trop mais elle était vieux jeu.
Le jeune homme lui proposa d'utiliser son téléphone et lui tendit un petit appareil très différent de ceux qu'elle avait pu voir dans les mains de sa fratrie ou de ses amies. C'était un petit bloc, compact, assez lourd mais qui avait l'air particulièrement solide. La blondinette tendit aussitôt la main pour prendre l'appareil, plus par réflexe que par réelle volonté. Enfaite, quand il avait sorti le téléphone de sa poche, la pluie menaçait l'appareil. La blondinette l'avait donc prit pour le protéger de la pluie, elle s'était décalée d'un pas et avait demandée ...
- Vous voulez pas vous... abriter ?
Il y avait de la place sous le porche du centre commercial avant même qu'elle se soit décalée. Elle ne comprenait donc pas trop pourquoi le jeune homme restait sous les trombes d'eaux qui tombaient. Ses cheveux mi long dégoulinaient sévèrement. Il ne faisait pas froid, l'air était même plutôt lourd, mais il risquait de finir malade tout de même à rester tremper ainsi.
Laissant le jeune homme décider de rester sous l'eau ou de s'approcher d'elle, la jeune fille regarda de plus prêt et se senti tout d'un coup très perdue. Il y avait ce qu'elle devinait être un écran mais il n'affichait rien. Il y avait des boutons avec des numéros et des lettres en tout petit. Evidemment, elle était absolument incapable de s'en servir. Elle le tendit donc de nouveau au jeune homme et lui répondit :
- J'aimerais bien mais je ne sais vraiment pas comment ça fonctionne...
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Dim 12 Juil 2020 - 3:30
S'abriter? Oh.
De la pluie.
En entendant la suggestion pleine de bon sens de la jeune femme, Murdoch leva les yeux vers le ciel, comme s'il réalisait tout à coup que la pluie tombait toujours. Détrempé comme il l'était, le visage ruisselant et les pieds mouillés, il n'avait toutefois pas songé à s'abriter; son esprit tout tourné vers l'aide qu'il pouvait apporter à la jeune femme.
Il avait esquissé un doux sourire quand celle-ci avait accepté l'appareil téléphonique mobile de ses mains, heureux qu'il était de pouvoir rendre service si facilement. Les sorciers avaient souvent des idées très arrêtées sur la technologie moldue, mais la jeune génération n'avait pas l'esprit aussi fermé. Il fut donc surpris d'entendre la femme lui avouer sa méconnaissance du téléphone après un bref examen de l'appareil. La vétusté de celui-ci la désorientait peut-être.
D'un pas, il se mit à l'abri de la pluie et posa son sac et son précieux contenu entre ses pieds, au sol et au sec. Il utilisa sa manche trop grande et prête à tordre pour essuyer le plus gros de l'eau de pluie qui lui coulait dans les yeux. Ses cheveux bruns, qui n'avaient probablement pas connu une coupe professionnelle depuis plusieurs années, lui faisaient comme un casque sombre sur le crâne, une mèche lui barrait le front.
Enfin, il tendit la main droite d'un geste brusque qui envoya valser quelques gouttes d'eau en direction de la jeune femme, et prit le téléphone qu'elle lui rendait. « Ce n'est pas compliqué. Il faut glisser le rabat comme ça, et puis vous voyez les touches, c'est pour composer le numéro en appuyant dessus et le petit écran ici va afficher le numéro composé. Et ensuite vous appuyez ici pour composer et il y aura une sonnerie et si la personne décroche, vous pourrez l'entendre en collant votre oreille là. »
Peut-être donnait-il trop de détails, se dit soudain Mudz en s'interrompant. Et aurait-il fallu se présenter ou était-ce une de ces situations fortuites où l'on se passait de présentation, car on ne se reverrait jamais ensuite? Les chances étaient tout de même bonnes qu'ils se recroisent à nouveau dans une ville aussi petite qu'Inverness. Encore plus si la jeune femme étudiait à l'université, ce qui était plus que probable vu qu'elle semblait venir d'une bonne famille et n'avait pas les mains peinturées comme les filles qui travaillaient dans les boutiques du centre-ville. Non que Murdoch eut un avis sur la question. Sa petite soeur Moira lui avait déjà mis du vernis turquoise sur les ongles des mains ET des pieds, qui avait mis plusieurs semaines à complètement disparaître, sans que cela gêna particulièrement Murdoch. En revanche, à son retour au travail, il avait eu droit à plus que sa part de rires. Rien d'inhabituel.
Soudain conscient que son introspection laissait s'installer un silence potentiellement incommodant entre eux, Murdoch remit le téléphone entre les mains de son interlocutrice. « Je vais aller là-bas », fit-il en pointant un porche voisin. « Pour vous laisser appeler », ajouta-t-il en attrapant son sac d'une main pour joindre le geste à la parole. « Dites mon nom quand vous aurez fini. » Puis il retourna sous la pluie pour aller en direction de son point de retrait. Trois pas plus loin, il revint en marche arrière. « Murdoch. Je m'appelle Murdoch. » Et il fit aussitôt mine de repartir.
De la pluie.
En entendant la suggestion pleine de bon sens de la jeune femme, Murdoch leva les yeux vers le ciel, comme s'il réalisait tout à coup que la pluie tombait toujours. Détrempé comme il l'était, le visage ruisselant et les pieds mouillés, il n'avait toutefois pas songé à s'abriter; son esprit tout tourné vers l'aide qu'il pouvait apporter à la jeune femme.
Il avait esquissé un doux sourire quand celle-ci avait accepté l'appareil téléphonique mobile de ses mains, heureux qu'il était de pouvoir rendre service si facilement. Les sorciers avaient souvent des idées très arrêtées sur la technologie moldue, mais la jeune génération n'avait pas l'esprit aussi fermé. Il fut donc surpris d'entendre la femme lui avouer sa méconnaissance du téléphone après un bref examen de l'appareil. La vétusté de celui-ci la désorientait peut-être.
D'un pas, il se mit à l'abri de la pluie et posa son sac et son précieux contenu entre ses pieds, au sol et au sec. Il utilisa sa manche trop grande et prête à tordre pour essuyer le plus gros de l'eau de pluie qui lui coulait dans les yeux. Ses cheveux bruns, qui n'avaient probablement pas connu une coupe professionnelle depuis plusieurs années, lui faisaient comme un casque sombre sur le crâne, une mèche lui barrait le front.
Enfin, il tendit la main droite d'un geste brusque qui envoya valser quelques gouttes d'eau en direction de la jeune femme, et prit le téléphone qu'elle lui rendait. « Ce n'est pas compliqué. Il faut glisser le rabat comme ça, et puis vous voyez les touches, c'est pour composer le numéro en appuyant dessus et le petit écran ici va afficher le numéro composé. Et ensuite vous appuyez ici pour composer et il y aura une sonnerie et si la personne décroche, vous pourrez l'entendre en collant votre oreille là. »
Peut-être donnait-il trop de détails, se dit soudain Mudz en s'interrompant. Et aurait-il fallu se présenter ou était-ce une de ces situations fortuites où l'on se passait de présentation, car on ne se reverrait jamais ensuite? Les chances étaient tout de même bonnes qu'ils se recroisent à nouveau dans une ville aussi petite qu'Inverness. Encore plus si la jeune femme étudiait à l'université, ce qui était plus que probable vu qu'elle semblait venir d'une bonne famille et n'avait pas les mains peinturées comme les filles qui travaillaient dans les boutiques du centre-ville. Non que Murdoch eut un avis sur la question. Sa petite soeur Moira lui avait déjà mis du vernis turquoise sur les ongles des mains ET des pieds, qui avait mis plusieurs semaines à complètement disparaître, sans que cela gêna particulièrement Murdoch. En revanche, à son retour au travail, il avait eu droit à plus que sa part de rires. Rien d'inhabituel.
Soudain conscient que son introspection laissait s'installer un silence potentiellement incommodant entre eux, Murdoch remit le téléphone entre les mains de son interlocutrice. « Je vais aller là-bas », fit-il en pointant un porche voisin. « Pour vous laisser appeler », ajouta-t-il en attrapant son sac d'une main pour joindre le geste à la parole. « Dites mon nom quand vous aurez fini. » Puis il retourna sous la pluie pour aller en direction de son point de retrait. Trois pas plus loin, il revint en marche arrière. « Murdoch. Je m'appelle Murdoch. » Et il fit aussitôt mine de repartir.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Dim 19 Juil 2020 - 19:46
Juliet fut bizarrement soulagée que le jeune homme se mette finalement à l'abri. Il avait regardé Juliet avec un air si surprit quand elle lui avait proposé de ne pas rester sous la pluie qu'elle avait d'abord cru avoir parlé une autre langue que son interlocuteur n'aurait pas comprit. Et finalement, il s'était installé à côté d'elle, avait posé son énorme sac sur le sol et demeurait enfin protégé de l'averse. Juliet le regarda utiliser son pul trempé pour essuyer l'eau de son visage mais celle-ci ruisselait de ses cheveux épais tant ils avaient épongé l'averse. Ca aurait pu être drôle si ce n'était pas si étrange pour la jeune Blackthorn.
Juliet se recula d'un pas alors que le jeune homme lui envoyait des gouttes dans les yeux mais fut forcée de se rapprocher tandis qu'il lui expliquait comment cela fonctionnait. Bon, ça n'avait pas l'air si compliqué. Taper le numéro, appuyer sur le bouton vert et attendre en écoutant si la personne appelée prenait son téléphone. Elle hocha la tête en reprenant le téléphone et il la prévint qu'il allait s'éloigner pour la laisser appeler en paix. La jeune blonde allait lui expliquer que ce n'était pas la peine avant de se souvenir que c'était Adalia qu'elle allait appeler et que celle-ci allait surement la réprimander comme il faut. Au final, elle préférait garder ce genre d'échange pour elle.
- Merci beaucoup, Murdoch.
Elle le laissa s'éloigner et fouilla ses poches pour sortir son carnet à dessin. Heureusement, elle avait griffonné sur le dos de la couverture les numéros de téléphone de ceux qui en avaient un, Adalia était dans les premiers numéros de la liste. Juliet suivi les instruction du jeune homme étrange et déposa le téléphone contre son oreille. Elle entendit des sons et se demanda si ça fonctionnaire réellement avant d'entendre la voix d'Adalia.
- Adalia, je...
Juliet s'arrêta net, se rendant compte qu'elle parlait à la voix pré-enregistrée de sa presque soeur. Elle attendit son tour et s'exprima :
- Adalia, c'est Juliet. Je suis vraiment désolée, je ne pourrais pas venir aujourd'hui. On se voit bientôt, d'accord ? Je t'embrasse.
Bientôt mais pas trop tôt priait intérieurement la blondinette. Elle appuya sur le bouton rouge assez instinctivement et se tourna vers le jeune homme qui était sous le porsche d'à côté.
- Murdoch ? J'ai terminé. Je pense que le message a bien été transmis.
Elle sourit et tendit de nouveau le téléphone au jeune homme qui était étrange mais particulièrement gentil.
- Merci beaucoup. Ah, et je m'appelle Juliet, Juliet Blackthorn.
Dit elle en lui tendant la main.
Juliet se recula d'un pas alors que le jeune homme lui envoyait des gouttes dans les yeux mais fut forcée de se rapprocher tandis qu'il lui expliquait comment cela fonctionnait. Bon, ça n'avait pas l'air si compliqué. Taper le numéro, appuyer sur le bouton vert et attendre en écoutant si la personne appelée prenait son téléphone. Elle hocha la tête en reprenant le téléphone et il la prévint qu'il allait s'éloigner pour la laisser appeler en paix. La jeune blonde allait lui expliquer que ce n'était pas la peine avant de se souvenir que c'était Adalia qu'elle allait appeler et que celle-ci allait surement la réprimander comme il faut. Au final, elle préférait garder ce genre d'échange pour elle.
- Merci beaucoup, Murdoch.
Elle le laissa s'éloigner et fouilla ses poches pour sortir son carnet à dessin. Heureusement, elle avait griffonné sur le dos de la couverture les numéros de téléphone de ceux qui en avaient un, Adalia était dans les premiers numéros de la liste. Juliet suivi les instruction du jeune homme étrange et déposa le téléphone contre son oreille. Elle entendit des sons et se demanda si ça fonctionnaire réellement avant d'entendre la voix d'Adalia.
- Adalia, je...
Juliet s'arrêta net, se rendant compte qu'elle parlait à la voix pré-enregistrée de sa presque soeur. Elle attendit son tour et s'exprima :
- Adalia, c'est Juliet. Je suis vraiment désolée, je ne pourrais pas venir aujourd'hui. On se voit bientôt, d'accord ? Je t'embrasse.
Bientôt mais pas trop tôt priait intérieurement la blondinette. Elle appuya sur le bouton rouge assez instinctivement et se tourna vers le jeune homme qui était sous le porsche d'à côté.
- Murdoch ? J'ai terminé. Je pense que le message a bien été transmis.
Elle sourit et tendit de nouveau le téléphone au jeune homme qui était étrange mais particulièrement gentil.
- Merci beaucoup. Ah, et je m'appelle Juliet, Juliet Blackthorn.
Dit elle en lui tendant la main.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Mer 22 Juil 2020 - 5:21
Tandis que la jeune inconnue à qui il avait prêté son téléphone s'appliquait à faire fonctionner l'appareil, Murdoch se prit d'intérêt pour les pentures de la porte devant laquelle il se tenait. Elles avaient probablement été fabriquées à la main dans une manufacture du 19e siècle, car la tête du goupil était bosselé et les plaques n'étaient pas parfaitement droites (à moins, bien sûr que le temps les ait tordues). À une autre époque, Murdoch aurait apprécié être maréchal-ferrant, s'était-il déjà dit en réfléchissant au métier qu'il aurait pu exercé plutôt que de travailler dans la cordonnerie de son père ou de balayer les rues sales de Glasgow. Ou peut-être forgeron, puisque les chevaux lui faisaient un peu peur en plus de lui chatouiller le nez.
Y penser lui fit réaliser que de nouvelles gouttes lui coulaient le long de l'arête du nez, qu'il s'empressa d'essuyer une fois de plus. L'eau qui avait humidifié le col de son pull commençait à provoquer quelques frissons que Murdoch chassa de ses pensées quand la voix de l'inconnue le rappela. Il sourit à la jeune fille, heureux qu'elle ait pu joindre la personne à qui elle cherchait à envoyer son patronus quelques minutes plus tôt.
« Vous voyez, c'est très facile. Ils sont forts, ces moldus. » Et ça sonnait totalement vrai dans la bouche de Murdoch, qui avait une réelle admiration pour certaines de leurs inventions. Ils se débrouillaient bien sans magie, drôlement bien même! Il n'était que plus dommage qu'ils ignorent ce dont ils se privaient en ne connaissant pas la magie.
Mudz tendit la main pour reprendre son téléphone, que lui tendait l'inconnue en se présentant.
Blackthorn.
Le téléphone chuta durement sur le pavé. Aurait-il été d'une marque populaire qu'il se serait sûrement fracassé au sol, l'écran éclaté et les fluides en pagaille, mais le petit téléphone encaissa le choc en n'y perdant qu'un éclat de boîtier.
Murdoch n'eut pas un regard pour lui.
Ni pour elle. En fait, il ne voyait plus la jeune fille blonde presque blanche devant lui.
Blackthorn.
Ce nom-là avait une résonance douloureuse pour Murdoch, qui avait dû endurer bien des maux et des moqueries à Poudlard de la part de ceux qui le portaient. Leurs épines étaient encore bien plantées dans sa mémoire. Il voulut inspirer profondément, avala de travers, s'étouffa un peu puis se ressaisit après une quinte de toux. Après tout, des Blackthorn, il y en avait sûrement d'autres que ceux de cette famille de sang-pur. Des Blackthorn qui ne le traitent pas de haut en le faisant sentir moins que rien... Celle-ci, par exemple, cette Juliet au visage si doux et à la voix patiente, n'avait sûrement aucun lien de parenté avec Eliott ou Awa... Impossible.
« Enchanté. Je suis Murdoch MacGregor », reprit-il en oubliant qu'il lui avait déjà donné son nom quelques minutes plus tôt. Il remonta la bretelle de son sac sur son épaule et s'apprêta à tourner les talons, mais parut changer d'idée à la dernière seconde. « Je suis ravi d'avoir pu vous aider. J'espère que vous avez de quoi vous protéger de la pluie pour rentrer. J'ai inventé un sortilège de parapluie intégral vous savez? Enchanté. Au revoir, à bientôt! » Les mots étaient sortis à toute vitesse de la bouche de Murdoch, dont le regard papillonnait du bas de la porte derrière Juliet, au coin de la rue, à sa manche détrempée, au fil électrique qui pendait du porche sous lequel ils étaient abrités. Cette fois, il se raidit et partit vers la droite, en direction de chez lui.
Le téléphone demeura au sol, complètement oublié.
Y penser lui fit réaliser que de nouvelles gouttes lui coulaient le long de l'arête du nez, qu'il s'empressa d'essuyer une fois de plus. L'eau qui avait humidifié le col de son pull commençait à provoquer quelques frissons que Murdoch chassa de ses pensées quand la voix de l'inconnue le rappela. Il sourit à la jeune fille, heureux qu'elle ait pu joindre la personne à qui elle cherchait à envoyer son patronus quelques minutes plus tôt.
« Vous voyez, c'est très facile. Ils sont forts, ces moldus. » Et ça sonnait totalement vrai dans la bouche de Murdoch, qui avait une réelle admiration pour certaines de leurs inventions. Ils se débrouillaient bien sans magie, drôlement bien même! Il n'était que plus dommage qu'ils ignorent ce dont ils se privaient en ne connaissant pas la magie.
Mudz tendit la main pour reprendre son téléphone, que lui tendait l'inconnue en se présentant.
Blackthorn.
Le téléphone chuta durement sur le pavé. Aurait-il été d'une marque populaire qu'il se serait sûrement fracassé au sol, l'écran éclaté et les fluides en pagaille, mais le petit téléphone encaissa le choc en n'y perdant qu'un éclat de boîtier.
Murdoch n'eut pas un regard pour lui.
Ni pour elle. En fait, il ne voyait plus la jeune fille blonde presque blanche devant lui.
Blackthorn.
Ce nom-là avait une résonance douloureuse pour Murdoch, qui avait dû endurer bien des maux et des moqueries à Poudlard de la part de ceux qui le portaient. Leurs épines étaient encore bien plantées dans sa mémoire. Il voulut inspirer profondément, avala de travers, s'étouffa un peu puis se ressaisit après une quinte de toux. Après tout, des Blackthorn, il y en avait sûrement d'autres que ceux de cette famille de sang-pur. Des Blackthorn qui ne le traitent pas de haut en le faisant sentir moins que rien... Celle-ci, par exemple, cette Juliet au visage si doux et à la voix patiente, n'avait sûrement aucun lien de parenté avec Eliott ou Awa... Impossible.
« Enchanté. Je suis Murdoch MacGregor », reprit-il en oubliant qu'il lui avait déjà donné son nom quelques minutes plus tôt. Il remonta la bretelle de son sac sur son épaule et s'apprêta à tourner les talons, mais parut changer d'idée à la dernière seconde. « Je suis ravi d'avoir pu vous aider. J'espère que vous avez de quoi vous protéger de la pluie pour rentrer. J'ai inventé un sortilège de parapluie intégral vous savez? Enchanté. Au revoir, à bientôt! » Les mots étaient sortis à toute vitesse de la bouche de Murdoch, dont le regard papillonnait du bas de la porte derrière Juliet, au coin de la rue, à sa manche détrempée, au fil électrique qui pendait du porche sous lequel ils étaient abrités. Cette fois, il se raidit et partit vers la droite, en direction de chez lui.
Le téléphone demeura au sol, complètement oublié.
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Jeu 23 Juil 2020 - 22:14
Juliet se sentait un peu mieux. Elle avait toujours une sacré boule au ventre mais celle-ci avait diminué au moins de moitié, donc ce n'était pas négligeable. Elle savait que sa cousine aurait son message et même si ce n'était que repousser l'échéance, la madrilène ne pourrait pas lui reprocher un manque de correction. Un manque de courage, oui, ça c'était certain, Juliet n'était pas connue pour être téméraire, mais pas un manque de politesse. La Blackthorn avait été bien élevée quand même. Et puisqu'elle était bien élevée, il était temps de rendre son téléphone au jeune homme et de se présenter. Ce qu'elle fit avec un sourire aimable, comme à son habitude.
Juliet était pourtant persuadé que le sorcier avait la main dessous quand elle lâcha le téléphone pour qu'il puisse le récupérer. Mais visiblement ce n'était absolument pas le cas car la jeune fille vit le portable tomber. Elle tenta maladroitement de le récupérer mais ne fut pas assez rapide. Quant au sorcier, il était.. inerte et la regardait comme si une chauve souris venait de lui sortir de la bouche. Le bug dura quelques secondes, le temps pour Juliet de se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Quelques secondes avant il était tout sourire à encenser la technologie moldue et là ... il était tout blanc.
- Murdoch ?
Demanda-t-elle tandis que le téléphone gisait à terre. La voix de Juliet eut au moins le mérite de le sortir de sa torpeur. En quelques secondes il se présenta -encore, pourquoi ?- il balbutia quelques phrases assez incompréhensibles les unes collées aux autres et s'en alla aussi sec. Ce fut au tour de Juliet de rester ébahis un instant, se demandant même si elle n'était pas face à un inconnu ayant quelques troubles de la personnalité. Ou alors c'était l'étude de la psychomagie qui lui montait à la tête ? Quoi qu'il en soit, le téléphone était toujours par terre, intact. La blondinette se pencha, le prit dans sa main et au mépris de la pluie qui continuait de tomber elle couru vers le sorcier qui l'avait si gentillement aidé :
- Murdoch ? Murdoch ! Vous avez oublié votre téléphone ! Votre téléphone, Murdoch !
L'eau lui coulait dans les yeux mais il fallait bien qu'elle rende son téléphone au jeune homme. Elle le tira par la manche un peu violemment, sans le faire exprès, pressée par la pluie qui commençait à lui rentrer dans le col de sa cape de sorcière.
Juliet était pourtant persuadé que le sorcier avait la main dessous quand elle lâcha le téléphone pour qu'il puisse le récupérer. Mais visiblement ce n'était absolument pas le cas car la jeune fille vit le portable tomber. Elle tenta maladroitement de le récupérer mais ne fut pas assez rapide. Quant au sorcier, il était.. inerte et la regardait comme si une chauve souris venait de lui sortir de la bouche. Le bug dura quelques secondes, le temps pour Juliet de se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Quelques secondes avant il était tout sourire à encenser la technologie moldue et là ... il était tout blanc.
- Murdoch ?
Demanda-t-elle tandis que le téléphone gisait à terre. La voix de Juliet eut au moins le mérite de le sortir de sa torpeur. En quelques secondes il se présenta -encore, pourquoi ?- il balbutia quelques phrases assez incompréhensibles les unes collées aux autres et s'en alla aussi sec. Ce fut au tour de Juliet de rester ébahis un instant, se demandant même si elle n'était pas face à un inconnu ayant quelques troubles de la personnalité. Ou alors c'était l'étude de la psychomagie qui lui montait à la tête ? Quoi qu'il en soit, le téléphone était toujours par terre, intact. La blondinette se pencha, le prit dans sa main et au mépris de la pluie qui continuait de tomber elle couru vers le sorcier qui l'avait si gentillement aidé :
- Murdoch ? Murdoch ! Vous avez oublié votre téléphone ! Votre téléphone, Murdoch !
L'eau lui coulait dans les yeux mais il fallait bien qu'elle rende son téléphone au jeune homme. Elle le tira par la manche un peu violemment, sans le faire exprès, pressée par la pluie qui commençait à lui rentrer dans le col de sa cape de sorcière.
SUNSHINE
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» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Mer 5 Aoû 2020 - 3:00
Il n'était pas rare de voir Murdoch emprunter une démarche étrange, un peu chaloupée et distraite qui le faisait aller de ci, de là, pareil à la feuille morte, tant il s'égarait dans ses réflexions et ses calculs, ses théories et ses analyses. Cette fois cependant, sa démarche avait tout de l'automate. Son regard errait d'un point fixe à un autre, mais l'homme, lui, marchait en ligne droite, sans pause ni ralentissement, son esprit semblant tout tourné vers un unique et ultime objectif : rentrer à la maison. Là, il allait pouvoir changer de vêtements et se changer les idées, avaler un bol de gruau bien chaud peut-être et préparer son sac pour le lendemain en déballant ses achats de la journée.
Il lui tardait, tout compte fait, d'être le lendemain, de prendre le chemin du travail en allant plus loin que l'étage au-dessous de sa chambre et la boutique étroite et basse de son paternel. Il adorait l'endroit, mais il sentait un besoin pour un plus grand terrain de jeu, un espace où ses tâches seraient diverses et où il pourrait peut-être rencontrer de nouvelles personnes et, qui sait même, se faire des amis. Après tout, tout le monde avait grandi depuis Poudlard, il était loin le temps des poussées dans les murs, des crocs-en-jambes dans les escaliers et des maléfices en douce le temps des rires et des moqueries, des méchancetés gratuites et des dos tournés quand venait le moment de se mettre en équipe. C'était il y a dix ans.
Pourtant, il sursauta violemment en entendant des pas précipités derrière lui et se retourna d'un mouvement sec qui le fit trébucher dans ses propres jambes. La main qui l'avait attrapé par la manche pour le retenir dans sa fuite ne fit que précipiter le faux mouvement de Murdoch, qui chuta lourdement sur le derrière, dans une flaque d'eau qui les éclaboussa tous les deux. MacGregor et Blackthorn, trempés par la même pluie.
Atrocement gêné par sa réaction, le jeune homme se remit rapidement sur ses pieds et reprit son téléphone un peu plus abîmé que la veille. Il était plus que ridicule qu'un adulte de 25 ans comme lui réagisse comme l'ado qu'il avait été à la simple évocation d'un nom de famille. Cette charmante fille ne pouvait en aucune manière être liée à ses anciens bourreaux.
« M... Mersolée... Merci, désolé! » se reprit-il après un premier bafouillement qu'il fit passer en même temps qu'il passa sa main dans ses cheveux mouillés, ce qui eut pour effet de les aplatir sur son crâne. Toujours nerveusement, il alla récupérer sa baguette magique à sa ceinture et d'un petit mouvement du poignet en fit surgir un parapluie qui se déploya au-dessus de leur tête. Il aurait pu se contenter d'un sortilège de repousse-pluie, mais en terrain moldu, il faisait toujours profil bas (et il doutait de parvenir à réussir un sortilège même le moindrement exigeant en cet instant). Le parapluie qu'il avait créé, réalisa le garçon en levant légèrement les yeux, rayonnait d'un rose bien peu masculin. En clignant des yeux trois fois, il tenta d'améliorer la situation, mais ne parvint qu'à faire apparaître des pois verts sur la toile.
« Je suis désolé » répéta-t-il en sentant ses joues se colorer. « Vous voilà trempée à présent. Je peux vous appeler un taxi? »
Il n'avait absolument pas les moyens de payer, se dit-il au moment où il formulait son offre. Pas avec tout ce qu'il venait de dépenser pour son nouvel emploi. « Ou vous accompagner jusqu'au Sans Souci? Il est raccordé au réseau de cheminettes » s'empressa-t-il d'ajouter en regardant pour la première fois Juliet dans les yeux, qu'elle avait très bleus, d'ailleurs.
Il lui tardait, tout compte fait, d'être le lendemain, de prendre le chemin du travail en allant plus loin que l'étage au-dessous de sa chambre et la boutique étroite et basse de son paternel. Il adorait l'endroit, mais il sentait un besoin pour un plus grand terrain de jeu, un espace où ses tâches seraient diverses et où il pourrait peut-être rencontrer de nouvelles personnes et, qui sait même, se faire des amis. Après tout, tout le monde avait grandi depuis Poudlard, il était loin le temps des poussées dans les murs, des crocs-en-jambes dans les escaliers et des maléfices en douce le temps des rires et des moqueries, des méchancetés gratuites et des dos tournés quand venait le moment de se mettre en équipe. C'était il y a dix ans.
Pourtant, il sursauta violemment en entendant des pas précipités derrière lui et se retourna d'un mouvement sec qui le fit trébucher dans ses propres jambes. La main qui l'avait attrapé par la manche pour le retenir dans sa fuite ne fit que précipiter le faux mouvement de Murdoch, qui chuta lourdement sur le derrière, dans une flaque d'eau qui les éclaboussa tous les deux. MacGregor et Blackthorn, trempés par la même pluie.
Atrocement gêné par sa réaction, le jeune homme se remit rapidement sur ses pieds et reprit son téléphone un peu plus abîmé que la veille. Il était plus que ridicule qu'un adulte de 25 ans comme lui réagisse comme l'ado qu'il avait été à la simple évocation d'un nom de famille. Cette charmante fille ne pouvait en aucune manière être liée à ses anciens bourreaux.
« M... Mersolée... Merci, désolé! » se reprit-il après un premier bafouillement qu'il fit passer en même temps qu'il passa sa main dans ses cheveux mouillés, ce qui eut pour effet de les aplatir sur son crâne. Toujours nerveusement, il alla récupérer sa baguette magique à sa ceinture et d'un petit mouvement du poignet en fit surgir un parapluie qui se déploya au-dessus de leur tête. Il aurait pu se contenter d'un sortilège de repousse-pluie, mais en terrain moldu, il faisait toujours profil bas (et il doutait de parvenir à réussir un sortilège même le moindrement exigeant en cet instant). Le parapluie qu'il avait créé, réalisa le garçon en levant légèrement les yeux, rayonnait d'un rose bien peu masculin. En clignant des yeux trois fois, il tenta d'améliorer la situation, mais ne parvint qu'à faire apparaître des pois verts sur la toile.
« Je suis désolé » répéta-t-il en sentant ses joues se colorer. « Vous voilà trempée à présent. Je peux vous appeler un taxi? »
Il n'avait absolument pas les moyens de payer, se dit-il au moment où il formulait son offre. Pas avec tout ce qu'il venait de dépenser pour son nouvel emploi. « Ou vous accompagner jusqu'au Sans Souci? Il est raccordé au réseau de cheminettes » s'empressa-t-il d'ajouter en regardant pour la première fois Juliet dans les yeux, qu'elle avait très bleus, d'ailleurs.
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Re: Message in a bottle pv. Murdoch - terminé
Ven 7 Aoû 2020 - 12:11
Notre jeune Juliet, toujours soignée, toujours impeccable malgré sa simplicité apparente se retrouvait complètement trempée, sous l'eau battante, courant après un jeune homme qu'elle connaissait à peine et qui semblait bien pressé de la quitter au point d'en oublier son téléphone. La pluie était si forte que quelques secondes auront suffit pour que les délicates anglaises blonde de la jeune fille ne s'affaissent aussitôt sur ses épaules. Elle cligne des yeux pour éviter que la pluie ne lui coule dedans mais c'est peine perdue.
Après avoir couru quelques mètres, rare démonstration sportive de la part de la jeune Blackthorn, Juliet réussit à rattraper Murdoch mais malgré ces appels, celui-ci continuait à marcher vite et droit ce que ne comprenait pas la Summerbee. Elle lui attrapa la manche pour l'arrêter et bien que ne souhaitant pas être brusque, elle le fut. Certainement surprit par cette incroyable démonstration de force -non-, le jeune homme s'emmêla les pinceaux et tomba, prenant la cadette Blackthorn au dépourvu. Ils étaient donc encore plus trempés, si c'était possible.
- Oh par Merlin je suis tellement, mais tellement désolée. Vous allez bien ?
Il avait l'air d'aller bien. Seul son ego devait en avait prit un coup. Il se releva rapidement et reprit son téléphone avant d'invoquer un parapluie rose fuchsia. Juliet arqua un sourcil, pas en conséquence des affreux pois verts qui venaient agrémenter le parapluie mais parce qu'ils étaient déjà tellement mouillés que le parapluie n'avait plus vraiment d'intérêt. Ah si, au moins elle n'avait plus d'eau dans les yeux. C'était déjà ça.
Le voila qui s'excusait à son tour et proposait de lui appeler... quelque chose. Un tak-sy ? Juliet ignorait jusqu'à la signification de ce mot. Elle n'eut d'ailleurs pas le temps de répondre que le jeune homme lui proposait d'aller au Sans souci pour rejoindre le réseau de cheminette. Voila une bien vilaine idée. Elle était trempée, elle n'avait pas vraiment envie d'être en plus couverte de suie. Elle refusa poliment :
- Non merci, c'est très aimable à vous mais ma soeur habite à quelques pas d'ici et je vais aller me changer chez elle avant de rentrer au chateau. Quoi qu'il en soit, merci pour votre aide. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir. A très bientôt Murdoch.
Elle était sincère la blondinette. Ce jeune homme était curieux et avait attisé l'intérêt de la jeune fille qui voulait en savoir plus. Elle le salua d'un dernier sourire et recula avant de transplaner jusqu'à chez Ailla qui aurait bien quelques vêtements à lui prêter afin qu'elle puisse rentrer dignement à la salle commune des Summerbee.
Terminé pour Juliet, merci pour ce RP poussin
Après avoir couru quelques mètres, rare démonstration sportive de la part de la jeune Blackthorn, Juliet réussit à rattraper Murdoch mais malgré ces appels, celui-ci continuait à marcher vite et droit ce que ne comprenait pas la Summerbee. Elle lui attrapa la manche pour l'arrêter et bien que ne souhaitant pas être brusque, elle le fut. Certainement surprit par cette incroyable démonstration de force -non-, le jeune homme s'emmêla les pinceaux et tomba, prenant la cadette Blackthorn au dépourvu. Ils étaient donc encore plus trempés, si c'était possible.
- Oh par Merlin je suis tellement, mais tellement désolée. Vous allez bien ?
Il avait l'air d'aller bien. Seul son ego devait en avait prit un coup. Il se releva rapidement et reprit son téléphone avant d'invoquer un parapluie rose fuchsia. Juliet arqua un sourcil, pas en conséquence des affreux pois verts qui venaient agrémenter le parapluie mais parce qu'ils étaient déjà tellement mouillés que le parapluie n'avait plus vraiment d'intérêt. Ah si, au moins elle n'avait plus d'eau dans les yeux. C'était déjà ça.
Le voila qui s'excusait à son tour et proposait de lui appeler... quelque chose. Un tak-sy ? Juliet ignorait jusqu'à la signification de ce mot. Elle n'eut d'ailleurs pas le temps de répondre que le jeune homme lui proposait d'aller au Sans souci pour rejoindre le réseau de cheminette. Voila une bien vilaine idée. Elle était trempée, elle n'avait pas vraiment envie d'être en plus couverte de suie. Elle refusa poliment :
- Non merci, c'est très aimable à vous mais ma soeur habite à quelques pas d'ici et je vais aller me changer chez elle avant de rentrer au chateau. Quoi qu'il en soit, merci pour votre aide. J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir. A très bientôt Murdoch.
Elle était sincère la blondinette. Ce jeune homme était curieux et avait attisé l'intérêt de la jeune fille qui voulait en savoir plus. Elle le salua d'un dernier sourire et recula avant de transplaner jusqu'à chez Ailla qui aurait bien quelques vêtements à lui prêter afin qu'elle puisse rentrer dignement à la salle commune des Summerbee.
Terminé pour Juliet, merci pour ce RP poussin
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride: