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Let me see (Luigi)
Mar 7 Juil 2020 - 21:22
Let me see
Mordig marchant aux pieds de la jeune Danoise, il renifla l’air frais de la forêt à la recherche de quelque chose à se mettre sous la patte ou bien à dérober selon ce qu’il trouve. Mordig tournait souvent son museau vers sa maîtresse, se rassurer de sa présence mais elle était occupée à lire un ouvrage dans lequel le raton-laveur se plaisait à mordiller les pages ainsi que les coins du livre. L’animal se mit à courir et à grimper rapidement le long d’un arbre pour voir ce qu’il se passe dans les bois, curieux, il se mit sur ses pattes arrière et observa les alentours. A part le vent qui fait voler certaines feuilles des arbres et le chant des oiseaux, il n’y a rien à l’horizon, pas de danger, rien à voler. Mais quelques insectes à se mettre sous la dent. Mordig, allait descendre rejoindre celle qui lui a sauvé la vie il y a des années auparavant, au bord de la mort, l’humaine a pris le temps de le soigner, éviter tout repas et a manqué son lit pour donner toute les chances à ce pauvre animal mal en point. Depuis, il n’a jamais voulu repartir auprès des siens prouvant ainsi une loyauté et une reconnaissance envers celle qui a tout fait pour le sauver. Mais avant d’envisager de la rejoindre, il vit une chose tomber au loin dans le renfoncement de la forêt. Adossée contre le même arbre, Freyja était bien trop prise dans sa lecture pour remarquer Mordig se diriger rapidement vers une silhouette, un redoutable animal, prédateur de surcroit dont la forêt n’est pas son habitat normal. Le raton-laveur, curieux s’avança plus encore, pousser par la curiosité ou bien l’inconscience, l’animal carnivore n’était pas mort, sa respiration était rapide et semblait souffrir. La voix de sa maîtresse le rappela soudain à l’ordre. Il était mal en point, certes, mais un coup de patte pouvait alors l’envoyer tout droit au paradis de ses congénères là où reposent sa sœur et deux de ses frères. Mordig incapable de bouger, tétanisé par la peur, poussa alors un cri annonçant un danger. Le puma montra les dents, retroussa ses babines, mais les pas de la summerbee stoppa net l’intention au prédateur de faire le moindre mal à l’animal de compagnie. Freyja fronça les sourcils, si elle était surprise, elle n’en montrera rien. Aucun signe de peur non plus. Un puma n’est pas comparable à un dragon, la dangerosité est tout aussi présente, mais elle ne pense qu’aux plaies bien visibles sur le corps de l’animal. Sa cuisse gauche est ouverte sur une longueur d’au moins trente centimètre d’après les estimations de la danoise. Les grognements du puma, parce que s’en était un, ne la fit pas reculer. Mordig continua de couiner mais elle lui ordonna de se taire et d’aller se percher dans les hauteurs s’il ne souhaitait pas être ici. Elle fit un autre pas et sa main toucha délicatement le pelage de l’animal. Comme s’il avait senti qu’elle ne lui ferait pas de mal, le puma laissa tomber sa tête tout en gardant un œil sur l’humain s’apprêtant à soulager la douleur fulgurante. « Je vais désinfecter la plaie, ça risque de piquer ». Elle sorta de sa besace en cuir vieilli, un flacon au liquide transparent, elle parla au puma comme si elle savait qu’il ne lui fera rien si elle ne lui cachait rien de ce qu’elle s’apprêtait à faire, c’est-à-dire, le soigner.
(c) princessecapricieuse
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Re: Let me see (Luigi)
Mer 8 Juil 2020 - 16:56
Craaack Tu apparais près d’un lac. Tu cours sur quelques mètres, mais tu n’arrives pas à échappé à ton assaillant, alors tu entreprends de te transformer en puma pour le distancer plus aisément. C’était sans compter sur le sort qui s’échappe de la baguette magique du sorcier qui te suis. Tu as beau rouler sur le côté ce n’est pas suffisant. Le sort te prend en pleine jambe. Tu hurles, sans doute choix. Et tu baisses les yeux. En fait ce n’est pas un sort, c’est une espèce de dague qui te fait une belle estafilade, assez pour t’empêcher de courir dorénavant. Il te faut 5 secondes de plus pour comprendre que tu as affaire à une lame empoisonnée. Manquait plus que ça. Tu jettes un coup d’oeil derrière toi. Le capuchon du gros débile qui te poursuis est tombé avec le vent. Tu le reconnais. Tu as un rictus mauvais, et tu décides qu’il est temps pour toi de prendre la poudre d’escampette avant qu’il ne se décide à viser … Un organe plus sensible. Craaack Tu sais que là où tu as atterri tu ne risque rien. L’avantage de Hungcalf sans doute. La barrière te protège de ce genre de tracas. Mais tu as quand même pris soin de transplaner au coeur de la forêt, à l’abris dans un endroit que tu connais bien. Ta jambe te fait un mal de chien. Tu serres les dents, et tu reviens à ton idée première, la forme animale pour boiter sur trois pattes et plus 2. Il faut que tu arrives jusqu’à l’infirmerie au mieux, et au pire jusqu’à la cabane où tu pourras appeler Aedan pour qu’il jette un oeil. Ca ne doit pas être si sophistiqué, tu es à peu près sûr que ça sera réglé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Un pas, deux pas, trois pas, tu tombes. L’arrière train au sol tu forces sur les muscles des pattes avant pour … Pourquoi d’ailleurs ? Si l’arrière ne prend pas le pas de lui même tu ne t’en sortiras pas. Ton corps de félin se tord de douleur, et tu n’as d’autre solution que de glisser au sol comme au ralenti d’un mauvais film. La respiration est saccadé, langue dehors tu regardes autour de toi. Il ne faut pas que tu t’endormes mais c’est tout à fait tentant…
Combien de temps s’écoule réellement ? Aucune idée, tu en perds la notion. Tes yeux papillonnent de temps en temps, le venin fait effet, tu es plus ou moins paralysé. Seule la tête est encore capable de bouger. Tu n’as même pas envie de le faire. Tu entends des pas, des cris, des couinements. Tu râles, dans un souffle. Le grognement du félin. Tu espères que ce n’est pas un animal sauvage qui voudrait faire de toi son enca. Tu maudis ta témérité à vouloir toujours tentée le diable. Il ne rigolait pas quand il avait menacer de te tuer. Tu devrais peut être davantage écouter tes parents quand ils te sermonent. Peu importe. Des cheveux blonds entrent dans ton champs de vision. Nouveau grognement. Tu vois relativement flou, tu ne saurais détailler les traits de son visage. Tu comprends cependant ce qu’elle te dit. « Je vais désinfecter la plaie, ça risque de piquer. » Tout ce que tu te souviens de ce moment là c’est un éclair blanc et finalement le sommeil réparateur.***
Le corps de Luigi abandonne doucement ses attraits animal pour devenir ceux d’un homme brun. Absolument nu, couché sur le côté, la balafre sur sa jambe est noire, et dégoulinante.
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Re: Let me see (Luigi)
Jeu 16 Juil 2020 - 21:12
Let me see
Si elle en fut surprise, elle n’en montre rien. Bloquant toutes émotions comme elle en a pris l’habitude, son visage restant de marbre. Elle avait déjà vu la manifestation de magie provenant d’un animagus, elle n’en n’avait aucune peur ou n’a eu aucun mouvement de recul. Pourtant en reconnaissant le visage de l’homme, elle ne put s’empêcher de sursauter. Son cœur a eu un raté, son ventre s’est resserré et sa respiration coupée net comme un coup qu’elle aurait reçu sans qu’elle y soit préparée. Et c’est équivalent à cela. Ses sourcils se froncent, ses yeux s’écarquillent. L’impassible qu’elle est habituellement, n’est plus. Toutes les émotions alors enfouies en elle, terrée au plus profond de son être depuis des années, depuis ce fameux soir où elle avait compris qu’elle n’avait plus de fiancé, celui-là même qui se trouve vulnérable devant elle. Le calme qu’elle inspirait n’est plus que néant désormais. Elle hésite alors à prendre la poudre d’escampette et filer ou rester pour tenter de le soigner. Cette hésitation dure quelques minutes, creusant un trou dans sa tête pour y enterrer son amertume et sa colère et la laisser derrière elle. Le corps tremblant de douleur de l’homme étendu devant elle, reprit contenance, ferma de nouveau son visage et les barrières de ses émotions et posa ses mains sur sa jambes. Elle passa sa langue sur ses lèvres pour les humidifier, elle s’éclaircie la voix « je ne suis pas médicomage, je vais tenter une autre forme de magie ». Parce qu’elle le savait, il aurait fallu qu’il voit d’urgence un spécialiste, mais ils étaient loin et l’enceinte du campus les empêchaient de transplaner. Alors c’est la magie du seiðr qu’elle invoque. Une magie ancienne, ancestrale provenant de son enfance, toute sa vie elle y a baignée. Elle ferme les paupières pour y trouver de la concentration et de la force pour parvenir à invoquer cette vieille pratique qu’elle maîtrise presque parfaitement. Elle se le devait, son futur rôle le lui imposait. Elle sentait ses veines se gonfler, sa respiration s’apaiser, son cœur ralentir en un rythme plus lent. Ses tempes battent, son visage est déformer par la concentration et elle s’empêche de penser qu’elle soigne l’homme qu’elle a le plus détesté au début de ses années à Hung. Autrefois, elle l’aurait laissée ici, couché et souffrir sans aucun scrupule, elle sait qu’elle en est capable et elle se bat avec ses vieux démons pour ne pas écouter cette voix qui lui dit de partir. Au fond d’elle, elle savait, elle l’avait vu durant ses songes, son visage, sa chevelure ébène et sa peau dépourvu de vêtements. Elle s’était dit que c’était un simple rêve se forçant à y croire mais après toutes ses années, elle savait faire la différence entre une vision et un songe. Ce jour est arrivé. Et Freyja doit se battre à présent pour tenter de le soigner ou de partir. Mais la vielle magie commence à faire effet, sans soigner véritablement le mal, elle parvient à refermer la plaie sans la faire totalement disparaître.
(c) princessecapricieuse
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Re: Let me see (Luigi)
Lun 20 Juil 2020 - 16:37
Tu ouvres les yeux mais tu ne sais pas bien où tu es au premier abord. Il y a un peu de lumière provenant, de la fenêtre ? Est ce la lumière de la lune, ou d’un feu ? Tu bouges ta tête qui jusqu’ici était tournée vers un mur en pierre, le mur en pierre de ta cabane, mais ça ce n’est pas facile à remarquer en fixant juste un bout de ce dernier. Tu aurais pu tout aussi bien être dans le château, peut être à l’infirmerie, aucune idée tu n’y as pas souvent mis les pieds. Tu as du mal à savoir, à comprendre comment tu es arrivé jusqu’ici. Tu remues un peu, et tu as mal, la jambe. Pourquoi une douleur dans la jambe ? Malgré tout elle peut remuer, et même se plier si tu essaies, ça veut dire que ce n’est pas cassé. Alors pourquoi avoir mal ?
Il faut que tu t’assois pour avoir les idées plus claires, et quand tu l’entreprends de violents mots de tête t’assaillent du même coup. “C’est quoi ce bor…” La main sur le front, assis dans ton lit visiblement, le drap qui était jusque là remonté sur ton torse est tombé dévoilant par la même un bout de bandage de fortune. Ton front se plisse dans un sens d’étonnement puis dans l’autre parce que lui non plus tu ne sais pas comment il est arrivé là. Tu découvres totalement tes jambes voulant constater les dégâts. Tu ne fais pas attention à ton environnement mais tu vois Serge qui manque de foutre le feu au drap, trop content de te savoir en vie. “Ca va mon vieux t’inquiète pas. ” Reportant ton attention sur ta jambe tu fronces les sourcils sur le bandage propre pour tenter de le décoller avec une grimace. Ca te revient peu à peu, les images de la poursuite… Des cheveux blonds. Tu pourrais te taper à nouveau le front: les anges ça n’existe pas. “Tu perds la boule mon pauvre vieux…” Tu te murmures à toi même. Et là, la porte s’ouvre à la volée. Dans un éclair de panique tu te mets debout -oubliant ta nudité- attrapant ta baguette sur la table de chevet menaçant le nouveau venu en tenant bien haut ta baguette. “Qu’est ce que tu fais chez … ?” La porte ne s’ouvre pas sur un grand gaillard, mais sur une jeune femme blonde qui te semble familière. Dans ses mains ce qui ressemble à un seau… Tu ne comprends plus rien. C’est une étudiante c’est sûr mais le cerveau groggy tu as du mal à mettre un nom sur ce visage de poupée. “Qu’est ce …?” Décidément tu ne vas réussir à finir aucune phrase aujourd’hui, mais tu tombes assis sur lit comme une masse -tu as présumé de tes forces et elles commencent à te faire défaut. Rapidement tu baisses la tête comme si tu étais totalement à court d’énergie, une pile qui se vide malgré elle.
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Re: Let me see (Luigi)
Jeu 10 Sep 2020 - 21:52
Let me see
Lorsque Freyja eut finie de prendre l’air prétextant la nécessité de remplir le seau d’eau à la fontaine –au cas où elle croiserait une personne- elle tomba nez à nez avec le blessé. L’homme, l’animagi, le garde-chasse, l’ancien gris, celui qu’elle a tant détesté durant d’innombrables années. D’un geste brusque elle posa le seau d’eau à l’entrée, quelques gouttes tombèrent sur le sol. Elle le regarda dans les yeux, nullement gênée par l’homme dans le plus simple appareil. Elle lui laissa une chance de terminer une phrase mais en vain, il n’y parvient pas. « Si vous n’avez pas l’intention de finir une de vos phrases, je voudrais que vous vous couchiez » D’un roulement de bille, elle lui fit comprendre de reprendre la place où elle l’avait laissé. Il doit être étendu et non debout. Elle lui donna un verre « pour la migraine » répondit-elle froidement. Il était évident qu’il ne savait pas qui elle était. Ce qu’elle ignorait c’est si c’était la blessure qui en était responsable ou bien simplement le fait qu’elle n’était qu’insipide à ses yeux. Ses yeux interrogateurs répondirent à sa question. Il l’avait oublié. Le feu aux joues lui vient subitement, colère qu’elle tenta en vain de conserver en elle. Elle se reprit –difficilement- « Vous devriez dans les jours qui viennent, faire venir un medicomage » Elle ne s’était toujours pas présentée, parce qu’elle pensait ne pas en avoir besoin.
Ses yeux papillonnèrent vers le crabe de feu qui semble plus en forme que tout à l’heure, surement rassuré que son maître soit revenu à lui. Elle chercha Mordig, mais il demeure introuvable depuis qu’ils sont revenus ici. Il reviendra, comme toujours. En attendant, elle regarda de nouveau l’italien, croisa les bras et soupira. Qu’est-ce que cela lui importait qu’il ne sache pas qui elle était ? Après tout, ils ont été fiancés que quelques heures, c’est tout à fait normal. Elle prit place sur le lit, repris le verre vide et la posa sur la table en pierre brut non loin. Elle ne l’interrogera pas sur la raison de cette blessure ni même l’auteur –ça ne la regardait pas- Elle se contenta simplement de chercher le calme et la paix dans sa tête et chasser la haine et la rancœur qui sont subitement remonté à la surface. Lorsque cela fut fait, elle pointa du doigt trois flacons de couleur bleu pâle « pour la migraine et la douleur » Ses connaissances, lui viennent de sa famille, les soins prodigués, les potions, elle ne doit rien aux cours. Simplement ses croyances. La créature s’approcha d’elle, elle ne fit aucun geste pour s’éloigner, elle vit avec des dragons, ce n’est pas un crabe de feu qui lui fera peur. « a-t-il un nom ? » demanda-t-elle curieuse en laissant échapper un mince sourire vers l’animal. Freyja était plus à l’aise avec les animaux qu’avec les humains, elle n’avait pas l’obligation de faire la conversation au moins.
Ses yeux papillonnèrent vers le crabe de feu qui semble plus en forme que tout à l’heure, surement rassuré que son maître soit revenu à lui. Elle chercha Mordig, mais il demeure introuvable depuis qu’ils sont revenus ici. Il reviendra, comme toujours. En attendant, elle regarda de nouveau l’italien, croisa les bras et soupira. Qu’est-ce que cela lui importait qu’il ne sache pas qui elle était ? Après tout, ils ont été fiancés que quelques heures, c’est tout à fait normal. Elle prit place sur le lit, repris le verre vide et la posa sur la table en pierre brut non loin. Elle ne l’interrogera pas sur la raison de cette blessure ni même l’auteur –ça ne la regardait pas- Elle se contenta simplement de chercher le calme et la paix dans sa tête et chasser la haine et la rancœur qui sont subitement remonté à la surface. Lorsque cela fut fait, elle pointa du doigt trois flacons de couleur bleu pâle « pour la migraine et la douleur » Ses connaissances, lui viennent de sa famille, les soins prodigués, les potions, elle ne doit rien aux cours. Simplement ses croyances. La créature s’approcha d’elle, elle ne fit aucun geste pour s’éloigner, elle vit avec des dragons, ce n’est pas un crabe de feu qui lui fera peur. « a-t-il un nom ? » demanda-t-elle curieuse en laissant échapper un mince sourire vers l’animal. Freyja était plus à l’aise avec les animaux qu’avec les humains, elle n’avait pas l’obligation de faire la conversation au moins.
(c) princessecapricieuse
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Re: Let me see (Luigi)
Lun 21 Sep 2020 - 17:35
Tu as l’impression d’être dans un mauvais rêve. Mais malgré la douleur dans la jambe tu ne te réveilles pas. Serge est là, tu es chez toi, mais tu n’as aucun souvenir d’être arrivé ici. A vrai dire tu ne te souviens pas de grand chose. Mais tu n’as pas le temps de te poser davantage de question. Une blonde débarque. Ton esprit embrumé n’est pas capable d’analyser qui est la personne qui a fait irruption sauvagement dans ta cabane. Tu la connais ? Ce n’est peut être pas le meilleur des moments pour se poser ce genre de question non ? Ca serait plus intelligent de demander comment tu es arrivé là, qu’est ce qu’il t’est arrivé… Mais tu n’es pas intelligent Luigi. Le plus que tu peux faire c’est bégayer. Ton corps n’a aucune force et alors que tu voudrais tant bien que mal te défendre tu t’étales sur le lit.
La jeune femme n’a l’air occupement impressionnée. Au contraire elle est autoritaire avec toi, et tu n’as d’autre choix que de t’avouer vaincu, reprenant place sur le lit. Tu as un méchant coup de barre, tu ne sais pas si tu as mal à la tête ou si c’est la fatigue qui tente de t’écraser de son poids. Elle n’a pas l’air franchement à l’aise, et on ne peut pas dire que tu sois dans une meilleure position. Le verre tu le prends, pas même un merci. Et tu bois. Est elle médicomage ? La réponse ne se fait pas attendre, comme si elle avait lu dans tes pensées. Non. Alors qui est elle ? Ce n’est pas comme si elle était tout à fait étrangère...
Tu as le droit à des médicaments tout de même, quelles sortes de potions ? Tu peux toujours demander, vu les connaissances que tu as en la matière ça ne serait pas d’une grande aide. Tu ne dis rien encore, c’est comme si finalement tout ça t’avais rendu muet. Pour une fois.
« Serge. » Le dit Serge qui toujours curieux se désintéresse bien de toi pour courir la jolie blonde, comme bien souvent. On ne se refait pas. « Ca fait 15 ans qu’il est avec moi. » Tu ne sais pas pourquoi tu te sens obligé de rajouter cette information. « Comment est ce que tu t’appelles ? » Tu reportes ton attention envers la jeune femme. Tu as retrouvé ta langue. « Je… Euh… Merci. » Tu ne sais pas vraiment quoi dire non plus. « Tu es étudiante ici ? » Il se pourrait même qu’elle est ton âge, que tu es partagé des cours avec elle, mais ça fait si longtemps et la tête, la tête te tourne un peu. Serge fait claquer sa carapace contre le métal d’une chaise, et le bruit te fait grimacer, et fermer les yeux.
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