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Let's get down to business - Juliet
Mar 29 Sep 2020 - 23:50
D’un froncement de sourcils, la jeune femme chassa cette pensée avant qu’elle ne devienne inquiétude. Ce n’était pas pour elle-même qu’elle était là, de toute façon. Cela avait commencé lorsque leur professeur de Soins aux Créatures Magiques avait lancé une proposition de tutorat pour une étudiante d’une année inférieure. Léonie, si elle ne majorait pas en la matière, était raisonnablement douée et suffisamment intéressée pour s’être proposée sans trop d’hésitation. Son travail avec Juliet Blackthorn avait donc commencé l’an passé. La Summerbee ne pouvait se targuer d’être une professeure irréprochable – elle manquait parfois de patience et elle ne pouvait s’empêcher de bousculer de temps en temps la Blackthorn avec l’une de ses petites remarques insolentes, un sourire au coin des lèvres. En contrepartie, Juliet ne faisait pas non plus preuve du plus grand enthousiaste lors de leurs séances. Malgré tout, force était de constater que leur dynamique fonctionnait relativement bien et que le duo avait perduré.
La McCarthaigh, septembre suivant son cours, avait donc décidé de poser de bonnes bases dès le début d’année et avait, la veille, envoyé un message à la plus jeune pour la convoquer – car c’était bien le mot, le contenu du message ne laissant pas place à la discussion – de bonne heure ce jour-même. Et avec le sourire, s’il vous plaît. A cette heure-ci, peu d’étudiants venaient s’enfoncer dans les sentiers de la forêt, ce qui laissait aux créatures magiques le loisir de se montrer.
Un bruit de pas approchant tira Léonie de sa contemplation et elle sauta sur ses pieds avec une énergie qu’elle feignait être la sienne en apercevant Juliet. « Et la voilà enfin, s’exclama -t- elle en étirant ses lèvres en un large sourire. Attention Juliet, ton enthousiasme déborde, je vais finir par croire que tu avais hâte de retrouver nos leçons ! » Elle se tourna en direction de la forêt qui leur tendait les bras. « Tu es prête ? J’ai trouvé quelque chose qui pourrait être intéressant pour notre séance du jour. »
Léonie ouvrit la marche sans plus attendre. Elle se rendit compte, tout en avançant dans l’épaisse forêt, qu’elle ne s’était même pas prêtée à la plus élémentaire des politesses. « Tu vas bien, au fait ? J’espère que ton été s’est bien passé », glissa -t- elle sur le ton de la discussion. Les choses, en fait, pourraient bien changer. L’annonce des fiançailles entre la Blackthorn et Maximilien Leroy, l’un de ses plus chers amis d’enfance, était déjà sur bien des lèvres. Léonie se refusait cependant à aborder le sujet d’elle-même tant qu’elle n’aurait pas eu l’occasion d’en discuter en profondeur avec Max.
@Juliet Blackthorn
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1978
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4301
Inventaire Sorcier
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Re: Let's get down to business - Juliet
Jeu 1 Oct 2020 - 19:19
Juliet avait soupiré et jeté son tout nouveau téléphone portable sur sa couette. Si parfois c'était pratique, elle se serait bien passée de recevoir ce message ce soir là. Elle était dans ses pensées depuis plusieurs minutes. Allongée dans son lit depuis plusieurs heures, elle avait un livre sur les genoux qu'elle n'avait pas ouvert. Elle n'arrêtait pas de penser à sa famille et à tout ce qui arrivait. Entre les fiançailles de presque toutes les filles, la découverte de Baby enfermée dans la tour, le départ de Quartus au Maghreb ... Elle n'arrêtait pas de penser que tout ceci était lié. Qu'il y avait une raison profonde à ce que tout ce soit accéléré en ce début de semestre. Elle ressentait cette impression de savoir quelque chose mais de ne pas savoir mettre la main dessus. Le message de Léonie l'avait tirée de ses pensées mais elle n'était pas ravie de son contenu.
Voila près d'un an que Léonie était devenue sa tuteure en Soins aux Créatures Magiques. On avait largement fait comprendre à Juliet qu'elle avait du retard dans cette matière et elle avait du accepter le tutorat de la Summerbee sous peine de passer pour une vraie fainéante auprès de son Professeur. Si Kaiden savait ça, il leverait les yeux au ciel aussi bien qu'Adalia sait le faire, ça c'est sur. Ce n'est pas que Juliet était nulle dans cette matière, c'était juste qu'elle n'aimait pas et trouvait ça franchement inutile comme matière en médicomagie... Mais alors, vraiment inutile.
Juliet n'était pas en retard. Elle trainait les pieds, mais elle n'était pas en retard. Ce n'était pas le fait de se lever tôt qui la dérangeait, mais plutôt le fait de crapahuter dans la foret et surtout d'avoir la niflette toute la matinée. Ses allergies ne la lâchaient pas et les séances avec Léonie étaient toujours de véritables séances de torture pour la Blackthorn :
- Mince, pardon, j'en fait trop ? Je manque de crédibilité ?
Répondit elle avec un sourire en coin tandis que la sixième année lui disait que sa motivation était débordante. Doux euphémisme. Juliet haussa les épaules tandis que Léonie lui demandait si elle était prête. Pas la peine, Léonie savait que Juliet allait la suivre, prête ou pas. D'ailleurs, Juliet emboitait le pas de la Summerbee en lui répondant :
- Mouvementé, mon été. On fait avec. Et le tiens ?
Juliet savait que Leonie savait. Ca avait fait la une du magazine de l'université au grand damn de Juliet. Le fait est que la blondinette en avait un peu marre de répéter le tout beau discours qu'elle avait apprit par coeur, quand on l'interrogeait sur ses fiançailles. A force, elle allait finir par y croire elle même...
Voila près d'un an que Léonie était devenue sa tuteure en Soins aux Créatures Magiques. On avait largement fait comprendre à Juliet qu'elle avait du retard dans cette matière et elle avait du accepter le tutorat de la Summerbee sous peine de passer pour une vraie fainéante auprès de son Professeur. Si Kaiden savait ça, il leverait les yeux au ciel aussi bien qu'Adalia sait le faire, ça c'est sur. Ce n'est pas que Juliet était nulle dans cette matière, c'était juste qu'elle n'aimait pas et trouvait ça franchement inutile comme matière en médicomagie... Mais alors, vraiment inutile.
Juliet n'était pas en retard. Elle trainait les pieds, mais elle n'était pas en retard. Ce n'était pas le fait de se lever tôt qui la dérangeait, mais plutôt le fait de crapahuter dans la foret et surtout d'avoir la niflette toute la matinée. Ses allergies ne la lâchaient pas et les séances avec Léonie étaient toujours de véritables séances de torture pour la Blackthorn :
- Mince, pardon, j'en fait trop ? Je manque de crédibilité ?
Répondit elle avec un sourire en coin tandis que la sixième année lui disait que sa motivation était débordante. Doux euphémisme. Juliet haussa les épaules tandis que Léonie lui demandait si elle était prête. Pas la peine, Léonie savait que Juliet allait la suivre, prête ou pas. D'ailleurs, Juliet emboitait le pas de la Summerbee en lui répondant :
- Mouvementé, mon été. On fait avec. Et le tiens ?
Juliet savait que Leonie savait. Ca avait fait la une du magazine de l'université au grand damn de Juliet. Le fait est que la blondinette en avait un peu marre de répéter le tout beau discours qu'elle avait apprit par coeur, quand on l'interrogeait sur ses fiançailles. A force, elle allait finir par y croire elle même...
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: Let's get down to business - Juliet
Lun 23 Nov 2020 - 19:40
Le silence entre elles, saturé du bruissement des fourrés tout autour d’elle, finit par être rompu lorsqu’elle s’inquiéta des congés d’été de Juliet. Elle avait beau pouvoir deviner une partie de la réponse, elle hocha d’un air grave lorsqu’elle répondit que son été avait été mouvementé. Les mots derrière les mots lui parurent évident et elle se fendit d’un sourire, ne parvenant qu’à moitié à gommer l’air désolé qu’il lui donnait. « Oui, j’ai cru comprendre. Est-ce que des félicitations sont de rigueur alors ? » Car il devait y avoir tout un monde entre se voir promettre un mariage, une alliance hypothétique, un jour dans un futur lointain, et voir finalement ce jour arriver. Elle n’était pas suffisamment proche de Juliet pour exprimer ses inquiétudes à haute voix, comme elle aurait pu le faire avec Maximilien. « Max est quelqu’un de bien, tu sais. Vraiment », ne put-elle cependant s’empêcher de glisser dans un sourire qui se fit plus doux. Elle ne pourrait jamais douter des intentions de son ami, et savait d’autant plus qu’il n’irait pas se rebiffer contre les manigances de son grand-père. Au contraire, il ferait même sans doute tout pour que tout se passe au mieux. Elle ne pouvait qu’espérer que Juliet en fasse de même, à défaut d’approuver formellement leur union. Qu’elle exprime son accord ou pas, d’ailleurs, ce n’était pas de son ressort. Elle pouvait seulement se montrer présente pour son ami.
La question lui fut retournée. En une fraction de seconde se portèrent à sa mémoire les souvenirs vifs de l’été, les émotions intactes venant lui brûler fugacement le ventre. L’inquiétude pour sa mère qui menaçait de lâcher prise, pour ses sœurs à qui elle voulait offrir un avenir, la colère sans cesse renouvelée contre son géniteur, les journées qui ne lui apportaient plus la joie des étés innocents et les soirées démunies face aux stratégies juridiques vaines qui s’accumulaient dans leurs têtes. Un souffle, une crispation invisible de ses épaules. Si ses lèvres se pincèrent, elle mua tout aussi vite la moue en sourire. Elle n’était pas Occlumens, mais la légilimancie au contraire l’avait rendue conscience de tout ce qu’on pouvait lire chez une personne en effleurant à peine son esprit… et par conséquent, consciente de tout ce qu’elle pouvait renvoyer, elle. « Un peu compliquée aussi, mes petites sœurs sont dures à gérer l’été. Je veux dire, est-ce qu’on était aussi pénibles en tant qu’ado ? » Noyer le poisson sous un rire, en dire trop plutôt que pas assez, se montrer toujours aussi désinvolte, détachée. Léonie secoua légèrement la tête comme pour chasser la pensée agaçante de son esprit.
Tout en marchant, les deux jeunes femmes étaient arrivées dans une partie plus sombre et plus humide de la Forêt. Léonie, en tête, avança encore sur quelques mètres avant que son sourire ne se fasse satisfait. « Ah, nous y voilà », déclara -t- elle en pointant du doigt ce qui ressemblait à une grosse ruche bourdonnante. Le vrombissement des insectes n’était cependant pas du fait des abeilles ; quelques grossières créatures au corps gris et velus voletaient aux alentours de leur nouvel habitat. C’était une aubaine : les grinchebourdons comme ceux-ci préféraient notamment les températures plus fraîches et l’humidité des contrées du franc Nord. L’étudier serait sûrement intéressant : le suc qu’ils produisaient était utilisé dans de très nombreux traitements magiques pour les maladies ou atteintes psychologiques. « Tu vois, je pense à toi : ni plumes, ni poil. Alors je t’écoute : nom, caractéristiques, utilisation ! »
@Juliet Blackthorn
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» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4301
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Re: Let's get down to business - Juliet
Mar 1 Déc 2020 - 22:58
Juliet leva les yeux au ciel mais ne contredit pas la Summerbee. Léonie savait très bien à quel point elle trouvait cette matière inutile… tout autant que les cours de tutorat que la jeune femme lui dispensait. Non pas que Léonie soit incompétente ou qu’elle manque de technique pédagogique, non… c’était juste cette matière que Juliet ne pouvait pas encadrer. Elle aimait bien les animaux… mais seulement ceux qui étaient mignons et câlins. Si seulement elle n’était pas allergique elle aurait sûrement un chat ou un chien. Pour les autres… elle détestait. Et pour la matière en elle même… pour une future psychomage, elle la trouvait terriblement inutile.
Néanmoins, Juliet était travailleuse et docile. Elle ne cachait pas ce qu’elle pensait à la McCarthaigh sur cette matière mais elle était attentive et participative aux leçons que Léonie lui proposait. Elle emboita donc le pas de la française vers la foret puis dans la foret. Juliet détestait cette foret. Il y faisait sombre même les jours de grand soleil… Elle se sentait à l’étroit et pas vraiment en sécurité…
Juliet tourna la tête vers Léonie tandis qu’elle demandait si des félicitations étaient de rigueur concernant ses récentes fiançailles. Elle essaya de décrypter ce que le visage de la jeune femme exprimait mais elle n’y arrivait pas. Les McCarthaigh étaient moins traditionalistes que les Blackthorn ou les Leroy… Léonie n’avait donc sûrement pas cette espèce d’épée de Damocles au dessus de sa tête mais elle savait sûrement que ces fiançailles n’étaient pas de son fait… Elle avait l’air ravie et désolée en même temps.
- Je suppose.
Répondit la blonde avec un sourire qu’elle voulu le plus neutre possible. Elle aimait bien Léonie mais elles n’étaient pas très proches et Juliet ne se voyait pas se confier à elle. D’autant plus qu’elle savait que Maximilien et elle étaient proches. Elle hocha la tête tandis que la Summerbee lui précisait que le français était quelqu’un de bien.
- Je sais.
Oh ça oui, elle le savait. Elle pensait avoir bien cerné le jeune homme. Il était charmant, prévenant, gentil et sincère. Il aurait certainement pu beaucoup lui plaire si seulement elle l’avait rencontré avant d’y être fiancée. Elle ne savait pas ce que pensait Léonie de ces fiançailles. En général, les amies de Maximilien n’étaient pas fan de cette idée… Elsje en tête… Juliet vivait assez mal l’instant pour ne pas en plus s’ajouter le poids de l’avis de la McCarthaigh sur les épaules. Elle préférait ne pas savoir.
- Et je sais que tu me dis ça parce que tu es proche de lui. Pardonne moi, mais je n’ai pas tellement envie d’en parler pour l’instant. C’est très récent et lui comme moi digérons encore la nouvelle.
Juliet préférait de loin discuter de l’été de Léonie qui avait aussi été mouvementé. apparement ses soeurs, jumelles si Juliet avait bonne mémoire, étaient assez compliquées à gérer apparement. Juliet essaya de se remémorer ses années en tant qu’adolescente. Elle, elle n’avait vraiment pas été pénible. Absolument pas. Elle avait sûrement était une adolescente modèle…
- Je ne pense pas, mais j’étais la plus jeune. Peut être que mes aînés ne disent pas la même chose… Quel âge ont elles maintenant ?
Demanda la blonde, sincèrement intéressée par les petites soeurs de Leonie. Juliet bavardait mais elle n’avait pas cesser de constater que l’endroit où elles allaient étaient de plus en plus humide, si bien qu’elle commençait à sentir le froid pénétrer ses vêtements chauds. Un bourdonnement s’intensifiait au fur et a mesure de leur avancée, jusqu’à ce que Juliet puisse voir de où ça venait. Elle grimaça aussitôt. Ni plume, ni poil mais entre des insectes dégoutants et un petit chaton, croyez moi que la Blackthorn aurait choisit les poils.
- Grinchebourdons, bestioles insectoïdes hideuses pourvues d’un corps en deux parties, de pattes et d’ailes.
Bon… jusque là, elle devait pas avoir tort mais en même temps elle avait pas inventé l’eau chaude, elle avait juste décrit l’immonde insecte qui commençaient à voleter autour d’elle. Juliet se fit violence pour ne pas secouer ses mains autour de son visage pour écarter les bestioles :
- Ca vit dans les endroits humides et ombragés, majoritairement en Europe occidentale… On peut les attirer avec des orties et leurs sécrétions entre dans la composition de la majorité des anxiolytiques…
La Blackthorn se tut un instant et ajouta :
- Par contre si tu penses que je vais aller récupérer la bave de ces trucs, tu as trop d’estime pour moi…
Néanmoins, Juliet était travailleuse et docile. Elle ne cachait pas ce qu’elle pensait à la McCarthaigh sur cette matière mais elle était attentive et participative aux leçons que Léonie lui proposait. Elle emboita donc le pas de la française vers la foret puis dans la foret. Juliet détestait cette foret. Il y faisait sombre même les jours de grand soleil… Elle se sentait à l’étroit et pas vraiment en sécurité…
Juliet tourna la tête vers Léonie tandis qu’elle demandait si des félicitations étaient de rigueur concernant ses récentes fiançailles. Elle essaya de décrypter ce que le visage de la jeune femme exprimait mais elle n’y arrivait pas. Les McCarthaigh étaient moins traditionalistes que les Blackthorn ou les Leroy… Léonie n’avait donc sûrement pas cette espèce d’épée de Damocles au dessus de sa tête mais elle savait sûrement que ces fiançailles n’étaient pas de son fait… Elle avait l’air ravie et désolée en même temps.
- Je suppose.
Répondit la blonde avec un sourire qu’elle voulu le plus neutre possible. Elle aimait bien Léonie mais elles n’étaient pas très proches et Juliet ne se voyait pas se confier à elle. D’autant plus qu’elle savait que Maximilien et elle étaient proches. Elle hocha la tête tandis que la Summerbee lui précisait que le français était quelqu’un de bien.
- Je sais.
Oh ça oui, elle le savait. Elle pensait avoir bien cerné le jeune homme. Il était charmant, prévenant, gentil et sincère. Il aurait certainement pu beaucoup lui plaire si seulement elle l’avait rencontré avant d’y être fiancée. Elle ne savait pas ce que pensait Léonie de ces fiançailles. En général, les amies de Maximilien n’étaient pas fan de cette idée… Elsje en tête… Juliet vivait assez mal l’instant pour ne pas en plus s’ajouter le poids de l’avis de la McCarthaigh sur les épaules. Elle préférait ne pas savoir.
- Et je sais que tu me dis ça parce que tu es proche de lui. Pardonne moi, mais je n’ai pas tellement envie d’en parler pour l’instant. C’est très récent et lui comme moi digérons encore la nouvelle.
Juliet préférait de loin discuter de l’été de Léonie qui avait aussi été mouvementé. apparement ses soeurs, jumelles si Juliet avait bonne mémoire, étaient assez compliquées à gérer apparement. Juliet essaya de se remémorer ses années en tant qu’adolescente. Elle, elle n’avait vraiment pas été pénible. Absolument pas. Elle avait sûrement était une adolescente modèle…
- Je ne pense pas, mais j’étais la plus jeune. Peut être que mes aînés ne disent pas la même chose… Quel âge ont elles maintenant ?
Demanda la blonde, sincèrement intéressée par les petites soeurs de Leonie. Juliet bavardait mais elle n’avait pas cesser de constater que l’endroit où elles allaient étaient de plus en plus humide, si bien qu’elle commençait à sentir le froid pénétrer ses vêtements chauds. Un bourdonnement s’intensifiait au fur et a mesure de leur avancée, jusqu’à ce que Juliet puisse voir de où ça venait. Elle grimaça aussitôt. Ni plume, ni poil mais entre des insectes dégoutants et un petit chaton, croyez moi que la Blackthorn aurait choisit les poils.
- Grinchebourdons, bestioles insectoïdes hideuses pourvues d’un corps en deux parties, de pattes et d’ailes.
Bon… jusque là, elle devait pas avoir tort mais en même temps elle avait pas inventé l’eau chaude, elle avait juste décrit l’immonde insecte qui commençaient à voleter autour d’elle. Juliet se fit violence pour ne pas secouer ses mains autour de son visage pour écarter les bestioles :
- Ca vit dans les endroits humides et ombragés, majoritairement en Europe occidentale… On peut les attirer avec des orties et leurs sécrétions entre dans la composition de la majorité des anxiolytiques…
La Blackthorn se tut un instant et ajouta :
- Par contre si tu penses que je vais aller récupérer la bave de ces trucs, tu as trop d’estime pour moi…
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