- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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» particularité : animagus
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Dim 25 Oct 2020 - 10:34
Need you tonight ft. @Peter DrummondLes Highlands. Si Maximilien regrette parfois sa terre natale française, il s’est vite rendu compte qu’il n’y a rien de mieux que les terres d’Ecosse pour mettre à profit sa particularité sorcière. Elles lui rappellent ses entraînements dans les Pyrénées françaises, avec son grand-père, au tout début de son apprentissage. Car oui, Maximilien est, tout comme son père et son grand-père avant lui, un animagus. Mais pas n’importe lequel. Les Leroy mâles ont cette particularité plutôt rare d’avoir un animagus oiseau, et plus spécifiquement rapace. Charles Leroy est donc un pygargue à tête blanche ; son fils Alexandre est une buse à queue rousse - et Maximilien, lui, est un aigle royal. Cette décision d’être un animagus vient du doyen de la famille, qui a tenu à prendre son digne héritier sous son aile - ou sa coupe - afin que ce dernier perpétue les valeurs de la famille.
Et c’est sûrement ce manque d’implication dans le choix de cette capacité qui fait qu’aujourd’hui, Maximilien rencontre des problèmes avec ses transformations. Pourtant désormais bien aguerri sur le sujet, il est victime dernièrement de transformation incomplètes et intempestives dues, en grande partie, à ses émotions. Car si le français est un élève modèle, sociable et joyeux, il n’en reste pas moins une personne qui contient plus d’émotions négatives qu’il n’en faudrait. N’ayant jamais pu faire son deuil correctement, Maximilien contient en lui un mélange de colère, de rancœur et de tristesse depuis ces quatorze dernières années. Et il faut croire que son corps a décidé de choisir l’année 2020 pour faire des siennes à ce sujet, en témoigne sa dernière altercation avec Summer qui lui a coûté une bonne perte de sang.
Ceci devenant de plus en plus problématique, Maximilien s’est tout simplement tourné vers la seule personne en qui il puisse avoir confiance pour ça. Eden, sa propre de métamorphose. Ses conseils ont été utiles par le passé et s’avèrent toujours aussi efficaces - quoique courts sur la durée. Car le jeune homme sait qu’il n’y a qu’une seule façon de se guérir mais refuse de l’employer pour le moment. Faire face, lui ? Pas maintenant. Trop difficile. Il préfère encore fermer les yeux pour quelques mois supplémentaires, si possible.
Mais par la force des choses, il en est venu à s’entraîner. Seul, au début, puis accompagné de Susan qui partage son secret. Entre animagus, on sait se reconnaître mais aussi se taire. Un secret pour un secret. Éprouvant elle-même des difficultés de transformation, il leur est paru évident de non seulement se soutenir, mais également s’encourager et se porter conseil. Et c’est peut-être cette entente imprévue et ce coup de main qui ont fait qu’aujourd’hui, Maximilien se maîtrise un peu plus. Pas totalement, c’est vrai, mais au moins il ne risque plus de se transformer en plein cours - ce qui serait regrettable. Il préfère vraiment garder cette capacité pour lui, au risque de finir en hibou délivreur de message…
Ayant passé une nuit puis une matinée plutôt reposante, le français s’est senti d’attaque pour une petite session de vol car, comme dit, les Highlands sont un spot d’une beauté mystérieuse et enchanteresse et il n’y a rien de plus vivifiant que de voler au-dessus de ces terres, le vent dans les ailes. Maximilien choisit de transplaner jusqu’à une forêt proche d’Inverness puis choisit un coin reculé pour y dissimuler son sac et sa baguette. Un sort suffit à les cacher tous les deux afin qu’il puisse aller voler en paix, le temps qu’il voudra sans qu’on risque de débusquer sa cachette - comme Summer l’a fait cet été, par exemple. Il ne s’en remet toujours pas et est désormais encore plus vigilant avec ses affaires. Une fois fait, il lève les yeux vers le ciel, marche quelques minutes entre les arbres. Il ferme les yeux, inspire et expire profondément. S’imprègne des bois, de la fraîcheur de ce mois de novembre, des bruits d’animaux déjà présents qui n’attendent que lui. Il s’est rendu compte qu’il a besoin de cette communion préalable pour effectuer une transformation complète et en douceur. Quand c’est fait, ses paupières se rouvrent pour laisser apparaître une iris jaune/orangée et une pupille bien plus dilatée que d’ordinaire. Un sourire s’affiche alors sur le visage de Maximilien alors qu’il se met à courir en direction des arbres. Vise un espacement entre deux troncs entre lequel, en tant qu’humain et à cette vitesse, il ne passerait sûrement pas. C’est quitte ou double. Soit il se prend l’écorce en pleine face, soit…
Il ne faut que quelques millièmes de secondes pour que ses bras, écartés et tendus, se couvrent de plumes et rétrécissent jusqu’à devenir de puissantes ailes. Il ne reste que quelques centimètres mais déjà, le corps du sorcier, si fin et agile, a laissé place au buste de l’aigle royal, des serres acérées terminant l’animal majestueux. Maximilien voit sa vue décuplée et il ne lui faut qu’un infime battement d’aile pour passer entre les deux troncs d’arbre avec une agilité déconcertante. Un nouveau battement et le voilà qu’il prend de l’altitude entre les arbres jusqu’à grimper jusqu’à leur cime. Et il monte, encore et encore, jusqu’à atteindre les nuages. Profitant de cet air et de cette vue, l’aigle se laisse planer à cette hauteur pendant quelques minutes avant de redescendre légèrement.
Il lui arrive d’oublier à quel point il est agréable d’être un aigle. Cette vue si précise et perçante, cette sensation de plénitude, cette liberté… Il peut aller où il veut, quand il veut. Il se sent invincible. Ainsi, Maximilien traverse les Highlands pendant une bonne partie de l’après-midi, jusqu’à voir le soleil commencer à se coucher. Bien qu’il soit un animal diurne, il s’est toujours imposé de rentrer chez lui avant la tombée de la nuit pour éviter les problèmes avec les autres animaux. Et pour qu’on ne se pose pas de questions à son sujet… Il reprend donc le chemin de la forêt, contournant Inverness, perdant un peu d’altitude. Quand…
Le choc est brutal. Il a à peine entendu l’explosion résonner à son oreille que déjà, il perd de la hauteur. Réalisant à peine qu’on vient tout simplement de lui tirer dessus - maudits chasseurs écossais - Maximilien met plusieurs secondes à reprendre ses esprits, laissant l’aigle dériver et se rapprocher du sol. Puis, un coup de fouet. Il se met à battre des ailes le plus vite et puissamment possible, puisant dans ses dernières forces amoindries par ses blessures. Il n’a pas besoin de regarder pour sentir que la balle a traversé l’une de ses pattes, ainsi que son buste. La forêt se dresse au loin, trop loin… Il parvient à peine à se maintenir au-dessus des toits, alors qu’il entre dans Inverness. Le poids de la douleur est insupportable, lui fait perdre sa concentration. Il a mal, sa tête tourne… il veut s’évanouir. Son corps demande du repos. Mais se transformer, à cette hauteur ? Il risque une chute plus que mortelle alors Maximilien force. Continue. Gagne quelques mètres, en perd aussitôt le double. Se fraye un passage entre les immeubles, les maisons. Évite à peine les gens. On n’aura jamais vu un aigle à si basse altitude en pleine ville.
Et là, parmi les bâtiments, il en reconnaît un. Celui d’Elsje. Elle, elle l’aidera. Elle comprendra qu’il ait caché ça. Elle ne lui posera peut-être pas de question ? Peu importe. Il ne peut juste plus continuer comme ça. Alors, dans un dernier élan, un dernier battement d’ailes, il s’infiltre dans la fenêtre ouverte de la chambre, qu’il pense être celle de sa meilleure amie. Son corps, à pleine vitesse, rentre brutalement en collision avec une commode et il tombe au sol, suivi de quelques bibelots qui semblent se briser. Paniqué, meurtri, Maximilien essaye de crier à l’aide mais n’entend que le glatissement de l’aigle qu’il est toujours. Sauf que, déjà, les pupilles de l’animal se modifient étrangement. Reviennent à la normale. Car, sous la douleur, le sorcier est bien incapable de se contrôler…
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Mer 28 Oct 2020 - 22:56
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Le garçon engloutit une gorgée, puis deux. Le café était assez fort pour faire jaunir les dents et se tenait fièrement posé dans un gobelet réutilisable sur la petite table basse du salon dans lequel le locataire des lieux avait élu domicile pour l’après-midi. Quiconque avait un jour mis les pieds dans la bâtisse savait que la cuisine et le salon étaient deux des pièces les moins utilisées de l’immeuble typiquement écossais ; leur occupant se prélassait d’ordinaire dans le canapé de sa voisine de palier qui avait l’avantage de posséder un chat (ou bien était-ce l’animal qui détenait la belle métisse entre ses griffes acérées ?) et se reposait d’ordinaire dans le lit de sa petite-amie à l’étage supérieur – au plus grand plaisir de celle-ci et au plus grand malheur de sa cousine. Lorsque ses colocataires ne le trouvaient pas dans les lieux habituels, ils le cherchaient généralement dans la chambre de Riley ou le salon des deux garçons. Enfin, ils leur arrivaient de le trouver dans son propre appartement – la porte n’étant jamais verrouillée – en train de prendre une douche ou en train de sommeiller dans sa chambre, seule pièce qu’il avait aménagée lui-même. L’invité savoureusement indésiré se plaisait à répéter qu’il trouvait toujours mieux à faire ailleurs que dans son appartement mais la réalité était bien moins brillante : Peter n’aimait pas la solitude.
Un rapide coup d’œil à son téléphone portable l’informa qu’il n’avait toujours pas eu de nouvelle d’Elsje ; celle-ci était sûrement en vadrouille avec sa sœur ou son meilleur ami. Un garçon auquel le jeune Écossais tentait justement de ne pas penser en se concentrant sur son ouvrage de Sciences Occultes. Le tome était épais et aussi indéchiffrable que les anciennes runes ; Peter le savait pour avoir les avoir étudiées à Poudlard lorsqu’il n’était encore qu’un jeune étudiant en quête de ses ASPICs. I wonder how Juliet reacted when he asked for my number… La difficulté de ce qu’il était en train d’étudier n’aidait très certainement pas le jeune homme à garder sa concentration focalisée sur le texte. Il avait pourtant une présentation sur laquelle travailler pour essayer d’épater ses professeurs et tenter, par la même occasion, de prouver à sa mère qu’il brillait dans la voie qu’il avait choisi lui-même. Peut-être qu’Alice accepterait enfin cette carrière et cet avenir sur lesquels elle n’avait eu aucun contrôle ! Mal-habitué, le jeune homme avala une autre gorgée de café, noir et sans sucre, pour essayer à la fois de calmer ses nerfs et de se tenir éveillé. Fort heureusement pour lui, l’arabica n’avait pas encore taché ses dents blanches et parfaitement alignées. She wasn’t too happy about our little chat in the café. Les doigts de Peter tournaient sur le bord du gobelet et en détaillaient distraitement le diamètre. The occult! The occult, Peter! Rassemblant les fragments de son esprit dispersés dans la pièce, le jeune homme fit craquer ses cervicales en tournant doucement la tête. One more chapter, and we’re done for the night. Il irait peut-être boire un verre en ville avec Riley ; il ne l’avait pas entendu descendre mais cela ne voulait pas pour autant dire que le garçon était encore dans l’immeuble. Maybe I’ll go see Colada… Peut-être pas. Le garçon était incontestablement d’humeur joueuse et s’il ne pouvait pas trouver Elsje dans les parages, il profiterait de la liberté dont ils jouissaient tous deux pour se trouver une autre friandise à faire craquer sous la dent. Une frustration mystérieuse avait émergé en lui sans qu’il ne sache en définir l’origine. Peter avait essayé de la contenter sans grande réussite et se trouvait plus agité de jour en jour.
Se rendant à l’évidence, le jeune homme ferma avec un peu trop de force le livre poussiéreux et l’abandonna en compagnie de son mug de café froid pour rejoindre la salle de bain par le couloir. Il fit immédiatement couler l’eau chaude dans son bain et prépara les fioles de produits qui trainaient un peu partout sur les étagères et les meubles de la pièce ; l’eau prit tout de suite une teinte laiteuse et émana la décoction de fleurs et de sucre. Planté devant son miroir, Peter rassemblait ses cheveux bouclés sur l’arrière de son crâne pour dégager son front plissé. That bath will certainly do the trick! One long suave and delicate bath and here I am, ready to conquer the world again! Et peut-être qu’il irait se trouver une friandise, finalement, pour tester sa théorie et enfin faire taire cette voix entêtante. Le jeune homme fit rouler son tee-shirt sur sa peau de plus en plus blanchie par le soleil timide de novembre et déboutonna son pantalon qui se précipita au sol en compagnie de son sous-vêtement. La caresse de l’eau sur son corps dénudé le fit frémir d’impatience et il s’immergea aussitôt tout entier. Confortablement allongé sous l’eau, le jeune homme écouta le monde disparaître tout autour de lui. Ses poumons le rappelèrent bientôt à l’ordre et il fut forcé de rejoindre le monde des vivants en éclaboussant le carrelage. Il barbota quelques instants avant de se laver. Le savon sur sa peau douce provoqua bientôt de nouvelles pensées impures qu’il fit finalement cesser en se plaisant à lui-même. Well done, Pete’, you’re good to wash again!
Bien décidé à sortir, le jeune homme prit un temps exceptionnel pour sécher ses cheveux noirs de geai à l’aide de sa baguette. Il enfila un pantalon de jogging gris et son long peignoir en velours de la même couleur que ses cheveux ; la tenue ferait l’affaire le temps de choisir une toute nouvelle allure pour son samedi soir.
“What the hell?”, le garçon sursauta en criant.
Un bruit de fracas et de verre brisé venait de retentir dans la pièce juxtaposée à la salle de bain – sa chambre. Peter se tourna vers le couloir, hésita un instant, puis, la baguette fermement ancrée dans sa main et le peignoir volant derrière lui comme une grande cape, il courut en direction de son lit. Le spectacle le laissa interdit quelques instants. Sa fenêtre ouverte avait visiblement laissé entrer un rapace d’une certaine taille et celui-ci était venu s’écraser sur sa commode. Son miroir était tombé et avait explosé en dizaines de morceaux coupants qu’il évita de justesse.
“What happened here? Birdy bird… are you alive?”
N’étant pas lui-même doué du langage animalier, Peter ne s’attendait pas vraiment à recevoir de réponses à ses questions. Aussi, avec prudence – d’une part parce qu’il trouvait ces oiseaux imprévisibles, de l’autre parce que le sol était jonché de verre brisé – le sorcier s’approcha de l’aigle royal.
“What are you doing in the city…?”
La scène toute entière était irréelle. L’oiseau glapit de nouveau, visiblement blessé. L’œil de Peter parcourut son plumage pour découvrir un impact de balle. Il trouva là réponse à une de ses questions et décida de réserver les suivantes pour plus tard. Les mains tendues devant son torse à moitié découvert, Peter approchait avec douceur en essayant d’apaiser la créature :
“Easy… Easy… I’ll help you but you have to promise you won’t rip my face off… okay bi…”, Peter se stoppa net dans son geste.
Ces yeux… Ils n’étaient pas les yeux d’un rapace. Il les connaissait. Se pouvait-il qu’un animagus ait terminé son vol dans sa chambre sans crier gare ?
“Are you a wizard?”, il demanda d’abord. “Do I know you?”
Il en était presque sûr. Peter termina de s’approcher de l’animal blessé et s’accroupi à ses côtés ; sa baguette tremblait dans sa main, il n’avait jamais jeté de charme de guérison sur un animal auparavant. Il ne savait même pas si la magie opérerait si la créature s’avérait être un animagus. N’avait-il pas besoin de reprendre forme humaine pour que le charme opère ? Les cours de Métamorphose de l’étudiant passaient un à un devant ses yeux sans qu’il ne parvienne à y mettre de l’ordre.
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Jeu 29 Oct 2020 - 15:25
Need you tonight ft. @Peter DrummondC’est vraiment un manque de chance incroyable. Voilà des semaines qu’il se bat avec lui-même pour faciliter ses transformations en tant qu’animagus et, quand il parvient enfin à retrouver un certain équilibre (certes précaire et temporaire), on lui tire dessus. Cela ne lui est encore jamais arrivé et la douleur qu’il éprouve à cet instant est la pire dont il se souvienne. Elle évince presque celle de la mort de son frère, si ce n’est qu’elle est bien différente. Son esprit se vide pour quelques secondes, son corps ne sait pas quoi faire… avant qu’il ne reprenne de l’aplomb et que les solutions fusent dans sa tête à une vitesse fulgurante. Il aurait pu tenter de retourner vers la forêt mais plusieurs kilomètres le séparent de sa cachette - là où il pourrait se soigner seul grâce à la magie. Et il n’est pas certain de tenir tant de temps avant de se retransformer à nouveau car il aura besoin de ça pour encaisser sa blessure. Ses blessures, celle de son flanc droit le rappelant à la raison. Il y a alors l’autre solution : celle de se réfugier dans Inverness même, chez quelqu’un qui pourra l’aider. Et ces personnes sont guères nombreuses. Il se voit mal atterrir en catastrophe à Hungcalf, au risque de créer une certaine panique et la révélation de sa nature. Son grand-père insiste beaucoup à ce sujet : toujours garder ses atouts pour soi afin de mieux surprendre son adversaire.
En voyant au loin l’immeuble de sa meilleure amie, il lui paraît évident que c’est son unique choix raisonnable. Il le sait, elle saura garder son secret et prendre soin de lui, bien qu’il s’en veuille à l’avance de lui faire une telle frayeur. Ses dernières forces lui servent donc à manœuvrer son large corps d’aigle entre les maisons avant de se glisser - non sans vacarme - par la fenêtre. Celle-ci n’est certes pas assez grande pour qu’il puisse s’y faufiler sans buter sur les rebords. Cela le fait dévier de sa trajectoire et rentrer dans la commode, à laquelle ses serres tentent de se raccrocher dans un ultime essai de se stabiliser. En vain. L’aigle royal tombe au sol en même temps que d’autres objets, qu’il se promet de rembourser à Elsje dès qu’il aura retrouvé ses esprits. Car actuellement, ses pensées sont à la fois éparses et confuses. Il y a cette douleur qui le paralyse désormais au sol et occupe la plupart de ses pensées tellement elle est lancinante. Mais au moins, désormais, il est en sécurité…
Il relève la tête pour regarder autour de lui, ne reconnaît pas la chambre où il s’est échoué à grand fracas. À moins qu’elle ait changé de décoration ? Ce n’est pas vraiment le moment d’y penser. Maximilien tente d’appeler à l’aide ou, au moins, de revenir à sa forme originelle. Sauf qu’il ne parvient pas à se concentrer suffisamment pour le faire de façon fluide et sans douleur. Il a l’impression de revivre ses premières tentatives de transformation en tant qu’animagus. Et cela lui monopolise tellement l’attention qu’il ne remarque pas tout de suite la silhouette qui vient d’entrer dans la chambre, baguette à la main. Ce n’est qu’en entend sa voix dans cet océan de douleur qu’il se rend compte de son erreur.
Comment a-t-il pu se tromper d’étage ? On peut mettre cela sur le compte de ses blessures, qui lui ont brouillé à la fois l’esprit et la vue. Mais pourquoi Peter ? Si au moins il avait visé la chambre de Susan à la place… Il voit le sorcier s’approcher mais, en tentant de le prévenir, ne fait que bouger et rendre la situation plus dangereuse encore. Ses aigles bien trop grandes et puissantes rentrent en collision avec le mobilier de la chambre, mettant un peu plus la pagaille. Le français fait tout son possible pour reprendre sa forme humaine mais chaque tentative le pousse un peu plus vers l’inconscience. Au moins Peter aura-t-il remarqué qu’il est blessé… mais s’il tente quoi que ce soit alors qu’il est en animal, ça pourrait faire des dégâts ! Son regard s’emplit d’espoir quand il semble comprendre qu’il est un animagus. S’il savait qui se trouve sous ces plumes… Maximilien essaye de ne pas trop paniquer et bientôt, Peter est totalement à ses côtés, accroupis et il peut distinguer de ses yeux fatigués qu’il n’est pas à l’aise. C’est bien la première fois qu’il le voit trembler… L’aigle royal glatit à nouveau alors que les plaies le relancent et, bien que cela lui coûte son ultime force, Maximilien décide de se servir de la douleur pour tenter une transformation. Sans ça, il pourrait bien mourir en aigle…
Ses paupières se ferment alors qu’il se concentre, se visualisant dans sa forme humaine. Le rassemblement de ses pensées vers ce but n’est pas sans obstacle, surtout avec l’idée de plus en plus précise qu’il pourrait très bien rejoindre son frère s’il se laissait faire. Finalement, il ne lui suffit que de quelques secondes de paix intérieure pour parvenir à ses fins. Bientôt, les plumes de l’aigle royal changent de forme et de couleur, se fondant les unes dans les autres pour former une peau légèrement rosée, dont le dernier bronzage d’été commence à disparaître. Ses griffes prennent la forme de doigts, ses pattes de longues jambes, son poitraille reprend une forme de torse masculin. Son visage est le dernier à apparaître et dès qu’il sent son regard revenir à la “normale”, le français se laisse tomber au sol de tout son long, à moitié conscient de ce qui l’entoure. Ses paupières s’entrouvrent et il cherche Peter du regard, suppliant.
“H-Help… me. They… shot m-me. P-P-Please.” Ses vêtements, propres lors de sa transformation, commencent peu à peu à se teinter d’un rouge sanguinaire aux emplacements des impacts de balles. Maximilien n’est même plus sûr de sentir sa jambe droite, tandis que son flanc droit le lance. Il pensait pouvoir mieux gérer la douleur une fois redevenu humain, mais rien ne se passe comme il l’avait imaginé. Au contraire, il a même du mal à respirer et son corps tout entier se met à trembler. Une larme coule le long de sa tempe alors qu’il laisse sa tête reposer au sol, vaincu.
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Mer 4 Nov 2020 - 23:04
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Chaque cri aigu et perçant de l’oiseau faisait sursauter le jeune homme qui tenait sa baguette comme un enfant aurait tenu une brindille pour se défendre de l’affreuse bête sauvage. Le sorcier se sentait bien plus à l’aise en compagnie des créatures magiques pour les avoir étudiées, observées et domptées. Bien qu’il n’eût sûrement pas fait long feu devant l’une d’elles, il se serait toutefois senti en territoire conquis. Le manque de confiance en lui le fit reculer d’un pas alors que le rapace écartait les ailes pour lui faire comprendre quelque chose ; il souffrait, cela ne faisait plus aucun doute. Peter n’avait même plus besoin de fixer le liquide rouge couler sur son parquet ; la souffrance dans ces yeux de plus en plus humains le pétrifiait. Le plus jeune des Drummond n’avait jamais grandement excellé dans l’art de soigner. Il n’avait même pas tenté un charme de guérison sur son propre visage un mois plus tôt après qu’il ait reçu un coup de poing en pleine figure. Autant dire tout de suite que l’idée de prodiguer des soins vétérinaires magiques ne le mettait pas en transe ! De toute sa hauteur, le garçon se trouvait remué de l’intérieur ; sa peau se recouvrait de chair de poule et ses doigts peinaient à garder une prise franche sur la tige en bois de charme. Les mains moites, Peter fit un pas en avant pour reconquérir le terrain perdu quelques instants plus tôt. L’oiseau ne tenta pas de lui crever les yeux et le supplia au contraire des siens, pénétrants, de lui prêter main forte. Come on! Won’t you remember? Il était pourtant certain d’avoir appris un sortilège pour rendre à un animagus sa forme originelle. Quel était-il ? De tous les jours, sa mémoire d’ordinaire infaillible avait décidé aujourd’hui de lui faire faux bond. Par la barbe de Merlin, pourquoi restait-il bloqué sur une anecdote de cours ? Bird animagi are quite rare since they are usually terrestrial animals. Bloody hell! Baignés dans la lumière du coucher de soleil, Peter rentra le menton dans son cou pour se protéger du glapissement terrible de l’animal blessé qui hurla à la mort. Le cri lui parcourut le corps comme une décharge électrique et ses poumons se figèrent dans l’inspiration d’un air devenu subitement irrespirable.
Devant ses yeux tremblants, le majestueux aigle royal se contorsionna et perdit son beau plumage. Les mains du jeune homme se révélèrent d’abord ; de beaux doigts longs, fins, aussi grandioses que les larges plumes qu’ils avait revêtues plus tôt se découvrirent pour tremper dans le sang qui n’avait de cesse de couler. Puis, ces jambes certainement sculptées par la course sous les feuilles de l’automne parmi lesquelles elles s’étaient sûrement perchées quelques heures auparavant. Les couleurs insaisissables se mélangeaient et dégoulinaient pour former des vêtements au-dessus de sa peau qui sinon aurait été nue. Le spectacle était enchanteur et prodigieux ; il laissait Peter pantois devant cet homme qui naissait des cendres d’un oiseau disparu.
L’air emplit soudain ses poumons pourtant gonflés par une inspiration jamais soufflée. Maximilien. Il n’en croyait pas ses yeux et ne savait plus où poser son regard qui volait de la marre de sang qui tachait les lattes de bois, au meuble qu’il avait écroulé, et enfin à son lumineux visage rongé par la douleur dans une ronde infernale et interminable. La métamorphose lui avait visiblement dérobé toutes les forces qui lui restaient ; ses yeux se fermaient par soubresauts. Peter se précipita à genoux, laissant bêtement tomber sa baguette qui roula sous la commode endommagée ; il attrapa la tête du garçon, la déposant sur ses genoux pour le maintenir éveillé.
“Stay the fuck awake! Do you hear me? Stay awake!”, lui ordonna-t-il d’une voix chaude et tremblante. “I’ll help you… I’ll… Shit! Shit!”
Sous le choc, Peter ne pouvait qu’observer le sang ronger le chêne et paniquer un peu plus. Ses vêtements, maigres remparts contre le flot vermeille, se teintèrent à leur tour de rouge et fondirent rapidement pour rejoindre les eaux.
“You stay awake! I’ll…”, Peter se reprit en tournant la tête sur le côté pour chercher sa meilleure chance de survie autour de lui. “Oh fuck! Damn it!”
Les jurons étaient de circonstance. Ne pouvant se résoudre à déposer la tête ankylosée de Maximilien sur le sol, Peter se pencha de tout son long et s’étira le plus loin possible pour toucher du bout des doigts sa baguette. Just a little bit further and… Here! Got it! Son flanc le lançait d’avoir un peu trop forcé mais il avait déjà regagné une position assise, au-dessus du corps inerte du jeune Français. Il fallait faire vite. Les yeux fermés, Peter rassembla ses esprits et s’enferma dans une bulle – la même concentration qu’il atteignait chaque fois qu’il voulait réviser sérieusement.
“Episkey!”, prononça-t-il clairement et distinctement en levant sa baguette en diagonal sur son flanc écorché.
Il pouvait sentir une chaleur incroyable envahir sa poigne et se jeter sur la plaie béante pour la refermer petit à petit. Peter n’avait ni la connaissance ni la pratique suffisante pour guérir le jeune homme du premier coup. Il resta pourtant concentré encore quelques secondes pour ensuite s’attaquer au plus effroyable des deux impactes. La jambe du garçon baignait à présent dans une jambe de pantalon rouge et détrempée. Il allait devoir faire vite et ne surtout pas perdre sa concentration.
“Diffindo!”, conjura-t-il en visualisant la découpe dans son esprit et en agitant sa baguette comme on le lui avait appris en cours de Charmes et Sortilèges à Poudlard.1 à 3 : Le sortilège fonctionne à merveille et découpe la jambe de pantalon de Maximilien juste en-dessous de son sous-vêtement sans lui faire mal.
4 à 6 : Peter n’est pas suffisamment concentré – trop inquiet pour Maximilien – et le sortilège découpe la jambe de pantalon. Malheureusement, elle entaille également son boxer et sa cuisse, deux centimètres au-dessus du genou. Cela a au moins l’effet de réveiller le pauvre Français qui crie de douleur.
Ce dé n'est pas existant.
Peter observa le résultat de son charme et s’empressa de refermer les yeux pour se concentrer.
“Episkey!”, il leva de nouveau sa baguette en diagonal mais au-dessus de sa jambe endommagée. Celle-ci entama sa guérison, baignée dans une chaleur rassurante et apaisante. “Ferula!”, incanta-t-il de nouveau en tapant le plus doucement possible la jambe du bout de sa baguette.
Il ouvrit les yeux pour voir un large bandage apparaître et s’enrouler autour de la jambe en guérison. Les charmes n’étaient pas suffisamment puissants pour le guérir sur le coup ; Peter devrait renouveler les charmes pour que la guérison soit complète. Une larme de soulagement et de nerf coula sur sa joue droite. Il s’empressa de l’essuyer et regarda Maximilien s’assoupir.
Avec une délicatesse qu’il s’ignorait, le sorcier s’extirpa du dessous de sa tête et se releva en essuyant ses mains tachées de sang sur son jogging lui aussi souillé. Il agita sa baguette en arc de cercle et releva tendrement le poignet pour soulever dans les airs Maximilien avec un sortilège de lévitation enseigné aux premières années. Il faudrait le laver de tout ce sang perdu et ce fut son charme suivant.
“Tergeo!”
Il pointa d’abord sa baguette sur Maximilien puis sur le parquet et enfin sur ses propres vêtements. Sa tête commençait à lui faire mal ; il fallait qu’il reste concentré pour ne pas risquer de faire tomber le blessé tandis qu’il exécutait ses prochains sortilèges. Doucement, il le fit léviter jusqu’à son lit et l’y coucha tout doucement pour ne pas le réveiller. Sa tête commençait à tourner. Peter tira la couette jusqu’au cou de Maximilien pour le recouvrir et le mettre au chaud. Il fit ensuite rouler sa baguette pour tracer un signe de l’infini incomplet dans les airs et opérer un charme d’échange.1 à 3 : La métamorphose opéra à merveille et Maximilien se retrouva affublé d’un tee shirt et d’un pantalon fin en coton appartenant auparavant accrochés dans la penderie de Peter. Ses propres vêtements troués et découpés apparurent pliés sur la chaise qui se tenait fièrement debout parmi les décombres de sa commode.
4 à 6 : La métamorphose opéra et fit disparaître les vêtements de Maximilien qui réapparurent bien vite sur la chaise qui trônait fièrement parmi les morceaux de commode un peu plus loin dans la chambre. Il ne parvint qu’à faire apparaître son gilet le plus large et le plus chaud autour de Maximilien, autrement nu dans les draps.
Ce dé n'est pas existant.
Peter ferma la fenêtre et se laissa tomber sur le matelas pour s’allonger doucement et reposer sa tête engourdie sur l’oreiller aux côtés de Maximilien. La nuit promettait d’être longue… Il lui faudrait être endurant. Il ne parvenait plus à penser. Il ne voulait plus que dormir lui aussi. Il en était incapable. What if he dies in your sleep? Alors Peter ferma les yeux pour reposer ses yeux brûlants et calmer sa respiration mais il ne dormit pas.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Ven 6 Nov 2020 - 9:30
Need you tonight ft. @Peter DrummondSi on avait voulu voir les choses positivement, on aurait pu dire qu’il a eu la chance d’éviter la balle en plein cœur. Sauf qu’à cet instant, Maximilien est tout sauf positif. Dans les faits, l’oiseau nocturne en vient même à se demander si ce n’est pas là son heure. Il lui suffirait simplement de ne pas lutter davantage et de laisser les ténèbres l’envelopper. La douleur s’évanouirait, tout comme sa conscience. Ne serait-il pas plus heureux ainsi, aux côtés de la seule personne qu’il ait jamais vraiment aimé ? Alors qu’il termine sa transformation, ses pensées se tournent inévitablement vers Peter. Son frère, Peter. Il l’entend déjà le sermonner sur le fait de ne pas lâcher, de tenir bon, de se battre jusqu’à sa dernière force. Mais Maximilien sait qu’il n’a pas sa détermination et que cette épreuve pourrait bien être sa dernière. Il ne se soucie pas un seul instant de révéler son secret à l’autre sorcier car tout cela lui semble bien futile désormais. Bien vite, il est tenté de sombrer dans les bras de Morphée car c’est peut-être la seule chose qui lui fera oublier ces douleurs.
Il n’a pas vraiment le temps de voir la réaction de Peter face à cette transformation impromptue. Sûrement qu’il ne s’y attendait pas. Mais ce n’est pas sa principale préoccupation à l’instant. Alors qu’il a repris forme humaine, il sent ses plaies s’aggraver et le sang suinter le long de ses membres. Douleur abominable qui le surprend, car il se pensait capable de la contrôler. Nullement. Il n’a que le temps d’appeler Peter à l’aide avant de sentir cette pression sur son corps, son esprit, qui lui intime de s’assoupir. Fermer les yeux, arrêter d’y penser. Ne plus ressentir les tremblements de ses membres, ne plus souffrir de chacune de ses inspirations et expirations, qui ne font qu’aggraver un peu plus son cas. Il a de plus en plus de mal à les exécuter, d’ailleurs. Chaque respiration est un combat qu’il n’est pas sûr de pouvoir gagner. Sa tête vient bientôt reposer sur les genoux de Peter. Peter qui lui demande de se battre encore un peu. Sauf qu’il a mit ses dernières forces dans sa transformation et le français n’est plus apte à résister à cette douce torpeur qui l’appelle. Le supplie de le rejoindre. Alors Maximilien clôt ses paupières et les derniers mots qu’il entend sont ceux qui lui promettent de l’aider.
Le reste n’est que confusion, pendant plusieurs minutes qui lui paraissent être des années entières. Une fois les paupières closes, il laisse les choses se faire. La douleur s’éloigne. Il n’y a, qu’en fond sonore, les quelques jurons du sorcier qui ne sont pas suffisants pour le maintenir éveillé. Non, Maximilien s’enfonce un peu plus chaque seconde car il sait qui il peut retrouver, au bout de ce chemin. Et la perspective ne fait que l’enchanter. Cela fait si longtemps, aura-t-il tout de même grandi ? Ou sera-t-il toujours un enfant ? Et le reconnaîtra-t-il ? Ou redeviendra-t-il, lui, un enfant ? Tant de questions qui se bousculent dans sa tête alors qu’il lui semble deviner sa silhouette au loin. Elle se rapproche, plus précise. Familière. Maximilien tend la main mais alors qu’il amorce ce mouvement, la silhouette se floute. S’éloigne. “Non !” Il sent comme une chaleur sur son flanc, relève son t-shirt pour en voir la provenance. Sa peau est brûlante.
Et puis, une douleur lancinante vient s’ajouter aux autres. Assez pour le tirer une bonne fois pour toutes de son esprit. Le français sursaute, ouvre les yeux, gémit de douleur. Il n’a aucune idée d’où il est, de ce qui lui arrive. Sa cuisse tremble d’une nouvelle blessure mais il n’a pas la force de se redresser pour en voir l’ampleur. Il sent Peter s’agiter au-dessus de lui, quelques formules lui viennent à l’oreille. Il essaye de le soigner, comme promis. Est-ce donc de la déception qu’il ressent ? Lui-même ne saurait le dire. Mais les bandages qui se referment sur les plaies partiellement guéries suffisent à l’apaiser. Les tremblements cessent peu à peu et cette fois, Maximilien s’endort normalement. Il n’a aucune conscience de ce qui lui arrive par la suite. Le transport jusqu’au lit de Peter, son changement de tenue très étrange, qui ne manquera pas de le surprendre à son réveil. Non, rien de tout cela n’existe pour lui. Il n’y a qu’un trou noir, chaud et réconfortant qui accueille son esprit pendant quelques heures. Peut-être une, peut-être trois. Cela n’a pas d’importance.
Car une fois tiré de cette torpeur, les vieux démons refont surface. Les souvenirs dérangeants, tristes, qui font mal. Sans le savoir, il commence à remuer dans son sommeil, fronce les sourcils. Il ne parvient pas à se soutirer au souvenir de la mort de son frère, ce cercueil qui ne cesse de le hanter. Ce lit vide qui lui crie sa culpabilité. L’effort lui tire un peu de sueur. “PETER !” Crie-t-il à l’attention de son frère en se redressant brusquement dans le lit, son cri précédant un gémissement de douleur. Son souffle est court, son cœur battant, la peau de son front luisante. Mais quelque chose - ou quelqu’un ? - le pousse à se rallonger, se rendormir. L’apaise. Et il replonge dans un sommeil réparateur.
Pour se réveiller un peu plus tard, bien plus serein avec pour seul inconfort le spectre de ses blessures. Son premier réflexe est d’identifier le lieu où il se trouve. Sa tête passe de droite à gauche, d’avant en arrière. Ces murs, ces meubles, il ne les reconnaît pas. Mais il y a cette commode détruite qui ne lui est pas étrangère. Puis, son regard se reporte sur le lit où il se trouve. Des draps doux qui ne sont pas à lui. Ses mains se posent sur le tissu avant de venir identifier celui qu’il porte sur les épaules. Un gilet en laine vient réchauffer sa peau mais possède une odeur qu’il reconnaît sans identifier. Maximilien se frotte les yeux et en voulant sortir du lit, remarque… qu’il est complètement nu sous la ceinture, hormis quelques bandages. Son incompréhension est totale car même dans son propre lit, il ne dort jamais avec si peu de vêtements. Aussitôt, il recule dans le lit pour se couvrir à nouveau et son bras heurte quelque chose. Un autre corps, dissimulé par la nuit encore profonde, qui lui tourne le dos. Il relève aussitôt les draps jusqu’à son torse. Manque de crier. Son doigt vient prudemment toucher la silhouette pour se retirer aussi sec en la voyant bouger. Son cœur bat à tout rompre.
“E-Elsje ?” Demande-t-il d’une toute petite voix, car il ne se souvient vraiment que d’avoir cherché son aide.
il est libre max
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Dim 22 Nov 2020 - 15:27
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Bercé par sa respiration fatiguée et le sang qui se précipitait contre ses tempes dans un bain douloureux qui envahissait tout le devant de son crâne, le jeune homme reposait ses yeux rougis et bouffis d’avoir trop fixé et de s’être trop fortement concentré. Il cédait pourtant à l’envie de les rouvrir chaque fois que son esprit le tourmentait et tissait des mauvais rêves dans lesquels le corps étendu à côté du sien cessait de respirer et de soulever les draps sur lesquels il était lui-même allongé. Il le fixait alors une, deux secondes, peut-être cinq, jusqu’à ce que ses poumons s’emplissent et se gonflent d’un air qu’ils partageaient dans l’intimité de sa chambre. Une mèche de ses cheveux mouillée par l’adrénaline et la sueur barrait le front de Maxime qui, même endormi, ne semblait pas apaisé. Il finit par la déplacer et la replacer sur le côté de son oreille du bout des doigts. He looks in grief… Et ce simple constat lui retournait l’estomac. The pain must be excruciating! Il ne pouvait imaginer la souffrance qui hantait à présent les membres enroulés du garçon. La main à quelques centimètres du visage de Maximilien, Peter ferma de nouveau les yeux, détestant ce spectacle horrifique auquel il était réduit au rang de spectateur impotent. La patience n’était pas une vertu que Peter possédait. Le simple fait de voir le bel animagus revivre le cauchemar de sa fin d’après-midi dans ses rêves et se tordre de douleur sur le lit lui brisait le cœur et l’empêchait de sombrer lui-même dans les bras de Morphée. Chaque parcelle de son bras le plus proche ressentait sa chaleur et attendait chacun de ses mouvements, les anticipait et les ressentait vibrer contre le matelas. Les heures passées permirent aux enchantements de Peter de faire effet et de calmer le garçon en apparence, qui avait cessé de bouger depuis plusieurs minutes. Il n’entendait plus que sa profonde respiration emplir la pièce. Chacune de ses inspirations l’enveloppait et le berçait, l’amenant doucement au bord de l’effondrement. Sa propre inspiration se voulait plus profonde et coïncidait avec la sienne, pour emplir leurs poumons à l’unisson. Il sombrait dans les eaux profondes du sommeil. Il s’endormait.
“WHAT?”
Peter venait d’ouvrir grand les yeux ; son cœur battait à tout rompre. Maximilien venait de crier son prénom. Le râle semblait sortir des entrailles de la Terre et l’avait glacé jusqu’à la moelle. L’adrénaline coulait en vagues dans ses veines surprises. Dans la lumière bleutée de la lune, il parvenait à distinguer la silhouette de Maxime, assise dans le lit, haletante et paniquée. Cette vision le troubla presque autant que sa main qui, lorsqu’il s’était réveillé en sursaut, s’était tendue pour se rattraper et avait tapé dans les fesses rebondies du garçon assis dans un dédale de draps blancs. L’obscurité de la nuit cacha le rouge qui était venu colorer ses joues et dans un murmure profond, Peter l’invita à se recoucher et à se calmer. Il retira sa main de son flanc et la plaça sur son épaule et son torse pour le rallonger dans le confort du lit et l’aider à retrouver son calme.
“Shhh… Shhh… You’re okay. Everything’s okay. You’re going to be okay. I’m here.”
Il continua de souffler au jeune homme qu’il était en sécurité jusqu’à ce que son torse se gonfle à nouveau au même rythme que celui qui l’avait bercé quelques minutes plus tôt. Ignorant les voix qui lui répétaient qu’il avait hurlé son nom dans ses propres draps, Peter garda sa main posée sur son pectoral pour rassurer le garçon paniqué. S’il continuait à hurler comme ça, toute la colocation serait au courant et finirait par débarquer dans sa chambre. Il avait besoin de repos. Son corps meurtri avait besoin de temps pour finir de guérir.
Une drôle de sensation tira Peter de son rêve troublant. Quelque chose le piquait et le repiquait dans son dos. Le tissu de son peignoir froissé par le sommeil ne suffisait pas à amortir le chatouillement et finit par lui faire ouvrir les yeux. Peter réprima un bâillement en entendant un homme l’appeler par le prénom de sa petite-copine. Have we just been in a threesome and I don’t remember? Le garçon cligna plusieurs fois des yeux avant de se rappeler de la nuit précédente et… de son rêve. Heureusement pour lui, le peignoir était suffisamment long pour cacher les méfaits d’un réveil et d’un songe révélateur dans son jogging moulant. Le sorcier tourna sur lui-même pour regarder Maximilien. Il sourit en le voyant ; le jeune homme avait tiré les draps si haut sur son corps qu’il semblait avalé par le lit. Le spectacle de ses cheveux ébouriffés et de sa tête encore endormie lui réchauffa le cœur et oublier un instant. Il le revoyait haletant et transpirant et le sorcier secoua cette pensée pour ne pas empirer la situation.
“Hey, you… Have you slept a little?”
Peter termina de se retourner pour s’allonger sur le côté, face à lui et couvert par son peignoir jusqu’à mi-cuisse. Il tapota amicalement sur la jambe intacte de Maximilien à travers le tissu blanc de la couette en coton, inconscient du trouble qu’il pouvait lui-même provoquer.
“You really wore me out yesterday…”, il tenta maladroitement de lui rappeler les événements de la veille.
Il glissa son regard jusqu’à la porte de la chambre en réalisant l’ambigüité dans ses paroles.
“We nearly lost you... How’s your leg? Can you move them? We might need to bandage it again.”
Peter pivota et se redressa pour s’asseoir les genoux ramenés sous ses épaules contre la tête de lit. Cette position aurait au moins pour effet de cacher la tension.
“Do you… do you remember?”, demanda-t-il face au silence de Maximilien.
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Dim 22 Nov 2020 - 17:25
Need you tonight ft. @Peter DrummondLa nuit la plus étrange qu’il lui ait été donné de passer. Et il n’en retiendra sûrement aucun souvenir. Il ne se souviendra pas d’avoir crié le nom de son frère, similaire à l’homme qui se tient à côté de lui dans ce lit. Il ne se souviendra pas que ce dernier l’a rassuré jusqu’à ce qu’il se rendorme. Ne reste que cette sensation de fatigue intense qui le plonge presque aussitôt dans un long sommeil à l’apparence de coma. Il faut dire qu’il en a bien besoin, souffrant encore des blessures que le Wright soigne au fur et à mesure de la nuit. Il n’a même pas conscience de la présence de ses bandages lorsqu’il tourne et tourne sous les draps, cherchant puis trouvant une position confortable.
Mais tout cela n’est rien à côté du réveil qui attend Maximilien. Cette sensation d’être hors du temps, dans une pièce et un lit qu’on ne reconnaît pas. C’est la panique totale, le cœur qui bat, la peur de ce qui a pu se produire sans que l’on ne s’en souvienne. Oui, le français a peur et fouille dans sa mémoire les brides des dernières douze heures écoulées. Si les tumultes de la nuit restent profondément cachés dans les méandres de ses souvenirs, celui de son atterrissage forcé dans la chambre d’Elsje lui revient parfaitement. C’est pour ça qu’il est là, pour recevoir du soin. Alors que fait-il nu, dans ce cas ? Il n’en a pas la moindre idée mais cette réalité le rend plus vulnérable que jamais. Il se sent presque… violé, sans l’être vraiment. Étrange sensation. Un dernier effort, mais il ne se souvient pas de la personne qui a posé ces bandages, arrêté les saignements… sauvé sa vie. Car c’est là la stricte vérité.
Sûrement celle qui se trouve à côté de lui, dans le lit, dans un peignoir sombre. Et il espère du plus profond de son cœur qu’il s’agit d’Elsje dans une perruque brune parce que sinon, il serait capable d’hurler à la mort en y trouvant quelqu’un qu’il ne connaît pas. Et s’il avait fait des choses innommables dans ce lit avec l’impossibilité de s’en souvenir ? Non. Jamais. Il finit par tenter d’attirer l’attention de la personne inconnue qui se trouve dos à lui, relevant à chaque fois un peu plus le drap sur son corps. Gêné par tant de peau découverte.
Un long frisson le parcourt des pieds à la tête, jusqu’au bout des doigts, quand il réalise que Peter est cette personne dans les mêmes draps que lui et qu’il est fort possible - et plus que probable - qu’il l’ait vu en tenue d’Adam. Maximilien est mortifié, sa bouche formant un léger ‘o’ d’incompréhension alors que le Wright se tourne vers lui avec un sourire. Comme si cette situation n’était pas déjà assez étrange ! Il a fallu que ce soit Peter. Et pas son frère hein, l’autre. Celui qu’il a vu, il y a une semaine de ça, flirter avec un autre gars au détriment de sa meilleure amie. Le Peter qui commence à un peu trop rentrer dans sa tête dernièrement, au point de le perturber. Sa main froisse davantage le bout de tissu qu’il tient serré contre son corps, n’ayant pas les mots pour lui répondre. Car il aurait tant de questions à lui poser ! Pourquoi ? Comment ? Hein ?
Mortifié, il regarde Peter poser la main sur sa cuisse à travers le tissu et si on peut être plus rouge que Maximilien à cet instant, c’est un record mondial. Ses yeux s’écarquillent un peu plus alors que son contact s’évapore mais que sa marque le brûle toujours. What the fucking fucking fuck is happening ??? Peut-être que le français ne dit rien à présent, mais dans sa tête, il est en train de hurler. Tout dans le comportement de l’écossais le déroute. Cette légèreté, ces propos, ces gestes… Quoi, il l’a… épuisé ?! Quoi comment qui pourquoi oùestdoncornicar ?!? Il en perdrait son latin. Il doit furieusement ressembler à un poisson hors de l’eau alors qu’il tente de reconstituer le puzzle de cette dernière soirée. De se convaincre que tous ces propos ne sont liés qu’à son accident. L’ACCIDENT ! Mais oui. Il baisse aussitôt les yeux sur son corps sous le drap, repère les bandages à son flanc et sa jambe. Plus aucun signe de saignement, de balle ou que sais-je. Il est sauvé mais a juste atterri dans la mauvaise chambre. Quel idiot. Si Elsje voyait ça ?!? Non. Il ferme les yeux quelques secondes, tente de se reprendre. Ils n’ont rien fait, avec Peter. Il l’a juste soigné, mais alors…
“I-I’m fine but… why am I naked ? Did you do that ? Y-You had no right...” Maximilien (en vierge effarouchée qu'il est) se sent privé de toute intimité brusquement, dans ce même lit que Peter, vulnérable au possible. Et en même temps… oui en même temps… Non. Il ne pense pas sérieusement à ça. Il ne regarde pas le peignoir ni le corps de Peter. Il ne remarque pas ce qu’il tente de cacher… ou du moins, se convainc qu’il n’a rien vu. Parce que cela ne se peut pas, tout simplement. Parce que tout est irréel. Il était juste parti en vol pour quelques heures ?! Où est-ce que ça a merdé ?
“Yeah… I remember a few things. Not everything. You… saved me right ? I think I owe you a big thank you. For what you’ve done.” Il se frotte la tempe, sentant la migraine pointer le bout de son nez. Et toujours, il garde le drap contre lui, pétrifié à l’idée que Peter ait pu voir quoi que ce soit de son anatomie. Voire tout d’elle… La honte. Il n’ose même pas le lui demander, à vrai dire. Trop peur de la réponse. Et s’il n’avait pas apprécié la vue ? Pourquoi est-ce qu’il s’en sent concerné d’ailleurs ?!
“May I have some coffee please ? A strong one.” Il irait bien se le faire lui-même mais il ne connaît pas les lieux et s’il se lève, il devrait accepter de montrer sa complète nudité. Ce qui est hors de question. Maximilien a de la pudeur - un peu trop même. Donc il laisse le Wright s’en charger, ce dernier quittant le lit puis la chambre en dissimulant bien mal son petit réveil matinal biologique qui tire un nouveau rougissement au français. Il ne veut même pas envisager en être la cause… Une fois la porte refermée sur lui, il soupire et parcourt la pièce du regard à la recherche de ses vêtements. Parce qu’il en avait forcément un ! Il trouve ceux-ci, complètement déchirés et plein de sang, sur une chaise non loin du lit et il se lève pour aller en vérifier l’état complet.
“Merde…” Et sa baguette qui est restée dans sa cachette dans la forêt, bien sûr. Que va-t-il pouvoir mettre ? Le jeune homme ressert le gilet autour de sa taille sans s’apercevoir que la porte dans son dos s’est légèrement entrouverte quelques secondes. Trop occupé qu’il est à porter la laine à son nez pour en respirer l’odeur. Celle de Peter. Mon dieu non, il ne doit pas commencer à penser comme ça ! Il secoue la tête et retourne sous les draps, bien au chaud et couvert.
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Lun 23 Nov 2020 - 2:05
Sometimes it's enough just to provoke fate.
Fatigue qui commençait sérieusement à se faire ressentir. Un entrainement acharné. Intense. Ayant laissé passer plusieurs fois le souafle. Deux fois. Peut-être trois. Incapable de compter, ni de t’en rappeler. Incapable de protéger les trois cercles d’or à ta charge. Indigne d’une gardienne. Tu n’étais clairement pas au meilleur de ta forme. Nullement concentrée. Les pensées envolées. Les pensées désorientées. Changements qui s’opéraient autour de toi, sans que tu ne puisses les contrôler. T’avais juste cette impression désagréable de perdre le contrôle de ta vie. Comme si tout se passait sous tes yeux, simple spectatrice. Douche revitalisante. Bienfaitrice. Ayant en mémoire les remontrances de ton capitaine, Caleb. Te priant d’aller te changer les idées avant de revenir sur le terrain. Revenir avec la tête claire. Mais en étais-tu réellement capable ? Sans nouvelles depuis quelques semaines de ta cousine Addie. Inquiétude qui ne quittait désormais plus tes traits. Ne comprenant pas cette soudaine absence de sa part. Elle qui d’habitude s’assurait de toujours te faire parvenir les dernières nouvelles. Là voilà qui s’éloignait de toi. Elle aussi. À croire que c’était devenu une habitude. Soupir las qui s’échappe de tes lippes tandis que tu finissais par te changer. Ressentant le besoin d’être auprès de lui. Le besoin d’être avec lui. Lovée dans ses bras. Manque envers Peter qui commençait à se percevoir. Persuadée que lui seul serait capable d’apaiser tes doutes et tes angoisses. Le regard éternellement insatisfaite, perdu dans ton miroir, tu finis de peaufiner les derniers détails avant de filer le rejoindre. Le pas qui se presse, le palpitant qui s’emballe. L’impatience qui t’envahit, accélérant l’allure. Tes lippes qui désiraient ardemment retrouver leur chemin vers les siennes, l’éclat de ses yeux, la courbe sensuelle de sa bouche. Son corps contre le tien. Attirée dans une toile luxuriante, prisonnière de cette tentation. Besoin devenu presque vital depuis quelques semaines. Depuis que Luigi s’effaçait également de ta vie. Vraiment, plus rien n’allait.
Tes pas te menèrent rapidement jusqu’à son appartement, situé juste à l’étage d’en-dessous. Ta main qui vient tourner habilement la poignée de la porte. Sachant pertinemment qu’elle serait ouverte. Une invitation permanente pour que tu puisses venir rejoindre ses draps à n’importe quel instant. Tes pas qui se stoppent, soudainement. Voix intérieure familière qui s’introduit inconsciemment dans ton esprit. Tes sourcils qui se froncent, la bouche entrouverte. Stupéfaite. Voix qui n’appartenait pas à Peter. Tu en étais certaine. Voix familière. La poitrine qui se contracte amèrement. Te laissant guider par cet intrus. Par les pensées de cet homme qui ne devrait pas être ici. Pas dans sa chambre. Tu dois être en train de rêver. Probablement la fatigue qui te fait halluciner. Le coeur qui rate un battement alors que tu entrouvres la porte qui mène directement à la chambre de ton petit ami. Les yeux qui s’élargissent, qui se révulsent, pétrifiée. Foudroyée par la scène qui te faisait face. Tu demeurais sans voix, incrédule. Maximilien était là. De dos. Emmitouflé dans un gilet qui ne lui appartenait pas. Son fessier mis à nu, qui se dévoilait complètement sous tes yeux médusés. Ayant dû mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Le regard dérouté qui finit par se détacher de cette vue saugrenue pour venir se poser sur le lit défait. Les draps qui transpiraient la présence de deux corps humains. Saisie de stupeur. Tes mains se mettent à trembler. Tu fais volte-face, la colère qui prend possession de toi. Tes nerfs qui vont lâcher. Incessamment sous peu. Avaient-ils passé la nuit ensemble ? T’as dû mal à saisir les conséquences de cette intrusion dans leurs intimités. Tu ne comprenais rien. Comment ? Pourquoi ? Depuis quand ? Questions qui se bousculent, et tes poings qui se serrent. Ayant un peu l’impression d’avoir été le dindon de la farce. C’était trop pour toi. Beaucoup trop à encaisser. T’arrives pas à te détendre. Impossible d'apaiser le rythme irrégulier des battements de ton coeur. Impossible de calmer ce flux d'émotions qui t'envahit. T'arrêtes pas de te mordre la lèvre inférieure. A tel point que tu pouvais sentir le sang dans le creux de ta bouche. Tu nages en plein délire. En plein cauchemar. Espérant simplement ouvrir les yeux. Te réveiller de cette tourmente. Ce n’était qu’un mauvais rêve. Ces mots, tu ne cesses de te les répéter intérieurement. Et pourtant, c’était bel et bien ton meilleur ami que tu avais surpris presque nu dans la chambre de Peter. Les pensées de ton petit ami qui finissent par te parvenir. En train de s’énerver contre la machine à café. Peter était donc bel et bien présent. Pourquoi est-ce que tu n’es pas rassuré ? Pourquoi est-ce que tu prends peur, Elsie ? Sans un regard derrière toi, sans une once de compassion, tu rejoins celui qui partageait ta vie depuis bientôt un an. Le même homme qui venait de coucher avec Maximilien. La limite venait d’être franchie. Enterrant le respect à ton encontre. Déception qui se peint sur ton visage, trahison qui déforme tes traits, empiétés dans la colère et l’incompréhension la plus totale. « Peter » tu souffles, la voix qui peine à camoufler ton désarroi. Son regard ébahi qui rencontre le tien. Ne s’attendant certainement pas à te voir, ici. Pile à ce moment. Bad timing. Ta main qui se soulève inconsciemment pour venir s’abattre violemment sur sa joue la plus proche. Geste impitoyable. Choc qui résonne dans toute la pièce. Douleur qui t’envahit, ayant usé de toute la force qui te restait. « Vous vous êtes bien fichus de moi, bravo vraiment » tu lâches, la voix pleine de mépris. Ton visage prenant une teinte horrifiée, dégoûtée. Furieuse contre lui, contre eux. Nausées qui te soulèvent l’estomac. Incapable de t’enlever cette image irréelle de la tête. Depuis combien de temps ça durait entre eux ? Depuis combien de temps se voyaient-ils dans ton dos ? Tous sauf lui. Tous sauf Maximilien. Peter pouvait se délecter de la peau de n’importe quelle âme. Mais pas de celle de ton meilleur ami. Pas de cette façon. Le visage qui se baisse, le regard qui s’éteint. La solitude qui t’ouvre ses bras, prête à t’accueillir. Les larmes qui finissent par s’écouler, comprenant qu’ils s’étaient joués de toi. Profitant l’un de l’autre. Regard noir dans sa direction, décidément pas prête à le laisser rester dans ta vie. Avant de faire volte-face et de t’enfuir. Le plus rapidement possible. Loin de ces deux êtres qui venaient de mettre à mal ton coeur déjà bien fragilisé.
Tes pas te menèrent rapidement jusqu’à son appartement, situé juste à l’étage d’en-dessous. Ta main qui vient tourner habilement la poignée de la porte. Sachant pertinemment qu’elle serait ouverte. Une invitation permanente pour que tu puisses venir rejoindre ses draps à n’importe quel instant. Tes pas qui se stoppent, soudainement. Voix intérieure familière qui s’introduit inconsciemment dans ton esprit. Tes sourcils qui se froncent, la bouche entrouverte. Stupéfaite. Voix qui n’appartenait pas à Peter. Tu en étais certaine. Voix familière. La poitrine qui se contracte amèrement. Te laissant guider par cet intrus. Par les pensées de cet homme qui ne devrait pas être ici. Pas dans sa chambre. Tu dois être en train de rêver. Probablement la fatigue qui te fait halluciner. Le coeur qui rate un battement alors que tu entrouvres la porte qui mène directement à la chambre de ton petit ami. Les yeux qui s’élargissent, qui se révulsent, pétrifiée. Foudroyée par la scène qui te faisait face. Tu demeurais sans voix, incrédule. Maximilien était là. De dos. Emmitouflé dans un gilet qui ne lui appartenait pas. Son fessier mis à nu, qui se dévoilait complètement sous tes yeux médusés. Ayant dû mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Le regard dérouté qui finit par se détacher de cette vue saugrenue pour venir se poser sur le lit défait. Les draps qui transpiraient la présence de deux corps humains. Saisie de stupeur. Tes mains se mettent à trembler. Tu fais volte-face, la colère qui prend possession de toi. Tes nerfs qui vont lâcher. Incessamment sous peu. Avaient-ils passé la nuit ensemble ? T’as dû mal à saisir les conséquences de cette intrusion dans leurs intimités. Tu ne comprenais rien. Comment ? Pourquoi ? Depuis quand ? Questions qui se bousculent, et tes poings qui se serrent. Ayant un peu l’impression d’avoir été le dindon de la farce. C’était trop pour toi. Beaucoup trop à encaisser. T’arrives pas à te détendre. Impossible d'apaiser le rythme irrégulier des battements de ton coeur. Impossible de calmer ce flux d'émotions qui t'envahit. T'arrêtes pas de te mordre la lèvre inférieure. A tel point que tu pouvais sentir le sang dans le creux de ta bouche. Tu nages en plein délire. En plein cauchemar. Espérant simplement ouvrir les yeux. Te réveiller de cette tourmente. Ce n’était qu’un mauvais rêve. Ces mots, tu ne cesses de te les répéter intérieurement. Et pourtant, c’était bel et bien ton meilleur ami que tu avais surpris presque nu dans la chambre de Peter. Les pensées de ton petit ami qui finissent par te parvenir. En train de s’énerver contre la machine à café. Peter était donc bel et bien présent. Pourquoi est-ce que tu n’es pas rassuré ? Pourquoi est-ce que tu prends peur, Elsie ? Sans un regard derrière toi, sans une once de compassion, tu rejoins celui qui partageait ta vie depuis bientôt un an. Le même homme qui venait de coucher avec Maximilien. La limite venait d’être franchie. Enterrant le respect à ton encontre. Déception qui se peint sur ton visage, trahison qui déforme tes traits, empiétés dans la colère et l’incompréhension la plus totale. « Peter » tu souffles, la voix qui peine à camoufler ton désarroi. Son regard ébahi qui rencontre le tien. Ne s’attendant certainement pas à te voir, ici. Pile à ce moment. Bad timing. Ta main qui se soulève inconsciemment pour venir s’abattre violemment sur sa joue la plus proche. Geste impitoyable. Choc qui résonne dans toute la pièce. Douleur qui t’envahit, ayant usé de toute la force qui te restait. « Vous vous êtes bien fichus de moi, bravo vraiment » tu lâches, la voix pleine de mépris. Ton visage prenant une teinte horrifiée, dégoûtée. Furieuse contre lui, contre eux. Nausées qui te soulèvent l’estomac. Incapable de t’enlever cette image irréelle de la tête. Depuis combien de temps ça durait entre eux ? Depuis combien de temps se voyaient-ils dans ton dos ? Tous sauf lui. Tous sauf Maximilien. Peter pouvait se délecter de la peau de n’importe quelle âme. Mais pas de celle de ton meilleur ami. Pas de cette façon. Le visage qui se baisse, le regard qui s’éteint. La solitude qui t’ouvre ses bras, prête à t’accueillir. Les larmes qui finissent par s’écouler, comprenant qu’ils s’étaient joués de toi. Profitant l’un de l’autre. Regard noir dans sa direction, décidément pas prête à le laisser rester dans ta vie. Avant de faire volte-face et de t’enfuir. Le plus rapidement possible. Loin de ces deux êtres qui venaient de mettre à mal ton coeur déjà bien fragilisé.
code par drake.
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Lun 23 Nov 2020 - 20:58
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Un joli camaïeu de rouge vint empourprer son visage à peine réveillé. Peter ne pouvait compter que sur la magie qu’il avait hérité de sa mère pour rendre son apparence incitante aux yeux des plus sensibles. Il étira un sourire à la fois gêné et attristé en réalisant les accusations du beau Français.
“I didn’t look”, il promit. Not very much. “You were already in the sheets when I cast the switching charm. I was worn out you see and I guess I couldn’t do better than my cardigan.”
Peter pencha la tête sur côté pour mieux le regarder et inspira profondément mais discrètement pour faire passer la vague de chaleur qui avait enflammé ses joues. La trace de l’oreiller barrait sans aucun doute son visage ; il pouvait presque la sentir lui rayer la peau.
“I hope that’s okay?”, voulut-il savoir.
Le garçon n’avait pas fait tout ça pour que Maximilien le considère comme un pervers sans nom. No one would like that… No matter how tense things actually are right now. Il n’était peut-être pas bon de se rappeler à cet instant précis le réveil en sursaut que lui avait fait subir l’éclopé pendant la nuit (ni la main malheureuse qui s’était tendue pour venir le frapper à un endroit plutôt privé). Don’t you think about that now! The poor lad is shaken up enough! Voir l’animagus se cacher derrière le coton épais et blanc n’aidait pas à oublier les images rêvées ni à se calmer. Peter chercha des yeux le désastre répandu sur le sol lavé de toute trace de sang ; la commode avait volé en éclats et avait grand besoin d’un Reparo en bonne et due forme. Here you go, fixing things, that’s what you should be focusing on right now, not his cute dimples or his nice arse or… Bloody hell! Will you focus?!
“I guess I did alright”, il gloussa, presque nerveux. “I’m not a healer. I was afraid I’d do worse than good, you see?”
He wants to thank me? Peter prit une grande inspiration et bailla dans sa manche.
“How about you let me sleep all morning after you tell me all about this animagus-thing you’ve got going for yourself? That’s plenty of thanks already.”
Peter se contorsionna et jeta un œil à l’horloge enchantée qui trainait sur sa table de chevet, puis au soleil qui baignait la pièce dans une lumière chaude et enveloppante. Il n’aurait pas dit mieux et fit glisser ses jambes le long du matelas pour lui tourner le dos et se redresser dans son peignoir. Shit… those are ruined. I forgot to wash them with the rest of the place. Se concentrer sur les taches de sang sur son jogging était une parfaite distraction.
“I’ll have the coffee pot warm and nice for you, Golden boy!”
Il n’était pas blond, mais les aigles royales étaient ainsi affublés et le surnom lui seyait à ravir. Peter referma le peignoir sur son torse et contourna le lit pour rejoindre la porte ; il jeta un dernier coup d’œil au lit avant de tirer la porte pour lui laisser un peu d’intimité. Sitôt le panneau de bois tiré, le jeune homme lâcha ses bras de chaque côté de son corps et ferma les yeux pour tenter de mettre un peu d’ordre dans le foutoir qu’était son cerveau. Incapable d’y voir plus clair pour l’instant, il les rouvrit bien vite et traversa le couloir rapidement pour rejoindre la pièce à vivre de l’appartement. Peter frotta machinalement le jogging gris et encore quelque peu détendu pour faire disparaître les traces de sang. Il se rappela vite que sa baguette l’attendait sagement dans sa poche de peignoir quand il fallut mettre en route la cafetière. Il en profita pour jeter un Tergeo salvateur et rendit toute sa fraicheur à son pantalon tandis que la machine s’activait dans un claquement répétitif et apprécié du jeune homme. L’odeur de café emplissait le salon et invitait le jeune homme à se poser quelques secondes. Le garçon rembobinait la bobine de souvenirs et son esprit se concentrait malgré lui sur le visage ruisselant et rougi du garçon qui avait souillé ses draps. Il revoyait ses grands yeux se fermer de douleur et cette silhouette qui avait crié son prénom au milieu des draps blancs et de la pénombre. Il revoyait ce dos courbé… Peter se redressa subitement en voyant arriver Elsje dans le salon.
“Els’… What are you…”, mais il se stoppa net en entendant son souffle brisé.
Does she know? How could she possibly know? Elle avait parcouru les quelques mètres qui les séparaient en un battement de cœur et lui faisait maintenant face. Sa joue chauffa alors que le claquement résonnait dans toute la pièce. Ça faisait mal, ça tirait. Sa bouche s’ouvrait grande tandis que ses yeux s’arrondissaient sous le choc. What… Elle lui cracha au visage des reproches qu’il ne comprit pas tout de suite. Il ne voyait que ce dégoût étranger et terriblement douloureux sur les tendres traits de la belle blonde.
“Elsje… I… I didn’t… Elsje!”
Elle était déjà partie, des larmes poignantes sur les joues. It’s not what you think! Elsje! Please! Please, Elsje, don’t go. I’ll explain. I’m sorry, please! Il l’implora en silence, faisant teinter et teinter sa pensée ; elle l’avait déjà isolé.
La main portée à sa joue, Peter pouvait sentir le sang palpiter dans ses muscles endoloris. Le silence tomba sur la cuisine, interrompu par le claquement de la cafetière. What the fuck did I just do? Se pouvait-il qu’elle ait vu Maximilien dans son lit ? And now what? Il ne pouvait pas revenir tout de suite dans la chambre, pas quand sa tête lui ordonnait de crier. Peter ensorcela une tasse pour qu’elle le suive en flottant derrière lui et attrapa la sienne pour en boire une grosse gorgée. Sa joue palpitait encore, il pouvait sentir la marque rouge sur sa peau. But… was she really wrong? Cette pensée le stoppa net dans l’encadrement de la porte qui menait au couloir. Face à lui, sa porte de chambre était entrouverte. She saw… She saw something. Has he heard anything? Son œil suivit la paire de fesses qui se glissait sous les draps. What the fuck am I doing? Peter se retourna, prêt à prendre la fuite par les escaliers et se ravisa. Elsje n’était sûrement même plus dans le bâtiment.
Choqué et dans ses pensées, Peter ouvrit la porte et s’approcha du lit le regard perdu dans le vide ; la tasse flotta derrière lui et se positionna devant Maximilien.
“I bring coffee…”, expliqua-t-il complètement détaché de la réalité.
What the fuck did just happen? Il lui fallut une bonne autre minute pour réaliser que Maximilien était toujours dans les draps ; il s’était attendu à le voir habillé et prêt à s’enfuir en courant. What if I like having him here… Fuck what? WHAT?
“You… You’ okay there? I probably have something more… comfortable if you want to dress”, Peter prit une gorgée de son café et attarda son regard une seconde de trop sur le visage innocent de l’Apollon.
“I could also fix your clothes for you. I guess you didn’t bring your wand in your feathers.”
What has she seen in me that made her so angry…? He does have cute dimples… Peter détourna le regard et se leva pour sortir sa baguette de sa poche. Il but une gorgée du mug avant de jeter un Reparo sur la commode.1 à 3 : Le sortilège fonctionne à merveille et la commode retrouve tout de sa splendeur. Les vêtements qui y étaient rangés se plient et se rangent dans les tiroirs juste à temps pour qu’ils se ferment.
4 à 6 : Le sortilège fonctionne mais Peter est trop distrait et, plutôt que de se ranger, les vêtements tourbillonnent et sont projetés dans toute la pièce, y compris sur la tête du lanceur de sort et sur le lit.
Ce dé n'est pas existant.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Lun 23 Nov 2020 - 22:17
Need you tonight ft. @Peter DrummondQue faire d’autre qu’hocher de la tête en guise d’affirmation ? Il a vu comment Peter opère, à la soirée d’Halloween. Bien sûr, il a des suspicions mais il doit également lui accorder le bénéfice du doute. Peut-être qu’il n’a vraiment rien regardé, qu’il a eu assez de respect pour lui. Il veut y croire - ou est trop naïf pour ne pas le faire. Toujours est-il qu’il garde le drap bien à la hauteur de ses clavicules, gêné au possible. C’est une toute première expérience pour lui. Il ne s’est jamais retrouvé dans le lit de quelqu’un nu comme ça, surtout pas une personne qu’il connaît à peine. Car on ne peut pas dire que Peter lui soit très familier. Il l’a observé, c’est vrai… dans le cadre de ses fiançailles. Pour faire plaisir à Juliet, se convainc-t-il. Et il l’observe encore à cet instant, alors qu’il avoue ses faiblesses en tant que guérisseur, un léger sourire aux lèvres.
“I think I can do that.” Répond-il, pas convaincu du fait qu’il puisse raconter quelque chose d’aussi intime au brun. Mais en même temps, ce n’est pas comme s’il pouvait nier l’évidence de sa condition. Il est un animagus, c’est tout. Maximilien ne se sent tout simplement pas la force de passer par une grande discussion, oscillant entre les souvenirs emmêlés et la fatigue encore bien présente. À dire vrai, il aimerait bien retrouver le confort de son lit et s’y assoupir pour des heures entières, sans interruption. Mais ce serait impoli de sa part de partir comme un voleur alors il demande une tasse de café à son hôte, car il n’y a que cela qui pourra le réveiller. Ce dernier s’exécute et bientôt, il le regarde disparaître derrière la porte, le laissant seul avec ses pensées et souvenirs. Il ne sait pas du tout comment gérer cette situation, n’y ayant jamais été confronté par le passé. Oui, c’est vrai qu’il a un peu peur et en voyant l’état de ses vêtements, il soupire de découragement. Comment va-t-il rentrer chez lui, sans vêtement ni baguette ? Se retransformer est actuellement hors de question, si tant est qu’il puisse le refaire un jour. Rien que le fait de l’envisager lui colle des frissons dans tout le corps, quelques sueurs froides. Le coup de feu résonne à ses oreilles et la douleur le transperce à nouveau. Mais quand il baisse les yeux sur ses bandages, il n’y a aucun signe de saignements. Traumatisme qui s’installe petit à petit, comme si ce n’était pas déjà suffisant. Ce même regard s’attarde sur le gilet bleu, dont il caresse la manche distraitement. Une odeur s’en émane, qui ne lui est pas étrangère désormais. Presque… apaisante mais tout aussi stimulante. Une drôle de combinaison qui le distrait de ce qui se passe autour de lui. Une porte qui s’entrouvre, un regard porté sur sa peau et il n’a conscience de rien, Maximilien. Perdu dans ses pensées, passées et présentes. Il s’interdit bien vite ce genre de geste. Respirer l’odeur d’un autre, y éprouver une certaine satisfaction, c’est ignoble ! Il ne sait pas ce qui lui prend et relâche bien vite la manche du gilet avant de venir se glisser sous les draps. L’idée de fouiller dans les affaires de Peter pour y prendre des vêtements ne lui vient même pas à l’esprit, ce serait comme du vol à ses yeux. Ce dernier ne l’a pas autorisé à lui emprunter quoi que ce soit… Donc en bon élève bien élevé, il attend patiemment que le sorcier revienne, légèrement anxieux. Le temps lui paraît long, en faut-il autant pour ne faire qu’un petit café de rien du tout ? Il manque de se lever pour aller voir ce qui se passe quand la porte s’ouvre sur Peter, une tasse dans la main et l’autre qui lévite derrière lui. Elle s’arrête devant Maximilien, qui s’en empare. Mais son regard est rivé sur le visage du sorcier, dont l’expression manifeste une absence évidente. Il est bien différent d’il y a quelques minutes. Posera-t-il la question ? Certainement pas. Le français porte son regard sur la surface du café qui reflète son visage fatigué et ses traits tirés par la douleur d’une nuit bien agitée. Nuit dont il n’a aucun souvenir, bien entendu.
“It would be nice, thanks… you’re okay ?” Y a-t-il une pointe d’inquiétude dans sa voix ? Il tente de la cacher mais elle est bien là. Peter lui paraît bien étrange et il ne saurait expliquer pourquoi. Dans un sens, il s’imagine qu’il en est la raison. Il piétine sur son espace privé… en plus de devoir lui prendre des vêtements. Et d’avoir détruit sa commode. Maximilien se sent décidément plus que honteux.
“Ahah, no indeed. I’m sorry for your… wardrobe.” Impossible pour lui de se souvenir de la traduction du mot commode, donc il improvise. Le français, son café entre ses deux mains, regarde l’autre sorcier faire un tour de baguette et ordonner la réparation magique du meuble. Mais rien ne se passe comme prévu - ou si c’est prévu, c’est que Peter a d’étranges intentions ! Les vêtements auparavant au sol se retrouvent à tourbillonner dans la pièce, jusqu’à se dispatcher aux quatre coins. C’est donc avec stupéfaction que Maximilien se retrouve avec un boxer - propre fort heureusement - de Peter sur la tête. Qu’il retire aussitôt d’un mouvement brusque. Surprise ou dégoût, son hôte le prendra comme il le voudra mais la stupeur est bien de la partie. Malgré la gêne, pourtant, il se met à rire. Première fois depuis un long moment qu’il éclate de rire.
“Either you're not focused enough, or you're really not good at it !” Son rire se termine, laissant une pièce étrangement calme et silencieuse derrière lui. Il baisse les yeux sur son café et en prend une gorgée, réalisant qu’un pantalon de jogging et un t-shirt se trouvent à proximité de ses bras. Il hésite quelques secondes puis s’en saisit.
“I'll borrow this, if that's okay.” Une nouvelle gorgée de son café qu’il vient ensuite déposer sur la table de chevet à côté du lit. Passant les vêtements sous les draps, il se tortille dessous tout en enfilant le pantalon et lorsque c’est fait, glisse ses membres dans le t-shirt qui le réchauffe bien assez vite. Inconscient de son geste, il remet le gilet sur ses épaules comme s’il lui appartenait puis tourne son regard vers Peter.
“I won't bother you any longer. I’d like you to keep what you saw to yourself, please. About… the animagus. I don't want others to know. If you do, I won't tell Elsje about that guy you hit on at the Halloween party. Deal ?” Voilà qu’il marchande des informations, maintenant… pas très glorieux. Il ne sait pas pourquoi cette info lui est revenue en tête. Peut-être parce qu’elle ne l’a jamais quitté ? Peut-être parce qu'elle le dérange... d'une étrange manière.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Mar 24 Nov 2020 - 23:15
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Les dizaines de feuilles qui lézardaient au-dessus du lit sur une étagère semblaient se faner dans cette atmosphère écrasante ; les couleurs ne faisaient plus aucun sens et sa vision se voilait d’une incompréhension totale pour le monde qui l’entourait. De réalisation en réalisation, le jeune homme sautait les yeux fermés, se rapprochant chaque fois un peu plus du précipice. Elle l’y avait jeté, sa main incendiaire avait marqué sa joue au feu de la trahison. C’était incompréhensible et pourtant, une toute petite voix luttait pour se faire entendre dans le vacarme de son intérieur ; elle criait dans le cyclone, hurlait qu’il se mentait, qu’il se protégeait dans un tissu confortable tissé des plus beaux mensonges, des plus belles omissions. Rien que des menteries, de pathétiques excuses pour ne pas voir l’évidence, la vérité toute nue qu’avait aperçue Elsje et qu’elle ne serait plus jamais en mesure d’omettre, elle.
“I’m alright”, déclara-t-il alors que la voix rauque l’ancrait un peu plus sur le plancher.
Il ne l’était pas, ne le serait pas dans cette douloureuse et lente réalisation. Elle avait confusément pris son temps, s’était insinuée dans ses choix, ses décisions et l’avait conduit à cette matinée abyssale. Lorsque ses yeux foulèrent la peau jeune et parfaite du garçon, ils se trouvèrent prisonnier d’un déni dont il était encore difficile de se défaire. He can’t now. I don’t even know what is there to say… The poor lad didn’t do shit. Neither did I. Have I? Done something? Wished I did something? La decision prise, Peter glissa lentement de son visage jusqu’aux débris de bois sur le sol. Il ne pouvait pas rapiécer sa vie qui partait en lambeaux mais pouvait restaurer à la commode sa beauté d’antan.
“Don’t worry about it. I’ll fix it.”
Il allait réparer. Il ne savait pas encore quoi, mais il allait le faire. Il se ferait pardonner, oublierait tout de Maximilien et enterrerait à jamais cet espoir futile et déjà vacillant dans les le creux de l’oubli. Peter le regarda pourtant – peut-être pour s’assurer qu’il faisait le bon choix – et perdit toute volonté, toute assurance. La lampée de café ne suffit pas à le sortir de cet état de torpeur provoqué par la gifle – rapide, sifflante, écrasante. Il rougit spontanément, ravivant le feu de la main gravée dans sa joue et détourna vite le regard, fuyant. Eejit. The lad is Juliet’s fiancé. What are you thinking? And you love Elsje. You do, don’t you? You do. But do you love her enough? Le mouvement parut souple mais engendra le chaos ; des dizaines de vêtements s’élevèrent dans l’air et, comme animés par un esprit frappeur, se jetèrent dans des directions différentes. Un boxer frappa Maximilien en plein visage, un autre tomba droit sur la pile de fringues endommagée du garçon et s’y roula en boule, comme un chat sur son coussin, un tee-shirt encore se précipita sur la baguette de Peter et manqua de renverser le café chaud sur son jogging tout récemment nettoyé. Le jeune homme ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussitôt en voyant l’air de dégoût de Maximilien. That shit is clean, mate. Il avait sa réponse ; le garçon ne le verrait jamais sous ce jour. Le sorcier détourna le regard vers la commode et sentit la colère lui échauffer les muscles et crisper sa mâchoire qui déjà se métamorphosait, changeait. Ses traits s’enlaidissaient, ses yeux s’embrumaient d’une eau encore plus sombre, son teint grisonnait
“DAMN IT!”
I can’t even cast a stupid spell right! Heureusement pour lui, Maximilien s’était penché pour ramasser deux fringues sauvages quand le changement avait opéré et il avait tout juste eu le temps de s’approcher de la commode pour cacher son visage avili. Le rire sonnant et chaleureux le tira de sa torpeur et le fit soudainement chuter sur la terre ferme. Il se trouvait de nouveau dans cette chambre, dans la chaleur de son appartement, à la lumière flatteuse et scintillante du soleil qui tapait sur les vitres de bon matin. Il se trouvait à nouveau là, près de lui, son visage illuminé par une réalisation. I love how he laughs. I can’t love his laugh. What sort of eejit loves his love? Don’t do this, Pete’.
“Maybe I’m all out of juice. It’s one of those mornings, you know?
Non, il ne savait pas. Et il ne saurait rien tant qu’il n’aurait pas tiré cette affaire au clair, qu’Elsje aurait compris qu’il s’agissait d’un gigantesque malentendu. Peter regarda les fringues que Maximilien avait prises mais ne se retourna pas tout de suite pour le laisser se changer dans plus de sérénité. Il sourit au contraire et s’amusa de le voir se tortiller comme un ver. Il se tourna soudain, réalisant. He’s cute. Sa santé mentale semblait sérieusement atteinte. What? No, he’s not. Don’t you dare think he’s cute. Le jeune homme en profita pour ranger sa baguette dans sa poche et ramasser les quelques fringues qui jonchaient le sol. Il se pencha une, deux fois, gardant l’équilibre précaire de son mug dans sa main tremblante. Le récipient fut promptement posé sur le haut de la commode pour laisser Peter replier à la main les vêtements et les ranger dans ses tiroirs. Il abandonna la tasse et se retourna pour entendre Maximilien lui dire qu’il n’allait pas tarder. Oh… Le rouge lui teinta de nouveau les lèvres et les pommettes lorsqu’il réalisa que le garçon avait revêtit son gilet.
“That’s okay… I guess…”
Il n’avait pas l’intention d’en parler à qui que ce soit ; mais comme il n’avait pas prévu de briser le cœur d’Elsje, il faillirait encore à cette promesse formulée à demi-mots.
“Wait, what? Are you blackmailing me? And what in Merlin’s beard are you talking about?”
L’alcool, le choc encore bien présent, Peter était incapable de se remémorer la soirée d’Halloween. Tout ce qu’il se rappelait à cet instant précis, c’est qu’il avait fait le choix inconscient de porter son gilet et que cette vue l’avait retourné.
“Oh… you mean Wyatt? Elsje knows. How do you know?”, il fronça des sourcils. “We’ve got a free partnership. Although, I don’t know how this is any of your business.”
Peter se radoucit en imaginant les événements. Did he… care? No, he’s just looking out for Elsje… He’s… He doesn’t know Wyatt’s not whom she’d be truly angry about. Le garçon se rapprocha et s’assit à côté de lui sur le lit, le peignoir grand ouvert.
“Now if your ungrateful royal ass doesn’t mind”, il était un aigle royal après tout, “I still have to check your wounds before we go.”
Que nous y allions ? Le garçon ne savait même pas d’où il sortait cette information ; il ne se voyait pas le relâcher dans la nature alors qu’il n’avait pas encore réappris à voler.
“I need you to lift your tee-shirt and roll down those nice pants of mine. I’m unsure the wound’s all healed up so if His Majesty is willing, will he please oblige?”
La parfaite distraction. La parfaite erreur.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Inventaire Sorcier
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Mer 25 Nov 2020 - 10:26
Need you tonight ft. @Peter DrummondLe changement d’humeur et de comportement est notable chez le garçon, il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer. Même Maximilien, qui ne le connaît pas tant que ça, est en mesure de faire la différence entre le Peter taquin qui a quitté la chambre quelques minutes plus tôt, et le Peter presque absent qui vient d’y revenir. Est-il seulement en droit de poser la question ? Est-ce que cela ne fera pas connaître l’inquiétude qu’il peut avoir pour lui et faire supposer des choses à Peter ? Il s’y essaye malgré tout parce qu’il n’y a rien de mal à demander à quelqu’un comment il va. La réponse est telle qu’il l’imaginait : vague, fausse. Le français se mord la lèvre mais décide bel et bien de ne pas s’étendre à ce sujet. Si l’écossais ne le souhaite pas, il ne viendra pas le forcer à le faire. À la place, il s’excuse sincèrement d’avoir démoli sa commode, ce n’était certainement pas son intention lorsqu’il a ciblé cette fenêtre la veille sous sa forme animale. Heureusement que la magie existe ! Ce meuble a l’air coûteux et il se serait senti obligé de le lui racheter pour se faire pardonner son erreur. Il regarde Peter sortir sa baguette et effectuer une incantation… qui tourne mal. Bon, ça aurait pu être pire. Au lieu de prendre vie pour quelques secondes, les vêtements auraient pu s’auto-détruire et là, il aurait fallu tous les racheter ! Donc se retrouver avec un boxer sur la tête, ce n’est pas si grave. Ce n’est qu’un réflexe de la part de Maximilien de virer celui qui lui est tombé dessus, gêné. Mais il est bien loin d’avoir compris que son hôte a pris cela pour un affront. La colère dont il est submergé, il l'assigne à cette tentative de réparation à moitié échouée, tout simplement. Elle lui semble même disproportionnée face aux dommages causés. Peter quitte le lit pour s’approcher de la commode tandis que, de son côté, le français ramasse quelques affaires qui pourraient lui convenir temporairement. Il ne voit donc pas les traits du visage du jeune homme se tordre en une version plus effrayante de lui-même, effaçant toute sa beauté naturelle. Non, il ne voit pas la vélane qui se cache en lui, riant simplement de cette déconvenue car s’il ne le fait pas, Peter ne se calmera pas. Et puis, c’est vrai, il y a de la sincérité dans ce rire parce qu’il trouve ce tourbillon de vêtements plus drôle qu’énervant. Il n’a pas conscience, non plus, que ce simple rire permet à Peter de redescendre sur terre et reprendre sa forme originelle. À sa réponse, il donne un léger sourire et secoue la tête.
“Don’t worry, it's not so bad. Breakdowns happen sometimes !” Tout le monde ne peut pas constamment être à son maximum dans ce qu’il fait, surtout pas des sorts. Maximilien est plus à même de le comprendre et ne le juge pas. Les pannes, ça arrive ! Surtout s’il a passé la veille à le soigner, lui. Il serait bien mal avisé de sa part de faire un commentaire à ce sujet alors qu’il lui doit la vie… Le français sait quand il doit se montrer reconnaissant et c’est un de ces moments qui se produit. Si en plus, cela peut calmer un peu Peter… Il ne bronche même pas quand ce dernier reste tourné face à lui alors qu’il se change sous les draps. C’est sa chambre, après tout et ils sont deux garçons… ils font sûrement tous les deux la même chose dans les vestiaires avant ou après un match ou un entraînement de Quidditch ! Il n’y a rien de mal à ça non plus… donc pourquoi est-ce aussi “intime” tout à coup ? Il ne se sera jamais habillé aussi rapidement et bientôt, se met en tailleur sur le lit, le gilet encore chaud sur ses épaules. C’est qu’il est très confortable et que son subconscient n’a pas envie de le retirer.
Son regard se pose de nouveau sur l’écossais, cherchant ses mots pour lui demander cette faveur. De garder ce secret pour lui. Il en garderait un des siens, s’il faut. Comme un accord, un compromis. Mais avant qu’il ne s’en rende compte, ses mots prennent l’allure d’un chantage et Peter le fait aussitôt remarquer. Voilà qui ne va pas arranger ses histoires, s’il le fâche encore… Décidément, il est bon à rien. La gêne s’affiche aussitôt sur le visage du beau français, incapable de trouver les bons mots pour s’expliquer. Il balbutie, ne l’interrompt pas.
“I was… there… at the party but… never mind. None of my business. Let’s pretend I didn’t say anything okay ? I’m sorry.” Elsje sait et elle n’a jamais formulé d’inquiétude ou de colère à ce sujet. Pas envers lui, en tout cas. Alors pourquoi est-il dérangé à sa place ? Alors qu’elle-même ne l’est pas ? Peut-être parce que cette histoire de relation libre lui semble suspicieuse et incorrecte. Envers l’un comme envers l’autre. Maximilien n’en comprend pas les subtilités, lui qui n’est jamais sorti avec personne. Il se trouve soudainement bien bête, là, sur le lit d’une personne qu’il vient apparemment d’insulter sans le vouloir. À réfléchir au sens de cette conversation qui a réveillé des sentiments qu’il ne savait pas avoir. Cette incompréhension, cette sensation de trahison en le voyant batifoler avec un autre, alors qu’Elsje était dans la pièce d’à côté. Car il s’agit de cela, n’est-ce pas ?
Le plus dérangeant actuellement est de l’avoir contrarié et cela s’entend dans ses paroles. Ou alors c’est de la taquinerie qu’il ne discerne pas comme telle. Pour lui, Peter est vexé, quand bien même il vient s’installer à ses côtés, lui indiquant devoir vérifier l’état de ses blessures. Ah oui elles… il les avait oubliés. À peine l’écossais assis à côté de lui, son regard se porte instantanément sur son peignoir ouvert, laissant toute cette peau découverte à sa vue. Ne regarde pas, Maximilien. C’est impoli de dévisager les gens ! Mais ce n’est pas son visage là. Remonte les yeux ! Voilà c’est mieux. Perdu dans ses pensées, c’est à peine s’il entend l’affirmation selon laquelle ils repartiront à deux. Mais à bien y réfléchir, c’est logique n’est-ce pas ?
“Stop talking like that. I’m sorry for what I said, okay ? Stop insinuating that I feel superior to you, ‘cause it’s not true.” Maximilien soupire, est-ce qu’il y a vraiment besoin de les vérifier, ces blessures ? Parce qu’il se sent parfaitement bien là. Gros menteur. C’est surtout qu’il est gêné à l’idée qu’il prenne soin de lui comme s’il était un enfant. Cela n’a rien de gratifiant… Et puis, Peter est exagérément près. Déglutissant, il finit par se saisir du t-shirt d’une main - du pantalon de l’autre - et soulève le premier pendant qu’il abaisse légèrement le second. Il fait bien attention à ne pas dépasser le bas de son ventre car la situation est déjà bien assez étrange comme ça. L’écossais n’a pas besoin d’en voir plus. Il met donc son torse à nu, révélant les bandages entourant sa taille fine et musclée. Son torse soulève au gré de ses respirations, qu’il s’acharne à vouloir contrôler pour ne rien laisser paraître de ses émotions. Il se prépare déjà au toucher de Peter, réalisant que personne n’a jamais été aussi proche de lui. Pas comme ça, en tout cas. Ou, en tout cas, pas une personne qu’il connaît à peine.
Bien sûr, le rouge lui monte rapidement aux joues - comment pourrait-il en être autrement ? Il sent les bandages se retirer les uns après les autres sous la main experte de son hôte, le visage de ce dernier se trouvant à quelques centimètres du sien. Le français hésite entre le regarder ou au contraire, éviter ses yeux sombres. Au risque de le vexer à nouveau ? Il n’en sait rien, il est un peu perdu il faut dire. Finalement, il opte pour une totale concentration sur ses blessures et baisse la tête sur la plaie découverte. Refermée en grande partie, mais elle aurait bien besoin d’un nouveau traitement magique.
“Do you feel capable or not ? If not, it’s okay. It can wait until I get my wand back. I think I can do it myself. Kinda… used to.” Ce n’est pas le premier déboire qui lui arrive avec son animagus. Il ne compte pas le nombre de chutes qu’il a subi lors des premières années, le forçant à apprendre les sorts médicaux nécessaires afin de se soigner seul et rapidement. Bien sûr, cela n’a jamais été aussi grave, mais il est certain de pouvoir se débrouiller s’il le faut. Et surtout, il ne voudrait pas déranger Peter davantage. Il a déjà l’impression d’être un poids mort ces derniers temps et en plus de cela, il l’a insulté sans le vouloir. C’est sûr, le Wright est vexé. S’il avait tenté de se faire apprécier de lui afin de faciliter son mariage avec la cousine de Peter, il lui semble bien que cette tentative ait été saccagée par sa maladresse des dernières heures… Il devra sûrement se faire à l’idée que le cousin de sa future femme le trouve snob et ne l’aime pas pour ça. Comme s’il pouvait t’apprécier, anyway…
il est libre max
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Sam 28 Nov 2020 - 22:30
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Ce rire, honnête, délicat et délicieusement imparfait le rappela à la gravité ; toute l’inquiétude et la colère qui éclaboussaient sa lumière et la ternissaient plus qu’aucune fatigue ne serait jamais en mesure de le faire s’étaient tues pour laisser l’éclat résonner dans la pièce ; son corps cessa de trembler, s’immobilisa et s’apaisa. La matinée oubliée pour un temps, ses traits se colorèrent d’un soleil radieux, gommant chaque défaut, lissant chaque grain de peau, illuminant ses yeux sombres d’une lueur flamboyante. Ce rire s’était insinué en lui et l’avait sorti de la pénombre dans laquelle le jeune homme se cachait depuis le départ d’Elsje. Elsje… Il l’avait blessée, d’une manière ou d’une autre. Le soleil levant sur son visage entama sa descente pour l’irradier d’une lumière obscurcie par le doute. Seule la voix rassurante du jeune Summerbee interrompit de nouveau le courant de pensées qui fort de sa chute vertigineuse dévastait toutes les autres sur son passage. En silence, le sorcier fit rouler sous sa propre langue le terme maladroit qu’il avait employé et se délecta du charme typiquement français de Maximilien. Maybe I am… having a breakdown. No… No, I’m not. I’m gaun tae fix this. Il l’observa un instant se tordre sous les draps pour enfiler une à une les manches du tee-shirt qu’il lui avait emprunté. La chose lui étira un sourire rêveur sur les lèvres et il réalisa sans doute trop tard qu’il était ostensiblement en train de regarder le fiancé de sa cousine se changer. Réservant la pudicité pour ses camarades, le Wright n’était pas de ceux et celles à détourner le regard lorsque celui-ci s’accrochait au corps dévêtu d’une créature. Ses yeux tantôt emprunts au plaisir, tantôt à la luxure s’étaient pourtant voilés aujourd’hui d’un mélange mystérieux d’envie et de tendresse. Cette réalisation et rien d’autre le poussa promptement à lui tourner le dos.
Way to thank me for saving your scabby arse! Maximilien lui avait jeté son chantage au visage comme il avait lancé le caleçon propre à l’autre bout de la pièce ; comme s’il avait été piqué par une guêpe, il s’était tendu droit et impérieux. Why do you care? D’ordinaire impliable et hilare lorsque les autres se permettaient des indiscrétions sur sa relation amoureuse, Peter les balayait d’un revers de main amusé, leur chantait quelques louanges sur l’amour qui unissait son couple et changeait de sujet en un habile tour de passe-passe dont il avait le secret. Il n’en fut rien cette fois ; sans doute parce qu’Elsje lui avait donné l’impression vertigineuse d’avoir claqué la porte sur leur idyllique relation, la chose le prit à dépourvu. Ne souhaitant pas conclure cette terrible matinée par une révélation inconfortable, Peter fit de son mieux pour exprimer son agacement en pesant chaque mot, chaque volute d’émotion pour ne pas sentir ses traits le trahir de nouveau.
“Yeah, let’s do that”, il encouragea sèchement.
Peter réalisa à la seconde même où son interjection termina de franchir ses lèvres que Maximilien semblait ennuyé de lui avoir parlé de la sorte.
“It is I who’s sorry. It’s a shitty day – I haven’t gotten much sleep and… voilà, my secret’s out. I turn into a total grumpy old thing whenever I don’t have enough sleep. Or coffee.”
La dispute qui l’attendait dans les bras d’Elsje suffisait à lui tirer toute son énergie et il n’en avait simplement plus assez pour entamer une polémique avec Maximilien qui le regardait de ses grands yeux troublants. I like these too… They’re… special. Une idée saugrenue lui traversa l’esprit : peut-être que Maximilien possédait une vue similaire à celle d’un aigle, même lorsqu’il n’était pas sous sa forme animale. Le garçon s’assit finalement auprès du sorcier en abandonnant sa tasse de café sur la commode. Le regard timidement appuyé du jeune homme sur sa peau dénudée ne passa pas inaperçu et Peter sentit son corps tout entier rougir et se réchauffer. Ce fut au tour de Maximilien de s’offusquer des provocations de Peter qui étira ses lèvres sur son visage froid.
“But you do, don’t you?”, recommença-t-il doucement. “Boys like you often get married and look down on us poor mortals who decided they were better off alone. Well not alone, but that’s how their families see it. You’re engaged, you see and I am not; and the only reason for this disparity is value. One always occurs to pass judgement on the other’s. Otherwise they wouldn’t get married for duty.”
Ses yeux tristes cherchaient refuge dans le regard du garçon en face de lui ; bien qu’il s’exprimât pour la première fois sur ce sujet, sa voix ne trembla pas. Moins une remontrance qu’une réalisation, la confidence sonna comme le secret qu’il avait soufflé à demi-mots. Peter comprit alors que les mots se déversaient de sa bouche qu’il ne serait probablement jamais l’égal de Maximilien. He’ll never see me. Il réparerait l’irréparable, n’avait plus aucune autre issue. Pour cacher son désarroi, le jeune homme demanda à son invité-surprise d’écarter les vêtements qui l’empêchaient d’examiner les plaies. Ses yeux insaisissables refusèrent de regarder autre chose que cette étendue de tissu taché. Sa propre respiration copia pourtant le rythme de la sienne alors qu’il regardait son torse s’étirer et puis se raffermir au gré de ses inspirations profondément gênées. Une chair de poule délicate recouvrait le torse bombé du jeune homme et l’invitait à réchauffer sa peau de la chaleur de ses lèvres ; Ulysse renonça aux sirènes et se concentra plus fort encore sur sa mission alors même que se tendaient pour toucher le bandage et caresser sa peau de porcelaine alors qu’il glissait sa main dans la chute de tissu pour le décrocher et le dérouler. Ses bras encadrèrent bientôt le jeune homme pour faciliter le rembobinage et Peter put sentir le souffle chaud de Maxime chatouiller sa nuque. Il cacha l’empourpre de ses lèvres et de ses joues en baissant la tête.
“It doesn’t look too bad…”, il fallait meubler. “Oh… so… do you often invite yourself in people’s bedrooms bleeding and all? I thought I was just being lucky.”
Il plaisanta à moitié pour détendre le jeune homme dont la respiration s’était coupée à la seconde même où ses doigts étaient venus caresser la plaie refermer. I was merely checking the skin to see if there was any damage I should be aware of, that’s all. Peter sourit et le regarda pour la première fois dans les yeux depuis que ses doigts avaient frôlé une peau qu’il ne pensait jamais frôler de sa paume.
“I know I can do it. It’s almost done. I should probably check your leg first – to see what’s more pressing. Do you mind lowering the trousers down a bit more?”
Peu importe toute l’énergie qu’il déploya pour rester sérieux et professionnel dans sa requête, la chose flotta dans les airs, les narguant de son implicite vérité.
“If that’s okay, of course. I could also let you try with my wand, yourself…”
Il parlait bien sûr de sa baguette magique. Le partage d’une baguette relevait d’une grande intimité chez les sorciers. L’expérience était bien trop profonde et personnelle pour qu’elle soit répétée avec n’importe qui.
“She’ll probably listen to me more but I wouldn’t mind let you try her out. I don’t like seeing you uncomfortable.”
Peter sourit et attendit qu’il prenne sa décision pour s’excuser.
“I’m sorry about earlier – when I said you looked down on me… I didn’t mean it wickedly. I just wanted to say that…”
… it’d be okay if you did – judge me. I obviously deserve it – I deceived Elsje and now she’s hurt.
“I’m not perfect. In any way and you’re like the perfect golden boy. Sometimes I wonder if I shan’t be jealous of you. Does this surprise you?”
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Sam 28 Nov 2020 - 23:39
Need you tonight ft. @Peter DrummondLe ton sec de Peter lui est étrange et semble presque le blesser. Il ne sait pas s’il doit sourire ou non à ses excuses déguisées sous forme de “révélations”. “Better be grumpy than a complete asshole.” Son ton n’est pas des plus amicaux également et il n’a pas réellement l’impression que ses excuses ont eu l’effet escompté. Peter semble tenir une certaine rancune à son égard et plutôt que de baser cela sur son dernier “chantage”, il préfère se dire que c’est simplement parce qu’il lui retire sa cousine préférée. Une union qui, il le sait, ne lui convient guère. Il est justifié pour le français de penser qu’il en est la raison principale. Ce qui explique les propos du Wright peu de temps après. Les mots et le ton qu’il emploie ne le mettent pas à l’aise et font clairement penser que Peter le prend pour l’un de ces snobs de sang-pur qui n’ont aucune empathie pour les autres - ceux qu’ils ne considèrent pas ‘de leur rang’. Est-il l’une de ces personnes ? Il a toujours espéré que non, ayant été élevé par une artiste-peintre proche des moldus. Il ne sait pas pourquoi, mais le fait que l’écossais le dépeigne de cette manière est plus blessant qu’il ne l’avait imaginé. Bien sûr, sauvant les apparences, Maximilien cache son regard déçu, incapable de comprendre ce qui, dans son comportement, a pu pousser Peter à en déduire une telle chose à son sujet. Peut-être est-il d’apparence extérieure exactement comme il le décrit… ce malgré ses efforts pour être abordable et simple. Un simple garçon, libéral.
“If you say so.” Le garçon déglutit, sentant un goût amer dans sa bouche. Celui de la déception. Un peu de vexation aussi, sans doute. Il retient plus la rancune que Peter peut avoir à son égard plutôt que la vulnérabilité qui se cache dans ses propos. À le blesser ainsi, il pourrait s’en éloigner. L’éviter aux réunions de famille, sachant ce qu’il pense à son sujet. Qu’il n’est qu’un sang-pur de riche famille marié selon les convenances et, pardonnez-moi l’expression, pétant plus haut que son cul. Et à force de s’entendre être décrit de cette manière, il est fort possible que Maximilien se laisse convaincre et le devienne réellement. Que peut-il ajouter de plus à la plaidoirie de l’écossais ? Rien. Absolument rien qui ne laisserait pas savoir son désenchantement. Bien plus que blessé, il se sent humilié face à Peter qui, pourtant, finit par poser les mains sur lui. Un moment qui aurait pu être troublant s’il n’avait pas été noirci par ses précédents propos. Bien sûr, il s’en trouve tout de même un peu chamboulé. Cette proximité, ce toucher qu’il n’a jamais connu d’une autre personne… quand bien même il est persuadé que tout cela n’est que pure courtoisie de la part du Wright. Vu la description qu’il a faite du Summerbee, comment pourrait-il ne serait-ce qu’une seconde le considérer comme un potentiel amant ? Non pas qu’il le veuille ! Stop thinking Max.
Il se concentre, pour les prochaines minutes, sur sa propre respiration afin qu’elle ne trahisse pas ses émois. Peter est si proche, tandis qu’il déroule puis enroule le bandage autour de son torse, qu’il manque plusieurs fois de faire une syncope. Un souffle étranger, chaud et grisant, dont il ne veut pas ressentir les effets. Trop de questions seraient alors posées et il n’est pas prêt à en entendre les réponses… Le français parvient néanmoins à esquisser un faible sourire à sa boutade.
“In fact, it is usually the other animals that witness my clumsiness. But they never helped me.” Il est le premier à détourner les yeux lorsque Peter croise son regard, incapable de gérer une telle proximité. C’est d’autant plus perturbant lorsqu’il lui demande, le plus naturellement du monde, de descendre son pantalon. Certes, pour inspecter sa blessure, mais n’est-il pas conscient qu’il ne porte rien à part ce pantalon de jogging ? S’attend-il vraiment à ce que Maximilien se remette à nu devant lui ? En tout cas, pour le français, la négation s’impose en guise de réponse à ces questions. Non, il ne descendra pas son pantalon, et puis quoi encore ? Lui faire une visite privée des lieux ? Il n’est pas ignorant des penchants homosexuels de Peter et quand bien même il fait son possible pour les ignorer, lui mettre son bazar sous le nez n’est pas pour le mettre à l’aise. Ce serait trop étrange que l’écossais ait un regard dessus alors que sa cousine, qui est donc sa fiancée - n’y a pas encore eu droit. Le rouge qui s’empare de ses joues laisse deviner son malaise et la réponse qui ne tardera pas. C’est à peine s’il relève les commentaires du jeune homme concernant sa baguette, car loin de lui l’idée d’utiliser la sienne. Elles peuvent être si capricieuses… il ne veut pas causer plus de dommages.
“I won't do that. I’m… naked underneath. And not comfortable with the idea of manipulating someone else's wand. But I can roll up my pants ?” Maximilien s’exécute aussitôt avant que Peter ne puisse contrer cette décision car il est une certitude : jamais il n’enlèvera ce pantalon ! Le fait de s’être réveillé nu était déjà une épreuve en soi, il en a subi assez pour le mois. Alors qu’il remonte le jogging comme il le peut jusqu’au bandage de sa cuisse, il est surpris par les propos de Peter. Et il n’y répond pas tout de suite, réfléchissant à la meilleure façon d’y répliquer.
“Surprise me ? No. Many other people think like you. That I look down on them. That I despise them. That I have no compassion for them. That I don't respect their choices. But most of all, that I judge them. Is it true ? No, not at all. They - You - think I’m… what did you say ? Ah. The perfect golden boy. But I’m not. In fact, I’m just a regular guy, like anyone else. I make mistakes, I'm scared, I have flaws - lots of flaws. And despite appearances, nobody really wants me. I’m okay with that. And I don’t need you to understand.” Détournant depuis le début de son discours le regard, il parle d’une voix douce qui jure avec ses propos. Mais peut-être que Maximilien en a simplement assez d’entendre ce type de propos à son égard ? Peut-être que, pour une fois, il aimerait ne pas être jugé selon son sang ? Et quelque chose l’interpelle alors aussitôt. “In fact, in this case, you’re the only one to judge the other. You judged me. Maybe you still do. It’s your right and all I have to say is that... you’re mistaken. So… think twice the next time you want to give your opinion about someone without knowing them. If it’s okay, I wanna go now.” Il a la gorge sèche. Sèche d’avoir trop parlé, trop révélé. Et peut-être que ses propos ont été plus durs qu’il ne l’aurait voulu et sûrement se cache-t-il à lui-même que c’est la déception qui l’a forcé à utiliser ce ton. Mais Maximilien ne veut pas penser qu’il puisse attendre quoi que ce soit de la part de Peter. Après tout, il est comme les autres. Alors pourquoi lui inspire-t-il des sentiments contraires ?
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Re: Need you tonight (ft. Peter) [terminé]
Mar 1 Déc 2020 - 22:46
07.11.20 | need you tonight ft. @Maximilien Leroy
Une grimace froissa son visage béni par la fée Morgane ; il ne l’avait pas volée, celle-ci. Touché. La riposte l’avait incontestablement touché en plein cœur ; Peter baissa les yeux pour éviter les flammes. Ses explications n’arrangèrent pas son cas et le jeune homme se trouva plongé dans l’abysse infini de la honte et l’incompréhension. À trop vouloir retenir la colère qui avait débuté dans une gifle cuisante, le semi-Vélane s’en prenait à qui était en mesure d’entendre. Encore aurait-il fallu comprendre envers qui sa colère était dirigée : lui, elle, lui, eux ? Les pensées, trop embuées par l’émotion qui ne demandait qu’à tordre les barreaux de sa cage (et quelques cous au passage), virevoltaient au-dessus de sa tête sans qu’il ne parvienne à les attraper du bout des doigts. Elles étaient pourtant là et promettaient de se révéler. Tentant tant bien que mal d’ignorer le mal qu’il venait de faire sans s’en rendre compte – it’s starting to be a pattern! – le garçon s’essaya à l’humour. Une valeur sûre d’ordinaire qui, dans une situation pareille, semblait plus délicate que la peau arrachée sur le corps de porcelaine du beau Leroy. His skin looks so soft… so delicate. The most minuscule touch looks as if it’d bruise him. The slightest kiss would mark him… Focus, Peter. Why would you think of that? Come on! Le jeune homme rougit et s’avoua heureux que Maximilien ne puisse pas lire dans ses pensées (ses yeux enflammés suffisaient amplement).
“Animals, uh? Do you transform often? The way you say it makes me think it’s rather new to you… I was always fascinated with Transfiguration and… You’re quite a beautiful transformation. I mean… The eagle and all. It’s quite rare for an animagus to turn into a bird.”
Le plan était simple : s’intéresser à lui pour cacher son désarroi. Il se surprit à vouloir connaître la réponse à la seconde même où la première question fut posée. Le regard plein d’intérêt, Peter retira avec douceur et lenteur le premier bandage qui emprisonnait la taille fluette de Maximilien. Dans l’angle de ses abdominaux, l’impact de balle avait presque disparu. I finally did something right today… That was yesterday but still. Every wee bit helps. Son regard s’attarda un peu trop longtemps sur les bosses sur son abdomen qui avaient sûrement poussé là grâce à plusieurs heures de sport et Maximilien remit en question ses capacités à jeter un énième charme salvateur. Peter s’en défendit promptement mais lui proposa l’extension de lui-même pour qu’il puisse, s’il le souhaitait, enchanter les pansements. Leroy refusa, son visage penché en avant pour le regarder faire – un joli rouge sur les joues. La main de Peter était chaude sur sa peau sensible. Right… He’s naked… Naked… Nak… Stop it, now! The boy’s hurting and you cannot think such things. Never! Comprenant une gêne qu’il n’expérimenterait sûrement jamais – Peter avait toujours eu la chance d’être très à l’aise avec son propre corps – il regarda Maximilien se dandiner pour sortir des draps et retrousser sa jambe de pantalon. Le sorcier s’activa prudemment, portant le bout de ses doigts sur le bandage d’abord, et puis sous sa cuisse pour la surélever. Avec beaucoup d’attention, il décrocha le pansement et entreprit de dérouler manuellement le coton. La plaie était moins jolie que la précédente mais le sorcier s’en sortirait sans séquelle. Peter ne put cacher un soupir de soulagement et, tandis qu’il récupérait sa baguette, il demanda à Maximilien de ne pas bouger pour le prévenir. Le corbeau incanta une première fois le sortilège et une chaleur enveloppante prit sa jambe dans ses bras ; ardente, elle entama à nouveau le processus de guérison pour l’accélérer. La magie ne suffirait pas pour sa cuisse et Peter se résolut à incanter l’apparition d’un nouveau bandage, propre et magique ; il finirait de consolider les magies en place en son absence. Peter lissa le bandage de sa main libre et doucement déroula la jambe de pantalon pour recouvrir sa peau parsemée de poils de la même couleur que les sourcils français. Il jeta un regard à Maximilien pour le prévenir qu’il s’apprêtait à passer à son abdomen et avança prudemment sa main pour tester la texture de sa peau. Douce, semblable à celle d’une pêche à peine mûre, le derme chatouilla sous son majeur et son index. De nouveau, le sorcier incanta le charme de guérison et termina cette fois de refermer ses plaies. Comme neuve, la peau blanche respirait une santé pourtant perdue dangereusement quelques dizaines d’heures auparavant.
“Good as new!”
Peter sourit et déposa sa baguette sur l’édredon. Il décida alors de s’excuser pour son attitude. La réponse ne se fit pas attendre, bouillonnant apparemment derrière la commissure de ses lèvres depuis plusieurs minutes. Peter ouvrit la bouche pour s’excuser mais ne préféra pas l’interrompre ; le mal était fait. Une chose, pourtant, le mettait hors de lui et menaçait de dévoiler son secret. Le garçon parvint à mettre le doigt dessus en l’entendant brandir son imperfection comme un bouclier. What do you mean “nobody really wants you”? They do… You are so wrong, Maximilien. You really have no idea how wrong you are, how people do want you… How I… How I care. Son cheminement de pensée s’arrêta net, comme électrocutée. Les sourcils froncés, le jeune homme ne trouva pas la force de répondre – sûrement parce qu’il reconnaissait son erreur et que plus que tout autre chose ce matin, il lui coûtait de l’admettre.
“That’s okay… I’ll help you apparate wherever you need to go… You probably shouldn’t do it alone since you’re still wounded.”
I’m sorry… I’m terribly sorry… I’m a mess and I’m ruining everything. Le garçon se leva et lui demanda une petite seconde pour se changer. Peter se dirigea droit vers la penderie intacte et y dégota une ou deux fringues passe-partout. Il se précipita dans la salle de bain qui donnait sur le couloir, juste à côté de la chambre, ferma la porte et, face au miroir, se retint de ne pas hurler. Au lieu de cela, il laissa tomber le peignoir sur le sol qui fut rapidement suivi de son jogging et se vêtit sobrement.
“I’m ready… Sorry.” For everything. “Shall we?”
Le jeune homme récupéra sa baguette de charme sur le matelas, se redressa et lui tendit son coude fermé pour qu’ils transplanent ensemble sur le lieu choisi par Maximilien ; son jardin secret.