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Level Of Concern [PV]
Mer 4 Nov 2020 - 20:45
Level of Concern
Susan & Timothy
Tell me we’re alright, tell me we’re okay. Bring down my, level of concern. (twenty one pilot)
Le silence, une notion abstraite, existait-il seulement ? Le bruit a tellement de formes, tellement de façons d’exister, de raisonner, de perturber ; une simple pensée pouvait faire plus de dégâts que la chute d’un chandelier sur votre table de travail. Timothy soupira, son stylo tapotant la table de façon rythmique, cinq seconde, changement de tapotements. Irritations générale. Sans aucun respect pour ceux qui étudiaient avec grand sérieux à côté de lui, le grymm continuait son manège consciencieusement, son regard clair fixée sur celle dont il désirait l’attention. Il ignorait sans mal le reste, de toute façon étudier à la bibliothèque était d’un ringard, il n’avait jamais réussi à se concentrer dans cette ambiance…studieuse. Trop calme et à la fois si bruyante. Les chuchotis raisonnaient de façon dérangeante, plus encore que le grincement causé par le balancement de sa chaise. Crik, crik. L’Allemand sentait les regards noirs posés sur lui, mais celle qu’il ciblait ne semblait pas s’émouvoir plus que ça.
Briser la concentration d’une Suzie en plein révision relevait du miracle.
Il allait devoir faire mieux que ça. Des bruits insignifiants de ce genre ne suffiraient pas, une approche plus direct était de mise, Timothy était fatigué d’attendre qu’elle se décide enfin à faire une pause, en partant du principe qu’elle savait ce qu’une pause était, ce dont il doutait fortement. Son regard ennuyé tomba sur la montre à son poignet, deux heures s’étaient écoulés. Deux heures qu’elle révisait sans la moindre interruption. Et lui ? Il trainait, voilà. Il était à jour sur la plupart de ses travaux à rendre, mais il n’en faisait pas plus. Il n’en voyait pas le sens, pas après la dernière discussion qu’il avait eue avec ses grands-parents. Les Kaiser avait une manière bien à eux de faire pression sur leurs héritiers. Gentiment, avec une patience exemplaire, des menaces enveloppées de paroles mielleuses, des conseils et jamais d’ordres. Mais le résultat restait le même, on attendait de lui à ce qu’il abandonne ce qu’il aimait le plus, la Magizoologie. Le Grymm n’avait pas su quoi répondre à ses aînés alors que ces derniers, le regard bienveillant, lui avait expliqués qu’il n’allait sans doute pas aller très loin en tant que guérisseur de créatures. Selon leurs standards en tout cas. Pour des personnes dénuées de magie, il les avait trouvés bien trop au courant de son cursus. Les conséquences de la présence de sa cousine à Hungcalf se faisaient déjà ressentir. Timothy allait devoir faire plus attention, et ça le fatiguait d’avance.
– Suuuuuziiiie.
Il en avait eu marre d’attendre qu’elle daigne lever les yeux de ses parchemins pour s’occuper de lui. Il s’était donc glissé sur la chaise à côté de la jeune femme et – sans aucune considération pour les parchemins adorés de la Lufkin – s’était immiscé dans son champs de vision en faisant glisser ses bras sur l’espace de travail de Susan et en posant sa tête dessus.
Voilà. Elle n’avait même pas intérêt à l’ignorer now qu’il était littéralement sous ses yeux.
Dans une autre vie, Timothy aurait fait un excellent chat. Il darda son regard clair dans celui de son amie, derrière l’habituel air arrogant du Grymm se trouvait une fatigue qu’il trainait depuis un moment. Il ne savait pas pourquoi il était venu vers Susan en particulier, enfin si. La jeune femme avait quelque chose de rassurant, c’était facile avec elle. Il ne se sentait pas obligé de jouer un rôle et c’était reposant.
« You should take a break and enjoy my amazing presence.» qu'il annonce, d'une voix plaintive, tout dans son attitude criait qu’il voulait l’attention de la Dubois. Et qu’il n’accepterait sans doute pas « non » comme réponse. Et puis elle n’oserait pas affirmer que ses études étaient plus importantes que leur amitié, right ? (DON’T) Et parce qu’un Serpentard ne changeait jamais vraiment, il avait amené de quoi convaincre la jeune femme, au cas où.
« Plus I’ve brought you dark chocolate. I hear it’s good for eyesight...Gott knows your poor mistreated eyes need all the help they can get. », qu’il continue avec un sourire, la boite de chocolat hors de prix que lui avait apporté son grand-père nonchalamment posée devant son amie.
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