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no string attached ► Inès
Jeu 12 Nov 2020 - 17:00
fin septembre 2020
Carnal love
Après ta douche tu attends Inès. C’est peut être bien la troisième fois déjà que cette scène se reproduit depuis deux semaines. Les invitations oscillent entre tiennes et siennes, dépendant sans doute de l’humeur de chacun, de l’envie de rompre la solitude qui s’installe… Du moins c’est comme ça pour toi. Il n’y a personne d'autre qui vient chercher du réconfort auprès de toi sinon la jeune Wright. Trop jeune peut-être. En tout cas tu n’as pas l’impression de l’obliger à quoi que ce soit. Vous ne faites pas réellement la discussion, tu as appris par un moyen détourné, et sans chercher l’information que c’était la fille de la prof de vol. Le hasard sans doute, mais de toute façon tu n’iras pas demandé la permission à ta collègue, la jeune femme semble assez bien savoir ce qu’elle veut pour que tu ne doute pas qu’elle sache très bien se débrouiller seule.
Tu jettes un coup d’oeil à une petite plaie sur Serge en l’attendant. Rien de romantique, pas de bougie, pas de fleurs, c’est pas ton genre, ça l’a jamais été. Tu fais le minimum syndical: douche, draps propres. C’est déjà bien non ?
En ce qui concerne l’animal, ça semble plutôt bien aller, juste une entaille qu’il a sans doute dû se faire en explorant les bords du lac, il y a quelques galets tranchants…
Le silence dans lequel tu es plongé, est en réalité troublé par la musique s’échappant d’une enceinte. La cabane n’était certainement pas prévue pour accueillir des objets moldus, mais tu t’es arrangés pour que ces derniers évitent de faire des surtensions à chaque fois que tu utilises ta baguette, et maintenant tout est suffisamment stable pour que tu ais toutes les commodités à ta disposition.
Toc, Toc, Toc
Un instant plus tard tu es à la porte, et l’ouvre sachant déjà que dans la pénombre de la nuit tu vas découvrir le visage juvénile d’Inès doucement éclairé par les lanternes extérieures. « Buonasera, bella signorina. » Tu es égal à toi même. Un sourire et tu laisses la jeune femme pénétrer dans ton humble demeure. Dans sa main, tu vois une bouteille de whisky, ton air devient malicieux. « T’as amené une amie à ce que je vois ? » Tu quittes le pas de la porte, pour attraper des verres et les poser sur la table. Des shots. Il ne faut que quelques minutes de plus pour que tu serves le premier verre alors que la nouvelle venue prend ses aises chez toi. Elle commence à bien connaître les lieux, ce n’est pas comme si c’était dans un palace que tu lui proposais de séjourner pour quelques heures. « On oublie ou on fête aujourd’hui ? » Tu lèves le premier verre par habitude pour ne pas oublier les bonnes manières quand même. L’alcool est fort, tu le sens te brûler la gorge, descendre le long de ton œsophage et plus loin encore dans tes entrailles. Ça réchauffe, donne le ton de la soirée, apaise aussi d’une certaine façon.
@Inès Saouli
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
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Re: no string attached ► Inès
Mar 17 Nov 2020 - 4:02
Inès sait PARFAITEMENT ce qu'elle veut. À 19 ans, avec une énergie débordante qu'elle contient de peine et de misère tant qu'elle est sur un banc de classe, après avoir passé des mois à vagabonder à sa guise dans un pays étranger, loin de la discipline de Poudlard et de sa grand-mère, Inès se sent crouler sous les règles, les obligations et les responsabilités. C'est sans doute pourquoi elle semble être de toutes les fêtes, de toutes les soirées et de toutes les sorties. Ses nuits sont courtes, ses journées longues, encore plus quand elle doit jouer les secrétaires à la clinique vétérinaire les samedis (il faut bien gagner sa croûte). Et on est seulement en septembre.
Depuis leur rencontre au bar, plus d'un mois plus tôt, Inès profite du corps et de la sensualité de Luigi Apollon, autant que lui, probablement du corps jeune et svelte de l'Écossaise. C'est une relation sans attaches où les deux partis sont gagnants, et ça convient tout à fait à Inès. Quand elle a besoin de se vider l'esprit et de se concentrer sur quelque chose de vraiment physique, elle saute sur son balai... ou texte le garde-chasse. Ses amies Iara, Alba et Ymjke sont bien au courant de leurs quelques rencontres nocturnes, Inès n'en ressent aucune gêne. Après tout, l'homme est beau et bien plus habile au lit que nombre d'étudiants.
Après le bar, c'est lui qui l'avait relancée. Elle n'a jusqu'à présent pas regretté de lui avoir laissé son numéro. De toute façon, la fois suivante, c'était Inès qui s'était invitée. Ce soir-là aussi, c'est Inès qui a envoyé sa ligne à l'eau. Comme les autres fois, Luigi a répondu positivement.
Il est passé 22h un soir de semaine, elle n'a croisé que deux personnes en chemin depuis son dortoir. Iara ne lui a pas posé la question, mais Inès lui a quand même dit où elle s'en allait. La lumière provenant de l'intérieur de la cabane éblouit brièvement Inès qui cligne des yeux avant de sourire à la salutation. Elle ne parle pas italien, mais sa connaissance du français et de l'espagnol, et puis le ton général de l'homme lui laissent assez bien deviner le sens des mots.
Elle choisit de lui répondre en français, baissant les yeux pour mieux feindre la timidité, et ployant légèrement les genoux pour un semblant de courbette. « Bonjour monsieur... » Elle passe ensuite à l'anglais. « Je peux me réfugier chez vous? La nuit est fraîche et je suis pauvrement habillée. » En effet, comme bien des jeunes de son âge, Inès a tendance à nier jusqu'au bout les chutes de température noctnures. À une jupe courte, elle a assorti un t-shirt blanc où on peut lire en lettres dorées funny. feminist. deal et une large chemise à carreaux. Avec ses longs cheveux sombres ramenés en couette sur la nuque et sa courte frange sur le front, elle attend que Luigi la laisse entrer.
La bouteille de whisky scelle l'entente. L'homme s'efface déjà pour aller chercher des verres. Elle le suit volontiers en se frottant vigoureusement les bras pour se réchauffer. L'odeur de la cabane, qu'elle ne peut décrire autrement que par l'adjectif "masculine", lui remplit aussitôt les narines. Sa tension se relâche un peu, mais revient au galop à la question du garde-chasse. Inès doit se l'avouer, en plus des études et du travail, il y a aussi autre chose qui alourdit son mois de septembre. Elle s'enfonce dans le sofa, après avoir accepté un verre de la main de Luigi. « On oublie avec tendresse, vigueur et passion jusqu'aux petites heures du matin! » Levant son verre, elle avale le whisky cul sec et sent l'alcool lui remonter aussitôt en vapeur jusqu'au cerveau.
Un rire la secoue tandis que la chaleur se répand à l'intérieur. « THE SCOTTS ARE OUT! » rugit l'étudiante pour laisser échapper l'énergie qui bouillonne en elle. Le verre qu'elle tend pour un deuxième shot se révèle un piège tendu au bel Italien. Dès que la main de Luigi se tend, elle attrape l'homme par le poignet pour mieux l'attirer vers elle. « Take it back... and do your worst. » Elle s'avance déjà, l'oeil brillant, pour aller conquérir un premier baiser. Oh oui, la nuit sera bonne.
Depuis leur rencontre au bar, plus d'un mois plus tôt, Inès profite du corps et de la sensualité de Luigi Apollon, autant que lui, probablement du corps jeune et svelte de l'Écossaise. C'est une relation sans attaches où les deux partis sont gagnants, et ça convient tout à fait à Inès. Quand elle a besoin de se vider l'esprit et de se concentrer sur quelque chose de vraiment physique, elle saute sur son balai... ou texte le garde-chasse. Ses amies Iara, Alba et Ymjke sont bien au courant de leurs quelques rencontres nocturnes, Inès n'en ressent aucune gêne. Après tout, l'homme est beau et bien plus habile au lit que nombre d'étudiants.
Après le bar, c'est lui qui l'avait relancée. Elle n'a jusqu'à présent pas regretté de lui avoir laissé son numéro. De toute façon, la fois suivante, c'était Inès qui s'était invitée. Ce soir-là aussi, c'est Inès qui a envoyé sa ligne à l'eau. Comme les autres fois, Luigi a répondu positivement.
Il est passé 22h un soir de semaine, elle n'a croisé que deux personnes en chemin depuis son dortoir. Iara ne lui a pas posé la question, mais Inès lui a quand même dit où elle s'en allait. La lumière provenant de l'intérieur de la cabane éblouit brièvement Inès qui cligne des yeux avant de sourire à la salutation. Elle ne parle pas italien, mais sa connaissance du français et de l'espagnol, et puis le ton général de l'homme lui laissent assez bien deviner le sens des mots.
Elle choisit de lui répondre en français, baissant les yeux pour mieux feindre la timidité, et ployant légèrement les genoux pour un semblant de courbette. « Bonjour monsieur... » Elle passe ensuite à l'anglais. « Je peux me réfugier chez vous? La nuit est fraîche et je suis pauvrement habillée. » En effet, comme bien des jeunes de son âge, Inès a tendance à nier jusqu'au bout les chutes de température noctnures. À une jupe courte, elle a assorti un t-shirt blanc où on peut lire en lettres dorées funny. feminist. deal et une large chemise à carreaux. Avec ses longs cheveux sombres ramenés en couette sur la nuque et sa courte frange sur le front, elle attend que Luigi la laisse entrer.
La bouteille de whisky scelle l'entente. L'homme s'efface déjà pour aller chercher des verres. Elle le suit volontiers en se frottant vigoureusement les bras pour se réchauffer. L'odeur de la cabane, qu'elle ne peut décrire autrement que par l'adjectif "masculine", lui remplit aussitôt les narines. Sa tension se relâche un peu, mais revient au galop à la question du garde-chasse. Inès doit se l'avouer, en plus des études et du travail, il y a aussi autre chose qui alourdit son mois de septembre. Elle s'enfonce dans le sofa, après avoir accepté un verre de la main de Luigi. « On oublie avec tendresse, vigueur et passion jusqu'aux petites heures du matin! » Levant son verre, elle avale le whisky cul sec et sent l'alcool lui remonter aussitôt en vapeur jusqu'au cerveau.
Un rire la secoue tandis que la chaleur se répand à l'intérieur. « THE SCOTTS ARE OUT! » rugit l'étudiante pour laisser échapper l'énergie qui bouillonne en elle. Le verre qu'elle tend pour un deuxième shot se révèle un piège tendu au bel Italien. Dès que la main de Luigi se tend, elle attrape l'homme par le poignet pour mieux l'attirer vers elle. « Take it back... and do your worst. » Elle s'avance déjà, l'oeil brillant, pour aller conquérir un premier baiser. Oh oui, la nuit sera bonne.
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Re: no string attached ► Inès
Ven 20 Nov 2020 - 21:37
@Inès SaouliOctober 2nd
Un mot sur la porte. “Parti en forêt.”
Le mot est à l’attention de celui qui voudra bien te trouver. En l'occurrence c’est un celle et non un celui. Inès, tu ne sais pas à quelle heure elle arrivera, juste qu’elle le fera. Plutôt que de la décommander à la suite de ton invitation, tu a décidé de lui proposer de cette manière de te retrouver -si elle en est capable. Une dernière chose à voir pour le travail bien que ça soit dimanche. La nature n’attend pas, et tu t’étais dit qu’il fallait que tu viennes surveiller les plants. Ceux là même dont tu t’occupes depuis plusieurs mois maintenant et que tu as fini par mettre en terre. Deux saules cogneurs, qui s’acclimate doucement mais sûrement à leur nouvel environnement. Quand ils seront plus grands il faudra en déménager un sans doute, mais il y a des années avant que ça ne soit un problème. Tu les as installé dans la clairière, là où il ne seront pas déranger. Il suffit de suivre le ruisseau en réalité pour tomber dessus après avoir marché un bon quart d’heure après l’orée de la forêt. Sans doute que la jeune femme saurait où chercher, tu ne lui as pas donné de carte précise mais tu lui en a déjà parler vaguement, pendant un moment d’égarement post instant charnel.
T’inspecte les feuilles, l’arbre ressemble plus à une créature magique qu’autre chose, c’est trop de la voir essayer de t’attaquer alors qu’elle ne doit même pas faire 50 cm de haut. La croissance est plus rapide dû à la magie. La botanique est loin d'être ta spécialité, mais c'est toi qui les as trouvé alors tu en prends soin. Jusqu'à ce que rassurer sur leur état de santé tu ailles te laver les mains dans le ruisseau pour enlever la terre.
Tu entends du bruit derrière toi. Les branches craquent, quelqu'un approche dans le silence tout relatif de la forêt. Un sourire s'étale sur tes lèvres et finalement ta voix s'élève. "Tu m'as trouvé. " Acroupi au bord du ruisseau, tu te retournes sans te relever et tes yeux tombent sur la jeune femme. Toi dans ta sempiternelle chemise à carreau à moitié fermée, tu fais face à la jeunesse peinte sur le visage de la belle jeune femme. Le soleil est de là aujourd'hui, au rendez vous, et donne des reflets à la chevelure d'Inès. "What do you think of my little paradise?" Tu finis par te relever, t'approcher d'elle. En général vous vous voyez chez toi. Ici c'est comme une extension de ta maison, ce n'est pas comme si tu n'y avais jamais passé la nuit alors que sous ta deuxième forme tu arpentais les lieux. Dernière enjambée, tu viens voler un baiser à la brune sans prévenir, elle peut toujours s'esquiver, tu n'es pas assez rapide pour qu'elle ne l'ait pas vu venir. "Come." Tu prends sa main, l'invite à te suivre.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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Re: no string attached ► Inès
Ven 27 Nov 2020 - 2:53
Avoir su qu'elle allait devoir s'enfoncer dans les bois pour obtenir sa juste part de peau et de chaleur ce jour-là, Inès aurait emporté son balai miniaturisé avec elle. Vu la valeur de l'objet, elle ne le trimballait pas toujours. Avec son mode de vie actif et, disons-le, son côté oublieux, il y avait trop de risque qu'elle l'endommage ou l'égare. Aussi restait-il généralement à l'abri dans sa chambre de dortoir.
Ce petit balai, Inès le visualisa très bien après avoir lu la note laissée à la porte de la cabane. L'envie de rebrousser chemin aussi sec pour aller le chercher la tenta pendant un moment, mais bien vite elle réalisa que si elle retournait à sa chambre, elle n'en ressortirait pas. Certes, l'invitation de Luigi avait réveillé un certain appétit quelques heures plus tôt, mais certains Wright avaient annoncé leur intention d'organiser une fête au Grenier et la chose était également plutôt invitante...
D'un autre côté, la promesse des mains chaudes et habiles du garde-chasse parcourant son corps nu au milieu de la forêt de l'université faisait descendre de délicieux frissons dans la partie la plus délicate de son anatomie. Une profonde inspiration plus tard, l'Écossaise au sang bouillonnant suivait l'Italien à la trace, le long du ruisseau menant à la clairière.
Cette fameuse clairière où poussaient désormais de jeunes saules cogneurs. En toute honnêteté, Inès ne se souvenait de ce détail que parce que Luigi en avait fait mention à l'exact moment où il s'appliquait à faire rouler le bout de ses seins entre ses doigts. Le souvenir, et la sensation qui y était associée, manqua de faire trébucher Inès sur une racine qu'elle n'avait pas vue. Elle se reprit habilement et sautilla sur deux ou trois mètres, après quoi, elle accéléra le pas, pressée de ne plus être seule dans les bois.
Le soleil jouait à cache-cache entre les faîtes des arbres, et les oiseaux chantaient, probablement, mais Inès avait l'esprit fixé sur son objectif. Plus tard il serait temps de se demander quels arbres pouvaient être escaladés et quels sentiers pouvaient être parcourus sur son vélo. Pour l'heure, elle avait d'autres besoins à combler et se sentait débordante d'énergie pour le faire.
Luigi avait les deux mains dans le ruisseau quand Inès déboula dans la clairière, les joues légèrement roses en l'absence de fond de teint. Ses yeux dessinés en amande s'égaillèrent à la vue du garde-chasse dans son milieu naturel avec sa chemise à carreau à moitié ouverte à l'avant. Il avait la même carrure que Tarek, se dit soudain Inès dont le sourire parut s'évanouir dans la brise, mais peut-être n'était-ce qu'illusion, car une seconde plus tard, le sourire était de nouveau là, bien accroché à ses lèvres peintes de bleu. Luigi vint rapidement y déposer un baiser auquel elle répondit avidement, s'emparant de ce qu'on lui offrait si volontiers. Mais la chaleur bienvenue la quitta aussitôt et Inès entreprit de protester. C'est qu'il faisait quand même frisquet!
« Aye mate! Brilliant! We're gonna get mockit. » En vérité, Inès se souciait de la clairière comme du premier souaffle de sa mère. Regarder les fesses rebondies de Luigi était bien plus intéressant, et excitant. Quant à se salir en roulant dans la terre... tant que le sexe était assez bon pour lui faire oublier tout le reste, la sorcière acceptait avec grâce les brins d'herbe dans les cheveux et les échardes ailleurs.
La belle Inès se laissa faire, se laissa prendre la main, se laissa tirer vers la clairière, se laissa guider par son amant du moment.
Ce petit balai, Inès le visualisa très bien après avoir lu la note laissée à la porte de la cabane. L'envie de rebrousser chemin aussi sec pour aller le chercher la tenta pendant un moment, mais bien vite elle réalisa que si elle retournait à sa chambre, elle n'en ressortirait pas. Certes, l'invitation de Luigi avait réveillé un certain appétit quelques heures plus tôt, mais certains Wright avaient annoncé leur intention d'organiser une fête au Grenier et la chose était également plutôt invitante...
D'un autre côté, la promesse des mains chaudes et habiles du garde-chasse parcourant son corps nu au milieu de la forêt de l'université faisait descendre de délicieux frissons dans la partie la plus délicate de son anatomie. Une profonde inspiration plus tard, l'Écossaise au sang bouillonnant suivait l'Italien à la trace, le long du ruisseau menant à la clairière.
Cette fameuse clairière où poussaient désormais de jeunes saules cogneurs. En toute honnêteté, Inès ne se souvenait de ce détail que parce que Luigi en avait fait mention à l'exact moment où il s'appliquait à faire rouler le bout de ses seins entre ses doigts. Le souvenir, et la sensation qui y était associée, manqua de faire trébucher Inès sur une racine qu'elle n'avait pas vue. Elle se reprit habilement et sautilla sur deux ou trois mètres, après quoi, elle accéléra le pas, pressée de ne plus être seule dans les bois.
Le soleil jouait à cache-cache entre les faîtes des arbres, et les oiseaux chantaient, probablement, mais Inès avait l'esprit fixé sur son objectif. Plus tard il serait temps de se demander quels arbres pouvaient être escaladés et quels sentiers pouvaient être parcourus sur son vélo. Pour l'heure, elle avait d'autres besoins à combler et se sentait débordante d'énergie pour le faire.
Luigi avait les deux mains dans le ruisseau quand Inès déboula dans la clairière, les joues légèrement roses en l'absence de fond de teint. Ses yeux dessinés en amande s'égaillèrent à la vue du garde-chasse dans son milieu naturel avec sa chemise à carreau à moitié ouverte à l'avant. Il avait la même carrure que Tarek, se dit soudain Inès dont le sourire parut s'évanouir dans la brise, mais peut-être n'était-ce qu'illusion, car une seconde plus tard, le sourire était de nouveau là, bien accroché à ses lèvres peintes de bleu. Luigi vint rapidement y déposer un baiser auquel elle répondit avidement, s'emparant de ce qu'on lui offrait si volontiers. Mais la chaleur bienvenue la quitta aussitôt et Inès entreprit de protester. C'est qu'il faisait quand même frisquet!
« Aye mate! Brilliant! We're gonna get mockit. » En vérité, Inès se souciait de la clairière comme du premier souaffle de sa mère. Regarder les fesses rebondies de Luigi était bien plus intéressant, et excitant. Quant à se salir en roulant dans la terre... tant que le sexe était assez bon pour lui faire oublier tout le reste, la sorcière acceptait avec grâce les brins d'herbe dans les cheveux et les échardes ailleurs.
La belle Inès se laissa faire, se laissa prendre la main, se laissa tirer vers la clairière, se laissa guider par son amant du moment.
- InvitéInvité
Re: no string attached ► Inès
Mer 2 Déc 2020 - 10:19
Fin octobre“Reviens ici…” Allongé sur le lit, le drap dissimulant à peine ton corps. Il ne fait pas froid dans la chambre contrairement à dehors que l’automne tire sa révérence pour laisser doucement s’installer l’hiver. Bientôt il neigera, et tout sera recouvert d’un épai manteau blanc pour plusieurs mois. Mais le futur ne te préoccupe pas, tu es bien plus soucieux du moment présent. Pour l’heure tu tentes de retenir Inès, qui cherche ses vêtements épars dans la chambre. Elle te jette un coup d’oeil sans répondre, aussi, quelque peu contrarié de ne pas obtenir gain de cause, tu te redresses, t’asseyant sur le lit, les pieds au sol. Tu captures sa taille de ton étreinte alors qu’elle passe en te frôlant, semblant t’ignorer pour le plaisir de se faire désirer peut être. Pas de plan pour la convaincre, juste la demande de ton corps, de tes lèvres qui se posent dans son cou, souffle chaud sur son oreille. Tu veux la convaincre pour un autre tour de manège, une énième escapade avec toi sans pour autant quitter cette chambre. Ton corps, comme ton âme, redoutent la solitude de la nuit, n’étant pas habitués à une si grande traversée du désert. Elle peut toujours se dégager pour de bon, s’éclipser sans se retourner. Tu ne lui en voudrais pas, n’ayant aucune raison de le faire. Elle ne te doit rien, et inversement. Cependant elle ne t’a jamais refusée non plus.
---
Le corps de la jeune femme est chaud dans tes bras. Peau à peau, réglé sur une même cadence due à l’échange exigeant que vous avez renouvelé. La lumière tamisée d’une lampe brûlant dans un coin projette ses ombres sur les murs. La douce chaleur du feu est propice à la somnolence, tu te laisserais bien aller dans les bras de Morphée autant que dans ceux de la nymphe nue qui bientôt fera mine de vouloir s’éclipser pour retrouver ses propres draps. Ton corps est lourd, éprouvé autant par de le travail de la journée que par la jeune tigresse exigeante entre tes pattes. Tu voudrais abandonner la partie, dormir jusqu’au lendemain du sommeil du juste. Tu l’as mérité après tout…
Déjà la remuante Wright se tourne, doit avoir prévu tout un plan pour s’échapper en toute discrétion dans la nuit noire. “Reste avec moi.” La requête formulée dans un grognement à peine déchiffrable, et pourtant prononcée à haute voix comme un écho à ce que tu désires réellement. Parce que oui, c’est ce que tu veux, avoir un corps chaud contre le tiens pour passer la nuit, tromper la solitude du lit froid au moins ce soir... Juste ce soir. Pour appuyer tes propos, tel le serpent resserrant son étreinte sur sa proie tu glisses tes mains dans son dos la tenant tout près de toi. Ton visage vient se nicher dans son cou, dans cet imbroglio de cheveux longs venant s’enrouler contre toi, et de beau aux effluves douces et jeunes. Encore une fois, elle pourrait tout à fait s’échapper, se dégager, t’abandonner. T’es pas du genre à insister quand on te dit non, elle te connaît sans doute assez pour le savoir. T’es plus du genre dont on abuse que l’inverse, ça aussi elle a déjà pu s’en rendre compte.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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Re: no string attached ► Inès
Sam 12 Déc 2020 - 4:17
En quelques mots, cet idiot congénital de Logan avait réussi à la mettre solidement en colère. Non, dans un état de rage absolu. Ça avait commencé par une discussion autour d'une pizza, avec Logan, Ted et Sasha. Les amis ne s'étaient pas beaucoup vus depuis la rentrée, ne serait-ce que parce qu'ils ne fréquentaient pas la même université. Il avait été question de foot, de mode, de cinéma, de choses banales quoi, jusqu'à ce qu'une remarque d'Inès au passage n'amène la conversation sur un incident survenu dans sa classe de droit, puis sur le mouvement MeToo et les agressions non dénoncées. Et il avait fallu que Logan ouvre sa grande bouche pour dire des aberrations comme "ton ami a décidé de pas porter plainte so everything is fine", "si le gars est aussi sex que tu le dis..." et, pire encore, "peut-être qu'il a aimé ça au fond". Inès avait vu rouge, Ted aussi, Sasha avait pris la défense de Logan, évidemment.
Peut-être qu'ils avaient trop bu, peut-être aussi qu'Inès avait atteint cet âge où on réalisait que ses amis de toujours s'éloignaient, qu'ils ne partageaient plus les mêmes intérêts, ni les mêmes valeurs. Et, dans le cas précis d'Inès, pas le même univers. Avec eux, elle ne pouvait jamais parler de Quidditch, de Poudlard, de ses études, pas plus que de sa conviction profonde que la pureté du sang n'avait aucune importance ou que les elfes de maison devaient avoir les mêmes droits que les sorciers. Plus les mois passaient depuis son retour à Inverness à temps plein, plus Inès prenait conscience de tout ce qui la séparait de ses amis d'enfance, et plus elle se sentait proche de ses amies Strange Fruits, même avec leurs caractères diamétralement opposés au sien. Elle cherchait désormais davantage la compagnie des sorciers, comme ses amis de Poudlard, comme ses camarades de classe, comme Luigi.
Avec l'arrivée du temps froid et les professeurs qui semblaient prendre un plaisir sadique à ajouter toujours plus de travaux et de lectures à leurs étudiants, Inès manquait d'occasion pour dépenser son énergie. La flamber en gymnastique érotique était un moyen comme un autre et avait le gros avantage de la contenter pour un bon moment, du moins quand le bel Italien se donnait pleinement. Chaque moment de sensualité partagé avec le garde-chasse d'Hungcalf envoyait des décharges d'excitation dans le corps de la jeune femme. Leur dernière rencontre n'avait pas été aussi satisfaisante, Luigi semblait avoir la tête ailleurs, ses doigts effleurant les zones érogènes sans s'y attarder, comme pressés d'atteindre la cible.
En ce jour de fin octobre, l'Écossaise s'était donc fait prier, avait mis du temps à répondre au texto, avait repoussé le rendez-vous... Elle avait préféré rejoindre Logan, Ted et Sasha à un pub moldu. Résultat des courses, Inès se retrouvait, à minuit, fumante de rage dans l'air froid de Ness Bank. Traversant la rue d'un pas déterminé, ses pas claquant sur l'asphalte, elle rejoignit la rambarde pour mieux plonger le regard dans les eaux noires de la rivière. Son téléphone vibra dans sa poche, annonçant un message qu'Inès n'eut pas besoin de regarder pour savoir qu'il venait de Luigi. Sa colère coula temporairement au fond du Ness : elle venait de trouver l'endroit parfait où terminer sa soirée.
**Ok. Need to let off my steam. Coming your place right now.**
Le texto voyagea à peine plus vite que l'Écossaise, qui choisit le moyen de transport le plus rapide, même en robe courte et talons hauts, pour rejoindre Luigi. Un petit sort de désillusion et aucun moldu ne la vit prendre son envol sur son balai, les jambes repliées du côté droit. Elle vola vite pour éviter de geler sur place, mais le froid se glissa tout de même sous sa robe. Si bien qu'en arrivant à la cabane du garde-chasse, elle se jeta sans gêne sur le corps mâle pour retrouver un peu de chaleur.
Le sexe fut brut, affamé, profitable. Il laissa les deux amants pantelants, mais détendus. Et Inès entreprit de rassembler ses vêtements éparpillés dans la chambre pour regagner le campus avant l'aube. Mais le bras droit de Luigi se referma autour de sa taille, pas de manière autoritaire, juste plein de désir et d'une certaine tendresse. La femme tenta, mais sans y mettre vraiment le coeur, d'échapper à l'étreinte. Pour la forme, elle se pencha pour attraper son pull, mais le toucha à peine du doigt avant de se laisser convaincre de glisser à nouveau sous la couette. C'était vrai qu'il y faisait plus chaud.
--
Le deuxième tour de manège avait été moins saccadé, réglé sur un rythme qui avait peu à peu évolué en caresses et en tremblements. Les souffles s'étaient rattrapés, les gémissements approfondis et les coeurs débattus jusqu'au plongeon. Après le climax, Inès s'était laissée tomber sur le corps en sueur de Luigi, la tête sur la poitrine forte, pour reprendre son souffle. Elle avait même fermé les yeux plusieurs minutes avant de se laisser glisser aux côtés de l'homme, son bras au repos sur le ventre de son amant. Cette fois, la rage l'avait bel et bien quittée. Elle ne ressentait plus que la fatigue. La respiration apaisée de Luigi faisait écho à la sienne. Il était plus que temps de rentrer.
Elle avait envie de prendre une douche chaude, et de retrouver son propre lit. Elle avait même une tablette de chocolat qui traînait sur sa commode, si elle se souvenait bien... Très doucement, Inès entama un retrait, à peine ralentie par un marmonnement somnolent de la part de Luigi.
« Je peux pas », répondit l'étudiante sans fournir plus d'explications. Elle n'avait pas à en donner, de toute façon. Passer la nuit avec une autre personne voulait dire se réveiller à ses côtés, et Inès sentait que ça risquait de réveiller le souvenir d'autres matins en compagnie d'un garçon et de yeux noirs auxquels elle ne voulait très certainement pas penser à cet instant.
La seconde suivante, elle se retrouva prise dans une étreinte déterminée à la maintenir sous la couette. Les mains de Luigi la ramenaient vers lui, mais avec une telle douceur qu'il ne faisait aucun doute à l'esprit d'Inès qu'il n'était plus question de kamasutra, mais plutôt de grande et de petite cuillères. Et le nez de l'homme qui s'enfouit dans son cou semait désormais la tendresse plutôt que le désir. « Il faut que j'y aille... » protesta-t-elle faiblement.
C'était doux et bon.
C'était chaud et réconfortant.
C'était enveloppant et apaisant.
Ce n'était pas ce dont Inès avait besoin cet automne-là. Pas avec Luigi, pas dans cette cabane, pas dans ces circonstances.
Mais Luigi inspira profondément, niché au creux de son cou, et Inès sentit une flambée de désir lui remonter en flèche jusqu'au cerveau, éveillant une myriade de petits fourmillements sur ses lèvres. Elle alla déposer quatre baisers sur la mâchoire du garde-chasse, ponctuant chacun d'eux d'un mot. « D'accord pour cette fois. » Elle espérait que Luigi avait encore un peu d'énergie en réserve, au matin qui sait, pour la réveiller. Il s'agirait peut-être d'un bouquet final, se dit l'Écossaise, qui s'inquiétait de voir son amant s'attacher plus qu'elle-même. Ils avaient tous deux été clairs dès le début que c'était uniquement pour le sexe, right?
Peut-être qu'ils avaient trop bu, peut-être aussi qu'Inès avait atteint cet âge où on réalisait que ses amis de toujours s'éloignaient, qu'ils ne partageaient plus les mêmes intérêts, ni les mêmes valeurs. Et, dans le cas précis d'Inès, pas le même univers. Avec eux, elle ne pouvait jamais parler de Quidditch, de Poudlard, de ses études, pas plus que de sa conviction profonde que la pureté du sang n'avait aucune importance ou que les elfes de maison devaient avoir les mêmes droits que les sorciers. Plus les mois passaient depuis son retour à Inverness à temps plein, plus Inès prenait conscience de tout ce qui la séparait de ses amis d'enfance, et plus elle se sentait proche de ses amies Strange Fruits, même avec leurs caractères diamétralement opposés au sien. Elle cherchait désormais davantage la compagnie des sorciers, comme ses amis de Poudlard, comme ses camarades de classe, comme Luigi.
Avec l'arrivée du temps froid et les professeurs qui semblaient prendre un plaisir sadique à ajouter toujours plus de travaux et de lectures à leurs étudiants, Inès manquait d'occasion pour dépenser son énergie. La flamber en gymnastique érotique était un moyen comme un autre et avait le gros avantage de la contenter pour un bon moment, du moins quand le bel Italien se donnait pleinement. Chaque moment de sensualité partagé avec le garde-chasse d'Hungcalf envoyait des décharges d'excitation dans le corps de la jeune femme. Leur dernière rencontre n'avait pas été aussi satisfaisante, Luigi semblait avoir la tête ailleurs, ses doigts effleurant les zones érogènes sans s'y attarder, comme pressés d'atteindre la cible.
En ce jour de fin octobre, l'Écossaise s'était donc fait prier, avait mis du temps à répondre au texto, avait repoussé le rendez-vous... Elle avait préféré rejoindre Logan, Ted et Sasha à un pub moldu. Résultat des courses, Inès se retrouvait, à minuit, fumante de rage dans l'air froid de Ness Bank. Traversant la rue d'un pas déterminé, ses pas claquant sur l'asphalte, elle rejoignit la rambarde pour mieux plonger le regard dans les eaux noires de la rivière. Son téléphone vibra dans sa poche, annonçant un message qu'Inès n'eut pas besoin de regarder pour savoir qu'il venait de Luigi. Sa colère coula temporairement au fond du Ness : elle venait de trouver l'endroit parfait où terminer sa soirée.
**Ok. Need to let off my steam. Coming your place right now.**
Le texto voyagea à peine plus vite que l'Écossaise, qui choisit le moyen de transport le plus rapide, même en robe courte et talons hauts, pour rejoindre Luigi. Un petit sort de désillusion et aucun moldu ne la vit prendre son envol sur son balai, les jambes repliées du côté droit. Elle vola vite pour éviter de geler sur place, mais le froid se glissa tout de même sous sa robe. Si bien qu'en arrivant à la cabane du garde-chasse, elle se jeta sans gêne sur le corps mâle pour retrouver un peu de chaleur.
Le sexe fut brut, affamé, profitable. Il laissa les deux amants pantelants, mais détendus. Et Inès entreprit de rassembler ses vêtements éparpillés dans la chambre pour regagner le campus avant l'aube. Mais le bras droit de Luigi se referma autour de sa taille, pas de manière autoritaire, juste plein de désir et d'une certaine tendresse. La femme tenta, mais sans y mettre vraiment le coeur, d'échapper à l'étreinte. Pour la forme, elle se pencha pour attraper son pull, mais le toucha à peine du doigt avant de se laisser convaincre de glisser à nouveau sous la couette. C'était vrai qu'il y faisait plus chaud.
--
Le deuxième tour de manège avait été moins saccadé, réglé sur un rythme qui avait peu à peu évolué en caresses et en tremblements. Les souffles s'étaient rattrapés, les gémissements approfondis et les coeurs débattus jusqu'au plongeon. Après le climax, Inès s'était laissée tomber sur le corps en sueur de Luigi, la tête sur la poitrine forte, pour reprendre son souffle. Elle avait même fermé les yeux plusieurs minutes avant de se laisser glisser aux côtés de l'homme, son bras au repos sur le ventre de son amant. Cette fois, la rage l'avait bel et bien quittée. Elle ne ressentait plus que la fatigue. La respiration apaisée de Luigi faisait écho à la sienne. Il était plus que temps de rentrer.
Elle avait envie de prendre une douche chaude, et de retrouver son propre lit. Elle avait même une tablette de chocolat qui traînait sur sa commode, si elle se souvenait bien... Très doucement, Inès entama un retrait, à peine ralentie par un marmonnement somnolent de la part de Luigi.
« Je peux pas », répondit l'étudiante sans fournir plus d'explications. Elle n'avait pas à en donner, de toute façon. Passer la nuit avec une autre personne voulait dire se réveiller à ses côtés, et Inès sentait que ça risquait de réveiller le souvenir d'autres matins en compagnie d'un garçon et de yeux noirs auxquels elle ne voulait très certainement pas penser à cet instant.
La seconde suivante, elle se retrouva prise dans une étreinte déterminée à la maintenir sous la couette. Les mains de Luigi la ramenaient vers lui, mais avec une telle douceur qu'il ne faisait aucun doute à l'esprit d'Inès qu'il n'était plus question de kamasutra, mais plutôt de grande et de petite cuillères. Et le nez de l'homme qui s'enfouit dans son cou semait désormais la tendresse plutôt que le désir. « Il faut que j'y aille... » protesta-t-elle faiblement.
C'était doux et bon.
C'était chaud et réconfortant.
C'était enveloppant et apaisant.
Ce n'était pas ce dont Inès avait besoin cet automne-là. Pas avec Luigi, pas dans cette cabane, pas dans ces circonstances.
Mais Luigi inspira profondément, niché au creux de son cou, et Inès sentit une flambée de désir lui remonter en flèche jusqu'au cerveau, éveillant une myriade de petits fourmillements sur ses lèvres. Elle alla déposer quatre baisers sur la mâchoire du garde-chasse, ponctuant chacun d'eux d'un mot. « D'accord pour cette fois. » Elle espérait que Luigi avait encore un peu d'énergie en réserve, au matin qui sait, pour la réveiller. Il s'agirait peut-être d'un bouquet final, se dit l'Écossaise, qui s'inquiétait de voir son amant s'attacher plus qu'elle-même. Ils avaient tous deux été clairs dès le début que c'était uniquement pour le sexe, right?
- InvitéInvité
Re: no string attached ► Inès
Mar 5 Jan 2021 - 14:46
10 novembre
Ultime rendez vous, ultime réunion platonique de deux corps qui se sont nombre de fois rencontrés, qui ont su profiter et savourer le goût, le parfum de l’autre.
Tu lui as demandé de venir, de façon peut être assez formelle, loin des babillements habituels, des jeux de pouvoir symboliques jusqu’à l’embrasement des corps. Pas de minauderie, mais tu as à lui parler. Mettre fin de façon claire à cette histoire qui dure depuis quelques mois. Une histoire aux pages à peine reliées les unes aux autres, les personnages sont les mêmes, mais leur aventure, chaque fois différentes, chaque fois renouvelées, des nouvelles même avec ce qui pourrait ressembler à un point final à chaque départ. Pourtant, tu veux faire les choses bien, sans doute par égard pour elle, pour ne pas se retrouver dans une situation embarrassante si jamais lui prenait l’envie de passer à l’improviste, par hasard lors d’une soirée solitaire. Tu sais que la brune et la blonde ne doivent pas se croiser. Ta blonde acceptant difficilement dans ton entourage proche la vue d’une autre. C’est qu’elle est jalouse la donzelle, possessive même, et tu es loin de la considérer comme la demoiselle qui est venue papillonner dans tes draps. C’était clair depuis le début, autant pour l’un que pour l’autre. Tu aurais pu t’égarer, pendant un instant c’était peut être possible fut un temps, et pourtant t’as toujours eu Elsje dans la tête dans la peau, la petite brune, jeune et jolie brune, fringante, aura trahie la solitude froide d’un automne trop long et pluvieux. Petit soleil auprès duquel se réchauffer, soleil de printemps délicat chauffant doucement, mais finissant par laisser place à la saison chaude, dévastatrice, et puissante.
Cette nuit tu ne la passeras pas seul, et toutes celles à venir sans doute non plus. Fini le temps de la solitude amère, tu vas informé Inès, lui dire aurevoir, sans doute pas merci, mais le message sera passé. Tu aurais pu l’inviter ailleurs que chez toi, mais finalement c’est ici que tout a commencé et que ça finira aussi sans doute. Sans rancune. Elle n’aurait pas de raison de s’inviter ici.
Envoyer un simple message, un hiboux, tu aurais pu, mais parfois t’as quelque chose de vieux jeu. Il ne faut pas de malentendu, pas de risque de créer un drame là où tout pourrait être si simple. Aucune raison de forcer un litige, tu ne voudrais pas te retrouver en mauvais terme avec la jeune femme sans raison apparente. Tu n’aimes pas être en mauvais terme avec les gens, et il y en a suffisamment que tu n’apprécies pas pour en rajouter une sur le cahier.
« Entre c’est ouvert. » Tu détournes ton attention de la vaisselle que tu étais en train de faire pour te sécher les mains au torchon pas loin. « Cofee ? » T’as oublié tes bonnes manières.
@Inès Saouli
- PS:
- Je suis partie sur un rp normal comme on s'était dit
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: no string attached ► Inès
Lun 18 Jan 2021 - 3:25
À la sortie de son cours de médias moldus, un passionnant atelier d'initiation à la production journalisme radio, Inès se sentait gonflée à bloc. Enfin un cours pratique, enfin un cours où elle pouvait laisser aller son envie souvent irrépressible de parler encore et encore, sans qu'un professeur lui fasse les gros yeux. En ce fin de premier semestre, les cours pratiques de Poudlard lui manquaient terriblement. Son groupe d'amis de Poufsouffle lui manquaient aussi beaucoup. Elle n'avait même pas souvenir d'à quand remontait le dernier hibou reçu. Bien sûr, son année sabbatique en Europe avait quelque peu interrompu les échanges, mais il lui semblait parfois que ses amis d'école l'avaient un peu oubliée. Ce qui était évidemment inadmissible. Heureusement, elle s'était déjà fait de nombreux nouveaux amis, quelques ennemis avec qui croiser le fer, et bien sûr, elle avait les meilleures colocs qui soient, en plus d'un amant aussi acrobatique que sexy.
Mais en sortant de la classe, Inès avait davantage en tête la panoplie de sujets parmi lesquels elle allait devoir choisir pour sa présentation de la semaine suivante. Non que la géographie du corps de Luigi n'aurait pas été un beau sujet de dissertation, mais Inès avait envie d'un peu plus de coffre et de piquant, ce dont le garde-chasse avait manqué cruellement lors de leurs deux ou trois dernières rencontres. Et malheureusement pour l'amant du moment, Inès flambait de désirs depuis des semaines. C'était une façon d'échapper à ses pensées, d'échapper au stress qu'elle commençait à ressentir en pensant aux examens de décembre et, surtout, de dépenser son énergie débordante.
En fait, depuis leur dernière nuit ensemble, Inès s'était mise à réfléchir à la nature de leur relation, ce qui avait l'heur de l'irriter légèrement, car pour elle, il n'avait jamais été question d'autre chose que de bon sexe et de plaisirs mutuellement consentis. Elle n'avait aucune envie de s'engager émotionnellement pour l'instant, pas après son histoire avec Tarek et toutes les répercussions qu'elle avait eu sur sa vie, et continuaient d'avoir, s'il fallait l'admette, ce qu'Inès refusait de faire. Aussi, bien qu'elle repoussa continuellement le moment où elle allait devoir se pencher vraiment sur la situation, Inès voyait de plus en plus souvent Luigi surgir dans ses pensées.
Le texto fit vibrer le téléphone mobile de la jeune femme quand elle quitta le pavillon principal en direction de la salle de sport, où elle espérait évacuer un peu de tension en courant sur un tapis roulant. S'il n'avait pas fait aussi moche, Inès aurait volontiers fait le tour de l'université 10 ou 20 fois en courant, mais il pleuvait depuis une semaine et le terrain tout entier était imbibé, et pas question de sortir son balai par un tel temps.
Sur l'écran du téléphone apparut le nom de Luigi puis le message demandant à Inès de passer le voir. Il n'y avait pas dans le ton du message l'excitation ou les allusions habituelles. Non, c'était sans rebond, parfaitement dans la forme, presque formel. « J'ai besoin de te parler » n'indiquant généralement jamais de bonnes nouvelles, Inès leva un sourcil circonspect. Si Luigi souhaitait faire une déclaration d'intention, elle allait devoir lui ramener la mine bien basse, ce qui ne la réjouissait aucunement, pas plus que l'idée de perdre un bon partenaire. Les élans de tendresse qu'elle avait notés ces derniers jours devenaient-ils exactement ce qu'elle avait craint?
L'énergie de ses pas s'amenuisa jusqu'à presque disparaître. Elle ralluma l'écran de son appareil pour vérifier l'heure. Son prochain cours n'était pas avant 14h, elle aurait le temps de passer à la salle de sport avant d'aller voir Luigi, mais l'envie lui avait soudainement passé. Inès détestait faire traîner les choses, autant tourner les talons maintenant. Elle répondit d'un laconique « J'arrive » et prit la direction de la maison du garde-chasse.
Dès que son poing heurta la porte, elle l'entendit l'inviter à entrer. Leurs conversations se passaient généralement de longues phrases, mais cette fois, les mots étaient encore plus rares, presque aussi serrés que le café que l'homme lui offrit et qu'elle accepta avec plaisir. Ça lui couperait l'appétit, mais elle mangerait plus tard, après son cours d'histoire.
Bien à son aise dans la cabane, la jeune étudiante alla s'installer sur l'un des bras du sofa, un pied sur une chaise et l'autre battant mollement dans le vide. Si elle paraissait détendue, elle s'inquiétait néanmoins de ce qui allait suivre.
« Écoute... » commença-t-elle finalement, pressée d'en finir. « On passe de bons moments ensemble, le sexe est sublime, j'ai personne dans ma vie, ok, mais je suis bien comme ça, j'ai pas envie de... C'était... C'était clair dès le départ que c'était que pour le cul, non? » Inès grimaça intérieurement en entendant son ton pourtant volontairement vulgaire, mais elle avait toujours été du genre à tirer sur le pansement quand il le fallait plutôt que de faire durer le moment douloureux.
Mais en sortant de la classe, Inès avait davantage en tête la panoplie de sujets parmi lesquels elle allait devoir choisir pour sa présentation de la semaine suivante. Non que la géographie du corps de Luigi n'aurait pas été un beau sujet de dissertation, mais Inès avait envie d'un peu plus de coffre et de piquant, ce dont le garde-chasse avait manqué cruellement lors de leurs deux ou trois dernières rencontres. Et malheureusement pour l'amant du moment, Inès flambait de désirs depuis des semaines. C'était une façon d'échapper à ses pensées, d'échapper au stress qu'elle commençait à ressentir en pensant aux examens de décembre et, surtout, de dépenser son énergie débordante.
En fait, depuis leur dernière nuit ensemble, Inès s'était mise à réfléchir à la nature de leur relation, ce qui avait l'heur de l'irriter légèrement, car pour elle, il n'avait jamais été question d'autre chose que de bon sexe et de plaisirs mutuellement consentis. Elle n'avait aucune envie de s'engager émotionnellement pour l'instant, pas après son histoire avec Tarek et toutes les répercussions qu'elle avait eu sur sa vie, et continuaient d'avoir, s'il fallait l'admette, ce qu'Inès refusait de faire. Aussi, bien qu'elle repoussa continuellement le moment où elle allait devoir se pencher vraiment sur la situation, Inès voyait de plus en plus souvent Luigi surgir dans ses pensées.
Le texto fit vibrer le téléphone mobile de la jeune femme quand elle quitta le pavillon principal en direction de la salle de sport, où elle espérait évacuer un peu de tension en courant sur un tapis roulant. S'il n'avait pas fait aussi moche, Inès aurait volontiers fait le tour de l'université 10 ou 20 fois en courant, mais il pleuvait depuis une semaine et le terrain tout entier était imbibé, et pas question de sortir son balai par un tel temps.
Sur l'écran du téléphone apparut le nom de Luigi puis le message demandant à Inès de passer le voir. Il n'y avait pas dans le ton du message l'excitation ou les allusions habituelles. Non, c'était sans rebond, parfaitement dans la forme, presque formel. « J'ai besoin de te parler » n'indiquant généralement jamais de bonnes nouvelles, Inès leva un sourcil circonspect. Si Luigi souhaitait faire une déclaration d'intention, elle allait devoir lui ramener la mine bien basse, ce qui ne la réjouissait aucunement, pas plus que l'idée de perdre un bon partenaire. Les élans de tendresse qu'elle avait notés ces derniers jours devenaient-ils exactement ce qu'elle avait craint?
L'énergie de ses pas s'amenuisa jusqu'à presque disparaître. Elle ralluma l'écran de son appareil pour vérifier l'heure. Son prochain cours n'était pas avant 14h, elle aurait le temps de passer à la salle de sport avant d'aller voir Luigi, mais l'envie lui avait soudainement passé. Inès détestait faire traîner les choses, autant tourner les talons maintenant. Elle répondit d'un laconique « J'arrive » et prit la direction de la maison du garde-chasse.
Dès que son poing heurta la porte, elle l'entendit l'inviter à entrer. Leurs conversations se passaient généralement de longues phrases, mais cette fois, les mots étaient encore plus rares, presque aussi serrés que le café que l'homme lui offrit et qu'elle accepta avec plaisir. Ça lui couperait l'appétit, mais elle mangerait plus tard, après son cours d'histoire.
Bien à son aise dans la cabane, la jeune étudiante alla s'installer sur l'un des bras du sofa, un pied sur une chaise et l'autre battant mollement dans le vide. Si elle paraissait détendue, elle s'inquiétait néanmoins de ce qui allait suivre.
« Écoute... » commença-t-elle finalement, pressée d'en finir. « On passe de bons moments ensemble, le sexe est sublime, j'ai personne dans ma vie, ok, mais je suis bien comme ça, j'ai pas envie de... C'était... C'était clair dès le départ que c'était que pour le cul, non? » Inès grimaça intérieurement en entendant son ton pourtant volontairement vulgaire, mais elle avait toujours été du genre à tirer sur le pansement quand il le fallait plutôt que de faire durer le moment douloureux.
- InvitéInvité
Re: no string attached ► Inès
Jeu 4 Fév 2021 - 12:42
L’invitation était somme toute banale, et pourtant le rendez vous de ce soir n’aurait rien de commun à tous les autres. C’est la fin, d’une période qui se sera tout de même étendue sur quelques mois, plus que ce que vous auriez sans doute misé l’un comme l’autre. Et justement parce que ça a duré, et parce que tu n’es pas un chien de la casse magré certaines rumeurs à ton sujet, tu veux faire les choses en bonne et due forme. Tu n’accepterais aucun retour de flamme, aucune déconvenue dû au retour d’une quelconque “ex” si tu peux nommer Inès de la sorte. Il n’y avait aucune promesse entre vous, pas de pacte de sang, seulement un accord tacite de partager de bons moments.
Café en main, la jeune femme prend ses aises ce que tu ne lui repproches pas. T’es du même genre après tout. Et cette maison, quoi qu’on en dise, elle la connait.
C’est elle qui la première rompt le silence, et en vient au fait. Surpris tu l’es. Tu la regardes un instant en te demandant si c’est du lard ou du cochon, et finalement tu pars dans un rire que tu n’arrives pas à controler. C’est franc, tu te moques pas d’elle, mais avouer que l’ironie de la situation lui donne une teinte comique sans commune mesure. A t’elle cru que tu voulais changer votre relation pour quelque chose de plus sérieux ? C’est possible, mais ce n’est pas toi. Enfin, tu ne pensais pas que tu voudrais ça un jour. Sans doute les circonstances te font revoir ta copie, mais tu ne peux pas nier ce qui est entrain de se passer avec ta jolie blonde.
Une fois remis de tes émotions, bien que tu gardes cet air hilare sur le visage, tu prends une grande inspiration histoire de reprendre tes esprits. “Pardon, y’a franchement rien de drôle enfin si. Je voulais que tu viennes pour te dire que c’était fini ” Tu lèves les mains en l’air, l’air de dire “I could not agree more”. “Sans rancune alors ?” Tu l’aimes bien la petite Inès, ça te changrinerait qu’elle t’en veuille d’autant plus si cela pouvait amener à des querelles inutles. Au moins tu sais que tu peux penser à autre chose l’esprit léger, tu pensais pas que ça serait si facile. Pas d’effusion de larme, mais c’est le genre de truc qu’on a jamais envie d’entendre non ? “Your next victim will be really happy, no doubt.” Tu lèves ta tasse de café comme si c’était un de ses nombreux shots que vous avez partagez ensemble. Après tout, elle t’a elle même fait un compliment de la sorte non ? Pas sûr que dans ton cas tu aurais utilisé le mot “sublime”, pas sûre que d’autres apprécierait qu’on te dise ça directement, mais ton égo, lui, se réjouit.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 627
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: no string attached ► Inès
Lun 8 Mar 2021 - 2:14
La surprise qui se dessina sur les traits du bel Italien n'annonçait rien de bon. Inès se sentait de plus en plus mal à l'aise devant ce regard de biche prise dans les phares d'un véhicule moldu. Même si elle avait déjà brisé quelques coeurs en plus de piétiner quelques espoirs dans sa jeune vie, elle n'appréciait pas particulièrement le faire. Son intention n'était ni de blesser, ni d'aggraver la fragilité émotive qu'elle avait senti grandir chez Luigi depuis deux ou trois semaines. Elle souhaitait simplement mettre cartes sur table et jouer de franchise.
Le son qui bondit hors de la bouche du garde-chasse la fit sursauter si brusquement qu'elle en perdit presque l'équilibre. Elle se rattrapa suffisamment pour éviter de se retrouver le derrière sur le plancher dur de la cabane. Ce n'était pas un hurlement de rage ou de douleur que produisait la bouche parfaite de son amant, mais un éclat de rire irrépressible. Ce fut le tour d'Inès d'ouvrir des yeux surpris tandis que le corps si sexy de Luigi était parcouru de gloussements qui n'avaient rien de nerveux, du moins pour ce que pouvait en saisir Inès.
Alors que le garde-chasse reprenait peu à peu le contrôle de son fou rire, Inès fronçait de plus en plus les sourcils, sans en prendre conscience. Si bien que lorsque Luigi reprit la parole, la jeune Écossaise ressemblait plus que jamais à sa mère lorsqu'un étudiant faisait une connerie sur le terrain de Quidditch.
Heureusement pour l'intégrité physique de Luigi, celui-ci s'excusa rapidement pour sa réaction en expliquant enfin la raison de son texto inquiétant. Si elle ne se joignit pas à l'hilarité de son désormais ex-amant, Inès défroissa ses taches de rousseur en retrouvant un demi-sourire. C'était quand même dommage de perdre un partenaire sexuel de ce calibre. Les étudiants n'avaient pas tous la même dextérité et manquaient parfois singulièrement d'assurance face à une femme à l'aise avec son corps comme l'était Inès. Aussi elle ne put retenir un petit soupir en reprenant sa tasse pour répondre au toast initié par Luigi.
« Just one victim? Nah... It wouldn't be enough... » ajouta-t-elle le sourire espiègle et l'oeil brillant, sans préciser à quoi ça ne suffirait pas.
[Désolée pour le retard!!]
Le son qui bondit hors de la bouche du garde-chasse la fit sursauter si brusquement qu'elle en perdit presque l'équilibre. Elle se rattrapa suffisamment pour éviter de se retrouver le derrière sur le plancher dur de la cabane. Ce n'était pas un hurlement de rage ou de douleur que produisait la bouche parfaite de son amant, mais un éclat de rire irrépressible. Ce fut le tour d'Inès d'ouvrir des yeux surpris tandis que le corps si sexy de Luigi était parcouru de gloussements qui n'avaient rien de nerveux, du moins pour ce que pouvait en saisir Inès.
Alors que le garde-chasse reprenait peu à peu le contrôle de son fou rire, Inès fronçait de plus en plus les sourcils, sans en prendre conscience. Si bien que lorsque Luigi reprit la parole, la jeune Écossaise ressemblait plus que jamais à sa mère lorsqu'un étudiant faisait une connerie sur le terrain de Quidditch.
Heureusement pour l'intégrité physique de Luigi, celui-ci s'excusa rapidement pour sa réaction en expliquant enfin la raison de son texto inquiétant. Si elle ne se joignit pas à l'hilarité de son désormais ex-amant, Inès défroissa ses taches de rousseur en retrouvant un demi-sourire. C'était quand même dommage de perdre un partenaire sexuel de ce calibre. Les étudiants n'avaient pas tous la même dextérité et manquaient parfois singulièrement d'assurance face à une femme à l'aise avec son corps comme l'était Inès. Aussi elle ne put retenir un petit soupir en reprenant sa tasse pour répondre au toast initié par Luigi.
« Just one victim? Nah... It wouldn't be enough... » ajouta-t-elle le sourire espiègle et l'oeil brillant, sans préciser à quoi ça ne suffirait pas.
[Désolée pour le retard!!]